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sujet; remember this when you are queen: i moved the earth and the water for you. (thealda) |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| mafalda weasley I do not tolerate a world emptied of you. I have tried. For years I have called every black tree your name; I have looked for your face in the patterns of the sand. In the dark, I have pored over the loss of you like pale gold. (BEB EL MENSOURA, 789.) Izar avait été un garçon, un enfant, la dernière fois qu'il avait vu le palais.
Il avait eu si peur. Il se souvenait d'avoir eu si peur, d'avoir été pétrifié à l'idée de quitter la seule maison qu'il ait jamais connu; mais les yeux noirs du père d'Azha, vissés sur sa nuque, l'avait incité à faire le premier pas, puis le second, puis le troisième sans se retourner. Prendre son courage à deux mains pour regarder par-dessus son épaule lui avait pris des heures et le temps qu'il se retourne, il était sorti des limites de la ville; en faisant volte-face, il n'avait eu qu'en face de lui ce qui ressemblait à un désert, la cité-état sorcière apparaissant par intermittences, protégée par des sortilèges qu'il connaissait par coeur et à travers lesquels il aurait pu se glisser comme un voleur sans aucun mal. Mais revenir sur ses pas aurait rimé avec déshonneur et si il y avait une chose que son père lui avait appris, c'était que l'honneur était plus important que sa vie; alors dans un soupir, en étouffant les plaintes de son coeur brisé, il s'était retourné et remis à marcher, désirant atteindre Baghdad avant la tombée de la nuit. La soirée précédente, il avait été annoncé qu'Azha, la fille unique d'un des membres les plus éminents du conseil aristocratique et princier de la ville, allait se marier. Ou plutôt: être fiancée, à quelque autre sorcier, certainement le fils d'un des membres les plus éminents du conseil aristocratique et princier d'une autre cité-état riche et prometteuse avec laquelle le conseil de Beb El Mensoura voulait faire affaires. Le confectionneur de tapis du père d'Azha, Izar, avait été envoyé sillonner le Tigre et plus loin encore en quête des plus beaux matériaux, des plus beaux fils, pour confectionner le plus beau tapis pour les plus beaux prochains époux. Il avait eu douze lunes, exactement 354 jours, pour aller et venir. Il n'était revenu que cinq années plus tard, un total de soixante lunes, la date butoir constamment repoussée pour quelque raison, communiquée à travers encens brûlé, inhalé et observé.
Cinq ans: autant dire une éternité. Il avait été un garçon et il était désormais un homme fait. Il avait vu du monde, et rencontré du monde. Il avait vu des centaines de coucher de soleil différents et des centaines de visages différents, il avait marché jusqu'à avoir la plante des pieds brûlantes et avait souffert, énormément souffert, pensant perdre sa vie à plusieurs reprises. Il avait perdu toutes ses possessions — tous ses matériaux, ses précieux fils — à plusieurs reprises; avait dû marchander pour sa vie ou celle de ses compagnons; il avait rencontré deux djinns, dont un particulièrement malveillant; il avait fait ceci, il avait fait cela. Tout ceci n'avait aucune importance, maintenant qu'il rentrait à la maison, le soleil couchant dans son dos, avec l'impression d'avoir vu et vécu des milliers de vie, déjà. Le mariage se déroulerait au terme de la semaine, après plusieurs jours de festins et de fêtes. Quant à lui, il était confiné à ses appartements — ceux dans lesquels il avait vécu avec son père, jusqu'à sa mort, pendant des années —, à jeun, pour composer le tapis. C'était une épreuve lente et agonisante, qui requérait autant de force mentale que physique que magique; il restait pendant des heures immobile, sans rien dire, l'esprit vide mais sa magie ouverte, laissant les fils s'enrouler et se trouver autour de lui, dans des compositions connues de lui seul. Son père lui avait appris son art, comme son père à lui l'avait fait avant lui, et son père avant lui. Six jours et sept nuits. Et le tapis était prêt. C'était une merveille. Il y avait des histoires racontées dessus et dedans, des fils qu'il avait acquéri en mettant sa tête sur la ligne, d'autres en marchandant, certains en volant, la plupart en les achetant. Le résultat était saisissant, lui-même — même si l'humilité ne l'étouffait pas — devait bien l'avouer. Il espérait sincèrement qu'un des dignitaires invités, ces sorciers venant de l'autre bout du monde ou juste d'une autre ville, allaient repérer son beau travail et lui proposer un emploi par chez eux. Parce qu'Izar ne pouvait pas rester ici. Ni dans cette ville, de ce côté du Tigre, ni nulle part près d'ici. Pas quand Azha allait se marier. Demain.
Il avait une dernière chose à faire, avant de partir pour de bon. Il avait été un garçon, quand il était parti toutes ces années auparavant; cette fois, il partirait en homme. De toutes manières, le protocole l'exigeait; c'est donc avec une assurance toute naturelle qu'il sortit de ses appartements, l'épais et lourd tapis sur l'épaule, pour chercher ceux de celle qu'il avait un jour considéré comme étant la plus belle des femmes sur terre (c'était avec un peu de mauvaise foi qu'il se disait que maintenant qu'il avait vu du beau monde, il avait révoqué son opinion) (une semaine qu'il était de retour et une semaine qu'il ne l'avait pas vue, cinq ans qu'il n'avait pas observé son visage; pourtant, Izar savait, sans douter une seule seconde, qu'Azha serait tout aussi belle, si ce n'est plus, qu'avant). Les festivités duraient du lever au coucher du soleil sans discontinuer, si bien que les couloirs étaient calmes, à cette heure avancée de la nuit; deux gardes restaient fièrement éveillés, devant la porte de celle qu'on appelait la princesse de la ville. Ils le laissèrent entrer, après qu'il leur ait adressé un petit sourire. Il traversa l'antichambre et frappa à la porte, n'attendant pas avant d'entrer. Il était juste là pour offrir le tapis à l'épouse, lui expliquer les sortilèges qu'il avait tissé dans son somptueux cadeau de mariage et comment utiliser l'artefact, il n'allait pas s'attarder de toutes manières. Peut-être même ne le reconnaitrait-elle pas. Il ne s'était pas trompé. Elle était toujours la plus belle des femmes sur terre.
Izar laissa un sourire s'inviter sur ses lèvres, s'inclinant profondément, pas du tout déséquilibré par l'épais et lourd tapis sur son épaule, habitué à ce fardeau — il en avait tissé d'autres pour vivre — comme à un propre membre de son corps. “ My sumptuous princess, I, the carpet maker, have returned from beyond the horizon to offer you the most precious gift. ” Son coeur battait trop vite dans sa poitrine, et il ne savait pas quoi dire, ainsi resta-t-il incliné un long moment, attendant un mot ou un geste de sa part, incapable de la regarder, d'affronter son regard après toutes ses années; incapable de se rappeler de l'odeur de lilas dans ses cheveux et du goût des figues sur ses lèvres, à lui, qu'ils partageaient entre deux jeux. Il ne supportait pas de se rappeler de tout ce qu'il avait perdu, ce jour-là où il avait sorti de la ville parcourir le monde, alors que tout ce qu'il aurait voulu était de rester près d'Azha, peu importe le prix et les conséquences. Mais elle était promise à un avenir de reine parmi les hommes, et lui à devenir tisseur de tapis. “ It has been woven with gold and stardust so it could be the most beautiful, but I'm afraid I failed, as it is not, it seems, the most beautiful thing in this room just yet. ” Il se redressa lentement, centimètre par centimètre, le sourire tendre sur ses lèvres virant à quelque chose frisant l'ironie, ses yeux pétillants d'un amusement amer, à l'idée qu'il ne soit plus que le carpet maker, et non le meilleur ami, l'ami d'enfance, l'am- “ Azha, I am glad to see you again. You've grown beautifully. ” C'était une sous-estimation et, il semblait-il, ils le savaient tous les deux. Izar inclina de nouveau la tête, incapable de supporter une seconde de plus le regard d'Azha sur lui, incapable de supporter l'idée qu'ils avaient grandi, séparément, et qu'ils n'étaient plus qui ils avaient été, il était une fois.
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | theodore nott Why is your heart so sad? And why are you staying there miserable? Hardship will end and you no longer learn or build anything The days don't last, just as your youth and mine didn't Oh poor fellow who missed his chance just as I missed mine click me(BEB EL MENSOURA, 789.) Cinq ans. Elle se souvenait encore du soir de ses fiançailles, mais plus vivement peut-être de quand, six jours plus tôt, on était officiellement venu demander sa main. Des prétendants, l’étoile (El Najam) de Beb El Mensoura en avait eu, depuis qu’elle avait eu l’âge de sortir du palais sans ses parents, mais accompagnée toujours d’un ou deux gardes. Rares étaient ceux qui avaient su passer les portes de la salle d’audience de son père cependant, un diamant pareil se devait d’être réservé pour le meilleur des acheteurs. Elle avait été libre si longtemps Azha, bien plus que d’autres jeunes filles de la ville. Libre jusqu’à cette demande officielle par Almas Ibn Khalil, le fils d’un prince d’une cité-état à quelques centaines de kilomètres au Sud. Même si ça lui était tombée dessus, à elle, par la plus pure des surprises, la (rude) négoce avait déjà été faite bien avant. Elle on a fait que la mettre devant le fait accompli car une fois l’approbation du père et le soutien des autres membres du conseil de Bel El Mensoura obtenus, il n’y avait plus rien à faire que de hocher la tête et d’accepter les cadeaux.
Un mariage n’est jamais une triviale affaire, surtout pas pour quelqu’un comme elle, surtout pas pour la prunelle des yeux de Fawzi El Hasib. Almas s’attendait bien à devoir rester au moins quelques mois à Beb El Mensoura. Le temps que sa robe soit faite, le temps que les cadeaux soient tissés, que les bijoux soient fondus, que les fleurs du printemps aient poussées pour pouvoir être jetées dans les cheveux de l'amira. Mais cinq ans. Personne ne l’avait vu venir. Pas même elle, pas même la première fois qu’elle a repoussé la première date, feignant une maladie, avant de clamer que son astrologue lui avait conseillé (on était presque à l’automne), de se marier le jour du solstice d’été. Azha s’était montrée incroyablement ingénieuse, lorsqu’il s’était agi de trouver des raisons pour ne pas se marier. L’échéance a été tellement repoussée que plus personne ne se souvient même de la date qui avait été d’abord annoncée, le soir de ces fiançailles publiques, en grande pompe. Personne, sauf elle. Elle s’en souvient parce qu’elle l’a hurlée cette date, hurlée avec rage tandis que son poing avait rencontré avec violence la balustrade en fer forgé de son grand balcon. Ses phalanges s'étaient ouvertes et une de ses servantes avait failli tomber en pâmoison quand elle était entrée dans ses appartements pour trouver son boudoir presque cent dessus-dessous, la quasi-princesse assise par terre en train de parler à son serpent, les doigts ensanglantés.
Cinq ans, elle avait réussi un exploit. Cinq ans et Almas était rentré dans sa ville deux fois, deux fois où elle avait cru, espéré, prié, pour qu'il ne revienne jamais. Mais il était revenu. Et cinq ans c'était beaucoup, mais pas suffisant. La dernière excuse venait de s'épuiser et le génie d'Azha aussi semblait-il, ou peut-être n'était-ce que sa patience et sa résolution. Cinq ans pour se résigner. Cinq ans pour en arriver finalement au même point, la patience de son père mise à mal, pour rien si ce n'est une poignée d'années, à faire…quoi au juste ? Attendre et attendre et attendre encore un peu qu'un fantôme revienne. Cinq ans et elle était enfin assise sur ses draps de soie, le henna sur ses mains et ses pieds sec depuis la veille, ses cheveux d'ébène tressés étroitement (mais défaits aussitôt la ribambelle de femmes de la famille sortie de ses appartement) pour pouvoir retomber en boucles parfaites sur sa robe d'ivoire, enfin seule après le long début de soirée passée avec des dizaines de cousines qu'elle n'avait pourtant jamais rencontré de sa vie. Le lendemain, elle se mariait. Mais ce n'était pas l'appréhension, ou la mélancolie qui tiraient ses traits alors que Hikmat, son cobra domestique, venait s'enrouler autour de son mollet pour grimper lentement sa jambe. C'était de la colère, pure et simple, la colère de celle qui sait que cinq ans se sont écoulés pour rien, de celle qui sait que celui qu'elle attendait est revenu, depuis sept jours et qu'il n'est pas venu la voir. La colère de se savoir si stupide.
Elle n'était pas libre de ses mouvements, quelque part Azha ne l'avait jamais été, même dans le similacre de liberté que lui offraient les sorties dans la ville ou les courses à cheval à l'orée du désert enrobant la ville sorcière, jumelle de Baghdad. Elle avait toujours été enfermée, dans une cage dorée et gaie, dans une cage, où il avait suffit d'un compagnon pour lui faire oublier les barreaux. Et puis ledit compagnon avait déserté et les murs s'étaient rapprochés autour d'elle. Elle était de moins en moins libre et d'autant plus à la veille de son mariage, depuis le début des célébrations même, lancées par la journée au hamam avec une douzaine de jeunes filles presque aussi nobles qu'elle. La période des festivités était pour la jeune mariée aussi une période de réclusion dans ses appartements les trois quart du temps. Et si elle était en droit de sortir, elle savait que ses faits et gestes seraient rapportés à son père rendu méfiant tout de même, après ces cinq ans de report.
Mais il était libre lui. Et il n'était pas venu. Et demain elle se mariait.
De la fenêtre ouverte de sa chambre elle entendait la musique au loin, les rues encore pleines d'un monde métissé venu célébrer l'union marchande entre deux villes, bien plus que le bonheur factice de la princesse. Elle s'était levée pour la refermer - avec un peu trop de violence, peut-être - quand on frappa à sa porte. Elle ne se détourna qu'a moitié, son noble profil se détachant de l'obscurité tamisée de la pièce, frappée par la lumière de la lune pleine et haute dans le ciel, persuadée qu'il n'y aurait dans l'entrebâillement de la porte qu'un quelconque serviteur pour voir si la future épouse avait besoin de quoique ce soit.
Elle reconnaît presque le sourire avant l'homme qui s'incline devant elle, comme bien d'autres, ce qui lui paraît incroyablement inapproprié, vu comme il est différent. Il a un tapis sur l'épaule, ce qui ne l'étonne pas le moins du monde, mais l'agace certainement beaucoup: c'est pour ça qu'il est là. “ My sumptuous princess, I, the carpet maker, have returned from beyond the horizon to offer you the most precious gift. ” Elle aurait pu s'être mariée trois fois avant son retour. Elle aurait pu avoir des enfants, elle aurait pu se faire tisser des milliers de tapis. Elle s'adosse à la vitre qu'elle ne referme pourtant jamais, préférant que le vent vienne balayer ses cheveux dans son sommeil et rafraichir la pièce qui, malgré les efforts, de construction semble savoir que la ville a été bâtie sur un désert. Elle essaye de masquer le choc et la joie et la déception et la colère qui brûle en elle. C'est Hikmat qui réagit à sa place, hissant doucement en glissant sur le sol de marbre pour rejoindre les chevilles d'Izar. Il le reconnaît aussi bien qu'elle semble-t-il. Et peut-être Hikmat éprouve-t-il un trentième de ce qu'elle ressent en ce moment même. Izar reste incliné trop longtemps et elle, elle ne sait pas quoi dire pour le faire se relever, elle ne sait pas quoi dire pour faire passer le manque et le soulagement et l'amertume et la haine. “ It has been woven with gold and stardust so it could be the most beautiful, but I'm afraid I failed, as it is not, it seems, the most beautiful thing in this room just yet. ” S'il a failli à sa mission, ce n'est sûrement qu'à celle qu'Azha lui a donné sans jamais lui dire, c'est à celle de revenir à temps, c'est à celle de lui donner le courage de dire non, c'est à celle de lui tendre la main depuis l'un de ces tapis et de lui faire voir le monde et sa terre natale aux rives de la mer noire et du Bosphore. Le tapis, sûrement est-il parfait. Elle lui fait confiance pour cela au moins, à ce tisseur de tapis, fils d'un maître en ce domaine. Et puis après cinq ans, elle s'attend à une merveille. Il se redresse alors que la paume d'Azha se lève d'un geste rapide et connaisseur qui fait s'allumer les bougies installées aux quatre coins de la pièce. Elle veut le voir. Si c'est la dernière fois qu'elle le voit, elle veut observer sous toutes ses coutures l'homme qu'il est devenu. “ Azha, I am glad to see you again. You've grown beautifully. ” Et son cœur de s'accélérer un peu. Ils sont nombreux à lui faire ce compliment, par respect pour sa famille d'abord, puis parce que c'est probablement vrai ensuite. Une princesse n'a besoin que de cela de toute façon, au moins est-elle bonne pour ce à quoi sa vie la destine. Les compliments sur sa beauté, elle les écarte ordinairement du revers de la main. Mais pas cette fois, alors qu'elle-même tente d'imprimer sur sa rétine les traits délicats de celui qu'elle a un jour aimé. Amira, devrait-elle lui dire. Amira, pas Azha. L'intimité dont ils ont un jour joui n'est plus.
Azha aimerait lui dire qu'elle est contente de le voir, elle aussi. Elle aimerait lui dire qu'il lui a manqué, elle aimerait lui demander de lui raconter ce qu'il a fait pendant cinq ans, pourquoi il a mis tant de temps, quand est-ce qu'il a coupé ses cheveux qui arrivaient à ses épaules la dernière fois qu'ils se sont vus, quand il n'avait pas encore ce bourgeon de barbe sur la mâchoire. Elle a mille questions à lui poser et des centaines de reproches à lui faire et aucun d'eux ne semble réussir à passer à travers ses lèvres entrouvertes. “ Well isn't it convenient the wedding was postponned for years or your present would've come just a little late.” l'amertume sur sa langue semble se propager jusque dans l'air qu'elle respire. Elle a les bras croisés contre sa poitrine désormais et aucun doute n'est possible quant à son état d'esprit. “Hikmat khalass.” rappelle-t-elle à l'ordre son serpent qui commence à chercher à s'enrouler à son ancien ami en sifflant dans la langue qu'elle et les reptiles partagent depuis sa naissance. Elle ne l'a jamais connu si déloyal envers elle. “ So. Show it to me then?” fait-elle en relevant les yeux vers Izar, qu'elle ne doit plus voir que comme un simple tisseur de tapis désormais, le meilleur assurément, mais rien de plus. Cinq ans, c'est trop. Trop pour que son cœur batte aussi fort dans sa poitrine, lui donnant l'impression de vouloir s'en échapper, pour retrouver sa place dans le creux de la main d'Izar. Il est venu pour ça. Juste pour ça.
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| Il n'a pas cillé une seule seconde, ses yeux figés sur Azha, cherchant son visage, son corps et son âme, dans l'espoir de voir... quelque chose, n'importe quoi, qui ait été marqué par lui, teinté par sa présence, puis son absence. Izar aimerait se prétendre d'avoir été aussi important pour elle qu'elle a été pour lui. Il n'y a pas une seule chose en lui qui n'a pas été modelée par ses pensées pour elle, pas un seul jour qu'il a passé sans espérer la revoir, bientôt, demain, l'année suivante. Il n'y a pas une seule chose en lui qui n'est pas d'elle. Il ne dit rien bien, entendu. Cela fait presque cinq ans qu'ils ne se sont pas vus. Autant dire une éternité, eux qui passaient presque chaque journée ensemble, jouant du lever du soleil jusqu'à son coucher. Il se demande ce à quoi elle pense mais son attention est détournée par Hikmat — Hikmat! qui siffle en s'approchant, sa peau froide se glissant sur son pied nu, commençant à s'enrouler autour de sa cheville pour serpenter le long de sa jambe; Izar n'a aucune envie de l'en empêcher, au contraire, souriant au serpent qu'il sait sentient: la première fois qu'ils ont compris qu'Azha pouvait parler aux serpents, ils étaient ensemble et étaient sur le point de se faire mordre par un cobra trouvé à proximité de la ville. Cette découverte avait marqué le début d'une nouveau monde de possibilités — elle pouvait parler aux serpents! — mais aussi le début des frontières infranchissables qu'avaient commencées à représenter les limites de la ville. “ Well isn't it convenient the wedding was postponned for years or your present would've come just a little late. ”
Izar s'arrache à la contemplation d'Hikmat et au goût doux-amer des souvenirs qu'il partage avec Azha pour relever les yeux vers elle, une expression surprise venant s'installer sur ses traits. Même si il n'a jamais communiqué en retour ou posé la question, il s'est toujours demandé pourquoi on l'informait, presque tous les ans, que le mariage était repoussé. Il a d'abord pensé, sans doute naïvement, que le coeur d'Azha n'avait pas pu suivre la volonté de son père et qu'elle était revenue sur son engagement, voulait qu'Izar revienne et la rejoigne... mais il a vite abandonné ces fantasmes. C'est stupide. Elle est l'équivalent d'une princesse. Et lui rien de mieux qu'un créateur de paillasson. Ce n'est pas qu'ils ne se méritent pas (parce qu'ils se méritent, se sont toujours mérités; Izar n'a jamais appris la lecture des étoiles mais il sait, il sait que leurs existences sont liées même dans celles-ci. Il ne peut en être autrement), c'est juste qu'ils ne peuvent pas, et ne pourront jamais, être ensemble. Elle rappelle Hikmat et le sourire d'Izar disparaît. Il doit se rappeler sa place, et il doit se rappeler la sienne à elle. Ils ne sont plus les enfants qu'ils ont été et il doit définitivement enterrer ses sentiments pour elle, qui sont toujours ardents dans sa poitrine. Il a l'impression de se consumer de l'intérieur, se rendant compte que ses sentiments sont toujours aussi puissants. Il se rend aussi compte qu'il attendait quelque chose de sa part. Un geste, un mot, un sourire, un encouragement, une caresse, un baiser.
Mais il n'y a rien pour lui chez elle, bien entendu. Peut-être qu'il est encore le garçon qu'il a été, au fond. “ So. Show it to me then? ” Izar se force à reprendre son sourire, celui qui creuse de profondes ridules aux coins de ses lèvres et qui plisse son visage tout entier. “ Of course. ” Il délie lentement son bras pour ensuite dérouler le tapis sur le sol, allant aplatir les coins avant de faire signe à Azha de venir avec lui dessus. Il prend place dessus, lui indiquant de faire de même de telle manière à ce que le cercle, rouge, central soit entre eux. Leurs genoux s'effleurent presque et Izar pose les mains sur les siens, ses doigts entourant étroitement l'articulation comme si il essayait de s'empêcher d'attraper les mains d'Azha. “ Ready? Anhadh! ” s'exclama-t-il sans attendre, et le tapis décolla du sol. Contrairement aux maître-tapissiers kafirs (moldus), les sorciers n'utilise pas de métiers, mais leur magie.. et leur esprit. Izar connait par coeur chaque fibre, chaque fil, chaque chose qui constitue son oeuvre. Il y a bien entendu de la laine et du coton et du poil du chameau mais il y a aussi des fils colorés uniques ou rares ou spéciaux qui se mêlent à l'intérieur, aux secrets connus de lui seul. Il lui est aussi familier que son propre coeur; et c'est bel et bien son coeur qu'il offre en cet instant précis à Azhar, alors qu'il ferme les yeux pour se concentrer, un sourire s'étalant toujours sur ses lèvres.
“ This... is good luck. Bittawfeeq! ” commence-t-il, commençant tout d'abord avec les sortilèges tissés dans le tapis; ceux-ci s'illuminent quand il prononce leurs noms, agités de petites étincelles blanches, révélant les motifs caché parmi les images. Chance, prospérité, loyauté, bonheur et... “ Hobb. ” Le sourire a disparu de ses lèvres, et il n'a toujours pas ouvert les yeux. Il a tant de choses à lui montrer. Les images et les légendes et les anecdotes, il doit aussi lui apprendre à apprivoiser son tapis, comment lui parler. Cela fait quelques mois qu'il est fini, depuis qu'il sait qu'elle va se marier demain en fait. Il a lui-même appris à s'entendre avec le tapis — qui s'est éveillé en même temps qu'il s'est élevé dans les airs — mais il a l'air d'apprécier Azha aussi parce qu'il n'a pas encore commencé à ruer. Il devrait continuer. Redevenir le maître-tapissier. Enterrer le garçon qui, de toutes manières est mort avec son père. Mais il ne peut pas. Il a rouvert les yeux. Pourquoi a-t-il rouvert les yeux? Le fil, rouge bien entendu, teinté à la garance, brille encore. Hobb. Amour. “ Should I wish you love, Azha, or have you been blessed already? ” s'entend-t-il murmurer, incapable de se retenir.
Dernière édition par Theodore Nott le Ven 19 Mai 2017 - 13:25, édité 3 fois |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Il n’y a rien de plus beau que l’œuvre qu’Izar lui présente, un tapis digne d’une princesse, d’une délicatesse à en pleurer, un travail plus fin qu’elle n’en a jamais vu et encore, elle ne le voit que de loin à travers ses cils, ne s’approchant que quand il lui fait signe, et ce, avec réluctance. Il n’y a rien de plus beau, sauf peut-être le sourire qui agite tout son visage, plisse plus que le coin de ses lèvres et qui lui a toujours donné envie, à elle aussi, de sourire et rire et, quand elle eut un peu grandi, d’embrasser ces ridules sur sa peau. Elle se hait d'être aussi secouée par ce sourire, alors elle baisse les yeux et prend le temps d’observer son cadeau de plus près avant de s’installer, les traits toujours tirés, comme avec l’impression que si elle se déride, elle n’arrivera à rien cacher, à rien retenir et encore moins les larmes amères qui se pressent sous ses paupières. “Tamam” accepte-t-elle, s’agenouillant face à lui sur le tapis. Elle se souvient de ceux de son père, de leur douceur, de la façon qu’ils avaient de jouer à cache-cache dans son atelier par fois, elle se souvient de l’effet que lui aurait fait cette si faible distance entre eux à une époque. Leurs genoux s’effleurent presque et avec eux leurs mains qu’ils ont touts les deux posés dessus et elle refuse d’admettre les battements de son cœur et préfère se concentrer sur le tissage si délicat sous elle. “ Ready? Anhadh! ” le tapis s’élève et eux avec, une sensation qu’elle ne connaît plus depuis longtemps, cinq ans. Elle prétend avoir le mal de l’air désormais, chaque fois qu’on veut l’emmener voler, pourtant ça lui est incroyablement familier et elle veut déjà aller plus haut, filer par la fenêtre et ne jamais revenir. Instinctivement son regard se soulève pour chercher celui d’Izar de la façon la plus naturelle qui soit, parce que c’était leurs rêves à eux quand ils s’approchaient un peu trop des nuages, mais - et elle est obligée de songer que c’est une bonne chose qu’il ne la voie pas avec ce sourire qu’elle n’a pu retenir et cet éclat dans ses prunelles noisettes - il a les paupières clauses. Il est concentré. “ This... is good luck. Bittawfeeq! ” et elle baisse de nouveau le regard pour observer ce qu’il lui montre, tout la magie qu’il a offert au tapis et que, par ce biais, il lui offre à elle. Elle voit des dessins jusque-là encore invisibles, s’illuminer doucement. Elle le croyait beau, mais évidemment les tapis des sorciers, sont bien plus que bons à être accrochés à un mur où abandonnés sur le sol. Ils sont fait pour être aimés, caressés, pour être admirés et montés. Il n’est pas beau, il est magnifique, et elle n’a encore rien vu. “ Hobb. ” fait-il précisément au moment où elle s’arrête dessus, le cœur un peu tordu dans sa poitrine. L’amour, est-ce un vœux pour demain ? Une folie, d’une naïveté troublante alors. Elle ? Amoureuse d’Almas ? Elle, amoureuse de quiconque d’autre que l’homme qui lui fait face ? Elle perd aussitôt le sourire qui avait gagné ses lèvres et le dévisage comme s'il venait de dire la chose la plus imbécile au monde. La plus stupide. La plus insensée. Elle s’attend à croiser son visage toujours illuminé par son sourire, et les paupières toujours clauses, mais il a rouvert les yeux. Et il ne sourit plus. “ Should I wish you love, Azha, or have you been blessed already? ” le murmure n’est audible que parce qu’ils sont si proches, et elle ne sait pas pourquoi il y a un frémissement tout le long de sa colonne vertébrale, pourquoi elle baisse les yeux presque aussitôt, le tissage rouge qui brille devant eux semblant la narguer. D’un doigt elle vient esquisser une caresse contre ce fil - qui frissonne sous son toucher - en sachant pertinemment que c’est lui qu’elle aimerait effleurer. La (non).
Non, bien sûr que non. Qalbi m’kassar, devrait-elle lui dire, mon cœur est brisé; comment donc puis-je aimer ? Mais elle ne dit rien, elle regarde Izar avec un monde derrière ses prunelles sombres. Elle le regarde comme si elle voulait lire moins dans son cerveau à dire vrai que dans son cœur, comme si elle voulait comprendre, si c’est par rancune ou par simple curiosité qu’il a parlé. Comme si elle osait encore croire qu’après cinq ans, il n’y a pas qu’elle qui a été suffisamment naïve et faible et stupide pour s’accrocher. “ I don’t think it necessary.” fait-elle finalement. “ No wish can accomplish the impossible.” Elle a déjà été bénie, il y a longtemps, si bien qu’elle ne se souvient plus du moment exact où son cœur a été offert à un autre être humain, sa confiance pleine et entière avec, tous ses rêves se transformant pour l’inclure, parce qu’elle n’imaginait soudain plus le monde sans lui. Peut-être que c’était à leur première rencontre même si elle ne savait pas encore que c’était ça qu’elle ressentait, peut-être que c’est la première fois qu’il a replacé une mèche bouclée derrière son oreille. Elle ne sait pas, elle a l’impression de l’avoir toujours aimé, de ne pas se connaître sans lui. Alors, forcément, c'est impossible qu’elle en aime un autre, même avec tous les vœux du monde, même si elle essayait. “Tābaʻa” continue. Présente-moi le reste de ton tapis, finis-en, pars, ne reviens plus, abandonne-moi encore, montre-moi que j’ai raison d’y aller demain, parce qu’il n’y a que moi qui ai souffert de la distance. Et pourtant, elle ne le laisse pas, elle rouvre la bouche aussitôt qu’elle la fermé et capte son regard, si elle hésite un instant, elle ne se dégonfle pourtant pas, l’amira a toujours été courageuse. “Should I congratulate you? For something else than this…” Elle désigne leur tapis sous leurs jambes, la merveille qu’il lui a offert et qu’elle chérira toute sa vie. Elle pourrait le dénigrer, elle pourrait faire transparaître sa haine dans son mensonge, détruire son travail, mais “ 'ajib bissat ” cet incroyable tapis magique. Si beau qu’elle a l’impression que ce sont les étoiles dans le ciel qu’Izar lui a offert, les étoiles qu’à une époque sur un tapis moins personnel, moins merveilleux, elle a pu rêver toucher. Ces étoiles qu’elle ne verra plus jamais que de la fenêtre de quelque palais qu’elle habitera après son mariage, à la fois trop loin et pas assez de Beb El Mensoura. Elle ne devrait pas accepter. Parce que ça n’a aucun sens, parce que le tapis ne sera pas heureux avec elle, avec une princesse enfermée dans sa cage dorée. Parce que si beau qu’il soit il n’est pas fait pour rester exposé, risquant de prendre la poussière comme elle, auprès d’Almas. Deux choses aussi sublimes qu’Izar et son chef d'œuvre méritent d’explorer le monde ensemble…avec peut-être un troisième compagnon, peut-être celle qui l'a maintenu si longtemps éloigné d'elle, celle qui, elle l'espère le rendra heureux, puisqu'elle ne peut le faire elle-même. |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| Il y a un millier de choses qu'il aimerait lui dire, qu'il aimerait savoir dire. En ces instants qui séparent sa question de la réponse d'Azha, Izar se dit qu'il pourrait juste lui dire. Combien ça a été dur d'être si loin, si longtemps. Combien ça a été dur de partir, aussi. Sans dire au revoir, sans la prévenir, sans la voir. Petits, ils rêvaient de partir. Lui ne voulait pas devenir maître-tapissier, il trouvait le métier barbant, son père inintéressant; et elle voulait la liberté que les hauts remparts de Beb El Mensoura ne lui ont jamais offert. Ils rêvaient de partir, de remonter le Tigre et puis de se perdre, d'aller de cité en cité, de pays en pays — tous ces voyages qu'il a fait seul, sans elle à ses côtés pour s'extasier, pour le retenir, pour le pousser en avant. Mais il est parti seul et il est revenu seul. Azha baisse les yeux et Izar continue de l'observer sans rien dire, sans timidité non plus. D'une part parce que telle chose ne peut exister entre eux deux, parce qu'il la connait par coeur, parce qu'elle le connait aussi, malgré les années qu'ils ont passé loin l'un de l'autre. Mais aussi parce qu'il ne pourra jamais se lasser de la regarder. Izar ne sait pas quand est-ce qu'il est tombé amoureux d'elle. Il a juste l'impression que ça a été le cas toute sa vie. “ I don’t think it necessary. ” Elle relève les yeux. Ils sont l'un autant que l'autre insondables, tendus et silencieux, chaque mot prononcé avec attention et délicatesse. Il aimerait la faire sourire. “ No wish can accomplish the impossible. ”
Izar sent son coeur bondir dans sa poitrine. Il a tellement mal. Sa poitrine lui semble trop étroite pour son coeur, qui bat si vite et si fort. Il sent le sang lui monter à la tête, colorer ses joues d'un rouge indescriptible — entre frustration et espoir sans aucun doute naïf — et il baisse les yeux malgré lui. Il aimerait lui raconter qu'il a rencontré un al-jinn qui lui a promis tous les impossibles dans ses souhaits. Il aimerait lui raconter une histoire, et lui parler de lui, d'eux à travers ses mots. Il était une fois, elle l'écoutait quand il inventait des histoires. Elle n'aimait jamais la fin. Pourquoi est-ce que ça se finit toujours mal? Pourquoi est-ce que le voleur ne parvient pas à s'enfuir avec la princesse? Elles sont nulles tes histoires. “ Tābaʻa. ” Il cligne des yeux, puis les relève vers elle, dodelinant du chef pour approuver. Oui. Il doit continuer. And I thought I had killed my dreams. Il a toujours été naïf, quand on parlait de l'amira de la ville. Lui pensait véritablement que le voleur pouvait attraper la princesse par le bras et ne plus jamais revenir, quitter le palais et échapper aux gardes et faire une vie ailleurs. Et puis son père est mort, et il est un peu mort avec lui, et on a posé une main sur son épaule en lui disant: ton rôle est ceci, ton rôle est cela, et Azha ne fait pas partie de ton futur. Il aurait tant aimé que les contes et les histoires aient toutes des fins heureuses. Qu'ils aient eu une fin heureuse. Azha capte son regard et il se tait, au lieu de continuer à présenter les sorts, parce qu'il voit déjà les mots sortir de sa bouche: “ should I congratulate you? For something else than this… 'ajib bissat. ”
Izar se sent sourire, légèrement, tant à cause du compliment, qu'il devine sincère, que de la question — son sourire est un peu triste, un peu amer. Elle ne devrait pas le complimenter pour un amour qui ne mènera jamais à rien. Un amour aveugle et stupide et naïf. “ 'Amirati, ” commence-t-il, sa voix douce et contrôlée, “ the congratulations would be overdue. I've been blessed all my life. ” Il referme les yeux, dans l'optique de continuer à lui présenter les sortilèges de voeux, puis les histoires, puis il lui laissera le tapis, puis il retournera dans ses chambres, puis il ne la reverra plus jamais. Il a été invité au mariage le lendemain, bien entendu, mais il ne veut pas y aller. Il ne peut pas y aller, ne peut pas voir Azha épouser un autre. Cette simple pensée tord son coeur dans sa poitrine et il a l'impression qu'on le force à garder la tête sous l'eau. Il inspire profondément. Expire. Tout va bien. Il sourit de nouveau, un sourire distrait et férocement contrôlé. “ It just occurred to me that I have not congratulated you for your future marriage yet, ” finit-il par lancer, avec un rien de provocation dans la voix. “ But I'm afraid that I can't and won't. Many years ago, you forced me to promise never to lie to you. I think the threat involved Hikmat and being hanged upside down from the ankles on the city's walls so I'm sure you'll understand that I can't risk it. ” Il a toujours les yeux fermés. Tant mieux, il ne supporterait pas de voir le regard qu'elle porte sur lui en cet instant précis. “ That being said, ” il déglutit difficilement, “ rabi ihanik. You deserve that. ” And so much more; everything that I can't give you. Le silence plane pendant quelques instants de plus avant qu'il dise, d'une voix enrouée malgré lui: “ shall we proceed? ” |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Izar sourit, et elle se demande s’il devine la peur qui l’agite, l’envie d’être capable d’être heureuse pour lui si c’est le cas et l’égoïsme qui le veut célibataire à vie, qui lui souhaiterait presque un cœur aussi brisé que le sien. Mais il sourit, pas très grand et elle le connaît trop pour ne pas y voir un manque de gaité, une certaine mélancolie peut-être, de l’amertume certainement. Elle aurait le même sourire si on la forçait à s’exécuter, en cet instant. “ 'Amirati ” elle s’imagine une caresse dans sa voix, elle aimerait bien, pour adoucir le mot qu’elle n’aime pas dans sa bouche, Azha voudrait être sienne, mais pas princesse. Hobbi, Qalbi, Azizti, mais pas Amirati. “ the congratulations would be overdue. I've been blessed all my life. ” Il ferme les yeux alors même que ses sourcils à elle se froncent. Elle n’ose pas réfléchir et risquer de tirer des conclusions hâtives qui lui feraient trop plaisir, alors qu’elle sait pourtant pertinemment qu’il vaudrait mieux qu’ils ne se disent rien, qu’ils finissent la présentation et que leurs chemins se séparent pour de bon. Ce n’est pas raisonnable et elle devrait retenir ses espoirs et sa naïveté, mais elle se demande: qui d’autre a-t-il bien pu aimer toute sa vie ? Elle pourrait, si elle voulait vraiment se montrer de mauvaise foi, songer à sa passion, à son art, mais elle sait que ça ne l’a pas toujours habité, que fut un temps il rejetait autant son futur qu’elle-même refusait le sien. Un nouveau sourire étire ses lèvres, celles-là même qu’Azha se permet de détailler, profitant de son aveuglement pour boire les traits de son visage et les graver derrière ses paupières et le garder avec elle pour toujours. “ It just occurred to me that I have not congratulated you for your future marriage yet ” Elle n’en veut pas de ses félicitations. Mais la provocation dans sa voix l’intrigue et l’empêche de l’arrêter sur-le-champ. “ But I'm afraid that I can't and won’t.” Elle hausse les sourcils regrettant qu’il ne la voit pas avec son air le plus régal, presque vexé, les bras soudain croisés sur sa poitrine. Elle ne veut pas de ses félicitations, elle pour qui l’évènement est tout sauf heureux, mais elle s’est toujours moquée de son insolence, en levant le menton et jouant les princesses. “Many years ago, you forced me to promise never to lie to you. I think the threat involved Hikmat and being hanged upside down from the ankles on the city's walls so I'm sure you'll understand that I can't risk it. ” Ses traits s’affaissent brusquement. Elle se souvient bien sûr, elle se souvient qu’à l’époque c’était presque inutile comme menace parce qu’Izar était elle et qu’elle était Izar et il n’y avait pas de place aux mensonges entre eux, ni aux cachotteries. Elle n’a jamais fait confiance à quiconque de la façon dont elle lui faisait confiance à lui et ne croit pas pouvoir y parvenir un jour. Il n'a pas le droit de lui rappeler ça. Il n'a pas le droit de lui tordre le cœur de la sorte, il n'a pas le droit de lui avouer ne pas être heureux de son mariage — elle devine sans se l'avouer, mais il a eu cinq ans pour revenir, cinq ans pour lui tendre la main depuis un de ces tapis.
“ rabi ihanik. You deserve that. ” Elle reçoit les vœux comme un coup. Elle n’entend que ça depuis des jours, beaucoup de bonheur, souvent avec des sourires sincères; c’est le sien qui ne l’est jamais quand elle répond et leur en souhaite tout autant (ce qui n’est jamais beaucoup). Elle devrait adopter la même attitude devant ce qui n’est rien d’autre qu’un tisseur de tapis. Elle n’a même pas besoin de forcer un sourire sur ses lèves puisqu’il ne la regarde pas, ce serait si facile. Mais elle ne trouve pas la force de rompre le silence avec ses remerciements préfabriqués, il ne mérite pas ça, et elle n’en a pas envie. “ shall we proceed? ” c’est l’émotion dans sa voix enrouée qui la fait craquer. Ou peut-être que c’est un tout. Peut-être qu'elle a craqué au moment-même où elle a osé lui demander s'il avait quelqu'un dans sa vie, quelqu'un d'autre qu'elle, quelqu'un pour la remplacer.
“La.” Non. Si sa voix ne tremble pas, elle est quelque peu étranglée et, comme si elle ne se faisait pas confiance, Azha préfère poursuivre dans un murmure. “Orghzoli” regarde-moi. Elle n’ajoute aucun s’il-te-plaît, mais ce n’est pas un ordre non plus, c’est un besoin de voir ses yeux, d’avoir une dernière conversation avec Izar, son Izar. “You promised not to lie, so tell me something true…” Elle glisse ses doigts sous le menton de son ancien ami, son seul véritable ami. “Did you miss me?” C’est si peu, ce n’est pas un quart des questions qu’elle veut poser, mais elle n’arrive pas à faire le tris dans ses pensées et elle ne veut pas prendre trop de risques et avouer son cœur infidèle à celui qui le lendemain sera son mari. Même si c’est vrai, même s’il l’est depuis cinq ans, même s’il le sera toute sa vie. “Ashtaqtu ileyk”. Tu m’as manqué. Mais c’est un euphémisme criant, qui fait trembler son murmure et la pousse instinctivement en avant, vers lui, ses doigts tenant toujours le menton d’Izar, incapables de rompre le contact. S’il n’avait fait que lui manquer elle aurait pu continuer à être la même, alors que sans lui elle ne s’est sentie qu’une moitié seulement de qui elle était. Et quand elle a abandonné, cru qu’il ne reviendrai jamais, a fait face à la stupidité de sa persévérance, elle s’est presque crue détruite. “Tell me Izar” et elle prend le temps de savourer le prénom sur sa langue, c’est la première fois qu’elle le prononce depuis son entrée dans la pièce, la première fois qu’elle laisse l’affection transparaître dans sa voix, la dernière marque de faiblesse qu’elle se laissera montrer parce qu’elle ne peut pas baisser sa garde, faire tomber les murs, lui laisser reprendre le cœur qui n’a en réalité jamais quitté le creux de sa main, pas si elle veut trouver le courage de faire ce qu’elle a promis demain et l’alternative qu’elle avait entraperçue, qui l’avait fait tenir pendant cinq ans n’existe plus. “Who is the most lucky girl in the world that has been blessed with your love forever? I think I should” hate, envy, kill “congratulate her.” Or maybe it’s me? |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ La. ” Il devrait persister. Izar sait qu'il devrait persister et ne pas l'écouter, énoncer les derniers sortilèges, raconter les dernières histoires et s'en aller. Ce n'est pas raisonnable, et ce n'est clairement pas correct, de l'écouter alors qu'elle ne réfléchit pas. Elle va se marier. Demain. Dans quelques heures. Et lui il est là, entretenant des sentiments qui n'ont pas lieu d'être, qui n'ont jamais eu lieu d'être. Il pensait avoir tué ses rêves. Pendant cinq ans, il a cru qu'il était débarrassé de ce poids, de ces sentiments éternels qu'il avait pour elle. Il y croyait sincèrement parce qu'après tout, elle n'était là pour lui rappeler à quel point elle était belle, magnétique, à quel point il était difficile pour lui de respirer autour d'elle tant elle lui semblait irréelle, incroyable, à croire que les étoiles les avaient mis sur les chemins l'un de l'autre et à croire que ce serait le cas pour les milles années à venir. Puis il l'a vue, de nouveau, avec Hikmat et son air indifférent et ses longs cheveux aussi noirs que l'encre. Il aurait pu l'observer devant des heures. Mais maintenant, elle appartient à un autre. Dans quelques heures. Plus que quelques heures, et ils ne se reverront plus jamais. “ Orghzoli. ” Les muscles d'Izar jouent sous sa peau, alors qu'il serre les dents à s'en faire mal. Non. Non. Non. Il ne peut pas. Parce qu'avec le ton avec lequel elle prononce ces mots et les sentiments qui explosent dans son coeur, les aveux amers qu'il a formulé du bout des lèvres, il ne se fait pas confiance, ne peut pas se faire confiance. Pourtant, il ouvre les yeux. La regarde. Il essaie de lui dire de ne pas parler. De ne rien dire. De lui demander de continuer, de procéder. Si il avait un peu moins de fierté, peut-être qu'il la supplierait, effleurerait ses genoux, la supplierait de cesser de le tourmenter. Peut-être. Mais il ne le fait pas. L'observe comme si il ne l'avait jamais vue avant.
“ You promised not to lie, so tell me something true… ” Ça ne finit jamais bien, les demandes comme ça. Il serre toujours les mâchoires à s'en esquinter les dents mais quand les doigts d'Azha se lèvent, il se détend légèrement, ne dit plus rien, devient immobile au point qu'on pourrait penser qu'il est devenu une statue. Quand ses doigts se posent sur sa peau, il a l'impression qu'il a attendu ce moment pendant cinq ans, mais il a aussi l'impression qu'il devrait s'enfuir en courant. Il essaie de maintenir un visage détendu et indifférent mais ses yeux trahissent sa souffrance et ses reproches, why are you doing this to me? “ Did you miss me? ” La question semble ridicule. Oui. Chaque minute de chaque jour. Mais elle pose la question tout de même alors... que pense-t-elle de lui? Qu'il est parti de son plein gré? Qu'il l'a abandonnée sans regarder en arrière, qu'il aurait voulu revenir quatre ans plus tôt mais que la date du mariage n'a cessé de changer? Peut-être aurait-il eu plus de courage quatre ans plus tôt. Il ne préfère pas y penser; les possibilités sont infinies, et Izar sait qu'il ne se fera que du souci à y songer. N'existent que le présent et le futur et l'entre-deux. N'existent que le fait qu'il est parti et qu'elle va, doit se marier demain. Le reste n'est que du bruit du fond, des choses sans importance. Le reste n'importe pas parce qu'ils n'ont pas le choix, parce qu'elle est princesse et qu'il est moins que rien et que même si cette destinée à laquelle ils sont promis n'est pas écrite dans les étoiles, on l'a décidée pour eux tout de même.
Izar sourit d'un petit sourire. Il n'a pas besoin de répondre à cette question; la fragilité qui a fait surface sur ses traits un instant plus tôt, le doute et la douleur, puis cette expression apaisée, parlent pour lui. Oui elle lui manque. Et oui il sait que c'est ridicule parce qu'elle a une vie, va avoir une vie et- “ Ashtaqtu ileyk. ” Elle n'a pas le droit de lui dire ça. Pas quand elle le touche et quand elle va se marier et quand elle est là, si proche et si loin à la fin. Il aimerait lui en vouloir mais il ne peut pas. Il aimerait lui dire de se taire mais il ne peut pas. Il aimerait effacer ces mots de sa mémoire mais il ne peut pas, ils sont gravés au fer rouge dans ses pensées et ils ne le quitteront pas, jamais, jusqu'à ce qu'il trouve le repos de la mort. Il est un garçon de nouveau, avec ses mots dans le coeur et ses doigts sur sa peau, fragile et vulnérable, la regardant avec toute l'horreur du monde. Azha, pourquoi me tourmentes-tu ainsi? semble-t-il demander sans formuler la moindre mot. “ Tell me Izar. ” Il ne peut rien lui dire. Il ne lui dira rien. Il ne peut pas. Il ne peut pas. Il ne peut pas. Mais dans cette ville, Azha est princesse et dans son coeur, Azha est reine, donc il ne peut rien lui refuser. “ Who is the most lucky girl in the world that has been blessed with your love forever? I think I should... congratulate her. ”
Izar sourit d'un petit sourire. Encore. Il a l'impression d'être fait de cire et d'ivoire et pourtant, parvient à lever la main pour attraper le poignet d'Azha, le poignet de la main des doigts qui touchent sa peau, tiennent son menton. Il détache sa peau de la sienne pour mieux ramener sa paume contre sa bouche, pour l'embrasser une fois, puis une deuxième. “ Azha, ” dit-il, et il devrait s'arrêter là, mais il ne peut pas, “ 'amirati. I think we are too old to play games. You're getting married tomorrow and I'm leaving. I'm leaving. I can't stay. ” Il fait bouger le bras de son amie, son amie, faisant reposer sa main sur son genou, pour l'inviter à continuer leur petite cérémonie. “ It's you. It's always been you. ” La vérité le rend fébrile et fragile, et il baisse les yeux. Ses doigts n'ont pas quitté son poignet et il le relâche avec difficulté, sa main se soulevant dans l'air, hésitant entre le dos de la sienne et son genou à lui. Mais... “ Of course I missed you. I still miss you. Even if you're right there in front of me, I miss you. Because you're not my Azha anymore, because you're getting married tomorrow, because I used to think that you and I could have... ” Quoi? Partir? S'enfuir? Comment aurait-elle pu renoncer à une vie de luxe et de confort et de perfection? Pour lui of all people. C'est stupide. il a toujours été stupide avec Azha dans l'équation. “ You've blessed me with love and friendship and everything precious to me. So please, please let me give that back, even if it's with nothing more than a carpet. Because I, the carpet maker, have returned from beyond the horizon. And it was for you. ” Sa main finit par reprendre place sur son genou. “ Only you. ” Sa voix tremble et ses yeux se relèvent vers les siens. “ Always you. ” |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | Elle ne sait pas quoi penser du regard d’Izar, elle n’arrive pas à s’en détacher quand bien même elle n’y voit pas exactement ce qu’elle voudrait, quand bien même il semblé horrifié par son aveu; il lui a manqué, est-ce si surprenant ? Il est parti sans dire au revoir et il était son monde, ou plus exactement la meilleure partie de son monde, ce qui rendait la cage supportable, ce qui rendait la vie supportable, ce qui la faisait sourire, la première chose à laquelle elle pensait en se réveillant et la dernière en s’endormant. Il lui était plus précieux que tout l’or et les parures qu’on a offert à la ville pour sa main. Mais elle trouve le courage de ne pas baisser le regard, de ne pas s’arrêter-là, de creuser encore un peu sa propre tombe en lui demandant qui a son cœur, rêvant d’être l’heureuse élue, alors qu’elle sait que ça ne mènera à rien, alors qu’il est parti pendant cinq ans, alors qu’elle a accepté de se marier, alors qu’il est trop tard, beaucoup trop tard. Elle demande quand même, quitte à se faire du mal. Izar lui, il sourit et elle ne sait pas quoi faire de ce sourire, comme elle ne sait pas quoi faire de sa main qui s’enroule autour de son poignet, ni de ses lèvres contre sa paume. Elle ferme les yeux, incapable de l’affronter en cet instant, alors que tout son corps en frissonne. “Azha ” elle force ses paupières à s’ouvrir, elle se force à rester de marbre et respirer normalement, alors qu’elle se sent mourir, tordue de l’intérieur. “ ’amirati. I think we are too old to play games. You're getting married tomorrow and I'm leaving. I'm leaving. I can't stay. ” Une ombre douloureuse passe dans ses prunelles. Il doit partir. Bien sûr qu’il doit partir. Peu importe qu’elle ne le comprenne pas, comme elle n’a pas compris, n’a pas supporté son premier départ; elle ne veut pas qu’il parte, pourtant ça n’a aucun sens car même s’il restait à Beb El Mensoura, ce ne serait pas avec elle. De toute façon c’est elle qui va quitter la ville, c’est elle qui va quitter le berceau de cet amour qui la rend si triste. Quand il repose délicatement sa main sur son genou, elle n’a pas la force de résister, ses yeux suivant ses doigts, incapables de soutenir son regard, avec la peine qui les hante. “ It's you. It's always been you. ” Aussitôt, elle relève le regard vers lui, comme pour s’assurer qu’elle a bien entendu. Elle ne devrait pas être surprise. Cinq ans plus tôt, elle ne l’aurait pas été; mais précisément il s’est passé cinq ans, cinq ans qu’il a vagabondé, cinq ans qu’il n’est plus à ses côtés, cinq ans qu’elle l’a attendu, comme espérant que son retour changerait tout. Et peut-être que, elle aimerait croire que c'est encore possible, mais ses doigts libèrent enfin son poignet et elle craint de deviner la suite. “ Of course I missed you. I still miss you. Even if you're right there in front of me, I miss you. Because you're not my Azha anymore, because you're getting married tomorrow, because I used to think that you and I could have... ” Ses canines s’enfoncent dans sa langue alors qu’elle retient sa souffrance et surtout sa déception. Elle l’a attendu, en croyant…la même chose que lui, tout ce qu’il n’ose pas dire, tout ce qu’il semble trouver stupide désormais, tout ce qui la fait se sentir si idiote. Elle l’a attendu en pensant que peut-être il lui donnerait le courage de faire ce qu’elle voulait, de dire non, ou même de ne rien dire et simplement de partir, sa main dans la sienne. Sauf que ce courage il faut croire que lui-même ne l’a pas. Cinq ans c’est long et elle lui en veut, et ils n’ont que si peu de temps, mais…pourquoi pas ? Pourquoi ça semble à Izar si impossible ? “ You've blessed me with love and friendship and everything precious to me. So please, please let me give that back, even if it's with nothing more than a carpet. Because I, the carpet maker, have returned from beyond the horizon. And it was for you. Only you. ” Elle attrape difficilement sa respiration, incapable de savoir qu’elle attitude adopter entre la joie; il l’aime et surtout il l’aime encore et la douleur et la déception devant ce défaitisme. Et puis, il est revenu certes, mais pourquoi est-il parti ? Et il est revenu oui, mais pourquoi si tard ? “ Always you. ”
Pour elle aussi il n’y a jamais eu que lui, elle pourrait lui dire ça. Cinq ans plus tôt, elle lui aurait dit ça pour effacer la douleur qu’elle perçoit en lui. Cinq ans plus tôt, elle aurait sourit si grand, si brillamment, cinq ans plus tôt elle n’aurait pas réfléchi; yallā let’s go, lui aurait-elle dit. “ I don’t want the carpet. ” fait-elle pourtant. Azha fronce les sourcils, elle est en train de rejeter le dernier cadeau qu’il lui offrira jamais, la dernière chose qu’elle pourra chérir de lui dans sa nouvelle prison. Mais ce n’est pas le tapis qu’elle veut, c’est lui et si elle ne peut pas l’avoir, elle ne veut pas que son œuvre soit cachée du monde avec elle alors qu’elle mérite d’être exposée, alors que le tapis mérité d’être utilisé, alors qu’elle ne pourra pas le regarder sans rêver d’explorer le monde avec, sans jamais pouvoir le faire. “ Tell me Izar, habibi why did you leave then? Why did you not…” Fight? Non, ça aurait été stupide, dangereux même et elle n’aurait jamais voulu qu’il le fasse. Mais il n’était pas là pour la consoler quand son mariage lui a été annoncé, il n’était pas là quand elle avait besoin de lui, au moins pour ça, si ce n’est pour l’emmener avec lui, au moins pour effacer ses larmes. Il a disparu sans dire au revoir et elle ne peut pas croire lui avoir manquée autant qu’il lui a manqué lui si ça a été si facile pour lui de se détourner d'elle, de l'abandonner comme il l'a fait, comme il compte encore le faire. “ Why did you not warn me? Why did you not say goodbye, why did you not tell me you loved me, why did you spend the last five years in complete silence, why did you put me through such pain? ” Ses doigts sont crispés sur ses genoux, elle ne le regarde plus, pour ne pas qu’il voit les larmes qui se forment dans ses yeux, même si le tremblement de sa voix la trahit sûrement. Elle le hait d’être revenu la veille de son mariage comme pour lui donner une closure, qu’une nuit ne saurait jamais suffire à lui offrir. Elle le hait pour son cadeau, elle le hait pour ses mots et son défaitisme, elle le hait de ne pas être déterminé et fort et rêveur comme elle l’a connu, elle le hait de ne pas faire ce qu’elle désire tellement; qu’il change la fin de ces histoires qu’il lui racontait et que le tisseur de tapis finisse enfin avec la princesse. “ Let me down. ” ordonne-t-elle en désignant le tapis. Elle ne peut plus être là, proche de lui sans l’être, dans les airs mais pas vraiment, comme elle est faussement libre depuis toujours, elle ne supporte pas qu’il soit là, qu’il dise l’aimer alors qu’elle se marie demain, elle ne supporte pas de faire semblant d’être d’accord avec ça, faire semblant d’aller bien alors qu’elle a toujours été parfaitement sincère avec lui avant ça quand bien même elle ne pouvait l'être avec le reste du monde. Elle ne veut pas découvrir ce cadeau qu’elle refuse de toute façon comme étant trop et insuffisant tout à la fois. |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
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‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ I don’t want the carpet. ” Il a le malheur d'avoir l'impression de se faire rejeter par la seule femme qu'il ait jamais véritablement aimé et ça fait mal. Très mal. Il l'observe comme si elle venait de le frapper, de nouveau. Il ne tient rien plus en estime que la parole d'Azha, il n'analyse rien de mieux que ses mots qui veulent tout, tout dire pour Izar. Et là... elle ne veut pas de son tapis alors que fait-il ici, quelle est sa place dans ce monde et cette vie si ce n'est pour la contenter avec la seule chose qu'il ait droit de lui donner. Il accuse le coup, se redresse, ses joues rouges et sa lippe pincée. Il est plus heurté qu'il ne devrait l'être. Il a toujours été victime d'une certaine prétention, une fois que son père a commencé à lui apprendre son art et alors qu'ils découvraient tous les deux qu'il y excellait mais il n'a jamais été du genre à prendre les critiques trop à coeur au contraire. Mais Azha... encore une fois, tout est différent avec Azha. Il s'apprête à reprendre, sans rien rajouter, well then, moving on, parce qu'il semble clair qu'elle ne ressent pas pour lui ce qu'il ressent pour elle, ce qu'il a toujours ressenti pour elle. Mais que pourrait-elle bien voir de lui à part le garçon qu'elle a connu et qui est parti, le maître-tapissier qui est revenu et qu'elle découvre? Ils sont presque des étrangers; et pourtant, Izar a l'impression de la connaître et de la comprendre mieux que jamais, mieux que quiconque. Ses atomes connaissent les atomes d'Azha. “ Tell me Izar, habibi why did you leave then? Why did you not… ” Fight? Ils pensent au même mot, Izar le sent, alors qu'il sent un sourire ironique écarteler ses lèvres. C'est le père d'Azha qui l'a incité à partir, et qui lui a fait comprendre de ne pas revenir. Lui avant tout le monde avait vu les sentiments du fils du maître-tapissier pour sa princesse de fille; lui avant tout le monde avait décidé de les séparer, il s'en rend compte maintenant. Et qui serait assez fou pour aller contre le père d'Azha?
“ Why did you not warn me? Why did you not say goodbye, why did you not tell me you loved me, why did you spend the last five years in complete silence, why did you put me through such pain? ” Elle ne le regarde plus et de tout ce qu'il aimerait avoir d'elle, en cet instant précis, Izar désire juste avoir son regard. Ses yeux, ses beaux yeux, noirs comme la toile de la nuit, aussi brillants que les plus précieux des joyaux. Il voudrait voir son regard pour comprendre. De quoi a-t-elle souffert? De son absence, de l'absence de son compagnon de jeu, son ami? Izar sait qu'il s'invente stupide, en pensant à ça. Peut-être... peut-être ressent-elle pour lui ce qu'il ressent pour elle. Ça a l'air fou, formulé ainsi, parce qu'il a toujours nourri ce rêve sans oser l'espérer mais... Pourquoi ne le regarde-t-elle pas? “ Let me down. — La. ” Il s'en fiche qu'elle soit une princesse, qu'elle puisse hurler aux gardes de le tirer d'ici et de le jeter aux chiens, il s'en fiche. Il s'en fiche, il veut ses yeux mais elle les garde pour elle. Il aimerait pouvoir lire ce qu'il a envie d'y lire.
Il devrait s'interdire de rêver. “ Your father told me to leave, never to come back until the carpet was done and the marriage under way. Every year he would send me a message through incense — twelve more moons, and then twelve more moons, and then twelve more moons. He told me not to reach out because... ” Il fouille son visage, à la recherche de la moindre faille, du moindre mouvement des yeux d'Azha en sa direction. “ He told me, ‘Azha is going to get married, ibn. It's time to kill your dreams,’ and I did, Azha, because you are a princess and I am a carpet maker and unfortunately, it's like in the stories. ” Il a toujours ses mains de posées sur ses genoux et lentement, il défait l'étreinte autour de l'articulation, tend les phalanges jusqu'à ce que le bout de ses doigts effleurent la jointure des poings d'Azha en face de lui. Il a baissé les yeux pour regarder leurs mains, espère trouver un signe, n'importe quoi, qu'elle accepte ce contact. “ If you think I didn't think of you every minute of every hour of every day, 'amirati, you are mistaken. If you think I didn't think of tonight, the night before your wedding when I'd finally see you again, you are mistaken. I ached every time the wedding was postponed. I so desperately wanted to reach out. I wanted to ask: is she alright? does she think of me? does she look at the stars and remember our games, and our stories, and our promises? But I never did, because I had killed my dreams. ” Ses doigts retombent. “ Or at least tried to. ” |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | “La. ” Pardon? Évidemment la princesse prend pour acquis qu’on lui obéisse quand elle formule un ordre aussi clair, le seul pour ne pas respecter ses commandes (et qui ne soit pas l’un de ses ascendants) est parti il y a cinq ans. Et puisqu’il ne revient qu’en tant que tisseur de tapis, elle ne voit pas comment il peut se permettre de désobéir, de répondre à l’’amira quand elle lui ordonne de la faire descendre. Elle relève un regardé choqué vers lui, mais elle n’appelle pas les gardes comme elle pourrait le faire, elle ne le fait pas jeter aux cachots, elle ne hausse pas le ton, elle se contente de le regarder, de le défier du regard. Elle n’insiste même pas oralement parce qu’elle n’a pas vraiment envie de descendre, de faire éclater la bulle dans laquelle ils sont suspendus. Si elle saute du tapis - qui ne vole pas très haut, si elle voulait vraiment descendre c'est ce qu'elle ferait -, c’est fini, il va le garder parce qu’elle le refuse et il va partir et elle ne le reverra plus jamais. Et même si rester ne sert à rien, ça ne fait que repousser si brièvement l’échéance, elle cède devant la facilité que lui offre son refus. “ Your father told me to leave, never to come back until the carpet was done and the marriage under way. Every year he would send me a message through incense — twelve more moons, and then twelve more moons, and then twelve more moons. He told me not to reach out because... ” La surprise ne peut être masquée. On ne lui a rien dit. Rien du tout. Il aurait pu disparaître de la surface de la terre pour ce qu’elle en savait, jusqu’à cette semaine quand il est revenu, logé dans un des plus petits appartements du palais. On ne lui a rien dit, mais elle savait qu’il n’avait pas disparu, parce qu’elle l’a vu partir, depuis les remparts, quand elle ne l’a plus trouvé, elle l’a entraperçu juste avant qu’il ne se perde à l’horizon. C’est comme ça qu’elle sait qu’il est parti sans se retourner. C'est la seule raison pour laquelle elle n'a pas retourné Beb El Mensoura sans-dessus-dessous pour le retrouver. Cependant même à l'époque elle se doutait qu'il ne lui tournait pas tout à fait le dos à elle. Elle se doutait que ce n'était pas son idée; elle ne voulait juste pas croire que son père puisse manigancer à ce point contre son bonheur.
“ He told me, ‘Azha is going to get married, ibn. It's time to kill your dreams,’ and I did, Azha, because you are a princess and I am a carpet maker and unfortunately, it's like in the stories. ” And so he did. Son regard fixe de nouveau ses genoux. He killed his dressais. Et c’est tellement stupide parce qu’il sait à quel point elle détestait la fin de ses histoires, il sait qu’elle voulait qu’il les réécrive pour elle. C’est tellement stupide, parce qu’il ne lui a pas laissé le choix. Son père l’a fait pour elle et lui il l’a écouté sans lui demander son avis à elle. Ses doigts effleure son poing, mais elle ne réagit même pas. He killed his dreams. “ If you think I didn't think of you every minute of every hour of every day, 'amirati, you are mistaken. If you think I didn't think of tonight, the night before your wedding when I'd finally see you again, you are mistaken. I ached every time the wedding was postponed. I so desperately wanted to reach out. I wanted to ask: is she alright? does she think of me? does she look at the stars and remember our games, and our stories, and our promises? But I never did, because I had killed my dreams. ” Elle a compris. Elle a compris. C’est fini. C’est un rêve d’enfant et s’il savait, s’il savait qu’elle a attendu cinq ans en pensant que les contes pouvaient être réécris, peut-être qu’il se moquerait d’elle. Elle suit ses doigts du regard quand ils dégringolent comme ses rêves. “ Or at least tried to. ”
Il ne lui en faut pas plus pour se réveiller brusquement pour relever les yeux, les plonger dans les siens, pour oser la dernière chance. “ We can write our own stories. ” Parce qu’il n’a pas réussi, comme elle, il n’a pas réussi, alors pourquoi pas ? Pourquoi pas s’inventer le courage qu’ils n’ont pas, quitter cette pièce par la fenêtre et ne jamais revenir. Son père l’a trahie, c’est la pire chose qu’il lui ait jamais faite, pire que de la vendre à Almas parce que ça elle le comprend, c’est dans les mœurs, c’est pour le bien de la cité aussi. Ce n’est pas de sa faute si sa fille est égoïste et pense à son bonheur à elle d’abord. Mais dire à Izar de partir…C’est impardonnable. Sauf que. “ We could have anyways.” Elle secoue la tête, savoir qu’il l’aime, qu’il n’a jamais aimé qu’elle, ce n’est pas suffisant. Ça n’explique pas l’absence, le silence. Elle ne peut pas lui en vouloir s’il ne veut pas fuir avec elle. Elle ne peut pas lui en vouloir de manquer de courage, mais elle lui en veut pour ce qu’il s’est passé cinq ans plus tôt, son père n’est pas le seul responsable. “ Father told you whatever he did, but…you left on your own. You could have warned me, you could have said goodbye, you could have sent a message since you claim to have missed me. I saw you leaving. There were no guards about you, no sword pointed to your back. I saw you and you left alone, willingly, no matter how you think you were forced into it, no matter how wrong my dad was” Et Dieu sait qu’il a eu tord, ses ongles qu’elle a inconsciemment enfoncé dans la paume de sa main sont la preuve de toute la haine et la déception et la rage qu’elle ressent à son égard, elle qui serait prête à fuir même seule en cet instant juste pour le ruiner. “ That was also your decision.” |
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| | | | | remember this when you are queen: i moved the earth and the water for you. (thealda) | |
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