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sujet; ASTHEL + and it feels like i've come home |
| astoria greengrass This I know right from the start, like it’s the first time, it finally feels like, it feels like I’ve come home « Comment va-t-elle ? » Va voir toi-même, si tu tiens tant à le savoir. Le soleil était brûlant, le ciel était d’un bleu radieux, elle sirotait une limonade sur un fauteuil gonflable flottant avec douceur sur l’eau de leur piscine, mais c’était pourtant après Astoria Greengrass qu’elle demandait. N’y avait-il pas un sujet plus important à évoquer ? Sa fête d’anniversaire qui approchait dangereusement ou encore les commandes à traiter. Sa voix était neutre, comme si ce n’était pas si important. Une question juste « histoire de », une curiosité typique des demoiselles de la haute société. « De mieux en mieux. » déclara sa mère d’un ton léger après avoir expiré une bouffée de sa cigarette, comme si sa nièce n’avait jamais disparu durant quatre ans, comme si tout était normal. « Elle s’ennuie, je pense que des visites supplémentaires ne lui feraient pas de mal. » Je pense que tu devrais mettre ta fierté de côté et aller voir ta cousine, si la traduction était bonne. Peut-être que ta venue à TOI, lui ferait du mal.
La dernière fois qu’Ethel et Astoria s’étaient réellement adressées la parole remontait à neuf années en arrière. Elles s’étaient violemment disputées, s’étaient insultées et Astoria avait fini par la gifler, touchée par les railleries de la Selwyn. Suite à cette altercation, les deux cousines avaient refusé de se réconcilier… principalement par fierté, style d’art de la communication pitoyable, rancune excessive et car elles ne se voyaient sans doute plus rien en commun. Pourtant, la disparition d’Astoria, quatre ans plus tôt, avait réveillé d’étranges sentiments chez Ethel. Elle s’était inquiétée comme jamais, s’investissant dans les recherches lancées pour retrouver la cadette Greengarce et pensant sans cesse à celle qui avait été sa meilleure amie durant une grande partie de sa vie. Un choc supplémentaire à encaisser après les pertes qu’elle avait subies : Hartley et Valkov, qui lui étaient éternellement chers. Double choc quand elle avait appris qu’Astoria était la mère du petit Scorpius Malfoy : Ethel s’était rendue compte qu’elle aurait souhaité être là pour sa cousine, qu’elle aurait pu l’épauler et ne pas laisser Astoria seule dans ces épreuves. Au lieu de ça, elle n’avait pas pris l’initiative de faire le premier pas en presque une décennie uniquement dans le but de glorifier son égo. « Si j’ai quelques heures, j’irai. » marmonna-t-elle en reprenant une gorgée de sa limonade, fuyant le regard lourd de sa génitrice.
Leurs mères, qui étaient sœurs, avaient également souffert des discordes entre leurs filles. Elles n’avaient pas prix parti dans cette stupide affaire mais les réunions familiales avaient été tendues à l’époque où Astoria et Ethel ne se parlaient plus. Ces réunions s’étaient donc inévitablement réduites. Du moins, Daphne, Astoria et Ethel n’y avaient plus été conviées. Alors, en ces temps difficiles, peut-être était-il temps d’enterrer cette vieille histoire afin qu’elles soient toutes réunies. Dubuffet’s girls, de retour, ensemble. Mères et filles.
(…) ONE DAYLATER
Elle avait l’air stupide face au miroir qui ornait un des murs du couloir qui menait à la chambre d’Astoria, mais Ethel tenait à s’assurer qu’elle avait l’air bancable. Parfait, elle était exquise et reflétait l’image qu’elle véhiculait au quotidien. Glamour et décontractée à la fois, un gros paquet dans ses mains… car fidèle à elle-même, Ethel Selwyn ne pouvait pas venir les mains vides chez autrui. Astoria la trouverait-elle changer ? Elle-même redécouvrirait-elle Astoria sous une autre dimension ? Le stress était palpable. Ses pieds eurent le courage de la conduire face à la porte. La jeune sorcière ferma les yeux, inspira profondément, puis ouvrit la porte en oubliant même de frapper. Zut. On s’en fiche, tu ne frappais jamais auparavant non plus.
Surprise de l’après-midi. Astoria, un peigne dans la main droite, semblait avoir sursauté. Parce que personne n’avait prévu de recevoir Ethel au manoir Greengrass et qu’elle s’était pointée à l’improviste, craignant que sa cousine ne veuille la recevoir. Leurs visages semblèrent se figer, choqués de ne pas s’être confrontés de si près pendant des années. Silence de plomb. « Sa… salut. » lâcha Ethel avec hésitation, elle qui était pourtant si confiante habituellement. L’idée saugrenue de s’enfuir lui traversa l’esprit, tant elle craignait dans le fond qu’Astoria l’accueille avec une gifle supplémentaire. Non, pas ça. |
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WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
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‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3968
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| ethel selwyn bitch i'm back on popular demand On ouvrit sa porte s'en frapper. Astoria sursauta, se raidissant sur son séant, ses yeux se tournant machinalement vers la porte désormais ouverte... sa mère lui reprochait un peu ça, depuis ces derniers mois. Le fait qu'elle soit toujours nerveuse, stressée, en train de compter, un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix, pour éviter de paniquer, de s'angoisser. Elle passe des longues nuits difficiles, Astoria, on lui a dit de ne pas abuser de Potions Sans Rêve. Alors elle nourrit ses cauchemars, se lève au milieu de la nuit pour demander à Dummy leur elfe de maison de lui apporter un verre de lait, explore le manoir Greengrass comme quand elle était petite, pas légers sur les planchers tapissés, s'émerveillant de tel ou tel portrait... elle a même fait la conversation à un ou deux tableaux, depuis son retour, qui ont été ravis de la revoir. C'est bizarre, de revenir ici, et de voir que rien... ou presque, n'a changé. Le soleil se lève et se couche, le vase dans le couloir du deuxième étage est toujours fêlé et le papier peint du salon bleu toujours bloqué dans une séquence animée magique étrange qui rend nauséeux. Les plantes de sa mère aussi ont changé. Astoria passe des heures dans la serre et dans le jardin, à se promener parmi les plantes, à apprendre à les connaître. C'est un été lourd, très chaud, et sa mère veut absolument qu'elle reste à la maison. Astoria a essayé de protester mais... elle sait que sa mère a raison. Aller quelque part... s'exposer au monde... la terrifie. Boris, parfois, lui apporte des journaux ou des magazines, mais ses contacts avec l'extérieur se résument à ses visites à lui et aux cadeaux que certaines de ses connaissances lui envoient. Elle devrait... elle devrait aller voir Draco. Aller voir Draco, Scorpius, Tracey, aller voir ses amis, oublier ses ennemis. Elle devrait sortir, vivre, enfin. En septembre, elle commencera un travail chez Madam Malkin's, sur le Chemin de Traverse... elle a dû batailler avec Père pour obtenir ce privilège. Astoria a autant peur de sortir que de rester enfermée dans ce manoir.
Elle a peur de Daphne aussi.
Des fois elle la regarde et dans ses yeux elle voit... elle voit... « Sa… salut. » Astoria cligne des yeux, revient au moment présent. Quelqu'un vient de pénétrer dans sa chambre et machinalement, sa main s'est tendue vers sa baguette posée sur sa coiffeuse, l'autre fermement accrochée autour de son peigne... mais ce n'est qu'Ethel. Ethel, sa cousine. Ethel à qui elle n'a pas parlé depuis une éternité... presque dix ans, à vrai dire. En apprenant la dispute entre les deux cousines, sa mère a été très dure, lui a répété à de nombreuses reprises d'aller la voir, de lui pardonner et surtout, de se faire pardonner... mais Astoria a toujours refusé, par pêché d'orgueil évidemment. Elle avait eu la visite de la mère d'Ethel pourtant, et une carte de son père... mais de a cousine elle-même? Pas un vent, pas un mot, rien. Et elle était là, dans l'encadrement de sa porte, hésitant à entrer, ayant ouvert le battant sans frapper... comme quand elles étaient enfants, juste deux gamines venues se visiter pour ensuite aller explorer les multiples et terribles secrets de ces imposantes maisons sorcières antiques. Ethel est bel et bien là, mais la chambre d'Astoria n'a plus du tout les attraits de la chambre d'une gamine de sept ans: le lit s'est agrandi, les murs recouverts de posters datant d'avant sa visite forcée chez les Insurgés ont été repeints et épinglés de brochures de mode, le sol est étonnamment propre... la chambre est en fait très bien rangée, par rapport à quand Astoria était petite et qu'elle laissait tout traîner parterre, refusant que Dummy pénètre dans son antre. Elle a trouvé que ranger, parfois, calmait ses crises d'angoisses, un peu comme les chiffres. Elles ont bien changé, toutes les deux.
“ Oh, Ethel, ” murmure-t-elle, autant pour elle-même que pour sa cousine, reposant son peigne et se levant... avant de se précipiter vers elle pour la prendre dans ses bras. Ils sont une famille unie désormais, lui a dit son père, et sa mère a ajouté: en ces temps difficiles, il faut se serrer les coudes. Tu dois chérir ta famille. Et même si... même si Astoria a été incroyablement vexée, à l'époque de Poudlard, du comportement d'Ethel et du sien... elle a passé quatre ans parmi ses ennemis jurés, maintenant, alors ne peut-elle pas lui pardonner d'avoir été une enfant comme elle. “ Tu m'as tellement manquée, oh, Ethel, je suis tellement, tellement désolée d'avoir été si... jeune. Nulle. Si stupide. Tu me pardonnes, n'est-ce pas? Tu dois me pardonner, ” murmure Astoria en se détachant, ses mains se posant sur les épaules d'Ethel pour mieux l'observer, le visage qui s'est aminci, agrandi, qui a vieilli, un peu comme le sien. “ Tu es... super belle. Je suis contente de pas avoir été là pendant toute ta puberté, sinon j'aurais fait des crises de jalousie, ” plaisante-t-elle, même si un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix, un frisson parcoure son échine quand elle évoque son temps parmi les Insurgés. |
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