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sujet; ARDAL + tears of our blood running from the runes

WANDLESS • wth is happening
Kaori Saito
Kaori Saito
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Ardghal « Ardal » Geraint Ollivanderimperfect understanding is often more dangerous than ignorance
❝ We're running in circles again ❞wizards ; sc de Nyssandra

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Ardghal, tracé irlandais réceptacle des élucubrations de la voyante consultée à la naissance et de l'amour inconditionnel d'une mère ayant lutté pour mettre au monde des fils : valeur, grand honneur, traduit-on ici. Assez parlant pour être porteur d'une mission, assez flou pour ne pas imposer un destin excessivement pesant. Mais si les origines héritées de la grand-mère paternelle ont été mises en valeur pour amadouer cette chère Eithne, le jeune sorcier en est trop fier pour supporter que ces quelques syllabes soient quotidiennement écorchées à l'écrit comme à l'oral. Raison pour laquelle il se présente communément par la forme anglicisée Ardal. Suit Geraint, du nom d'un aïeul baguettiste ayant œuvré au Moyen-Âge. Il est issu d'une famille de traditions et voilà des siècles que les représentants mâles écopent de prénoms dont l’étymologie renvoie au germanique Ger-, littéralement traduit par lance mais faisant référence aux baguettes. Le tout s'achève sur le patronyme Ollivander, connu pour se spécialiser dans leur Art de père en fils depuis 382 avant J.-C. Certains, par élan d'affection, s'essayent au surnom Dal à l'occasion, et le concerné esquisse en retour un rictus mi-amusé mi-sceptique : son prénom d'usage est déjà, en soit, un diminutif qu'il est bien difficile de raccourcir plus encore.
☇ naissance ; 1er août 1981 à St Mungo's. Ardal, moitié de l'entité unique qu'il forme de corps comme d'âme avec son jumeau Lorcàn. Aîné des deux, souvent perçu comme le dominant — mais si tel a été le cas pendant longtemps, la dynamique a été brutalement bouleversée quand les allégeances de Lorcàn ont changé, rompant l'équilibre du duo.
☇ ascendance; indéniablement pur. Précieux concentré d'héritage magique et de gènes portés sur l'excellence. Les Ollivander ne partagent définitivement pas l'idéal politique inspiré par Slytherin. Leur statut de sang est préservé pour une toute autre raison : profondément amoureux de la culture magique et soucieux de transmettre leurs secrets ancestraux, c'est généralement parmi les dames au sang bleu et à l'historique sorcier riche qu'ils trouvent un alter ego, une partenaire enrichissante.
☇ métier ; Artisan baguettiste, concepteur des réceptacles magiques indispensables à la grande majorité des sorciers. C'est là le prime honneur d'Ardal, la tâche qu'il s'échine à accomplir au mieux de ses capacités — offrir à tout un chacun le catalyseur idéal grâce auquel exprimer sa magie sous sa forme la plus fidèle (il n'a pas vocation d'améliorer la magie d'autrui cependant ; le concepteur de la baguette ne fait pas la qualité des sorciers qu'il fournit). Apprentissage sans fin, entamé depuis... toujours : il a grandi dans le commerce familial et a manifesté un talent précoce, faisant montre d'une détermination tenace et d'un certain fanatisme pour les détails, la précision, la technique. Il n'y a pas de place pour le hasard ou l'improvisation : tout est calculé, mesuré, pesé, la moindre illumination est cent fois expérimentée avant d'être mise en œuvre. Car rien n'est plus dangereux selon lui que l'à peu près.
☇ camp ; neutre. La famille l'a toujours été, jouissant ainsi en temps de paix comme de guerre d'un large spectre de clients issus de tous les horizons. Mais cette guerre ci, contrairement aux autres, a impliqué des choix. Tendre une main a des insurgés aurait condamné les Ollivander à se faire prendre un bras tant il y avait de manque à combler chez les rebelles ; or trahir ne serait ce qu'un peu le gouvernement leur aurait tout coûté. Ardal ne pense rien de l'idéal fanatique prôné par le gouvernement en place, rien non plus de l'égalité dont rêvent les opposants, il veut simplement qu'on le laisse travailler en paix. Il voit moins les horreurs de la guerre que ce qu'elle peut ôter aux siens : Eudoxie a tant de fois frôlé la mort à cause des dissidents et le Magister lui a volé Lorcàn et les rues débordent du sang versé, nul n'est plus innocent. Il ne larmoie pas lorsque les uns exécutent, lorsque les autres se vengent en décimant. Il déplore seulement la ruine de sa belle Angleterre.
☇ réputation ; cultivé, talentueux, respectable — les trois attributs qu'on lui associe. Ardal a des valeurs profondément ancrées, entre autres loyauté vis-à-vis des siens, souci des traditions sorcières et on le sait profondément amoureux de belle Magie, dont il est avide de déceler les mystères. Baguettiste prometteur s'échinant à perpétuer des siècles d'artisanat, il porte un nom ancré dans l'historique de la communauté sorcière anglaise. Il reste néanmoins un jeune sorcier un peu ennuyeux au premier abord, un peu froid, un peu distant, manquant de spontanéité. Irréprochable dans les faits, mais génie fade aux yeux de quiconque ne souhaitant pas passer des heures à parler théories sorcières. On vante son ambition, mais on déplore qu'il ne l'associe au charme de son jumeau Lorcàn (tandis qu'on reproche le contraire au cadet, quelle ironie).
☇ état civil ; célibataire. Sa profession étant une obsession. Les Ollivander sont de ceux qui tracent leur route en solitaire sans se retourner, jusqu'à croiser l'âme-sœur au cours d'une quête des composants parfaits. Ardal a besoin de cohérence et une potentielle relation doit, à ses yeux, être basée sur des centres d'intérêt communs ; il ne lierait jamais sa vie à celle d'une femme pouvant à terme lui reprocher le temps qu'il consacre à sa passion.
☇ rang social ; Elite sorcière, disait-on avant que l'ultime bataille ne vienne bouleverser une nouvelle fois l'ordre établi.
☇ baguette ; bois de charme (compagnon des visionnaires et sorciers habités par leur passion) serti d'un ventricule de dragon. D'une loyauté totale, elle est imprégnée du code d'honneur de son propriétaire et ne déroge pas de ses principes ; c'est une baguette particulièrement raffinée et sensible, création de son père qu'il traite avec le plus grand égard.
☇ épouvantard ; une vie sans Lorcàn, sans moitié, sans double. Une vie d'individu à part entière, né solitaire. Voilà des mois que son cauchemar constitue sa réalité.
☇ risèd ; retrouver Lorcàn. Ardal est redondant, obsessionnel, et c'est à l'heure actuelle la plus cruciale de ses priorités.
☇ patronus ; un aigle, efficace et convenu, comme lui.
☇ particularités ; maître des runes.
☇ animaux ; aucun.
☇ Avis sur la situation actuelle :
La neutralité de sa famille est légendaire, quel que soit le conflit. Ardal se refuse à y déroger mais est, de nature, prêt à des compromissions pour éviter de devoir prendre parti. Décidé à préserver ce qui pouvait raisonnablement l'être, il a estimé que collaborer dans une moindre mesure était un calcul rentable, seule façon de ne pas être excessivement sollicité par les autorités ou pire encore : par les rebelles. Il se pourrait qu'il ait dénoncé quelques dissidents au régime, en toute discrétion, pour montrer sa bonne foi. Il se pourrait qu'il ait renié les connaissances dont l'idéal n'était pas en adéquation avec le gouvernement en place. Il se pourrait qu'il ait agi par ci, par là, de façon un peu répréhensible, à la condition de ne jamais tout à fait se mouiller. En quête d'informations sur son grand-père, quelque part, mais surtout motivé par le gage de tranquillité pour sa famille. Que Lorcàn se radicalise a été un bouleversement tout à fait imprévu — Ardal n'a rien vu venir. Il a seulement constaté que son jumeau lui échappait de plus en plus et encore aujourd'hui il en suffoque, comme privé d'oxygène car amputé d'un bout de lui. Lorcàn est foncièrement différent et indépendant et Ardal, ça le tue. Il a d'abord été complètement paumé, puis s'est mis en tête de le suivre où qu'il aille. Peu importait la finalité et le but tant qu'ils étaient ensemble après tout, non ? Mais il y a eu, courant été 2003, des rumeurs de lavage de cerveau et alors, tout son être s'est révolté. Outré par l'éventualité d'en avoir été victime — car ce qui touche son frère le touche lui en plein cœur. C'est la réponse logique à l'attitude incompréhensible, inexplicable de sa moitié, à la Marque hideuse qui les différencie désormais. Ardal a quêté et attrapé au vol autant d'informations que possible avant de s'éclipser du décor, usant de tous les stratagèmes imaginables pour échapper à la Loi Martiale ; non pour rejoindre une quelconque résistance ou s'inventer une âme héroïque, mais pour se sauver lui-même en brisant les chaînes de Lorcàn. Des jours et des semaines et des nuits entières passés cloîtré à chercher à élaborer des sceaux magiques et à s'user les yeux sur des runes, fouillant tous les ouvrages sur la mémoire et questionnant subtilement des connaisseurs à St Mungo's. La moindre piste était évaluée, puis approfondie sur le papier, sur une souris-test et enfin, enfin, appliquée sur son frère durant les phases de sommeil de celui-ci. Ardal s'est haï, s'en veut encore aujourd'hui pour cette façon de procéder : il aurait voulu avoir le temps de creuser pour de bon et d'établir un protocole stable et achevé mais il n'a pas le temps d'y aller autrement qu'à tâtons, guettant à chaque pas effectué les potentiel changement, rayant les pistes menant à une dead end, exploitant plus avant celles qui semblent prometteuses pour les affiner. Il ne peut pas se permettre de trainer et de se vautrer dans une prudence mère de sûreté alors que Lorcàn se voue corps et âme, s'enferre dans les affres d'un Enfer qui le condamne.

☇ Infos complémentaires ;#1. Entité Gémellaire ; la gémellité fascine et influence et comme bien des enfants dans ce cas, les garçons ont d'abord vu leur entourage nourrir cet aspect fusionnel. Si l'un des nouveaux-nés avait faim, on nourrissait les deux ; s’il fallait en changer un, on changeait l'autre simultanément. A leur naissance l'attention a gravité autour d'eux, à la fois du fait des ajustements nécessaires et à cause de l'arrivée tant attendue d'héritiers. Et pendant longtemps, tenues et possessions identiques, à peine différenciées par quelques variantes de couleurs. Réflexes anodins, même nécessaires au départ, mais qui se sont ancrées dans les habitudes des années durant, n'aidant pas les jumeaux à se dissocier l'un de l'autre. Pour eux, tout se déclinait en nous, en nos — ils étaient avant tout un binôme, deux moitiés, ont mis longtemps à percevoir qu'ils étaient tout à la fois des individus distincts capables d'évoluer séparément. Encore en pleine fusion jusqu'à leur onze ans, ils ont été confrontés pour la première fois à une potentielle autonomie en entrant à Poudlard, mais pas la dernière : car dès lors tout a changé, les parents entamant de traiter Ardal comme l'aîné masculin, l'hériter, avec la formation et les responsabilités lui incombant.

#2. Chapeauflou ; Fait amusant que tous ne perçoivent pas et auquel lui-même s'est trompé pendant des années : Ardal est le jumeau dominé. Alors qu'au quotidien il semble endosser le leadership, sa dépendance à son frère s'est manifestée de façon subtile à certains moments clés de sa vie. Par exemple, encore totalement incapable d’envisager sa vie sans son cadet à leur entrée en 1ère année, Ardal a supplié le Choixpeau de le placer dans les rangs des Serdaigles, certain que Lorcàn s'y retrouverait réparti par la suite. L'autre option l'ayant coincé des dizaines et des dizaines de minutes durant sur le tabouret était Serpentard : question de traditionalisme, d'ambition à toute épreuve, de loyauté empreinte de ruse et de concessions aptes à piétiner l'éthique. Mais de Serdaigle Ardal porte bien les couleurs ; il a le goût de l'apprentissage poussé à son paroxysme, soif de Savoir et de découvertes et de calculs et d'essais en tous genres. Par ailleurs, il est aussi jaloux de ses secrets et découvertes, plus savant égoïste que vert et argent solidaire férocement attaché à sa Maison et à ses pairs.

#3. Duelliste ; c'est presque mathématique, mais aussi génétique. Comme son grand-père et son père avant lui, Ardal a le flair pour identifier les sorts utilisés, mais aussi pour déterminer les contenus des baguettes, envisager le bois et l'assemblage correspondant à un sorcier, percevoir ainsi les aptitudes et failles de telle ou telle baguette.

#4. Polyvalence intellectuelle ; il est curieux de tout. Obnubilé par l'équilibre il éprouve le besoin de trouver des patterns, de tout normaliser, d'élaborer des règles ou si elles ne fonctionnent pas à tous les coups, de dénicher des méthodes pour compenser les failles. La bête noire d'Ardal est l'inconnue ; il lui faut la cerner, la comprendre pour savoir comment l'appréhender. Il est foncièrement incapable de la laisser intacte et insondable et mystérieuse. Ardal, c'est le jeune homme qui noircit des pages et des pages de théories et de mesures et de formules rigoureuses et liste les exceptions et leurs particularités. Il est alors capable de déterminer l'élément manquant à une expérience et la quantité nécessaire pour tel ou tel autre effet — mais alors, il n'est pas l'inventeur. Lorcàn expérimente et découvre et s'essaye joyeusement à toutes sortes d'essais, provoquant en Ardal une émulsion : celui-ci extrait alors le potentiel, l'ajuste, le stabilise, applique. Il est à la fois agacé par le gaspillage de ressources que peut faire son frère et émerveillé par sa créativité sans borne, se montre ouvertement rabat-joie mais est à la fois amusé par tous ces tests qui tantôt mènent à des découvertes prometteuses, tantôt leur explosent au visage en emplissant l'atelier de fumée épaisse et d'éclats de rire entrecoupés de réprimandes. L'atelier sans Lorcàn est sombre, sans goût, sordide. La vie sans Lorcàn est sombre, sans goût, sordide.

#5. Polyvalence pratique ; il n'est pas que le savant cloîtré dans son atelier. A vrai dire la confection de baguette est plus vaste que cela, principalement parce que les Ollivander, peut désireux de partager leurs connaissances et autres critères de sélection et de qualité, se fournissent eux-mêmes en bois. Déterminer si l'arbre est sain, s'il répond convenablement ou non à tel cœur de baguette, s'il est compatible avec la magie ou la rejette, si le sol qui l'a nourri est empreint de richesse et de potentiel ou appauvri — autant de questions auxquelles on trouve réponse directement sur le terrain, en établissant une affinité avec des arbres ayant fait leurs preuves ou en en découvrant de nouveaux aptes à faire de bonnes ressources. Les hommes de la famille n'ont cependant pas la prétention d'approcher licornes, dragons et phénix et ont établi depuis des décennies un contrat avec une famille de Magizoologistes confirmés pour renflouer leurs stocks en crin, ventricules et plumes. Ardal est aussi commerçant, nécessité absolue. Mais s'il est capable de choisir les bonnes baguettes, il n'est pas vraiment celui qui établit une relation avec le client. Il a un côté un peu étrange comme son grand-père : une tendance à transpercer du regard, à étudier ceux qui lui font face, silencieux durant de longues minutes, exprimant quelques-unes de ses réflexions à voix haute avant de se mettre subitement en mouvement. Celui qui charme, celui qui gagne les cœurs, c'est le spontané Lorcàn, le souriant Lorcàn, l'extraverti Lorcàn. Par ailleurs, on dit que l'utilisation de différentes baguettes est l'apanage des Ollivander. Ce n'est pas exact. Simplement, les baguettes qu'un sorcier crée sont inévitablement lacée de sa propre magie et y répondent ; raison pour laquelle Ardal serait apte à utiliser plusieurs baguettes : celles dont il est le principal fabricant, dont il a travaillé le bois, défini les mesures et dont le cœur le reconnaît. Seul Garrick, au sien de la famille, était capable de tirer des sorts à n'importe quelle baguette, quelle que soit sa provenance. Autant dire qu'Ardal regrette beaucoup ce sorciers qui était tout à la fois un grand-père et un incroyable mentor.

#6. Relations ; Ardal jouit d'une très bonne réputation auprès des parents purs — il inspire nettement moins les jeunes femmes, qu'elles soient idéalistes ou lucides. Il est, en théorie, un bon parti, lignée respectable oblige. Mais assurément trop versé dans son Art, au point de vivre pour son métier. Sans compter l'omniprésence de son frère dans son existence et dans ses pensées : en somme il n'est pas souvent entièrement présent, souvent ailleurs, si bien qu'une potentielle dulcinée n'aurait d'autre choix que de le partager... en permanence. Il a eu deux, trois histoires d'adolescence : rien de long, rien de poussé, pour deux raisons. Rien qu'il n'ait provoqué lui-même (il s'est contenté de dire oui, mal à l'aise et incapable de trouver une bonne excuse pour se défiler, jeune novice qu'il était ; tirant sur son col et bégayant un piètre « je euh c'est à dire que les cours enfin certes ma foi euh... o-okay ? »), et rien de solide (il suffisait qu'un devoir un peu corsé vienne s'ajouter à l'équation pour qu'il oublie sa dulcinée et se fasse donc royalement plaquer, généralement à la bibliothèque, entre deux pages de livre). En outre, romantisme et spontanéité n'apparaissent pas dans son panel de caractéristiques : il étudie des avis et des données sur tel restaurant ou lieu, questionnant et compilant les informations recueillies pour évaluer et lister les potentielles destinations selon leur pertinence et leur qualité. S'il est capable de tous les tester pour confirmer ou corriger ses listes, il reste que cette tendance à tout traiter comme un objet d'étude peut rapidement devenir lassante pour une compagne. En bon Ollivander, il peut-être irritant de par l'aspect obsessionnel de son caractère et est donc très conscient du fait qu'il pourrait rendre une épouse misérable et vice versa. Son père, Ascleus, a toujours été très insistant sur l'importance de ne s'engager qu'avec l'amour pour fondement et, en guise de ciment, des centres d'intérêt partagés et un naturel conciliant. Lorsqu'il voit le relation de ses parents, de toute façon, Ardal sait qu'il ne voudra rien de moins qu'un lien à cette image : exclusif et puissant.

#7. Parkinson ; Ardal si respectable et si Ollivander et si... au-dessus des bas cancans qui font la joie des médisants ? Damn, non. Ardal a 22 ans et plus que quelques grammes d'immaturité refoulée, quoi qu'on en dise, et pour ne rien gâcher, l'attrait des gossips coule dans ses veines au même titre que le sang Parkinson. Il le réfute de toutes ses forces, lève les yeux au ciel lorsque la conversation glisse sur la pente des on dit, semble morose et ennuyé. Et puis un mot, un terme pique sa curiosité et son regard pétille. Son buste penche vers la source d'information, son attention se concentre sur la révélation et sa langue de vipère commente et pique et jubile. Oh qu'il est à l'aise avec les médisances, tantôt jugeant tantôt compatissant ; mais comme il est déconfit quand on tente de le placer dans le rôle de confident ! Parler de quelqu'un avec quelqu'un d'autre est une chose, écouter les misères et doléances de son interlocuteur en est une autre. Ce n'est pas faute... d'intérêt, pas vraiment (pas tout le temps). Il se sent simplement awkward et mal à l'aise et ne sait pas bien quoi faire ou dire de pertinent, se contentant alors de légères tapes sur l'épaule avant de filer à l'anglaise à la première occasion. Quitte à envoyer à sa place quelqu'un de plus adapté à la situation.

#8. Adhérent temporaire ; costume endossé à deux reprises. D'abord durant les six mois de service obligatoire, effectués auprès de la BPM, et puis après la formulation de la Loi Martiale, qui l'a poussé à mettre à exécution une décision qu'il ruminait depuis que Lorcàn s'est fait Marquer. Mais il a été refroidi — glacé d'effroi — en comprenant enfin le changement d'attitude de son cadet et dès lors, l'idée de continuer de prétendre soutenir le gouvernement lui a été insupportable. Il a raccroché la robe, au risque de fâcher les autorités. Flora Carrow a d'ailleurs nourri des doutes à son égard du fait de son manque d'enthousiasme vis-à-vis des idées radicales défendues par Lorcàn et elle, elle ne s'est pas privée d'exprimer lesdits doutes à ses comparses mangemorts. Il a fallu qu'Ardal use de toutes sortes d'excuses montées de toutes pièces pour contrer la pression et les menaces qui ont suivi, ce qui ne lui a pas épargné des descentes régulières à la boutique et quelques casses en guise d'avertissement de la part des mangemorts les plus zélés (celui qu a été assigné à sa "protection" était aussi très méfiant).

#9. Rubrique Mondanités & Elite ; ce n'est pas pour les rumeurs, réputations faites et défaites et autres critiques axées tendances qu'Ardal a longuement suivi cette chronique de la Gazette, avant de s'abonner (avec réticence) à Witch Weekly. Le point commun entre les deux n'est autre que la plume rédactrice, la chroniqueuse : sa sœur Eudoxie. Force est de constater qu'il n'a jamais su y faire avec elle. La comprendre. L'apprivoiser. Essayer. Elle lui en a voulu d'exister et en retour, il a renvoyé au don d'empathie de la jeune femme tout le mépris et toute la révolte que lui inspirait le moindre de ses choix, toute son attitude, du choix de carrière au départ aux USA en passant par ses premières fiançailles. Puis le futur époux est mort et elle est rentrée au pays mais rien ne s'est arrangé. Ardal, cessant de bouder complètement tout ce qui la concernait, a commencé à la lire à défaut de savoir commun lui parler — ou de vouloir le faire, à vrai dire. Braqué, désapprobateur, il s'est apaisé quand elle a fait (à ses yeux) un pas vers la famille en acceptant de se fiancer avec Roman Travers. C'était contre certaines des valeurs qu'il établit pour lui-même mais il y avait des circonstances atténuantes : elle n'effectue pas un travail chronophage, elle écrit seulement pour des torchons. Peu importe donc que son époux ne soit pas une âme-sœur, non ? Raisonnement imputable à la rancœur longuement nourrie. Il l'avoue du bout des lèvres à présent : Travers était un rustre et une piètre compagnie. Ardal n'a pas pour autant fait marche arrière quand l'homme a rompu les fiançailles sous prétexte qu'Eudoxie était devenue stérile, non. Il s'est présenté à son chevet, traits fermés étouffant les battements paniqués de son palpitant, s'est apaisé d'entendre qu'elle était en vie, mais... mais face à elle, l'inquiétude s'est muée en colère. « Pourquoi tu n’as pas fait attention ? Pourquoi tu ne t’es pas défendue ? Pourquoi tu fais tout de travers, Eudoxie ? » — tel a été son discours, ponctué par un claquement de porte au moment de tourner les talons. Et il s'est maudit maudit maudit mais il a campé sur ses positions parce qu'il ne pouvait lui pardonner de faillir la seule et unique fois où elle faisait quelque chose pour sa lignée. Parce qu'elle n'a pas le droit de flirter avec la Mort par faute d'attention, pas le droit pas le droit pas le droit.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Lydie (heresy.). J'ai 24 ans, je viens de France et j'ai connu le forum via . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 14 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Ardal Ollivander le Mer 26 Oct 2016 - 20:06, édité 40 fois
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Kaori Saito
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❝ Until we meet again ❞2002 & Hestia

Tu sous-entends que ta précieuse Flora est un esprit si modulable que Lorcàn pourrait l'avoir convaincue de s'enrôler contre son gré ? Les mots ne suintent pas le sarcasme, ils claquent avec un froid agacement et la mine dure d'Ardal s'y accorde. Je dis qu'elle ne serait jamais radicalisée sans l'influence néfaste de ton frère, qu'elle n'aurait jamais été blessée pendant l'attaque des campements s'il ne l'avait pas entrainée dans ce gouffre, cingle en retour une Hestia profondément remontée. Et il a beau la surplomber d'une trentaine de centimètres, il ne comment pas pour autant l'erreur de la sous-estimer.

Poudlard est loin maintenant — et les jours du quatuor avide d'expérimentations magiques qu'ils ont été, révolus. Brisés sur les rouages d'une politique qui ne sème que dévastation et chaos. Pendant un temps l'équilibre dont Ardal est si friand a été préservé : deux paires de jumeaux plus neutres qu'impliqués, la Magie et ses Mystères au cœur de leurs échanges là où le reste du monde s'effondrait sans qu'ils ne cillent. Et puis tout a été bouleversé. Il n'y a plus eu Ardal et Lorcàn et Hestia et Flora, mais Lorcàn et Flora, paire reconstituée dont les binômes de naissance ont seulement été laissés sur le carreau. Ils ne sont pas devenus un, non, ils ne peuvent pas ; parce que si les deux autres fusionnent dans une démence commune, elle et lui- elle et lui ne sont que deux parcelles d'êtres, amputés et blessés et furieux et perdus dans un marasme d'incompréhension. Elle, accusatrice, lui, estimant de façon pragmatique que les deux déserteurs ont agi d'un commun accord, mais si rongé par la jalousie et si frustré par les accusations qu'il lui renvoie la balle comme un gamin buté. Et qu'en sais-tu, par Viviane ? Peut-être que c'est elle le maillon disloqué de la chaîne, vous êtes Raven n'est-ce pas ? Elle a probablement entraîné mon frère dans des divagations dignes de votre... famille. Ardal ne crie pas, jamais. Ardal n'insulte pas, jamais. Ouvertement du moins, par les mots : mais c'est partout dans les vides et les censures et la ponctuation muette : tarés, dégénérés, fous à lier. C'est partout sur le visage qui n'a jusqu'alors été qu'amical vis-à-vis d'Hestia, et il regrette sitôt qu'il a laissé l'outrage avoir raison de lui, il regrette quand le regard de son homologue féminine se fait féroce tandis que son visage devient paradoxalement placide et distant. Et parce qu'il est quelqu'un de droit ou s'efforce au moins de l'être dans la limite du possible, parce qu'il n'est mordant et emporté que lorsqu'il est question de son frère ou de sa sœur, Ardal n'hésite pas un instant avant de bondir hors de son tabouret et de réduire la distance entre eux. Mais elle n'est pas que physique, la distance. Ils se sont déjà perdus. Ce n'est pas ce que je voulais dire, Hestia. Tu sais que je n'ai jamais considéré- Peu importe. Et dans sa réplique détachée, dans son poignet qui s'arrache à sa poigne comme s'il l'avait brûlée en tendant de la rattraper par un contact, il lit qu'elle a déjà tiré un trait sur Lorcàn et lui, parce que seule compte Flora.

Il ne peut pas la blâmer. Pas tout à fait. Pas s'il est sincère et s'avoue la difficulté à ne pas lui en vouloir alors qu'elle est si similaire à celle qui lui a volé un bout d'âme.

Tiens-toi seulement prêt, Ardal. Dévore toutes les connaissances que tu peux acquérir et noie-toi dans les plus complexes des Runes, parce que viendra un jour où tu répareras ce que ton autre a brisé. L'air confus qu'il lui retourne n'est d'aucune aide parce qu'il la connait assez bien pour déceler, sous son stoïcisme, qu'elle-même ne sait pas encore à quoi elle fait référence. Que seul l'avenir le révélera. La main d'Ardal retombe lentement à ses côtés et c'est, sans émotions, qu'il conclut : Je ne te montre pas la porte. Elle hoche sèchement la tête et tourne les talons, laissant dans son sillage les relents de sinistres augures.

❝ Another brick in the wall ❞mai 2003 & Eddie, boutique Ollivander

Elle finira par l'apprendre tu sais. A travers la binocle à effet grossissant fixée devant son œil droit, Ardal étudie le triste état du crin de licorne gisant dans son écrin de Sycomore, devenu linceul. Cette baguette n'est pas de lui — probablement de son père ou de feu son grand-père. Très belle exécution, cela va sans dire : sculptée avec art, équilibre idéal entre pouce, index et majeur, mais visiblement mal traitée, négligée. Le constat le peine ; c'est curieux, sans doute, cette empathie sans borne dont il peut faire montre à l'égard de baguettes là où le sort de centaines d'êtres humains en guerre l'indiffère presque. Qui donc ? demande-t-il avec un temps de retard, extrayant le cœur mort pour le mettre de côté. Ta sœur, bêta. Elle finira bien par découvrir que tu te la joues creepy stalker à Mungo's faute d'avoir les couilles de te présenter à son chevet. La binocle est ôtée, l'artisan jette à la jeune femme un coup d’œil dubitatif. Un vocabulaire si peu châtié entre les lèvres d'une jeune femme- -est outrageant, oui oui, je connais la chanson. Et toi tu essayes d'éviter le sujet, elle s'amuse, tandis qu'il hausse les épaules et lui tourne résolument le dos, mimant la nonchalance alors même qu'il est crispé. Absolument pas. Du nouveau sur le marché ? Il me faut renflouer le stock de ventricules et la pénurie de ces derniers mois n'est pas idéale pour mes affaires.

C'est si horrible, de parler au je.
Si vide, ici. Oppressant, pesant.

Lorcàn est encore occupé à il ne sait quelle activité aux côtés de Flora Carrow et son père, lui, se trouve dans un cas similaire à celui d'Eudoxie : hospitalisé depuis l'explosion de la nouvelle aile de St Mungo's. Ironie, les murs du lieu qui les a amochés sont ceux qui les accueillent pour des soins qui, selon l'humble avis d'Ardal, trainant indécemment en longueur. Ardal- Mon père est à l'hôpital. Quel genre de fils je serais si je ne lui rendais pas régulièrement visite ? Ils se défient du regard, sachant tous deux qu'il ne s'agit que d'une feinte. Oui, certes, il a cherché à avoir des nouvelles d'Eudoxie. Il le fait à chaque fois qu'elle se vautre dans des draps d'hôpital pour avoir été incapable de tenir sur ses deux jambes ou d'user de sa baguette pour se défendre convenablement. Toujours au mauvais endroit au mauvais moment. C'est si exaspérant. Tu ne trouves pas stupide de t'enferrer dans des excuses ? Peut-être que ça lui plairait, de savoir que tu t'inquiètes. Eddie- il interrompt en se passant une main lasse sur le visage, fatigué au delà des mots par cette situation, cette discussion stérile. C'est mieux ainsi. Je ne te demande pas de comprendre, juste de me laisser gérer mes histoires de famille comme je l'entends. Elle lève les paumes, abdiquant. J'ai du nouveau pour toi oui. Mais finis ta commande, je patiente. Elle a la voix un peu chantante quand elle le congédie dans sa propre boutique et juste comme ça, la tension se dissipe. Il hoche la tête, récupère précautionneusement sa patiente boisée éventrée sur le comptoir et bat en retraite dans l'arrière-boutique. Be right back ! Concentration et confidentialité sont, après tout, les mots d'ordre pour les Ollivander, et que Cedrella soit l'héritière des magizoologistes avec lesquels ils font affaires depuis des siècles ne change pas cet état de fait. Ardal a besoin d'être en tête à tête avec les baguettes sur lesquelles il opère. Là, tout va bien, susurre-t-il à mi-voix en posant l'objet sur un socle qui, une fois sa magie activée, le fait flotter à hauteur idéale. Quelques soins, un peu de lustre et tu retrouveras une nouvelle jeunesse, que dis-tu de ce programme ma toute belle ? Le bois est si terne qu'il en grince des dents ; baguette- non, compagne négligée, assurément, mais il ne peut pas tout à fait en vouloir au propriétaire. C'est un mal commun lorsque le Sycomore est concerné : le sorcier aventurier d'hier finit tôt ou tard par devenir un retraité pantouflard et alors, ce bois adepte de quêtes et avide d'expériences nouvelles manifeste son mécontentement en crachant des gerbes de feu puis en s'étiolant. Le bois tressaute légèrement, comme s'il le comprenait et Ardal laisse échapper un bref éclat de rire. Oui oui, c'est promis, je penserai à prescrire à ton propriétaire une liste de sortilèges épiques à te faire exécuter au quotidien. Satisfaite ? La langue coincée entre ses dents sous l'effet de la concentration, il évalue divers cœurs, les notes rédigées au sujet de chacun d'eux, sélectionne les trois lui semblant plus appropriés puis affine son choix à un seul à l'aide de sorts-tests. Ce n'est qu'une fois certain de son nouveau assemblage qu'il revient au bois flottant paisiblement au-dessus de son support, prêt à insérer le nouvel élément qui lui redonnera vie. Légers picotements en vue, rien d'énorme. Parée ? Le crin de licorne flotte jusqu'à son réceptacle, est parfaitement ajusté à l'aide d'une pince, puis de sa magie Ardal les scelle avec une délicatesse chirurgicale. Crin de licorne mâle dans la force de l'âge sélectionné spécialement pour toi, une créature encore pleine de fougue mais ayant acquis de la sagesse avec l'âge. Tu m'en donneras des nouvelles. Il récupère la baguette du bout des doigts, l'examine d'un œil critique, ponce les zones un peu abimées et les encoches, vernit uniformément, puis essaye le produit fini à l'aide d'un mouvement de poignet gracieux qui fait naître des gerbes dorées. Voilà qui est mieux. L'objet est placé dans un boitier et le baguettiste exprime sa dernière recommandation avant de le fermer : Ne sois pas trop dure avec ton partenaire, nous autres humains avons le malheur de vieillir et, grisonnant ou non, il reste le sorcier dont tu as partagé les plus belles escapades et les plus précieuses années. Et elle, bien qu'encore fonctionnelle, l'accompagnera jusqu'à la tombe car telle est la vocation des baguettes : une loyauté sans faille (à l'exception bien sûr des plus ambitieuses ou retorses d'entre elles).

Il n'a pas vu le temps passer et pourtant, lorsqu'il émerge la rue est sombre à travers les carreaux et, pénombre oblige, les globes de cristal accrochés au plafond se sont activés seuls, baignant de lumière la boutique désertée. Eddie a placé derrière le comptoir le book dans lequel sont répertoriées les dragons dangereux ou vieillissants sur le point d'être exécutés, les réserves auxquelles ils appartiennent et les conditions dans lesquelles ils ont grandi — pour ceux d'entre eux qui n'ont pas eu droit à une vie sauvage. Sur le premier parchemin de la liasse, un mot écrit à la va-vite : tu devrais quand même aller la voir. Ardal range le boitier qui achève ses commandes pour la semaine et détache la note, la froisse avant de la jeter dans la corbeille à papier qui l'engloutit en éructant bruyamment.

Le conseil est certes bien intentionné, mais inutile. Il a encore à l'esprit la dernière occasion à laquelle il est allé voir Eudoxie à l'hôpital, et ce n'est pas un souvenir dont il est fier. Pourquoi tu fais tout de travers ? C'est la question qu'il ressasse dès lors qu'ils se voient, celle qui creuse toujours plus le gouffre entre eux. Et ce besoin permanent de briller lorsqu'elle peut le voir. Car si elle lui en veut d'être le successeur parfait, ce qu'on exige de lui, n'est-il pas logique de lui donner une raison de s'aigrir en jouant ce rôle mieux que jamais ? Il ne va quand même pas s'excuser d'aimer son métier et de valoriser l'héritage qu'elle a capricieusement rejeté.

Non, aller la voir ne servirait à rien. Il se satisfait bien de la savoir en vie et en pleine rémission. Nul besoin de raviver leurs griefs respectifs en provoquant un face à face voué à l'échec.

❝ this hurricane's chasing us all underground 30 mai 2003 & Nyssandra, boutique Ollivander

Le tintement familier de la clochette retentit, signalant l'arrivée d'un nouveau client. Ardal ne lève pas immédiatement les yeux de la baguette qu'il ausculte sous les yeux écarquillés et un peu inquiets d'un pré-adolescent dans l'expectative. Je suis à vous dans un instant, ânonne-t-il à l'attention du nouvel arrivant, réglant l'extrémité de l'objet avant de le faire tourner entre ses doigts. Un claquement de langue révèle son insatisfaction et il s'attèle de nouveau à affiner la pointe à l'aide de sortilèges, contenant la magie furieuse qu'exhale la baguette qu'il raccourcit bien à contre-cœur. Ce n'est qu'une fois tout à fait satisfait qu'il la tend à son jeune propriétaire, laissant à celui-ci le soin d'exécuter un sort et de s'émerveiller de sa réussite. Je te conseille de laisser ta baguette au vestiaire durant tes parties endiablées de Quidditch, à l'avenir. La pointe est retouchée, elle ne sera plus désorientée et ne tournera plus sur elle-même comme un compas fou en quête du Nord, mais je ne la raccourcirai pas de nouveau s'il arrive un autre incident de ce genre. Modifier la taille revient à changer l'identité d'une baguette, et si on peut se permettre quelques rafistolages subtiles, la précision de tes sorts pâtirait de modifications trop prononcées. Tes intentions ne seraient plus perçues et traduites fidèlement. Il parle dans le vide. C'est très frustrant : ce gamin manquant de culture et de tenue s'amuse à lancer des sorts à tout va dans sa boutique au lieu de prêter attention à ses recommandations et la mère ? Oh, elle est bien trop occupée à applaudir et à l'excuser d'un air attendri pour lui ordonner de cesser son grabuge.

Ce n'est pas qu'Ardal n'aime pas les enfants. Bien au contraire, il apprécie particulièrement leur offrir leur toute première baguette et les voir s'extasier de parvenir à exprimer leur magie après des années d'attente impatiente et de quête d'identité. Mais il ne supporte pas une éducation brodée de lacunes. Raison pour laquelle il reste droit comme un piquet et immobile, comme sur la défensive, à ronger les réprimandes qui lui chatouillent désagréablement les lèvres pour compenser le laxisme de la génitrice. Alors il est un peu glacial quand celle-ci le remercie et lui demande de transmettre ses salutations à son père, et c'est d'un laconique Passez une bonne journée qu'il la salue, tournant son attention sur la cliente suivante.

Ce n'en est pas une.

C'est sa sœur. Le regard du jeune sorcier se plisse et ses lèvres se pincent, mimique désapprobatrice automatique. J'espère que tu ne reviens pas attaquer mon grimoire de comptes ou semer le chaos parmi mes étagères. Référence aux dernières retrouvailles post-hospitalisation qu'ils ont à leur actif. La fois d'avant, Eudoxie était muette. A présent, elle a les yeux un peu morts même si sa dextérité a soigneusement gommé les cernes qu'il lui imagine, et son corps semble souffrir comme des suites d'une rémission difficile. Etrange tout de même, qu'elle mette tant de temps à récupérer de l'attentat de St Mungo's. Ou serait-ce la trahison de Draco Malfoy qui la met dans tous ses états ? N'ayant aucune idée des conséquences de ladite désertion, Ardal ne s'attendrit pas. Mais ce n'est pas nécessaire, car l'aînée déglutit difficilement et se jette à l'eau avec une résolution pleine de réticences, un bien curieux mélange d'émotions. Je dois te confier quelque chose, indique-t-elle à mi-voix. C'est très grave — et résolument confidentiel. Il se retient de demander et quoi donc, une faute de goût dans la tenue de réception de l'épouse du ministre des sports ? Depuis quand es-tu au fait de quoi que ce soit de plus important, de toute façon ? Mais peut-être n'est-il pas l'heure de jouer à ça, peut-être lit-il sur son visage défait l'urgence de la situation qu'elle évoque. Je peux nous servir une tasse de thé dans l'arrière boutique, suggère-t-il, oscillant entre se montrer avenant ou ennuyé. ça a intérêt à être important, ajoute-t-il quand même pour faire bonne mesure, tandis que d'un sort il transmute la pancarte ornant la porte pour afficher Temporarily closed.

Même une fois l'atelier clos sur eux et le thé en mains, elle met encore de longues minutes à se jeter à l'eau. C'est à propos de Lorcàn. Je peux... lever le voile sur les doutes que tu as nourri ces derniers mois sans jamais trouver de piste concrète. Il en lâche presque la sienne, de tasse. Se précipite aux côtés d'Eudoxie, sur le fauteuil qu'il n'avait pas spécialement envie de partager avec elle jusque-là mais qui s'avère nécessaire pour empêcher ses jambes de le trahir. Comment peux-tu savoir- non, peu importe le comment, que sais-tu à ce sujet ? Il ne sait pas si elle est fiable mais elle en a tout l'air. Bouleversée, surtout. Sa radicalisation n'est pas une question de foi en un idéal. Il y a- il y a de la Magie derrière mais tu dois comprendre que je ne pouvais pas te le révéler plus tôt- Tu m'embrouilles. Il y a de la Magie derrière- quelle forme de Magie et comment l'influence-t-elle ? Il ne veut pas entendre d'explications superflues, seulement des informations. Qu'elle aille droit au but. Mais c'est qu'il n'a pas perçu, Ardal, toute la culpabilité qui la ronge. Ils ont découvert qu'il n'était pas en accord avec le régime. Qu'entends-tu par là ? Lorcàn n'a jamais rien fait en opposition avec les décrets et la politique du gouvernement. Il s'impatiente, contre, pousse, et elle se tord les doigts, comme à l'agonie. C'est seulement maintenant qu'il s'aperçoit de ça, et de ses épaules basses comme chargées d'un poids terrible. Ce sont ses émotions profondes qui l'ont trahi. Ses émotions profondes révélées par l'empathie et confirmées par la légilimancie. Mais q- la question meurt sur sa langue sans être formulée et sa mâchoire incrédule manifeste sa... stupeur. Il croit- il croit comprendre. Il y a une influence magique due au fait que les émotions profondes de Lorcàn ont été dénoncées et- et c'est sa sœur, empathe, qui le lui révèle maintenant qu'elle est en mesure de le faire-

Parce que c'est sa sœur, empathe qui a décelé lesdites émotions et qui les a... révélées ?

Dis-moi que je t'ai mal comprise. Je voulais t'en parler plus tôt. J'aurais voulu t'en parler aussitôt mais j'étais- Si c'est à un plaidoyer que tu t'essayes, ne gaspille pas ta salive. Aucune excuse- aucune n'atténuera jamais ce que tu as fait. Et il n'est pas furieux, non, il n'explose pas, c'est pire. Il ne la regarde pas. Il est atterré et il se sent comme mort de l'intérieur parce que- De toutes les trahisons dont tu as pu te rendre coupable au fil des années, car c'est ainsi qu'il a perçu sa distance et son individualisme, incapable de cerner ses peines, celle-ci est la pire et je ne pourrai jamais te la pardonner. Ardal je t'en parle parce qu'il n'est pas trop tard, parce qu'il existe peut-être un moyen d'inverser- S'il en existe un, crois bien que je me passerai de ton aide pour le trouver. J'aimerais que tu partes à présent. Il me semble que tu en as assez fait, Eudoxie.

(Pourquoi fais-tu toujours tout de travers Eudoxie ?)

❝ Because the dawn right before the sun rises is the darkest2003 & Lorcàn & Eudoxie, appartement au-dessus de la boutique

23 juin. Il déteste ce genre de magie — c'est gris mais aux nuances plus sombres que lumineuses et sa baguette, tandis qu'elle tente de déceler les sceaux qui pèsent sur l'âme de son frère, révèle une masse aussi étouffante qu'un moremplis. Elle asphyxie les pensées de Lorcàn et obscurcit ses réflexions pour les limiter à un mantra fétide, infect, erroné. Ardal aurait pu accepter que son double veuille croire à la hiérarchie des sangs telle que la définit le gouvernement, oh comme il aurait été prêt à essayer avec lui, à se damner avec lui seulement pour être à ses côtés, même jusqu'à de telles extrémités. Il aurait pu l'assimiler si le choix avait été celui de son jumeau mais voilà des mois qu'il s'essaye à déchiffrer, décrypter, et ce qui se révèle enfin devant son front tapissé de sueur lui glace le sang. L'espace d'un instant il a comme une faiblesse et manque de lâcher sa baguette tant l'immondice se répand et s'insère dans les moindres cavités et prend possession de toute l'aura du sorcier qu'elle attaque. L'espace d'un instant il a 22 ans et il est si seul et dépassé qu'il n'est plus certain de pouvoir agir, de pouvoir faire quoi que ce soit pour lutter contre ça. C'est fort, c'est si fort, c'est l'Art tel qu'il l'exècre, ténébreux et néfaste, avilissant.

Mais il doit y avoir un moyen. Il doit y avoir un moyen de repêcher l'esprit fiévreux prisonnier de ces serres maléfiques, Ardal refuse de croire que Lorcàn ne se trouve pas quelque part là, prisonnier de ces cerceaux maléfiques qui lui encavent l'esprit.

18 septembre. Ce n'est pas bon pas bon pas bon, ce n'est pas un protocole acceptable. Merlin les préserve. Il en a abimé des souris-cobayes, il en a éclaté d'épuisement de petites créatures-tests, dans sa quête des cercles et pentacles runiques à même d'annihiler une influence extérieur sur un esprit captif. Il a vu couler leurs cervelles par leurs oreilles, littéralement, et la nausée lui renverse l'estomac à l'idée d'appliquer l'expérience sur celui sans qui il ne peut concevoir sa vie, son reflet inverse dans un miroir déformé par la guerre.

Ardal n'est pas le créatif, Ardal n'est pas celui qui tâtonne et qui tente et qui échoue et qui s'émerveille de déceler une ébauche de succès dans une montagne de cendres. Non, Ardal est celui qui calcule et qui impose les limites et il est celui qui multiplie les barrières et les précautions-

Mais ce soir les rôles sont inversés.

Lorcàn git au dessus du lit, en suspension dans le vide grâce à des sorts de lévitation figeant chaque membre à un endroit précis. Lorcàn est là, à sa merci, après avoir sombré sous l'effet de somnifères glissés dans son verre en concentration suffisante pour assommer un hippogriffe. Littéralement, car fournis par Eddie, généralement employés sur les créatures magiques. Mais elle a dit- elle a juré que les composants équivalaient à ceux exploités pour les sorciers, seulement à plus forte dose, et Ardal a longuement étudié le produit avant de décider qu'il pourrait ainsi éviter d'ajouter un anesthésiant pouvant rendre la mixture détonante.

Lorcàn est là, donc, inerte, et au lieu des pinceaux et de l'encre dont il s'est muni durant les séances précédentes, Ardal s'apprête à employer une méthode plus radicale. Les effets des dessins se sont avérés trop volatiles, instables, éphémères, peut-être gâchés par les composants de l'encre et par les substances qui s'en évaporent- mais soit : c'était utile durant les phases de test. A présent il est à peu près certain (autant que possible) des symboles à utiliser et de leur emplacement et des incantations les activant et des syllabes à accentuer pour en renforcer l'effet. Il est à peu près certain et c'est ce à quoi il se raccroche au moment où sa baguette se positionne au-dessus du torse immaculé, pour ensuite émettre un rayon mesuré et extrêmement précis qui cuit la chair qu'il rencontre.

Il grave les runes, les tatoue pour optimiser les chances de succès et leur durée, pour les rendre inaltérables et définitives. L'odeur qui s'élève est dérangeante, âcre et bouleversante, et les tracés qu'il évide de lambeaux de chair en surface suintent un sang carmin. Ardal éclaircit ses pensées au maximum, se détache. Il écarte les excuses qui l'étranglent au profit des formules sur lesquelles il s'use les yeux depuis des mois et il y infuse toute sa force de volonté, sa puissance magique par impulsions dosées. Un instant le ventre se contracte et le torse qu'il grave se redresse légèrement mais d'une main ferme Ardal l'abaisse, le renvoyant à son immobilisme. Ne te braque pas-, supplie-t-il d'une voix pressante. Accueille la magie. Elle est libératrice, elle purifie, elle peut te ramener Lorcàn- Mais les mots, plutôt que de toucher celui à qui il s'adresse, heurtent de plein fouet celui qu'il tente d'effacer. L'automate, le brainwashé, cet inconnu qu'il exècre, celui qui n'est pas son Lorcàn. Et brusquement, parce que le corps se démène et tente d'échapper à l'emprise des sorts qui le surélèvent, Ardal interrompt le rayon douloureux pour persiffler des maléfices d'entraves. Noeud au creux de sa gorge, larmes au coin des yeux ; il doit se détacher se détacher se détacher pour remodeler cette créature créée de toutes pièces et lui rendre sa forme d'origine il doit- !

Les protections de la demeure révèlent une arrivée à cette heure tardive et de sa manche, le jeune Maître des Runes éponge son front ruisselant. Il ne part qu'une fois certain d'avoir tout sécurisé, son travail interrompu à une étape sans conséquence. Mais c'est tout de même avec agacement et terreur qu'il délaisse un Lorcàn hurlant des menaces rendues muettes par sa baguette, et traverse l'appartement à grand pas jusqu'à l'entrée.

Il ne paye pas de mine : il y a quelques traces de sang sur sa chemise sortie par endroit de son pantalon, ses cheveux sont hirsutes et ses prunelles dilatées par l'angoisse qu'il refoule. Ardal si propre sur lui et irréprochable- cette fois, encore vêtu à près de 3am mais complètement défait. Je croyais avoir été clair, qu'il claque, voix sèche et souffle court de s'être précipité. C'est Eudoxie. Il trépigne de retourner d'où il vient, presque prêt à envoyer aux mandragores son éducation et à lui claquer la porte au nez. Mais elle n'est pas comme il y a quelques mois de ça.

Elle est résolue et têtue et butée et ce soir c'est peut-être elle qui endosse l'image d'une jumelle, car elle personnifie tout ce que l'attitude d'Ardal exprime. Un fond de peur, terrible, sous des couches de volonté. Je veux aider, Ardal, et tu n'as pas le droit de me priver de ça, impose-t-elle en esquissant un pas en avant, s'assurant ainsi qu'il n'ait aucune retraite possible. Quoi que tu sois en train de faire, tu n'as pas à le faire seul. A ça il serre les poings, remonté. Et avec qui, alors ? Avec toi qui n'as jamais été là ? Avec toi qui te présentes comme une fleur après avoir signé la perte de Lorcàn ? Avec une sœur qui se ronge les sangs et qui veut réparer ce qu'on l'a forcée à briser, Ardal. Avec une sœur qui se languit de son frère et qui meurt à l'intérieur d'avoir été rabaissée au rang d'outil pour maltraiter la chair de sa chair — et tu n'as pas le droit de nier ma détresse, tu n'as pas le droit d'oublier que je n'ai pas eu le choix, tu ne peux pas m'ôter l'opportunité de trouver la rédemption ! Garde ton pardon s'il est onéreux au point d'être inaccessible, mais nous avons un but commun. Je veux mon frère, Ardal. Je veux Lorcàn autant que toi. Et il est soufflé, soufflé sans doute parce qu'ils ne se sont jamais autant parlé, qu'elle ne lui a jamais autant confié d'émotions. Il a toujours été dans le flou quant à ce qu'elle éprouvait, ne percevant que de la rancœur tandis que, fort de son don, Eudoxie vampirisait pour sa part la moindre des sensation qui lui étreignaient le cœur. Pour une fois il se sent sur un pied d'égalité avec sa sœur si inacessible indigne.

Presque.

Comment comptes-tu m'aider ? Tu n'as jamais été une sorcière brillante. Il ne le dit pas pour la vexer. Il évoque un fait, seulement, une énorme barrière, faille dans son plan d'apprentie-sauveuse. Et il est si fatigué, drainé, il n'a pas la force de dealer avec elle si elle ne peut se rendre utile. J'ai mon don, suggère-t-elle et il se braque. Son don n'est pas en odeur de sainteté auprès de lui, actuellement. Mais Eudoxie ne flanche pas, ne fait pas marche arrière. Et grâce à lui je pourrai te dire mieux que n'importe quel test si oui ou non tes essais ramènent Lorcàn. Si les émotions qu'il recèle sont les siennes propres, ou si elles sont entachées par celles, trafiquées et faussées, des sorciers encore soumis aux effets du brainwashing.

Il pèse ses mots, en évalue la pertinence.
Valide.

La porte s'ouvre sans un bruit et elle se faufile sous son bras tendu pour se précipiter à l'intérieur, là où la mène son empathie percevant tel un fil d'Ariane l'avalanche d'émotions confuses et furieuses émanant d'une chambre plusieurs couloirs plus loin. Et pour la première fois depuis des mois, tandis qu'il la suit et aligne ses pas aux foulées de sa naine de grande sœur, Ardal se sent moins seul et se dit que peut-être... peut-être, ils y arriveront vraiment.



Dernière édition par Ardal Ollivander le Mer 26 Oct 2016 - 17:45, édité 39 fois
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WIZARD • always the first casuality
Daphne Greengrass
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‹ baguette : Sa baguette ? Sa véritable baguette a été perdue quand elle était chez les insurgés. Elle l'a longtemps pleurée sa chère baguette parce qu'elle signifiait beaucoup pour elle. Maintenant elle fait avec celle qu'on a bien voulu lui donner. Elle mesure vingt-quatre centimètres, est en bois d'Aubépine et contient du ventricule de dragon.
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‹ particularité : elle a subi un brainwashing, elle a encore des problèmes de mémoire liés à ça, mais elle travaille dessus avec un psychomage.
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‹ patronus : Sa forme lui échappe, elle n'a plus essayé d'en produire depuis la fin de la guerre.
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‹ risèd : que sa petite sœur retrouve son fils.
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edit 1 ; le vrai edit vient bientôt, je vais ranger d'abord trognon


Dernière édition par Daphne Greengrass le Lun 17 Oct 2016 - 18:19, édité 1 fois
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‹ maison : poufsouffle
‹ scolarité : 1986 et 1993.
‹ baguette : mesure trente centimètres virgule cinq, est composée de bois de chêne et contient un crin de licorne. Elle est inflexible et rigide comme son propriétaire.
‹ gallions (ʛ) : 3680
‹ réputation : j'ai été injustement envoyé à Azkaban. Mon crime? Avoir été mordu et être devenu loup-garou.
‹ particularité : un loup-garou depuis avril 1998. Je suis en triumvirat avec Amelia Cartwright, un lien émotionnel qui nous unit et nous permet parfois de partager nos pensées.
‹ faits : je suis un loup-garou, un ancien Auror bouffé par la culpabilité d'avoir vu ma famille et mes anciens amis décimés autour de moi. J'ai été défiguré à vie par mon Créateur et je me soumettais tous les jours à un sortilège d'Illusion pour cacher les dégâts. J'ai perdu un oeil dans l'affaire. J'ai fatT partie du groupe qui a attaqué Saint-Mangouste et me suis rendu compte de l'horreur de la situation trop tard. Je suis le loup-garou qui a mordu Ginny Weasley. Je suis actuellement à Azkaban à cause de ça et de l'attentat de Saint-Mangouste, même si la rumeur est que le juge m'a plus puni pour ma nature que pour mes crimes.
‹ résidence : dans une cellule d'Azkaban, que je partage avec Aramis Lestrange.
‹ patronus : un ours
‹ épouvantard : les corps massacrés de mes proches, détruits par la Bête qui m'habite.
‹ risèd : moi tel que je l'étais avant, libre de l'influence du loup en moi.
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HERE COMES DAT BOI

JE L'AIME
JE T'AIME
MATTHEW
JPP
PARFAIT
OUI.
CONTINUE.
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WANDLESS • wth is happening
Kaori Saito
Kaori Saito
‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 16/10/2016
‹ messages : 172
‹ crédits : heresy.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles :
boîte à flemme • [url]compte principal[/url]

‹ gallions (ʛ) : 3229
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MANON MA MOITIE hinhin j'ai si hâte fouiqghfdofihdoifhds
ARI BB la plus belle des cousines tbe kr (t'as des balls toi de m'angrypointer et de laisser comme ça oklm èé )
M'DAME EUDOXIE, vilaine frangine :russe: j'ai trop hâte le lien familial va être si intense à jouer et geez, j'espère que mon interprétation va te convenir jusqu'au bout, pressioooon tbe gaah
LOU mais appelle-moi Lydie voyons :siffle: hinhin
EDDY vas-y là si j'ai ton aval j'vais prendre la grosse tête jule
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WIZARD • always the first casuality
Daphne Greengrass
Daphne Greengrass
‹ inscription : 14/09/2016
‹ messages : 596
‹ crédits : themorningrose (avatar) et exception (signature).
‹ dialogues : #cc3333
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‹ liens utiles :
présentationjunereaghanmoodmoodlyannalorcànremus

‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : elle est en stage à Ste Mangouste pour devenir médicomage. Elle songe à faire médicomage indépendante cela étant, ne souhaitant pas plus que ça travailler dans un hôpital et souhaitant s'occuper des gens oubliés par la guerre.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : Sa baguette ? Sa véritable baguette a été perdue quand elle était chez les insurgés. Elle l'a longtemps pleurée sa chère baguette parce qu'elle signifiait beaucoup pour elle. Maintenant elle fait avec celle qu'on a bien voulu lui donner. Elle mesure vingt-quatre centimètres, est en bois d'Aubépine et contient du ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3562
‹ réputation : de sang-pure privilégiée. On la juge du regard, elle est celle qui a assassiné son père. Celle qui est sortie de son procès parce qu'il y a eu des preuves mises sur le tapis de son brainwashing et des témoignages qui ont prouvé qu'elle a besoin d'un soutien psychologique. Daphne a une réputation qui l'agace et qu'elle souhaite effacer le plus possible.
‹ particularité : elle a subi un brainwashing, elle a encore des problèmes de mémoire liés à ça, mais elle travaille dessus avec un psychomage.
‹ résidence : dans un petit appartement au-dessus du Dirico Express avec sa petite sœur et sa mère.
‹ patronus : Sa forme lui échappe, elle n'a plus essayé d'en produire depuis la fin de la guerre.
‹ épouvantard : le cadavre d'Astoria.
‹ risèd : que sa petite sœur retrouve son fils.
http://www.smoking-ruins.com/t6940-daphne-there-s-a-storm-in-her
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TANT PIS J'EDIT PAS, JE FAIS UN NOUVEAU POSTE
J'AI HÂTE DE FAIRE DÉBARQUER L'AUTRE MOITIÉ
JPP
gaah
t'es trop perf
c'est trop bien
c'est la vie
je angoiaengioznoge
voilà brille

je me bouge, promis !

edit ; oui j'oubliais : jtm :russe:
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WIZARD • always the first casuality
Flora Carrow
Flora Carrow
‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
ARDAL + tears of our blood running from the runes EAsOZA

‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5114
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
http://www.smoking-ruins.com/t6904-wicked-game-flora
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ouf j'ai encore une place sur la première page tbe
j'ai pas encore tout lu, mais j'adore déjà pétille c'est tellement génial pétille  potte  quels magnifiques choix tu nous as fait kr tbe
(faudra qu'on cause lien, hein ? mg stp l'amie de mon jumeau et mon amie ?  gaah ou pas si tu demandes à Hestia  )

hâte de lire l'histoire iiih iiih iiih


(et omg omg omg lorcàn, daph, je palpite palpite palpite :ins: )
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