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sujet; (FAMILY) ENTOURAGE DE SIMON ROSIER 1/2 |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | Rosier Family (1/2 )how can blood be our salvationTout Rosier a ses épines, et « qui s’y frotte s’y pique ». Une chose est sûre : il ne faut pas se fier à eux, ou leur accorder ne serait-ce qu'une once de confiance, ils ne se contenteraient pas de vous poignarder dans le dos, ils s'assureraient également que tous les vôtres se retournent contre vous. Famille originaire de France, les Rosier auraient pu être amenés à disparaître dès la chasse aux sorcières, au début du XVIIe siècle. En effet, c’est une histoire que les aïeuls se plaisaient à raconter pour justifier leur mépris pour les moldus, cette sous-race de meurtriers : une grande partie de la famille Rosier, alors nobles, fut décimée à cette époque sombre, certains condamnés au bûcher, d’autres assassinés en place publique. C’est la raison pour laquelle les quelques survivants ont rejoint l’Angleterre, fondant une nouvelle « dynastie », comme ils aimaient l’appeler, de sorciers. Marchands dans l’âme, charismatiques, doués pour les affaires, ils ne tardèrent pas à retrouver fortune et gloire de l’autre coté de la Manche. Au XXème siècle, Le mariage arrangé entre Druella Rosier et Cygnus Black (parents de Bellatrix, Narcissa et Andromada) scella une alliance entre les deux familles, qui partageaient les mêmes idéaux quant à la valeur du sang. Qui plus est, les Rosier étaient on ne peut plus satisfaits de profiter de la sombre réputation des Black, aussi craints que respectés. Camarade de classe et suiveur de Tom Riddle à Poudlard, Alaric Rosier fut l’un des premiers à recevoir la Marque lors de l’avènement de Lord Voldemort. Cependant, la fin de la Première guerre sorcière et la chute du Mage Noir en 1981 précipita les Rosier hors de leur piédestal : avec les morts successives d' Alaric, de son épouse Iliana et de leur fils Evan, la lignée principale était amenée à disparaître. Leur héritage ainsi que la garde de leurs filles survivantes furent répartis entre les cadets d'Alaric, Desmond et Adonis, moins intéressés par l’élimination des races jugées inférieures que par leur réputation au sein de l’Élite sorcière. Actuellement, les Rosier sont persona non grata en Angleterre à cause des crimes de Simon, mais pourraient bien récupérer une place de choix dans la nouvelle société grâce aux actes héroïques d' Elias, décoré de l'Ordre de Merlin à la fin de la guerre. De toute façon, quoiqu'il arrive, Cornelia compte bien redorer le blason familial. Si Simon pourrira à Azkaban pour le restant de ses jours et qu'Elias préfère fuir les projecteurs, l'héritière de la famille prépare déjà la rédemption des Rosier.
Emery Rosier 1900-1979 ; éminent chirurgimage, il a consacré la fin de sa carrière à la chirurgicomage plastique après l'accident de son épouse. Catherine Archambault Rosier 1902-1987 ; française affiliée à la famille Royale, elle est connue pour avoir été défigurée par un Sombral.
BRANCHE 1
Alaric Rosier 1927-1981 ; fidèle suiveur de Tom Riddle à Poudlard, il a sans surprise suivi son ami dans sa quête du pouvoir après leurs études, devenant l'un des premiers Mangemorts. Iliana Rosier 1939-1982 ; instable mentalement (bipolaire non traitée), elle a énormément souffert des morts de son mari et d'Evan. Elle s'est suicidée dans son manoir.
Evan Rosier né en 1960, Mangemort assassiné par Alastor Maugrey en 1981 Cornelia Rosier née en 1967 ; sorcière à la défense Neelam Rosier fille illégitime née en 1980, légalement adoptée
BRANCHE 2
Druella Rosier 1929-19-- ; … Cygnus Black 1925-19-- ; …
Bellatrix, Andromeda et Narcissa Black
BRANCHE 3
Desmond Rosier 1930-2002 ; opportuniste et brillant homme d'affaires, il a poussé son fils cadet à prendre la Marque à sa place au cas où le régime de Voldemort tomberait. Assassiné par des belliqueux en 2002. Margery Flint 1936-2003 ; potionniste de renom, elle était très investie dans le cercle des épouses pures et s'occupait de causes caritatives. Tuée pendant la bataille finale à Herpo Creek en 2003. Elias Rosier né en 1965 ; ancien rebut, héros de guerre et expérimage Simon Rosier né en 1966 ; ancien homme d'affaires, désormais emprisonné à Azkaban pour crimes contre l'humanité Charlotte Grimaldi-Rosier (non jouable) fille bâtarde née en 2003, eue avec Anna Grimaldi
BRANCHE 4 Adonis Rosier né avant 1950 Épouse (de famille étrangère) • (M) ELIAS ROSIER - PRIS ; 38 ans, ancien médicomage, traître à son sang• AVATARS SUGGÉRÉS ; Charlie Hunnam • (F) CORNELIA ROSIER - LIBRE ; 36 ans, sorcière à la défense, membre de l'élite• AVATARS SUGGÉRÉS ; Rebecca Ferguson, Caitriona Balfe, Emily Blunt, Rachel McAdams Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Simon Rosier le Lun 17 Juil 2017 - 19:19, édité 11 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | - scénario pris:
elias p² rosierfeat. charlie hunnam • credit : tumblr❝ We're running in circles again ❞groupe : hunted | ☇ surnom(s) ; « le traître ». Le sobriquet, d'abord craché par ses pairs, semble avoir été adopté par ses nouveaux alliés, et il ne s'en formalise plus. ☇ naissance ; (avant août) 1965, Angleterre. ☇ ascendance; pure, et ce que certains considèrent comme un honneur est pour lui sa plus grande honte. Il renierait cet héritage tous les jours de sa vie s’il le fallait, et se drainerait lui-même de ce sang pour effacer la souillure de son rang. ☇ métier ; ancien médicomage. ☇ camp ; ancien belliqueux, désormais incertain, il soutient la Renaissance du Phénix sans y mettre la conviction que l'on attend de lui. ☇ réputation ; « traître à son sang », voilà ce qui revient sur toutes les lèvres de ceux qui le connurent avant ce soudain ravalement de façade. On murmure encore, on se demande pourquoi le fils prodige a glissé sur la pente tortueuse d’un combat perdu d’avance, et on fustige — on vitupère contre cet héritier qui a préféré tout foutre en l’air pour un salut qui n’était pas le sien. Dans son camp d’adoption, on l’apprécie, le Rosier. Honnête, droit, juste. Le contraire de son pourri de frère. ☇ état civil ; Veuf. ☇ rang social ; fugitif, anciennement rebut. ☇ épouvantard ; libre. ☇ caractéristiques ; son tatouage d'ancien rebut a laissé une cicatrice imbibée de magie noire. ☇ patronus ; libre ☇ particularités ; libre. ☇ animaux ; libre. ☇ risèd ; libre. ☇ caractère ; idéaliste, honnête, calme, révolté, impartial, autoritaire, impitoyable, protecteur, loyal, charismatique, vindicatif, opiniâtre, orgueilleux, volontaire, calculateur, cultivé, lunatique, emporté… |
• Elias est l’aîné de la famille Rosier, le premier fils et la plus grande fierté de son père. Jusqu’à un certain âge, il s’accommoda sans mal de son éducation parfois limite lorsqu’elle effleurait les questions de la pureté ou de la cause de Lord Voldemort (après tout, leur cousin Evan a connu son quart d’heure de gloire en manquant de défigurer Fol Œil). À dire vrai, il se pliait aux idées familiales sans s’interroger sur leurs conséquences, mais c’était en grande partie dû à son jeune âge et à la sphère étriquée dans laquelle il grandissait. Il n’était qu’un gosse. Un gosse divinisant la figure paternelle, aspirant à le gonfler d’orgueil à chaque fois que son nom passerait la barrière de ses lèvres.
• À Poudlard, il fut envoyé à Gryffondor et reçut une beuglante enflammée de son père dès le lendemain matin. La répartition fut jugée indigne, même dégradante, et ses cousins, ses amis d’enfance ne manquèrent pas de moquer son blason rouge et or. La honte dont on l’accusa amena avec elle un pléthore de remises en question, bien difficile à supporter pour un gamin de onze ans à peine. À peine prépubère et déjà mis au ban de l’élite pour ne pas avoir supplié le Choixpeau de le placer chez les vipères. De quoi refroidir les ardeurs pro-pur que lui insufflait son très cher père… Décidé à ne pas se laisser piétiner par les folies radicales de sa famille, l’héritier s’acharna à se hisser en tête du peloton de classe et à pactiser avec l’ennemi, les nés-moldus, les sang-mêlés, les traîtres à leur sang. Sa rébellion d’adolescence s’est lentement muée en ligne de conduite ; à présent aiguisé, son bon sens (selon lui) le plaça de l’autre coté de la barrière érigée par ses pairs. Autant dire que les dîners familiaux devinrent houleux.
• Ses années chez les Lions et l’obtention de son diplôme ne contrarièrent pas son retour parmi les siens, et il était même déterminé à couper le mal à la racine en réhabilitant le nom des Rosier, entaché par les « exploits » de son cousin et de son oncle pendant la Première guerre. Depuis 1981, le monde sorcier et ses mœurs semblaient avoir évolué, un nouvel âge d’or se profilait au sein de la communauté magique. Son mariage avec l’héritière d’une noble famille française fut célébré en grandes pompes, et considéré comme l’éclatante renaissance d’une lignée condamnée.
• Ses ASPICS et les louanges de ses professeurs en poche, Elias se tourna, sans surprise vers la médicomagie. Laissant la politique à son père et à son oncle, il s’embarqua dans un internat à Sainte-Mangouste, achevant de se présenter comme l’héritier prodige qui sauvera les siens du déclin — tandis que son frère disparaissait Merlin sait où, un jour aux États-Unis, l’autre en Égypte. Travailleur acharné, quoique certainement trop ambitieux pour son bien (une tare commune aux Rosiers), éternel insatisfait puisant dans le perfectionnisme, il ne tarda pas à se faire un prénom dans le vénérable hôpital sorcier.
• Le retour de Voldemort le plongea dans la perplexité ; incapable de rester en marge d’un tel conflit, il renoua discrètement avec d’anciens camarades de classe et, du haut de son piédestal, commença à glaner des informations pour le compte de l’Ordre. Certains se demandent encore aujourd’hui pourquoi il ne poussa pas le vice jusqu’à grossir les rangs des sbires de Voldemort, ou pourquoi, au contraire, il ne prit pas la fuite plus tôt. Si la révolte grouillait dans ses entrailles, il était incapable de condamner sa famille, incapable de détruire ce qu’il avait mis tant de temps à bâtir, cette utopie trop parfaite d’un équilibre retrouvé. Il aurait pu. Il aurait pu disparaître du jour au lendemain, sans laisser de trace. Mais ce choix n’était plus le sien : sa traîtrise aurait pu faire tuer son frère, serviteur du Lord, briser sa famille, sa belle-famille… Tapi dans l’ombre, il œuvrait silencieusement avec l'extérieur, notamment la France grâce à l'influence de son épouse.
• Le fiasco de la bataille de Poudlard et la dissolution de l’Ordre ne remirent pas ses convictions en question mais les cristallisèrent, en dépit des difficultés à maintenir sa couverture savamment élaborée. Peu à peu, tirant avantage de son influence, il se désolidarisa des idéaux radicaux de bien des familles pures pour affirmer publiquement une opinion nuancée : il avait un réseau, des plans, et l’engrenage qu’il fabriquait dans à l’insu de tous aurait pu changer le cours des choses. Elias avait la ferme certitude que la résistance pouvait s’organiser autrement que dans la fuite constante — c’était sans compter les risques que prenait sa femme à l’égard des insurgés. Une erreur suffit à anéantir leur image de couple exemplaire et se solda par l’assassinat de Margot au cours de leur fuite. Quant à lui, il se vit réduit au rang de vulgaire renégat, dont le nom était désormais proscrit des conversations mondaines.
• Elias a été arrêté courant 2001. Une mission désorganisée qui dérapa. Le goût métallique du sang dans la bouche, traîné sur les rotules jusqu’à une geôle oubliée d’Azkaban, il attendit un jugement, ou la mort, peu importe, avec la plus condescendante des dignités, empruntée à son éducation de prince gâté. Sa capture eut un effet retentissant dans son milieu d’origine ; dès lors que la nouvelle de se mise aux enchères se répandit, on se pressa aux portes du Ministère pour siffler le traître et lui cracher son mépris. Il fut acquis par la famille Dolohov.
• Simon assista discrètement aux enchères d’Elias, et bientôt, sa captivité commença à l’obséder ; si bien qu’il chercha pendant des semaines une solution pour le tirer d’affaire, sans en souffler mot à personne. Il fit suivre la fille Dolohov des jours durant, et parvint à l’appréhender dans un moment de faiblesse pour la soumettre au maléfice de l’Imperium. Il lui intima de retirer le tatouage d’Elias dès que l’occasion se présenterait, et elle obtempéra à l’insu de son plein gré… La suite n’est connue que de lui. Elias est convaincu que ce stratagème a été orchestré par les insurgés et ignore que son frère est l’instigateur de sa libération. Après sa libération, il put rejoindre un campement d’Audacieux, et œuvra un temps avec les Belliqueux (où sa voix s'élevait un peu trop souvent, au gré de ses très nombreux désaccords – son expérience personnelle ébranla sa foi en Potter). Les épreuves de ces dernières années radicalisèrent ses actions ; et la vengeance qui animait tant de ses alliés s’infiltra insidieusement dans ses veines. Jusqu'à, sans doute, vicier son intégrité d’épris de justice.
• ÉVOLUTION CONTEXTE : Un temps aveuglé par une colère justifiée, Elias croyait avoir trouvé sa place au sein d’un groupe plus agressif et qui, contrairement au reste, agissait. Toutefois, les débordements à répétition des belliqueux ne tardèrent pas à refroidir ses ardeurs, si bien qu’il préféra les quitter – et bien évidemment, son départ ne se solda pas par une poignée de main amicale avec les leaders. Il rejoignit Poudlard afin de prodiguer des soins aux blessés, et y resta jusqu’en mai 2003. Désormais, il aide là où il peut et participe à un réseau de passeurs (vers la France). Si l’idée de rejoindre la Renaissance du Phénix le taraude de plus en plus, elle égale à grand peine sa volonté de vouloir récupérer sa nièce, la fille de son frère et d’Anna Grimaldi, qu’il refuse de savoir à la merci d’un Mangemort. Simon Rosier (Jake Gyllenhaal) ; Fut un temps où les frères Rosier, malgré leurs différends, étaient proches. Fusionnels, même ; se comprenant mieux que personne, anticipant les réflexes de l’un et de l’autre, n’ayant qu’à échanger une œillade furtive pour éclater de rire. Mais le temps passant et leurs opinions dissonant de plus en plus, les éternels alliés se sont éloignés pour finalement se faire engloutir par leurs idéaux respectifs. À une époque, Simon aurait imité les moindres faits et gestes d'Elias, même la plus insignifiante de ses bêtises. Il répétait ce qu’il disait avec une admiration teintée de jalousie, le suivait partout où il allait et versait de grosses larmes si cet aîné adoré le rabrouait. Leurs quelques mois de différence forgèrent bientôt une complicité dépassant la patience de leurs parents ; petits princes roublards, ils imaginèrent mille et une bêtises pour égayer leur enfance grisâtre. Et même à Poudlard, en dépit de leurs maisons rivales ou de leurs fréquentations, aucun conflit ne parvint à envenimer la confiance qui les liait. C’était eux contre le reste du monde ; la famille avant tout. Bien que témoin à son mariage, Simon était viscéralement incapable de supporter sa belle-sœur, Margot, et celle-ci lui rendait bien. (Ils se vouaient une haine cordiale, entrecoupée de piques sardoniques et de menaces déguisées.) À leur insu, une distance s’installa insidieusement entre les deux frères : leurs activités respectives les accaparaient, et Simon finit par rejoindre le Lord afin de crédibiliser leur famille — contre l’avis d’Elias. Ils ne se connaissaient plus. Quelque chose changea, mais ni l’un ni l’autre n’aurait pu l’expliquer. Simon suspectait son frère de lui cacher quelque chose, ergotait contre ses grandes leçons de morale, pendant que celui-ci lui reprochait d’être indifférent à ce qu’il se passait dans le monde sorcier, d’être incapable de penser par lui-même. Peu à peu, les deux alliés désapprirent leur attachement, et la moindre de leurs conversations finissait irrémédiablement en dispute. Et Elias tomba. Sans crier garde. Emporté dans le gouffre de la honte par son épouse. Déchu, l’héritier chéri. Simon le maudit. De tout son être, il le maudit. Il força leur propre mère à bannir son prénom de leur demeure, se rapprocha même de leur père avec qui il trouva enfin un sujet de conversation. Cette trahison le blessa. Mais la pensée de le haïr lui était insupportable, à l’instar d’un enfant ouvrant les yeux sur son héros de toujours. Obligé d’endosser des responsabilités ne lui appartenant pas, de subir le mépris de ses pairs, il échappa au moins à une punition du Lord en salissant un peu plus le nom de sa belle-sœur. Elias a toujours eu l’ascendant sur Simon, et s’il le manipula pour aider sa cause, il tenta, tant bien que mal, de ne jamais lui nuire. Aussi différents que le jour de la nuit, leur complémentarité n’est pourtant plus à prouver, et nul doute que l’affection qu’ils se portèrent à une époque est toujours profondément ancrée en eux. Mais pour l’heure, le cadet ne peut endurer sa seule évocation ; le son de son prénom lui écorche les tympans. Margot de Châtillon, décédée (Rosamund Pike) ; Margot. Impétueuse Margot. La justice était dans son sang, et ses opinions assumées ont réveillé le rebelle qu’il avait muselé au nom de l’espoir – l’espoir naïf de croire que les erreurs de sa famille, de sa caste, seraient un jour réparées. Margot, aujourd’hui, ce n’est qu’un souvenir fugace ; le lointain écho de son rire, la mélodie de son léger accent français. La douleur s’est tue, mais le manque demeure insoutenable. Au départ, tout avait commencé par un contrat entre leurs deux familles, afin de perpétuer leur lignage pur – les fiançailles annoncées, les futurs époux ont dû s’apprivoiser, conclure au moins une entente. Devenir alliés. Elias pensa pendant longtemps que les mariages ne fonctionnaient pas ainsi, qu’il ne pourrait jamais aimer Margot comme s’il l’avait choisie. Quant à elle, catapultée de l’autre coté de la Manche du jour au lendemain, elle regrettait Paris et pestait contre ces Anglaises si peu sophistiquées. Elle trouvait Londres trop froid, trop gris. Elle fronçait le nez sur le Chemin de Traverse, cherchait des salons de thé plus raffinés, et toutes ses petites manies de noble française commencèrent à arracher à son fiancé des sourires discrets. Margot n’avait pas été élevée pour devenir une potiche – et elle ne se privait pas de le remettre à sa place. Elle l’avait décidé : ils ne seraient pas les pions de leurs parents, mais leur propre équipe. L’affection qu’Elias lui portait se mua progressivement en adoration passionnelle, et ils auraient peut-être pu avoir le plus heureux des mariages, si la guerre n’en avait pas décidé autrement. Durant l’ascension de Voldemort, elle encouragea Elias à renouer avec l’Ordre, alors que la France rappelait ses compatriotes expatriés (il tentera de la convaincre de repartir à Paris pour son bien, mais Margot refusera avec véhémence). Protégés par le statut du sang, les époux Rosier profitèrent de leur réseau d’influence pour combattre le régime à leur manière – Margot prenait cependant des risques inconsidérés, en dépit des avertissements. Quand elle n’aidait pas des nés-moldus à passer la frontière magique, elle collectait des informations circulant dans les cercles de l’élite pour les envoyer en France. Une seule erreur sonna le glas du couple exemplaire. L’exécution de Margot fut d’abord cachée à la Couronne française avant d’être relayée par les médias français, scandalisés par la barbarie de l’acte. Elias ne se le pardonne toujours pas. Sa femme était son indéfectible soutien, celle qu’il avait juré de protéger quoiqu’il advienne. Celle qu’il a perdue. Et aujourd’hui, dans ses moments de faiblesse, il se demande si leur cause en valait la peine. Et il imagine Margot se glisser derrière lui, lui murmurer que la paix a un prix. Qu’ils l’avaient compris dès le début, même si désormais, il sait ses mains maculées du sang de sa propre épouse. Ulyana Dolohova (Caitlin Stasey) ; (ancienne "propriétaire", en cours de rédaction) Neelam Rosier, disparue (Bryden Jenkins) ; Elias a toujours eu une place particulière dans la vie de Sansa, et pour cause : dès toute jeune, sa cousine les a considéré, Simon et lui, comme ses modèles. Elle n'avait pas grand monde d'autre, l'orpheline, alors elle s'est attaché à eux de manière presque désespérée. Et puis les deux frangins ont divergé avec le temps, Elias montrant de plus en plus ses idéaux insurgés. Sansa, au plus profond d'elle-même, l'a toujours admiré pour ce choix. Elle qui faisait mine de supporter les mangemorts, elle qui souffrait terriblement à l'idée de passer sa vie coincée au milieu de pensées qui n'étaient pas les siennes. Mais elle a mis un temps fou avant de rejoindre Elias ; elle attendait le bon moment, avait peur de mettre en danger le peu de proches qu'il lui restait. C'est à la mort d'Yselia, la grande soeur de Sansa et la cousine d'Elias, que le déclic s'est produit : la jeune Rosier est partie. Alors Elias, ayant tout juste retrouvé la liberté après avoir fuit les Dolohov, a vu Sansa débarquer. Il pensait que la famille, c'était terminé, qu'il devait tirer un trait sur les Rosier ; mais elle était là, sauvage insurgée, prête à se rendre utile aux Belliqueux. Parce que bien évidemment, c'est dans son groupe d'insurgés qu'elle s'est empressée d'aller. Peut-être parce qu'ils conviennent parfaitement à la bête sauvage qu'elle est ; peut-être aussi parce que lui, Elias, y était déjà. Il se plait à se dire que Sansa l'a cherché. A présent, il prend soin d'elle comme jamais : c'est lui qui lui a présenté la plupart des autres insurgés, lui qui lui a montré comment entrer dans la planque des Belliqueux, lui qui lui a donné des tas de conseils pour survivre ou bien se canaliser. Il est son mentor, elle est sa protégée. Les seules attaches familiales qu'ils ont chez les insurgés. Et tous les deux, plus soudés que jamais, ne renoncent pas à l'idée qu'un jour, peut-être, ils pourront avoir Simon à leurs côtés. Anna Grimaldi (Jessica Chastain) ; (en cours de rédaction ; lien positif) Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Simon Rosier le Dim 27 Nov 2016 - 18:38, édité 4 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | cornelia p² rosierfeat. rachel mcadams • credit : tumblr❝ We're running in circles again ❞Groupe : wizard | ☇ surnom(s) ; enfant, elle peinait tant à prononcer toutes les syllabes de son prénom que « Cornelia » s’est rapidement transformé en « Nelia » puis en « Nellie ». Cependant, si ce surnom est resté, elle n’en autorise l’usage qu’à ses proches et n’apprécie guère les familiarités mal placées.☇ naissance ; 1967, Angleterre.☇ ascendance; attachée à la pureté séculaire de son sang (elle rappelle à qui veut que les Rosier furent à un moment une grande famille de la noblesse française), elle ne partage pourtant pas les idéaux traditionalistes de ses congénères, et si elle est un tantinet peinée de reconnaître que les valeurs pures se perdront tôt ou tard, Cornelia est persuadée que le glas de leur caste a sonné depuis longtemps. En revanche, il n’est pas certain qu’elle montre l’exemple en allant épouser un moldu, loin de là, mais le métissage sanguin ne la dérange pas outre mesure. ☇ métier ; sorcière à la défense chevronnée (et relativement chère, elle n’en est plus à plaidoyer pour des délits insignifiants). Elle s’est notamment imposée comme un fervent défenseur des droits des créatures magiques, pour des raisons que ses détracteurs jugent calculées, étant donné qu'un tel combat a largement influencé sa côte de popularité auprès de nombreuses associations magiques ou autres alliances protégeant loup-garous, vélanes, jusqu'aux elfes de maison. Récemment, elle protège les intérêts du Rosier's Disease Research Trust (par rapport à sa nièce Charlotte Grimaldi-Rosier), Brainwashing Victims Support Group (où elle offre du counselling pro bono), en plus du Veelas Rights Movement ou encore du Werewolf Defense Front. Ses ambitions politiques ne sont un secret pour personne — et maintenant que la guerre est terminée, elle lorgne du coin de l'œil le siège du Ministre. ☇ camp ; officiellement, elle a « soutenu » — le mot est un peu fort — ceux que sa famille est supposée soutenir, mais les Rosier ont toujours été imprévisibles et vont là où leurs intérêts les guident. Officieusement, elle a été très critique du régime du Magister qui, de surcroît, est un sang impur (ce détail semble d’ailleurs la révolter davantage que le reste). Désormais, elle s'est rapprochée du nouveau gouvernement et a sauté sur les dossiers de lavage de cerveau plutôt que sur la défense des criminels de guerre. Elle est absolument partout depuis que la paix a été proclamée, donne des interviews à droite et à gauche, en espérant sans doute que la gloire d'Elias rejaillisse un peu sur elle. (Le moment est idéal pour préparer son ascension dans le monde politique.)☇ réputation ; A bitch in sheep’s clothing. Aussi charmante qu’elle est raffinée, capable de converser des heures durant quel que soit l’intérêt du sujet, Nellie inspire la confiance en dépit de son patronyme. Respectée, appréciée, crainte lorsqu’elle apparaît à la Cour magique, elle est réputée pour être un véritable bourreau de travail refusant la défaite. Femme dans un monde d’hommes, cadette dans une lignée hantée par le fantôme d’un héritier sanctifié par les siens, elle a dû se battre pour gagner, puis garder, sa place, les éloges, l’admiration… Cornelia n’hésiterait pas à détruire quiconque entraverait son chemin, brise volontiers ses promesses si un ennemi lui offre davantage qu’un allié, et assume pleinement son individualisme. Un exemple parmi tant d’autres : elle a accepté de témoigner contre son cousin Elias au moment de sa désertion et l’heure suivante, elle condamnait les actes « monstrueux » de feu son propre frère, Evan.☇ état civil ; célibataire au sens où elle n'est pas mariée et ne vit officiellement avec personne, mais la situation sentimentale de Cornelia est totalement libre et négociable.☇ rang social ; Élite, encore et toujours. Certes, le déclin de sa famille a fragilisé les relations qu’elle entretient avec ses pairs et elle sent bien le mépris qui flotte dans l’air, quand elle apparaît à quelque soirée mondaine — elle s’est obligée de faire profil bas afin de ne pas attiser les rumeurs courant sur son compte, mais elle ne cèderait pour rien au monde sa place privilégiée au sein de ce cercle restreint. Sous le régime du Magister, elle a collaboré sans plus (traduction : fournit le minimum syndical), a offert ses conseils avisés aux pontes du Ministère, a mis à disposition son héritage indécent, mais elle a tenté de ne pas trop y participer — après tout, elle savait qu'en temps voulu, elle devrait rebondir sans trop d'anicroches. Elle a d'ailleurs fait le ménage dans ses relations afin d'être le plus clean possible (sait-on jamais, ces rapaces de journaleux essayeront bien de trouver la bête noire pour la faire tomber de son piédestal, et elle compte bien garder quelques coups d'avance sur eux).☇ épouvantard ; libre.☇ caractéristiques ; Nellie est bipolaire, à l'instar de sa mère. Diagnostiquée pendant son adolescence, elle a été prise en charge par les meilleurs psychomages qui soient pour assurer son suivi. Cependant, elle a encore à ce jour une relation compliquée avec sa maladie, qu'elle nie en bloc — obsédée par les traitements, même expérimentaux, pour minimiser au mieux ses crises (relativement rares du fait de son addiction à un cocktail de philtres assez explosif bloquant ses émotions), Cornelia n'a jamais évoqué sa bipolarité en public, et l'a cachée à ses employeurs. Aujourd'hui, elle se persuade qu'elle a accepté sa maladie mais une montre magique à son poignet lui rappelle trois fois par jour, sans faute, de prendre ses (nombreux) traitements.☇ patronus ; libre.☇ particularités ; au choix, peut-être occlumens ou legilimens, mais rien n'est obligé.☇ animaux ; libre.☇ risèd ; libre.☇ caractère ; charismatique, intransigeante, dure, égoïste, manipulatrice, brillante, isolée, cassante, assidue, pragmatique, pugnace, éloquente, intéressée, carriériste, diplomate. |
Some people are just born with tragedy in their blood + Deuxième enfant de la lignée principale des Rosier, Cornelia a eu la chance d’être née après l’héritier mâle — ses parents estimaient qu’ils avaient fait le nécessaire : un fils pour perpétrer leur nom, une fille à expédier au meilleur parti qui soit pour solidifier quelque alliance ou rembourser une dette, peu importe. Petite princesse choyée, elle a cependant grandi aux cotés d’un frère mystérieux, qui la fascinait autant qu’il la terrifiait. Evan et sa Marque, Evan et son fanatisme, Evan et ses psychoses… Sa mort soudaine, en 1980, et la spirale tragique dans laquelle fut entraîné le reste de sa famille l’a terriblement ébranlée. La fin du règne de Voldemort coïncida avec le déclin des Rosier — et son monde s’effondra. Son père fut assassiné quelques temps après son fils aîné, et sa mère, déjà instable et incapable de surmonter son chagrin, se suicida dans le manoir familial, alors que Nellie était à Poudlard. Orpheline, elle fut un temps confiée à sa grand-mère, Catherine Archambault, avant d'être recueillie par son oncle et sa tante, Desmond et Margery Rosier, qui avaient été désignés gardiens légaux par Alaric. hogwarts (1978-1985) + Sans surprise, le Choixpeau l’expédie à Serpentard rejoindre son cousin, Simon. Cornelia était une élève brillante, ne récoltant que le fruit de son dur labeur : pour atteindre la perfection (une pression qu’elle s’infligeait sans l’aide de personne), elle veillait des nuits entière, se terrait dans la bibliothèque, se baladait toujours avec une ribambelle d’épais grimoires lévitant à sa suite… elle n’a jamais rien laissé au hasard, et chacune de ses notes, elle la devait uniquement à la sueur de son front. Elle avait certes des capacités, mais contrairement à Simon, un rien paresseux quand le sujet ne l’intéressait pas, ou Elias, qui se reposait parfois sur ses lauriers, elle n’avait de cesse de repousser ses limites. Son objectif, au-delà de rendre son père fier, était surtout de se hisser en tête du peloton de classe. D’être la meilleure — la première. (La rumeur veut qu’en sixième année, vexée par un Acceptable en métamorphose sur un travail de groupe, elle a trafiqué les plumes de ses camarades afin que ceux-ci ratent leur examen trimestriel, comptant pour plus de la moitié de la note finale. Et ce ragot n’était pas le premier.) head bitch in charge + À sa sortie de Poudlard, elle a joué de ses relations (ou du moins, des relations de son paternel) pour dégoter un stage au Département de la Justice Magique, ni plus ni moins. Déterminée à faire ses preuves et nourrissant l’espoir d’être un jour nommée à la tête du Magenmagot, Cornelia a trouvé sa voie dans une firme de défense magique réputée. D'abord stagiaire apportant thés et plumes à papotte, elle connut une ascension assez fulgurante lorsqu'en 1991, à peine âgée de vingt-quatre ans, elle défend un dignitaire du Ministère dans une affaire de blanchiment de gallions sur fond de matchs de Quidditch truqués. C'est sa deuxième grosse affaire et le succès est au rendez-vous : dès lors, sa côte d'influence ne cesse de grimper, mais elle ne laisse pas cette popularité soudaine lui monter à la tête de peur de commettre un impair. Rigoureuse, elle continue de travailler sur des affaires moins importantes, prouvant que cette victoire n'était pas un coup de chance, et est promue associée à trente-et-un ans. watch the queen conquer + Indépendante, dépoussiérant l’image prude de l’héritière de sang-pur confinée dans son manoir en attendant de dégoter le mari idéal, Nellie s’est très tôt revendiquée féministe. Elle se disputait constamment avec son oncle lorsque celui-ci organisait des rencontres avec d’éventuels prétendants (qu’elle éconduisait) et s’attirait les médisances de l’élite car trop « compliquée », « difficile », « libérée »… bientôt, beaucoup jugèrent que sa vie personnelle, soi-disant « débridée », entachait le nom des Rosier, déjà fort écorné. Cornelia a toujours refusé de s’excuser pour ses liaisons controversées (concubine de hauts fonctionnaires, supposée maîtresse de personnages influents, souvent mariés, assumant ses relations avec des Rachetés…) et a plusieurs fois évoqué les passe-droits de ses vis-à-vis masculins qui ont trompé leurs femmes ou ramené leurs bâtards sous leur toit – à l'instar de son propre père. Cependant, en 1996, elle est tombée enceinte d'un amant, un haut-placé du Ministère, marié et père de famille de surcroît. Si leur liaison était un secret de polichinelle, ni l'un ni l'autre ne comptait affronter l'ampleur d'un scandale pareil : il refusait de quitter femme et enfants pour elle, elle craignait de compromettre sa carrière avec un bâtard. C'est Margot de Châtillon, l'épouse d'Elias, qui l'a accompagnée dans une clinique magique privée afin de se faire avorter. Cette épreuve a énormément affecté Cornelia, car bien qu'elle ait décrété ne pas avoir la fibre maternelle (selon elle), elle pense encore à cet enfant. Son avortement a déclenché un épisode dépressif de plusieurs semaines, et elle a accepté d'être internée quelques temps à Sainte-Mangouste. (Elle raconte à qui veut que ce trou de trois mois dans sa vie était en fait une retraite « spirituelle » pour cause de surmenage.) rosier & associates + En 2000, elle a créé son cabinet, Rosier & Associates, afin de s’octroyer davantage de libertés. Spécialisée dans les droits des créatures magiques, touchant un peu aux affaires de haute trahison et proposant ses services à ses pairs dans les affaires d’héritage, elle ne se pose aucune limite. Post guerre (décembre-février 2004) + Cornelia n’est pas née de la dernière pluie : elle avait compris que le vent était en train de tourner, alors elle s’organisa, prépara tranquillement sa transition vers un monde post-guerre, où elle refusait que les erreurs de parcours de sa famille ne lui coûte sa carrière. Dès le jour où le Magister tomba, elle changea radicalement d'allégeance et s'afficha aussitôt près de son cousin Elias à Sainte-Mangouste, se précipita au chevet des victimes, mit son nez dans les affaires de lavage de cerveau afin de construire une nouvelle liste de clients potentiels… Et elle proclama haut et fort qu'elle condamnait les actes de Simon. Lorsqu'un journaliste lui demanda si elle défendrait son cousin, elle lâcha un « bien sûr que non » si sec que personne n’osa relever, pas même les sceptiques. Déterminée à se débarrasser du poids mort que représente désormais Simon, elle s'est arrangée avec le procureur du Magenmagot pour convoquer Elias au procès de son frère cadet, consciente que la presse se réjouirait d'une histoire de frères ennemis. Maintenant, elle s'intéresse à la vie politique, sa dernière grande étape pour achever ses ambitions personnelles : la place de Ministre, ni plus ni moins. Évolution contexte (mars-juillet 2004) + oh, tous ces changements. L’euphorie post-guerre lui donne des impressions de déjà-vu — elle n’était qu’une gamine à l’époque où le Lord a été vaincu une première fois, mais la situation n’est étrangement pas si différente : une foule en liesse, des progrès sociaux, des bouleversements politiques et une chasse aux mangemorts, rien de nouveau sous le soleil, qu’elle marmonne en sirotant sa tasse de thé matinale. Cornelia se consacre au travail : après s’être jetée sur tous les dossiers de lavages de cerveaux et avoir (un peu) redoré le blason des Rosier, elle s’est rangée du coté des Merlinois (cf. annexe des partis politicomagiques) par intérêt. Toutefois, débordée par des procès n’en finissant pas, elle a manqué de temps pour préparer une candidature en bonne et due forme — il va sans dire que cette opportunité manquée l’a quelque peu contrariée, mais elle ne perd pas de vue ses objectifs. Sa position quant aux relations entre moldus et sorciers est assez trouble. Elle n’apprécie pas cette mixité nouvelle, persuadée que leurs mondes ne sont pas censés cohabiter ensemble (comme l’a plusieurs fois prouvé l’Histoire), et campagne actuellement pour le poste de directrice du département de la Justice Magique . ✝ Evan Rosier (Dane Dehaan) ; Evan. Disparu trop vite, trop tôt, dans la fleur de l’âge, comme regrettaient ses proches à l’enterrement. Ce grand frère déconcertant, qu’elle craignait un peu. Mais il la protégeait. Elle s’en souvient. Il la protégeait. Elle a une relation compliquée avec le souvenir de son aîné : tour à tour effondrée par sa disparition, fascinée par son souvenir, dégoûtée par ses crimes, écœurée par les racontars courant sur lui, Cornelia porte à l’égard de son frère une affection complexe, qui de nombreuses fois s’est transformée en haine viscérale. Elle ne sait pas. Elle pense, avec le recul, que personne ne l’a jamais compris, Evan. Elle pense qu’il a souffert. Elle pense qu’il est un martyr — de lui-même, de leur famille, de Voldemort. Elle pense que c’est sa croix. Elle n’a jamais manqué un anniversaire de sa mort, et fleurit sa tombe vide chaque année. Elias Rosier (Charlie Hunnam) ; La trahison d’Elias a blessé Nellie. Elle pense même qu’il a achevé de briser leur famille — elle a pris ses distances avec lui dès lors qu’il a atterri chez Gryffondor, ne souhaitant pas s’afficher avec un « traître » (elle a probablement été l’une des premières à lui cracher ce mot à la figure), intérieurement vexée d’être ainsi privée d’un cousin qu’elle adorait. Après la mort d’Evan, Elias s’est vu incomber le rôle de chef de la fratrie — et c’était elle, lui, et Simon, eux trois seulement. Mais déjà pétrie des idéaux de sa famille, elle s’est détachée de lui tôt, furieuse qu’il ose défier les siens — la défier, elle. C’était compliqué, à l’époque : elle venait d’être diagnostiquée bipolaire, ne savait plus vraiment qui elle était ou qui elle devait être, et Elias ne l’a pas lâchée, malgré tout. Il l’a soutenue, il l’a toujours soutenue, et leur relation un peu vacharde l’a aidée, malgré tout. Elle était très proche de Margot, son épouse, mais les opinions de plus en plus tranchées d’Elias ont contribué à creuser un fossé entre eux. Et cinq années se sont écoulées sans qu’ils ne se reparlent. Maintenant qu’il est revenu (sans Margot), elle a mis ses doutes de coté pour utiliser son cousin comme un moyen de racheter leur famille aux yeux de la société, de permettre aux Rosier de goûter, enfin, à cette rédemption tant espérée. Et il a vu clair dans son jeu, mais comme d’habitude, tout est compliqué entre eux, et ni l’un ni l’autre ne sait sur quel pied danser. Simon Rosier (Jake Gyllenhaal) ; Simon et Nellie entretiennent des relations fraîches, pour ne pas dire glaciales. Leurs rapports sont difficiles, et peut-être est-ce parce qu’ils ont toujours été très (trop) semblables. Complices lorsqu’ils étaient enfants, rivaux pendant leur adolescence, étrangers depuis plusieurs années, les cousins Rosier se portent mieux l’un sans l’autre — ou du moins, s’en persuadent-ils. Et cette relation conflictuelle demeure inexplicable. Ils n’ont jamais su s’apprivoiser, ou se servir à bon escient de leur complémentarité. Simon lui rappelait Evan. Simon était malade, comme elle. Simon la comprenait quand personne ne le pouvait. Et peut-être refusaient-ils de se supporter à cause de ça, de ce miroir qu’était l’autre, renvoyant un reflet qu’ils haïssaient tous les deux. Maintenant que Simon est à Azkaban, Nellie prétend qu’il n’existe plus, et que le reste de la famille devrait en faire autant : qu’il aille rejoindre Evan. Neelam Rosier (Freya Mavor) ; Les débuts ont été chaotiques, difficiles - lorsque Neelam est née, Cornelia avait déjà treize ans et elle s'était faite à l'idée d'être la seule fille de la famille, la petite dernière. Sans compter que son père ramenait un enfant fait à une autre femme que sa mère - une mêlée, qui plus est. En apparence, les choses sont toujours restées ainsi : une certaine froideur conservée entre elles, une distance savamment entretenue, sauvegardée. A l'intérieur, les choses étaient tout autre : d'un côté, Neelam s'escrimait à disparaître pour ne pas gêner sa soeur, étudiait chaque mot prononcé face aux grandes figures de l'Elite afin de ne pas lui faire de tord, s'acharnait à travailler pour ne pas lui faire honte ; et de l'autre, Nellie gardait un oeil soucieux sur sa frangine, cherchant à guider ses pas sans le lui montrer, essayant de comprendre ses silences et ses soudains éclats de fureur. C'est le genre d'amour qu'on ne prononce pas à voix haute, qu'on ne voit presque pas à l'oeil nu ; et pourtant Nellie a toujours appelé Neelam sa soeur, et non sa demie soeur, là où la plus jeune a déjà réconforté l'ainée qui a pleuré sur son épaule, une fois. Pourtant Neelam est partie, comme Elias avant elle. Elle a laissé la famille Rosier en proie à sa mauvaise réputation, a même contribué à ladite réputation ( traitres) tandis que Cornelia s'époumonait à réparer les erreurs pour pouvoir mener sa carrière. Et ça, l'ainée ne l'a jamais vraiment pardonné, refusant même que l'on mentionne sa cadette - et paradoxalement, elle a été blessée, vraiment blessée que Simon ait été prévenu et non pas elle, la soeur de sang. Pour Neelam, elle a défendu les créatures magiques. Pour Neelam, elle a appris à penser pour deux, toujours, tout le temps. Et en retour, rien. evolution contexte + et puis le gouvernement a changé, et puis elles se sont retrouvées. Cornelia est venue voir sa soeur à l'hopital, sa toute petite soeur amochée par des jours de torture ; et si l'amertume est encore bien présente, elle fait des efforts, elle essaye. Sans compter que soudainement, les passés d'Elias et de Neelam en tant qu'insurgés sont utiles. De son côté, Neelam a pu conserver sa part de fortune grâce à sa qualité de sang-mêlée a promis de la mettre entièrement à disposition de Nellie - en guise de dédommagement, parce qu'elle culpabilise, parce qu'elle s'en veut. Toutes deux tentent d'enterrer la hache de guerre pour aboutir à un genre de partenariat, une entente cordiale, minable miette d'un amour trop malmené qui promet d'être difficile à retrouver. Anna Grimaldi (Jessica Chastain) ; « Could she be more boring ? » Nellie n’a jamais compris l’intérêt de Simon pour Anna Grimaldi. Inintéressante petite poupée italienne, princesse fade, sans histoires ni personnalité. Elle regrettait Margot, la femme d’Elias, avec qui elle s’entendait si bien, et qui lui manquait tellement. Anna… Anna, elle n’a jamais pris la peine de la comprendre et lui a fait comprendre. Les deux jeunes femmes entretiennent une cordialité glaciale qui se limite à des salutations sifflées du bout des lèvres. Anna hait Nellie. Elle hait son arrivisme et sa méchanceté gratuite à son égard — après tout, elle ne lui a rien fait, n’est-ce pas ? Elle hait son opportunisme, et plus encore depuis la fin de la guerre : elle lui en a même voulu de ne pas défendre Simon. D’ailleurs, depuis l’arrestation de ce dernier et la révélation de la maladie de Charlotte, Nellie a soudainement viré de bord : elle a envoyé des fleurs à Anna, du soutien et des promesses, afin de se créer une nouvelle armée d’alliés, à commencer par sa propre famille. (Ce serait mentir que de dire que le sort de sa nièce ne la touche pas, on parle tout de même d’un nourrisson qui n’a rien demandé mais Anna n’est pas dupe et voudrait à tout prix empêcher Cornelia de mettre son nez dans ses affaires.) Anwar Maseed (Riz Ahmed) ; Anwar et Cornelia se sont rencontrés comme un journaliste et un avocat peuvent être amenés à se rencontrer : c’était en 1995, il la poursuivait dans le Ministère, sa plume à papotte flottant à sa suite, afin d’obtenir un commentaire sur un procès difficile, qu’elle perdra d’ailleurs quelques jours plus tard. Nellie l’a menacé de porter plainte, mais Anwar, loin de se débiner, lui a proposé un échange « de bons procédés » dans la mesure où il soutenait le client qu’elle défendait, clamant qu’il détenait plusieurs informations capables de soulager la peine qu’encourait l’accusé. Cornelia refusa dans un premier temps avant de revenir sur sa décision, et bien lui en prit : elle perdit sans trop de dommages. Elle s’est rapprochée d’Anwar malgré elle ; peut-être était-ce grâce à leurs caractères, ou peut-être était-elle intéressée par une alliance avec un journaliste à la popularité montante. Leur relation oscille entre ce qu’ils peuvent tous les deux en tirer et une espèce d’amitié vache : nul doute qu’ils partagent une certaine alchimie, et que dans d’autres circonstances, ils auraient pu former un duo terrible. Cornelia a toujours mis en garde Anwar sur les papiers qu’il rédigeait sous le régime du Magister, arguant qu’il n’éviterait pas indéfiniment Azkaban, et elle l’a même sorti de cellule lorsqu’il a été arrêté en novembre 2001 (elle lui a assuré que c’était la dernière fois qu’elle volait à son secours). La fuite d’Anwar et son retour inattendu ont compliqué leurs relations : il y a un gouffre qui s’est creusé, et reste à savoir s’ils retrouveront un jour leur complicité d’antan. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Simon Rosier le Lun 17 Juil 2017 - 19:18, édité 3 fois |
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