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sujet; HALF ALIVE ϟ fred weasley |
| Fred Gideon Weasleyyou leave me broken, shattered, alive❝ We're running in circles again ❞rise of the phoenix ; SC☇ pseudo complet & surnom(s) ; Weasley, encore un oui. Sa famille, elle est connue de tous. Il y a ceux qui les admirent et ceux qui les méprisent ces roux aux cœurs de lion. Il est l'un des fils d'Arthur et Molly Weasley, un parmi d'autres. Frederick, ou plutôt Fred, c'est comme ça qu'on l'a nommé à sa naissance, même si durant les vingt premières années de sa vie, c'était plutôt "les garçons" ou "les jumeaux". Il a également hérité du prénom de son oncle, Gideon, une idée de leur mère. Elle était loin de se douter qu'à peine quelques années après la naissance de ses jumeaux, elle perdrait ses frères. Une curieuse farce du destin. Pour finir, son surnom au sein de la résistance: Rapier. comme une rapière. ça lui correspond assez bien au final: une longue épée, souple, fine et pourtant diablement tranchante. ☇ naissance ; 1er Avril 1978, elle était née pour amuser la galerie la tornade qu'ils formaient, tous les deux. ☇ ascendance; sang pur, sang parfait. Bien que cela mette hors d'eux la quasi-totalité des sympathisants du régime et des traditions, les Weasley étaient et demeurent des sangs purs. Fred, lui, il finit par détester ça. Sang-pur rime étrangement avec monstre depuis un moment. Sang-pur. Ce n'est même pas une fierté, ça n'a pas la moindre importance. Le sang versé a exactement la même couleur, la même importance. Représente le même gâchis. ☇ métier ; Travailler ? Non. Voilà des années que Fred a cessé d'avoir un métier normal. D'avoir une vie, normale. Des années que la seule chose qui compte à ses yeux, c'est la rébellion. C'est eux, les rebelles, les insurgés. Il y consacre son corps et son âme, oubliant sa vie et ce qu'il voulait en faire pour ne se concentrer que sur ses inventions de plus en plus massives, complexes...parfois dangereuses. ☇ camp ; Rébellion, sans aucun doute possible. Sa famille se bat pour la justice, pour la liberté depuis des générations. ☇ réputation ; Fred a pour réputation de n'être rien de plus qu'un fantôme, ces derniers temps. Dans la mémoire collective des élèves l'ayant côtoyé de près ou de loin, Fred n'allait nulle part sans George. Ils étaient un seul élément, un seul être et répondaient au prénom de l'autre comme s'il s'agissait du sien. On les différenciait toujours mal, se trompant tout le temps jusqu'à abandonner et finir par s'adresser au duo plutôt qu'à l'un d'entre eux. Peut-être que parfois, l'attitude de Fred pouvait le trahir. Plus présent que George à l'occasion en s'affirmant supérieur, car premier né, s'il fallait se chamailler avec sa moitié pour récupérer le dernier gâteau qu'ils ne voulaient pas partager. Peut-être que pendant un temps, la présence d'Angelina pouvait donner un maigre indice sur l'identité du jumeau près duquel elle se tenait. Souvent c'était Fred, mais c'était loin d'être une science exacte aussi. Mais tout cela a pris une tournure désastreuse. Les rires des deux compères, si familiers aux oreilles des gens, sont morts. L'écho s'est arrêté le jour où George est tombé, victime des mangemorts. Depuis, Fred, il n'est plus rien. Une illusion, un mort vivant, comateux, se déplaçant, parlant, mangeant parce qu'il n'a pas le choix. Un être vidé de sens, perdu, sans espoir pour un avenir dont il ne sait plus rien. Il a perdu toute envie de continuer, de penser, de s'attacher. De croire en un avenir meilleur. Tout ce qui compte c'est se venger. C'est ne pas penser, ne pas pleurer et pourtant: ne pas oublier. Toute sa vie la seule chose dont il était certain, c'est que quoi qu'il arrive, peu importe les tempêtes: il serait là. C'était tout ce qui comptait. Savoir qu'il ne vieillirait pas seul, que son tout resterait avec lui, à ses côtés, pour toujours. Que lorsqu'ils viendraient à mourir, de vieillesse ou pour leur cause, alors ils le feraient ensemble, à la manière de Fabian et Gideon, ces oncles décédés alors que les jumeaux n'étaient que de jeunes enfants. Le sort en a décidé autrement, malheureusement. Voilà cinq ans que Fred n'est plus lui-même, qu'il boit son chagrin et exorcise sa douleur dans ses créations étranges, loin des farces et attrapes de ses beaux jours. Il commence seulement à s'éveiller de ce coma. ☇ état civil ; Célibataire depuis sa séparation, il ne semble pas en être affecté, comme pour le reste. ☇ rang social ; Insurgé, il est recherché activement tout comme ses frères. ☇ baguette ; bois d'aulne, 35 centimètres et crin de licorne. Les baguettes des jumeaux n'ont en commun que leur coeur: un crin de licorne, provenant de deux spécimens différents. Elles n'ont pas le même bois, ni la même taille, encore moins la même spécialité: la baguette de Fred lui avait été proposée par le maître baguettier car elle semblait idéale pour la transfiguration et la magie non-verbale. Des sujets auxquels Fred est sensible depuis très jeune puis-qu'à cinq ans il avait, délibérément, transformer l'ours en peluche de Ron en une redoutable araignée, garantissant à son cadet une arachnophobie sévère qu'il subit encore. Les baguettes, ça a toujours été sujet à des moqueries gentillettes, Fred sous-entendant à qui voulait l'entendre que la sienne était définitivement plus grande que celle de son frère. Néanmoins, bien que les baguettes n'aient a priori rien en commun, il a toujours été facile aux deux compères de les échanger sans subir le moindre désagrément. Elles n'ont jamais fait de différence entre eux comme le reste du monde, si bien qu'ils pouvaient créer l'illusion d'être l'autre jusqu'au bout. ☇ épouvantard ; Tout le monde sait ce qui était, est et sera son épouvantard pour le restant de ses jours. George. George, mort. Il a toujours eu cette peur, toujours redouter la mort de son âme-soeur même si, il se rassurait en se disant qu'il serait toujours avec lui. Qu'il ne laisserait jamais sa moitié mourir. Son épouvantard est devenue une réalité lorsque les mangemorts, après l'avoir torturé, ont assassiné son frère, sa vie. L'épouvantard a changé de forme, mais le résultat reste le même. Autrefois le corps livide de son frère, identique au sien, demeurait intact. Juste froid, terne, victime de l'avada kedavra de la silhouette derrière lui: Voldemort. Aujourd'hui, les blessures se sont ajoutées au spectacle horrifiant. Les mutilations magiques ou non qui lui ont été infligées durant la bataille tailladent son corps inerte. Elles hantent Fred, que ce soit la nuit, comme le jour. Quant à Voldemort, il a disparu. Il n'a plus peur de lui. Il n'a plus peur de rien. ☇ risèd ; Comme pour précédemment, tout le monde pense savoir ce que Fred voit dans un tel miroir. Eux, réunis. Eux, heureux, souriants comme pas possible, les yeux illuminés de cette malice partagée. Eux, qui s'aiment plus que leur propre vie, fiers d'avoir réussi à battre l'adversité, triomphant du mal et profitant d'un avenir resplendissant plein de promesses. En réalité, la seule chose qu'il reflète c'est son frère, c'est tout. Peu importe la joie. Peu importe la victoire, la liberté. Fred veut son frère, qu'importe les conditions, qu'importe le prix. C'est tout ce qu'il veut. Rien d'autre. ☇ patronus ;Son patronus était un écureuil. Était, voilà l'élément indispensable à retenir. Cinq ans, qu'il n'a pas réussi - ni cherché - à conjurer un tel sortilège de façon physique et à peine, de façon classique. Tous ses souvenirs heureux sont salis par sa mort. Tous ses souvenirs heureux parlent de lui, d'eux, de leur tout. Il va mettre du temps à pouvoir utiliser de nouveau ce sortilège en son entier et n'est même pas certain qu'il ait gardé la même forme. Le joyeux écureuil sautant sur tous les meubles de la salle sur demande à certainement disparu. Peut-être qu'il a pris la forme de celui de George, peut-être qu'il est devenu aussi sombre que son propriétaire. Peut-être qu'il n'a pas changé au fond, tout comme lui. Peut-être qu'il n'est pas mort, tout comme lui. ☇ particularités ; Aucune, si ce n'est sa capacité à survivre malgré une âme déchirée... Ou alors peut-être sa taille, imposante, qui vous donne soudainement l'impression d'être petit lorsque l'on marche à coté de lui. Ce sont ses seules particularités. Pas de pouvoirs en plus, pas de transformation. ☇ animaux ; Aucun. Il n'est définitivement pas apte à s'occuper d'une créature, quelle qu'elle soit. Elle finirait morte au bout d'un mois, affamée ou déshydratée parce que son maître est trop pensif. ☇ miroir ;Fred possède un, si ce n'est pas le premier miroir à double sens. C'est lui qui les a inventés, à l'aide de son frère Percy bien entendu, devenu un véritable spécialise pour stabiliser les inventions barges de son cadet. Son miroir a subi de nombreuses expériences, de nombreux tests, traitements, sortilèges le rendant unique en son genre, surement. C'était un losange au départ. Un magnifique losange aux reflets rouges et oranges, rappelant curieusement le blason de sa maison et la couleur de sa tignasse, qui un jour, s'est brisé en deux. Les deux éclats étaient restés de tailles correctes pour être encore utilisés, même séparés, mais la rage qui s'était emparé de Fred avait eu raison de l'un des morceaux, détruit, éclaté en millions d'éclat sous la semelle de ses chaussures. Personne, Personne ne sera un jour la moitié de son miroir. Personne ne sera, ne pouvait, devenir sa moitié. Jamais. Son miroir a dès lors été remanié en triangle, lui rappelant peut-être que ce qui compte le plus, maintenant, c'est être ensemble. Jusqu'au bout. Ne pas renouveler l'erreur de se séparer. Son miroir, bien qu'il l'est inventé, il a toujours du mal à s'en servir. Pas parce qu'il ne sait pas comment faire bien évidemment. Il a juste du mal à regarder son reflet, le temps de prononcer le nom de code d'un camarade et passer un appel. La paire d'yeux vides qui le fixe. Le même vert qu'avant, mais sans l'éclat rieur du passé si présent chez eux, autrefois. Devant ce bout de miroir, il a beau avoir dit son nom des milliers de fois, ça ne fonctionne pas. Ça ne fonctionnera jamais. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Quelle question idiote. Bien entendu que Fred déteste, de toute son âme, la situation actuelle. La guerre il l'a en horreur. La guerre, il veut à tout prix qu'elle s'arrête. Il veut gagner, se venger. Quitte a perdre sa propre raison, sa propre vie, pour son frère. Pour son père. Pour tout le monde, mort pour rien, à cause de ces monstres. On peut lui dire que ce n'est pas ce que George aurait préféré pour lui, mais George, il est pas là. C'est ça le problème. Sans lui, Fred, c'est rien. Sans son cadet de quelques minutes,lui, il ne vaut pas la peine. La vie vaut pas la peine. Le monde, ne vaut plus la peine. Il a bien l'intention de mettre fin à tout ça une bonne fois pour toute. La rage l'anime, toujours bouillonnante, la magie lui échappe sans même saisir sa baguette. Il est a fleur de peau, émotif au possible, ne cachant plus rien au monde vu que, tout le monde semble savoir mieux que lui ce que ça fait. Ce qu'il ressent, comment il va, ce qu'il doit faire. Sauf qu'ils ne savent pas ce que ça fait, d'avoir perdu soi-même, soudainement. D'avoir perdu la vie et pourtant de continuer à respirer. De continuer à sentir son cœur dépouillé, cadavérique battre dans sa poitrine. De ressentir, quand on ne veut plus rien que le silence. Le silence complet, tout le temps, pour mieux travailler. Plus d'émotions, pour se concentrer. Plus rien, hormis la vengeance. Plus rien, hormis la victoire. C'est ce que l'alcool lui avait offert, le remplissant d'un rien presque réconfortant. Une plénitude où son cerveau égaré peinait à fonctionner, mais s'accrochait pour travailler. C'est ce à quoi il a renoncé en se sevrant. En abandonnant la chaleur d'une gorgée du liquide désagréable. Il a récupéré son cerveau dans son entier, lui permettant de mieux travailler, mais également ses pensées noires, comme ses nuits blanches. Ces nuits, au son des cris. |
☇ Infos complémentaires ;Fred a toujours eu un certain talent pour le Quidditch. Les batteurs de Gryffondor doivent notamment leur entrée dans l'équipe à des heures d’entraînements dans le jardin du Terrier. Ces entraînements ont coûté la vie à de nombreux pots de fleurs, fenêtres et bien évidemment au Boursouf de Ron, ayant malencontreusement servi de cognard à Fred un jour. Il est également très doué pour crocheter les portes sans l'aide de la magie et pour s'échapper très vite des lieux du crimes comme un véritable lézard. On aurait pu aussi dire que par le passé il était très doué pour faire rire la galerie, jusqu'à ce que "ça" arrive. • Sa plus grande qualité est surement sa créativité, sans le moindre doute. Ce qui différencie Fred de ses frères c'est surement sa capacité à inventer des choses plus rocambolesques que les autres. Bien qu'il ait toujours fait l'idiot à l'école avec son jumeau, Fred et George sont d'une ingéniosité désarçonnante. De leurs feux d'artifices aux diverses confiseries piégées, jouets et autres produits qu'ils vendaient à leur boutique jusqu'aux sortilèges et gadgets mis à disposition des Phénix, cela demande de la réflexion, de l'inventivité et une certaine forme d'intelligence pour arriver à créer ces objets avec ou sans magie. Fred n'a peut-être jamais passé ses aspics, mais il est loin d'être l'idiot du village pur autant. • Son défaut: sa colère, peut-être...Et son inconscience. Il est bien connu que les jumeaux Weasley ont toujours eu un tempérament de feu, près à se battre contre quiconque osait insulter leur famille ou leurs amis, le duo Weasley n'a jamais été très calme. Vengeance à coup de farces, coup de cognard bien placé en plein match, Fred refuse de se laissait faire et entraînait souvent George dans des coups fourrés des plus divertissants. Si on n'avait pas retenu Fred, Draco Malfoy aurait surement fini avec le nez cassé et Zachariah Smith se serait malencontreusement retrouvé ficelé à une branche du saule cogneur si on ne l'en avait pas dissuadé. Maintenant qu'on lui a arraché son frère, plus rien ne le temporise vraiment. Si parfois George calmait son double, aujourd'hui plus aucune barrière ne le retient. Colère, rage, et aucun intérêt pour les conséquences, Fred a vu ce travers grandir, pousser sans la moindre envie de se calmer et ne prend que très peu en compte les conseils de sa famille. • Avant la guerre rien ne pouvait aider à différencier les jumeaux. Ils s'habillaient de la même façon, se coiffait de la même façon, parlaient, mangeaient, rotaient de la même manière. Aucune particularité ne pouvait vous aider, jusqu'à la bataille de sept Potter où George a perdu son oreille. Dès lors, il était plus facile de savoir qui était Fred et qui était George si leurs épaisses tignasses de cheveux roux ne cachaient pas leurs oreilles. Maintenant plus aucun soucis à se faire, vous parlez bien avec Fred Weasley, né treize minutes avant George. Pas la peine de vérifier ses oreilles, elles sont toutes les deux solidement accrochées à son crâne. Après la bataille de Poudlard, Fred a toujours été trop occupé pour songer à se faire faire un tatouage, même si l'idée ne lui déplaît pas non plus. S'il devait en faire un vous devineriez surement sa signification, quel que soit le motif ce sera toujours une référence à celui que les Weasley ont enterré. Pour ce qui est des stigmates de la guerre, les missions et les blessures qui s'y rapportent, Fred a eu son lot d'infortune. On peut retrouver une imposante cicatrice marquant son flanc droit jusqu'à son dos, le résultat d'un sort particulièrement agressif que la magie ne pouvait effacer. Il n'a parlé à personne de sa blessure, ni de toutes celles qu'il a guérit lui-même de peur qu'on veuille le clouer au lit. Personne n'est donc au courant. • Il a pour habitude de ne jamais s'asseoir comme une personne normalement constituée. Que ce soit sur une chaise ou sur un canapé, un lit, sur le sol...Fred n'a pas vraiment l'air de souffrir de problème de dos, se tortillant n'importe comment en fonction de son degré d'attention et de fatigue. Vous pouvez imaginer qu'il lui arrivait souvent d'être avachit sur les tables de Poudlard ou dans la salle commune des Gryffondor, se servant de son frère ou de la malheureusement personne assise à coté de lui comme dossier. • Lui donner des règles à suivre ou lui interdire de faire quelque chose, c'est l'encourager à faire tout l'inverse. ça, ça n'a pas changé le moins du monde. Le respect des règles ne lui plait toujours pas toujours aussi têtue comme une mule, le Weasley. • Si Fred est un dragueur, il n'empêche que le jeune homme ne s'intéresse que très peu aux relations amoureuses. Oh, bien entendu il y a eu Angelina, seule relation "sérieuse" qu'il a eu - et c'est dire, puisque que ça n'a tenu qu'à peine quelques semaines entre eux. On l'a pourtant déjà entendu à plusieurs reprises faire des remarques sur la fierté qu'il ressentirait, lorsque ses enfants recevront leurs premières heures de colles, ou la façon dont il voudrait que son mariage se déroule: sans les chichis et les froufrous de celui de Bill et Fleur. Il n'a jamais alors considérer le mariage ou avoir des enfants comme quelque chose d'impossible, simplement quelque chose qui pouvait attendre encore des années. C'est le travail qui devait primer d'abord. La boutique, surtout, qui enrichissait les jumeaux à vu d’œil. Quand tous les membres de la famille Weasley auraient assez pour vivre sans subir les moqueries générales, là peut-être, il songerait à lui et à son avenir. Cela ne l'empêchait pas à l’occasion de se faire remarquer, comme au fameux mariage de son frère où, après avoir délibérément poussé tout le monde pour s'accaparer deux cousines vélanes de Fleur, il s'était très vite éclipsé dans un coin du chapiteau avec l'une d'entre elle pour la bécoter sans la moindre gêne. Bien évidemment, la guerre est tombée et les histoires du genre, il n'y voit plus le moindre intérêt. Le travail, l'alcool le ronge. La tristesse, aussi. Il ne comprend même pas que les gens aient la tête à ces choses là, mais c'est leurs affaires après tout. • Il a déjà compté le nombre de taches de rousseurs qu'il a sur le visage. D'après ses calculs il en a dix-sept de moins que son frère. Il s'est déjà réveillé avec des traits sur le visage, peints à l'encre, reliant ses tâches entre elles dans des dessins plus ou moins grossiers et avait bien évidemment rendu la pareille au fautif le soir suivant. • Il porte deux montres au même poignet. Après la mort de George, lorsque Fred est retourné dans leur appartement pour y récupérer quelques affaires, la montre de George était posée sur la table de leur cuisine, oubliée là par son propriétaire. Ce cadeau lui a été offert, comme à Fred, pour leur dix-septième anniversaire. Il s'agissait en fait de la même montre, achetée d'occasion par Mr et Mrs Weasley qui avait été dupliquée grâce à un sortilège de Gemino. Les deux montres alors étaient systématiquement synchronisées, produisant un même son à chaque fois que les aiguilles, des balais, virevoltaient dans le cadran. La seule différence entre ses deux objets était alors l'initiale, qu'Arthur avait gravé au dos, un F sur l'une et un G, sur l'autre. Malheureusement au moment de leur donner leurs cadeaux, comme à chaque fois qu'on leur offrait quelque chose, le paquet c'est retrouvé dans les mains du mauvais propriétaire. Ainsi George portait la montre gravée d'un F, quand Fred portait celle gravée d'un G. Maintenant que George est mort, Fred ne pouvait pas se résoudre à laisser le son de cet objet hanté un appartement qu'il allait déserter sous peu. Ainsi les deux cadrans co-habitent à son poignet, qu'il pleuve, vente ou neige. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi audrey. J'ai 22 ans, je viens de paris et j'ai connu le forum via alors là ça fait longtemps je m'en souviens plus . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? facultatif.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Fred Weasley le Mar 6 Déc 2016 - 18:19, édité 23 fois |
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| But i'm still breathing Men in cloaks always seem to run the show save me from the ghosts and shadows before they eat my soul, show me mercy❝ triwizard tournament champion ❞1994 & POUDLARDIl était presque midi, le jour de Noël. Les filles circulaient à travers la salle commune des gryffondors comme des furies depuis des heures déjà, claquant par mégarde les portes des dortoirs et dérangeant tellement la grosse Dame que celle-ci ouvrait la porte sans même demander le mot de passe à l'approche d'un élève aux couleurs de leur maison. Tout ce raffut, pourtant, n'avait pas vraiment réussi à faire sortir du lit les jumeaux Weasley qui venaient à peine de descendre de leur dortoir et de s’affaler sur un canapé. La salle était bondée, comme d’habitude, malgré les vacances. « Qu'est-ce qui te fait dire que maman n'est plus en colère contre nous ? » dit George en déballant l'un des deux paquets envoyés par leurs parents. Fred, lui, avait pris un peu d'avance dans ses cadeaux de Nöel puisque le paquet sur ses genoux était déjà ouvert. Dans le papier vert froissé, une paire de chaussettes, un pull - toujours aussi bleu que d'habitude, mais qui cette année était parsemé de balais - ainsi que des chocolats à la menthe, ses préférés. « Si elle était encore en colère, on aurait eu qu'une seule chaussette chacun… Avec un trou dedans. » dit-il, en souriant, ravis que les choses se calment un peu même si ça n'allait certainement pas duré, comme toujours. Voilà plusieurs mois que la tension à la maison avait augmenté. Les résultats des B.U.S.Es étaient arrivées à la maison vers la fin de l'été et leur mère, folle de rage, avait du mal à accepter les résultats de ses fils. Trois examens chacun, voilà ce qu'ils avaient réussi à obtenir. Sur la totalité des examens à valider c'était peu, mais ils n'y voyaient pas forcément l'utilité ou ont simplement raté ceux qu'ils désiraient passer. Les cours de potions ? Il leur fallait un optimal, comme à tous les autres étudiants, pour espérer continuer les cours avec le professeur Rogue. C'était donc à rayer de la liste. L'histoire de la magie était d'un ennui mortel, et ils ne s'y étaient jamais intéressé comme beaucoup d'étudiants. Ils se sont tous les deux endormis durant la moitié de l'examen d'astronomie, ce qui n'était pas prévu dans leur programme. Ils ont réussi à obtenir une note “Piètre” à chacune de leurs examens raté sauf en potion, ou Rogue n'a pas dépassé le désolant pour eux deux. La botanique n'a pas réussi à Fred puisqu'il y a échoué. Il faut dire que la tentacula vénéneuse se souvenait de la dernière visite du rouquin, où il lui avait dérobé ses graines. Elle lui avait attrapé le bras à la fin de l'épreuve, le laissant avec une large morsure enroulée autour de son avant bras que Madame Pomfresh avait heureusement soigné très vite. George lui avait obtenu un piètre en métamorphose, examen auquel Fred a obtenu un optimal grâce à ses aptitudes innées plus qu'à son travail de révision d'après McGonagall. Ne restait plus qu'enchantement et défense contre les forces du mal, auquel ils ont obtenu respectivement un O et un E. Bien qu'ils n'aient obtenus que trois B.U.S.Es, ils avaient au moins le mérite d'avoir eu de bonnes notes aux examens qu'ils avaient un minimum préparés. Madame Weasley n'avait pas cherché à savoir ça quand monsieur Weasley lui, les avait félicités d'avoir au moins réussi à dépasser l'acceptable. Après leurs résultats scolaires ce sont les farces et attrapes qui ont eu pour effet de faire enrager leur mère au point de leur hurler une nouvelle fois. Le fiasco de la coupe du monde a eu le mérite de calmer les choses, puisqu'elle s'était excusée à grands flots de larmes en les écrasant tous les deux contre elle, effrayée qu'ils soient morts avec pour dernier souvenir la colère de leur mère contre eux. Tout s'était apaisé alors, ce qui n'était pas pour leur déplaire. Dans un grand geste du bras, il testa les réflexes de son frère en lui lançant un chocolat - qu'il attrapa sans la moindre difficulté - avant d'en mettre un dans sa propre bouche. George avait reçu pour ainsi dire la même chose. La seule différence était les confiseries, des souris à la guimauve, une autre de leurs sucreries favorites. La journée s'avérait longue pour la plupart des élèves, plus encore que le reste des vacances passées à l'école. La raison était surement le bal de ce soir, raison pour laquelle les filles s'affairaient si tôt et que les garçons eux, avaient une mine déconfite à la simple idée que c'était aujourd'hui. Cela avait don de faire rire les jumeaux beaucoup plus à l'aise à l'idée d'y aller. Au milieu de tout ça, les plus jeunes boudent leur incapacité à se rendre à la fête. Pour s'occuper ils avaient profité de la neige récemment tombée en masse pour faire une bataille de boule de neige contre Harry et Ron, sous l’œil d'une Hermione qui n'avait pas vraiment l'air prête à participer jusqu'à ce qu'elle les abandonne pour rejoindre les harpies en talons hauts. Sur toute la durée du chemin de la salle des Gryffondor jusqu'au grand hall, on avait entendu des éclats de rires, des moqueries plus enfantines les unes que les autres et des menaces à peine dissimulées. C'était encore la faute des jumeaux. Les deux compères se moquaient allègrement de la tenue de Ron, vêtu d'une robe d'occasion que leur mère lui avait achetée à Diagon alley avant le début de l'année. Heureusement pour eux, les garçons avaient déjà la taille et la stature de leurs oncles et avaient ainsi hérité de leurs tenues se préservant ainsi d'une pareille humiliation. Ils arrivaient en bas des escaliers quand George lança que, s'il avait été à la place de leur petit frère il y serait allé en short de bain avec une de ces bouées en forme de canard qui fascine tant leur père, juste pour faire impression. George avait soutenu à Ron tout le chemin qu'il avait effectivement demandé à Coquecigrue de l'accompagner au bal. Heureusement pour lui ce n'était pas le cas. Tout laissait penser que le trio masculin de gryffondors passerait sa soirée avec le trio d'attrapeuses que Katie, Alicia et Angelina formait. C'était tellement évident qu'ils allaient rester tous ensemble que rien n'avait vraiment été dit. Enfin, jusqu'à ce que Fred demande spécifiquement à Angelina d'être sa cavalière. La raison de son action, inconnue. Fred avait insisté en disant que c'était juste la première personne à qui il avait pensé pour répondre à Ron. Que c'était celle qui réagissait le plus à leurs blagues (en les engueulant) et avec qui il se voyait le mieux y aller, s'il fallait choisir. Et il était bien là le problème. George lui maintenait qu'il aurait pu dire autre chose. Répondre que ça ne le regardait pas comme tout le monde faisait, ça l'aurait encore plus énervé le Ronald. Non, s'il avait répondu Angie c'était pour une bonne raison et cela amusait beaucoup son cadet. En attendant le début du bal les commentaires potaches, eux, fusaient déjà. La grande crainte des jumeaux était surtout portée aux talons hauts des filles qui, ils l'imaginaient bien, serait assez douloureux à recevoir dans la tronche s'ils abusaient de leur humour si délicat. Pourtant malgré la menace planante on pouvait entendre des sifflets à chaque fois que les trois filles avaient le malheur de bouger d'un mètre jusqu'à ce que les festivités commencent vraiment. Pour une fois dans l'histoire de Poudlard, tout s'est déroulé normalement jusqu'à la fin du bal, enfin pour eux du moins. À en juger par les petits groupes à l'extérieur de la grande salle quand le petit groupe se décida de continuer la fête ailleurs, quelques drames étaient survenus sans qu'ils ne s'en rendent compte. Malgré le couvre-feu ils avaient tous fini en haut de la tour d'astronomie, assis à discuter, se moquer des Serpentards aux cheveux plaqués en arrière avec tant de gel qu'ils auraient pu traverser la grande salle sur la tête tant ils devaient être glissants. C'était le genre de soirée qui faisait apprécier aux élèves cette école et ce qu'elle leur offrait, comme une tour devenue leur QG principal, ces soirs où ils ne se sentaient pas trop d'aller se coucher tôt. Dans les éclats de rires, des souvenirs qui se forgeaient. De l'insouciance presque vomitive dans un futur qu'ils n'imaginent pas. Rien ne pouvait aller mal, ce jour comme tous les autres. Les cœurs pleins d'espoirs et les têtes pleines de rêves. Après quelques heures à boire et à manger des provisions volées au bal, il était temps d'aller se resservir dans les cuisines pour continuer des festivités bien entamées. Cette fois c'était Angie et Free qui étaient désignés pour descendre, sans que cela ne lui paraisse louche du tout. Ils dégringolent les escaliers, elle, un peu plus inquiète du bruit qu'ils faisaient en riant, lui, totalement indifférent des problèmes qu'ils pourraient avoir - la vieille McGonagall aimait trop les Weasley pour les punir avec fermeté de toute façon - si bien qu'il riait, lorsque c'est arrivé. On pouvait raconter énormément d'histoires à propos de Fred ou George, ou de Fred et George, qui commencent de cette même façon. Cette fois, Fred Weasley riait lorsque Angelina Johnson l’a embrassé pour la première fois, au beau milieu des escaliers d’une tour. Soudainement il n'y avait plus d'urgence à descendre dans les cuisines. Ils préféraient rester là en bas des escaliers à s'embrasser, emporter par les amourettes de l'adolescence. Ils auraient pu rester là des heures si l’appelle de la nourriture et de la boisson n’avait pas poussé leurs amis à voir ce qu’il se passait en bas, les interrompant. C'était le début d'une relation assez étrange, platonique sans vraiment l'être, qui existait pour l'unique raison que c'était simple. Une étrange évidence, une amitié un peu améliorée qui avait au moins le don de les rendre heureux, du moins lui, à défaut d'avoir un sens. Ils ont passé plusieurs semaines à faire comme si c'était un secret bien gardé, que personne ne les avait surpris à roucouler dans un coin quand, le soir même de leur premier baiser, George avait déjà compris qu'il s'était passé quelque chose et l'avait charrié un bon moment avant d'aller se coucher. Ce fut aussi le cas lendemain, puis tous les jours suivants. Car dans l'ombre de Fred il y avait George et inversement, Fred suivait George comme son ombre. Si bien que si être seuls était possible, ça ne durait jamais vraiment longtemps et il faut dire que Fred ne faisait rien pour changer ça. Depuis le temps Angelina devait être habituée. Quand on parle à George, on parle aussi à Fred et inversement. Alors, il ne fallait pas s'étonner qu'une conversation privée soit dérangée, un baiser espionné. Mais George n'était pas le seul fautif dans la séparation des deux jours de Quidditch, après seulement quelques semaines. Le travail, le stress des cours, le temps. Rien n'allait en leur faveur, pas mêmes leurs sentiments restés au stade d'une amitié particulière qui avait fait de leur séparation qu'une discussion à avoir, permettant de conclure que ça ne pouvait pas aller entre eux, mettant un terme à leur relation express. Rien n'avait été dans leur sens jusqu'ici et puis, il y avait Katie et Lee. Peut-être qu'un jour Fred a eu un faible pour Angelina, peut-être pas, personne ne le saura jamais. En revanche, ce qui était clair aux yeux des jumeaux, c'était les sentiments d'Angelina pour Katie et ceux de Lee pour Angelina. Voilà des années qu'ils savaient, mais ne disaient rien. Ne s'en moquaient pas, ne l'évoquaient pas aux autres simplement parce qu'ils n'avaient jamais eu l'intention d'être mauvais envers leurs amis. Pas plus que de leur faire du mal. Vu la discrétion des deux tourtereaux Lee Jordan finirait par le savoir aussi, ce qui n'était pas une bonne idée si Fred ne voulait pas s'attirer les foudres de son ami. Fred n'est jamais ressorti avec quelqu'un depuis votre histoire, faisant d'Angelina sa seule et unique petite amie. Ce n'est pas quelque chose qu'il va clamer sur tous les toits, sûrement trop fier pour avouer qu'il est totalement nul en amour au point de n'être jamais tombé amoureux de quelqu'un - ce qui l'inquiétait un peu- et que Percy, à côté de lui, passe pour un véritable expert en la matière. En tout cas, les deux coéquipiers n'ont plus jamais discuté de cela après, comme si “eux” n'avait jamais existé, ce qui facilitait largement les choses. Tout était comme avant, des mois plus tard. Ils avaient plaisantés sur le chemin jusqu’à l'épreuve, les joues de Fred peintes d’un côté en rouge et or et de l’autre en jaune et noir. Pour cette troisième tâche, même lui avait fini par ne plus en vouloir à Diggory d'avoir fait gagner son équipe alors que Harry avait -encore- été blessé en plein match pour ne pas changer. La coupe du monde avait un peu apaisé les tensions, il faut dire, sans compter l'année de cours sans quidditch. Ils s'étaient tous assis dans les gradins, Fred avait glissé un commentaire à Angelina comme quoi elle aurait eu l'air plus que féroce -et sexy- avec eux à l'entrée du labyrinthe si c'était elle qui avait été prise et pas Diggory. Mais la bonne humeur et les plaisanteries se turent à l'instant où Harry et le corps inanimé de Cédric firent leur apparition, bien longtemps après leur départ pour l'épreuve. Les gryffondors étaient restés là un court moment, les jumeaux saluant leur frère aîné Bill ainsi que leur mère avant de faire rentrer les plus jeunes avec eux dans leur salle commune. Ils étaient à peine rentrés que tous les tableaux du château étaient du courant, murmurant sur le passage des élèves choqués, pour la plupart muets, ou parlant à peine. Cédric Diggory est mort. Voldemort est de retour, c'est ce que Potter avait hurlé, avant d'être embarqué. De quoi réjouir les cœurs meurtris. Si George était plus à l'aise pour consoler les autres et à partager ce qu'il ressentait, Fred lui, avait du mal. C'est pourquoi il était resté près du feu, à raviver celui-ci avec sa baguette. Il avait miraculeusement fait apparaître du chocolat chaud et des tasses pour ces plus jeunes enfants, pas forcément dans le bon ordre, selon la chance de l'élève qu'il s'efforçait de sécher à coup de sortilèges puis de les resservir, sans émettre le moins son. Il lâchait un sourire abîmé ou deux à ceux qui avaient le visage détrempé par les larmes, à l'occasion, mais était certainement trop sonné pour avoir une conversation entière avec quelqu'un. Il y avait trop de choses circulant dans sa tête pour en parler encore. Pour ça que George était avec Angie et pas lui. Lui, il n'arrivait même pas à réaliser la situation. Cédric, mort. Cela aurait pu être n'importe lequel d'entre eux. Angie, George ou même lui, puisqu'ils avaient tentés eux aussi d'ajouter leur nom à cette coupe. Cela aurait pu être Harry ou même Fleur, quoi que inintéressante, était gentille et jolie - ce qui semblait le marquer le plus, comme tous les autres garçons victimes de ses pouvoirs de vélane -et ne le méritait pas plus que les autres. Quant à Krum, il n'avait pas mérité ça non plus même s'il était un peu plus écervelé. Ça aurait pu être elle, ou lui, qu'il se disait au loin en regardant les deux gryffondors parler. Il aurait fait quoi en voyant Harry les ramener en poids mort. La peur le submergea, si bien que les marshmallows dans le mug voisin se métamorphosèrent en deux petits fantômes venus s'enfoncer dans les narines de la pauvre deuxième année à sa droite. Un rire s'empara des élèves autour d'elle, réchauffant un peu les cœurs brisés. Si c'était arrivé. Si ça arrivait. À dix-sept ans, Fred semblait seulement se rendre compte que le danger existait dehors. Que tout le monde, pouvait être en danger à un moment où à autre. Les pétrifications, c'était le passé. Diggory était mort. Et ça se trouve, ce ne sera pas le dernier. ❝ Pathetic ! With the whole wide world of ear-related humor before you, you go for holey? ❞1997 & the burrow Il avait gardé le menton appuyé sur le dossier du canapé rafistolé, entouré de sa famille inquiète, elle aussi. Alors que tout le monde aurait dû être de retour il y a des heures, l’ordre du phénix comptait encore six membres échappés dans la nature ainsi qu’un blessé se remettant au fil des minutes qui passaient. Longues, insoutenables. Maladroitement placé entre debout et à genoux derrière le sofa, Fred lui aussi attendait, avertis des secondes s’écoulant grâce au cliquetis de sa montre. Rien ne pouvait lui faire détacher les yeux rivés sur un reflet de miroir entaché de son sang épais, écarlate, qui donnait à la blessure une allure de scène de guerre. S’en était une. Lorsque Molly Weasley avait demandé à son fils comment il se sentait, celui-ci ne s’était pas privé de faire une blague des plus médiocres, indiquant surement son bon état de santé. Il avait réussi à arracher un rictus à son jumeau. Un brin de sourire, alors que la terreur rongeait encore ses entrailles. Que ses yeux restaient secs, uniquement parce qu’il ne s’autorisait pas à pleurer devant les autres, jamais. Le monde de Fred Weasley avait cessé de tourner rond pendant plusieurs minutes, où tout avait été chamboulé pour devenir un cauchemar dont il n’arrivait pas à se débarrasser. Pas à se dire que c’était fini, que tout irait mieux. Pas quand, à la place de son oreille gauche gisait un trou béant. Pas avant qu’il ne s’assure lui-même que c’était fini. Ses pensées furent troublées par un mouvement de foule, généré par un son auquel il n'avait pas prêté la moindre attention. Des sorciers étaient de retour, eux aussi. Chacun regagna l'extérieur sauf leurs parents, encore inquiet, jusqu'à ce que Ginny vint les prévenir du retour de leur fils cadet. À ce moment là tout le monde se décida à sortir, ne laissant que les jumeaux.À peine avait-il dépassé la porte que le plus âgé des deux se leva et vint prendre la place occupée jusqu'à présent par leur mère, devant le canapé. Il resta là un moment, incapable de dire quoi que ce soit. C'était toujours mauvais signe, lorsque l'un des jumeaux se retrouvait sans la capacité de parler. Cela signifiait que la situation était trop grave, peu emprunté aux plaisanteries et trop sérieuses, pour leurs esprits délurés. Un reniflement bruyant, celui de Fred, vint sortir George de son état léthargique. Lorsque celui-ci ouvrit à nouveau les yeux, c'était pour voir que les larmes avaient fini par avoir raison de son aîné. « Ne me fais plus jamais peur comme ça espèce de crétin. » dit-il soudainement pour détourner son attention, ce qu'il ne réussit que partiellement à faire. Il avait parlé avec cette fois aux accents durs, le jugeant presque alors qu'il le savait très bien, George n'y était pour rien. Ils le savaient tous les deux, c'était son mécanisme de défense. S'énerver, pour ne pas montrer ses faiblesses. Ça arrivait de moins en moins maintenant que les jumeaux avaient déménagés, mais pendant un long moment, c'était un spectacle assez fréquent durant leur adolescence. George n'eu même pas le temps de tendre son bras vers lui que Fred avait déjà craqué, venu se réfugier contre son frère en l'enlaçant maladroitement vu la situation. Cela n'empêcha pas George d'en faire de même, nouant ses bras comme il le pouvait en tentant d'ignorer la douleur. « Fais attention à toi, d'accord ? » fit la voix hésitante de Fred, au front posé contre ses côtes. On aurait pu jurer qu'il pleurait, maintenant, mais impossible d'aller vérifier. George en tout cas en était persuadé. Il le sentait, simplement parce que c'était son frère et que, ça a toujours été comme cela, entre eux. Ils se connaissaient trop bien, trop par coeur comme s'ils partageaient une même vie. Une même âme, écorchée par la bataille du jour. « D'accord » dit George, la mine encore empâté à cause des divers sortilèges réparateur lancés par leur mère et par les émotions de son frère. En général ils ne faisaient jamais dans le sentimental. Jamais on ne les voyait avoir une discussion à cœur ouvert sur leur situation, ni même se porter une quelconque marque d'affection. En général un regard leur suffisait pour se dire tout ce qu'il y avait à se dire lorsqu'il y avait du monde autour d'eux. Le restant de leurs conversations se faisaient en privé et seules les victoires de Quidditch permettait de voir l'étrange spectacle - puisque identique de chaque côté - des jumeaux enlacés, clamant leur victoire si fort que tout le Royaume-Uni pouvait les entendre. Cela expliquait qu'ils avaient attendu le départ des autres pour se parler, pour réaliser que tout allait bien. Même dans ces moments-là ils ne parlaient pas vraiment des sentiments fusionnels les liants, mais à la place ils savaient interpréter les gestes et les mots comme si c'était eux qui en étaient à l'origine. Alors, l'étreinte de Fred et sa demande sonnaient comme un je t'aime qu'ils n'osaient jamais formuler, auquel George répondait par un « T'en fais pas, Freddie. » A la manière de leur mère, ses phalanges, venues caresser les cheveux en bataille du rouquin pour le consoler. Rassurer. Une longue pose s'installa, durant laquelle les bruits dehors continuaient. Quelqu'un d'autre était arrivé, peut-être. Il faut dire que Fred n'y prêtait pas vraiment attention. L'horreur du tournoi se reproduisait. La mort de Cédric était maintenant loin derrière eux et pourtant, sonnait comme un rappel à l'occasion qu'ils n'étaient pas invincibles, ni même éternels, tous. C'est ce qu'indiquait l'horloge derrière eux, dont les aiguilles restent fixées à "danger de mort" depuis déjà des mois. « Puis c'est rien…ça me donnera un petit côté pirate, mais avec mes oreilles. » Sous ses bras George sentit un drôle de mouvement, puis quelques secousses provoquées par le rire de Fred qui s'imaginait George, un bandeau de pirate sur l'oreille. « C'est toute ta tête qu'il faudrait recouvrir pour cacher la misère Georgie. » Dit-il en tournant la tête vers son frère. « C'est clair que je suis, encore plus que d'habitude et pour toujours, vu la situation, le plus sexy de nous deux. » Les doigts de George se mirent soudainement à frotter beaucoup plus énergiquement les cheveux de Fred, qui se redressa immédiatement, le nez plissé, avant de lui donner un coup totalement inoffensif, dans l'estomac. Ses yeux étaient rouges, encore humides, mais ils firent semblant de rien. « Mauvais perdant. » Ronchonne-t-il en remettant rapidement en place - d'après ses propres critères de désordre - sa tignasse orangée. « Faut voir le bon côté des choses, avec une oreille en moins je vais peut-être entendre moitié-moins tes idioties. » Il tente de se relever, utilisant son bras le moins douloureux pour prendre appuis, il est très vite aidé par son frère. « Je suis près à te les hurler dans l'autre ou à te greffer une oreille à rallonge si il le faut. » dit-Fred, qui s'était mis à rire jusqu'à réaliser sa propre phrase. Les oreilles à rallonges. En un éclair, les jumeaux échangeaient déjà un regard plein de complicité et de folie. Cet éclair de génie qui les traversait à chaque nouvelle idiotie inventée. « Tu crois que ça marcherait ? » « J'en sais rien, mais ça pourrait être drôle. Attends. » En un craquement sonore, Fred s'était dématérialisé pour réapparaître deux étages au-dessus, dans ce qui était leur chambre, mais également leur débarras pour le magasin.Il avait très vite plongé le bras dans un carton entrouvert et libéré de son emballage, balancé alors même qu'il transplanait, l'accessoire de farce et attrape. Il s'était retrouvé parfaitement assis sur le canapé, prouvant que les aptitudes des jumeaux concernant les apparitions n'étaient pas que des paroles en l'air. « Aïe ! » Grommela George alors que Fred, pas si délicat que ça, venait de claquer l'oreille enchantée contre celle - manquante - de son frère. « Désolé. » répliqua l'intéressé, à moitié honnête. Il se souviendra longtemps du jour où George avait réussi à le convaincre que lui arracher une dent ne ferait pas mal. Résultat, il lui avait retiré non sans grande difficulté une dent de lait tout à fait saine dans le seul but de le voir avec le même sourire édenté que lui. Ils devaient avoir dans les six ans et leur mère s'était mise à hurler comme une furie en entendant les pleurs de son fils. « T'as l'air de t'être pris un sortilège de boursouflure, ou alors que maman était très en colère contre toi. » En effet, on aurait dit que Mrs Weasley s'était transformée en Harpie et lui avait tiré l'oreille si fort qu'elle avait quadruplé de volume. « Attends. » Le blessé de guerre récupère l'artefact et le noue autour de sa tête, pour le plus grand bonheur de son frère qui ne put s'empêcher de rire en le regardant imité un quelconque pirate, épée invisible à la main et oreille à rallonge attachée par un très beau nœud sous son menton. Leurs rires s'échappaient en dehors du salon, répandent jusque dans la cuisine et ses alentours cette mélodie si familière ici qui donnait à cette soirée un semblant de normalité. Lorsque le reste de l'ordre, commandé par Mr et Madame Weasley fit irruption dans le salon ils avaient déjà retiré de ce pauvre George l'immonde prothèse de fortune et étaient encore entrain de rire, comme si rien ne s'était passé. Seule la blessure et les vêtements des deux reflets tâchés de rouge pouvaient faire croire le contraire. Les yeux de Fred détaillent le petit groupe aux visages fermés et son rire se tut. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose de grave s'était produit, il le sentait. « Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » dit-il, son célèbre sourire gravé sur le visage jusqu'à apercevoir Tonks qui se cachait puis Fleur, accrochée à Bill comme d'habitude, qui n'avait pas cessé de pleurer elle aussi. Il cherche le visage manquant, celui qui ne reviendra pas tout en posant la question, évidente. « Qui est - » « Fol Oeil. » l'interrompt son père. « Mort. » Un de plus. Il fût difficile de faire sourire les autres, ce soir-là. Mais quelque chose chez les jumeaux arrivait à illuminé les plus sombres époques. Même Fleur s'était mise à rire, elle qui ne comprenait pas toujours les blagues faites par les jumeaux semblait si épuisée, que leur humour devenait universel. C'était définitivement ce pourquoi ils étaient fait, faire rire. ❝ the ghost of his last laugh ❞2 mai 1998 & Poudlard La seule chose à laquelle il pouvait penser, c'était qu'il n'avait jamais dormir sans lui du jour où ils ont commencé à exister jusqu'à ce jour, un mois et un jour après leur vingtième anniversaire. Jusqu'à présent. La bataille de Poudlard. Tout le monde sait comment elle s'est déroulée cette bataille. Ils ont perdu. C'était ça l'important à retenir. Leur défaite cuisante et les morts, récupérés à la hâte, mis à l'abri comme si cela pouvait arranger les choses. Le monde s'écroulait, sous leurs yeux. La guerre ne faisait que commencer. Ils avaient fini par quitter l'enceinte de l'école pour se réfugier, comme ils avaient prévu au cas où ça tournerait mal. Fred Weasley faisait partie de ces visages ensanglantés, mais encore alerte, vivant. Une vilaine plaie à la tête due à une chute de pierre maculait le côté droit de son visage d'une tâche de sang séché, mais on le guérirait facilement. Les doigts encore raccrochés fermement à sa baguette d'aulne, il déambulait parmi les gens rassemblés. Il cherchait des tignasses rousses avant toute chose, mais se plaisait à sourire aux visages qu'il reconnaissait ou non. Ces gens qui comme lui, avaient besoin de rire ce soir. Peut-être que George et lui pourraient faire une démonstration de leurs farces et attrapes provenant de leur magasin abandonné. Autrefois ils venaient tous y chercher un peu de bonne humeur, peut-être que cela suffira ce soir aussi. Il devait avoir quelques bonbons étranges, dans les poches de leurs manteaux, ou devraient peut-être se débrouiller avec les moyens du bord, mais ils pourraient sûrement combattre l'ombre avec leur lumière, leur joie, qui semblait si inébranlable, auparavant. Jusqu'à ce qu'il aperçoive les siens, aux visages humides. Arthur Weasley aida sa femme à se relever pour dégager un peu de place autour du corps, pour Fred. Elle se laissa faire sans trop comprendre, les yeux rivés sur le cadavre de son fils elle met un moment à s'en détacher, papillonnant à droite à gauche jusqu'à le voir. Le corps trop allongé pour paraître bien bâtis, des lèvres trop fines et pourtant trop volumineuses, un nez difforme et pourtant filant droit au milieu d'un visage couvert de taches de rousseurs. Et ce sourire, gravé sur son visage à lui aussi. Les yeux pleins d'une malice qui avait échappé à son jumeau. Devant ce spectacle si anodin elle se met à sangloter encore plus fort qu'avant malgré les efforts d'Arthur tentant de la calmer en l'enlaçant du mieux qu'il le pouvait. Elle voyait un fantôme. L'épouvantard de Molly a toujours été la mort de sa famille. Le monstre prend l'apparence de son mari, puis de ses enfants, chacun leur tour. Mais même dans son pire cauchemar, lorsque le tour des jumeaux venait, ils apparaissaient à deux. Tous les deux morts, ensemble, côte à côte. Jamais elle n'avait imaginé qu'ils seraient un jour séparé ainsi. Jamais cette idée, plus que cruelle, n'était venue lui faire peur. C'était inconcevable, au point où elle s'attendait presque à ce qu'on lui ramène aussi le corps de Fred, ou de George - même maintenant ils arrivaient à douter de qui était qui - inanimé. Pourtant il marchait, respirait, souriait encore. Pour très peu de temps. Le temps qu'il fallut à ses yeux pour se diriger vers le sol. Pour voir. Pour comprendre l'expression d'horreur et de tristesse accablant les visages. Devant eux marchait un mort. Là, le temps s'est arrêté. Sa vie s'est arrêtée. Aux pieds de Bill se tenait George, allongé sur le sol, les yeux plongés dans le vide, un sourire encore posé sur le visage. Il ne bougeait plus. Les plaies ne saignaient plus. Ils n'étaient plus. « Georgie ?... » finit-il par dire, la voix étriquée par les larmes qui montaient et ses tremblements. C'était pas possible. Pas lui. N'importe qui, mais pas lui. Pas George, pas son Georgie. Pas son lui. Son tout. Leur eux. Les quelques pas qui lui restent à franchir pour rejoindre son corps sont une épreuve de plus à accomplir. A la fois désireux d'être avec lui et horrifié du spectacle. Incapable de réaliser ce qui leur arrivait et pourtant conscient que plus rien ne seraient comme avant. Perdu. Complètement perdu. Tremblant tellement que sa baguette lui glisse des mains pour s'écraser sur le sol sans même qu'il ne s'en rende compte. Qu'au moment où il se laisse tomber sur le sol à côté de lui, victime de ses jambes chancelantes les larmes secouaient ses épaules et on pouvait entendre ses plaintes. Autour d'eux, les gens commençaient à se réunir un peu plus, mais il ne semblait ni voir ni entendre. Le bruit des conversations était difforme, bien qu'il reconnaisse quelques voix il lui était impossible de comprendre ce qui se disait, ce qu'on expliquait. Peut-être comment il était mort ou des mots de soutiens, des paroles gentilles dont il n'avait pas besoin. Parce que ce n'était pas possible, que ce n'était pas vrai. C'était pas vrai. Pas vrai du tout. Il ne pouvait pas lui faire ça. Il ne pouvait pas l'abandonner, ni maintenant ni jamais. Pas lui. Pourquoi lui. Pourquoi pas eux. Pourquoi c'était pas lui à sa place. « George... GEORGE ! » Fred avait beau hurler, avait beau secouer le corps qu'il tenait, rien. L'évidence était là, cruelle. Ils n'étaient plus, il était. Seul. Le monde allait et venait, présentant leurs condoléances devant le cadavre, mais comme souvent il n'écoutait toujours pas. Détaché de la réalité dans un espèce de blanc total. Les voix il les connaissait parfois, les mains venant se poser sur son épaule sans qu'il le ne sente vraiment. Un état végétatif où tout ce qu'il pouvait faire c'était le regarder. Il voulait à la fois qu'on le laisse tranquille et qu'on l'enlace. Qu'Angelina qui venait de lui parler vienne encore plus près et le réconforte, mais aussi qu'elle se taise. Que sa famille soit là, mais qu'on les laisse en paix. Eux, pour qu'il le pleure. Parce que la personne qu'il voulait enlacer, c'est George. C'est lui qui arriverait à faire sécher ses larmes en lui parlant de n'importe quoi. Lui qui arriverait à le rassurer en le serrant dans ses bras. Lui qui réussirait à lui faire croire que tout ira bien. Que la vie s'arrangera. Mais elle ne s'arrangera pas. Pas plus que George ne viendra serrer ses bras autour de lui et le frapper d'un coup dans l'estomac juste pour l'entendre râler. C'était fini tout ça. Les larmes, elles, continuaient à couler comme le sang des blessés. Dans leur folie destructrice et meurtrière, ils n’avaient pas fait qu’une seule victime. Il avait fallu plusieurs heures avant que Fred ne décide à relâcher son frère, qu’il a aidé à emporter tout comme le corps de Remus et Tonks. Après le choc c'est la rage qui s'installait. Des deux frères ils avaient choisi d’abattre le plus humain. Celui qui savait quand quelque chose n’allait pas. Compréhensif, certainement plus doux, plus apte à parler aux autres que Fred, qui a toujours été un peu trop téméraire, prêt à tout pour faire rire les autres. L’inconscient au sang froid. Le plus cruel des deux. Elle avait peut-être raison, Angie. Peut-être qu'il fallait les tuer. Il avait du mal à s'y résoudre, pourtant. ❝ let me be ❞Mars 2000 & laboratoire Dans la pièce à l'odeur de poudre, rien n'avait bougé depuis le petit matin. Rien, hormis une bouteille qui effectuait le même trajet du bureau sur lequel elle était posée aux lèvres de son propriétaire. Le flacon en cristal, surmonté d'un bouchon - peu utilisé - représentant un dragon, aurait pu valoir une fortune et c'était peut-être le cas. Il faisait partie des choses rapportées des maisons abandonnées par les sorciers, que ce fut par choix ou non. Dans le butin, surtout des miroirs pour leurs expériences. Des objets en tout genre, pouvant servir à la vie de tous les jours et tous les ingrédients de potions qu'ils pouvaient récupérer. C'était devenu ça, leurs vies, terrés dans des trous tout en étant prêts à se battre si l'instant tombait. Prêts à se venger. Cela excluait peut-être Fred, qui, à cette heure, avait déjà du mal à se concentrer. L'alcool enivrait son cerveau, le baignant dans une atmosphère instable où ses pensées avaient du mal à rester connectées. C'était un avantage, il ne pensait pas à lui. À eux. Tout était trop brouillé pour ça et si par malheur il s'attardait sur des souvenirs douloureux, il avalait une autre gorgée avant que les larmes ne s'installent, il ne devait pas être assez saoule encore. La bouteille au liquide ambrée se retrouvait de nouveau sur la table miteuse, dansant sous ses yeux fatigués. C'était une journée presque ordinaire. Comme d'habitude personne n'avait vu Fred Weasley descendre prendre le petit déjeuner, si bien qu'une assiette de bacon froid et d’œufs brouillés avait été déposée devant sa porte. C'était comme cela tous les jours, depuis un mois au moins. Il y a encore quelque temps il daignait descendre quelques minutes, avalait son repas et remontait sans vraiment parler aux autres, maintenant une conversation tout à fait ordinaire avant de retourner travailler. Ils avaient eu espoir qu'il fasse un petit effort ce jour, à la veille de son vingt-deuxième anniversaire pour éviter le fiasco du précédent, mais non. C'était à prévoir. Dans divers chaudrons bouillonnaient des mixtures importables servant de bains à des éclats de miroirs, le nouveau projet des frères Weasley pour communiquer les un avec les autres. C'est Percy qui travaillait avec lui, devenu un quasi expert dans l'art de contrôler les inventions de son cadet. C'est lui qui, souvent, était désigné pour aller secouer Fred hors de son laboratoire et accessoirement hors de l'alcool qu'il y buvait. Si au début son alcoolisme n'était connu que de quelques personnes, ce n'était plus vraiment le cas à présent, même si cela demeurait tabou. Il était impossible de trouver quoi lui dire. Impossible de lui demander de passer à autre chose. Eux-mêmes n'étaient pas encore prêt, alors comment pouvait-il l'être, lui. C'est dans cette atmosphère houleuse que la porte s'ouvrit sur une tignasse à peu près rousse surmontant une mine fatiguée. Bien évidemment, c'était Perceval. « Non, Perce. » dit-il avant même d'avoir entendu ce qu'il avait à dire. Son esprit brumeux n'était pas près à négocier avec lui, ni même à discuter avec lui du travail sur lequel ils bossaient ou sur tout le reste; c'était un non, ferme et habituel. « Fred... Fais un effort. » C'était le début d'une conversation agitée. Elle remettait sur le tapis des sujets vieux de plusieurs mois, des inquiétudes qu'il n'avait pas envie d'entendre et des ordres qu'il refusait d'écouter. Bien que l'entente entre les deux frères se soit légèrement arrangée. C'était sûrement dû au fait que Fred était devenu beaucoup plus calme qu'il ne l'a jamais été ce qui plaisait presque à Percy. Dans les bons jours de Fred, ils s'entendaient presque bien. Dans les mauvais, toute la rancune qu'il avait à son égard ressortait, comme aujourd'hui, alors que Percy l'aidait à se lever. Fred, lui, se débattait légèrement, toujours équipé de sa boisson et de son venin qu'il crachait sans même s'en rendre compte. L'amertume, il en avait rien à cirer. Faire du mal non plus. Égoïste, je m'en foutiste. Saoule. Les mots lui échappaient aussi facilement que l'odeur du whisky de piètre qualité franchissait ses lèvres. « Tu crois qu'en restant tu vas guérir tout ce que t'as fait ? T'as tout faux ! » Cela n'empêchait pas Percy de rester là, réussissant à le soulever malgré ses protestations colériques. Fred n'était alors plus vraiment Fred. « Pourquoi t'es vivant et pas lui, hein ? » dit-il, en repoussant Perceval d'un grand geste, une énième fois. Cette fois la violence du geste avait monté d'un cran. La frustration, la colère, la tristesse bouillonnants dans ses veines abreuvait ses paroles acides. « Pourquoi tu l'as pas sauvé ! Pourquoi tu l'as pas aidé ! Pourquoi t'es revenu ! » Cette fois il se mit à crier. Un son tout à fait ordinaire aux oreilles de son frère, qui ne semblait pas y réagir plus que cela alors qu'un nouveau coup s'abat sur son torse, voué à le faire reculer. « T'as laissé George MOURIR, Perce ! J'te faisais confiance, même après toutes ces merdes que tu nous as faites, t'étais MON frère et j'avais confiance en toi ! » Le coup suivant partis se loger directement dans la mâchoire de son opposant. Cette fois, il n'avait plus la vocation de le repousser, mais de le faire réagir. De lui faire dire un truc, pour une fois. Pourtant rien ni faisait, pas après le premier, ni le second coup. Pas après qu'il se soit acharné contre son estomac à frapper de toutes ses forces, à chaque morceaux de phrases prononcé. Il n'obtenait jamais rien de Percy, toujours bloqué dans son silence, qui refusait de lui répondre, même lorsqu'il l'attrapa par sa chemise, le secouant du mieux qu'il pouvait, avec l'équilibre qui lui restait. « Je serai mort pour sauver George ! C'était notre petit frère, c'était MON jumeau ! Je l'aurai pas laissé mourir moi et toi, toi tu reviens sans la moindre égratignure et tu penses qu'on va te pardonner ? J'te pardonnerai jamais, Percy. Jamais t'entends ! T'es qu'un connard, une putain d'ordure ! Un lèche-cul de première qui nous a abandonné pour ce putain de ministère et maintenant tu te crois tout permis ? » Ses iris fixaient les siennes dans l'attente d'une réponse, de la moindre réaction provenant de son aîné, mais comme toujours: rien. Rien que le silence et l'ignorance de son semblable. « J'te déteste, d'accord ? Je te hais ! J'te hais de rester maintenant que c'est trop tard...Alors que je veux plus voir ta sale gueule, mais j'ai pas le choix, parce que t'es aussi mon frère. » Ses doigts relâchent la chemise en flanelle, calmement. La nausée lui prenait rien qu'en l'ayant secoué un peu trop, comme si c'était lui qui en avait été victime alors qu'il n'était que le responsable de cette crise aussi soudaine qu'éclaire, puisqu'à présent c'est d'un ton serein, complètement déplacé, qu'il reprit. « Mais toi... Toi tu dois me regarder, tous les jours.. en voyant notre frère que tu as laissé mourir... c'est ma seule satisfaction. » Ses yeux s'étaient remplis d'une folie démentielle qui ne lui allait pas. Ça jurait trop avec Fred, le vrai, le frère qui ne prenait jamais rien au sérieux et voyait toujours du bon côté des choses. L'âme perdue qui s'agitait devant Percy n'arrivait à trouver le sommeil qu'en le buvant, certain de plonger dans une léthargie privée de rêve, bon comme mauvais. Le fantôme qui peinait à tenir debout et qui comptait uniquement sur la main d'un Percy toujours muet, soutenant son bras, pour ne pas le laisser s'écrouler. « C'est ta faute, tout ça. Tu ne nous as pas protégé et nous sommes morts, peu importe ce que tu vas dire pour me faire croire le contraire. C'est ce que tout le monde pense... Je suis mort... et pourtant je ne le suis pas encore assez. » Son index était venu fendre sa gorge pour illustrer ses propos comme une provocation de plus qui lui arrache un sourire satisfait, et un rire, venant tordre son visage comme s'il venait de faire une très bonne plaisanterie aux embruns d'alcool fort que Percy pouvant sentir sans difficulté. Son rire, voilà un son oublié. Un son qui avant résonnait en double dans le terrier, se faisant écho l'un à l'autre à longueur de journée. Cela fait longtemps que Fred ne rit plus, pas vraiment. Le peu de fois où c'était arrivé, cela n'avait pas duré longtemps non plus, comme aujourd'hui. Il n'a pas fallu longtemps pour que le rire se meurt, rattrapé par d'horribles larmes venant rouler sur ses joues. Ses sanglots n'étaient jamais jolis à regarder, bouffé de l'intérieur par son malheur, les orbites rougies renforçait cette impression de chaos sévissant à l'intérieur. Toujours cette colère, toujours cette peine. Ramener Fred dans le monde des vivants s'était annoncé plus difficile que prévu dès le départ et cela ne semblait s'arranger, trop enfoncé dans ses travers et dans l'alcool pour le moment. Il était à la fois devenu le seul élément d'une paire et un ivrogne, en très peu de temps. Voilà la nouvelle paire qu'ils formaient, ensemble. Bouteille et homme brisé se noyant dans le liquide qui lui arrache la gorge. Il se détacha de l'emprise de Percy et fit enfin demi-tour, tenant l'équilibre par le plus grand des miracles. Il se dirige d'un pas presque pressé vers l'évier de son laboratoire où il se met à vomir, victime de son trop plein de boisson bon marché qu'il faisait apparaître d'on ne savait où. Personne n'avait encore réussi à trouver sa cachette, ni même à savoir si c'était par magie ou non, qu'il se procurait le liquide destructeur. Le robinet s'était mis à couler tout seul lorsqu'il eu fini, lui permettant de se passer de l'eau fraîche sur le visage. Elle se mêlait à ses larmes, confondues dès lors sur sa peau humide, terne. « J'aurais préféré ne pas être celui qui survit. J'aurais préféré de loin mourir avec lui plutôt que de- » Il s'arrêta au beau milieu de sa phrase, certain que de toute façon, Percy savait où il voulait en venir. Puis qu'est-ce qu'ils en avaient à foutre de ce qu'il ressentait. Ça regarde personne. Où était l'intérêt de continuer alors, il gâchait sa salive à faire comprendre aux autres ce qui n'allait pas chez lui. Pourquoi ils ne pouvaient pas comprendre ce qu'il vit. Ce cauchemar éveillé qui ne prend jamais fin. Les sanglots s'intensifient, tout comme le débit du robinet qui crachait son eau sous l'influence de sa magie. « Pourquoi George.. » Pourquoi pas lui, pourquoi pas un autre, n'importe qui, mais pas lui. Pourquoi c'était le plus jovial des deux, pourquoi c'était le plus bon des deux. Ces questions demeurent sans réponse. C'était le destin, cruel, qui en avait décidé ainsi. Ce putain de destin, qui avait fait du monde une cruelle farce qui a cessé de le faire rire il y a longtemps. « Casse-toi Perce. » dit-il, en essyuant ses yeux comme si il pouvait encore cacher ses pleurs, désireux de retrouver la paix et trop fier pour pleurer encore devant son frère. Encore. « Non. »C'était les premiers mots de Percy depuis le début de ce cirque. Une énième crise du jumeau solitaire, violent, agressif envers celui qu'il considérait tantôt comme le seul responsable de son malheur, tantôt comme le frère réservé qu'il finissait par comprendre enfin. Les deux côtés de cette relation faisait d'eux un duo instable, renversant. Parfois ses paroles suffisent à calmer son cadet, parfois elles sont le déclencheur de ses hurlements, mais elles ont le mérite de le perturber. De le faire réagir. « MAIS LAISSE-MOI J'TE DIS ! » Un énième hurlement, le dernier. Il ne gagnerait pas de toute façon, quoi qu'il dise. Percy ne partait pas, jamais. Pas avant qu'il ne se calme. Pas avant qu'il n'ait mangé un morceau de la nourriture qui l'attendait. C'est ça, qui changeait. Il était là maintenant. ❝ all was well❞2003 & POUDLARD Cinq ans, quelques mois et quelques jours. Fred avait perdu le fils à force de compter, à force trop trop y penser. Durant des années il a revécu ce jour-là, à se morfondre, à essayer d'échapper aux souvenirs tout en ne voulant pas voir autre chose. Perdu. Bloqué à revivre ce mal qui le détruisait à vue d'oeil, sans que personne ne puisse le sauver hormis lui-même. Hormis sa propre volonté de s'en sortir, de relever la tête. De faire ce que George voudrait qu'il fasse, comme on lui avait rabâché durant des années. "Ton frère voudrait que tu t'en sortes" qu'il disait. Il voudrait que tu vives, que tu continues cette cause qui était si chère à votre famille. Durant des années il s'est énervé à ces propos, car ils devaient être vrai. George n'aurait jamais voulu le voir saoule, faible, pleurant quand personne ne le regardait et hurlant le reste du temps. Ils avaient donc raison, Percy, les autres. Mais il ne se sentait pas près, voilà tout. pas prêt à se lever le matin en faisant semblant de rien. Que tout était normal. Qu'il n'avait rien contre son reflet, qu'il ne remarquait pas le regard de ces inconnus avant rejoint leurs rangs qui le fixaient, intrigués par ce type bizarre qui apprenait avec difficulté à dire je au lieu de nous. À ce que personne ne l'appelle George, hormis leur mère qui, souvent, débloquait trop pour se rappeler qu'elle avait perdu un fils et son mari, ou que George avait une oreille en moins. Dans ces moments là Fred ne la corrigeait même plus. Il restait là, à la regardé, perdu entre la tristesse qu'il ressentait et le bonheur de retrouver un semblant de normalité, comme si George allait surgir d'un instant à l'autre et clamer qu'il était le bon jumeau. C'était les seuls moments où George n'était plus un fantôme mais quelqu'un qui existait toujours. S'en était presque rassurant, de savoir qu'il existait encore pour quelqu'un d'autre que pour lui, même si elle devenait totalement folle. Lui, était déjà fou depuis des années. Puis le temps était venu, le chagrin le consumant avait fini par se fatiguer. Tout n'allait pas bien, ce serait un mensonge de dire ça, mais ça allait mieux, maintenant. Les années sont passées et la guerre elle, continuait. L'horreur défilait sous leurs yeux, les rebuts, les attaques, les morts. Ginny qui leur était arrachée pour la seconde fois et heureusement avait été sauvée. Gwen qu'il avait presque mortellement blessée. La petite Alice, morte. Sa blessure qui avait encore tendance à lui déchirer les muscles au moindre effort et qu'il essayait de cacher. La sobriété forcée qu'il n'avait pas apprécié, mais qui faisait partie de son rôle à présent. Revenir à Poudlard avait certes provoqué une nouvelle crise où le monde semblait de nouveau s'écraser autour de lui et cette fois, l'alcool était prohibé. La forêt interdite restait un endroit près duquel il ne voulait pas mettre les pieds, il avait du mal à revenir dans leur ancien dortoir également, ou même à se souvenir de toutes ces choses qu'ils avaient pu faire dans cette école. La peine s'était transformée en sourires. Les premiers, depuis tout ça. La familiarité des lieux et ce bonheur passé avait réussi à éclairer les ténèbres, un peu. C'était faible, mais c'était là. Ça revenait.
Dernière édition par Fred Weasley le Mar 6 Déc 2016 - 16:06, édité 27 fois |
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| OK QUI ES TU QUE FAIS TU COMMENT FAIS TU. Je suis en train d'écrire la relation Fred / Angelina dans ma fiche. BIENVENUE MILLE FOIS BIENVENUE. Gimme more EDIT : Je me meurs. EDIT 2 : Héhéhéhé, oui Queen c'est le bien
Dernière édition par Angelina Johnson le Lun 7 Nov 2016 - 11:40, édité 1 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | IUHOQSIHD LA GINNY EN MOI EST AUX ANGES GRAND FRERE BIENVENUUUUE avec ce super choix de perso, RonRon t'a déjà fait le topo je crois bien mais si tu as des questions n'hésite surtout pas tu peux aussi faire un tour du côté du flood d'intégration si le cœur t'en dit. Bon courage pour la suite de ta fiche |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Édouard Douglas | | | | |
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HERO • we saved the world Rohan Helvar | FRED. YESSSSSSS. faudra qu'on cause liens, je suis trop joie qu'il soit lààààà. bon courage pour ta fiche & bienvenue sur exciiii. |
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WIZARD • always the first casuality Katie Bell ‹ inscription : 10/10/2016
‹ messages : 238
‹ crédits : mourning love.
‹ dialogues : #7F9861
‹ âge : 24
‹ occupation : une fuyarde.
‹ maison : de Gryffondor
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : est en bois de cèdre pour sa force de caractère et sa loyauté, munie d'un cœur en crin de licorne et mesure 28,6 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3243
‹ réputation : je suis une joueuse de Quidditch de talent dont la carrière a été marqué par plusieurs éclats. (...)
‹ particularité : affreusement naïve et possède une capacité de déni incroyable.
‹ faits : j'ai soutenu les Insurgés au tout début de la guerre, que j'ai tenté de sauver Alicia lorsqu'elle était détenue par Adele Bones, qu'après m'être faite attraper, on m'a fait promettre mon soutient indéfectible au Ministère (ils ont tué mon père moldu pour faire bonne mesure et me faire comprendre jusqu'où ils étaient prêts à aller - tuer ma mère également - pour acheter mon positionnement politique); qu'après l'exécution des rebuts, j'ai été décrétée dissidente et ai subi un lavage de cerveau ; que j'ai participé à la bataille de Pré-au-lard mais en arrière plan, aidant pour les soins et les besoins de première ligne ; qu'aujourd'hui, je tente de me refaire, même si la culpabilité continue de me tarauder.
‹ résidence : chez Zacharias Smith, la maison de campagne que j'avais achetée en temps de guerre étant trop loin du centre avec l'interdiction de transplaner.
‹ patronus : un rouge-gorge
‹ épouvantard : les corps sans vie de mes amies les plus proches. Pour l'heure, il se pourrait bien que l'épouvantard soit devenu réalité mais, je n'en sais rien et parfois je préfère rester dans l’ignorance.
‹ risèd : mes parents, m'offrant leur pardon pour ce que je leur ai fait subir.
| FREEEEEEEEEEEEEEEEEE(....)EEEED BONJOUR J'ai (très) (très) hâte de lire la suite de cette fiche, ya know. Bref je viendrai t'embêter (trèèèès) vite pour causer lien, ofc *pousse Angie* bienvenue chez toi et chop chop remplis-nous tout ça ! |
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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| | | | | HALF ALIVE ϟ fred weasley | |
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