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sujet; FORGET SAFETY, BE NOTORIOUS + armian

WIZARD • always the first casuality
Damian Rhee
Damian Rhee
‹ inscription : 10/10/2016
‹ messages : 379
‹ crédits : baobei.
‹ dialogues : feldspar (design foncé), burlywood (design clair).
FORGET SAFETY, BE NOTORIOUS + armian MZz

‹ âge : 17
‹ occupation : en septième année au CEPAS et apprenti dans la Cour de Justice.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1997 et 2004.
‹ gallions (ʛ) : 2842
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« T’y arriveras jamais. Lâche l’affaire. C’est beaucoup trop ambitieux. » Conclut Blue, avec son masque cachant son identité, uniquement sa voix qui trahit un garçon presque de son âge, qu’il croise de temps en temps collant furtivement les murs pour y placer sa propre signature. Blue et Redbird ne sont pas amis, plutôt des rivaux qui savent qu’ils ont trop à perdre s’ils décidaient de dénoncer l’un l’autre. Ils se partagent pourtant leurs idées de projets, parce qu’ils n’ont personne à qui en parler dans leur quotidien sans devoir mettre leurs vies en danger ; ce sont des vandales, constitués de lâcheté et de peur qui préfèrent se cacher derrière le street art. « On parie ? » Ça l’étonne, de provoquer quelqu’un mais s’il y a bien une chose dont il est doué, c’est de ne jamais reculer devant un challenge. Borné, si on le provoque, il ira jusqu’au bout. Il n’attend pas que son vis-à-vis confirme le pari – il s’élance directement dans les ruelles plongées dans le noir, les seuls bruits qu’il perçoit viennent des branches d’arbres et des chats errants. C’est un spot parfait qu’il a repéré, sur le Chemin-de-Traverse mais très ouvert et de fait, dangereux. À découvert dans une rue commerçante, même en pleine nuit, les woo peuvent très bien faire des rondes et l’attraper. Mais c’est le meilleur endroit pour le projet qu’il veut dessiner : mettre la vérité en dessin dans le cœur même du monde magique. C’est facile et sécurisant de taguer les immeubles à l’extérieur de la ville mais l’effet est différent quand l’adrénaline coule dans ses veines et qu’il frôle le danger. En soufflant d’anxiété, Damian longe une nouvelle bâtisse et arrive à sa destination : la boutique des Ollivander. À priori, c’est un jour férié, donc personne ne devra passer dans la boutique quand le jour sera levé. Il jette un coup d’œil dans les rues désertes, derrière son masque noir. En prenant une dernière inspiration, il inspecte la façade, les fenêtres incurvées qui mènent à une plateforme qui le permettra de se tenir tranquillement et faire son graffiti.

« Ascensio », prononce-t-il, baguette en l’air, en sentant la magie le soulever jusqu’à le déposer sur la première plateforme. Sa bombe de peinture sortie de son sac, il souffle de nouveau, plus pour se donner du courage, et la secoue en remettant correctement son masque avant de commencer à apposer sa peinture sur les briques. Son poignet en a l’habitude de bouger dans tous les sens mais comme le graffiti est plutôt grand, il est de temps en temps obligé de lancer de nouveau un Ascensio pour attaquer des zones trop hautes pour lui à atteindre. Son œuvre, c’est essentiellement des boîtes crâniennes ouvertes, des cervelles dans lesquelles on enfonce un marteau pour représenter toutes ces rumeurs de lobotomie qui circulent dans les rues. Et puis, au-dessus des crânes morbides, il a également ajouté FORGET SAFETY, BE NOTORIOUS. C’est encore plein de défauts, il devra retravailler certaines touches quand le plus gros du dessin sera en place, pour gommer les quelques ratés qu’il a produit. Il espère surtout avoir le temps de finir, même s’il ne cesse de jeter des coups d’œil nerveux par-dessus son épaule.


Dernière édition par Damian Rhee le Jeu 10 Nov 2016 - 0:53, édité 1 fois
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WANDLESS • wth is happening
Kaori Saito
Kaori Saito
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25 SEPT, 3h15. Une tension terrible règne sur l'ensemble même du Royaume-Unis sorcier. Souffle chaotique dont peu, pourtant, ont déjà conscience à cette heure... Car tandis que Pré-au-Lard subit de plein fouet les prémices de la bataille à venir, la capitale sommeille sans soupçonner les enjeux d'une date qui, déjà, promet de se graver dans les frises historiques. Ardal compte au nombre de ces inconscients — ou presque. Il oscille à vrai dire dans un entre-deux angoissant, loin d'être dans la confidence du dénouement entamé mais au fait, cependant, de certains des pire travers du gouvernement en place. De la nécessité d'agir, et de le faire vite, avant que le sablier n'épuise les dernières graines du temps imparti. Lorcàn est en danger. Dans une telle configuration, l'idée même de dormir sur ses deux oreilles sonne comme une hérésie et voilà des semaines qu'il use ses yeux, son attention et ses connaissances sur des recherches et expérimentations sans fin, en quête d'une solution, d'un remède.

Ce n'est pourtant pas ce qui l'a tenu éveillé cette fois. Il y a des mois, Hestia Carrow l'avait prévenu qu'il lui faudrait se tenir prêt à réparer un jour les conséquences de la folie de son frère. Si la remarque nébuleuse est longtemps restée sans suite, Hestia a fini par franchir de nouveau la porte de la boutique, en dehors des heures de travail honnête, la mine grave et une requête — non, un ordre au bout des lèvres. Il s'y est opposé. Pas même par orgueil, pas même par fierté. Mais par prudence. Liés par un même goût des expérimentations, Hestia, Flora, Lorcàn et lui formaient autrefois un quatuor prometteur, avide de découvertes. Cela semble remonter à une éternité à présent que les enjeux politiques les tuent à petit feu. Mais tant aujourd'hui qu'hier, Ardal n'a jamais cessé de se soucier d'éthique là où les jumelles, en harmonie avec leur nom, poussaient les limites de la découverte au-delà de tout ce qu'admet la raison.

Elle l'a eu à l'usure, pourtant. Trop au fait de ses faiblesses. Peut-être est-ce la conséquence de l'absence de Lorcàn, peut-être est-ce le fait de savoir que son frère aurait été incroyablement tenté par la perspective, peut-être devient-il fou. Si Lorcàn avait été présent, s'il avait tenté de le convaincre de céder à cette demande démente, Ardal n'aurait eu aucun mal à lui dire non. Mais à l'ombre de Lorcàn, à son fantôme logé dans son esprit tel un ami imaginaire, à sa place vacante lui soufflant les mêmes mots en silence, Ardal est étrangement incapable de résister. Peut-être est-ce le manque, tout simplement ; la quête de l'autre là où il n'est plus. Peu importent les causes cependant : l'essentiel est qu'il a cédé, après des jours de refus-pression-hésitation, des jours passés à se questionner sur la viabilité du projet au point de finir obnubilé par la perspective.

Intervertir deux âmes et leurs enveloppes charnelles est un défi de taille.

De tous les ouvrages qu'il écume depuis, il lui semble que la nécromancie est l'Art sombre adapté à un tel sacrilège. Mais bien que ce qu'il lit le rebute, il saisit des idées, des pistes ; les lie à des principes Runesques qui, mis bout à bout, semblent de plus en plus trouver sens. Avec inquiétude, hésitation, fascination et un zeste d'horreur, il entraperçoit des possibilités, trace sur des dizaines de parchemins ses réflexions, calculs, dessins...

Peut-être... peut-être. Épuisé, le fils Ollivander pose sa plume après de longues heures de réflexions et une montagne de papier usé, déchiré, roulé en boule et proprement avalé par la corbeille ensorcelé. Reste une maquette sur laquelle il recopie ses hypothèses les plus concrètes, formulant et étayant progressivement une théorie qui nécessiterait d'être revue par une dizaine d'autres Maîtres et érudits, remise en question et soupesée bien avant d'être appliqué sur un quelconque être vivant. Qui plus est humain. Mais Hestia, il le sait, n'envisage aucunement de telles étapes.
Il émerge et, comme à chaque instant de cette nature, la culpabilité et la certitude d'accomplir quelque chose de condamnable le rattrapent une fois la fièvre des recherches retombée. Ardal pose la binocle avec laquelle il a coutume de travailler et se frotte les yeux, las. Quelle heure est-il ? Un Tempus lui répond, révélant qu'il s'est laissé emporté, une fois de plus : trois heures passées. La nuit s'est achevé, le jour s'est levé sans qu'il n'en voie rien, et il est trop tard à présent pour basculer sur les essais liés à l'état de Lorcàn — de toute façon, à ce stade, il ne se sent plus bon à rien.

L'atelier est rangé avec soin et éteint avant qu'il n'émerge de l'arrière-boutique pour emprunter les escaliers menant directement à l'appartement du dessus. Merlin bénisse cette idée de génie : s'il n'avait réussi à convaincre ses parents de la nécessité de dormir sur leur lieu de travail, il aurait eu des explications à fournir pour chaque nuit passée à l'extérieur. En l'occurrence, il peut tout simplement se contenter de grimper d'un étage et de s'affaler sur la première surface plane placée sur son chemin ; le canapé fera aussi bien l'affaire pour ce soir, au vu de son état d'épuisement.

Pourtant, alors qu'il se défait de sa robe de sorcier et la plie pour la poser sur le dossier de son lit improvisé, desserrant dans la foulée le col de sa chemise, le brouillard dans lequel il évolue est transpercé par un son répétitif inhabituel. Une sorte de... pshhhh qui dure, dure, s'interrompt, reprend... Une fois qu'il en a pris conscience, impossible de cesser de l'entendre. Vite impatienté, Ardal ouvre brusquement la fenêtre pour en chercher l'origine. Seulement pour découvrir un spectacle plus étrange encore que ce à quoi il aurait pu s'attendre. Un adolescent s'est hissé sur les plateformes en demi-cercles surmontant les fenêtres de la boutique et, à l'aide d'une bombe, souille la devanture d'un lieu de travail respectable et ancestral. La colère froide qui l'assaille nourrit une réaction spontanée : alors que le jeunot, pris de court mais réactif, s'apprête à bondir hors de sa portée, Ardal l'agrippe par le col et l'entraîne en sens inverse, vers la fenêtre, dans le but évident de l'y hisser. Cesse de te débattre, il claque, autoritaire — mais plus que la volonté de régler des comptes, il y a celle d'empêcher ce casse-cou de s'entêter dans ses épopées dangereuses. Tu vas te rompre le cou, pauvre fou !
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Trop obnubilé par son graffiti, il n’a pas entendu les pas qui menaient jusqu’à l’appartement au-dessus de la boutique, ni les mouvements vers la fenêtre. Tellement obnubilé qu’il en a presque sursauté, pire : Damian retient un cri aigu qu’il allait échapper sans le vouloir. Dans une situation pareille, il n’y a pas vraiment de mode d’emploi : il faut juste courir. Partir le plus loin possible et dans l’absolu, en mettant la main sur ses affaires également. Mais Damian est surélevé, perché sur une plateforme pas forcément confortable pour envisager une fuite idéale. Pire, il pourrait se casser une jambe en tentant de sauter.

Mais son instinct est beaucoup trop à vif pour qu’il se laisse prendre ; en cet instant, il voit sa vie entièrement défiler devant ses yeux, il voit ses parents qui le renient en découvrant ses secrets, il voit ses amis lui tourner le dos… En l’espace de quelques secondes, il voit sa vie partir en éclat. Alors, il se retourne pour prendre son sac dans l’espoir de prendre la fuite. C’est un réflexe, un instinct de survie mais Damian manque cruellement de pratique, d’endurance, pour parvenir à s’échapper correctement. Son pied foule mais c’est la prise de l’homme qui le fait flancher le plus. Tiré en arrière, coincé dans l’espace étroit entre les deux plateformes, une jambe en l’air, une autre sur la plateforme, Damian tente de se débattre de toutes ses forces. « Cesse de te débattre », l’ordonne-t-il, probablement le propriétaire de la boutique (oh, un Ollivander ?).

Il aimerait prendre sa baguette et se défendre à la loyale mais celle-ci est beaucoup trop loin, cachée sous ses nombreuses couches de vêtements (maman lui avait dit qu’il allait faire très froid cette nuit – elle ne se doutait probablement pas qu’il allait quitter son lit douillet pour courir sur les toits). « Tu vas te rompre le cou, pauvre fou ! » Mais Damian ne l’écoute pas, tente de dégager sa prise ; il envisage même d’enlever son pull et le laisser comme indice de son crime. Mais c’est peine perdue, il n’a pas la force nécessaire pour se dégager de-là, ni le courage d’envisager quelque chose d’autre. Sauf qu’il a une idée, parce que son talent se trouve dans sa main actuellement ; alors il braque sa bombe de peinture sur son agresseur : « Lâchez-moi sinon je vous repeins ! C’est indélébile ! » Sa menace, pourtant, ne semble pas l’atteindre. S’il avait prévu, au départ, de lui peindre le visage (la peinture n’est pas bonne pour les yeux), Damian change soudainement d’avis en appuyant sur le bouton pour repeindre les mains de l’agresseur en vert. « Laissez-moi ou je touche votre visage, j’vous préviens ! » Même s’il n’en est pas tout à fait capable (il ne veut pas détruire les yeux de quelqu’un et l’avoir sur la conscience), il sait très bien qu’il ne peut pas se laisser attraper aussi facilement ; parce que sa vie entière est en jeu, sa carrière d’artiste et surtout, sa relation avec ses parents. Ils ont déjà renié leur fils aîné, Damian refuse de devenir un nouvel élément qu’ils effacent de l’histoire familiale. « S’il-vous-plaît, je vous promets que je ne reviendrai plus, promis… » Parce que ses menaces ne valent rien mais sa sincérité de gamin apeuré vaut largement plus – du moins, il espère que ça va toucher l’agresseur et que par miracle il le laissera repartir. Ou pas. 
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Kaori Saito
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L’énergumène a de la ressource, à n'en pas douter. Mais on n'est capable de prendre des risques que jusqu'au jour où on se fait avoir par eux : il y a toujours un prix à payer au bout du compte. Physique, si les acrobaties auxquelles il se prête tournent mal ou si l'une des bâtisses auxquelles il s'attaque est la propriété d'un sorcier manquant de sang-froid ; légales s'il se fait mettre la main dessus par les autorités. Hors de question en tout cas qu'il s'éclate sur les pavés en contre-bas. Une entrée souillée par le sang — c'est sale. C'est une mauvaise publicité. Mais pragmatisme cynique mis à part, c'est surtout triste et dramatiquement marquant.

Lâchez-moi sinon je vous repeins ! C’est indélébile ! Pardon ? S'il s'accroche et ne réagit pas, c'est surtout parce que la menace est si surréaliste qu'il ne l'assimile pas du tout. Et puis la jeune terreur passe à l'acte. Sous le choc Ardal le lâche — mais très brièvement, car le manque d'attraction pour contrebalancer son recule l'envoie droit dans le vide. Le fils Ollivander agrippe de nouveau son col, les yeux écarquillés par l'incrédulité cependant. Tu m'as paint les mains ! il s'exclame, scandalisé. S’il-vous-plaît, je vous promets que je ne reviendrai plus, promis… Ah ça, n'y compte pas, il gronde en retour avant d'utiliser un Mobilicorpus pour en finir avec cette lutte.

Ce n'est pas qu'il soit insensible. Mais droit dans ses bottes, honnête et très exaspéré depuis longtemps par la jeunesse destructrice qui profite de la guerre et de la détresse du peuple sorcier pour semer le chaos, il pense faire ce qui est juste. Son but est clair : attraper le responsable, le remettre aux mains de la BPM pour lui faire payer ce crime mais aussi tous ceux qu'il a sûrement commis auparavant, réclamer réparation pour les dégâts et se laver les mains de tout cela. Soit le jeune criminel en tirera leçon et saisira cette occasion de se laisser remettre dans le droit chemin, soit il s'entêtera. Sa volonté de ruiner son propre avenir n'est pas l'affaire d'Ardal.

Lorsqu'il finit par réussir à l'attirer à l'intérieur, Ollivander continue de le tenir en joue, n'ayant pas un gramme de confiance en son inconnu. Rebelle en herbe ou racaille endurcie, Merlin seul le sait. Tu ne peux pas t'attaquer à la propriété d'autrui et t'attendre à t'en sortir sans encombres. Je vais te remettre aux agents de la BPM et c'est devant eux que tu répondras de tes actes. D'un Accio il appelle la baguette du jeune homme, le gardant à l’œil le temps de l'obliger à s'asseoir. Je ne porterai peut-être pas plainte si tu ne fais rien d'inconsidéré, alors je te conseille de faire profil bas à partir de maintenant, prévient-il, peu désireux de se faire agresser dans son propre appartement. Le métier parle cependant — le pousse à étudier l'objet qu'il a récupéré pour se faire une idée de son propriétaire, avant de faire quoi que ce soit d'autre. Chêne blanc, remarque-t-il platement. Déçu de trouver une si belle baguette en possession d’un petit vaurien, ou du moins de quelqu’un qui donne l’air d’en être un. Apanage des courageux, mais un peu de sagesse ne fait pas non plus de mal tu sais ? Merlin possédait une baguette taillée dans le même arbre, dit-on. Tu pourrais devenir un grand homme, qui sait. A la condition du moins de t'éviter des déconvenues telles que celle-ci. Il tourne la baguette entre ses doigts, étudiant l’ouvrage. Ce n’est pas de chez nous. Noh Min Kyu ? suppose-t-il, ce baguettiste asiatique étant le plus réputé à sa connaissance, bien qu'il ne connaisse pas très bien son travail ; puis il hoche pensivement la tête. Sur ces mots, lèvres serrées pour conserver sa détermination malgré la situation pour le moins étrange, Ardal se détourne à moitié — sans lâcher l'autre des yeux, il active la cheminée pour contacter le niveau deux du ministère : département de la justice magique. J'ai été victime de vandalisme. Je souhaite remettre l'adolescent responsable à la Police magique, informe-t-il, concis et précis. La réponse n'est pas du tout celle à laquelle il s'attend. Je regrette, tous nos agents sont actuellement indisponibles, l'informe précipitamment la secrétaire. Je vous demande pardon ? Comment pouvez-vous assurer la sécurité d'un pays si vous ne prévoyez même pas d'équipe de nuit ? Il n’y a ni manque de respect ni émotions ni colère dans le ton qu’il emploie. Seulement du scepticisme, tandis qu’il énonce ce qui lui semble être un fait irréfutable. Je suis navrée. Nous sommes en situation de crise et les effractions non prioritaires ne peuvent être prises en charge pour l'instant. Je ne peux que vous conseiller de tenter de régler la situation à l'amiable. Situation de crise ? Juste ainsi, elle salue et achève l'appel, laissant un Ardal perplexe. Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans ce pays ? Lâche-t-il entre ses dents avant de tourner vers l'intrus un regard dubitatif. Eh bien, je suppose que c'est ton soir de chance. Mais pas le sien, et son amertume est palpable tandis qu'il se redresse, bras croisés et sourcils froncés. Peut-être une petite part de lui est-elle tout de même... soulagée. Quel est ton nom ? Et enlève-moi ce masque veux-tu ?
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Damian Rhee
Damian Rhee
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Mauvaise idée : apparemment son agresseur n’a pas l’air très touché par les supplications (aussi sincères puissent-elles être) pour le laisser repartir. Mais en plus, il tire Damian dans l’appartement en utilisant un simple Mobilicorpus. Il referme la fenêtre mais l’a toujours à bout de bras et sous les yeux – sérieusement ? est-ce qu’il a une dégaine de criminel ? « Tu ne peux pas t'attaquer à la propriété d'autrui et t'attendre à t'en sortir sans encombres. Je vais te remettre aux agents de la BPM et c'est devant eux que tu répondras de tes actes. » Maintenant, il envisage très fortement de prendre la porte de sortie. Damian se sent comme un rat pris au piège, le cœur battant à tout rompre. Mais toute tentative de fuite est de nouveau évincée quand il récupère sa baguette magique à l’aide d’un accio ; il suffira de déterminer son identité à partir de sa baguette et il est complètement foutu. Mais l’autre l’oblige à s’asseoir et Damian est obligé d’obéir. « Je ne porterai peut-être pas plainte si tu ne fais rien d'inconsidéré, alors je te conseille de faire profil bas à partir de maintenant. » Il acquiesce, tête basse.

Il inspecte sa baguette de tous les côtés, c’est forcément un Ollivander. « Apanage des courageux, mais un peu de sagesse ne fait pas non plus de mal tu sais ? Merlin possédait une baguette taillée dans le même arbre, dit-on. Tu pourrais devenir un grand homme, qui sait. A la condition du moins de t'éviter des déconvenues telles que celle-ci. » La fierté qu’il ressent lorsque le supposé Ollivander fait l’éloge de son bois n’est pas assez pour tuer l’angoisse dans ses yeux, cachés derrière un masque. Et en plus on lui fait la morale. Joie. L’expression de son visage est étrangement différente de ce qu’il a l’habitude d’afficher ; là, dans cet appartement, pris en flagrant délit, Damian laisse la panique prendre le contrôle de son faciès. « Ce n’est pas de chez nous. Noh Min Kyu ? » « Oui, monsieur. » Damian fixe ses chaussures, ses mains le démangent tellement ; il a envie de les triturer, de prendre quelque chose juste pour déchirer. D’occuper ses mains et laisser mourir la panique. Parce que l’homme ne s’arrête pas aux leçons de morale, non, il est en train de contacter la Brigade de Police Magique – les woo, selon l’argot sorcier.

S’il tente de se détacher de la conversation, le plus possible, certain qu’il est cuit, il est pourtant obligé de se montrer attentif lorsque la secrétaire dit « Je regrette, tous nos agents sont actuellement indisponibles. » Son cœur bat de plus en plus vite, il tente de ne pas afficher trop tôt son soulagement surtout qu’elle ne cesse de lui refuser sa requête. Peut-être que les divinités sont avec lui ce soir. Peut-être qu’il a bien fait d’accepter le challenge de Blue.

« Eh bien, je suppose que c'est ton soir de chance. » Damian hausse les épaules, n’ayant pas envie de montrer son empressement face à la situation. « Quel est ton nom ? Et enlève-moi ce masque veux-tu ? » Avec une grimace qui lui barre le visage, Damian enlève pourtant son masque après un énième soupir, en rendant à son visage son habituelle absence d'expression. C’est fini, quelqu’un a vu son visage, on va le reporter et puis demain, il ne sera même plus un Rhee. « Damian Rhee, monsieur. Étudiant au CEPAS et apprenti dans la Cour de Justice. » Une nouvelle grimace, sur ces derniers mots : son activité nocturne est en contradiction avec ses études. « Je souhaite devenir sorcier à la défense plus tard mais… mais notre monde est fichu. Il n’y a pas d’avenir pour nous, les jeunes. On n’a même plus d’école. » S’il dévoile des pans de sa vie, c’est surtout parce qu’il est certain qu’il devra se montrer coopératif. Et persuasif. Il pourrait toujours le convaincre de ne pas dévoiler son nom aux autorités. « Le monde n’est plus sûr, monsieur, il y a des rumeurs de lavage de cerveaux qui courent dans les rues. Nous n’avons plus d’avenir. » Il se frotte les mains l’une contre l’autre, les regarde un instant avant de reporter son attention sur l’homme. « S’il-vous-plaît, ne me dénoncez pas aux autorités. Ça va mettre en danger ma famille… »
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Il ne veut pas s'attendrir. Il s'y refuse. A tout acte sa rétribution, Ardal ne cautionne pas la destruction gratuite. Et il n'aime vraiment, vraiment pas ces gribouillis illisibles que la jeune génération peint sur tous les murs de la ville depuis un moment déjà. Il ne sait pas d'où sort cette mode et si elle a un autre but que de décrépir une Londres déjà en pleine débâcle ; en tout cas, son âme de conservateur est révoltée. Il se sent presque vieux, du haut de ses vingt-deux ans, à fait face à un gosse dont il a eu l'âge autrefois — mais dont il n'a jamais partagé l'attitude.

C'est ce qui lui dicte ses actions : l'incompréhension. Et la frustration. L'épuisement. Passer une journée à servir la communauté pour se retrouver au réveil devant la façade souillée de la boutique de ses pères, non merci. Étrangement, l'adolescent ne se fait pas prier, montrant son visage et déballant dans la foulée son identité. Ardal lève haut les sourcils lorsqu'il déclare avoir pour ambition de travailler à la Cour de justice, l'air de dire c'est du beau ! Il éprouve un vague remord en s'apercevant que s'il était parvenu à le livrer, il aurait broyé ses rêves du même mouvement ; mais la culpabilité est aussitôt refoulée. C'est Damian lui-même qui met son avenir en péril, raisonne-t-il. Et c'est de cette façon que tu comptes accomplir tes objectifs ? demande-t-il du ton morne et un peu ennuyé de celui qui n'accorde pas de crédit à ce qu'on lui déblatère. Ce petit brigand le balade, à tous les coups. Je souhaite devenir sorcier à la défense plus tard mais… mais notre monde est fichu. Il n’y a pas d’avenir pour nous, les jeunes. On n’a même plus d’école. D'accord. Il ne le balade peut-être pas. Il a vraiment l'air incertain derrière son masque. Il a vraiment l'air inquiet. D'un mouvement de menton, Ardal lui fait signe de continuer. Son sang se glace dans ses veines à la mention des lavages de cerveau. Les mots font mouche, tapent juste dans une plaie à vif et il a du mal à rester stoïque. Tique légèrement, du coin des lèvres. Barbouiller les façades des boutiques est donc supposé arranger les choses ? L'argumentaire est charmant, mais il ne voit pas la logique entre cet élément et le reste. Il pourrait difficilement comprendre, puisqu'à ses yeux, il n'est question que de tâches de couleurs jurant sur les briques uniformes du Chemin de Traverse. Notre peuple est en détresse, donc semer un peu plus de chaos en causant des dégâts qui nécessiteront de nouvelles taxes te semble être une solution ? Il y a une amélioration, en réalité. A présent qu'il fait face à un humain et à ses émotions plutôt qu'à un masque de vandale, Ardal essaye réellement de comprendre à qui il a à faire. La question est sèche, mais le timbre neutre, car mu par la curiosité et la quête d'une logique plutôt que par l'agacement. S’il-vous-plaît, ne me dénoncez pas aux autorités. Ça va mettre en danger ma famille… Il soutien le regard du plus jeune quelques secondes avant de soupirer lourdement, frottant ses yeux fatigués d'une main en se demandant ce qu'il est supposé faire à présent. Si tu acceptes de nettoyer la façade de la boutique, je suppose qu'on peut arriver à un compromis. Mais si ta peinture est effectivement indélébile il s'interrompt en regardant ses mains vertes, blasé. Combien de temps pour la faire disparaître ? Difficile pourtant d'achever la menace : il ne sait pas ce qu'il lui fera si les dégâts ne peuvent être réparés. Il ne veut pas s'attendrir mais tout de même, le fait est que tout ce qu'il a dit sonne tristement juste. Leur monde est en perdition. Qu'est-ce que tu dirais d'une boisson chaude avant d'attaquer le travail ? Il grimace. Et voilà. Il a cédé. Tsk.
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C’est réellement déroutant de révéler ce qui se trame dans sa tête depuis toutes ces années, tout en ayant le risque qu’il rejette sa semi-plaidoirie et le dénonce au bout du compte. Mine de rien, il préfère envisager une médiation plutôt qu’être considéré lui-même comme un criminel, quitte à révéler ses pensées les plus secrètes pour sauver sa peau. C’est un compromis qu’il est prêt à accepter pour la sécurité de son identité et surtout de sa famille (et préserver son statut au sein des Rhee, surtout – dear Lord, doit-il préciser qu’il ne veut absolument pas qu’il le dise à ses parents ou passerait il encore plus pour un gamin ?).

« Barbouiller les façades des boutiques est donc supposé arranger les choses ? » Il grimace, la seule expression qu’il se permet d’arborer dans un moment pareil. Bien sûr, que ce n’est pas la solution la plus adéquate pour changer les choses – pour changer le monde. Mais certains sont faits pour se battre, d’autres sont limités dans leurs mouvements, n’ont pas forcément une âme de combattant. Il fait partie de ceux-là, des jeunes qui crient à l’injustice mais qui ne sont pas capables de le crier haut et fort. « Notre peuple est en détresse, donc semer un peu plus de chaos en causant des dégâts qui nécessiteront de nouvelles taxes te semble être une solution ? » « Je ne suis pas un révolutionnaire, monsieur. Je ne sais pas me battre, j’ai une dysfonction magique, j’ai seulement un talent en art. » Il n’avouera pas qu’il prend goût aux graffitis de plus en plus, que c’est une façon de dire j’étais là, une façon de laisser une trace dans le monde ; la vie est beaucoup trop incertaine pour qu’il reste les bras croisés. Peut-être que la différence d’âge est une barrière mais la jeunesse sorcière d’aujourd’hui n’a plus les mêmes intérêts que ses aïeuls.

Au bout du compte, c’est surtout la mention de sa famille qui semble joue en sa faveur. Il ignore tout, des Ollivander, il ne sait pas non plus lequel il a en face – peut-être l’un des jumeaux ? On lui a seulement mentionné une ou deux fois les jumeaux Ollivander mais Damian n’en a vu aucun. Et peut-être que les Ollivander aussi, sont attachés à la valeur familiale ; il se dit qu’il a vraiment de la chance de ne pas être tombé sur une famille extrémiste. « Si tu acceptes de nettoyer la façade de la boutique, je suppose qu'on peut arriver à un compromis. Mais si ta peinture est effectivement indélébile— » La solution qu’il lui propose est presque une chance rêvée d’en sortir indemne, Damian l’interrompt d’un signe de main : « J’accepte de nettoyer, monsieur. Et oui, c’est indélébile mais j’ai un produit dans mon sac qui enlève tout rapidement. J’en ai l’habitude de m’en mettre partout. », surtout ses vêtements. Au tout début, quand il venait juste de commencer, il n’avait pas ce produit sous la main et était obligé de récurer ses vêtements pour éviter tout soupçon. « Qu'est-ce que tu dirais d'une boisson chaude avant d'attaquer le travail ? » En clignant des yeux à plusieurs reprises, surpris par cette question, il acquiesce et le regarde disparaître.

En toute franchise, il pourrait partir et prétendre qu’il n’a jamais quitté son lit. Mais sa baguette est devenue une pièce à conviction, s’il partait maintenant, c’est certain que Ollivander le dénoncerait aux autorités. Il se lève et s’avance vers la fenêtre, qu’il ouvre en se hissant sur la pointe des pieds pour attraper son sac abandonné sur la plateforme. En se contorsionnant légèrement, il parvient à l’attraper mais à ce moment-là Ollivander revient et l’attrape à moitié dehors. Damian tire son sac et retombe dans l’appartement, refermant la fenêtre. Il triture dans ses affaires et en tire un flacon. « Pour la peinture. »
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WANDLESS • wth is happening
Kaori Saito
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Je ne suis pas un révolutionnaire, monsieur. Je ne sais pas me battre, j’ai une dysfonction magique, j’ai seulement un talent artistique. Ardal fronce les sourcils. Il parle de ses griffonnages comme d'un moyen de participer à la guerre — ses dessins sont donc engagés ? Voilà qui pique la curiosité de l'Ollivander. Mais il a un peu de mal à avouer qu'il n'y comprend rien du tout, c'est un poil... pénible pour l'égo. Au lieu de quoi il embraye sur une proposition, n'étant pas spécialement désireux de torturer un ado en faisant peser plus longtemps sur sa nuque la menace d'une potentielle dénonciation alors qu'il sait désormais qu'il ne pourra pas s'y résoudre. Et c'est peut-être un brave garçon tout compte fait, preuve en est qu'il accepte sans rechigner. Ardal ne sait définitivement pas quoi faire de lui — comment le considérer.

La boisson chaude est proposée en guise de calumet de paix, mais aussi pour leur permettre à chacun de réfléchir à ce qui vient de se passer et, peut-être, de continuer leur échange dans une atmosphère un peu moins tendue. Il se retire donc du salon, tout en se demandant s'il fait bien de lui accorder un semblant de confiance... la suite le dira certainement. Avec en poche son nom et sa baguette cependant, il ne lui laisse pas beaucoup de marge de manœuvre en réalité — le contraire aurait été de la pure bêtise. Lorsqu'il retourne dans la pièce de vie, faisant flotter devant lui un plateau sur lequel son posée deux belles choppes de Bièraubeurre chaude sans alcool, surmontée de mousse onctueuse, il manque de lâcher son fardeau en retrouvant l'autre occupé à se jeter par la fenêtre. Le rejoignant d'un pas vif, il l'attrape par la ceinture de son pantalon, de sa main libre, pour le tirer en arrière, les yeux exorbités. Tu veux tant que ça en finir avec la vie ou tu penses vraiment pouvoir atterrir intact en te jetant tête la première ? Tentative de fuite ? Visiblement pas, à vrai dire, puisqu'au final il ramène avec lui le sac qui était resté sur la fenêtre, à l'extérieur. Ne me fais pas de telles frayeurs, réprimande-t-il quand même d'une voix blanche en posant le plateau sur la table sans lâcher l'entêté acrobate des yeux, craignant qu'il ne lui prenne l'envie de grimper jusqu'à la tringle la prochaine fois. Lui, habituellement si stoïque, se retrouve à perdre tout sang-froid devant ce drôle de gamin. Merlin. Pour la peinture, explique-t-il en révélant son fameux produit. Il y en aura assez pour tout enlever ? ça lui semble un peu juste, mais ce n'est pas comme s'il s'y connaissait dans le domaine. D'un mouvement de tête il lui propose de s'installer confortablement, s'affalant lui-même dans l'un des fauteuils pour siroter sa boisson après lui en avoir tendu une. Il ferme les yeux de contentement, satisfait d'enfin profiter d'un moment de tranquillité, ou presque ; outre son visiteur incongru, il est toujours travaillé par les idées qui tournent encore et encore dans son esprit. Lorcàn, Hestia, Flora. Quelque part, cette distraction est peut-être bienvenue, parce qu'elle l'arrache à des jours de solitude imposée : il n'a côtoyé que sa clientèle ces derniers temps, restant cloîtré dans l'atelier autant que possible.

Ardal penche la tête de côté pour décoincer sa nuque puis, plus ou moins soulagé par le mouvement, jette à Damian un coup d’œil pensif. Je ne préviendrai pas tes parents, concède-t-il enfin. Mais sa mine reste sombre, parce que réaliste. Mais d'autres seront moins cléments. D'ailleurs sans ce concours de circonstances tu serais déjà perdu. Façon pour lui de lui rappeler le danger de son double-jeu. Non seulement il se complet dans les délits mais pire : le message qu'il veut faire passer est révolté. Tu peux m'appeler Ardal, d'ailleurs, et cesser de me vouvoyer. Il se fend pour la première fois d'un demi-sourire malicieux. Je ne suis pas de beaucoup plus âgé que toi. Il a pris soin de maintenir un écart jusque-là pour l'impressionner et avoir un certain contrôle de la situation, mais la nécessité n'est plus d'actualité à présent.D'un mouvement hésitant, Ardal se frotte le menton puis revient sur un point mentionné plus tôt. Tu parlais de dysfonctionnement tout à l'heure. Est-ce réversible ? Il n'a pas précisé si le problème venait de lui-même et Ardal ne sait donc pas s'il lui parle d'une lacune de sa propre magie, d'un quelconque virus qui lui compliquerait la vie ou de, qui sait, un peut-être un problème lié à sa baguette. Mais celle-ci semblait de bonne facture, il ne voudrait pas passer pour un prétentieux en mettant d'office en doute le travail d'un confrère.
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Damian Rhee
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Si on lui avait dit qu’il subirait un ascenseur émotionnel pareil, il aurait réfléchi à deux fois avant de se pointer sur ce nouveau spot. Il a définitivement une bonne étoile avec lui, sauvant son identité mais en plus en recevant même une boisson chaude en guise de trêve ; il reste pourtant sur ses gardes, personne ne sait où il se trouve – s’il disparaît, on ne saura pas où chercher des indices sur sa dernière localisation. En clignant à plusieurs reprises, il chasse de son esprit les stupides discours préventifs de sa mère – tu es trop jeune, Taemin-ah, tu ne peux pas faire confiance aux inconnus, le monde est si dangereux pour un gentil garçon comme toi ! Il roule des yeux et gomme l’image de sa mère réprobatrice pour s’emparer de son sac laissé sur la plateforme.

« Tu veux tant que ça en finir avec la vie ou tu penses vraiment pouvoir atterrir intact en te jetant tête la première ? » Qu’il lui dit en le tirant dans l’appartement, avec une lueur d’effarement dans les yeux – oh, le malentendu semble vite se dissiper lorsque l’Ollivander comprend sans doute ce qu’il avait prévu de faire. « Ne me fais pas de telles frayeurs. » Il se retient avec peine l’amusement en le voyant sortir de ses gonds aussi facilement. C’est un drôle d’inconnu qu’il a trouvé, dans le genre à se soucier que les gamins vandales restent en vie. Ou probablement parce que le sang et son cadavre devant sa boutique risquent de provoquer un scandale. « Got it. » Dit-il avec un sourire amusé. Il lui remet le flacon entre les mains. « Il y en aura assez pour tout enlever ? » « Pour vos mains, oui. Mais pour le graffiti, juste l’eau suffira et si jamais vous avez de la poudre de dictame, c’est encore mieux. » Il prend sa boisson chaude et le remercie en inclinant sa tête en un signe de respect qu’il a l’habitude de faire, accompagné de son éternel sourire assorti pour toutes les occasions. Confortablement assis sur son fauteuil attitré, il savoure ce moment de répit avant d’attaquer le nettoyage du graffiti. Dommage qu’il n’ait pas pris son appareil photo avec lui, il aurait bien aimé prendre en photo avant d’effacer. La Bièraubeurre est plutôt bonne, surtout bien sucrée, fait étonnant s’il se réfère à l’adulte plein de sel.

« Je ne préviendrai pas tes parents. » Il souffle légèrement, soulagé que ce poids lui soit ôté des épaules ; son statut au sein de sa famille est également sauvé. Il le remercie, cette fois-ci avec un sourire sincère, tellement différent des sourires fake qu’il a l’habitude de faire. « Mais d'autres seront moins cléments. D'ailleurs sans ce concours de circonstances tu serais déjà perdu. » Il se cache derrière sa boisson, les yeux tombés dans le tourbillon de saveurs sucrées qui chatouillent ses vibrisses. « Tu peux m'appeler Ardal, d'ailleurs, et cesser de me vouvoyer. » Le prénom lâché le surprend légèrement mais il se garde bien de l’afficher, fait plutôt une moue quant au vouvoiement qu’il doit abandonner ; damn, ça va être dur. Mais c’est le sourire qu’Ardal lui fait qui le surprend le plus – il doit probablement les distribuer au compte-gouttes alors que chez Damian, c’est une marque de fabrique complètement fausse. « Ardal. Okay, je vais essayer de m’en rappeler. » C’est définitivement l’un des frères Ollivander, il se fait une note mentale pour se renseigner plus tard. « Je ne suis pas de beaucoup plus âgé que toi. » « Dix ans d’écart, huh ? » Il se cache de nouveau derrière sa tasse comme s’il ne venait pas de le charrier sur son âge. Avec un bref coup d’œil vers Ardal, Damian le trouve plongé dans ses réflexions, les articulations de son esprit en marche, qu’il finit par mettre en mots : « Tu parlais de dysfonctionnement tout à l'heure. Est-ce réversible ? » Le problème de sa baguette soulevé, Damian repose sa tasse sur ses genoux et tourne son attention complète vers son interlocuteur. « Je l’ignore, pour être franc. Mon baguettiste pense que c’est le cœur de ma baguette qui provoque ce dysfonctionnement, l’écaille de sirène est très capricieuse. Ma magie est disparate et incontrôlable entre le solstice d’été et le solstice d’hiver, avec énormément de ratés. Il n’a pas réussi à déterminer le problème », termine-t-il en haussant les épaules. Petit, il voulait devenir tireur d’élite mais il n’a jamais vraiment été à l’aise avec sa magie, préférant se tourner vers une carrière qui ne requiert pas constamment son utilisation. « Tu voudrais l’analyser ? » Ardal a probablement des choses plus importantes à faire que d’analyser une baguette fabriquée en Asie mais s’il accepte, il aura une raison pour venir l’importuner de nouveau.  
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Kaori Saito
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Il a l'impression de s'être fourré dans un beau pétrin en laissant entrer ce garçon dans sa vie méticuleusement rangée. Peut-être aurait-il dû filer par la fenêtre — sans doute devrait-il, surtout, lui poser aussi peu de questions que possible, se contenter de ne savoir que le strict minimum et évidemment, s'assurer qu'il nettoie les dégâts qu'il a causés. Rien de plus, rien de moins. Mais certains sujets titillent une cause sensible ; l'idée que les plus jeunes soient par exemple privés d'éducation. A titre personnel ça ne le touche certes pas, mais le notion est choquante : quel avenir pour leur communauté si l'apprentissage de la génération suivante est ruinée ? Ardal ne se fait pas d'illusion : le vrai problème n'est pas réellement la guerre. Plus à ce stade. Il s'agit plutôt du désintérêt total du Magister pour tout ce qui ne le concerne pas directement — et si déterminé que soit le jeune homme à rester muet sur les questions politiques, depuis que le gouvernement qui promettait à grands cris des privilèges pour les sangs-purs s'en est pris personnellement à son frère, Ardal brûle de colère, plus conscient qu'il ne le voudrait des justices et irrégularités qui se multiplient. A avoir trop voulu, ils perdent tout ; bafouent les traditions qui faisaient autrefois leur richesse et leur fierté.

Mais le ressentiment du jeune Ollivander s'exprime, comme toujours, sobrement. Assez froidement. La vague consternation manifestée un instant plus tôt est le seul débordement qu'il s'est autorisé, il n'est pas de ceux qui se passionnent pour des causes autres que son propre art, sa vocation. Dix ans d’écart, huh ? Il hausse un peu les sourcils, surpris par l'audace du plus jeune et incertain quant à la façon d'y répondre — c'est Lorcàn qui est talentueux pour charmer les autres, plaisanter avec eux, les comprendre. Le réflexe d'Ardal est de corriger placidement, mais il offre Seulement sept, si tu as bien 15 ans. C'est assez piètre, être sociable n'a jamais tout à fait fait partie de ses aptitudes ; et aux yeux de cet inconnu ça tombera un peu à plat, mais quelqu'un comme Murtagh lui aurait probablement reconnu... l'effort.

Il s'anime, cependant, lorsque le sujet de la discussion se concentre sur la baguette du jeune Rhee. Je l’ignore, pour être franc. Mon baguettiste pense que c’est le cœur de ma baguette qui provoque ce dysfonctionnement, l’écaille de sirène est très capricieuse. Ma magie est disparate et incontrôlable entre le solstice d’été et le solstice d’hiver, avec énormément de ratés. Il n’a pas réussi à déterminer le problème. Écaille de sirène. Ardal ne se retient pas de plisser le nez, d'une façon qui semble sans doute un peu hautaine, mais tant pis. C'est précisément la raison pour laquelle l'un de mes ancêtres a drastiquement réduit la liste des cœurs valables dans la fabrication de baguette, il marmonne en direction de sa chope. Mais en même temps, la curiosité le titille. Son père s'est scrupuleusement tenu aux déductions de leurs prédécesseurs et Ardal en a fait de même, à l'exception de quelques expérimentations personnelles faites (très) loin du regard de son grand-père, de crainte de s'attirer sa désapprobation. Il n'a jamais vu en action une baguette créée à l'aide d'extraits de sirène cependant, et une part de lui brûle de l'observer sous toutes ses coutures pour en étudier les potentiels intérêts et, plus vraisemblablement, les lacunes. Tu voudrais l’analyser ? Ardal relève brusquement la tête et, en dépit de sa mine insondable, ses yeux brillent comme ceux d'un enfant à qui ont vient d'annoncer l'arrivée de Noël en avance. Bien sûr, il répond sans même s'efforcer de masquer sa hâte, tendant la main avant de s'apercevoir de l'heure. Son bras retombe mollement et ses lèvres s'ourlent en une moue dépitée. Oh. Tu devrais probablement rentrer chez toi, il est tard. Mais repasse à la boutique demain matin, je verrai ce que je peux faire, pendant que tu t'occuperas de remettre la façade en état. Il pose précautionneusement sa chope sur la table, pensif, puis ajoute, presque plus pour lui-même que véritablement pour Damian : Il me faudrait faire des recherches sur les sirènes et plus spécifiquement sur le peuple dont est issue celle qui a fourni ton écaille, mais a priori le problème pourrait être comparable aux marées. Les plus faibles de l'année se produisent normalement aux solstices d'hiver et d'été, les plus fortes aux équinoxes de printemps et d'automne. En supposant que les corps célestes influencent le potentiel des créatures marines autant qu'ils agissent sur leur élément, il serait logique que les capacités de ta baguette à catalyser ta magie fluctuent en fonction des astres. Il s'interrompt, n'ayant jamais aimé s'avancer sans éléments concrets — témoignages de prédécesseurs, observations personnelles poussées, calculs effectués à dix reprises jusqu'à ne plus avoir le moindre doute sur leur justesse. Enfin, l'analyse nous le dira. Ardal le conduit jusqu'à la porte, tendant la main pour le saluer, sans songer que le geste semblera sans doute un peu protocolaire pour un adolescent rebelle qui tague les murs de la ville en pleine nuit. Demain sans faute, il précise par ailleurs, un poil méfiant, pour s'assurer que le plus jeune n'aura pas la fâcheuse idée de se défiler ; et sur ces mots, il se laisse disparaître.
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