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sujet; The times they are a changin' • CONNIE [début juillet 2003]

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The times they are a changin' • CONNIE [début juillet 2003] Empty
Coco & Nannie
Come gather 'round people Wherever you roam And admit that the waters Around you have grown And accept it that soon You'll be drenched to the bone. If your time to you Is worth savin' Then you better start swimmin' Or you'll sink like a stone For the times they are a-changin'.
Alors, qu’est-ce qu’elle savait des gens qu’elle pourchassait d’ordinaire ? Un petit récapitulatif s’impose. Déjà… ils étaient pas très organisés. En tout cas ceux sur qui ils tombaient, ils étaient souvent désordonnés ce qui rendait les rafles plus simples. C’était facile parce qu’ils couraient dans tous les sens et parfois ne pensaient même pas à se défendre. Donc des gens pas organisés. Et des gens qui n’aiment pas se battre. Après tout ils prêchaient tous une sorte de politique comme disait les patrons anti-gouvernementale : la guerre c’est mal et tuer c’est pas bien non plus. Des pacifistes ou quelque chose comme ça. Même si au Ministère on disait que c’était des terroristes, parce qu’ils ont tué beaucoup de gens en faisant exploser l’hôpital. Enfin, des gens qui ne sont pas sensés aimer se battre. Et ce sont aussi des personnes qui vivent un peu n’importe où, principalement dans la cambrousse parce qu’en ville ils ont peur qu’on les retrouve. Ça faisait beaucoup d’indication ça, avec toutes ces informations en tête elle allait bien finir par chercher au bon endroit et en trouver un ! Un peu comme une traque géante, sauf qu’il ne faudra pas tuer la personne à la fin. Ce serait trop bête.

Là pour le moment, elle était en ville — enfin dans la banlieue est d’une ville. C’était pas vraiment la cambrousse mais elle avait du faire un saut dans la civilisation pour récupérer de quoi manger (maïs et citron, elle ne s’en lasserait jamais) et maintenant comptait repartir avec son sac sur son épaule vers la ruralité. Les rues n’étaient pas spécialement animées et sans trop réfléchir elle s’engagea dans une plus petite rue bordée de hauts bâtiments aveugles qui cachaient la lumière du soleil. Elle sifflotait un petit air haïtien quand un type qui paraissait presque sortir de nulle part l’aborda. « Hey ma sœur ? T’es perdue ? » Nannie elle est polie, alors elle lui répond « Chuis pas perdue. T’inquiète pas. » et l’examine un moment du regard. Il avait pas l’air tout à fait frais. D’ailleur,s il lui avait parlé assez lentement. Pas comme si elle était débile, non juste comme s’il avait l’habitude de parler lentement. « Han, c’est dommage… J’aurais pu t’accompagner. » « C’est gentil d’proposer. » Ben, c’était vrai, c’était gentil de vouloir l’aider. « Beh oui ma sœur. Moi et mes frères on aident notre prochain. Tu vois je fais parti d’un groupe de gens. On est cool. On aide les autres. Tu voudrais passer voir ? On est juste là, dans ce bâtiment. » Il montre la cigarette mal fichue parce que toute biscornue qu’il tient dans ses mains « J’étais juste sorti fumer un peu. »

Nannie du rester un bref moment silencieuse avant que ça se mette en place dans son cerveau.
• Désorganisé check — il avait pas spécialement l’air de quelqu’un qui se réunit en conseil d’administration tous les trimestres.
• Pacifiste check — il l’avait dit lui-même, il voulait aider son prochain. Faire la guerre ça ne devait pas être dans ses idéaux.
• Proche de la nature check — vu ses cheveux emmêlés, sa barbe et ses vêtements, il ne devait pas être du style à gâcher beaucoup d’eau en bain et douche.
C’était son homme ! Et qui lui proposait gentiment de venir avec ça. Elle n’allait pas se le faire dire deux fois. « Oh oui, j’voudrais bien. Ça a l’air très… sympa. » Il lui sert un sourire un peu vague, enfin c’était surtout ses yeux qui étaient vagues. « Haan super. Attends, suis moi. C’est juste là, la porte de service. Tu vas voir. » Elle le suit et passe la porte pour ensuite grimper quelques vieux escaliers mal éclairés avant d’atterir dans une salle où il y avait plein de gens un peu comme semblable. Nannie remarque qu’ils ont tous plus ou moins les cheveux longs, tous plus ou moins le regard vagues et qu’ils sont tous plus ou moins en train de faire quelque chose de particuliers. Y en avait qui peignaient les murs avec des couleurs pastels. D’autres qui faisaient des bracelets avec des fils de laine flashy. D’autres qui étaient en cercle et qui faisaient on ne savait quoi en se passant on ne savait quoi. « C’est chez nous. » qu’il lui dit l’autre « C’est détendu chez toi. » « Ah beh oui jte lavais dit. Tu t’appelles c’mment ma sœur ? » Nannie avait décidé de ne pas se perdre en pseudonyme et compagnie, ce serait trop compliqué alors elle répond simplement : « Nannie. » « Hey Nannie, moi c’est Jo. » « Heeey Jo. » elle fait pour l’imiter. Le Jo sourit. C’est facile de se mettre la confiance de quelqu’un dans la poche décidément. « Allez, reste jusqu’au repas ma sœur. Je t’invite. T’es cool. Tu peux un peu circuler. Mes frères et sœurs sont cools aussi. » Tout était si cool, c’était pas comme au travail où tout devait aller rapidement. Enfin, elle doutait que ces guignols reçoivent une paie pour leur coolitude dans un sens. C’était vraiment une planque cette mission d’infiltration en fait !

Elle s’avance vers ceux qui faisaient des bracelets : ils n’étaient pas terriblement doués. « Hey, si tu serres trop tes fils y va être tout tordu ton bracelet. » elle sort à un type en s’asseyant en tailleurs près de lui. « Faut juste serrer assez pour qu’ça tienne, pas plus. » « Ouah, quelle belle philosophie de vie. » Nannie elle comprend pas le mot philosophie (même si elle l’a déjà entendu quelque part) alors elle hausse un peu les épaules et lui prend ses mains dans les siennes pour l’aider à tresser son bracelet : « Ton bracelet sera encore plus beau qu’la f’losofie si tu fais tout bien. Et après tu peux mettre des perles. Et ça fait drelin drelin quand tu bouges le poignet. » « Ouaaah, en vrai tu es… un gourou des bracelets ! » Nannie rit, il lui fait un peu penser à certains de ses clients de quand elle vendait de l’orviétan. Une demi heure plus tard elle a initié tout le petit groupe qui était autour d’elle à l’art des vrais et beaux bracelets, tant et si bien qu’il n’y avait plus de fils à disposition et plus de perles. Un vrai drame. Mais Nannie avait quatre de ces trucs autour de son poignet droit (dont deux offerts par ses nouveaux frères et deux fais par elle-même) et ça lui allait plutôt bien. Elle s’était relevé pour aller admirer les peintures murales très colorés mais pas très représentatives quand une minette s’approcha d’elle. Nannie l’avait déjà remarqué quand elle était entrée parce qu’elle était jolie, cette minette. Toute blonde et toute blanche. Et elle l’avait entendu rire de loin, et ça sonnait comme des petites cloches. Là, elle était tout près d’elle et Nannie se retourna complètement pour lui faire face. Elle se mit à rire : la fille avait tout plein de peinture sur le visage. Un peu comme chez elle, quand on se mettait des peintures de guerre sauf qu’un guerrier avec de la peinture bleu ciel ça ne le faisait pas trop. « On a l’impression que tu vas à la guerre des nounours ! » elle lâche Nannie en souriant à la blondinette avant de passer son index sur la peinture colorée qui tâchait la joue de sa sœur.
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Coco & Nannie
En attendant le pire, Je lève mon verre à toi Je m'accroche à ton sourire Je me jette dans tes bras Mon bel avenir
Coco aime bien le squat de Jo. Il dit toujours qu'elle est sa sœur, et elle a essayé de lui dire qu'elle n'a pas de famille, mais il a l'air de s'en moquer. Alors elle l'appelle mon frère, en rigolant, même si elle n'en croit pas un mot. Elle aime bien le squat de Jo. Y a toujours plein de choses à faire, plein de place, plein de gens différents. Il y en a qui prennent beaucoup de substances, elle les laisse souvent tranquilles ceux-là, et ceux qui en prennent un peu moins, ceux-là elle les trouve rigolos, et puis il y a ceux qui n'en prennent pas, comme elle, et eux aussi elle les trouve rigolos. Le plus souvent, elle ne comprend rien à ce qu'ils disent, mais elle s'en fiche, alors elle rigole quand les autres rigolent et même si ça lui rappelle un peu son métier, c'est bien plus doux, bien plus gentil, elle se sent bien. Il lui en faut jamais beaucoup à Coco pour se sentir bien, mais même ce peu de choses, elle l'a pas toujours eu dernièrement.
Coco, dernièrement, elle peint des peintures sur les murs de l'étage. Elle fait une grande, une immense fresque de couleurs. Il y a des visages, beaucoup de visages, beaux et souriants, dans une lumière chaude. C'est la Mama, c'est Féline, c'est toutes les autres filles de la Maison du Cadran. Elle ne peint personne d'Angleterre, parce que la plupart sont des hors-la-loi, et qu'elle ne voudrait pas qu'on puisse trouver un portrait du Blackfish quelque part là il n'a pas de raison d'être. Elle ne veut causer d'ennui à personne. Alors elle dessine des personnes qu'elle pense hors de danger, des clients, des amis, des collègues de la France. Certains traits sont parfois flous alors elle plonge dans son sac, dans ses multiples carnets, et croquis, et elle récupère la courbure des yeux qui lui manquait pour finir son portrait.
Cela fait quoi, trois jours qu'elle travaille dessus ? Parfois des personnes viennent l'aider, rajoutent certains de leurs visages, certaines couleurs, certains détails. Quelqu'un a mis des fleurs dans les cheveux de Féline et, si la vraie n'aurait pas aimé, Coco s'en fiche et sourit avec tendresse de voir comment la vision de quelqu'un d'autre a transformé la représentation de quelqu'un qu'elle aime.

Il commence à se faire tard lorsqu'elle descend enfin. Les pièces sont pourtant toutes illuminées de bougie, et cela fait joli, et aime ça. Elle commence à se dire qu'elle mangerait bien quand elle la remarque : la nouvelle. Elle est jolie, pas bien grande, brune comme la nuit et le sourire comme un soleil. Aussitôt, Coco la trouve belle et amicale alors elle se faufile jusqu'à elle, prête à l'accueillir... mais c'est la nouvelle qui l'appostrophe en premier, dans un rire enchanteur :
« You look like you're going to the teddy war ! »
Coco reste un moment toute bête et incrédule, parce qu'elle ne sait pas qui est Teddy, sauf si elle parle du client de la Maison de la Douceur, mais elle en doute, parce qu'il a bien soixante-dix ans et elle se souvient comment il lui a expliqué qu'il n'aimait pas la guerre. La jolie demoiselle lui touche ensuite la joue et, si cela fait sourire Coco, elle ne comprend toujours pas... jusqu'à ce qu'elle voit le doigt tout plein de peinture qu'elle lui montre. Alors elle rit à son tour, parce que c'est rigolo de se balader avec de la peinture partout. « Yeah, no washing yet, very much paint on me. » Elle rigole encore puis ajoute avec de la lumière dans les yeux : « I paint, above, up, up » elle montre l'étage du doigt « a veeeeery big picture ! » Et là elle écarte les bras très loin, très grand, de la taille supposée de sa belle fresque qui fait pourtant bien plus long que tout cela.

« So ? You new ? Why here ? What you name ? You know who ? » Le plus souvent, on arrivait parce que l'on connaissait quelqu'un. Coco c'était parce qu'elle avait dragué Edgar dans un parc quelques jours plus tôt et qu'ils avaient fini par faire l'amour dans un des matelas du squat. Elle la prend alors par la main en l'invitant à la suivre : « I show you where food. » Elle la tire vers la cuisine, parce qu'elle a faim, et qu'elle ne doute pas que l'autre aussi a faim, parce que Coco pense toujours que les gens ont les mêmes besoins qu'elle. La cuisine est dans un coin du rez-de-chaussée, un peu en retrait, elles seront tranquille, en plus. Sur le chemin elle prend la peine de préciser : « You very pretty. I like you smile. » Et en disant cela elle lui sort son propre sourire ravissant alors qu'elles déboulent dans la pièce où ils gardent la nourriture et où Coco commence à leur faire des sandwich. Ca, les sandwichs, elle sait faire. Elle sait aussi faire le foie gras poêlé, mais cela ne lui est plus vraiment utile dernièrement. Elle en tend un à la nouvelle, sans même vérifier si elle a vraiment faim, et, enfin elle se présente : « I am Coco. You like avocado and cheese ? »

C'est au moment où elle commence à croquer à pleine dents dans son délicieux petit sandwich qu'elles entendent les premiers cris à l'étage.
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Coco & Nannie
Come gather 'round people Wherever you roam And admit that the waters Around you have grown And accept it that soon You'll be drenched to the bone. If your time to you Is worth savin' Then you better start swimmin' Or you'll sink like a stone For the times they are a-changin'.
« Yeah, no washing yet, very much paint on me. » Et la voilà qu’elle rit, la petite blonde. Le sourire de Nannie s’agrandit, parce qu’elle a un rire communicatif et parce qu’elle remarque quelque chose. C’est comment elle parle, elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus, mais il y a quelque chose. « I paint, above, up, up a veeeeery big picture ! » Du regard elle suit le petit doigt blanc de sa nouvelle connaissance. Admire le plafond un instant avant d’hocher la tête, en comprenant qu’elle ne parlait pas du plafond mais de l’étage : « Ah yes : upstairs ! » Oh ! C’était la première fois qu’elle reprenait plus ou moins quelqu’un sur le vocabulaire. Pas qu’elle soit en train vraiment de la reprendre, mais elle avait réussi à trouver le mot exact et approprié à la situation. Neal aurait été fier d’elle. Et comme un cercle éternel de fierté, Nannie était très fière de la taille de la peinture de son amie. Elle a les bras écartés très loin l’un de l’autre (le plus possible humainement parlant) et Nannie ne peut qu’avoir une moue très impressionnée. « You are a very good artist so. » Nannie elle sait un peu peindre, mais pas des trucs figuratifs, ni des paysages. En fait elle sait faire des bandes, des symboles, des choses qu’elle avait apprise à l’école. Qui logiquement faisaient de la magie mais avec elle c’était juste de la décoration. Mais de la jolie décoration. Elle avait fait un dessin étrange sur le bras de Bacchus, une fois, qu’elle avait vu dans sa jeunesse sur le torse d’un guerrier. Et ils avaient du aller à l’hôpital. Mais sinon les dessins qu’elle gribouillait étaient innofensifs.

« So ? You new ? Why here ? What you name ? You know who ? » Nannie cligne des yeux un instant, le temps qu’elle enregistre l’avalanche de questions. Surtout ce qui est perturbant, c’est qu’elle met pas de verbe, dans ses phrases. Et Nannie a pas l’impression que ce soit très normal. Mais elle comprend malgré ça. « Yes, new. It is… Jo ? that take me here. I meet him in the street. » Elle cherche Jo du regard pour le désigner à la blondinette avec un sourire. « Him. There. » Et voilà qu’elle lui prend la main, elle a les mains toutes douces et toutes blanches, avec des petits ongles tout rond. « I show you where food. » Ça lui fait penser à ses conserve de maïs, dans son sac. Elle avait un peu faim, mais pas trop. Pourtant elle suit volontiers sa compagne qui l’entraîne un étage plus bas, là où il y a moins de gens. Et elle lui dit quelque chose. Comme quoi elle était jolie. Nannie ça la fait rire, parce qu’on lui dit pas trop ça en règle générale. Sauf quand elle était petite. Et Adele peut être. Pas sûr. Adele était trop belle pour dire aux autres qu’ils étaient jolis. Mais avec ses collègues, on parlait pas trop du look. Sauf du look des gens mieux habillés, parce que c’était plus marrant. Et en parlant de sourire, celui de sa guide de fortune, il était pas moche non plus. Tout blanc, comme le reste. On avait l’impression qu’elle brillait presque, tellement c’était blanc.

La cuisine, qui n’était peut être pas vraiment une cuisine à proprement parler, était petite, mais dedans la choupette se débrouillait bien et finit par lui fourrer un sandwich dans les mains. « I am Coco. You like avocado and cheese. » Coco c’était son nom ? C’était pas moche comme nom, pas moche du tout. « Coco ? Very nice name. » Elle mord dans le sandwich, et cligne des yeux pour exprimer sa joie « I love avocado ! And lemon. I love lemon. » Aucun rapport mais le citron c’était tellement bon qu’on ne pouvait pas ne pas le mentionner. « And, oh sorry ! I am Nannie. » Mais elle n’a pas vraiment le temps d’en dire plus — de toute manière qu’est-ce qu’il y avait à rajouter ? elles purent entendre des cris à l’étage. Et une sorte d’agitation. Nannie plisse les yeux, se tend un instant pour tenter de comprendre ce qui se passe. Tenter de comprendre si c’était normal ou non, ce genre de bruit. « Wait ? Are these people not supposed to be chill ? Or something ? » Crier c’était pas vraiment très chill comme attitude et elle ne savait pas pourquoi mais elle avait pas l’impression que Jo ou ceux avec qui elle avait fait des bracelet était du genre à crier sans vraie et bonnes raisons. « Wait here Coco. » elle fait en posant sa main sur la haut de la poitrine de la jeune femme pour lui signifier de rester un peu en arrière avant de s’approcher des escaliers, pour tenter de voir ce qui se passait. Elle entend en entremêlement de voix, de cris, de confusion complète avant de finalement reconnaitre une tonalité spécifique. Ah. Elle le connaissait ce gars là, Jenkins. Et pas du style à venir faire des bracelets brésiliens. S’il était là c’était pour le taff. Et son taff c’était…

Elle revient vers Coco en une petite foulée, avant de la pousser contre le mur. « Snatchers. » elle murmure. C’était des Rafleurs. Des collègues. Mais là elle n’était pas ici pour les aider. Elle était ici pour s’infiltrer. Et elle n’avait pas envie qu’un mec un peu con comme Jenkins mette la main sur Coco non plus. Parce qu’elle l’aimait pas trop, ce gars. Il avait une manière de regarder les autres qui n’était pas bien. Du coup elle continue de pousser un peu Coco, en cherchant des yeux un endroit où elle pourrait la cacher. Et se cacher avec elle peut être ? « You know place where we can hide ? » elle parlait plus bas alors qu’à l’étage le rafut continuait. « We must not stay here. » Elle connaissait les méthodes, ils finiraient bien par descendre au rez de chaussée et monter au deuxième, vérifier tout le bâtiment.
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Coco & Nannie
En attendant le pire, Je lève mon verre à toi Je m'accroche à ton sourire Je me jette dans tes bras Mon bel avenir
Nannie, elle s'appelle Nannie, c'est joli ça, comme prénom. Coco et Nannie, on dirait deux chiens fous partis travers la moitié du pays pour retrouver leurs maîtres et leurs croquettes préférées. Coco et Nannie, le perroquet et son saint-bernard, en route pour l'aventure. Ca fait sourire l'imbécile de Coco pendant que Nannie s'occupe de voir ce qu'il se passe. Elle continue de manger, chantonnant à moitié, absolument inconsciente de ce qui va lui tomber dessus. Elle est en train de penser au sourire de Nannie et comment elle veut vite aller lui montrer sa peinture quand celle-ci revient en courant et la pousse contre le mur. Coco ouvre d'abord de grands yeux étonnés, parce que Nannie est très proche, et qu'elle se demande si c'est normal que leur relation aille aussi vite, pas qu'elle soit contre, parce qu'elle est rigolote Nannie, mais elles viennent à peine de se rencontrer et elle n'est pas une fille si facile que ça et « Snatchers. »

Le cerveau de Coco court-circuite. Tout à coup elle est de retour dans la forêt, Rolf vient de partir, elle est face à un Rafleur et elle a ses clefs dans la main et elle lui enfonce dans les yeux, une fois, deux fois, et il y a son sang qui reste sur ses mains et elle est seule, très seule. Elle respire un grand coup, se reconnecte, non, elle n'est pas seule, elle est avec Nannie, elle n'est pas dans la forêt et si les Rafleurs sont vraiment là, ils ne vont pas tarder. Heureusement, la cuisine est excentrée, donc ils ne sont pas encore là, mais il faut faire vite. « You know place where we can hide ? » Elle hoche la tête, approuvant sans réussir à savoir quoi faire exactement. Par où passer ? Elle rassemble mentalement ses souvenirs de la maison et du quartier. Pendant ce temps-là, Nannie la presse. « We must not stay here. » Oui, oui, elle y arrive, elle y arrive. Finalement, la blondinette lève des yeux bleus déterminés sur celle qui vient d'un coup de devenir sa camarade de fuite et lance un : « With me ! » déterminé. Elles peuvent s'en sortir. Elles le peuvent. Elle lui attrape de nouveau la main d'un air résolu, comme Blackfish l'a fait avant elle, un soir de mars.

Avant toute chose elle la conduit vers ce qui semble d'abord être un placard et qui est en vérité une porte vers l'arrière de la maison et vers le terrain vague qui devait être jardin et qui était censé devenir un potager d'ici quelques semaines. Elle essaye de ne pas se souvenir des dessins qu'elle a fait pour Jo pour essayer de déterminer comment agencer les plantations. Elles restent d'abord juste derrière la porte, à l'abri de la vue par la fenêtre. Puis Coco montre la passerelle sur la droite : « We go here. Garden. And other garden. And garden again. Up and down up and down. » Elle fait un mouvement de la main pour montrer qu'il va falloir faire beaucoup de montées et descentes. « And road after. But they see us. » et là elle montre l'étage et les cris qui deviennent de plus en plus forts et effrayés, avec des gros bruits de chaussures sur le sol. Ca lui rappelle un peu le bruit que faisaient les chaussures de Bacchus. Mais il ne faut pas y penser. « You help jump me ? » Demande-t-elle d'un air timide, parce que la passerelle est haute, et même si elle est agile elle a peur de se rater et elles n'ont pas le temps. Parce dès qu'elles vont quitter la protection du mur, elles seront à la vue des rafleurs, qui n'hésiteront sûrement pas à venir à leurs trousses. Et parce que Coco a l'oeil et l'expérience, elle remarque bien que Nannie est plus forte qu'elle n'en a l'air au premier coup d'oeil.

Elles quittent bientôt  leur cachette et, tout en ne se laissant pas aller à la panique, elles s'enfoncent dans le terrain vague, Nannie lui fait la courte échelle, Coco saute, s'accroche à la rambarde, passe par dessus, et se laisse tomber de l'autre côté. Le jardin où elle atterrit est bien plus soigné que l'autre, avec même des petites fleurs et des petits nains de jardin. Nannie atterrit à côté d'elle quand elles entendent, de la maison d'à côté, venir un « HERE ! TWO GIRLS ON THE RUN ! » qui le fait se précipiter aussitôt vers l'autre côté du jardin, personne ne les remarque, tout va bien, encore la courte échelle, hop on saute, ça commence déjà à lancer des sorts dans leur direction, et surtout, en sautant de l'autre côté Coco a à peine le temps de crier à sa coéquipière : « DOG ! »
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Coco & Nannie
Come gather 'round people Wherever you roam And admit that the waters Around you have grown And accept it that soon You'll be drenched to the bone. If your time to you Is worth savin' Then you better start swimmin' Or you'll sink like a stone For the times they are a-changin'.
Elle voit à l’expression faciale de Coco qu’elle réfléchit. Comme si les possibilités défilaient devant ses yeux et qu’elle peinait à en trouver une vraiment efficace. Mais quand Nannie la presse, elle finit par relever la tête. Et ses yeux sont bleus, comme certaines personnes, après qu’elles ont trop pleuré. Et elle lui attrape la main, avec un « With me ! » qui laisse sous entendre qu’elle sait de quoi elle parle, qu’elle a un plan et que ça va le faire. De toute manière Nannie sait se frayer un chemin dans le bordel, elle a appris avec le temps, mais si elle ne craignait pas les coups ce n’était peut être pas la même chose pour sa nouvelle compagne. Elles arrivent ensemble vers un petit terrain à l’arrière du bâtiment, Nannie vérifie les alentours rapidement, elles peuvent entendre les bruits de l’étage même à l’extérieur. Inconsciemment elle espérait que ses collègues n’allaient pas trop forcer sur toute la ribambelle de frères et sœurs qui créchaient ici. Mais sans nul doute qu’ils allaient en relâcher la plupart passés quelques jours et garder que les poissons un peu intéressants. Pour le moment elles sont contre le mur, depuis les fenêtres on ne pouvait pas les voir. Coco lui pointe la droite d’un signe de la main : « We go here. Garden. And other garden. And garden again. Up and down up and down. » Elle mimique le parcours, Nannie hoche la tête : « Ok, easy. » Ce n’était pas quelques barrières qui allaient leur faire peur. « And road after. But they see us. » They will see us elle voulait sans doute dire. C’était amusant de se retrouver face à quelqu’un qui parlait plus mal qu’elle et elle aurait sans doute pris le temps de poser quelques questions si la situation ne les pressait pas davantage. « Not if we are fast enough. » fait Nannie « they are not always very clever. » Elle en savait quelque chose, elle en avait fait parti. Et on lui disait souvent qu’elle était pas bien futée et que ses collègues ne valaient pas mieux. Y en avait qui se moquait d’elle et de Bacchus, parce qu’ils étaient soit disant cons comme des balais. « You help me jump ? » Nannie considère les barrières, elles n’étaient pas si hautes et la petite blondinette ne devait pas peser bien lourd, elle acquiesce « Of course. It will be faster. ».

Elles restent un très bref moment toutes les deux encore contre le mur, à concentrer leur force et leur souffle pour se préparer au parcours. Nannie en profite plutôt pour scanner les alentours et vérifier qu’il n’y a pas d’obstacles supplémentaires. Puis finalement elles se lancent. Elle joint ses deux mains pour que Coco pose son pied dessus puis la soulève, en effet elle n’est vraiment pas lourde. Une fois que sa compagne a grimpé par-dessus la barrière, Nannie se roule sur elle-même pour bondir et accrocher de ses mains le haut de l’obtacle qu’elle franchit aisément. Au moment où ses pieds touchent le sol de l’autre coté, pas le temps de s’extasier sur la tenue bien plus proprette. « HERE ! TWO GIRLS ON THE RUN ! » Elle reconnaissait sa voix, mais n’arrivait pas à l’associer à un visage particulier. C’est que ce n’était ni Bacchus ni Jenkins. Bon, elles continuent d’avancer et Nannie fait de nouveau la courte échelle. Un rayon lumineux les rate. Ah oui c’est comme ça ? Bon dans un sens c’était de bonne guerre. Elle atterit à son tour de l’autre coté, et entendit la voix de Coco crier : « DOG ! » Et en effet c’est une immense boule de poil qui leur fonce dessus. « Ah nan Birahima ! Couché ! Couché ! Not the time ! » Le gros chien avait posé ses deux pattes avant sur la poitrine de Nannie et remuait sa queue tout joyeux de l’avoir retrouvé. Elle l’avait laissé un peu en retrait pour faire ses courses et comptait le récupérer avant de quitter la ville. Mais là n’était pas le bon moment pour des retrouvailles baveuses. Selon ce qu’avait dit Coco elles ne devaient pas être loin de la route. Une fois qu’elles seraient là, ce serait mieux. Quoique… peut être pas. « It is nice dog, but idiot dog. » fait Nannie à Coco au cas où elle paniquerait. Certaines personnes n’aimaient pas les chiens. Pates, au travail, il l’aimait pas. Birahima lui avait ruiné un costume une fois et Bates avait pleuré tout l’après midi sur son mariage détruit etc. Nannie n’avait pas compris et Birahima avait bien tenté de le léchouiller pour se faire pardonner, mais sans effet. Elle donne une petite tape sur la tête du chien pour le calmer : « Idiot fluffy dog. We have to run ! » À ce moment un sort fait trembler la barrière, Nannie ouvre des yeux de façon très comique. « If they catch us, they will eat you, stupid meat ball. » Elle récupère la main de Coco et la serre fort, elle ne s’en rend pas compte de ce genre de chose. « Road after ? And then we run on the road ? To easy for them to shoot. » Mais rester là n’était pas la solution du moment non plus. Birahima fonçait déjà en avant, prêt à sauter tous les obstacles et à courir sur toutes les routes en bitume du pays. Il avait l’air très amusé. Il piétinait des tulipes comme un patachon. « Ok we see later. » Elle tira Coco en avant, et la porta pour lui faire sauter la nouvelle barrière. Elle ne savait pas combien de Râfleurs iraient les suivre, pas trop elle espérait. Ils arrivent dans un jardin qui donnait sur une petite maison, une des fenêtres étaient entrouvertes, à l’étage. Mais en grimpant sur la petite chape de verre au dessus de la porte elles pouvaient l’atteindre facilement. « We can hide in there. Let them pass. And then go on the road. » propose Nannie « I can carry you easy to the window. ».
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Coco & Nannie
En attendant le pire, Je lève mon verre à toi Je m'accroche à ton sourire Je me jette dans tes bras Mon bel avenir
En temps normal, Coco aime les chiens. De manière générale, Coco aime les animaux. En fait elle les adore quasiment tout le temps. Sauf lorsqu'elle saute d'un jardin à un autre comme un cabri, poursuivie par des rafleurs, avec une quasi-inconnue, en train de flipper de façon assez sérieuse. Là, se faire accueillir par un immense chien qui aboye et qui remue et qu'on pourrait croire qu'il va te bouffer, moyen. Alors elle crie, et recule, et trébuche même sur le sol, tout à coup effrayée jusqu'à ce qu'elle voie Nannie recevoir le chien sur son torse comme si c'était juste une grosse peluche. « Ah nan Birahima ! Couché ! Couché ! Not the time ! » Elle a l'air de … le connaître ? Une autre Coco aurait eu un milliard de questions à lui poser, mais la jeune femme n'est pas du genre de se formaliser de ce genre de détails : le chien de Nannie est là. C'est bien. Elle aime être protéger par les gros chiens. Doucement, elle se redresse, alerte des bruits alentours, trop intéressée par sa survie pour faire son manège habituel d'une rencontre canine. « It is nice dog, but idiot dog. » Elle acquiesce, d'abord en silence, puis en voyant que Nannie est plus occupée par le chien que par elle, elle ajoute « Yeah, very cute Birahama. » Elle l'écoute distraitement parler à son chien lorsqu'un gros bruit de l'autre côté de la barrière la fait japper à son tour de peur, jusqu'à ce que Nannie lui prenne soudain la main et l'entraîne vers la prochaine barrière. Une nouvelle fois, elle hoche la tête frénétique. Nannie sert beaucoup les mains, fort, Coco aime bien ça. Elle se sent protégée par les fortes poignes, comme celles du Blackfish... « Road after ? And then we run on the road ? To easy for them to shoot. » Coco ouvre des grands yeux, hébétés. « Heu... Maybe, don't know, we can... we... » Elle piétine visiblement complètement, elle aimerait juste tellement savoir transplaner actuellement, pour ne pas avoir ce genre de problèmes. Elle se souvient de Rolf, lui il pouvait transplaner, il allait survivre grâce à ça, et elle elle allait mourir sans le revoir,  et... Non. Pas de défaitisme. « Ok, we see later » Visiblement Nannie arrive à la même remarque qu'elle. « Yeah, later. »

Finalement, la barrière suivante est passée et Coco va bêtement pour aller à la prochaine lorsqu'elle sent Nannie s'arrêter et regarder la maison. Curieuse, elle suit son regard et ses yeux s'ouvrent en voyant la fenêtre ouverte, son cœur bat plus vite à l'idée d'avoir enfin un moyen de sortir plus discret que leurs sauts de cabris.  « We can hide in there. Let them pass. And then go on the road. I can carry you easy to the window. » Coco est complètement d'accord et se précipite aussi depuis le jardin vers le bord de la maison. Le bruit de la bataille du squat s'est éloigné mais on peut entendre qu'un ou deux rafleurs sont à leur poursuite. Une nouvelle fois, on fait la courte échelle à Coco et ce petit bout de femme saute vite jusqu'au premier étage où elle essaye de se rappeler des fois où elle a fait le mur à la Maison du Cadran pour rejoindre Patrick. C'est exactement pareil, sauf qu'au lieu de risquer de se faire attraper par la Mama, c'est les Rafleurs dont elle risque la fessée. Elle glisse rapidement par la fenêtre entrouverte, bientôt rejointe par Nannie qui est vraiment bien plus adroite qu'elle.

Dès qu'elle arrive, Coco la tire au sol et la couche avec elle sur le sol de la pièce, et le chien aussi, avant de fermer brusquement (mais silencieusement) la fenêtre et de s’aplatir avec eux. Elle ne respire plus, attentive, priant qu'elles aient été assez rapides et discrètes pour ne pas se faire repérer par les rafleurs. Une main sur les deux animaux près d'elle, elle tend l'oreille, terrifiée à l'idée d'entendre du bruit dans la maison, que ce soit les propriétaires ou les rafleurs. Les secondes s'écoulent, ils entendent les cris de leurs poursuivants, heureusement pas assez subtils pour être discrets, continuer leur route à travers les jardins, essayant visiblement vainement de dissimuler leur magie pour ne pas alerter les Moldus.
Après ce qui lui semble une heure d'attente et qui ne devait en être que quelques minutes, Coco se redresse et, à quatre pattes, s'éloigne de la fenêtre avant de se relever, une fois hors de vue. Elle respire un grand coup, lance un regard à Nannie pour vérifier qu'elle va bien, puis aussitôt ferme les yeux et inspire profondément par le nez.
Cherche la Trace Coco, cherche la bien.
Si Nannie essaye de lui parler à ce moment, les mots sont perdus dans la concentration de la Traque dont elle sort avec un soupir de soulage. « No wizard here, maybe muggles. » Son don ne lui permet pas encore de repérer les Moldus, mais après tout elles ne risquent rien face à eux, se dit-elle innocemment.

Enfin, elle appréhende la pièce où elles se trouvent. C'est une chambre d'enfant, un petit garçon peut-être, ça la fait sourire un instant. Elle commence à se calmer un peu, mais elles ne sont pas encore sorties de leurs ennuis et cela l'effraie un peu. « Nannie ? »  Appelle-t-elle, un peu inquiète. « You know where safe ? »[/blockquote]
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Coco & Nannie
Come gather 'round people Wherever you roam And admit that the waters Around you have grown And accept it that soon You'll be drenched to the bone. If your time to you Is worth savin' Then you better start swimmin' Or you'll sink like a stone For the times they are a-changin'.
C’est vraiment pas un poid lourd, la Coco et même si elle l’avait été Nannie a une endurance bien supérieure à la moyenne — elle s’était quelques fois amusée à soulever Bacchus et c’était tout de suite une autre limonade. Elle donne une forte impulsion sur sa plante de pied et sa compagne saute jusqu’à la fenêtre pour se glisser à l’intérieur. Bien, une de faite, encore l’imbécile à poil puis elle et ils seront tous bien en sécurité. Elle attrape Birahima et le soulève avec un peu plus de difficulté, si Coco se gaine et se soulève d’elle-même, ce gros toutou a tendance à vraiment se laisser porter. « You stupid stupid dog… » elle râle en le poussant vers le haut « Go in this fucking house ! » Puis finalement le chien saute et passe par la fenêtre. Nannie lance un regard dans son dos pour constater que les poursuivants ne sont pas loin avant de se lancer en avant, pour atteindre le rebord de la fenêtre sans difficulté puis se laisser couler à l’intérieur. Elle a à peine le temps de se poser à l’intérieur que Coco la réceptionne et la fout par terre. Elle plaque aussi Birahima au sol. Nannie le sent battre de la queue, comme s’il pensait qu’on jouait. Il pense toujours que tout est un jeu ; c’est de la faute à Nannie, elle n’a pas tendance à prendre toutes les situations trop au sérieux. On lui disait que c’était parce qu’elle n’avait pas peur, d’avoir mal ou même de mourir. Mais elle avait peur que d’autres meurent. Et elle ne voulait pas que les Râfleurs touchent Coco. Coco qui ferme la fenêtre avant de se coucher tout près d’elle.

Adele n’était pas blonde et Nannie n’avait d’ailleurs pas connu beaucoup de blondes — chez elle il n’y en avait pas et dans son école non plus. Alors alors qu’elles attendaient silencieusement que l’ennemi passe Nannie regarde les longues mèches blondes qui viennent presque la chatouiller. Elle tend la main pour les faire glisser entre ses doigts. Ils sont doux, comme ceux d’Adele pour le coup. Après Adele était plus vieille… Elle entend ses anciens collègues qui ne s’arrêtent pas devant la maison et qui continue leur poursuite, dans le vide du coup, elle a un très léger rire : on disait toujours qu’ils n’étaient pas très malin et vu de l’extérieur c’était un peu en effet l’effet que ça donnait. Finalement Coco entame un geste pour se relever et Nannie ne la retient pas, ils étaient passés. Elle lui lâche sa mèche. Puis elle la regarde fermer les yeux. « You don’t feel well ? » elle s’inquiète un instant. Elle avait connu des personnes que la course rendait malade. Et elle regarde Coco inspirer, expirer comme si elle tentait de retrouver quelque chose. Elle se redresse pour venir à coté d’elle. « You’re okay ? You need something ? » Mais finalement Coco rouvre les yeux. « No wizard here, maybe muggles. » Nannie ouvre grand la bouche « Ooh ! How do you know ? Can you feel the magic ? Like those people who can track things… Or something like that. » Elle n’était pas experte du tout, elle ne comprenait pas vraiment ces principes magiques. La seule chose qu’elle connaissait c’était la magie sans baguette pour avoir eu de nombreux cours. Et encore… elle connaissait la théorie mais n’avait jamais été capable de la mettre en pratique. Il faut ressentir la magie lui disaient ses professeurs. C’étaient des comiques.

« Nannie ? You know where safe ? » Elle rit un peu Nannie, parce que c’est drôle comment elle parle, et Bacchus dirait certainement qu’elles étaient cousines parce qu’elles parlaient mal toutes les deux (même si Coco parlait clairement moins bien) avant de lancer un regard autour d’elle pour inspecter rapidement la chambre : « I think there is nobody here… Or deaf people, or they would have come upstairs to see. For the noise. » Les propriétaires devaient être partis faire un tour… et avoir laissé la fenêtre ouverte par accident, Nannie ne jugeait pas, ça lui arrivait tout le temps. « We can go downstair. » Elle pointe le sol du doigt, comme pour mieux se faire comprendre, elle a l’habitude que les gens fassent ça avec elle. « And then, when everything is calm, go outside. I wanted to go in the country, because it is safer than the city. You wanna come ? » Et peut être que Coco elle savait des trucs bien ? Non ? Sur les insurgés et tout ça… « Where do you live you ? You have a home ? Or nowhere safe for you ? » Elle se rapproche d’elle, alors que son chien s’étale sur le lit du propriétaire de la chambre. Elle passe encore une fois un doigt dans ses cheveux en souriant « You fear the Snatchers too eh ? »
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Coco & Nannie
En attendant le pire, Je lève mon verre à toi Je m'accroche à ton sourire Je me jette dans tes bras Mon bel avenir
Coco a facilement peur, mais elle est, aussi, facilement rassurée. Et le rire de Nannie est clairement une des choses les plus rassurantes qui doit exister sur terre. Elle rigole de sa question, et tout d'un coup son inquiétude semble dérisoire. Elle rigole un peu avec elle, sans trop savoir pourquoi, profitant juste de son corps qui se défait enfin doucement de la tension provoquée par la course avec les rafleurs. « I think there is nobody here… Or deaf people, or they would have come upstairs to see. For the noise.  » Elle a raison. Coco aime bien quand les gens la rassurent, et prennent la peine de lui expliquer ce genre de choses. Elle hoche la tête, approuvant peut-être un peu bêtement. Elle n'est pas assez inquiète pour se torturer l'esprit à la recherche de scénarios absurdes pour contredire Nannie. Si quelqu'un lui dit qu'elle est en sécurité, alors elle est en sécurité. Elle n'est pas vraiment compliquée, Coco. « We can go downstair. » La française baisse les yeux vers le doigt de Nannie, même si downstairs elle connaît, cela faisait partie de son jargon de travail, ce genre de mot. « Yes. And take food. » Elle a toujours faim, Coco, parce qu'elle n'a pas pu finir son sandwich. Et puis elle a l'habitude, maintenant, de courir, et elle sait que c'est la nourriture qui s'en va en premier, et elle déteste avoir faim. Elle a déjà bien assez eu faim dans sa vie comme ça.
« And then, when everything is calm, go outside. I wanted to go in the country, because it is safer than the city. You wanna come ?  » Elle sent son cœur battre à cent à l'heure alors qu'elle relève les yeux vers Nannie. Elle la connaît à peine, cette Nannie, mais elle a l'air si simple et honnête, et elle a un sourire qui brille si fort qu'elle ne peut s'empêcher de déjà lui faire confiance et de l'aimer. Elle a l'air si forte, la Nannie, sans aucune hésitation, et tellement honnête. Coco a envie de se réfugier contre elle et qu'elle lui explique comment tout va bien se passer. Tout a l'air si simple avec Nannie. La ville est dangereuse ? Très bien, allons à la campagne. C'est logique, voire évident. « Yes ! Yes I wanna ! » s'écrie-t-elle comme une enfant, ses boucles volant dans son enthousiasme, alors qu'elle se rapproche d'elle avec enthousiasme. Elle reste avec Nannie et le chien (Biramima?), ils vont la protéger, et elle va être en sécurité avec eux.

« Where do you live you ? You have a home ? Or nowhere safe for you ?  » Wow, beaucoup de questions. Coco clignote des yeux, alors que Nannie se rapproche, elle comprend les questions, mais elle est un peu surprise de toutes ces demandes qui l'intimident un peu parce que, au fond, les réponses sont simples : « No, no, and no. » Elle a un petit rire gêné, parce que pour l'instant Coco n'a rien du tout, juste un faux nom et un sac rempli de souvenirs. Elle sait, cependant, que Nannie s'en fiche. Rien n'a l'air grave avec Nannie, c'est reposant, ça change des gens qui ont l'air très tristes lorsqu'ils savent qu'elle n'a jamais eu de famille et qu'elle était une prostituée. Coco n'aime pas la pitié des gens, parce qu'au fond elle est très fière de qui elle est. Heureusement, Nannie a l'air de s'en moquer, et même d'apprécier sa réponse puisqu'elle va jusqu'à passer sa main dans ses cheveux.
Le sourire de Coco s’agrandit, elle comprend immédiatement, peut-être même plus vite que la principale concernée, qu'elle plait à Nannie. La façon qu'elle a de la regarder. C'est peut-être ça qui rassure autant Coco. Elle adore plaire, surtout aux jolies filles, alors elle dévore du regard Nannie en retour. Quelque chose en elle, de primaire, de professionnel, sait qu'elle sera toujours en sécurité si elle plait à quelqu'un de fort. Sans malice, elle sait juste que c'est ce qui est le mieux pour elle. « You fear the Snatchers too eh ? » La question lui glisse dessus, parce que Coco n'a plus peur d'eux, maintenant qu'ils sont loin et qu'il n'y a plus que Nannie et elle (et Baramina). Coco n'a pas peur des monstres sous le lit, elle a peur des menaces réelles, et actuellement il n'y en a pas devant elle, il y a juste les grands yeux de celle qui l'a sûrement sauvée. « Not if you protecting me, » roucoule-t-elle avec un petit sourire malicieux, avant de faire claquer un léger baiser sur les lèvres de Nannie. Embrasser les gens, pour Coco, c'est aussi simple que de dire bonjour.

Elle rigole doucement et lui sourit, leurs visages toujours proches l'un de l'autre. Le danger est loin, elles peuvent enfin se détendre. « You hungry ? We explore ? Or kiss again ? » Il n'y a jamais de mauvaise réponse avec Coco, c'est ça qui la rend si attachante. Et elle sait que chez Nannie non plus, il n'y a pas de mauvaise réponse.
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Coco & Nannie
Come gather 'round people Wherever you roam And admit that the waters Around you have grown And accept it that soon You'll be drenched to the bone. If your time to you Is worth savin' Then you better start swimmin' Or you'll sink like a stone For the times they are a-changin'.
En fait, ce qui est plutôt marrant, c’est que logiquement, les gens ils disent à Nannie de reculer. Les gens ils aiment bien leur espace vital. Au boulot, y avait Grates, et alors lui, si on le touchait, il s’énervait, c’était comme s’il avait peur qu’on salisse son beau costume (alors que bon, pas comme si un coup sur l’épaule allait changer quoi que ce soit) (il parait que sa femme l’avait quitté) (ça se voyait, qu’ils disaient les autres collègues) (il était moins soigné) bref, il voulait pas que Nannie vienne l’embêter de trop près. C’était pas le seul. Elle avait vite compris que M’sieur Rookwood c’était pas trop son délire qu’on vienne lui sauter dans les bras, et alors M’sieur Lestrange ça devait pas être ça non plus, vu comment il snipait les gens dès qu’on avait le malheur de franchir la ligne invisible qui traçait un cercle de trois mètres de diamètre autour de lui. P’tet bien que M’sieur Rookwood et M’sieur Lestrange ne se faisaient des câlins qu’entre eux. Parce que M’sieur Rookwood il était plus garçon qu’autre chose. Et M’sieur Lestrange… ben il aimait les femmes visiblement, mais c’était pas ce qu’il y avait de plus flagrant. La preuve c’est qu’il était ami avec Adele mais n’était pas amoureux d’elle. C’est bien qu’il y avait un problème, parce que si on aime les femmes, on doit être amoureux d’Adele. Enfin, voilà, M’sieur Rookwood et M’sieur Lestrange, se consolaient p’tet entre eux, pour ce qu’on en savait. Mais Nannie les aimait bien quand même, et ça pouvait un peu se comprendre, qu’ils disaient les employés dans les couloirs, qu’ils ne voulaient pas trop qu’on les approche. Alors si ça pouvait se comprendre… En réalité, la personne que ça ne gênait pas, quand elle était trop proche, c’était Bacchus, parce qu’il n’avait pas le choix, ce gros loulou, et parce que lui aussi s’en moquait de ce genre de question.
Elle est un peu triste. Parce qu’il lui manque. Il était pas avec les Rafleurs, là, sinon il aurait p’tet sentit sa présence ? Comme un chien. Elle a entendu des gens le comparer à un chien. C’était pas gentil dans leur bouche, mais Nannie elle lui a dit, que c’était mieux d’être un chien qu’un rat. Y avait beaucoup de rat au Ministère, alors que Bacchus il était grand, fort, doux et loyal. Et très fort quand il s’agissait de pister. Les autres étaient petits et fourbes. Nannie faisait des câlins aux chiens, comme Birahima, elle écrasait les rats par contre. D’un bon coup de talon. Clac ! Et on en parle plus. Elle est un peu triste. Mais elle regarde Coco et… voilà.
Coco c’est marrant, parce qu’elles sont très proches, et ça semble pas la déranger. C’est pas un rat elle non plus. Pas un chien non plus, elle se dit, elle n’est pas comme Bacchus. En fait elle lui fait pense aux oiseaux avec toutes leurs plumes multicolores qu’elle voyait chez elle, en Haïti. Et qu’elle avait vu dans son école aussi, des immenses oiseaux colorés aux longues queues. Coco elle était un peu comme ça. C’était ses lèvres roses et ses dents blanches qui la mettaient sur la voie. Des lèvres qui bougent, qui sourit, qui articulent, toujours avec cet accent — comme les oiseaux qui ont ce pépiement si particulires lorsqu’ils chantent « Not if you protecting me. » Nannie ça la dérange pas de protéger Coco, parce que c’est pas très difficile. Et surtout parce qu’elle la voit se rapprocher. Puis elle est si proche que ben. Elle l’embrasse. Nannie sourit lorsqu’elle s’écarte après le court baiser. Petit oiseau tout beau, tout coloré.

« You hungry ? We explore ? Or kiss again ? » Nannie éclate de rire et son chien arrête de se rouler un instant sur le lit pour redresser la tête, comme en alterte, avant de comprendre que ce n’était que sa maîtresse. C’est qu’elle est drôle Coco, parce que Nannie, elle avait pas trop faim, peut-être un peu mais par gourmandise, et elle avait bien envie d’explorer, mais aussi elle avait encore envie de l’embrasser parce qu’elle avait les lèvres douces et qu’elle sentait bon. Même si elles venaient de courir. C’était un truc agréable. Quelque chose de doux, c’était peut-être juste sa peau. « We can do every thing you know. Kissing is nice, I guess. » Elle fronce le nez et se rapproche d’elle en fermant légèrement les yeux, comme pour mieux sentir le contact. Elle le fait durer un peu plus longtemps que le premier, qui était plus une bise qu’autre chose. « At home that’s how we say bonjour ! » Elle éclate encore de rire « But here they just shake hand, english people are kind of cold sometimes. Do not like kissing, when it’s not their wife or husband. » Elle se rapproche et passe sa main sur la joue de Coco « You are very not english indeed haha ! English women are very… » elle lève le doigt en l’air et sourit et semble se souvenir de ce que Coco lui a dit, pas de maison, pas de safe place. Elle perd un peu son sourire. « Ok, so you have nowhere to go, so you stay with me, ok ? » Elle pose sont front contre le sien « I take care. » Puis elle s’écarte et tape sur ses jambes « Bira, imbécile viens là, tu fous des poils partout mais j’te jure. » Le gros chien descend à toute barzingue et fonce sur Nannie puis sur Coco qu’il se met à léchouiller. « Even with him I managed to be discreet so… that says a lot. » Elle prend Bira par le collier « Downstair. We’re going to see what there is in the house and then go outside. When safer. » Elles descendent les escaliers pour arriver dans un joli petit salon lumineux. « You see the fridge ? I will give Bira something to eat or else he wiLL EAT YOU ! » Elle imite un monstre qui tente de dévorer Coco alors que Birahima, complètement surexcité, saute partout autour d’elles. « He never tasted something else than englishman he will be happy ! Hein les anglais c’est pas bon mon gros ? » Elle caresse le toutou qui lui boule dans les jambes constamment.
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