☇ Infos complémentaires ; grande difficulté pour déchiffrer les sorts et les compositions de potions dont les calculs sont parfois bien compliqués. • son regard fuit quand elle se permet de mentir pour garantir son intérêt mais surtout sa sécurité. • perspicace. • la tourmente rend la silencieuse colérique. • azela s’est faite tatouer la rune viking de l’if : Eihwaz ou Yr, en référence avec l’Yggdrasil, le tronc qui sépare les mondes. Cette représentation qu’elle aime particulièrement pour son histoire et sa pureté abimée. • son intelligence lui a permis de se faire un nom à poudlard jadis, l’on considérait qu’elle était si brillante, qu’elle serait héritière d’un pouvoir hors du commun. • etc.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi immortan joe. J'ai 19 ans, je viens de Normandie et j'ai connu le forum via harry et bacchus  . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? zbeb.

❝ house of the rising sun ❞1987 - 1992 & St-Albans - Londres
Qui étaient tous ces gens qui semblaient s’agglutiner autour de l’enfant ? les prunelles de la gamine se levèrent alors que ses joues étaient rouges tout comme ses genoux sur lesquels elle était tombée. Pourquoi la femme devant elle, avait cet air apeuré ? pourquoi on lui prenait le bras soudainement pour la redresser et dépoussiérer sa robe ? azela avait simplement chuté et ses collants pourpres s’étaient déchirés. Que dirait maman ? est-ce qu’elle allait regarder le tissu en soupirant se disant simplement – encore un-. Où allait-elle demander une dizaine de fois si tout allait bien, si c’était de la faute de sa fille ou non. Grida firefly anciennement nilsen punissait les injustices avec dureté, mais consolait avec douceur. Et parfois, elle faisait les deux. Comme une mère, une mère qui regrettait déjà d’avoir élevé la voix pour si peu. Un comportement que azela n’analysait pas à l’époque. Elle se contentait de la regarder avec ses grands yeux, son long nez et ses lèvres humides par le trop de salive dans sa bouche. Elle tripotait, assise à terre dans une salopette courte bleue marine, un tissu en soie qui lui servait de peluche, alors que sa maternelle désinfectait ses plaies même si l’enseignante l’avait déjà fait quelques heures avant. ça piquait encore un peu, mais ce n’était pas désagréable, il fallait simplement se dire que c’était superficielle. A six ans, azela avait déjà ce genre de raisonnement d’Epictète à Epicure qui la faisait se détacher du matérielle et de la souffrance. ce garçon qui l’avait poussé ne méritait pas qu’il soit à son tour bousculé.

St-Albans ressemblait à tous ces quartiers de nouveaux riches, qui souriaient à leurs voisins tout en les démontant chaque fois qu’ils avaient le dos tourné. Madame Nelson s’était encore rendue chez le coiffeur pour colorer ses cheveux en un pimpant bleu nuit. C’était une américaine qui, à l’époque de la guerre du vietnam, courrait à moitié nue dans la plaine remplie de pacifistes écoutant le chant de woodstock-69 qui s’élevait au loin. Elle avait 27 ans à l’époque. Et deux ans plus tard, elle s’était certainement dit qu’il fallait arrêter les conneries ici, et qu’elle devait entreprendre la recherche d’un mari qui la traiterait bien. Elle a finalement épousé, au cours de l’été 75, un anglais rougeau, aux revenus considérables qui portaient des costumes à longueur de temps. Lorsqu’il voyait azela arriver chez eux, il tapotait sa tête en riant dans un soupir presque gras avant de lui répéter systématiquement la même phrase « - tu n’as pas pris un centimètre toi. » qu’attendait-il ? qu’elle devienne une jeune femme ? la gosse n’avait même pas encore compris que l’on pouvait évoluer.

Mais en 1990, azela put dire adieu aux nelson. La vie à St-Albans était devenue trop belle pour la mioche mais trop ennuyeuse pour ses parents. Et puis son père était trop loin de Londres, là où il enseignait la philosophie dans une université dont le nom n’arrivait jamais à entrer dans le cerveau de la petite. Elle observait les nouveaux paysages urbains d’une angleterre emmêlée dans une industrie grandissante. Elle n’aimait pas voir toutes ces zones remplies d’usines et de fumées, qui fonctionnaient dans des bruits fracassants et désagréables. Elle ne pouvait pas imaginer que le monde serait aussi vaste et gris alors qu’elle avait passé les 9 premières années de sa vie dans une banlieue verte et orange en compagnie de madame nelson qui ne savait rien faire de ses dix doigts mais qui gloussait sans cesse comme une hyène parce que tout l’amusait.

L’appartement de sutton était grand. Il était grand et tout droit sorti d’un magazine de meubles des années 60. Les meubles étaient ringards, les couleurs agressives dans certaines pièces et ternes dans les autres. Azela aimait bien cette ambiance décalée, et le vert pétant qui repeignait les murs de sa nouvelle chambre. Elle passa deux ans dans sa pièce lumineuse, vacillant entre les cours et les devoirs à la maison alors que ses parents se félicitaient eux-mêmes d’avoir engendré une merveille intellectuelle qui passait son temps à s’amuser en recopiant quelques runes sur une feuille blanche ou sur un coin de son cahier : écrire était encore difficile, mais recopier des traits sur un papier, elle adorait ça.

❝ don't think now is the best time ❞de nos jours & Londres
Azela reprise la couture du long manteau noir qui s’est déchiré malencontreusement à cause d’un chat de gouttière. Il y a maintenant quelques mois que la jeune sorcière travaille dans un des magasins les plus prisés par les sorciers. Elle avait réussi à devenir en quelques jours une employée exemplaire et douée de ses doigts si petits qu’elle arrivait à les faire passer n’importe où. La brunette se sent en sécurité ici désormais. Elle n’est pas éloignée de tous les dangers potentiels, mais elle se protège, tout comme sa mère l’aurait fait si elle avait été en sa compagnie en ce moment. mais azela est grande maintenant, elle ne voit ses parents que de temps en temps, et ils ne s’en étonnent pas, bien qu’ils préféreraient l’accueillir plus souvent dans la maison familiale. Cependant, la situation de la jeune adulte commence à se stabiliser, du moins c’est ce qu’elle essaye de se dire chaque soir où elle se retrouve toute seule, pour se rassurer. Il n’est pas facile, même pour un simple sorcier de dormir sur ses deux oreilles. Les partis pris, quel que soient les camps, l’effraient. Et elle n’a pas intérêt à se faire remarquer de toute façon, car azela sait, ô combien les maitres des runes sont convoités. Pour l’instant son secret est bien gardé, au fond de son esprit, et de ceux qui sont au courant depuis quelques années déjà. La prodige leur fait confiance, malgré sa crainte.

L’enfant firefly n’eut pas toujours été aussi détachée de la guerre qui se déroule encore autour d’elle maintenant. Et, bien qu’elle passe pour une froussarde, il est compliqué pour certains de comprendre les raisons simples et claires qui la poussent à rester en retrait : sauver sa vie. Oh oui, elle avait participé à l’âge de 16 ans à la bataille à poudlard, s’indignant aux côtés d’amis, d’ennemis ou même d’inconnus, contre une seule et même puissance dévastatrice, et elle avait vu, la cruauté dont elle avait fait preuve cette nuit-là. Azela aurait voulu mettre à profit son apprentissage vain, ces longues heures à étudier les sorts les plus puissants, mais, bien que frappant à l’aide de sa baguette, elle avait été incapable de sauver les vies qui auraient pu l’être. La jeune femme n’est pas une héroïne, elle ne s’est jamais revendiquée comme telle. Mais peut-être avait-elle manqué des réactions beaucoup plus humaines. Elle aurait pu les sauver. Simplement la maitresse des runes est quelqu’un qui réfléchit trop, qui pèse sans cesse le pour et le contre, ce qui ne fait pas d’elle une femme d’action. Elle est plutôt cette fleur au potentiel de feu qui se laisse faner seulement parce qu’elle se dit qu’elle manque d’ambition. Pourtant, c’est cette même plante qui, plongée dans les livres et dans les cours, avait acquis un savoir presque inégalé.

Un savoir. Un savoir qu’elle tient du grand-père du côté de sa mère. Un nordique qui avait su voir dans les runes une sagesse bien trop importante pour un seul homme. il avait donc dû partager son don, et, avait réussi à plonger la petite dès qu’elle commença à savoir manier le crayon et la langue. Dagmar avait enivré l’innocence d’une volonté de savoir d’où venaient et comment travailler ces symboles anciens. Et cette quête s’était poursuivie toutes les années durant, au château, où azela avait l’impression de ne vivre plus que pour savoir, sortir de cette caverne d’inconscience et d’ignorance pour connaitre les origines et les significations de ces trésors.

Les années qu’azela avait vécues à poudlard représentaient d’ailleurs les meilleurs moments de sa vie commencée. Elle y était presque inconnue et pourtant appréciée, et elle avait adoré apprendre. Apprendre. N’est-ce pas suffisant pour survivre dans le contexte du présent ? il faut croire que non. et pourtant, dans une sagesse infinie, la colombe brune est perdue entre se décider à agir enfin ou continuer à se cacher : il est définitivement trop bête de se dissimuler alors qu’à l’extérieur des murs, l’on se bat, l’on souffre, l’on meurt pour combattre une injustice. Mais la véritable question à se poser est-elle bien celle de savoir : maintenant ? qui est plus noir que blanc ?