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sujet; MYLAN † agitated screams of maggots. |
WIZARD • always the first casuality Mylan Rhee ‹ inscription : 29/11/2016
‹ messages : 342
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : lightsteelblue (design foncé), steelblue (design clair).
‹ âge : 24 ans
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3388
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ risèd : lui, entouré de ses proches.
| Mylan « Chains » Rheetexte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici❝ We're running in circles again ❞wizard ; SC☇ pseudo complet & surnom(s) ; Ses parents l’ont appelé Mi Ran, un prénom qui signifie « beautiful orchid » en coréen, autant dire qu’il n’est pas du genre à s’en vanter. Il s’est longtemps demandé ce qui a bien pu passer par la tête de ses parents, pour l’appeler comme ça. Du coup, c’est rapidement devenu plus simple de se faire appeler Mylan par tout le monde, ça évite les erreurs de prononciation. Ensuite il est devenu Chains, brillante idée de Mood, d’abord critique de sa relation avec ses géniteurs, ces êtres qui semblaient l’enchaîner à des attentes qu’il était visiblement incapable de remplir. Il a trouvé que c’était un super bras d’honneur quand il s’est libéré d’eux (c’était plus facile de se dire ça), sans réaliser qu’il s’était laissé enchaîner par Mood. Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui le tient en laisse et le surnom est devenu trop lourd à porter. Un peu comme son nom de famille, Rhee. A sa sortie de prison, ses parents lui ont envoyé une lettre pour le prévenir qu’il avait été définitivement effacé de leur existence et lui demander poliment s’il pouvait changer son nom de famille. Il a refusé, parce que ça les emmerde, mais un Rhee, c’est ce qu’il est, ils n’ont pas le droit de lui enlever ça en plus de tout le reste. ☇ naissance ; Ça fait un bout de temps que les Rhee sont installés en Angleterre, ainsi, c’est à Sainte Mangouste qu’il a vu le jour, le 25 juillet 1980. ☇ ascendance; les Rhee n’ont jamais vu d’un mauvais œil le fait de se mélanger avec des moldus, par conséquent, Mylan est de sang mêlé. ☇ métier ; il a plusieurs cordes à son arc. Voleur, tortionnaire, bourreau, il a été toutes ces choses-là et le gouvernement le pousse encore régulièrement à l’être à nouveau. Ce qu’il est surtout, c’est un criminel, une petite frappe comme ils aiment dire, qui est désormais le toutou du gouvernement. Il tente de contrebalancer tout ça en venant en aide aux pauvres gosses orphelins qui se terrent à WHC, histoire qu’ils finissent pas comme lui. ☇ camp ; quand on passe presque la moitié de sa vie dans les rues à lutter pour sa propre survie, on apprend vite que choisir un camp, c’est le meilleur moyen de mourir inutilement, puisque pour les autres. Mylan a choisi la survie et ça veut dire ne pas prendre parti dans toute cette merde. Que les gens en manque de gloire s’en chargent, la guerre ne l’intéresse pas. ☇ réputation ; il est le cancre, le bon à rien, la honte de la famille, il a longtemps été le N°2, ce qui veut dire pas tout à fait le grand patron parce que ça c’était Mood, mais presque, celui qu’on respectait et qu’on craignait tout autant, celui sans qui le N°1 ne pouvait pas fonctionner efficacement. Puis il est devenu le fantôme, celui dont on n’osait plus parler parce que Mood a tout fait pour pour qu’on l’oublie. Il est le clown, celui qui fait toujours l’idiot, parce que c’est plus simple de paraître inoffensif quand on a tendance à amuser la galerie. Pour certains il est le lâche, le planqué, parce qu’ils ignorent qu’il a jamais demandé à être foutu dehors, que Mood ne lui a pas laissé le choix en le traitant comme il l’a fait. Pour les gens du quartier, il est le p’tit jeune qu’a l’air d’enchaîner tout un tas de jobs et qui rentre souvent à des heures pas possibles, probablement une petite racaille, et puis ils voient le bracelet et ils comprennent que c’est pire que ça, que c’est un criminel, alors ils le fuient. C’est probablement mieux comme ça. Il est tout un tas de choses Mylan, on dit bien des trucs à son sujet, et ce n’est pas qu’il s’en fiche, c’est pire encore, il adore alimenter les rumeurs. ☇ état civil ; il est célibataire, lui qui était devenu sérieux pour Fox, ce n’est pas qu’il le regrette à présent, mais disons qu’il n’est pas prêt de s’engager auprès de quelqu’un d’autre pour l’instant. Alors il préfère tout ce qui ne peut avoir de lendemain, lorsque les quelques occasions se présentent. ☇ rang social ; il est passé de criminel à prisonnier, pour devenir le bon petit chien du gouvernement, alors autant dire qu’il n’est rien du tout. ☇ baguette ; sa baguette, c’était 28cm, taillée dans du bois de cerisier, elle contenait une essence cristallisée d’Ifrit. Elle a été réduite en miettes sous ses yeux à son enfermement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une baguette de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne, une baguette extrêmement standard, qu’ils ont en plus de cela bridée, afin qu’il puisse s’en servir pour lancer des sortilèges utiles au quotidien de tout sorcier, mais rien de plus. ☇ épouvantard ; ce qui le terrifie le plus, c’est ne plus rien sentir, ne plus savoir quand il fait chaud ou froid, quand on le touche, ne plus percevoir les sensations plaisantes, qu’on lui enlève tout ce qui lui permet encore d’être certain qu’il est vivant. ☇ risèd ; il se verrait bien entouré, de gens qu’il aime et qui l’aiment comme il est, et non pas comme ils voudraient qu’il soit. De gens loyaux et honnêtes, d’une famille qui l’accepte. ☇ patronus ; il n’a jamais appris à en produire un. ☇ particularités ; il est atteint d’insensibilité congénitale à la douleur, il ne sait pas ce que c’est, il n’a jamais ressenti ce que les autres éprouvent quand ils se cognent, s’entaillent, se brulent, il n’a aucune idée de ce que ça fait. Alors il doit être encore plus attentif, chercher les coupures et les ecchymoses, c’est le seul moyen pour lui de savoir qu’il est blessé. C’est également un maître du feu, enfin, il a de grosses affinités avec cet élément qu’il manipule mieux que n’importe quel sorcier, mais il est loin de le maîtriser aussi bien qu’il le souhaiterait, c’est un peu le problème quand on apprend tout seul. ☇ animaux ; Fangs ? Plus sérieusement, il n’a pas le temps, ni les moyens de s’occuper d’un animal. ☇ miroir ; //. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que c’est la merde, clairement. Depuis que l’autre Face de Serpent a pris le pouvoir, tout est devenu plus difficile. Les gens sont sur leurs gardes, ils ont peur et c’est vachement plus compliqué de tirer un porte-monnaie à quelqu’un qui se méfie. Enfin, ça ne le concerne plus tellement, ce n’est plus la vie qu’il mène désormais. Mylan ne s’est jamais mêlé de ces histoires de Mangemorts et d’Insurgés, il avait déjà bien assez à gérer avec les Shadow Moses, mais le fait est qu’aucune de ces personnes ne s’est jamais intéressée à eux, les gamins des rues. Alors il les a ignorés lui aussi, il a continué à lutter pour sa propre survie et celle des gosses de WHC. Si quelque chose le dérange vraiment, c’est que sans ce gouvernement, il croupirait peut-être encore à Azkaban pour ce qu’il a fait, mais il ne porterait pas ce bracelet qui le force à accomplir des tâches qui bien souvent, le rebutent. En sortant de prison, il a pensé pouvoir laisser cette vie derrière lui, surtout en constatant que de toute évidence, Mood n’avait plus besoin de lui. Mais le fait est qu’il a simplement troqué sa vie de criminel pour celle d’un meurtrier en laisse. Il adore, c’est certain.
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☇ Infos complémentaires ; the eel • Mylan n’est pas fait pour les combats au corps à corps qui durent. Oh il encaisse très bien les coups puisqu’il ne les ressent pas, mais c’est justement ça le problème. Quand on n’éprouve aucune douleur, impossible de repérer sa limite, impossible de savoir quand on est à deux doigts de crever. Ce handicap lui a très vite permis de trouver son style de combat. D’abord, être rapide, agile, Mylan est le roi de l’esquive, c’est pour ça qu’en plus de Chains, beaucoup se sont mis à l’appeler l’anguille. Il est insaisissable, parce qu’il sait que si on l’atteint, il n’a aucun moyen de sentir à quel point c’est grave. Il fait tout pour que son ennemi soit incapable de combattre le plus rapidement possible. Sa spécialité, sectionner les tendons avec ses lames chauffées à blanc, pour que son adversaire ne soit plus en mesure de se mouvoir. Quand il n’y parvient pas, il attend simplement que l’autre s’épuise et lui offre l’ouverture parfaite. Dans ces cas-là, Mylan finit les choses efficacement, rien ne marche mieux qu’une gorge tranchée. fire master • ils se sont longtemps demandé ce qui clochait chez lui, il s’est longtemps senti mis à l’écart, exclu parce qu’il était différent. Et il l’est, parce que l’eau n’est pas son élément, ne l’a jamais été, Mylan est un maître du feu, jusqu’au bout opposé à sa famille. Les rituels qu’il a appris lorsqu’il était enfant ne lui ont jamais été utiles et il n’y avait personne pour lui enseigner ceux correspondant à l’élément qu’il maîtrise alors il a dû les inventer tout seul. Ca fait qu’il est bien moins efficace que ses pairs probablement, mais il se débrouille suffisamment pour être redoutable. Depuis qu’il est privé d’une véritable baguette, Mylan ne se sépare plus d’un zippo moldu qui lui permet d’être toujours prêt à se défendre. multiface • à son arrivée à Poudlard, Mylan a marqué les esprits dès la cérémonie de répartition. Le Choixpeau a mis un temps incroyablement long à se décider pour le répartir et s’en est suivi un débat entre l’objet magique et le garçon qui a donné le ton à tout le monde. Le Choixpeau l’a d’abord trouvé extrêmement ambitieux, son désir de prouver sa valeur à sa famille, à tous ceux qui le trouvaient trop différent, l’a tenté de le mettre à Serpentard. Mais il a vu son courage de se dresser et d’assumer ses différences face à sa famille qui souhaitait désespérément qu’il se conforme, alors il a hésité avec Gryffondor. Mylan a commencé à s’impatienter, particulièrement agacé qu’un foutu chapeau à moitié en lambeaux fouille ainsi dans sa tête. Le Choixpeau l’a trouvé loyal, incroyablement et irrémédiablement loyal envers ceux qu’il aime, prêt à tout pour eux et s’est demandé si Poufsouffle n’était pas la meilleure solution. « Bon, t’as bientôt fini ? » a grogné Mylan en s’agitant sur le tabouret inconfortable. « Patience, tu ne veux quand même pas que je bâcle mon travail ? » « Ouais ‘fin tout le monde attend là, c’est toujours aussi long ? » « Non, mais parfois, ce n’est pas évident de déterminer la Maison dans laquelle l’élève s’épanouira le mieux. » Il a levé les yeux au ciel le bougre et a écouté le Choixpeau marmonner tout un tas de trucs sur la complexité de son caractère avant de vraiment arriver au bout de sa patience inexistante. « Il se fait faim, non ? Y a que moi ? » Ça, ça lui a valu le premier regard sombre + lèvres pincées de McGonagall, deux choses qu’il allait voir très souvent, au long de sa courte scolarité. « Bon, allez, tu me mets à Serdaigle comme mon frère et on n’en parle plus, » a-t-il fini par réclamer sauf que le Choixpeau, cet immonde bâtard, s’est mis à hurler de rire dans toute la Grande Salle. Mylan s’est terriblement empourpré et a fini à Gryffondor, pour aller avec la couleur de son visage. provocation • Mylan était un élève médiocre, complètement désintéressé par ce qu’on lui enseignait en classe, il préférait de loin faire les quatre cent coups avec Mood et s’entraîner à faire des choses plus concrètes. En classe, il était une véritable catastrophe, en revanche, il a très rapidement maîtrisé tous les sorts utiles pour faire rager ses professeurs. Sa spécialité, les sorts de métamorphoses qui permettent de changer la couleur des cheveux. Oh ce qu’il pouvait adorer se refiler une tignasse rouge, jaune, orange, bleue, verte, multicolore même parfois. Autant dire que ça ne plaisait pas du tout à sa directrice de maison, le Professeur McGonagall, qui s’empressait de redonner à sa tignasse sa couleur normale avant de le coller en retenue. La réponse de Mylan ? « Mais m’dame, y z’arrêtent pas d’dire qu’on a tous la même tête de citron – vous devriez les coller eux pour ça d’ailleurs - j’voulais juste faire en sorte qu’ils nous différencient. » Les deux heures se sont transformées en quatre chaque jour de la semaine. scars • son corps est criblé de cicatrices. Il y a les brûlures qui remplacent ses tatouages de gang, celui qui prenait place sur le côté droit de son index de la main gauche et le désignait comme Numéro 2 des Shadow Moses et celui qui barrait son flanc droit, que tous les Shadow Moses arborent. Ses mains sont pleines de coupures et de brulures, preuves de ses entraînements acharnés pour manipuler ses lames et ses flammes à la perfection. Et puis il y a toutes celles qui barrent son corps, récoltées dans différents affrontements et plus jeune, quand il ne cessait de se blesser sans même s’en rendre compte. angry midget • il est petit, Mylan, il a toujours été petit et pas très épais. Plus petit que ses frères – même les plus jeunes, même ce gosse de Damian – plus petit que ses camarades, plus petit que Mood, plus petit que tous ces rats du gang. Alors pour compenser, pour ne jamais être insignifiant, il a décidé de tout faire pour qu’on le remarque. Ça passe par ses couleurs de cheveux extravagantes, mais ça passe surtout par une trop grande gueule qui lui a déjà attiré beaucoup d’ennuis et ne cessera probablement jamais de le mettre dans le pétrin. Il ne se tait jamais et pire encore, il est trop franc, il cherche la merde même souvent. Mood aimait bien dire que Mylan était un nabot enragé, probablement ouais, c’est sûr même, y a trop d’colère dans ce corps minuscule. harder, faster, stronger • depuis qu’il est gosse, Mylan fait tout à fond. Il termine tout ce qu’il entreprend, il s’en tient à ce qu’il a décidé, il fait les choses à deux cent pourcent. Il prend des risques, sans arrêt, pour toutes ces fois où sa mère a pensé qu’il était mieux enfermé dans sa chambre, loin de tout ce qui pouvait constituer un danger pour lui. Il va vite, il parle vite, il s’énerve vite, il aime et hait trop vite et trop fort. starvation • à cause de son insensibilité à la douleur, Mylan a toujours eu un peu peur d’être un jour complètement privé de tous ses sens. Ça paraît peut-être stupide, mais c’est probablement pour ça qu’il était aussi reckless, se donnait autant à fond. Il a toujours aimé avoir bien chaud, manger des plats aux saveurs diverses et puissantes, écouter de la musique le plus fort possible, il a toujours été très tactile, aimé qu’on le touche. A Azkaban, on l’a privé de tout ça. La bouffe n’avait pas de goût, les cellules à moitié vides étaient trop silencieuses, autant dire qu’il ne faisait jamais chaud et qu’il n’y avait personne pour le toucher et à toucher. Il a crevé de faim là-bas, il a crevé de solitude et de froid et depuis il profite, il profite tellement. Il bouffe tout le temps, plus c’est sucré, salé, épicé et plus il s’éclate, s’il était tactile avant c’est pire à présent, il a besoin qu’on le touche et d’être touché, il a besoin de ce contact, de se rappeler qu’il est ici et pas là-bas, de se rappeler qu’il est bien vivant et qu’il ressent tout un tas de choses. the artist • il aime bien dessiner, Mylan, ça l’occupait énormément en cours. Il faisait tous ces petits bonhommes en bâtons dégueulasses dont le seul intérêt était les bulles remplies de conneries qui faisaient beaucoup rire Mood. Une chose est sûre, personne est jamais venu lui dire que ses dessins étaient cools. Il chante aussi, Merlin il chante sans arrêt. Sous la douche, aux toilettes, quand il se promène, quand il fait quelque chose comme cuisiner ou le ménage ou même quand il doit torturer quelqu’un, Mylan chante tout le temps. Le problème ? Le problème putain c’est qu’il chante comme une casserole et si c’est à mourir de rire au début, ceux qui le connaissent bien ont fini par découvrir que ça devenait vite incroyablement lassant. Sa mère a essayé de lui faire jouer du violon quand il était gosse, un instrument qui a beaucoup de classe, qui demande de la rigueur. C’est tragique, il n’a absolument pas l’oreille musicale et il a fallu que le reste de la maisonnée la supplie d’accepter ce fait pour qu’ils ne finissent pas tous sourds. Non il n’a vraiment aucun talent dans tout ça, mais ce n’est pas Mylan que ça dérange, plutôt les autres. Il danse pas trop mal, en revanche. Ça aussi il le fait souvent, dès qu’il entend de la musique en fait, s’il doit parfois se contenter de doigts et d’orteils qui remuent, il n’est pas rare de le trouver en train de se trémousser tout seul dans sa cuisine ou son salon sur du bon son. the cook • si sa vie n’avait pas pris un tournant tragique l’année de ses quatorze ans, Mylan aurait probablement continué à apprendre à cuisiner aux côtés de son oncle. Il adorait traîner là-bas, apprendre quoi faire des différents produits, ce qui se mélange pour former des plats exquis, manier le couteau de cuisine avec habileté, goûter à tout. Il s’est vite découvert un don pour trouver ce qui manque dans un plat, ce qu’il faut ajouter ou enlever pour que ce soit impeccable. Mais comme il s’est retrouvé privé de son mentor et de la moindre chance de continuer à apprendre, il n’a rien de plus que les bases et un peu de talent sans pouvoir améliorer ni exploiter tout ça. claustrophobia • depuis Azkaban, il ne supporte plus d'être enfermé dans un endroit étroit, confiné, trop sombre. Ça lui rappelle sa cellule, ça lui rappelle la solitude et le désespoir. C'est pour ça qu'il passe le moins de temps possible dans son minuscule studio, cet endroit trop noir et trop humide et trop petit. Il veut être libre, juste libre. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi ♠moony/marion. J'ai 23 ans, je viens de nancy et j'ai connu le forum via DES GUEUSES. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? j'vous mauuuudiiiiiis.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Mylan Rhee le Jeu 1 Déc 2016 - 0:48, édité 3 fois |
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WIZARD • always the first casuality Mylan Rhee ‹ inscription : 29/11/2016
‹ messages : 342
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : lightsteelblue (design foncé), steelblue (design clair).
‹ âge : 24 ans
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3388
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ risèd : lui, entouré de ses proches.
| wilder mind texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici1991, home « RHEE MI RAN ! » tonne la voix de sa mère depuis le rez-de-chaussée. Mylan sursaute et le couteau qu’il était en train de faire passer habilement entre ses doigts lui échappe et va lui entamer profondément la paume de la main. « Oups, » lâche-t-il en entendant le bruit caractéristique de sa mère qui monte les escaliers quatre à quatre pour lui régler son compte. C’est avec précipitation qu’il fait disparaître le couteau sous son lit et qu’il attrape un t-shirt sale qu’il vient presser contre sa paume avant de la cacher dans son dos, au moment où la porte s’ouvre. Le garçon affiche un large sourire au visage furieux de sa mère qui se fige en le voyant ainsi. Elle fronce les sourcils, l’inquiétude et l’angoisse prenant place sur ses traits. « Qu’est-ce que tu as fait ? » demande-t-elle immédiatement et Mylan prend un air confus. « Rien ? » réplique-t-il peut-être un peu trop vite pour paraître innocent. Elle pince les lèvres et s’approche, les mains sur les hanches. « Debout ! » Il s’exécute, en prenant soin de garder sa main dans son dos, ce qu’elle ne manque pas de remarquer, bien sûr. Elle ne dit rien et se contente de lui faire signe de l’index de lui montrer sa main. « J’ai pas fait exprès, » fait-il immédiatement avant de faire passer devant lui sa main entourée du t-shirt déjà bien imbibé de sang. Une exclamation d’horreur échappe à sa mère, qui se précipite vers lui et lui attrape la main pour observer l’étendue des dommages. « Comment tu t’es fait ça ? » s’écrie-t-elle avant de l’entraîner derrière elle jusqu’à la salle de bain. « J’me suis coupé avec une feuille, » marmonne-t-il avec une moue. « Oh ne me mens pas ! » siffle-t-elle en fouillant dans la petite pharmacie pour en tirer une fiole d’essence de dictame – un produit vital dans cette maison depuis que Mylan sait marcher – qu’elle commence à verser sur sa plaie. Bien vite, les chairs se referment, ne laissant qu’une très fine cicatrice à peine visible. « Bien, maintenant, je veux des explications, » fait-elle d’un ton autoritaire et le garçon passe une main dans ses cheveux avec une mine embarrassée. « J’t’ai dit, c’était-- » « Non, je sais très bien qu’il ne s’agissait pas d’une feuille de papier, ne me mens pas ! Oh qu’importe, je ne veux pas savoir ! En revanche, je voudrais que tu m’expliques pourquoi ton petit frère de cinq ans m’a dit ferme ta gueule un peu plus tôt ? » demande-t-elle froidement et il sent bien que ça lui coûte terriblement de répéter un truc pareil. Mylan grimace. « Il copie beaucoup Mika en c’mom-- » « Ton frère n’emploierait jamais un tel langage ! » s’écrie-t-elle et le garçon prend un air outré. « Et moi oui ? » geint-il pour ne récolter qu’un haussement de sourcil qu’il sait être la limite à ne pas franchir. D’ordinaire, sa mère aurait déjà mis une trempe à son fils mais malheureusement, ce n’est absolument pas efficace sur Mylan et elle a toujours peur de ne pas contrôler sa force et qu’il soit incapable de s’en rendre compte. Alors avec lui, elle n’a d’autre choix que de le cuisiner, le menacer, l’enfermer dans sa chambre. « Bon d’accord, ça m’a peut-être échappé devant lui, mais ça arrive, » marmonne-t-il en baissant les yeux. « Non, ça n’arrive pas ! Ni devant tes petits frères, ni devant qui que ce soit d’ailleurs ! Que je ne t’entende jamais dire une chose pareille ou je te nettoie la bouche au savon ! C’est bien compris ? » Et Mylan hoche vivement la tête avec une grimace, parce qu’il sait qu’elle en est parfaitement capable. Elle l’observe un moment d’un œil critique, puis soupire. « Bien, je dois aller faire une course, Jaeho révise pour ses ASPICs dans sa chambre, alors tu vas surveiller tes petits frères. Pas de gros mots, pas de… feuilles de papier mordeuses, pas de bêtise, rien. S’il y a un problème, tu vas immédiatement voir Jaeho MAIS tu ne le déranges pas pour rien. D’accord ? » Nouveau hochement de tête et elle l’observe un moment avant de lui faire signe de décamper. Mylan ne se fait pas prier et sort de la salle de bain, dévale les escaliers et arrive au salon où ses deux petits frères sont en train de dessiner très calmement. C’est la gorge un peu nouée par la culpabilité qu’il voit que Taemin a les yeux rougis et les lèvres pincées de celui qui a pris une grosse fessée et n’a pas versé toutes les larmes de son corps mais en a encore bien envie. « Yo les microbes, vous dessinez quoi ? » lance-t-il avec un large sourire. Minki lève un regard dur vers lui. « Taemin a pris une fessée et c’est ta faute, » lâche-t-il du ton savant qu’il emploie souvent pour copier Jaeho ces derniers temps. Mylan fronce les sourcils et cherche le regard du plus petit, qui garde les yeux rivés sur son dessin et se met à gribouiller sur sa feuille avec une pointe d’acharnement. « J’suis désolé, j’dis beaucoup de bêtises, faut pas les répéter, » dit-il en s’agenouillant devant son petit frère qui ne répond pas. « Hé, tu boudes ? » La lèvre inférieure du garçon se met à trembler mais il s’entête à garder le silence. « Oh je vois, tu ne me laisses pas d’autre choix alors ! » déclare-t-il avant d’attraper Taemin pour le faire basculer sur le dos et faire courir ses doigts le long de ses côtes. Le gamin fait de son mieux pour ne rien dire mais il finit par ouvrir la bouche et laisser échapper un cri qui se transforme en un rire hystérique entrecoupé de suppliques pour qu’il arrête. Ce qu’il refuse de faire bien sûr, se retrouvant bien vite avec Minki perché sur son dos pour tenter de sauver leur petit frère des griffes de Mylan qui se marre comme un fou. 1992, hogwarts « Ok, j’suis au taquet ! » s’exclame Mylan avant d’inspirer et d’expirer profondément. Avec un large sourire à l’attention de Mood qui continue de le regarder comme s’il était complètement taré, il s’éloigne pour prendre de l’élan. « Mec, tu vas tellement mourir. » Mais non ! Enfin si, peut-être. « Jeune homme, c’est une très mauvaise idée, » fait la voix calme du fantôme de Gryffondor qui vient d’apparaître dans son dos. « T’inquiètes Nick, je gère ! » réplique-t-il avant de s’élancer. Une fois à portée, il se hisse sur la rambarde de l’immense escalier en pierre et glisse dessus en poussant un cri extatique. Plus il descend, plus il prend de la vitesse et bientôt, il sent qu’il ne s’arrêtera qu’une fois arrivé en bas et qu’il va avoir intérêt à se réceptionner correctement. Il passe à côté d’élèves qui descendent les escaliers correctement en continuant d’hurler comme un bienheureux, récoltant des regards hilares et effarés au passage. « RHEE ! » vocifère une voix ressemblant beaucoup à celle du Professeur McGonagall qu’il aperçoit alors à l’étage du dessous et décide de saluer en levant une main. C’est là que l’autre moitié de l’escalier se met brusquement en branle. Il n’a aucun moyen d’arrêter sa course, son cri passe de joyeux à complètement paniqué alors que la rambarde se met soudainement à faire un angle devant lui. Mylan s’agite, perd l’équilibre et se sent partir du mauvais côté de la rambarde. Celui qui mène dans le vide. La chute est inévitable et il décolle de la pierre mais bien vite, il sent qu’il s’élève au lieu de sombrer dans le vide. Finalement il ne bouge plus et quand il rouvre les yeux – il n’avait même pas remarqué qu’il les avait fermés – c’est pour constater qu’il lévite dans les airs, au bout de la baguette du Professeur McGonagall qui lui lance un regard noir, les lèvres pincées. « Alors ça, c’était TROP cool ! » s’exclame-t-il en faisant de grands gestes. « Mr Rhee… » commence la directrice de Gryffondor. « Vous avez vu ? Non mais vous avez VU ? C’était SI CLASSE ! » « Mr Rhee ! » « Vous avez tellement géré m’dame ! » continue-t-il en ignorant complètement les avertissements sur le visage de McGonagall qui annoncent probablement la pire punition de sa vie. Il retombe brusquement sur les fesses, juste devant elle et n’arrête pas de sourire comme un abruti, même quand elle se penche pour l’attraper par l’oreille. « VOUS AVEZ PERDU LA TÊTE ?! » s’écrie-t-elle alors qu’il se retrouve sur ses deux pieds. En voyant qu’elle ne lâche pas son oreille et semble même s’acharner un peu dessus, le visage de Mylan se fend d’une atroce grimace de douleur alors qu’il commence à chouiner qu’elle lui fait terriblement mal. Un peu perturbée par une telle réaction, McGonagall lui lâche brusquement l’oreille avec une mine coupable qui disparaît aussitôt qu’il se remet à sourire comme un idiot. « Oh vous ! » gronde-t-elle en l’empoignant par la peau du cou. « Pardon pardon, j’le referai plus, c’est juré ! » s’exclame-t-il, absolument pas crédible tant il ricane. « Vous m’avez sauvé la vie m’dame, vous êtes trop balèze ! Vous êtes particulièrement séduisante aussi aujourd’hui ! C’est un nouveau chapeau ? Il va très bien avec vos—ça ne marche pas, hein ? » Elle arque un sourcil, l’air de dire A votre avis ? qui lui arrache un soupir déçu. « Au moins j’ai essayé, » marmonne-t-il tandis qu’elle l’entraîne dans les marches, en direction de son bureau. « C’est bien ça le problème Mr Rhee, vous devriez arrêter de toujours tout essayer ! » s’exclame-t-elle durement. 1993, hogwarts « Il a peut-être la faculté de transplaner ? » lance un élève de Serdaigle et Mylan lève les yeux au ciel, parce que même lui sait que c’est impossible de transplaner dans l’enceinte de Poudlard, c’est dire. Cependant il ne dit rien, il sait que Granger ne résistera pas à le faire et préfère attraper un gros sac de couchage violet avant de partir à la recherche de Seán. Il bouscule plusieurs élèves, râle quand on se met sur son chemin et enfin, il aperçoit son meilleur ami en train de se glisser dans son propre sac de couchage. Ses sourcils se froncent quand il voit une fille de Serdaigle s’installer à côté de Mood et un peu trop près à son goût. Avec un sourire en coin, il laisse tomber son sac de couchage dans un coin libre et se dirige vers eux. « Yo, bouge pas j’récupère juste ça ! » fait-il joyeusement en se penchant pour attraper Seán par les pieds à travers le sac de couchage et commencer à le tirer avec lui sous les yeux ronds de la fille et le rire amusé de Mood. « On éteint les lumières, maintenant ! Tout le monde dans les sacs de couchage et plus un mot ! » retentit la voix de Weasley et Mylan croit voir une légère lueur de panique dans le regard du jeune homme qu’il continue de traîner jusqu’à arriver à côté du coin qu’il leur a trouvés. Alors que les chandelles s’éteignent toutes, ne leur laissant plus que la lueur pâle des fantômes en patrouille pour les éclairer très faiblement, il se glisse dans son sac de couchage et vient se coller contre Mood. En le trouvant bien silencieux, Mylan fronce les sourcils et approche son visage du sien. « Hé, c’est Black qui t’fait peur ? » Un rire nasal échappe à Seán. « Y s’rait bien con d’se pointer ici alors que y a des profs qui patrouillent dans tout le château. » Le jeune homme esquisse un sourire en coin. « Tant mieux, parce que j’t’ai mis du côté d’la porte, » susurre-t-il et il croit discerner un froncement de sourcils sur les traits de Mood. « Pourquoi ? Que j’puisse me tirer en premier s’il débarque ? » ricane-t-il et Mylan lève les yeux au ciel. « Mais non, ducon. Pour que tu sois le premier de nous deux qu’il tue s’il débarque ! » Il l’entend se débattre avec son sac de couchage pour en sortir ses bras, puis Seán lui attrape la tête et commence à lui enfoncer dans le sien, en essayant visiblement de le refermer complètement sur lui. « Attends j’te cache, s’il voit ta sale gueule il pourra pas résister, c’est toi qu’il butera ! » fait Mood alors que Mylan se débat comme un diable en riant. « Taisez-vous vous deux ! » claque la voix du Préfet-en-chef et le Serdaigle s’arrête immédiatement, laissant Chains ressortir la tête de son sac de couchage pour inspirer profondément. « Arrêtez de déranger tout le monde, c’est l’heure de dormir ! » Ils ne peuvent s’empêcher de ricaner un peu, mais finissent par se taire et se rallonger tous les deux. Le silence s’installe, un peu perturbé par quelques élèves qui continuent à chuchoter. Mylan fixe le plafond étoilé d’un air absent. « Black me tuerait pas, j’suis bien trop beau, » lâche-t-il alors. « Toi en revanche… » fait-il avec un ricanement. Mood lui écrase une main sur le visage. « Ta gueule, bouffon. » Il se tait pour de bon, mais va quand même se coller à Seán pour dormir. « T’as fait ça bien, hein ? » s’inquiète Mylan avec une moue. « Mais oui, t’en fais pas, » marmonne Seán. « Montre-moi ! » s’exclame-t-il à coups de grabby hands en direction du miroir qui traîne à côté de Mood. Le garçon émet un claquement de langue agacé. « Arrête de gigoter ! » « Mais j’veux voiiiiiir ! » gémit-il en récoltant un regard noir au passage. Le Serdaigle lui lâche enfin l’oreille et attrape le miroir qu’il lui lance. Mylan l’attrape et observe attentivement ses deux oreilles désormais percées avec attention. « Ta mère va te tuer, tu le sais ? » « Et mon père brûlera les restes, je sais, » réplique-t-il avec un ricanement. « Gros, c’est pas droit ! » se plaint-il avec une mine défaite. « Tu t’fous d’ma gueule ? T’as pas arrêté de remuer, ça peut pas être parfait ! » Mylan grogne et laisse tomber le miroir, décidant que ça fera l’affaire. « Ok, à ton tour. » Mood plisse les yeux en le regardant s’emparer de l’aiguille. « T’as intérêt à pas faire ça n’importe comment, » le prévient-il et Chains lui attrape une oreille. « Ta gueule, » marmonne-t-il avant de tirer un peu sur le lobe qu’il transperce avec l’aiguille sans prévenir. Seán tressaille et grimace sous le regard goguenard de Mylan. « Tapette, » chantonne-t-il joyeusement avant de passer un des anneaux qu’ils sont allés acheter à Pré-au-Lard en début d’après-midi dans le trou nouvellement formé. Mood lui lance un regard effaré. « Bouffon. » Mylan lève à nouveau l’aiguille et avise son autre oreille. « Prêt ? Sois un homme ! » lance-t-il en attrapant son autre lobe. « Facile à dire pour toi tu— AÏE. » Il répète l’opération et tend le miroir à Seán qui lui arrache des mains avec un regard assassin. C’est à son tour de s’observer attentivement tandis que Chains a un large sourire, tout heureux de les voir porter les mêmes anneaux aux deux oreilles. « Mais putain gros c’est carrément pas droit ! » vocifère-t-il avant de lui jeter le miroir à la tronche. « Hé, doucement avec ça, c’est sept ans de malheur si tu le brises ! » couine-t-il mais déjà, Seán se jette sur lui pour lui coincer la tête dans le creux de son coude et l’étouffer à moitié. « C’est toi ma malédiction, saloperie ! » Et Mylan se débat, mais se marre comme un con. 1994, london Ça ne devait pas se passer comme ça. Ça ne devait pas se passer comme ça. Ça ne devait pas se passer comme ça. Ça ne devait pas… Ils devaient juste les retrouver et… et quoi, au juste ? Il ne sait plus, mais personne ne devait mourir. Il voulait qu’ils souffrent, il voulait leur faire peur, leur faire comprendre qu’ils ne pouvaient pas s’en tirer comme ça, pas après avoir… pas après avoir tué Jinho. Il ne supportait plus de voir son père tout faire pour rester digne alors que son frère venait de se faire assassiner, il ne supportait plus de voir Siwon affronter ça comme un grand alors que lui ne peut plus s’arrêter de pleurer depuis qu’il a appris la nouvelle. Ils ont tué son oncle. Ils ont tué le seul à avoir vu qu’il avait du potentiel, celui qui a su lui donner un objectif, un rêve. Il pouvait endurer Poudlard et tous ces cours inutiles en pensant au resto qu’il retrouvait pendant les vacances et à Jinho qui lui avait promis qu’il le prendrait comme véritable apprenti après ses ASPICs. Mais ils l’ont tué et tout ça est parti en fumée et il ne pouvait pas ne rien faire. Ils devaient juste leur faire payer, mais ils étaient plus nombreux, plus vieux, plus forts et quand l’un d’eux a commencé à frapper Mood si fort que Mylan a cru qu’il allait le tuer il a juste… il ne se souvient plus. Quand il a repris ses esprits, ses mains étaient couvertes du sang d’un autre, le manche d’un couteau dépassait du rein gauche du type et Seán le regardait avec des yeux ronds. Ça ne devait pas se passer comme ça. La seconde d’après, ils détalaient dans les rues de Londres, Mood le traînant derrière lui alors qu’il essayait de comprendre ce qui venait de se passer. Il a tué quelqu’un. Il a tué quelqu’un. Et la première chose à laquelle il a pensé, c’est Je dois voir Jinho, parce que son oncle sait toujours quoi faire, son oncle a toujours la réponse, son oncle comprendra. Mais son oncle est mort. Ça l’a frappé, encore. Une gifle qui l’a mis en larmes et c’est en larmes, couvert d’ecchymoses et du sang d’un autre qu’il a fait irruption à la maison pour demander à ses parents de le guider comme Jinho le faisait et lui dire quoi faire. C’est en larmes, couvert d’ecchymoses et du sang d’un autre qu’il s’est retrouvé dans la rue, au beau milieu de la nuit. La pluie s’est mise à tomber alors et il est frigorifié mais au moins le sang a disparu. Quand il lève les yeux, il voit qu’il s’est machinalement rendu jusqu’à chez Seán. Il a l’air d’un automate, quand il fait le tour de la maison pour arriver à l’arrière où se trouve la chambre de Mood. Sa main tremblante se lève et vient frapper contre le carreau, jusqu’à ce que le rideau soit tiré pour laisser apparaître le visage contusionné de son meilleur ami. La fenêtre s’ouvre et Mylan ouvre la bouche. La referme. La rouvre. Il n’arrive pas à parler, il n’arrive pas à le dire, seul un sanglot lui échappe, alors que ses genoux cèdent sous son poids. Il réalise que Seán l’a rattrapé quand ses mains viennent s’agripper à lui et que ses pleurs viennent mourir dans le creux de son cou.
Dernière édition par Mylan Rhee le Mer 30 Nov 2016 - 21:07, édité 9 fois |
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WIZARD • always the first casuality Mylan Rhee ‹ inscription : 29/11/2016
‹ messages : 342
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : lightsteelblue (design foncé), steelblue (design clair).
‹ âge : 24 ans
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3388
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ risèd : lui, entouré de ses proches.
| hopeless wanderer texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici1994, london « -- et là, t’ajoute ta purée de haricots rouges et tu refermes la bou-- » « Je te jure que si t’arrête pas de parler de bouffe, je te tue, » le coupe sèchement Mood. Mylan referme aussitôt la bouche et pince les lèvres. Il a tellement faim qu’il a l’impression que son estomac est en train de se ronger lui-même pour combler le vide qui s’y est creusé. Il est frigorifié, aussi et se serrer contre Seán ne suffit pas à le réchauffer parce qu’ils sont en plein mois de décembre et il doit faire moins de dix degrés. Il sent l’autre adolescent qui tremble et qui fait de son mieux pour ne pas claquer des dents. Tu devrais rentrer. Ça lui brûle les lèvres, mais il n’arrive pas à le dire. Il devrait, pourtant, c’est de sa faute si Mood est là à se geler le cul et à crever de faim avec lui. Tu devrais rentrer, j’me débrouillerai tout seul, c’est ce qu’il devrait lui dire. Mais il ne le fait pas, parce qu’il sait que sans Seán, il serait déjà mort. Parce qu’il ne veut pas qu’il s’en aille. Les yeux rivés sur les flammes qui sont en train de mourir devant eux à cause du manque de matière à ronger, Mylan rumine. Il maudit son égoïsme, il maudit sa stupidité, il maudit sa faiblesse. Les flammes semblent brusquement reprendre vie, elles jaillissent, leur chauffe le visage et font avoir un mouvement de recul à Mood. Chains panique et aussitôt, le feu meurt dans un nuage de fumée pathétique. Mylan fixe leur source de chaleur disparue avec des yeux ronds qui se remplissent peu à peu de larmes. Alors son visage se tord et un sanglot le secoue plus encore que le froid qui a saisi leur corps. « Chains ? » appelle Seán, les sourcils froncés. Il se tourne vers lui et il avise son nez rougi, ses lèvres bleues, son visage trop pâle. « J’suis désolé, » hoquète-t-il alors misérablement. « C’est bon, c’pas grave, on va-- » « J’suis désolé, » le coupe-t-il dans un sanglot hystérique. La main glacée de Mood l’attrape par les cheveux et le ramène contre lui, parce qu’il n’est pas du genre câlin et il peut même dire que ça lui hérisse le poil mais il sait ce dont Mylan a besoin et ça l’achève. « J’suis désolé, j’suis désolé, j’suis désolé, » répète-t-il misérablement, le visage caché dans son manteau. Il entend Seán qui soupire mais il ne bouge pas, il garde la main sur son crâne et le laisse là, alors que Mylan ne cesse de répéter qu’il est désolé. Désolé de l’avoir entraîné là-dedans. Désolé d’avoir tué ce type. Désolé d’être un idiot, un incapable, une honte. Désolé de ne pas être fichu de lui dire de rentrer chez lui. Désolé de ne pas avoir le courage de lui dire de le laisser là. Il est tellement désolé. « JOYEUX NOËL ! » s’écrie Mylan en ouvrant ses bras pour laisser tomber tout un tas de paquets de bonbons sur les genoux de Mood. L’adolescent lève des yeux ronds vers lui. « Où t’as eu tout ça ? » balbutie-t-il, ce qui lui tire un large sourire. « J’t’ai dit que j’ramènerais à bouffer aujourd’hui, » déclare-t-il fièrement. « Mais encore ? » Il s’installe à côté de son meilleur ami et attrape un paquet qu’il ouvre avec les dents, trop impatient pour se battre avec l’ouverture facile qui n’est JAMAIS facile. « Okay alors, j’ai passé la journée à tenter d’voler d’la thune, mais y a encore du boulot, j’ai failli m’faire choper trois fois. » Il fait une pause pour enfournée une poignée de bonbons dans sa bouche en lâchant un gémissement de pure extase. Il mâche laborieusement, le sucre collant à ses dents, mais reprend la parole la bouche à moitié pleine : « J’commençais à désespérer un peu. » En fait, il s’est accroupi dans une ruelle qui puait la pisse de clodo alcolo pour pleurer toutes les larmes de son corps en se traitant d’incapable, mais ça, Mood s’en doute probablement déjà. « Du coup, j’ai décidé d’aller du côté moldu. » Il attrape une poignée de bonbons qu’il tend à Seán, ce dernier s’en empare et commence à les manger tranquillement tandis qu’il en enfourne une autre dans sa bouche et reprend sa mastication bruyante. « J’ai trouvé un d’ces distributeurs et j’l’ai explosé ! » déclare-t-il joyeusement, fier de lui. Mood arrête de manger et se met brusquement à le regarder avec cette étincelle qu’il a toujours dans les yeux quand il a une très mauvaise idée que Mylan va approuver avec enthousiasme. « Quoi ? » demande-t-il alors et Mood sourit. Pour la première fois depuis des mois, il sourit franchement, de toutes ses dents. « P’t’être qu’on devrait arrêter d’tirer d’la thune pour se payer à bouffer, » lance-t-il et Mylan fronce les sourcils. « P’t’être qu’on devrait directement aller se servir. » Mylan fait la moue. « Vol à l’étalage ? On a essayé, tu te rappelles le sort cuisant que j’me suis pris ? » Mood secoue la tête. « Pas en plein jour, bouffon. On attend qu’il fasse nuit, que tout l’monde soit endormi et on va se servir dans les boutiques. Ou chez les gens. » L’adolescent fronce les sourcils. « Qu’est-ce que tu fais des alarmes ? » Seán jette un bonbon en l’air et le rattrape habilement avec sa bouche. « On pète une vitrine, on se planque et on attend d’voir combien d’temps la BPM met pour venir. Et ensuite… on aura qu’à être plus rapide qu’eux, » dit-il avec un clin d’œil. Tout semble toujours tellement simple, quand c’est Mood qui explique. 1998, Wuthering Heights Cemetery « C’est quoi ça ? » marmonne Mylan en plissant le nez. Mood baisse les yeux sur le chien pas très épais et pas mal amoché qui le suit d’un air méfiant. « Un clebs, ça s’voit nan ? » réplique-t-il sèchement. « Oui, mais qu’est-ce qu’il fout là ? » insiste-t-il. « J’l’ai trouvé, il va monter la garde c’te nuit. » Chains lâche un soupir exaspéré. « On n’a pas b’soin d’un clébard pour monter la garde. Regarde-le, il a l’air à deux doigts d’caner ce con. J’te préviens j’lui file pas ma bouffe. » Mood hausse les épaules. « Pas mon problème, » lâche-t-il avant de disparaître dans un des caveaux. Mylan avise le chien d’un œil mauvais, puis va s’installer à côté du feu. C’est pas un putain d’clébard qui va lui prendre son tour de garde. Bien vite, la nuit tombe et il oublie le chien tandis qu’il s’empiffre avec le butin du jour. Ils deviennent bon à ce truc, c’est rare qu’ils crèvent de faim dernièrement. Un bruit finit par attirer son attention et c’est là qu’il voit que le chien n’a pas bougé depuis tout à l’heure. Il est assis, dos à lui et semble fixer l’obscurité. Mylan soupire, arrache un morceau de viande et le jette vers le chien. L’animal sursaute un peu, visiblement surpris, mais se tourne et attiré par l’odeur, finit par trouver le morceau et l’avaler. Malgré lui, l’adolescent soupire, arrache un autre morceau et le jette, un peu plus près de lui. L’animal lève la tête vers lui et semble le mettre au défi. « Viens près du feu abruti d’chien. » Et ce trouduc s’assoit, l’air de dire qu’il n’a pas besoin de son aide. Mylan lève les yeux au ciel, puis agite le reste de son repas. « Allez viens, j’ai plus faim t’façons. » C’est faux, il a tout le temps faim, mais la pauvre bête lui fait pitié. Et puis, il a toujours rêvé d’avoir un chien, mais ce débile de Jaeho est allergique. La bestiole semble enfin se décider et s’avance d’un pas méfiant vers Mylan dont le sourire s’élargit. Une fois que le chien est à sa hauteur, il lui tend le reste de son repas. Il est surpris, parce qu’il ne se jette pas dessus et lui prend des doigts presque délicatement, avant de l’engloutir et Mylan en profite pour approcher une main et le gratter entre les oreilles. La pauvre bête n’a que la peau sur les os et a l’air complètement frigorifiée. L’adolescent étend ses jambes et se tape la cuisse d’une main. « Viens là, j’monte la garde et tu m’tiens chaud, deal ? » demande-t-il avec un sourire. Le chien semble hésiter, mais finit par approcher et s’étendre avec un soupir de bien-être. Mylan glisse ses doigts dans le pelage de l’animal. « Brave bête, » dit-il dans un bâillement sonore.
Mylan se réveille avec un sursaut et met un moment à se rappeler où il est et ce qu’il est censé faire. Right, monter la garde. Ugh. Il se passe une main sur le visage pour se remettre les idées en place et se fige brusquement parce que quelque chose ne va pas. Quand il baisse les yeux, il comprend pourquoi. Sa main n’est plus posée sur la tête du chien tout pourri que Mood a ramené, mais glissée dans la tignasse emmêlée d’un gosse. Il écarquille les yeux et retire vivement sa main, tirant un petit grognement plaintif au gamin qui s’agite dans son sommeil et semble chercher le contact perdu. Chains le repousse brusquement et le fait rouler sur le sol, ce qui semble le réveiller. Aussitôt, le gamin se ramasse sur lui-même et se relève, les yeux brouillés par le sommeil, mais déjà bien alerte. « T’es qui, toi ? » aboie Mylan en tirant une de ses lames qu’il pointe dans sa direction. Le gosse cligne des yeux. « Euh, le chien ? » balbutie-t-il, visiblement confus. L’adolescent fronce les sourcils. « Quoi, le chien ? » « Le chien que Mood a ramené, c’est moi ! » Chains baisse sa lame, abasourdi. « Attends, t’as dix ans et t’es un putain d’animagus ? » fait-il, effaré. Le gosse affiche un air clairement gavé. « Déjà, j’ai quatorze ans-- » « C’pareil, » « --ensuite, j’suis métamorphomage. » Ah. Ça explique pourquoi Mood l’a ramené, alors. Mylan affiche une moue. « T’es pas un vrai chien, alors. » « Euh, non ? » Enfoiré. « Plus jamais j’te refile ma bouffe, » qu’il marmonne, trahi. 2000, Wuthering Heights Cemetery « Débarrasse-toi du corps, » claque la voix de Mood. Chains soupire et le regarde s’éloigner, la gorge nouée. Ces derniers temps, ce sont les seuls échanges qu’ils ont. Seán ordonne et Mylan exécute. Il a un regard navré en direction de Fangs et disparaît dans le mausolée. Par terre, trône le cadavre déjà gris de Red. Il ne peut pas fixer son regard vide plus longtemps, alors il sort sa baguette et lance un Incendio. Le corps s’embrase et sous son contrôle, les flammes deviennent bleues, rongent les chairs rapidement jusqu’à ne plus laisser qu’un tas d’os calcines qui empestent le mausolée. D’un autre mouvement de baguette, une tombe est ouverte et les restes de Red y sont enfouis avec toutes les autres déceptions et accès de colère de Mood. Il ne peut pas rester plus longtemps, l’odeur de chair brûlée lui prend la gorge et lui donne envie de vomir, alors Mylan sort du mausolée, pour trouver Fangs à genoux, tremblant, à côté d’une flaque de son propre vomi. Chains s’approche et l’attrape par un bras pour le forcer à se mettre debout. « Pas ici, » siffle-t-il entre ses dents, près de son oreille. Il a grandi en presque trois ans, il le dépasse d’une tête maintenant et c’est agaçant. Mylan pose une main sur son crâne et le ramène dans le creux de son épaule. « Pas ici, jamais ici, » dit-il d’une voix plus douce qu’il ne l’aurait voulu. Lui aussi, il a envie, non, besoin de craquer. Parce que son meilleur ami n’est plus vraiment son meilleur ami mais son patron. Parce que Seán a disparu pour ne plus laisser que Mood. Parce que plus les années passent, plus les corps s’empilent sur leur passage et Mylan en est malade. Mais il tient bon, parce que s’il y a un endroit où ils ne peuvent pas craquer, c’est ici. Ils le savent, ils l’ont appris à la dure. Ceux qui flanchent crèvent. Il attend qu’il soit calmé, puis l’écarte et cherche son regard. « Fais-moi plaisir et n’oublie jamais cette envie de gerber. » Ne deviens pas comme Mood. Il ne le dit pas, mais Aspen a compris. Alors il le laisse là et se tire avant de gerber à son tour. 2001, azkaban Il a si froid que ses doigts et ses orteils sont complètement engourdis. Il les plie, les déplie, mais ça ne change rien alors la panique le saisit à la gorge. Mylan attrape ses doigts de la main gauche avec la droite et serre de toutes ses forces, jusqu’à sentir quelque chose, n’importe quoi. Enfin, il perçoit une sensation au bout de ses doigts et un hoquet de soulagement lui échappe. Ne Pas Craquer. Ils sont encore venu lui demander s’il était sûr de ne pas vouloir échanger ses années à Azkaban pour devenir un Rebut. C’est pas déjà ce qu’il est ? Un clic, un clac, le bruit le faut sursauter et lui vrille presque les tympans dans le silence de mort qui règne dans la prison. Il relève un regard vide vers le geôlier qui fait glisser un plateau sous la porte et disparaît aussitôt. Il a tellement faim. Alors il rampe jusqu’à la misérable bouillie et ce qu’ils appellent probablement du pain qui traînent dans le plateau et se jette littéralement dessus. La première bouchée lui donne envie de mourir. Ça n’a aucun goût. Il pourrait bouffer du papier que ça serait probablement meilleur. Mylan chiale mais il avale quand même, parce que la rue vous apprend qu’on ne crache pas sur la bouffe, même quand elle est dégueulasse. C’est son cinquantième repas. Mais ils ne le nourrissent pas tous les jours, alors il ne sait pas vraiment depuis combien de temps il est là. Il n’a pas pensé à compter et en même temps, quel intérêt ? Il va probablement crever ici. Il termine son repas et va se rouler en boule dans un coin de sa cellule. Il tente de se rappeler de la sensation des doigts de Fox passant dans ses cheveux. N’y arrive pas. 2002, london Il ne sait pas qui il déteste le plus. Mood, ou lui-même. Mood, pour avoir avoué sans ciller, sans même sembler éprouver le moindre remords, qu’il l’avait laissé se faire prendre par la BPM. Pour avoir lâché de cet air détaché qu’il avait merdé, encore et que cette fois, il l’avait laissé en assumer les conséquences. Pour l’avoir fixé froidement, comme s’il n’était rien finalement, quand il— « J’aurais pu aller en enfer, pour toi. »Il n’arrive pas à croire qu’il lui a dit ça. Il se déteste, pour l’avoir admis. Il se déteste encore plus d’être la raison même pour laquelle Mood est Mood. Il se sent vide. Son regard s’attarde sur les cloques qui ornent désormais son index. Il voudrait avoir mal. Il voudrait tellement avoir mal, sentir la brûlure mordre sa chair, avoir une raison physique de chialer et pas juste toutes ces émotions qui s’échappent en sanglots. Il ne peut même plus aller voir Fox pour qu’elle chasse la peine qu’il éprouve quand Mood est trop Mood parce qu’elle aussi, elle l’a trahi. Elle aussi, elle l’a remplacé. Il a quitté les Shadow Moses, il a quitté Mood et Fox, il s’est libéré de ses chaînes. Il devrait être content. Mais s’il n’est pas Chains, il n’a aucune idée de ce qu’il est. Il lève la tête et observe le taudis qui lui sert d'appartement d'un œil mauvais. Quelques mètres carrés, un matelas pourri en guise de lit, un tas de merdes dont il ne sait même pas quoi faire. Il a l'impression d'être toujours en taule. Il a envie de tout faire flamber. Cordialement.Le mot semble imprimé sur sa rétine, alors qu’il regarde la lettre brûler, les dents serrées. On t’a rayé de notre existence, cordialement. Tu n’es rien de plus qu’une erreur, cordialement. N’approche pas de tes frères, cordialement. Tu n’es plus un Rhee, cordialement. Si tu pouvais changer ton nom de famille, cordialement. Non, il ne les laissera pas l’atteindre. Il va se contenter de garder en tête les visages de Damian et Mika qu’ont trop grandi déjà. Concentre-toi sur ce qui va bien.Il s’est trouvé un job, pour quelques mois et c’est payé une misère, mais il s’est trouvé un job. Un vrai job. Demain, il va livrer un resto, l' Elysea, ça fait longtemps qu'il s'est pas approché d'un resto, sinon pour faire les poubelles à l'arrière. Il se dit que Jinho serait probablement fier de voir qu'il fait un truc honnête, pour une fois. Ça doit être suffisant. 2003, elysea Si Ravka continue de mater son cul avec autant d’insistance, il va finir par faire un trou dans son jean, Mylan en est persuadé. Pourtant, à chaque fois qu’il tente de croiser son regard, l’autre s’empresse de le fuir et oh, oh, si ça ne crie pas J’AI FAIM DE TOI MAIS J’ASSUME PAS, il est prêt à se couper la main droite. S’il fait exprès de décharger toutes ces caisses de produits en prenant bien son temps et en refusait d’utiliser sa baguette – cette daube qui fonctionne une fois sur deux, de toute façon – parce que la situation l’amuse terriblement ? Oui. Et Mylan n’en a même pas honte. En fait, Ravka n’a même pas l’air de se rendre compte qu’il le reluque littéralement. C’est nouveau, ça. Il en a croisé pas mal des types qu’assumaient pas qu’ils préféraient les mecs, hell, il a grandi avec Mood. Mais il pense pas avoir déjà vu un type – plus âgé que lui, en plus – ne pas avoir l’air de capter qu’il le mate pas juste parce qu’il l’intrigue, mais bien parce qu’il a secrètement très envie de goûter. C’est hilarant. Ça rend la tâche beaucoup plus plaisante, aussi. Car s’il passe ses journées à se répéter qu’il s’est rangé, qu’il fait les choses correctement et que c’est mieux ainsi, ça n’empêche pas que Mylan s’emmerde. C’est probablement parce qu’il se sent vachement seul, dans le fond. Si Aspen lui rend régulièrement visite, ce n’est pas comme vivre constamment entouré des Shadow Moses et le gang a commencé à pourrir avant son départ mais à un moment, c’était bien. Pas parfait, mais il y avait un temps où des rires résonnaient encore dans le mausolée et il arrivait même que Mood y participe parce que Mylan avait dit une connerie et dans ces moments-là il se sentait fier de maintenir cette part d’humanité chez lui. Sauf que ça n’a pas suffi et il doute qu’on se marre beaucoup au mausolée, de nos jours. Enfin, il s’en fiche maintenant, pas vrai ? La dernière caisse déchargée, Mylan s’appuie nonchalamment contre le mur et lance un regard enjoué à Ravka, tout en tirant un paquet de clopes de la poche de sa veste. Il en coince une entre ses lèvres, en tend une autre au cuistot. Il a l’air d’hésiter. « Cinq petites minutes, après je file. » Il ne sait pas pourquoi, ça semble le convaincre, alors il attrape la cigarette. Si Mylan en profite pour frôler ses doigts plus longtemps qu’il ne le devrait ? Complètement. Et il a un sourire en coin en le voyant tressaillir un peu. Il sort son briquet, allume sa cigarette et s’approche de Ravka, pour faire de même. Encore, ce regard fuyant. Oh il l’ adore déjà.
Dernière édition par Mylan Rhee le Jeu 1 Déc 2016 - 1:56, édité 13 fois |
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WIZARD • always the first casuality Damian Rhee | HTGFDGHYJU BULTAOREUNE!!!!! la gueuse d'en dessous se croit fraîche parce qu'elle a fini son pavé avant moi (DUDE TU SAIS BIEN QUE JE SUIS LENTE POUR CA, QUE JE DOIS... QUE JE DOIS tg je prends le temps que je veux tepu ) du coup je disais : JMF ELLE PEUT PARLER DE SON MEC MAIS MOI J'AI MON FRÈRE AAAAH tellement que aspen est jaloux de dam parce que son frère est trop useless ( ) et qu'il rêve d'avoir un frère comme mylan. BUT, c'est pas grave parce que mylan & aspen, bffffff (il veut bien être son animal de compagnie MAIS PAS DE LAISSE PLZ C'EST DÉGRADANT, PENSEZ UN PEU A LA DIGNITÉ CANINE #NILAISSENISOUMIS ). je crois que je m'extasie tellement de fois sur skype à propos de ta fiche que c'est assez clair non que je kiffe ma race ? MAIS JE VAIS LE RÉPÉTER PARCE QUE TU VAUX TOUS LES MOTS DU MONDE (ET LE BONHEUR AUSSI PARCE QUE TU ME DONNES DU BONHEUR ET JE TE LE REDONNE EN RETOUR ; TG CA A DU SENS) ta fiche suga ta fiche ton interprétation du sc JE POUVAIS PAS REVER MIEUX POUR CE GUEUX PUTAIN meuf t'es perf, ton style est perf et omg omg omg on va rp pour la première fois ensemble c'est trop beau, le monde est beau, les oiseaux chantent, dam et aspen t'aiment (heath pue ) BON COURAGE POUR TA FICHE BB EDIT DE INNERHEATH ; QUI C'EST QUI PUE ? CELUI QUI PREND DES DOUCHES OU CELUI QUI DORT DANS UN CAVEAU ? frère ingrat mon cœur saigne :(((
Dernière édition par Damian Rhee le Mer 30 Nov 2016 - 1:22, édité 2 fois |
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OUTCAST • all hail the underdogs Aspen Dunstan | IKYJHTGFDGTHYJULOPMOLKJH non c'est pas vide mon pavé est au-dessus yakoi |
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OUTCAST • all hail the underdogs Indiana Alderton | AAAAAAAAH edit ; ok omg Heath ROUCOULE dans ma tête ???? il dit que son mec est tellement mignon tellement craquant que c'est une petite ordure mais qu'il a plein de LOVE à lui donner pour compenser tout le MAL que les gens lui ont fAIT je fais juste passer le message don't mind me j'ai tellement de feels parce que omg t'es tellement cool t'écris tellement bien et DEPUIS TRACY ET JUDI JE CROIS PAS QU'ON A RP ENSEMBLE ???? ou peut-être que j'oublie, c'est possible aussi j'ai une mémoire de de-mer, shame on me si c'est le cas mais PEU IMPORTE CA FAIT PROBABLEMENT BCP TROP LONGtEMPS ENTK t'es tellement sexy en suga suga suga how you get so fly (pardon........ il le fallait) et ce DEBUT MDRRRRRRRRRRRRR t'es bonne meuf jpp de toi jpp de Chains déjà ce thUG #jlm #teamchinoiserie aussi comme dirait l'autre gueuse là je suis so READY pour L'INVASION bon allez j'arrête de déparler, t'façon j'ai rien à ajouter si ce n'est ENCORE, ENCORE, J'EN VEUX PLUS, j'en ai jamais ASSEZ
Dernière édition par Indiana Alderton le Mar 29 Nov 2016 - 23:13, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world Angus Helvar | | | | |
WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | GNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Édouard Douglas | OUVRE LES YEUX REGARDE LE MONDE JTM |
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WIZARD • always the first casuality Mylan Rhee ‹ inscription : 29/11/2016
‹ messages : 342
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : lightsteelblue (design foncé), steelblue (design clair).
‹ âge : 24 ans
‹ occupation : criminel en période de probation | apprenti Mage Social.
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : 1991 - 1994.
‹ baguette : a été brisée à son emprisonnement à Azkaban. A sa libération, on lui a refilé une merde complètement bridée, de 25cm, taillée dans du noyer et contenant un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3388
‹ réputation : on dit que c'est un délinquant, une petite frappe qui essaye de retrouver une vie normale, décente. Les anciens SM et les autres gangs du Londres Sorcier disent que c'est un traître, un vendu.
‹ particularité : c'est un maître du feu, le seul de sa famille puisqu'ils appartiennent tous à la tribu de l'eau.
‹ faits : il était le n°2 des shadow moses, qu'il a créés aux côtés de mood - mais ce dernier l'a trahi et il a passé un an et demi à azkaban - à son retour, mylan a décidé de quitter le gang - il a fait tout un tas de trucs nuls et c'était pour survivre, mais ça pèse lourd sur sa conscience - il ne supporte plus d'être enfermé - il est extrêmement tactile mais surtout, il a besoin qu'on le touche, qu'on lui rappelle qu'il est vivant - il ne ressent pas la douleur et ça le rend dangereux, mais c'est extrêmement pénible à vivre - il mange sans arrêt, adore cuisiner - il aime les chiens, déteste les chats - il ne supporte pas d'avoir froid - c'est un nabot, mais faut surtout pas lui dire, il déteste qu'on lui rappelle sa petite taille - il sait parler coréen, mais c'est un peu rouillé - il a deux petits frères qui sont sa seule famille, puisque ses parents et son aîné l'ont renié - il veut sortir les mômes de la rue, les aider avant qu'ils se retrouvent avec un casier judiciaire long comme le sien.
‹ résidence : techniquement, dans un appart' miteux au Chemin de Traverse, en réalité, chez Heath Ravka.
‹ patronus : il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : lui, dans sa cellule vide et glacée à Azkaban, privé de tous ses sens.
‹ risèd : lui, entouré de ses proches.
| je vous aime, même si vous êtes viles. angus, je te merde avec amour. eddie j'te méprise. |
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| | | | | MYLAN † agitated screams of maggots. | |
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