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sujet; why's it easier to burn than it is to heal (lee) |
| Lee Jordan why's it easier to burn than it is to heal ?❝ We're running in circles again ❞war heroes ; PV☇ pseudo complet & surnom(s) ; réponse.☇ naissance ; date & lieu.☇ ascendance; sang.☇ métier ; texte ici.☇ camp ; moderniste / modéré / traditionnaliste.☇ réputation ; réponse.☇ état civil ; réponse.☇ rang social ; (membre du gouvernement / civil / fugitif).☇ baguette ; composition.☇ épouvantard ; pire peur.☇ risèd ; désir le plus cher.☇ patronus ; forme (attention: sauf cas exceptionnel, les mangemorts n'en ont pas).☇ particularités ; la demande est à faire obligatoirement avant la fiche.☇ animaux ; texte ici. | ☇ Avis sur la situation actuelle : (récap contexte actuel) |
☇ Infos complémentaires ;SENEGAL des origines données par son père, la grand-mère de Lee serait issue d'une lignée d'animistes, des croyants de génies protecteurs et d'esprits de défunts – entre autres –. Bercé par ces histoires depuis tout petit, Lee y croit comme on croit aux légendes mythologiques. Il ne parle ni le français, ni le wolof, et n'utilise qu'un mot de cette dernière langue « maam » pour désigner sa grand-mère. Les origines du côté de sa mère sont plus floues, mais il semblerait que la famille de ce côté là soit implantée au Royaume Uni depuis plusieurs générations. Il n'a jamais cherché à établir une généalogie complète, pas même pour trouver un ancêtre sorcier. Non, il est né moldu, c'est tout. ORAL doté d'un talent incontestable pour s'exprimer, on écoute le plus souvent ce qu'il a à dire. Toujours les mots qu'il faut, le bon ton toujours employé, les émotions contrôlées ou non selon l'effet souhaité, il sait conquérir l'attention d'un auditoire. Peut-être est-ce grâce à son père et à ses longs entraînements de plaidoyer d'avocat dans la salle de bain qu'il écoutait curieusement derrière la porte. Peut-être est-ce un don au même titre que legilimens. Peut-être était-ce sa façon d'exister à côté des jumeaux. Sa voix grave, parfois noyée dans la fouge de ses commentaires, a résonné longtemps dans le stade de Quidditch de Poudlard. Orateur né, il a toujours plus ou moins su que sa voix serait entendu au delà du stade. Persuadé de pouvoir devenir chanteur, s'il ne fallait que ça pour être entendu sur les ondes, il a vite abandonné cette idée lorsqu'un des fantômes de Poudlard lui a révélé qu'il avait produit le même cri d'agonie avant de mourir. POTTERWATCH c'est presque naturellement qu'il a mis en place la radio pirate avec l'aide d'Albane et d'autres. Animateur et informateur plus connu sous le nom de River, il n'a jamais lâché son poste malgré le deuil, malgré l'orviétan, malgré la liste trop longue des disparus. Il considère ce travail clandestin nécessaire. WEASLEY il sera à jamais lié à cette famille. Grâce aux jumeaux, grâce à la bienveillance des parents, grâce à ce tout qui rend cette branche familiale aussi spéciale et précieuse à ses yeux. Toujours un mot gentil pour lui, toujours une attention pour Noël, ils représentent ce qu'il y a de meilleur chez les sorciers. S'il n'a pu sauver un des fils, il s'acharne néanmoins à maintenir en vie son double. ORVIETAN addict, il n'a jamais eu la volonté de s'en défaire. Le deuil est plus facile à porter avec la substance, la peine plus légère et la présence de George à ses côté plus réelle. RITM Premier boulot avant la fuite, il hésite à y retourner travailler depuis la fin de la guerre. Néanmoins il a dû mal à lâcher Potterveille et trouve plus sage de garder la radio pirate sous la main en attendant de voir comment tout se déroule. AMOUR amour, coup de cœur, attirance, ou autre niaiserie du genre, il toujours été fasciné par la prestance de sa camarade Angelina. Depuis le jour 1, il n'a jamais lâché l'affaire, avec ce plaisir malsain de toujours la voir lui résister. Il n'est jamais parvenu à la séduire et a finit par lâcher inconsciemment l'affaire petit à petit depuis le bal de Noël du Tournoi des Trois Sorciers. Il n'y a eu personne d'autre depuis, en tout cas personne qui n'a suscité une focalisation aussi importante. HAGRID responsable de son renvoi lors de sa dernière année, puisque les niffleurs amenés par lévitation jusqu'au bureau d'Ombrage ont été attribué à la mauvaise personne. Il s'en est longtemps mordu les doigts, prenant connement conscience que ses actes pouvaient avoir de lourdes conséquences pour les autres. Armée de Dumbledore Pas vraiment attentif en classe, tout ce qu'il a appris pour se défendre et se battre vient des cours de Potter. L'essentiel de ses habilités aux combats et dû à l’Élu, même si depuis la mort de George, il évite au maximum de refoutre les pieds sur un nouveau champs de bataille. Il reste présent, actif, et n'hésite pas plus tard à rejoindre la RdP. Convaincu que l'unité est une force, il prône le pacifisme et a condamné les actions des belliqueux. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi T.. J'ai 23 ans, je viens de france et j'ai connu le forum via zozo me l'a hurlé un matin. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? fiche vide & même pas peur Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Lee Jordan le Lun 26 Déc 2016 - 23:07, édité 2 fois |
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| inside out this is the start of how it all ends❝ No, the world isn't flat ❞septembre 1984 appartement des Jordan, Londres Les talons claquent dans le couloir. Elle court, encore. Depuis qu'elle travaille le soir à l’hôpital en tant qu'infirmière, elle est complètement décalée. Elle dort peu, est stressée constamment, sort votre chien en peignoir et oublie d'acheter tes céréales préférés. Et du haut de tes six ans, ce dernier fait équivaut à peu près à la fin du monde. De la cuisine, tu imites le bruit des chaussures de ta mère avec ta cuillère contre le bol.Tu n'as pas touché aux pétales qui se noient dans le lait. Non, tu boycottes et n'avales rien pour le petit déjeuner. Ta façon de protester à ce nouveau rythme de vie dont les conséquences te déplaît. « Chéri, aide le à s'habiller. Vite. On va être en retard pour la rentrée. » La voix angoissée de ta mère résonne dans tout l'appartement pendant que tu continues de claquer ton bol, pas du tout concerné par le fait d'arriver en retard à l'école. Au contraire, tu préférais te pointer après les autres, ou même ne pas t'y pointer du tout. « À qui la faute ? » Ton père en face de toi grogne avant de boire une dernière gorgée de café. Il lisse machinalement sa cravate en se levant et te prend par la main pour le suivre. Tu abandonnes à contre cœur ton instrument de musique de fortune pour l'accompagner dans ta chambre, le chien sur vos talons. Il cherche l'uniforme de ton école dans l'armoire et te pose le tout sur le lit. Tu enfiles le pantalon, il t'aide à boutonner les boutons de ta chemise, te fait le nœud de cravate. Et lorsqu'il ne reste plus qu'à mettre la veste, il te tourne le dos une seconde pour l'enlever du cintre. Une seconde où ton haut et ta cravate en profitent pour disparaître. Une seconde pour permettre à ta chemise de se boutonner autour du cou du cocker assis près de ton lit. Et à ta cravate pour se nouer autour de sa queue. Une seconde avant que ta mère n’apparaisse dans l'encadrement de la porte. Les talons aux pieds, mais toujours le peignoir sur les épaules. « À quoi tu joues ? » Ton père se retourne vers elle avant de jeter un coup d’œil vers toi. Ses prunelles finissent pas glisser sur le chien. Les sourcils levés, il bredouille dans sa barbe qu'il ne comprend pas. Toi non plus d'ailleurs, tu n'as pas compris comment ton uniforme s'est fait la malle. Un miracle pour vous mettre encore plus en retard. Et tu rirais bien si tu ne sentais pas les prunelles de glace de ta mère vous observer. « On a pas le temps de plaisanter, habille le. Et laisse le chien tranquille. » Elle repart, les mains dans ses cheveux pour les relever en chignon et ton père s'occupe de remettre la chemise blanche et la cravate à sa place, sur toi. Il te tend ensuite la veste que tu endosses avec mollesse. Non, vraiment, tu n'es pas pressé de retourner à l'école cette année.
Il t'emmène dans l'entrée où vous enfilez tous les deux vos chaussures sous les aboiements du chien alors que ta mère vous rejoint essoufflée. « Qu'est-ce que … » « Quoi encore ? Il est en tenue, regarde. » Il tend le bras pour te montrer. Mais le bleu marine de ta veste s'est transformé en un jaune beaucoup trop criard. Comme ça. Inexplicablement. Ou par magie peut-être. Ton père se passe une main sur son crane dégarni, visiblement complètement déconcerté par la situation. Et face au visage paternel, tu ne peux retenir ton rire de gosse. Tu t'en souviendras longtemps de cette rentrée, c'est certain.❝ don't let the bells end ❞Noël 1989 appartement des Jordan, Londres De retour à Londres pour les vacances de fin d'année, la bouche pleine de chocolat, tu écoutes distraitement les chants de Noël diffusés à la télévision du salon. Tu te dandines légèrement au rythme du bruit de fond, une habitude qui t'avait presque manqué après ce premier semestre passé dans le monde magique. Tu aimes beaucoup cette nouvelle vie, c'est sûr, mais les technologies moldues sont quand même très pratiques. Tu n'as jamais autant apprécié l’électricité et les pouvoirs d'un interrupteur que depuis que tu es revenu de là bas. À genoux près du sapin décoré, tu es plus préoccupé par ce que tu as entre les mains que par les images de la chorale sur l'écran. Tu arraches le papier cadeau à la hâte, découvrant un carton représentant une petite radio couleur ivoire. Ohlala pas mal du tout ! « Merci maam. » Tu te lèves pour venir enlacer poliment ta grand-mère pour la remercier, un grand sourire de gamin sur la face. « Tu pourras l'emmener dans ton école et frimer devant tes petits camarades. » Non tu ne pourras pas, il paraît que les objets électroniques moldues ne fonctionnent pas dans l'enceinte de Poudlard. Mais tu ignores si tu as l'autorisation d'expliquer pourquoi tu ne pourras pas profiter de son cadeau au collège. Ni même si tu as le droit de mentionner le fait que tu es différent. Tu te tournes vers ton père, lui demandant en silence si tu peux révéler la vérité à sa mère. Tu sais que tes parents en ont parlé, de ce qu'il convenait de dire ou non à la famille à propos de toi. Mais ils ne t'ont pas dit ce qu'ils comptaient faire. « À vrai dire … on a découvert que Lee était spécial. » « Spécial ? Tu vas quand même pas me dire que mon petit-fils est fou ? » Fou ? Pourquoi tout de suite fou ? Pourquoi pas surdoué ? Vexé, par la réaction de la mamie, tu retournes près du sapin pendant le monologue paternel. Il détaille l'histoire complète, des choses inhabituelles qui se produisaient quand tu étais plus jeune, la lettre de Poudlard, le Chemin de Traverse, la monnaie étrange, le bout de bois qu'ils ont dû t'acheter, le quai magique caché à la gare. Il n'oublie rien et ta grand-mère écoute attentivement tout ce qu'il a à lui dire. Le discours achevé laisse place au silence de maam. Il n'y a plus que les chansons festives de la télévision pour remplir la pièce. Tu ignores si elle croit ou non au récit de son fils. Issue d'une longue lignée d'animistes sénégalais, tu sais qu'elle possède certaines croyances par rapport aux esprits. Mais de là à être convaincue de l'existence de la magie ?
« Un sorcier hein ? Montre moi. » Elle se tourne vers toi, s'attendant certainement à ce que tu ailles chercher un chapeau pour en sortir à lapin. Mais si la magie t'a permis d'être plus intéressé par ce qu'il se passe en classe, tu n'es certainement pas le premier de ton année. Loin de là. Parce qu'au fond, il s'agit toujours d'un système scolaire. Un truc ennuyeux qu'on t'oblige à suivre. T'es capable de lancer quelques sorts très simples sans tout faire péter autour de toi, rien de plus. « J'peux pas, j'ai pas le droit de lancer des sorts en dehors de l'école. » « Et depuis quand tu écoutes ce qu'on te dit ? » Ta réputation te précède. Toujours le premier à faire des bêtises, à la maison, à l'école moldue, ce n'est pas quelques pouvoirs en plus qui vont changer ta nature, bien au contraire. L'offense oubliée, tu te lances dans un récit enthousiaste de ce que tu as vécu à Poudlard. Ne cachant pas ta volonté de rendre fou le concierge de l'école, tu vomis un flot de paroles incroyables, haussant le ton pour couvrir le son de la télévision. Tu n'as plus qu'une hâte, retourner là bas et revenir pour toujours en raconter plus.❝ bad blood ❞Halloween 1992 Poudlard Le ventre plein, l'esprit léger, tu quittes la Grande Salle en compagnie de Fred et George. Échangeant des compliments sarcastiques sur les cheveux gras de Rogue, vous ne faites pas tout de suite attention à la foule qui s'est entassée au détour d'un couloir. Les conversations chuchotées à côté de vous ne te permettent pas de comprendre ce qu'il se passe. Mais dépassant d'une bonne tête les plus jeunes devant toi, tu aperçois sans peine le message peint sur le mur d'en face, une phrase qui n'a aucun sens à tes yeux. Et … oh mais c'est cette foutue chatte. Pendue par la queue, raide. « Nom d'une gargouille, j'crois que quelqu'un a enfin eu la bonne idée d'empailler la meilleure amie de Rusard. » Tu ne penses pas réellement que quelqu'un à Poudlard ait eu l'audace de tuer la boule de poils. Il s'agit simplement d'une farce d'Halloween, n'est-ce-pas ? Sûrement un coup de Potter, puisqu'il semble contempler son œuvre vu d'ici. Quoi que … Ron à ses côtés n'a pas l'air très fier de se retrouver là. Presque aussi écarlate que ses cheveux, tu lances un clin d’œil au frère des jumeaux lorsque son regard se pose dans votre direction. Naïf, tu n'es pas aussi alarmé et effaré que les gens autour de toi. Le silence qui s'installe te fait néanmoins remettre en question ta première impression. Et tu continues de déchanter lorsqu'une voix s'élève enfin. « Ennemis de l'héritier, prenez garde. Bientôt, ce sera le tour des Sang-de-Bourbe ! » Tes muscles se crispent au dernier mot. Tu connais l'insulte, tu sais qu'on peut l'utiliser contre toi, même si encore personne ne te l'a balancé en pleine tronche. Tu sais ce qu'elle désigne et le lourd sens qu'elle implique. Moins fier, le sourire perdu, tu observes la suite de la scène sans vraiment la voir. Sang-de-Bourbe. Né moldu, sang impur, voleur de magie. Indigne de posséder d'une baguette et encore moins de s'en servir. Tu sers machinalement le manche en bois d'ébène à travers ta robe. Pourtant, elle t'a choisi. N'est-ce pas suffisant pour te montrer aussi méritant que les autres ? L'ascendance justifie-t-elle réellement le meurtre ? Tu foutrais bien ta baguette dans le nez de celui qui a osé insinuer le contraire.
Tu t'écartes mécaniquement comme les autres au passage de Dumbledore et de son cortège. Puis le brouhaha des conversations reprend. Mais tu n'es plus d'humeur à parler des cheveux de Rogue ou de quoi que ce soit d'autre. Néanmoins tu t'efforces d'alimenter la discussion avec les jumeaux, allant de tes hypothèses les plus folles pour expliquer ce qui est arrivé à Miss Teigne. Et de retour à la salle commune, tu as presque oublié l'insulte. Te laissant encore le reste de ta vie pour te soucier de ça. ❝ and these little things define you forever ❞1996 Poudlard Comme à ton habitude, tu grimpes jusqu'à la tribune, accompagné du professeur McGonagall, où vous vous installez pour suivre le match Gryffondor contre Serpendard. Tu lui offres un grand sourire alors que tu te frottes les mains. « Prête pour une nouvelle victoire de Gryffondor professeur ? » « Contentez-vous de vous concentrer sur le match et de rester impartial. » Une phrase rituelle à laquelle tu as le droit avant le début de chaque rencontre, mais elle, comme toi, et le reste de Poudlard sait très bien que ce n'est pas prêt d'arriver. Surtout pas cette année alors que c'est ta dernière. Tu n'as jamais cherché à te maîtriser de toute façon, pas là haut, non, ici tu es libre. Libre d'hurler à ta guise, de laisser tes pensées s'échapper de tes lèvres, sans filtre. Ici, c'est ton royaume depuis le premier jour, clairement. Tu peux scander ce que tu veux si tu arrives à échapper aux tentative du professeur pour te retirer le mégaphone des mains. Oh mais même si elle n'est pas toujours ravie de ton comportement, paradoxalement, elle ne t'a jamais viré de la tribune ou viré de ce poste.
Le mégaphone magique près de la bouche, tu rappelles les règles une énième fois, attends le coup de sifflet et démarres les commentaires. Dans le plus grand des calmes pour commencer. « Et c’est maintenant Johnson qui prend le souafle, quelle joueuse extraordinaire, cette fille, ça fait des années que je le dis mais elle refuse toujours de sortir avec moi » « JORDAN ! » Tu te racles inutilement la gorge. Mais c'est vrai, tu as insisté durant presque sept ans maintenant. Mais Angelina te résiste toujours et l'envie de la faire craquer te passe doucement. Néanmoins tu as pris l'habitude de lui glisser un compliment à quasiment toutes les rencontres. Et malgré ses rejets, elle n'en reste pas le moins majestueuse sur son balai, n'est-ce pas ? « C’était pour rire, professeur. » Tu reprends le fil du match sans faire d'écart supplémentaire. Aucun but pour l'une ou l'autre des deux équipes. Aucune tricherie des verts et argents. Et c'est étonnant. Tu t'attends à un coup bas de leur part à chaque match disputé, même quand ce ne sont pas eux qui jouent, et tu n'es jamais déçu de ce côté là. « … elle contourne Warrington, évite un cognard, c’était tout juste Alicia ! Et les spectateurs sont ravis, écoutez-les, qu’est-ce qu’ils chantent ? » Tu tends l'oreille, attentif à la réaction du public. Mais tu découvres avec effarement les paroles de la chanson scandée dans les tribunes. Maudits Serpentards, sale tricheurs, ils essayent de déstabiliser l'équipe de Gryffondor. C'est scandaleux. Incapables de gagner à la loyale ceux là. Tu reprends alors les commentaires d'une voix plus forte pour couvrir ces horreurs. Un peu plus tard Ron laisse passer le souafle dans un des anneaux. Weasley est notre roi. Vos gueules putain. Tu passes la suite à crier plus fort qu'eux, à moitié debout, à moitié penché sur le rebord de la tribune. Le professeur McGonagall te tenant par la manche de la robe pour te faire revenir à ta place. Weasley est né dans un trou à rats. Mais tu ne bouges pas d'un millimètre, trop emporté par le cheminement du match et ta volonté de ne pas laisser entendre Ron et les jumeaux les paroles de la chanson. « Vas-y, Angelina, tu peux l’arrêter ! Non, finalement, tu ne peux pas. » Il laisse le souafle entrer tout droit. Tu finis par te rasseoir sous les grognements de McGonagall. Mais tu ne prêtes pas attention à ses protestations, toujours occupé à décrire ce qu'il se passe sur le terrain. Les minutes défilent, les équipes marquent, le score avance doucement, Gryffondor perd. Et … Et … OUI ! Potter file droit, il a repéré le vif d'or, c'est certain. Grâce à lui c'est sûr on gagnera. Tu cherches la balle dorée des yeux, abandonnant le reste du match un instant. Mais l'attrapeur de Serpentard suit de près l'Élu et le rattrape. NON ! « Allez Potter, attrape moi ce fichu vif d'or ! ALLEZ POTTER DÉQUILLE MALFOY DE SON BALAI ! » « JORDAN ! » Tu te lèves d'un bond, empêchant McGonagall de te voler le mégaphone des mains. « IL L'A EU ! GRYFFONDOR GAGNE ! » Les cris de joie des supporters s'élèvent à l'intérieur du stade. Mais tu as toujours un œil sur les joueurs. Et … mais qu'est-ce qu'il vient de se passer ? « OH NON ! Crabbe a été trop crétin pour comprendre que c'était la fin du match, espèce de … » Mais personne n'entendra la suite de tes injures. Elle a réussi à te prendre le mégaphone à temps. Frustré, tu protestes péniblement. « Mais professeur, il a attaqué Potter alors que … » « … que c'est la fin du match. » Tu jurais voir les flammes danser dans son regard courroucé alors qu'elle te désigne la sortie. Pas assez con pour la provoquer un peu plus, tu descends des tribunes pour aller retrouver l'équipe de Gryffondor en bas. ❝ it's unavoidable, it just happens ❞1997 Poudlard Les élèves défilent devant toi, le pas pressé. Parmi eux, tu repères Albane et la stoppes alors qu'elle passe devant toi en courant. « Albane, qu'est ce qui se passe ? » « C'est Fred et George avec Ombrage » Tu ne demandes rien de plus et la suis en trottinant jusqu'à un couloir bondé de monde. Vous vous frayez un chemin jusqu'au premier rang. Élèves, professeurs, fantômes, Peeves, une belle brochettes de spectateurs. Tu saisis tout de suite le contexte en voyant la scène. Au milieu, les jumeaux. En face, la tête de crapaud d'Ombrage et un peu plus loin une rangée d'élèves couverts d'empestine. Tu applaudirais bien si tu n'avais pas la désagréable impression de gâcher l'ambiance qui règne ici. « Alors, vous trouvez amusant de transformer un couloir de l’école en marécage, n’est-ce pas ? » Alors ça y est, elle a réussi à les attraper sur le fait. Tu grimaces, imaginant que cette fois la punition pourrait aller beaucoup plus loin que des lignes à copier avec sa foutue plume. Mais tu les connais. Tu te doutes qu'ils ont un plan … ou … enfin quelque chose pour se sortir de là avec les honneurs. « Très amusant, oui. » Tu souris à la réplique de Fred alors que Rusard arrive, l'air trop fier sur ses traits grossiers. Il glisse un bout de parchemin dans les doigts boudinés d'Ombrage. Bordel, il te paraisse beaucoup trop ravis. « Vous deux, vous allez voir ce qui arrive dans mon école aux canailles de votre espèce. » Alors que c'est magnifique ce qu'ils font. Du grand art. Tu ne t'es pas autant amusé cette année que depuis qu'ils ont décidé d'animer les couloirs de Poudlard.
« Eh bien, moi, je crois qu’on ne va rien voir du tout. George, je pense que nous n’avons plus l’âge de faire des études à plein temps. » Quoi ? « Oui, c’est bien ce qu’il me semblait » Nom d'une gargouille, qu'est ce qu'ils insinuent ? « Le moment est venu d’exercer nos talents dans le monde réel, tu ne crois pas ? » « Sans aucun doute. » Ils ne vont quand même pas … Un peu déconcerté, tu les observes appeler leur balais. Et les balais apparaître quelques instants plus tard. Le vieux crapaud rose a l'air aussi surpris que toi, elle n'a même pas encore bronché. Aussi spectatrice que le reste de l'école, elle les regarde enfourcher leurs balais, impassible. Peut-être ne les croit-elle pas capable de filer. Comme ça. L'année scolaire inachevée, la punition pas imposée. Peut-être s'imagine-t-elle que personne, même pas eux, puisse défier son autorité à ce point. Mais elle se fout son boudin de doigt dans l’œil. Tu as bien compris qu'il ne s'agit pas là d'un simple spectacle des jumeaux. Pas de simples paroles aux allures légères de menaces lancées en l'air. Oh non, tout ça, ce n'est pas du vent. Ils vont partir. Et tu es prêt à les acclamer à la seconde où ils s'envoleront. « Au plaisir de ne plus vous revoir. » « Oui, ne vous donnez pas la peine de prendre de nos nouvelles. » Putain mais quel culot ! Mais … mais juste bravo. « Si quelqu’un a envie d’acheter un Marécage Portable semblable à celui dont nous avons fait la démonstration là-haut, rendez-vous au 93, Chemin de Traverse, chez Weasley, Farces pour sorciers facétieux. Nos nouveaux locaux ! » « Réduction spéciale pour les élèves de Poudlard qui jurent d’utiliser nos produits pour se débarrasser de cette vieille grenouille. » Tu ris à l'écoute de leur coup de pub, sous les premiers cris d'Ombrage. « ARRÊTEZ-LES ! » Les jumeaux s'envolent avant que sa brigade ridicule ne puisse faire quoi que ce soit. Fred donne un dernier ordre à Peeves et ils s'en vont alors que tu lances les premiers applaudissements. Du grand art putain. Tu siffles avec les cris de la foule, ravi de ce coup de maître. Mais quand tu les observes s'éloigner dans le ciel, il y a comme un poids qui tombe au fond de ta poitrine. Partis, ils sont partis. Et toi t'es là, au sol, pris par un soudain sentiment de solitude. Ils ont joué leur coup le plus magnifique, oui, la plus belle des sorties qu'ils pouvaient s'offrir. Mais tu réalises que tu vas passer ce qu'il reste de l'année sans tes deux acolytes. C'est ridicule que tu te sentes ainsi délaissé et pourtant … et pourtant t'es attristé par leur départ Lee. Tu jettes un coup d’œil à Albane à côté de toi, occupée à applaudir avec les autres. Alors oui, tu n'es pas totalement seul. Mais c'est pas pareil. C'est limite s'il n'y a pas les jumeaux et les autres, séparés par une ligne fictive de considération. C'est la première fois que tu te rends compte à quel point ils ont pris de la place dans ta vie. L'ampleur et l'importance de leur présence dans ton quotidien. Et leur silhouettes au loin dans ce couché de soleil sonne horriblement comme la fin d'une ère.
Dernière édition par Lee Jordan le Mar 27 Déc 2016 - 0:28, édité 10 fois |
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| inside out THIS IS THE START OF HOW IT ALL ENDS❝ until you were gone ❞fin juillet 1997 Mariage de Bill & Fleur & Londres Tu t'agites, imitant les danses moldues les plus clichés devant Ginny à qui tu essayes d'apprendre les mouvements. Tu sens l’œil de Potter derrière toi. Tu le sens depuis que tu as invité sa belle sur la piste. Tu te doutes que tu n'as pas le droit au regard jaloux, juste un peu envieux, frustré. Et tu comprends. Tu avais exactement le même air lorsque tu observais Fred et Angelina l'année dernière au bal de Noël. Mais cette épisode te paraît maintenant si loin. Dumbledore est mort depuis, tu as passé tes ASPIC, seul, sans les jumeaux. Tu travailles désormais pour la RITM. Même si pour l'instant tu ne sers pas à grand chose, tu n'es que l'assistant des chroniqueurs. Enfin assistant.... esclave plutôt. Tu fais les trucs chiants, les corvées, le ménage, le service, rien de bien intéressant. Tu n'écris pas de rubrique et on t'a encore moins accordé de prendre la parole dans une émission. Personne encore dans le monde sorcier n'a eu le plaisir d'entendre ta voix si majestueusement gracieuse. Too bad.
La musique s'évanouie pour laisser place à un autre rythme et tu abandonnes Ginny sur la piste pour qu'elle puisse changer de partenaire. Mais lorsque tu t'apprêtes à attraper un nouveau verre, ton intérêt se porte ailleurs. Le tien, comme ceux de tous les invités au mariage. Vous avez tous les yeux rivés sur le patronus au dessus des danseurs. Ton flot de pensées admiratives pour le lynx patronus est vite brisé. Il se met à parler. Il parle putain. Qu'est-ce que … « Le ministère est tombé. Scrimgeour est mort. Ils arrivent. » Et pendant quelques secondes plus rien. Juste un silence oppressant pendant que tu fais a + b. Clairement, ce crétin de Voldemort vient de gâcher la fête. Tu cherches des yeux Fred et Georges lorsque un vent de panique rafle les invités. Tu te fais bousculer. Une fois, deux fois. Mais putain, tu ne dois pas rester ici. Tant pis pour les jumeaux. Il y a plus important. Ta vie par exemple. La seconde d'après tu as disparu.
Tu réapparais au milieu du salon de tes parents, arrachant un cri aigu à ta mère. Ton père sous la surprise a bondi du canapé les poings en l'air. « Nom de Dieu, Lee, on t'a déjà répété cent fois de ne plus … » « Écoutez, on a pas le temps, vous devez partir. C'est … c'est maintenant. » L'heure de partir, de quitter de pays de fous. Il est temps que tu les mettes à l'abri comme tu le leur as promis quelque temps après le retour de Voldemort. Tu as tout prévu depuis, tout planifié soigneusement. Tu n'as jamais fait un truc aussi sérieusement de ta vie. C'est trop dangereux pour eux de rester ici. Pas alors qu'ils pourraient être torturé pour révéler l'endroit où tu vas bientôt te cacher. Parce que tu sais que tu vas être traqué. Simplement parce que tes parents ont fait l'erreur d'être moldus. Quelle connerie putain. La seule chose que tu peux faire pour eux, c'est bien ça. Tu n'as trouvé aucun autre moyen pour les protéger autrement. Et il t'a bien fallu ces quelques années depuis le retour de l'autre face de serpent pour tout préparer correctement. Et l'aide de quelques moldus pas vraiment fréquentables. Tu t'es arrangé du mieux possible c'est certain. Tu n'as plus qu'à espérer que ce sera suffisant. La seule chose que tu aurais pu faire de plus pour eux, c'est de les faire partir plus tôt. Mais tu n'avais pas encore le cœur pour leur dire adieu. Tu espères que cette faiblesse ne leur sera pas fatale.
« Tu veux dire que … que le dangereux sorcier dont tu nous … » « Oui et ce n'est plus sûr pour vous ici. » Ils le savent très bien. Tu n'as pas hésité à leur raconter tout ce que tu savais sur Voldemort et son aversion pour les personnes sans pouvoirs magique. Tu leur as expliqué que les nés moldus comme toi sont déjà méprisés et que pire peut être envisagé. Oui, tu as beaucoup parlé. T'y reprenant à plusieurs fois pour être sûr qu'ils aient bien compris tout ce que représentait le retour du mage noir. Depuis tu les tiens plus ou moins informés, répétant - à outrance selon ta mère - qu'un jour ils devraient laisser leur fils et fuir. Tu t'es efforcé de ne jamais montrer ton état de panique de plus en plus difficile à gérer avec le temps. Tu as toujours été calme et clair. Qu'ils prennent pleinement conscience de la situation, oui, mais les effrayer, certainement pas.
Tu agites ta baguette et fait apparaître une grosse enveloppe dans tes mains. Tu la glisses entre les doigts fins de ta mère. « Prenez ça. Vous êtes désormais monsieur et madame Underwood. Il y a tout ce qu'il vous faut, passeports, de l'argent liquide et autres papiers dont vous pourriez avoir besoin. L'adresse de votre nouvelle maison et aussi dedans. » Tu es pressé par le temps, tu ne sais pas si la chasse va commencer dès maintenant. Tu ne veux pas leur faire prendre un risque de plus. Et tu ne veux pas t'attarder ici non plus. Le temps des adieux approche Lee, grouilles toi. « Je … je ferai en sorte d'oublier votre destination. Et en aucun cas ne revenez à Londres. Ni même en Angleterre. C'est compris ? Restez cachés là bas, commencez une nouvelle vie. » « Mais Lee … » Elle serre maladroitement l'enveloppe en papier kraft contre sa poitrine. L'air inquiet dans ses prunelles font embuer les tiens. « On en a déjà parlé, vous étiez d'accord. Promettez moi de ne plus jamais revenir, sous aucun prétexte. » Les lèvres de ta mère sont trop tremblantes pour te répondre. Sa main vient machinalement effacer une larme sur sa joue alors que tu détournes ton regard vers ton père qui acquiesce de la tête. « C'est promis. » Soulagé, tu prends ta mère dans tes bras. Elle t'agrippe nerveusement par le cou, manquant de t'étouffer au passage. Mais tu ne te plains pas, pas comme tu l'aurais fait par habitude. Tu te contentes de la presser un peu plus contre toi. Parce que cette fois, c'est la dernière. La dernière ... ton cœur se comprime douloureusement dans ta poitrine. Ce n'est pas faute d'avoir repoussé ce moment au maximum. Mais tu ne peux plus, tu n'as plus le choix. C'est mieux pour eux. Tu le sais, mais ça ne t'empêche pas de clore les paupières pour retenir une larme. C'est la dernière Lee. Tu humes l'odeur de jasmin des cheveux de ta mère. Encore juste une seconde de plus dans ses bras. « Dépêchez-vous. Soyez prudents … Vous allez me manquer. » Après une dernière étreinte avec ton père, une tape dans le dos, des légers rires maladroits et nerveux, des mots d'affections chuchotés aux oreilles, ils s'en vont. Et toi aussi. Ton dernier « crac » ici. ❝ This is my body and soul❞septembre 1997 à avril 1998 quelque part en Angleterre DÉBUT SEPTEMBRE « … quelle magnifique chanson pour commencer cette belle journée. Dans un instant, nous aurons l'honneur d'accueillir un invité … » La radio posée au milieu de la table, tu écoutes d'une oreille ce que la présentatrice corrompue a à narrer de plus par rapport à l'émission d'hier. La baguette roulant entre tes doigts, tu reformes la tête de tortue de l'animatrice dans ton esprit. Elle, parmi tous ces abrutis de la RITM, était celle tu devinais la plus infâme. Te rappelant le comportement d'Ombrage, elle tenait à peu près les mêmes discours, copiait presque ses mimiques, et comme ton ancienne directrice, sa présence avait le don de t'agacer. Oui, une sale copie du crapaud. L'alcool en plus. Toujours à quémander plus d'hydromel. La simple promesse d'une grosse bouteille pouvait faire changer entièrement le sujet de sa rubrique sur les ondes. « … qui rappellera l'importance de … » Tu ne devrais pas être désespéré par ce qu'est devenu la station de radio. L'exaspération ne devrait même pas t'atteindre. Tu l'as vu venir de loin, bien avant d'aller bosser pour ces trolls. Déjà à l'époque de Fudge, ils suivaient à la lettre ce qu'on leur ordonnait de diffuser. Comme l'ancien ministre de la magie, ils ont nié le retour du mage noir, participé aux ragots sur Dumbledore et Potter. Personne là bas n'a été capable de profiter d'être écouté pour faire les choses biens, pour faire les choses justes. Personne. Et le statut de ton sang ne t'a pas permis de retourner là bas pour leur botter le cul et reprendre les rennes. Non … mais peut-être pourrais-tu faire quelque chose malgré tout ? « l'indésirable numéro 1 … » Ça ne va pas, clairement. Cette station n'est qu'un ramassis de conneries. Et c'est dangereux. De manipuler le pouvoirs des mots avec leurs mauvaises intentions. Par leurs paroles, ils font passer de fausses rumeurs pour des vérités, propagent la peur et prônent le règne des sangs purs. Il faut combattre cette honteuse propagande, c'est certain. « Bien sûr le ministère de la magie … » Parce qu'il y a tellement mieux à faire. Tellement plus important. « … en tout confidence … » Mais quoi ? « … les moldus ne sont pas nos amis. » Tu te redresses brusquement. Tu as besoin d'aide pour mettre tes idées au clair. Les plans éclosent les uns après les autres, quelques uns s'évanouissent, d'autres persistent. Et dans ce désordre de projets en effervescence le nom d'Albane t’apparaît très clairement. Évidemment, Albane. Qui mieux qu'elle ? Qui mieux que ton ancienne camarade de Poudlard pour monter une émission pirate ?
FIN SEPTEMBRE « Merci Remus de prendre du temps pour venir nous aider. » Lupin hoche lentement la tête. « C'est bien. C'est très bien ce que vous faites avec Miss Oswell. Je pense que Kinglsey et d'autres seront ravis de se joindre à vous. » Parfait. Vous avez besoin de monde, de valeurs sûres. Vous avez besoin de toute l'aide possible pour que Potterveille fonctionne. Et t'y tiens. Ton nouveau projet, ton nouveau bébé te tient particulièrement à cœur. Pour la première fois, tu as enfin le sentiment de faire quelque chose d'utile.
NOVEMBRE « C'est une plaisanterie ? » Effaré par la liste que te tend Albane, tu parcours les noms des disparus et des morts. C'est trop. Putain, c'est trop.
DÉCEMBRE « … et c'est ainsi que s'achève cette émission spéciale Noël. Nous ne savons pas quand nous reviendrons, mais nous reviendrons. Comme d'habitude, cherchez la fréquence, le prochain de mot de passe sera Fumseck. Protégez-vous les uns les autres et gardez confiance. Bonne nuit. » Tu tapes sur ton matériel à l'aide de ta baguette avant de t'étirer et de lâcher un bâillement malpoli. « C'était une bonne émission Jordan. » Tu remercies Shacklebolt en rangeant le désordre que tu as foutu dans le bureau - emprunté en secret à un des anciens confrères de ton père – moldu où vous vous êtes installés. Il n'y a personne dans cette tour le soir, elle abrite surtout des cabinets d'avocats et des bureaux d'autres professionnels sur-diplômés. « Je pense qu'on pourra faire la prochaine en plus grand nombre, en attendant je vous souhaite la bonne nuit, il n'est pas nécessaire que je m'attarde à Londres trop longtemps. » Le sac sur le dos, le regard balayant les lieux, tu vérifies d'avoir laissé l'endroit dans l'état dans lequel tu l'as trouvé. « Jordan, je voulais vous demander ... pourquoi River ? » Tu te retournes vers lui, surpris par la question, tu hausses les épaules. « Je suppose que personne ne le saura jamais. »
JANVIER « … merci Blackfish pour ces informations. Il est temps pour nous de terminer cette émission pour aujourd'hui. Comme d'habitude, nous ne savons pas quand la prochaine émission aura lieu, et comme d'habitude, nous reviendrons. Continuez à chercher notre fréquence, le mot de passe sera Sirius. Protégez-vous les uns les autres et gardez confiance. Bonne nuit. » Tu coupes la fréquence d'un coup de baguette sur la radio avant de remballer tes affaires dans le sac. « Allez, je … » Interrompu par une agitation à quelques mètres, plusieurs silhouettes émergent du bois en face de vous. Non, impossible. Vous avez lancé les sorts de protection à toute la clairière avant de démarrer l'émission. « Ils sont là. » Mais personne ne vous pointe du doigt et aucun regarde ne s'attarde sur vous. La limite décrit par vos sortilèges n'est toujours pas franchise, intacte, elle continue de vous protéger. Néanmoins, la baguette tendue dans leur direction, tu te tiens prêt à intervenir. « On doit transplaner. On se retrouvera plus tard okay ? À trois … » Tu chuchotes inutilement à la jeune femme à côté de toi. Ils ne peuvent pas vous entendre. Non, et pourtant ils sont là. À attendre que vous sortiez de votre cachette. Comment ces crétins ont-ils su ? « Un. » Tu es persuadé de ne pas avoir été suivi. Et Albane prend trop de précautions. Impossible que ça vienne d'elle. Alors comment ? « Deux. » Puis, l'émission vient de se terminer, tu te doutes qu'ils n'ont pas sagement attendu que vous finissiez pour se pointer. Est-ce qu'ils ont réussi à vous retrouver grâce aux ondes magiques ? Tu ne sais même pas si c'est possible. « Trois ! » Albane disparaît à côté de toi, brisant les charmes de vos boucliers. « Là ! » Mais c'est trop tard. La seconde d'après tu es parti, esquivant au passage le lot de sortilèges fonçant droit sur toi.
AVRIL « On est plus prudents depuis. On a réussi à émettre plusieurs fois sans souci, sans se faire repérer. Il est hors de question que Potterveille s'arrête. » « …doit condamner sévèrement les indésirables. » « J'entends bien Jordan, c'est courageux mais … » « Si vous ne voulez plus participer, ce que je comprend, vous n'avez qu'à le dire. On oblige personne. » « Pouf, comme ça ? » « Pouf, comme ça. On fera sans vous si c'est ce que vous voulez. » « … soyez raisonnables, soyez pro sangs-purs. » « Très bien alors, je ne souhaite plus continuer à témoigner, informer et le reste pour Potterveille. »« … de préparer l'arrivée de l'été en musique. » La chanson envahie le salon, alors que tu jettes un coup d’œil entendu à Wilhem au coin de la pièce. Il s'approche de vous, sous le regard inquiet de Mintcream. Tu n'as jamais su son nom complet, et tu t'en foutais pas mal à vrai dire. Tout ce qui t'intéressait chez lui c'était ses bonnes sources et sa détermination. Tu ne peux néanmoins pas lui en vouloir de se retirer, même si ça t'agace de ne plus trouver de gens loyaux dans ce pays de fous.
Il se jette par terre alors que Wilhem lève sa baguette dans sa direction. « NON ! Non, ne me tuez pas, je vous en prie. » « Calme toi, on ne va pas te faire de mal. » Non, simplement lui effacer la mémoire. Tu fais confiance à l'auror pour éliminer seulement ce qui est nécessaire. Tu n'as pas assez de connaissance pour pratiquer ce sortilège toi même. C'est trop complexe, tu enlèverai tout ou pas assez, et ce n'est clairement pas ton but. Et Wilhem t'a déjà prouvé qu'il savait utiliser ce charme correctement. Sur toi, lorsque tu lui as demandé d'oublier tout ce que tu savais sur la nouvelle vie de tes parents. Et jusqu'à maintenant tu n'as pas constaté d'autres souvenirs manquants. Tu penses pouvoir lui faire pleinement confiance, au moins sur ça.❝ But this is your heart. Can you feel it ? ❞mai 1998 Poudlard Un désordre sans nom, le chaos. Poudlard n'est plus qu'un champ de bataille, détruit par endroit, le château a clairement perdu de sa splendeur. Les acromentules aux fesses, tu cours à travers les ruines pour leur échapper. Tu sautes sur un amas de débris, tu gravis en vitesse ce semblant de colline pour atteindre l'étage suivant, laissant quelques pierres glisser plus bas sous l'impulsion de tes pieds. Tu es accueilli pas un jet de lumière rouge venu siffler au dessus de ta tête. Tu balances un sort au mangemort devant toi pour répliquer, sans vraiment viser, il atteint le mur derrière l'inconnu. « George ? » Tu cris le nom de celui qui te suivait il y a pas une minute. Il était là avec toi, où est-ce qu'il est passé ? Tu lances un sortilège de protection, tes yeux balayant à droite à gauche l'étage inférieur. Le sort ennemi vient s'écraser et éclater ton bouclier, quémandant à nouveau ton attention. Un autre sortilège s'échappe de ta baguette, esquivé de peu par l'ennemi, il s'échoue plus loin, détruisant le tableau pris par défaut pour cible. Malheureusement tu n'es pas assez rapide pour te protéger du énième sort qui fonce sur toi, touché au ventre, tu es violemment projeté en arrière, dans le vide laissé par les ruines du château. Tu atterris à l'étage du bas, sur la fin de la pile de pierre, d'abord les genoux puis tu dévales le reste sur les fesses, te sauvant au passage la colonne vertébrale. L'adrénaline et l'instinct de survie te remettent rapidement sur pieds, t'as pas le temps pour sentir la douleur, pas tout de suite, tu files dans un couloir alors que le mangemort – qui visiblement n'en a pas fini avec toi - descend prudemment l'entassement de roches. Tu chercheras le jumeau plus tard. Il n'a pas pu aller bien loin, il a certainement dû prendre un autre chemin pour fuir les araignées géantes. Vous avez déjà perdu Fred des yeux quelques minutes plus tôt avant de les rencontrer. Vous vous retrouverez plus tard ,comme vous le faites toujours. Le trio finit toujours par se reformer.
Tu restes à l'écart des Weasley. N'ayant pour une fois pas les bons mots sur la langue, aucun mot juste et réconfortant à offrir. Pour eux, pour les autres, pour toi. Tu n'as rien. Rien. Même pas l'énergie nécessaire pour passer une main sur l'épaule de Fred comme les autres le font par politesse, respect, bienséance, ou tu ne sais foutrement pas ce qu'ils font. Ils glissent certainement des mots de soutien aux parents, et tu devrais faire de même. Présenter tes condoléances ou simplement être physiquement là, simplement pour soutenir même si aucun son ne franchit tes lèvres. Mais tu ne peux pas, tu as l’insupportable certitude d'être plus vivant que leur fils. Coupable de ne pas avoir pu le sauver, coupable d'avoir survécu à sa place, même si c'est ridicule, tu n'oses pas afficher ça devant la famille. Ou alors tu n'as simplement pas le cran de t'approcher, de voir de trop près la mort affichée dans les traits inertes de George. Tu n'as pas le courage pour entendre de plus près les cris du jumeau ou les pleurs de la mère. Non, tout ça te paraît déjà bien trop réel à quelques mètres de la scène. Un spectateur, un horrible voyeur scrutant et partageant le désespoir ambiant. Et le temps s'étire et George ne bondit toujours pas sur ses pieds pour mettre fin à une plaisanterie macabre de mauvais goût. Oui le temps s'étire et il est toujours mort. Et c'est trop, t'en peux plus. Tu tournes les talons, t'éloignes de ce cimetière éphémère. Tu marches, tu cours, tu fuis son cadavre. Tu finis par t'arrêter quelques minutes plus tard tu ne sais où, encore et toujours des débris pour décor, l'image de la famille Weasley en deuil autour du jumeau imprimée dans les rétines. Tu rejettes la tête en arrière, une main sur le ventre. Et tu hurles, tu craches toute la haine, la colère et surtout le désespoir. Tu expulses tout ça de tes entrailles, de ton cœur et de tes poumons. La poitrine irradiée par tes plaintes criées, tu essayes de vomir le nœud d'émotions coincé à l'intérieur. Mais tu n'expulses que du son, pas ta peine. Oh non, elle reste là, bien agrippée à tes muscles, à tes tripes. Pas prête à te quitter, elle comprime ton corps entier, elle te fait mal, te déchire. Lacéré par une douleur mentale, de celle qui ne s'effacera jamais vraiment, tes genoux heurtent les gravats au sol. C'est fini, tu ne peux plus rien pour lui. Tu n'es pas parti à sa recherche alors que tu aurais dû, tu n'as pas pu le sauver, tu n'as pas pu épargner au monde ce sombre deuil. George est mort. Les paupières closes, tu laisses cette phrase heurter les parois de ton crâne, tu la laisses faire vibrer ton corps par un mélange de sentiments que tu ne peux plus dissocier des uns des autres. Comment vas-tu faire ? Comment vas-tu faire maintenant que votre trio est détruit à jamais ? Es-tu seulement capable de rire à nouveau sans l'un des jumeaux ? Es-tu seulement capable de sourire sans l'une des personnes qui te le communiquait ? Es-tu réellement capable d'être heureux à nouveau ?❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ Titre de partie au choix ❞Année & Lieu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Lee Jordan le Mar 27 Déc 2016 - 17:08, édité 14 fois |
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| SHAME SHAME SHAME. REMPLIS MOI CA. MAINTENANT Bienvenue bogoss |
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| ptn j'avoue i need en lire sur leeeeeeeeeeee jolem ces dreads de la fabulousness ça faisait un moment qu'on l'attendait ce gueux, j'espère que tu t'amuseras bien avec |
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OUTCAST • all hail the underdogs Alexander Howard | | | | |
PRISONERS • bloodstains on the carpet Maksim Dolohov ‹ inscription : 12/03/2016
‹ messages : 832
‹ crédits : odistole
‹ dialogues : #2F4F4F
‹ âge : 35 yo
‹ occupation : l'ancien directeur adjoint au département de la justice magique, aujourd'hui incarcéré pour crimes de guerre. Je suis également derrière un réseau d'orviétan impliqué en Angleterre et je gère mon business comme je le peux depuis ma cellule.
‹ maison : (Koldovstoretz)
‹ scolarité : //
‹ baguette : a été fabriquée par Gregorovitch, elle mesurait 29 centimètres, elle était en bois de genévrier et contenait un cheveux de vélane mais elle a été brisée sous mes yeux.
‹ gallions (ʛ) : 4368
‹ réputation : je suis le remplaçant, le prince gâté qui n'aurait pas dû régner et qui s'est cassé la gueule, celui qui s'est fait berner par sa protégée, celui qui doit être maudit tant le sort s'acharne à lui prendre tout ce qu'il veut si désespérément.
‹ particularité : du genre à me dire que si j'avais été legilimens ou voyant, j'aurais pu voir venir les emmerdes et coups dans le dos et les éviter, malheureusement il n'en est rien.
‹ faits : je fais parfois semblant de ne pas parler Anglais correctement pour voir jusqu'où certains tireront sur la corde. Mon calme sardonique laisse place à des colères monstrueuses et violentes. J'ai deux petites sœurs et mon frère Antonin était le véritable mangemort, je ne suis qu'un pion qui occupe une place, celle du fils d'un chef de clan, celle d'un héritier qui devait assurer des accords et des alliances et doit aujourd'hui en payer les conséquences.
‹ résidence : à Azkaban, loin du faste du manoir Dolohov érigé à Herpo Creek et aujourd'hui en ruine.
‹ patronus : un cygne, impossible à conjurer depuis que la Marque des Ténèbres est sur mon avant bras.
‹ épouvantard : le visage de Ulyana greffé sur le souvenir du corps végétatif de ma mère.
‹ risèd : un gosse blond courant dans les longs couloirs de la résidence de St Petersbourg. Un enfant se jetant dans mes jambes en suppliant d'aller faire flotter une maquette de bateau dans le grand bassin des jardins.
| LEE LEE LEE Ce PV, ce personnage, ces cheveux rebienvenue, tu connais la maison et tu sais où nous trouver en cas de besoin alors n'hésite pas et bon courage pour la suite de ta fiche |
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WIZARD • always the first casuality Katie Bell ‹ inscription : 10/10/2016
‹ messages : 238
‹ crédits : mourning love.
‹ dialogues : #7F9861
‹ âge : 24
‹ occupation : une fuyarde.
‹ maison : de Gryffondor
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : est en bois de cèdre pour sa force de caractère et sa loyauté, munie d'un cœur en crin de licorne et mesure 28,6 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3226
‹ réputation : je suis une joueuse de Quidditch de talent dont la carrière a été marqué par plusieurs éclats. (...)
‹ particularité : affreusement naïve et possède une capacité de déni incroyable.
‹ faits : j'ai soutenu les Insurgés au tout début de la guerre, que j'ai tenté de sauver Alicia lorsqu'elle était détenue par Adele Bones, qu'après m'être faite attraper, on m'a fait promettre mon soutient indéfectible au Ministère (ils ont tué mon père moldu pour faire bonne mesure et me faire comprendre jusqu'où ils étaient prêts à aller - tuer ma mère également - pour acheter mon positionnement politique); qu'après l'exécution des rebuts, j'ai été décrétée dissidente et ai subi un lavage de cerveau ; que j'ai participé à la bataille de Pré-au-lard mais en arrière plan, aidant pour les soins et les besoins de première ligne ; qu'aujourd'hui, je tente de me refaire, même si la culpabilité continue de me tarauder.
‹ résidence : chez Zacharias Smith, la maison de campagne que j'avais achetée en temps de guerre étant trop loin du centre avec l'interdiction de transplaner.
‹ patronus : un rouge-gorge
‹ épouvantard : les corps sans vie de mes amies les plus proches. Pour l'heure, il se pourrait bien que l'épouvantard soit devenu réalité mais, je n'en sais rien et parfois je préfère rester dans l’ignorance.
‹ risèd : mes parents, m'offrant leur pardon pour ce que je leur ai fait subir.
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | quel vide… REBIENVENUE j'ai trop hâte de voir ce que tu vas faire de Lee bon courage pour remplir tout ça (et dépêche ) |
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