WIZARD • always the first casuality Adidja Zabini | andromeda tonks what color was his voice? a very beautiful voice. no one can give us the same feeling of beauty and kindness. […] he’d say that he could hear the sun rising.“ Bonjour Sasha, comment vas-tu ? ” Il y a une nouvelle femme dans sa chambre. Elle ne la connait pas. Elle ne sait pas si c'est sa chambre. Elle ne sait pas pourquoi. Elle sait juste qu'elle s'est réveillée et puis qu'elle est là, et qu'une femme au visage gentil s'approche dans la pièce en l'appelant Sasha. Elle se doute qu'elle s'adresse à elle, parce qu'elle est la seule dans la pièce, mais elle ne se souvient pas exactement que son nom est Sasha. Pourtant, la femme lui inspire une certaine confiance, ça doit être sa tenue qu'elle associe aussitôt au milieu hospitalier. Elle a toujours eu un esprit très cartésien, pratique et fonctionnel. Les murs sont vides, les draps sont propres, la couleur bleu du papier peint a été choisie pour être apaisante. Elle ne se sent pas apaisée, mais suffisamment calme pour laisser la femme s'approcher même si tout en elle lui hurle de se lever et partir. Elle doit retrouver quelqu'un, quelqu'un... mais qui? Qui? La pensée de ne pas savoir l'angoisse, parce qu'elle a l'impression que c'était important, que cette personne, celle qu'elle doit absolument rejoindre, est importante. Et que cette personne s'inquiète. “ Oh la la… Mais je vois des pancakes sur ton plateau… Rassures moi ils sont meilleurs maintenant ? ” Elle a un hoquet en baissant les yeux sur le plateau où effectivement, se trouvent une assiette, des couverts et un verre d'eau, ainsi que de la nourriture. Yaourt, pancakes, du beurre... Elle ne répond pas, les sourcils froncés, s'emparant lentement de la fourchette, puis du couteau dans l'autre main. Elle coupe un morceau de pancake mais ne l'apporte pas à sa bouche, l'appétit soudainement coupé. Il y a quelqu'un... il y a quelqu'un qu'il faut qu'elle trouve, qu'il faut qu'elle voit. C'est impératif...
En balayant la pièce du regard, elle voit, sur la table de nuit, un carnet à la couverture en cuir noir, qu'elle attrape en tendant le bras. Elle l'ouvre aussitôt, en ignorant la femme. Elle a l'air gentille mais il y a quelque chose qui ne va pas, il manque quelque chose, il manque quelqu'un, il y a un vide, là, quelque part. Il y a le visage d'un homme entre les pages de son cahier... “ Mon petit fils a fait des gâteaux saveur pain d’épice pour Noel, tu en veux un ? ” Aussitôt, son visage se tourne. Sasha, elle a dit qu'elle s'appelait Sasha. Et l'homme... l'homme, dans les dessins, n'a pas de nom. Sasha ne dessine pas très bien mais elle reconnait son écriture et ses dessins, surtout, maladroits et pas du tout proportionnels. Elle parcoure rapidement les pages jusqu'à trouver le portrait qu'elle a tiré de la dame qui la regarde avec patience en attendant sa réponse. “ Oui... avec plaisir, ” lâche-t-elle du bout des lèvres, en refermant le carnet avec ses mains tremblantes et en prenant son verre d'eau pour l'apporter à ses lèvres, sa main tremblante renversant presque un peu d'eau sur son menton. “ Où-où est-ce que je suis? Qui êtes-vous? ” demande-t-elle, avec un certain embarras, avant de brusquement reposer le verre et de repousser la plateau magique flottant sur le côté, faisant déjà mine de sortir du lit, “ je dois retourner là-bas, je dois le trouver, je dois le chercher, je dois le trouver. ” |
|