WIZARD • always the first casuality Joanne St John ‹ inscription : 20/01/2017
‹ messages : 296
‹ crédits : eledhwen pour l'avatar et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : steelblue.
‹ âge : trente-huit ans.
‹ occupation : Elle est conseillère au cabinet du ministre, c’est une position idéale pour elle puisqu’elle est au cœur de l’action politique du moment. Son mentor - un homme proche du ministre actuel - l'a hissé jusqu'à ce poste, il compte beaucoup sur elle et elle, elle compte beaucoup sur leurs erreurs pour un jour être en haut du podium. Elle prend ce travail très à cœur et essaie de glisser ses propres idées. Si elles sont ignorées pour l’instant, elle ne désespère pas à se faire entendre un de ces jours. Elle siège également en tant que juge au magenmagot principalement parce que ça lui permet de se rapprocher de la population sorcière en s’occupant des affaires courantes. Tout est un moyen pour gagner la confiance des gens.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : Sa plus fidèle compagne. Elle est en bois de frêne, elle contient du crin de licorne et mesure vingt-cinq centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3155
‹ réputation : Aux yeux des siens, c’est une lâche, elle n’a pas cherché à retrouver Rohan quand on lui a annoncé qu’il n’était peut-être pas mort et elle n’a pas pris les armes pour combattre le gouvernement de Voldemort alors que sa sœur l’aurait fait, mais elle n’est pas Alison et ne le sera jamais. Aux yeux des autres, c’est une garce parce que c’est elle avant tout le reste, parce que c’est une grande gueule qui n’hésite pas à vous enfoncer dès qu’elle en a l’occasion. Si vous ne lui êtes plus utile, elle va se débarrasser de vous sans aucun remord. Lyanna c’est une main de velours dans un gant de fer. Elle sait que se comporter comme ça est indispensable pour monter en grade.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : elle a un appartement sur le chemin de traverse.
‹ patronus : C’est un sort qu’elle a du mal à faire aller jusqu’au bout, sa baguette ne produit que des volutes argentées, rien de plus. Ses souvenirs heureux sont toujours parasités par le visage ensanglanté d’Alison.
‹ épouvantard : Même après tout ce temps, son épouvantard prend la forme des cadavres de la famille Helvar parce qu’elle n’a jamais réussi à faire son deuil.
‹ risèd : Elle a des rêves de grandeur. Elle s’est toujours vu ministre de la magie alors son risèd la montre assise sur le siège qu’occupe l’autre guignol avec un grand sourire sur les lèvres.
| Ce nouveau gouvernement apporte beaucoup de boulot à Lyanna. Elle n’a pas passé une minute en dehors de son bureau depuis bien longtemps. Elle doit gérer les nouveaux dossiers, rencontrer tous les nouveaux acteurs de ce gouvernement et surtout conseiller au mieux. Pour le moment, elle a du mal à voir où ils veulent aller. Elle essaie d’obtenir des informations de la part de Trevor, mais il lui répond toujours par un sourire bienveillant et un ça va aller St John, ne vous en faites pas qui commence doucement à l’agacer. Elle pose un instant le dossier qu’elle est en train d’étudier pour se masser les tempes. Elle sent le mal de crâne pointer le bout de son nez. Elle a vu encore passer des mesures contre les loups-garous. Encore. Elle n’a pas envie qu’une nouvelle forme d’oppression débarque dans ce nouveau gouvernement. Elle n’a pas non plus envie d’être associée à ça. Si Rohan pouvait réintégrer la société sans problème… c’est un peu tout ce qui l’importe à l’heure actuelle. « Miss St John ? » On frappe à la porte ouverte de son bureau et elle voit une jeune femme dans l’entrée. « Oui ? » - « Je viens vous porter les nouveaux décrets à relire et faire signer. » Elle soupire. Encore des décrets ? Sur ça aussi il faudrait qu’ils se calment tous. Elle fait un signe de main pour qu’elle entre dans son bureau. « Et fermez la porte, s’il vous plaît. » Fait-elle. La jeune femme s’exécute et vient s’installer juste en face d’elle. Elle dépose les différents dossiers et Lyanna retient une grimace de mécontentement. Elle sait de qui ça vient et Merlin comme ça va être mal écrit. Elle se saisit d’un dossier et l’ouvre puis commence à le lire. « Il a réellement écrit ça comme ça ? » La jeune femme en face d’elle a un petit sourire désolé. C’est son assistante, elle doit le subir plus que Lyanna alors la blonde compatit. « Bon, c’est parti pour quelques heures de lecture. » Continue-t-elle. « Vous voulez m’aider ? Ça ira plus vite si on est deux. » L’autre hoche la tête. Et le silence s’installe dans le bureau. Il n’y a que le bruit des pages qu’on tourne qui anime la pièce.
Jusqu’à… Jusqu’à ce que la porte s’ouvre soudainement sur Slevin Gallagher. Lyanna fronce les sourcils. Il a un air beaucoup trop satisfait sur le visage. « Frapper c’est toujours pas dans tes cordes, Gallagher. » Fait-elle sans préambule. « Vous voulez bien nous laisser ? Merci. » Oui, évidemment. Monsieur exige. Lyanna soupire et fait un signe de tête à la jeune femme. Elle peut gérer Gallagher seule. Évidemment, il laisse traîner son regard sur l’assistante et Lyanna se rembrunit. Si c’est pour ça qu’il est venu… « Tu vois St John. Je me disais encore ce matin que ça faisait un moment que je n’avais pas eu le plaisir d’avoir ta visite. Tu commençais à me manquer depuis le temps. Mais il s’avère que j’ai justement appris quelque chose à ton sujet dont j’aimerai bien parler avec toi. » La blonde hausse un sourcil et croise ses mains devant son visage, l’air attentif. « Mais avant tout… Comment vas-tu depuis le temps ? » Elle fronce les sourcils et laisse un peu le silence s’installer entre les deux. Définitivement, elle déteste voir un air aussi satisfait sur le visage de Gallagher. Ça cache forcément quelque chose. « Beaucoup de boulot comme tu peux le voir. » Fait-elle en montrant les dossiers sur son bureau. Signe aussi qu’il ferait mieux d’en venir aux faits rapidement parce qu’elle n’a pas que lui à gérer. « Et toi ? Toujours à diriger ton département comme tu sais si bien le faire ? » Ne peut-elle s’empêcher de demander. Elle est toujours autant choquée de savoir que Slevin est considéré comme un héros de guerre alors que c’est une crapule. Elle ne peut pas s’empêcher de le tacler un peu. « Est-ce que je dois en conclure que mes petites visites te manquent ? À tel point que tu ne peux pas t’empêcher de venir toi-même jusqu’ici ? » Pour chercher la petite bête et l’agacer encore et toujours. « Alors ? Qu’as-tu donc appris sur moi pour que tu me fasses l’honneur de ta présence dans ce bureau ? » Elle se demande vraiment ce qu’il lui veut cette fois. |
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