sujet; (two shot) all night / sandcastles
MessageSujet: (two shot) all night / sandcastles   (two shot) all night / sandcastles EmptyMer 22 Fév 2017 - 14:23

WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
(two shot) all night / sandcastles Tumblr_o52i0hs2SM1ur3cdqo7_r1_250

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3980
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
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sweet love all night longI had my ups and downs, but I always find the inner strength to pull myself up. I was served lemons, but I made lemonade. My grandma said "Nothing real can be threatened." True love brought salvation back into me. With every tear came redemption and my torturers became my remedy. So we're gonna heal. We're gonna start again. (...) The audience applauds... but we can't hear them.
(24 SEPTEMBRE 2003)Astoria, Astoria, est-ce que tu m'entends? Astoria? ” Elle n'arrive pas à respirer. Elle n'arrive pas à respirer, elle a encore le goût de la cendre sur la langue, la fumée dans le fond de la gorge, la voix de Daphne dans ses oreilles et la main de sa mère- “ mAMAN! ” Le cri sort plus fort qu'il ne devrait; elle se lance presque en avant jusqu'à ce que des mains s'abattent sur ses épaules et la repoussent brusquement en arrière, son crâne heurtant le mur derrière elle sans douceur. La douleur est instantanée, fulgurante et brûlante, mais elle a le mérite de la réveiller; Astoria parvient à cligner frénétiquement des yeux jusqu'à ce que l'humidité s'en aille, jusqu'à ce qu'elle parvienne à faire le point sur le visage d'Alastar.

Il doit lire quelque chose sur ses traits qui lui dit qu'elle comprend un peu mieux ce qu'il se passe, parce qu'il se recule lentement, relâche ses épaules mais reste accroupi en face d'elle. “ Elle est avec nous. Elle va bien. ” La tête d'Astoria lui tourne, alors que des images en flashs lui reviennent des dernières heures... le dîner avec Eirene à la maison, le manoir, l'attaque des Insurgés... sa mère, Daphne... DAPHNE... PÈRE... PÈRE! “ Nous? ” marmonne-t-elle lentement, le chuchotis un contraste avec le terrible enfer qui brûle dans ses veines, alors qu'elle referme les yeux en portant ses doigts aux ongles éclatés à son crâne, pour que sa magie de soigneuse fasse son oeuvre et fasse un peu passer la légère migraine.
Elle déteste Alastar parce qu'il semble avoir un véritable don pour savoir quand elle est perturbée; il repose la main sur son épaule, son pouce appuyant sans douceur sur son cou jusqu'à ce qu'elle relève les yeux vers lui. Il a des yeux bleus perçants, vraiment trop bleus, qui la traversent de part en part et cherchent son visage à la recherche de quelque chose. “ Nephtys, ta mère, toi et moi. Je vous ai trouvées près de Greengrass Manor... mais je n'ai pas pu trouver ni ta soeur ni ton père. ” Pas de grosses pertes, vu le ton de sa voix; Astoria se force à déglutir. “ Où sommes-nous?Fiddaun Castle. ” Ils se connaissent assez pour qu'Astoria reconnaisse l'endroit, le manoir irlandais d'Alastar; presque soulagée, elle ferme les yeux en se laissant aller contre le soutien indéfectible du bras d'Alastar. “ Astra, dit-il en tendant l'autre main pour lui toucher le menton, la forcer à relever la tête et l'inciter à ouvrir les yeux, est-ce que tout va bien?
Père est morte, Daphne est une Insurgée, et sa mère... “ J'ai besoin de voir ma mère. ” Il hoche lentement la tête, se détache et l'aide à se relever. “ Premier étage, seconde pièce à droite, fait-il en désignant l'escalier dont elle aperçoit les premières marches à travers la porte ouverte du salon dans lequel ils se trouvent. — Merci, Alastar.Je ne fais que protéger mes investissements. ” Mais il y a comme un sourire sur son visage, et comme un certain soulagement dans sa voix. Les jambes d'Astoria tremblent un peu, elle a des larmes qui ont envie de sortir et pourtant, elle ne peut s'empêcher de sourire très légèrement à son attention, les jointures de ses poings effleurant les siennes alors qu'elle le contourne. “ Merci pour ça, alors.

Elle se permet de réfléchir en marchant, ses chaussures à la main pour ne pas se donner plus de raisons de tomber. Elle se souvient être arrivée ici; elle se souvient de sa gorge enrayée à force de hurler et à cause de la fumée; elle se souvient du corps rigide de Père, son regard vide... elle se souvient aussi de la main d'Alastar se refermant sur la sienne alors qu'il hurlait quelque chose, et du transplanage immédiat dès qu'elle avait agrippé le poignet de sa mère.
Elle se souvient aussi de Daphne qui l'avait abandonnée là, dans un monde à feu et à sang, dans un univers de fumée et de coeurs brisés où les yeux morts de Père la suivaient et la jugeaient.
Le reste est confus; elle se souvient de sa vision se brouillant et elle se souvient de la crise presque instantanée de panique une fois qu'elle avait atterri là où Alastar les avait amenées.
Nephtys, sa mère, elle, et lui. C'était un groupe étrange et pas du tout harmonieux, Astoria s'en rendait bien compte... mais ils n'allaient pas rester là longtemps, n'est-ce pas?

Elle trouva simplement la chambre dans laquelle sa mère se trouvait: allongée à même les couvertures du lit, Hortense Greengrass regardait à travers la fenêtre comme si se trouvait de l'autre côté du verre la réponse à toutes ses questions. Elle ne montra même pas qu'elle avait entendu et vu sa fille entrer dans la pièce jusqu'à ce que celle-ci glisse sa main dans la sienne et que la chaleur familière de son don l'envahisse; seulement alors, Hortense tourna les yeux vers sa fille cadette. De l'autre côté du don, du côté d'Astoria, c'était froid et cruel, presque douloureux; mais c'était une impression familière, et si le don s'était activé de lui-même, c'était bien que sa mère en avait besoin. Alors qu'elle prenne; à ce stade, elle préférait avoir mal et froid et se couper complètement de la réalité plutôt que de refuser à sa mère quelque forme de soulagement. “ Ton père, lui demanda-t-elle en français au bout d'un moment interminable où déjà, Astoria ne sentait plus ses doigts. Ton père... tu l'as vu?
Astoria retira lentement sa main de la sienne pour ne pas trop pousser sa chance; il aurait été stupide de mourir maintenant. “ Oui. Maman... Maman, il est mort. ” Autant ne pas passer par quatre chemins.

Rien ne changea sur l'expression d'Hortense. Du moins, c'est ce qu'un étranger aurait pu penser: ses traits se contentèrent de se durcir, de s'immobiliser pendant un temps interminable mais pour Astoria, c'était comme si tout venait de s'effondrer sur son visage. Sa mère était manipulatrice comme son mari, mais ni cruelle ni froide ni distante; au contraire: ses émotions se lisaient sur son visage comme si ce dernier était un livre ouvert, pour sa famille du moins. D'un regard, Astoria avait toujours pu analyser les émotions de sa mère, même quand elles s'étaient éloignées, détestées, perdues.
Et en cet instant, Astoria n'eut aucun mal à reconnaître l'hideuse et terrible souffrance que ressentait sa mère. “ Maman, ” tenta-t-elle, mais déjà les yeux d'Hortense se détournaient pour retourner sur la fenêtre. “ Laisse-moi, ” dit-elle en français, puis en anglais, plus fort: “ Get out.

(25 SEPTEMBRE 2003) Elle n'a pas pu dormir. Le lit est trop grand, trop vide; la chambre trop grande, trop vite: et le château trop silencieux. Il a tout pour plaire pourtant, même si toute une aile est condamnée (le soir précédent, alors qu'ils partageaient un petit repas avec Nephtys, Alastar leur a expliqué qu'il a relégué la propriété à un riche moldu qui engrange des livres sterling en faisant visiter à d'autres riches moldus le château apparemment historique, et ces idiots de sans-magie ne se rendent même pas compte que toute une partie du patrimoine leur est interdite et invisible) et qu'il n'y a pas d'elfe à leur service. Il y a de la nourriture, pourtant, des cigarettes, de l'alcool et même un peu d'Orviétan: bref, tout ce qu'il faut pour survivre... mais combien de temps? Impossible pour l'instant de mettre la main sur un journal, Alastar veule qu'ils fassent profil bas une semaine encore avant de tenter quoique ce soit... l'attaque d'Herpo Creek est d'après lui le début du dernier acte de cette guerre. Astoria n'a aucune opinion sur la question. Elle sait juste que Père est mort et que sa soeur l'a tué.
Toujours est-il qu'elle n'a pas pu dormir, et est descendue aussi rapidement et silencieusement que possible en bas. Une vieille pièce a été réaménagée en cuisine qui tient plus du côté moldu que du côté sorcier (ça la frappe brutalement qu'Alastar est de sang-mêlé, c'est un détail vite oublié à son contact... mais tout de même) pour récupérer un peau d'eau au robinet; sa préférence aurait été au lait, mais impossible d'en garder sur le long-terme sans sortir du manoir...
Le château est tellement silencieux. Greengrass Manor était toujours en train de buzzer, à cause des abeilles de Père et des plantes parfois sonores de sa mère; parfois, même, les tableaux de leurs ancêtres discutaient, leur elfe de maison s'affairait... il y avait toujours quelque chose qui se passait dans le Greengrass Manor.
Mais pas ici.
Ici... que le silence, le froid, le noir.
Rien.

Des bruits de pas la font sursauter, et elle fait volte-face en cherchant déjà sa baguette; stupide Astoria, elle l'a laissée sur sa table de nuit. Elle s'attendait presque à voir Daphne débarquer et lui faire la peau à elle aussi. Mais ce n'est que Nephtys, qui a l'air aussi surprise qu'elle de la voir ici; la Night Fury a eu la présence d'esprit de prendre sa baguette et son Lumos aveugle Astoria. Elle baisse rapidement sa baguette et Astoria articule un sourire, aveuglée, sans voir le visage de Nephtys. Elle apprécie la Night Fury, elles sont... oserait-elle dire amies? Elles ne se connaissent pas vraiment, mais après ce qui s'est passé entre elles en octobre dernier, on peut au moins dire qu'elles sont amies, non? Pendant un instant, Astoria est sur le point de lui demander si elle n'arrive pas à dormir et si elle va bien; mais à quoi bon? C'est évident que ce n'est pas le cas. À la place, elle fait couler de l'eau dans un verre pour l'autre jeune femme, et en silence elles boivent, sans se regarder, les pensées d'Astoria s'évadant vers Daphne et celles de Nephtys restant dans son crâne.

Quand elle remonte dans sa chambre, si grande, si froide, si noire, Astoria ne parvient toujours pas à dormir, mais elle a presque l'impression que le château n'est plus si vide.

(31 SEPTEMBRE 2003) Quand elle se faufile dans sa chambre ce soir-là, Alastar a le mérite de faire semblant d'être surpris. “ Well, that's new. Shut up, c'est toi qui fait le pingre et chauffe pas tout le manoir, ” marmonne-t-elle, sans hésiter une seule seconde avant de se diriger tout droit vers le lit. Elle a bien prévu son coup: il n'est plus à son bureau à se tirer les cheveux et il n'est pas encore endormi; au contraire, il se redresse machinalement quand elle s'approche, tire la couverture pour lui laisser de la place à côté de lui. Évidemment, l'histoire du chauffage est un mensonge: sa solitude était juste insupportable, cette nuit-là... et depuis leur dispute d'août, ils n'ont pas vraiment eu l'occasion de se parler. À croire qu'ils s'évitent le jour et la nuit, dans ce manoir si grand; Alastar est toujours occupé, rendu fou à l'idée d'être séparé de tout, tandis qu'Astoria navigue entre sa mère muette et une Nephtys inconsolable, comme si Nott avait une fois dans sa vie été autre chose qu'une pain in the ass.
Demain, aussi, il va partir. Pendant quelques heures, a-t-il dit, le temps d'aller vérifier que ses autres investissements se portent bien, et aussi pour voir où en est Herpo Creek et la situation de l'Angleterre... Astoria n'a pas envie qu'il parte. Machinalement, Astoria se serre un peu à lui, ses pensées s'envolant vers Daphne pour la énième fois depuis le début de la semaine, et Boris aussi, surtout, et... et tout le monde, Ariane qui n'a pas donné de nouvelle depuis des mois... elle a même une pensée pour Nyssandra et Aramis, bien malgré elle. Et invariablement, en pensant à Nyssandra, elle pense à Scorpius et à Draco et à Pansy et aux filles de cette dernière. Où sont-ils? Que font-ils? Étaient-ils derrière l'attaque d'Herpo Creek? Dans ce cas, pourquoi Draco l'a laissée crever et brûler?

Le coude d'Alastar rentre dans le sien et elle tourne son visage vers lui; à croire que l'irlandais est empathe, et c'est insupportable, parce qu'elle sait qu'il ne l'est pas, et l'idée qu'elle se soit tant dévoilée à lui qu'il la connaisse aussi bien la met mal à l'aise. Ce n'était jamais prévu ainsi, elle et lui. Ce n'était pas prévu tout court.
Il ouvre la bouche pour dire quelque chose et elle écrase ses lèvres contre les siennes en tendant le cou. Ce n'est pas pour un pari ou pour un article de journal ou juste pour se jouer de lui, lui donnant un baiser mais pas le reste, lui offrant un avant-goût sans jamais follow-up; non, c'est autre chose, d'avare et avide, alors que sa main se referme sur sa nuque quand il répond à son baiser, ses ongles s'enfonçant dans la peau sans hésitation jusqu'à ce que ses bras s'enroulent autour d'elle.
Ce n'est pas un pari ou pour un article ou pour les apparences: c'est réel et tout ce dont a besoin Astoria en cet instant précis.
That's new too, ” susurre-t-il, sa voix rauque contre son cou, un peu à bout de souffle, quand ils se détachent à peine. “ Well get ready for a whole lot of new things, Doherty, ” marmonne-t-elle en retour, en l'attirant une nouvelle fois contre lui.

(16 OCTOBRE 2003) Astoria n'y a pas cru quand Alastar a ramené les premiers journaux et les premières nouvelles. Son réseau de contacts est intact, et ces deux dernières semaines ont été horriblement stressantes, alors qu'il rentre en contact le plus discrètement possible avec son réseau, même si chaque sorcier âgé de plus de dix-sept ans est soit réquisitionné au Ministère, soit envoyé à Pré-au-Lard, ou presque.
C'est la guerre. Bien entendu, ça a toujours été la Guerre... mais certains parlent déjà de Bataille Finale, qui fait rage à Pré-au-Lard depuis plusieurs semaines déjà. Herpo Creek n'était que le commencement, arguent d'autres, et de nombreuses pertes et disparitions sont à déplorer.
Le corps de Père a été retrouvé. Il y avait une petite note dans la nécrologie de la Gazette du Sorcier du 27 septembre — Alastar a récupéré tout ce qu'il pouvait à travers l'un de ses hommes de main apparemment —: Wigheard Greengrass, 49, attentat d'Herpo Creek et c'était tout. Astoria ne l'a pas montré à sa mère. Le reste des noms, généralement, c'est des gens à Pré-au-Lard; et encore, il y a toujours des excuses: ils ne peuvent pas garder le cap avec toutes ces morts, dont beaucoup sont anonymes. Nephtys lit chacune des nécrologies religieusement, à croire qu'elle veut les apprendre par coeur. Astoria ne vérifie même plus: voir le nom de son père l'a refroidie. Et si jamais Boris s'additionnait aux victimes? Bellatrix? Marcus? Aramis, Nyssandra?
Daphne?
Elle est morte à mes yeux, se dit-elle chaque soir avant d'aller se coucher.

(04 NOVEMBRE 2003) Tu n'essaies même plus de sauver les apparences? Non. À quoi bon? ” Généralement, elle fait semblant d'aller dans sa chambre, ne rejoint la sienne que plus tard dans la nuit, si il passe la nuit au château: les filles sont formellement interdites de quitter la propriété. De toutes manières, Astoria ignore où elles pourraient aller... le château semble être la seule option viable en attendant que le Magister gagne cette Bataille. Ah! Elle se fait déjà faussement optimiste.
Cette nuit-là, elle s'est directement rendue dans la chambre d'Alastar, s'est glissée sous les draps avec un livre tandis qu'il travaille à écrire une lettre indécemment longue à son bureau. Et puis, quelles apparences à sauver? Sa mère est catatonique dans son lit, et Nephtys... il n'y a rien qu'elle puisse faire pour elle, elle est toujours obsédée par ses nécrologies et elles se traînent dans le château comme un fantôme en peine. S'imaginer que l'absence de Nott, of all people, la mette dans cet état dégoûte Astoria.
Et puis elle ne va pas lui dire, à Alastar, mais elle a un peu du mal à s'endormir quand elle est toute seule et qu'il n'est pas là. C'est un secret farouchement gardé, l'empreinte impérissable qu'il a laissé en elle, le sort qu'il a fait de son odeur, sa présence, sa chaleur. Astoria aime les gens quand ils sont de bons amants et qu'ils sont une valeur sûre; évidemment, elle ne l'aime pas avec tout le romantisme qui va avec cette notion, mais à la manière quasi-sauvage qu'ont les petites choses de conquérir les plus grandes. Alastar est une force tranquille et une valeur sûre, un rocher contre les vagues; et dans ces périodes troubles où Astoria n'est pas sûre de rêver ou de dormir, c'est ce dont elle a besoin. “ Viens te coucher, ” finit-elle par demander doucement, et Alastar la regarde par-dessus son épaule avec un sourcil arqué. Elle n'a pas besoin de voir le bas de son visage pour savoir qu'il sourit. “ S'il te plaît? ” Il soupire, se laisse aller contre le dossier, avant de se lever: “ s'il le faut, ” dit-il dramatiquement, et il sourit, juste un peu; pendant un instant, elle en oublierait presque la Guerre.
Presque.
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‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
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we built sandcastlesBaptize me. Now that reconciliation is possible, if we're gonna heal, let it be glorious. One thousand girls raise their arms. Do you remember being born? Are you thankful? Are the hips that cracked, the deep velvet of your mother, and her mother, and her mother? There is a curse that will be broken.
(09 DÉCEMBRE 2003) La Guerre est finie. Ils ont perdu. Ils? Ils? Il n'y a pas de ils. Ils font partie d'une race à part: les neutres, les fourbes, ceux qui n'appartiennent à rien, à personne. Ceux qui vendraient père et mère pour survivre. Astoria aurait dû être à Pré-au-Lard. En tant qu'Adhérente, elle y aurait été appelée. Si Marcus l'avait laissée faire, si Boris l'avait convaincue, si Flora l'avait mieux formée, si Theodore l'avait moins méprisée, elle aurait la Marque sur le Bras et elle serait là-bas, à pleurer son Maître. Mais il est mort. Ils ont perdu. Et maintenant, ils ont tout à gagner. C'est ce qu'a l'air de dire Alastar quand il lance la Gazette du jour sur la table autour de laquelle ils sont tous les trois réunis — occurence suffisamment rare pour être notée. Nephtys s'en empare et Astoria lit la Une au-dessus de son épaule. Nephtys est très immobile; Astoria se doute qu'elle pense à Theodore. Certainement mort. Astoria ne sait pas ce qu'elle devrait espérer pour lui. Elle ne sait pas ce qu'elle veut pour lui. Elle relève les yeux vers Alastar.
Il sourit. C'est son sourire calculateur, celui qui n'a pas peur des embûches et des obstacles, celui qui débarrassera le monde du moindre Gallion. C'est un sourire ambitieux et charismatique, un sourire qui séduit autant qu'il fait froid dans le dos. “ Attendons quelques jours, dit-il, déguisant l'ordre en suggestion, en se resservant du café. Et puis ce sera à notre tour de faire la Une. ” Alastar, toujours prêt pour la célébrité et l'argent, férocement persuadé qu'ils s'en sortiront; pendant un instant, Astoria y croit. “ Here, Nephtys, ça va, ” fait-elle en se tournant vers la chanteuse, lui tapotant maladroitement l'épaule en la faisant lâcher la Gazette, détournant enfin son regard comme aimanté à Alastar. Il y a comme une main, dans ses entrailles, qui lui retourne les tripes et lui arrache le coeur, et elle ne sait pas trop quoi en penser. Que se passe-t-il? Ils ont perdu la Guerre. Ils ont gagné la Guerre. C'est... fini.

(15 DÉCEMBRE 2003) Assignée à résidence, elle a reçu la citation à comparaître deux jours après qu'ils aient révélé leur survie et leur cachette au nouveau Gouvernement en place. 30 décembre 2003. Deux semaines: une éternité, un clignement d'yeux. Elle a l'impression qu'elle va devenir folle.
La seule chose positive, pour l'instant, qui soit ressortie de tout ça, c'est qu'elle a revu sa tante Dahlia après des années. Elle l'a vue la dernière fois quand elle avait... douze ans? Treize peut-être. Elle est représentante de la France à la CIMS et la seule raison pour laquelle Hortense et Astoria ont un toit sur la tête: un tout petit appartement dans un quartier mal famé du Chemin de Traverse. L'appartement d'Astoria et ses possessions ont été saisies, le local qu'elle utilisait pour ASTRA aussi — en attendant que les assets d'Alastar lui soient rendus au terme du procès —, Greengrass Manor, l'ancien et antique Greengrass Manor, a été détruit de toutes manières et leurs comptes ont été bloqués. Elles n'ont plus rien. Et elle est citée à comparaître, en petit jury, dans deux semaines, et sa mère aussi. Alastar aussi, sauf qu'il est assigné à une autre résidence.
Et maintenant? Tante Dahlia lui a procuré un POW, et c'est son seul moyen de contacter Alastar. Ils deviennent tous les deux à cause de l'enfermement: lui a repris les rênes de Doherty Holdings, qui n'a pas été saisi à cause du désastre économique que ça aurait entraîné, et doit asseoir son autorité sur Yasmeen qui s'est arrogée chef de l'organisation. Maintenant on attend. Oui, mais on attend quoi? Quand? Mais rapidement, comme si il avait lu dans ses pensées, il envoie: sois patiente. Bientôt. Et puis: fais-moi confiance.

(30 DÉCEMBRE 2003) Le juge, qui vient de terminer deux heures de délibérations avec son jury, soupire lourdement en lisant le compte-rendu, ses doigts se glissant sous ses lunettes pour pincer l'arête de son nez et appuyer sur ses yeux. “ Si la stupidité était condamnable, mademoiselle Greengrass, il n'y a aucun doute que vous seriez la première à aller à Azkaban, ” commence-t-il et Astoria ne peut pas s'empêcher de se crisper, en même temps qu'elle sent ses joues devenir rouge, genre rouge tomate. “ Malheureusement, la loi ne m'autorise pas à vous prononcer coupable pour avoir été aveuglée et stupide. Vous êtes coupable d'actes de collaboration forcée avec un Gouvernement fasciste et violent ayant fait et encouragé des crimes contre l'humanité, rappelez-vous de cela. Je suis néanmoins dans l'obligation de vous prononcer libre, même si vous serez suivie par un conseiller de probation pendant la totalité de vos travaux d'intérêt général que je prononce à la peine maximale, soit 280 heures. Peut-être pourrez-vous utiliser vos petites mains de soigneuse pour une bonne cause, cette fois: l'hôpital Saint-Mangouste est en sous-effectif. Il vous sera aussi impossible à l'avenir de prétendre à un métier au sein du Ministère. Est-ce que vous comprenez ce que je suis en train de vous dire? Euh... oui, oui. Je comprends. — Bien. ” Il frappe son marteau sur sa table. “ Vous êtes libre, mademoiselle Greengrass.

(02 JANVIER 2004) Il y a toujours son nom sous la carte de visite d'ASTRA. La marque était supposée être lancée à l'automne mais évidemment que la Guerre a trouvé son apogée, et sa doucereuse fin à ce moment-là... évidemment qu'il a fallu que le destin ruine cette unique chose pour elle. Et maintenant, d'après les mots d'Antophilius Micol, le spécialiste en marketing qu'elle et Alastar ont engagé il y a une éternité de cela pour les aider avec la marque naissante, il n'est plus question de s'occuper d'Astra. “ La marque allait marcher, j'y crois fermement, et le teasing duquel on s'est occupé lors des mois précédant... ” Il ne finit pas sa phrase; les guerres et les batailles sont des espaces noirs et vides, innommables, desquels on ne parle jamais ainsi. “ Vous voyez. La marque allait marcher, sauf qu'elle reposait sur des choses aujourd'hui révolues, faisant appel à des coupes... vous m'excuserez, mademoiselle Greengrass, mais démodées. ” De là où elle est assise, Astoria jette un regard outré en direction d'Alastar, dont toute la concentration est focalisée sur Micol, qui se passe une main nerveuse sur son front recouvert de sueur. “ Par démodées, j'entends... qui plaisaient à l'Élite sorcière traditionaliste si chère à notre coeur mais qui est aujourd'hui... ” Méprisée, pour ne pas dire ocstratiser. Astoria comprend le sentiment. “ ...pas aussi appréciée. Je pense aussi que le nom, ASTRA, fait appel à un certain... Certain quoi? ” Elle n'aimait pas sa manière de parler de plus en plus doucement, hésitant toujours à finir ses phrases, comme si il avait peur des conséquences alors qu'Astoria tout comme Alastar n'attendant qu'une chose: un mot final, une direction, un indice, n'importe quoi. “ Fait appel à vous et depuis votre procès... et la chute de l'Élite, disons que vous n'êtes pas... ” Il va la rendre dingue. “ ...la plus appréciée. — Vous voulez appeler la marque Potter tant qu'on y est, Antophilius? Laisse-le finir, Tori, s'il te plaît. ” Elle grogne, s'occupe la bouche en apportant le verre d'eau à ses lèvres. “ Je disais donc... oui, je pense que c'est une nouvelle marque qu'il faut imposer, changer la ligne créative... ” Il lorgne Astoria, et elle se demande si il veut se débarrasser d'elle. “ On veut du moderne, de l'oversize, des couleurs simples, des t-shirts- Des t-shirts, marmonne Astoria sous sa respiration, dégoûtée; seul Alastar l'entend et lui jette un regard la prévenant d'arrêter. — -des pantalons coupés simplement, des baskets, rien de bien guindé en tout cas, on veut du tout tout de suite, du jetable, du pas cher, de quoi paire à tout le monde... ” On veut du moldu. Disgusting. Alastar semble réfléchir, et Astoria se demande si il consulte ses augures mentaux. Il ne peut pas envisager ça. “ Astoria, il faut qu'on parle.

(13 FÉVRIER 2004) Il était en train de préparer un semblant de petit-déjeuner quand elle s'est réveillée, ce qui aurait dû la prévenir qu'il avait quelque chose en tête parce que quand Alastar se lève avant elle sans essayer de l'attirer dans ses bras et surtout quand il fait la cuisine lui-même, il y a toujours de quoi l'inquiéter. Mais Astoria a d'autres choses en tête. Sa mère, notamment, qui n'a pas évolué depuis la fin de la Guerre, chérissant le souvenir d'un mari mort. Même Tante Dahlia n'arrive pas à parvenir à la faire parler autrement qu'en français et avec des accents désespérés et c'est... fatiguant. Au moins Daphne s'en est-elle sortie sans grand mal, et Astoria parvient la plupart du temps à rester veiller sur leur mère quand elles ne travaillent pas pour mériter la moitié de ce que Tante Dahlia paie pour elles trois. Astoria s'échappe chez Alastar dès qu'elle le peut. Il aime le calme qu'il lui apporte, sa force tranquille et silencieuse. Il est en train de cuisiner trois mille choses en même temps, comme si la nourriture qu'il a déjà déposé sur la table n'était pas suffisant, et Astoria s'assoit dans le fauteuil de l'appartement en l'observant faire, sans qu'aucun mot soit échangé jusqu'à ce qu'il pose une tasse de thé devant elle et prenne place, après avoir déposé bacon, oeufs brouillés et café sur la table, sur le bord du canapé. “ Astoria, il faut qu'on parle. ” C'est un peu sa punchline, en ce moment. Le fait qu'il utilise son nom entier, et évite un instant son regard, veulent tout dire; Astoria fronce les sourcils, apportant son thé à ses lèvres. “ Je t'écoute. Je crois qu'il vaudrait mieux pour la marque, ” qui n'a pas encore trouvé de nouveau nom, “ qu'on cesse de mélanger professionnel et personnel.

(25 FÉVRIER 2004) Les premiers vêtements vont bientôt partir en production. OXOX, Astoria trouve que ça manque terriblement de goût tandis qu'Antophilius a dit que c'était à la fois féminin mais pas trop pour rebuter de potentiels clients de l'autre genre. C'est l'ancien local d'ASTRA qui a été reconverti en boutique et en atelier, même si le plus gros de la marque, se basant sur le prêt-à-porter moldu, sera produit en Écosse où la main d'oeuvre est apparemment moins cher. Décor minimaliste, couleurs binaires et gamme simpliste au possible, Astoria a rendu ses derniers dessins et idées la veille. “ Qu'en penses-tu? ” lui demande Alastar, quand Antophilius les laisse pour entrer à l'intérieur, inspecter chaque recoin en compagnie des contracteurs qui viennent de finir l'endroit. Alastar et elle restent dehors, observant l'enseigne sans mot dire. “ C'est... ” Elle ne sait pas trop. Elle est contente de travailler, un peu moins qu'Antophilius lui ait dit qu'elle devrait rester sur le projet (pour pas que son nom et sa réputation entachent celle de la marque montante), mais elle est contente de pouvoir toucher un salaire d'ici un à deux mois, contente de pouvoir se refabriquer quelque chose après cette Guerre terrible qui a laissé ses traces invisibles partout sur son corps et dans sa tête. “ Je ne m'attendais pas à ça, ” admet-elle, en haussant une épaule. Il fronce les sourcils. “ Tu n'aimes pas l'enseigne? Non, je veux dire... ça. Ah. ” Alastar a l'air de comprendre, hoche lentement la tête. “ Well, la vie nous réserve des surprises à tous. ” Il la regarde toujours pareil, avec ses yeux de loup avide, et Astoria fait mine de l'ignorer, agacée par son comportement qui a à peine changé depuis qu'il a écrasé du talon l'embryon de sentiments qu'elle entretenait pour lui, sans même qu'elle le sache elle-même. Ce qu'elle déteste, c'est qu'il soit si raisonnable, si mature à ce propos. Mais bon. Au moins il lui est utile. “ Alastar? ” appelle Antophilius depuis l'intérieur, et Astoria lève les yeux au ciel, elle n'aime vraiment pas cet homme. Alastar lui adresse un de ses rares sourires sincères. “ Shall we? ” Et il lui propose son bras. “ Fuck off, ” qu'elle marmonne, sans hostilité toutefois, entrant à l'intérieur de la boutique qui va bientôt ouvrir, suivie par le léger rire d'Alastar sur ses talons.

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(two shot) all night / sandcastles

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