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sujet; elias + half in the shadows, half burned in flames |
HERO • we saved the world Elias Rosier | elias keith rosierwe keep it light until we go dark. then we go pitch black❝ We're running in circles again ❞war hero ; SC de simon☇ pseudo complet & surnom(s) ; avec le temps, les épines du Rosier sont tombées du tableau albescente, écrasées dans le goudron de la honte et remplacées par des piques que la simple mention de son prénom provoque. Elias est réduit à la honte pour sa famille, à la rance que sa traitrise a engendrée. Statut de traître qu’il porte jusque dans la rébellion, moqué pour des crimes qu’il maquille par ses grognements d’ours. Au sein des insurgés, il était connu en tant que Paladin pour son don de soigneur allié à sa stature imposante. ☇ naissance ; 19/06/1965, dans le manoir familial, en Angleterre. ☇ ascendance; La honte de son sang pèse lourd sur son lit de précarité ; il reste néanmoins pur. ☇ métier ; Longtemps considéré comme un fumiste invétéré, à la limite du cancre au vu de sa tendance à ne penser qu’aux conneries, l’étonnement fut réel lorsqu’il s’est lancé dans des études en médicomagie. Influencé par son propre don, nourri d’une véritable passion, le soin est devenu une véritable vocation pour Elias ; devenu guérisseur durant les années qu’il avait passées à Ste-Mangouste et puis, par la suite, guérisseur clandestin après avoir pris le rouge des insurgés en emblème – Elias s’est constitué une bibliothèque personnelle d’informations relevées dans les soins prodigués dans son cabinet clandestin. Les blessures et les maladies magiques qu’on lui demandait de soigner – Elias a tout noté, répertorié dans ses nombreux journaux, dispersés çà et là à Londres en se disant que « peut-être un jour ça sera utile ». Avec la fin de la guerre, son statut de héros de guerre l’a poussé à retrouver son ancien poste à Ste-Mangouste mais au vu de ses connaissances acquises sur le terrain et son expérience dans le domaine, c’est pour un autre poste qu’il a postulé : il est, depuis peu, l’expérimage en chef. ☇ camp ; Profondément aigri, il porte autant de séquelles physiques que mentales parce que c’est en partie sa faute à cause de sa prise de position que Margot a été assassinée sa faute sa faute. Anti-gouvernement, il n’a jamais eu d’inclination pour le camp opposé mais c’est justement la raison qui a ébranlé sa vie parce qu’il a tout perdu, tout. Maintenant que la guerre est terminée, qu’il se permet de ramasser les morceaux épars de son existence, il se trouve moderniste car ils ont trimé tellement dur pour en arriver là qu’il aimerait voir de ses propres yeux la société sorcière évoluer. ☇ réputation ; Il rêvait de redorer le blason familial, quand il était jeune. Parce que son nom avait été entaché par les crimes de son oncle et son cousin, crimes qu’il a tenté de maquiller par ses bonnes actions. Il a voulu bien faire, en se pliant à un mariage arrangé, obtenant un métier digne. Et puis tout s’est effondré, il est devenu un traître à son sang et n’a jamais vraiment pu se débarrasser de l’amertume qui lui broie les entrailles à chaque fois qu’il pense à sa vie, d’avant. La guerre en a fait un guerrier cabossé de partout mais qui est resté droit et honnête malgré les coups qu’il s’est pris dans les dents ; ancien belliqueux, il a œuvré pour l’insurrection, aidé les Phoenix lorsque la guerre a frappé, sans rejoindre le groupe. Il a aidé de toutes ses forces, saigné littéralement pour une cause qui gangrène son esprit mais il tient debout. C’est un martyr qu’on a tatoué et rendu esclave des Dolohov, mais c’est un foutu héros, un véritable héros de guerre qui n’a pas hésité à souffrir physiquement pour prodiguer des soins en usant et abusant de son don. Il a reçu l’Ordre de Merlin mais ne s’est pas pointé lors de la cérémonie qu’il a qualifiée de bullshit. Il veut qu’on lui fiche la paix, qu’on le laisse bosser sur la maladie de sa nièce et qu’on cesse de lui rappeler à quel point les lécheurs du gouvernement lui sont reconnaissants – cette reconnaissance, Elias leur crache à la gueule parce que rien n’va changer : ça ne lui rendra pas la vie qu’il a perdue et certainement pas Margot. ☇ état civil ; Veuf. Il a été marié à Margot de Châtillon, une française au drapé nobiliaire issue d’une famille pure. Exécutée. Il a suffi d’une erreur pour que s’effondre son royaume. Il a suffi d’un rien pour qu’elle tombe inanimée dans ses bras, maculant à jamais ses iris de garance. Une unique mèche blonde qu'il a gardée, là, en pendentif autour de son cou. ☇ rang social ; Civil récalcitrant, il emmerde le gouvernement hargneusement, mais beugle silencieusement, converse tout seul quand il voit dans les journaux de nouveaux enfants arrachés à leurs familles – pures ou pas, ce n'est pas en isolant des enfants innocents qu'ils feront avancer les choses. ☇ baguette ; Sa première baguette était en bois d’ébène, avec un crin de licorne et mesurait vingt-neuf centimètres. Confisquée lorsqu’on a fait de lui un rebut, il n’a plus jamais revu sa campagne de toujours ; on lui a donné une nouvelle baguette après sa libération. En bois de noyer noir, celle-ci possède un ventricule de dragon et mesure trente centimètres. Le temps et la pratique lui ont permis de la contrôler même si elle possède des caprices qu'il n’est pas encore parvenu à gommer. ☇ épouvantard ; La table d’opération rouillée et bancale qu’il utilisait dans la fuite pour soigner ; parce que l’insalubrité de l’entrepôt maudit dans lequel il s’était installé, pour prodiguer des soins clandestinement, il y avait aussi perdu de nombreux patients. Parce que son matériel n’était pas assez propre, parce qu’il était seul, parce qu’il fallait se presser presser presser dans la peur de se faire prendre. Il ignore si… s’il a perdu ses patients à cause des conditions malsaines ou à cause de sa médiocrité. ☇ risèd ; C’est sa femme qu’il voie, Margot, resplendissante dans sa robe d’été, et lui-même à ses côtés en train de lui tresser les cheveux. Souvenir d’une vie qu’était la sienne avant mais qui n’est devenue que du cendre dans sa mémoire – ça l’épuise de se rappeler ces scènes mais les souvenirs de Margot, c’est tout ce qui lui reste. ☇ patronus ; Un renard, forme de son patronus originel durant une bonne partie de sa vie. À la mort de Margot, pourtant, son patronus a changé de forme, devenant un cygne, l’animal de son épouse. ☇ particularités ; Né soigneur, de ses phalanges cabossées déferlent une myriade de filaments magiques dont il puise le mal et l’absorbe pour guérir. Ses mains aux lignes de vie courtes, écorchées de l’extérieur mais tellement pures à l’intérieur. Son apprentissage en botanique lui a permis d’acquérir des connaissances poussées en plantes et herbes dans ses jeunes années afin d’obtenir une maîtrise presque parfaite de son don ; par habitude, il porte plusieurs sachets de plantes salvatrices à l’intérieur de son gilet en cuir. Son don, cependant, s’étiole au fil du temps à cause de sa cicatrice de rebut : la magie noire dont elle est imbibée intensifie encore plus ses douleurs physiques et mentales lorsqu’il utilise son don. Plus il absorbe le mal et plus ça se répercute sur lui ; c’est un cercle vicieux. ☇ animaux ; Simon et Neelam mais ils se sont échappés il n'en a pas. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Bullshit bullshit bullshit. Ce n’est pas pour ce monde-là qu’il s’est battu, pas pour une paix éphémère et l’hypocrisie d’un gouvernement qui lui donne de l’urticaire. Elias passe son temps à rouspéter, souvent seul, parce qu’il ne fait confiance à personne. La guerre lui a tout repris et maintenant la supposée paix arrache des gosses innocents à leurs familles. Il s’en fiche des fortunes saisies, il se fiche de la sienne, de tous ces gallions qu’il gagne et distribue aux orphelinats et associations – il se fiche de l’argent, il rêve juste d’une paix réelle. L’Ordre de Merlin, Elias l’a reçu sans même s’être présenté le jour de la cérémonie (il aurait probablement cogné quelqu’un s’il l’avait fait), il crache à la gueule de tous ceux qui le remercient pour ses sacrifices durant la guerre. C’est de l’amertume, qu’il ressent, parce qu’il n’a pas la sensation que ce nouveau monde soit meilleur que l’ancien : un peu enjolivé, saupoudré d’hypocrisie, assaisonné avec de jolis sourires mais au fond, c’est mauvais, c’est gangrené, c’est fade et complètement stérile. |
☇ Infos complémentaires ; knitting + C’est sur un coup de tête, qu’il s’est lancé dans le tricot un jour. En tournant en rond dans son bureau à Ste-Mangouste, les pensées parasites gangrénant son cerveau, les phalanges qui ricochent contre les murs et incapable de calmer l’angoisse que l’après-guerre a laissée en lui. C’est dans cet état alarmant qu’il est tombé sur une sorcière taillée en pierre, l’âge dépassant la centaine, en train de tricoter dans les couloirs de l’hôpital sorcier. Elle lui a prêté ses aiguilles et de la laine et Elias s’est mis à tricoter. Tout et n’importe quoi au départ, ses créations n’avaient aucune forme, il tricotait juste pour le plaisir d’évacuer tout le mal qui le ronge. Et puis avec la pratique, en achetant lui-même ses propres aiguilles et du fil, il s’est fait une collection de gants et de bonnets – bizarrement, ils sont tous en taille enfant. Ça lui fait du bien de décrocher son cerveau et d’occuper ses mains en même temps, c’est comme s’il mettait la guerre qui se déroule dans sa tête en pause. Juste le temps de créer un bonnet.
sdf + En sortant de la guerre, Elias s’est retrouvé sans domicile, malgré une bourse de gallions en compensation. Il ne s’est même pas présenté à la cérémonie pour la remise de son Ordre de Merlin qu’il a reçu quelques semaines plus tard par hibou – et égaré dans le bordel qu’est son bureau à l’hôpital, entassé sous un carton de fringues et la paperasse qu’on l’oblige à remplir. Ce n’est pas qu’il manque d’argent, Elias – il a obtenu une prime et a maintenant son salaire à Ste-Mangouste pour lui permettre de vivre confortablement. C’est plus par principe qu’il refuse de chercher un appartement. Il squatte les canapés de ses nombreux contacts : entre les anciens camarades de Poudlard, les alliés qu’il s’est fait durant la guerre, les patients qu’il a soignés, les Gobelins… Son réseau de contacts s’est élargi mais il n’a toujours pas de toit fixe au-dessus de sa tête. Principe, c’est qu’il y tient, en plus. Parce que ça implique qu’il a des attaches et… Elias n’a rien. Ses parents sont décédés, son frère est emprisonné, sa nièce est en quarantaine – sa femme a été exécutée, putain, il n’a absolument rien, rien qui le rattache à la vie. S’il se lève le matin, c’est parce qu’il n’peut rester tranquille entre quatre murs et attendre que son heure arrive alors que sa nièce est toujours malade, que d’autres gosses innocents sont amenés à l’hôpital avec le même diagnostic. Ça le rend malade rien qu’à l’idée de songer à quelque chose pour lui-même alors qu’il a l’impression de n’avoir rien accompli pour tous ces gosses (comme avec Margot qu’il a laissé mourir). C’est de l’ambition qu’il a, Elias, une ambition maladive d’accomplir quelque chose en se privant même de vivre, quitte à y laisser sa propre peau.
muggle culture + Gamin turbulent, adolescent curieux, Elias est le premier Rosier à avoir pactisé avec les impurs et de les considérer comme des amis proches, en provocation à toutes les tacles qu’il s’est pris dans la gueule par les descendants des familles pures. Sa curiosité de la culture moldue s’est développée à Poudlard, au contact des nés-moldus et des sang-mêlés : ils lui ont fait découvrir la musique moldue, essentiellement du Heavy Metal et du Punk, le cinéma quand il faisait le mur et se glissait avec ses copains dans les quartiers moldus,… Et puis, il a aussi découvert les cigarettes moldues et c’est devenu sa plus grande addiction. Même en pleine guerre, il trouvait toujours un moyen pour s’en procurer (il abhorre les cigarettes sorcières qu’il trouve trop infectes). Il a tout de même de grosses lacunes dans la culture moldue mais il n’est pas opposé à l’idée d’apprendre ; il fait probablement partie des seuls sorciers sang-purs encore en vie qui renieraient leurs origines pour adopter complètement la culture moldue. Il s’est même pris une moto moldue avec la prime (bullshit) qu’il a perçue pour tous les sacrifices (bullshit) durant la guerre (bullshit). Ça le fait tellement jubiler de se balader dans les rues sorcières avec une bécane aussi bruyante et en voyant les centenaires le dévisager.
Gobbledegook + Encore sur un coup de tête, au bord du gouffre, l’esprit complètement en vrac, il a cru que c’était une bonne idée d’apprendre le Gobelbabil, la langue des Gobelins. Simplement parce que sur le moment, il pensait que le monde sorcier était fichu et qu’ils seraient réduits en esclavage par les Gobelins pour tous les conflits dont les sorciers sont responsables. Il était vraiment persuadé que c’était la meilleure chose à faire, qu’il n’y aurait pas d’échappatoire pour les sorciers – un peu comme si on avait mis son esprit en pause pour lui implanter une idée saugrenue dans la tête. C’est dans la rue qu’il a appris le Gobelbabil, dans les pubs clandestins tenus par des Gobelins. Certains le consultaient même pour qu’il les soigne lorsqu’il pratiquait encore la médicomagie clandestinement et en échange, Elias leur demandait de perfectionner sa langue. Si, aujourd’hui, il parle le Gobelbabil couramment, il omet souvent la raison qui l’a poussé à apprendre : sur un coup de tête, l’idée lui a traversé l’esprit et il n’y avait rien pour l’en dissuader. Rien.
healer + Son don de soigneur, c’était la fierté de sa mère. Elle était toujours la première à vanter ses progrès auprès de ses copines membres de l’Élite, enjolivant le conte de son fils aîné doté de mains miraculeuses. C’est probablement ce qui l’a rendu aussi perfectionniste puisque sa mère avait des attentes quant à son don et Elias faisait un devoir pour ne pas la décevoir. Ça l’a rendu terriblement exigeant, aussi, même s’il n’en disait pas un mot ; Elias avait – a toujours – une tendance à tout garder en lui, jusqu’à ce que ça explose un jour. Avec le temps, il l’a vraiment perfectionné, son don, devenant même un guérisseur réputé lorsqu’il travaillait à Ste-Mangouste avant la guerre. C’est un don qu’il a usé et abusé sous toutes ses formes, utilisant des plantes et des herbes, des sortilèges, tout pour lui permettre d’avoir une maîtrise parfaite. Mais l’absorption du mal a un prix, elle lui coûte énormément physiquement, il lui est déjà arrivé de frôler la mort tant il ne cesse de repousser ses limites. C’est une magie blanche, qu’il possède, c’est pur et fragile et à cause de sa cicatrice, c’est une magie qui s’est teintée de noir. La magie noire est dans son organisme puisque sa cicatrice d'ancien rebut est imbibée de cette magie et lorsqu’il absorbe le mal, l’effet double d’intensité. Des douleurs physiques le frappent comme une impression de se faire broyer les organes un par un, des migraines chroniques et des manies. Il a la sensation que son corps n’évacue pas tout le mal qu’il absorbe, mais qu’il garde tout en lui.
Hogwarts + La plus grande honte qu’il a infligée à ses parents fut sa répartition à Gryffondor. Scolarisé entre 1976 et 1983, les premiers mois d’Elias furent entièrement consacrés à la remise en question car, quelque part, il se sentait coupable d’avoir rejoint les lions. Pour son père qui lui avait envoyé une beuglante le lendemain de sa répartition, c’était une catastrophe, une véritable honte et les autres membres de sa famille n’ont pas hésité à lui en mettre plein la gueule en le noyant sous les moqueries ; d’héritier, Elias s’est vu attribuer le titre de traître, lancé par sa cousine Cornelia. Si, au départ, il était passé maître pour serrer les dents et encaisser chaque remarque le rabaissant, c’est surtout ce qui lui a permis de se forger une carapace : loin de se considérer comme une honte, Elias s’est lancé le défi de prouver à tout le monde qu’il n’est pas un raté comment on veut bien le faire croire. Loin d’être un benêt, Elias est surtout capable de repousser ses limites à chaque fois quand on lui lance un challenge : le challenge académique, il l’a relevé brillamment, grimpant les rangs des meilleurs élèves de sa promo. C’est qu’il peut être acharné quand il le veut, malgré sa désinvolture constante et une habitude à se lasser vite ; une fois que la machine est lancée, Elias est capable de montrer de gros progrès. En dehors des cours, il avait une réputation de fêtard, du mec toujours fourré dans des activités louches, instigateur de mauvais coups, il respectait tout le monde malgré son ascendance et les préjugés que les Rosiers ont toujours proférés.
rebut + Arrêté courant 2001 à cause d’une mission qui a mal tourné, on l’a traîné à Azkaban, balancé dans une cellule, envoyé dans un camp d’entraînement avec d’autres rebuts. Le calvaire a duré deux mois, deux mois qu’on l’a traîné dans les pires recoins du camp, balancé, battu, humilié – ça a duré deux mois avant qu’on l’achète. Vendu aux enchères, acheté par Maksim Dolohov pour en faire le chien de garde d’Ulyana, le tatouage le liant à sa maîtresse a été apposé sur son bras droit. Isolé dans le manoir des Dolohov, il avait pour « rôle » de surveiller la Dolohov et en pliant l’échine à chacune de ses requêtes. Il a assisté à ses sautes d’humeur, à ses crises de colère, à sa hargne et à sa violence ; il a vu une enfant au mental détruit, au corps fragile qu’il était souvent obligé de porter. Il s’était sincèrement attaché à Ulyana, Elias, malgré le cocon dysfonctionnel dans lequel elle l’avait plongé. C’était malsain et complètement fucked up mais elle était attachante à sa façon – c’est Ulyana qui l’a libéré (et sans qu’il le sache, Simon était le véritable instigateur de sa libération). Mais il ne l’a plus jamais revue. Parce qu’il a vu, fait, enduré tellement qu’elle lui rappelle les pires moments de sa vie. Parce qu’en retrouvant sa liberté, Elias s’est rendu compte qu’il n’avait plus rien, juste une sensation de liberté éphémère mais que c’était au moins quelque chose qui lui donnait envie de s’accrocher. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi anna (harry et toute ma clique). J'ai 24 ans, je viens de paname et j'ai connu le forum via pffff. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 8 jours sur 7. Un dernier mot ? c'est même pas mon dernier yoloApprouvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Elias Rosier le Ven 6 Jan 2017 - 1:57, édité 32 fois |
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HERO • we saved the world Elias Rosier | I see all those empty cradles and wonder if man will ever change Paper is dead without words ink idle without a poem. all the world dead without stories, without love and disarming beauty1984 & Rosier Manor « Morning, sunshine. » Le ton trop enjoué de Cornelia le fait tiquer, il en aurait presque de l’urticaire tant elle le juge à cause de sa gueule de bois. « Fuck you. » Qu’il grommelle en tombant dans son café noir, massant ses tempes pendant que Cornelia et Simon se lancent des coups d’œil de l’autre côté de la table. « Glad to see you’re still a morning person. » Ajoute Simon en passant quelques gallions à Cornelia – probablement à cause d’un pari. Sur lui. Mais Elias a trop la tête en vrac pour protester (et réclamer sa propre part ; come on, on parie sur lui et il ne gagne rien ?). « Fuck you too. » Il préfère s’enterrer dans son café en ignorant les deux autres mais son ventre choisit ce moment-là pour lui signaler qu’il n’avait pas dîné hier soir ; sauf que les céréales sont trop loin, il donnerait tout pour avoir sa baguette à portée de main et de lancer juste un Accio. Ou demander à quelqu’un de lui passer mais… il a juste la flemme de bouger, de parler, de manger aussi. « What’s up ? » Demande Simon et c’est seulement en relevant la tête vers lui qu’Elias se rend compte que c’est à lui qu’il a parlé. Mais l’arrivée soudaine d’une Neelam âgée d’à peine quatre ans diminue un peu son humeur maussade. La gamine répond : « The sky. » Et Cornelia ajoute à son tour « A preposition. » En grognant, Elias répond finalement : « My blood pressure because of her », qu’il accompagne d’un coup de tête en direction de Cornelia avant d’attraper Neelam et l’asseoir sur ses genoux. « Wow. » En somme, c’est un petit-déjeuner normal chez les Rosiers.1980 & Rosier Manor « I need a five letter word for disappointment. » Concentrée sur ses mots-croisés, Cornelia ne prête pas attention à ses cousins qui peinent à se mettre debout, des bouteilles de firewhisky accrochées à leurs mains. En l’absence des parents, les frères se sont partagés le stock de whisky plusieurs soirs de suite, interrompant la picole pour se fumer quelques substances magiques illégales qui leur donnent l’impression d’être sur un nuage de cotons. Même éméchés ils entendent pourtant la requête de Corenelia puisqu’ils répondent en même temps en se pointant mutuellement avec leurs bouteilles : « Elias » « Simon », avant de glisser contre les portraits de leurs ancêtres en train de rouspéter. « It fits. » Sans préciser quel nom elle a choisi mais c’est sans aucun doute celui d’Elias tant le monde entier sait qu’ils s’aiment à la folie au point de se partager des bracelets d’amitié. Il se sent tellement léger qu’il n’accorde pas plus attention à Cornelia, passant un bras autour des épaules de son frère pour lui murmurer à l’oreille, une main cachant sa bouche. « Si j’étais un hybride dinosaure-baleine je pourrais vivre sur terre et dans l’eau mais chut. » Ils se remettent debout, tant bien que mal, en tentant de s’aider mutuellement mais c’est plus dur à dire qu’à faire vu qu’ils passent plus de temps à se bousculer qu’à s’aider. Quand ils y parviennent, c’est Simon qui retrouve son équilibre en premier, se compose une expression neutre, fixant un tableau. Elias l'imite même s’il sait que Simon retient son propre rire derrière cette expression copiée à leur paternel. « Regarde, c’est notre devise. » « Où ça ? » « Là », pointe Simon du doigt à différents endroits, incapable de vraiment déterminer la zone sur laquelle la devise des Rosiers est gravée. « La neige qui poudroie dans la solitude de notre enfance, c’est tellement profond bro. » En fronçant les sourcils, Elias tente de lire la devise à son tour mais ses yeux ne parviennent même pas à se fixer sur les mots, se baladant d’un bout à l’autre du tableau. « Je crois que tu te trompes bro. » « Non non non, je sais lire, je te dis que c’est ça. » Ils continuent à vider leurs bouteilles en examinant les tableaux, même si les protagonistes leur lancent des regards courroucés et des reproches ‘’ces jeunes de nos jours’’. Ils ont tellement bu qu’Elias se laisse glisser au sol, geignant d’avoir des douleurs abdominales. « I’m dyiiiing. » Parce qu’il s’est aussi rappelé qu’il avait laissé ses magazines HotWitches dans son dortoir à Poudlard et ça, ça craint. « Get up bitch you’re fine. » all that great heart lying still and slowly dying1998 & diagon alleyLe cri est suraigu, résonnant en lui comme une agonisante litanie qui rend ses pas fébriles, ils vacillent tous les deux. Il contemple Margot, surtout son ventre surtout ses yeux et son propre cri meurt dans sa gorge. Le plan – le plan se déroulait comme prévu, jusque-là, jusqu’à l’arrivée des Autres et de leurs sortilèges de mort et de leurs baguettes monstrueuses et leurs sabots rapides ; ils ont fini par les rattraper, ils les ont coincés sur le toit d’un immeuble et Margot – Margot lui tombe dans les bras. L’horreur dans ses yeux, la panique contracte sa gorge, il a envie de retourner en arrière et de pousser sa Margot de quelques centimètres pour lui… pour lui sauver la vie. Quelques centimètres et elle ne serait pas – elle ne serait pas sans vie, là, dans ses bras. Des syllabes incohérentes traversent sa bouche, alors que ses genoux chancellent et qu’il tombe, Margot toujours dans ses bras. La baguette de celle-ci gît par terre, à côté de celle d’Elias qu’il a laissée tomber quand le sort a touché son épouse. Il a comme l’impression que le monde est en pause alors qu’il contemple le regard fuyard de Margot ; non, ce n’est pas un regard en fuite, c’est un regard vide vide videvidevide. Tous les efforts, tous les risques qu’ils ont pris depuis toutes ces années pour une cause qu’ils pensaient juste… tout a un prix et Elias. Et Elias… Et Elias a perdu Margot. Il a envie de crier dans l’air humide que ce n’est pas vrai, qu’elle va se relever, qu’ils reprendront leur fuite mais il sait aussi que le sortilège de mort l’a fauchée en plein cœur et qu’elle n’est plus sa Margot. Et il sait aussi qu’ils ne sont pas en lieu sûr ce toit. C’est l’adrénaline qui le pousse à se mettre debout et s’accrochant au corps de à Margot avec hargne et force, ramassant leurs baguettes tombées. C’est l’adrénaline qui le fait courir, nichant la tête de Margot contre son épaule, l’agrippant par peur de la perdre dans la fuite. Tu l’as déjà perdue de toute façon. Ils sont probablement en train de célébrer la victoire d’avoir tué ta femme du premier coup. C’est l’adrénaline qui le fait courir, sauter dans une allée, en direction d’une zone de transplanage – c’est l’adrénaline aussi, un peu, et la peur, aussi, un peu, qui lui permet de lancer le sort et il disparait, Elias tenant toujours aussi fermement Margot contre lui tu les as tués. Les bruits de la ville meurent dans l’écho de la forêt quand ses pieds tombent sur des tiges, son pas flageolant, son corps fatiguant. Les syllabes sont toujours là, sur sa langue, alors qu’il s’engouffre dans la forêt sombre, englouti par les branches, il fait plusieurs pas sans direction précise mais uniquement motivé par son besoin d’aller de l’avant ( s’il continue de marcher il ne sera pas obligé d’affronter la réalité). Et finalement, quand ses propres jambes n’en peuvent plus, Elias s’arrête enfin et son regard tombe sur le visage de Margot – figé. Il prend place au sol, son épouse sur ses genoux, ses doigts dans ses cheveux ; les mèches glissent délicatement entre ses doigts mais ce n’est plus comme avant – rien ne sera comme avant. Son regard a quelque chose de fuyant, aussi, un peu, surtout… surtout quand l’une de ses mains se pose finalement sur le ventre de Margot. Et finalement son regard suit à son tour et il retient un sanglot difficilement cette fois, maintenant qu’ils sont plus que tous les deux tous les trois. « I couldn’t catch you this time… » Ses désolé ne valent rien, ils quittent son gosier sans qu’il puisse y faire quelque chose, ses doigts se contractant au-dessus du ventre de son épouse. Il tente de la ranimer, de la soigner mais c’est par désespoir. Il tente de les sauver mais il est déjà trop tard. Margot et Grace sont parties et maintenant… et maintenant Elias n’a plus que les souvenirs de son épouse et son propre imaginaire d’une enfant qui n’a même pas eu le temps de naître. Ça fait des heures qu’il est là, avec le cadavre de Margot. Ça fait des heures que la réalité lui vomit à la gueule qu’il n’y a plus rien à sauver. C’est le désespoir qui le fait déposer le corps de Margot délicatement par terre, déposant la baguette de cette dernière sur son ventre Grace Grace Grace. Elias se met debout, essuie son visage du revers de sa manche et pointe sa baguette sur son épouse. « Incendio. » Et les vêtements prennent feu. Et il en lance un autre. Et un autre. Et un autre. Jusqu’à n’avoir plus que l’odeur de rance et de calciné tout autour de lui – une odeur gravée dans sa mémoire. Il incinère Margot, il incinère Grace, il brûle sa vie, il brûle sa propre existence – c’est fini. Il n’y a plus rien à sauver, ni de Margot, ni de sa fille, ni d’Elias Rosier. Il est mort en même temps que sa femme et sa fille, il n’a plus rien, rien rien rien. Sa vie est réduite en cendres. I have nothing. I am nothing. « Tu fais quoi ? » Margot relève la tête du canapé pendant qu’il enlève manteau, cape et chaussures. « Je lis un livre au bébé » répond Margot en se mordillant la lèvre inférieure, fuyant son regard. En prenant place à ses côtés, il passe une main sur le ventre pas encore arrondi de sa femme. « Il n’est même pas encore formé », la taquine-t-il. « Je sais mais – tu vas trouver ça stupide mais… c’est relaxant. » « Je ne trouve pas ça stupide, c’est trop sweet. Et tu lis quoi ? » Sans lui laisser le temps de répondre, il fait passer un bras de l’autre côté de Margot et pioche un livre pour enfants. « Oh, c’est le premier livre que j’ai lu. One batch, two batch, penny and dime. » Elle reprend le livre de ses mains et le feuillète distraitement. « Je pense qu’elle va aimer à son tour quand elle le lira. » Wait. Wha – « …elle ? » Elle acquiesce vigoureusement, lui lançant même un clin d’œil. Elle. « Oh. »
« Je veux l’appeler Grace. » « Et moi je reste sur Geneva. » Le dîner est tendu ce soir, entre les époux Rosiers qui se fusillent du regard, une dinde servant uniquement de rempart. « Mais je préfère Grace, c’est vraiment joli », geint Elias en cessant de couper sa viande. Margot ne prête pas attention à son attitude et continue à dîner comme s’il ne faisait pas un caprice juste pour le prénom de leur enfant. « Nous allons l’appeler Geneva, ne cherche pas à argumenter. » Coupe-t-elle court à toute tentative de protestation. Mais soudainement, une idée germe dans l’esprit du guérisseur. « …et si on faisait pile ou face ? » Cette fois-ci, il gagne toute l’attention de son épouse qui délaisse sa viande pour pointer un couteau sur lui. « Oh, Elias Rosier, tu n’as pas osé… » Mais le challenge, il l’a ravivé dans son regard, il le sait, Margot ne recule devant aucun défi. Elle dépose finalement le couteau sur la table en soupirant. « Deal. Pile pour Grace, face pour Geneva. » Quelques longues délibérations plus tard, c’est finalement pile qui l’emporte : elle sera nommée Grace.
Dernière édition par Elias Rosier le Jeu 12 Jan 2017 - 0:33, édité 19 fois |
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HERO • we saved the world Elias Rosier | careless realism costs souls Beyond all mortality we are, swinging in the breath of nature in early air of the dawn of life, a sight to silence the heavensall that great heart lying still on an angelwing2002–2003 Il n’en peut plus. Il a traversé de longs couloirs de squats, enjambant des gamins entassés dans des coins, a frôlé des doigts squelettiques s’étant pendus au bord de la baignoire, il a vu le pire de la guerre, ces refuges pour rescapés dont la faim a éradiqué toute trace de couleur et dont la maladie continue de grignoter la vie ; il a vu tous ces sorciers et sorcières grappiller quelques souffles pour s’accrocher à leurs tristes vies, il a vu des centaures lui demandant d’abréger leurs souffrances, il a vu des enfants, des enfants partout, des enfants entre la vie et la mort. Il a vu les maladies et les blessures, il a vu le mal qui grignote tout le monde.
Plongé au cœur même de la guerre à la mort de Margot et Grace, marqué comme du bétail lors des enchères de rebuts, Elias a tout perdu en un battement de cils : sa vie, sa dignité, ses espoirs. Il stérilise son matériel du mieux qu’il peut mais les conditions insalubres de son cabinet clandestin ne lui permettent pas de prodiguer les meilleurs soins ; son regard tombe sur la gamine qui lui a demandé son aide et qui maintenant a perdu la vie. Touchée par un sortilège de magie noire, elle avait rampé pour gagner quelques souffles de plus mais Elias – Elias l’a achevé parce que sa propre magie défaille. Elle s’appelait comment déjà ? Lilja ? Et maintenant, il doit… il doit se débarrasser de son cadavre. Le tremblement de ses mains le fait brusquement lâcher le matériel qui craque contre le bitume et se laisse glisser à son tour par terre. C’est pas grave, qu’il se répète. Ça arrive, ce sont des conséquences de la guerre, il ne peut sauver tout le monde. Ses contacts amèneront quelqu’un d’autre qui aura besoin d’être soigné. Et seulement… et il parviendra à sauver seulement quatre personnes sur dix.
Et quand finalement la confrontation entre les deux camps a débuté, Elias s’est retrouvé électron libre, aidant çà et là, surtout à Poudlard les premiers jours – les plus longs de leurs vies. Soigneur et ancien guérisseur, Elias a été utile à l’infirmerie autant qu’il l’a été aux frontières durant plusieurs semaines, pour aider les civils à passer en France ; et le tout, sans même rejoindre la renaissance du Phoenix. Si l’idée l’a effleuré, il n’a cependant pas franchi le pas par peur de perdre le peu de contrôle sur sa propre vie : il choisit ce qu’il doit faire, où il doit aider. Il saigne littéralement pour toute l’aide qu’il fournit sur ses patients, s’il rejoignait les Phoenix, il sait qu’on lui mettrait des limites pour éviter qu’il frôle la mort à chacun de ses soins. Et quelque part, c'est ce qu'il attend, aussi, beaucoup : crever crever crever. Et rejoindre sa famille. 2003–2004 & St Mungo's Hospital Ça fait quelques jours maintenant qu’il a été accepté au poste d’expérimage en chef sans même avoir pu leur filer une adresse – à chaque fois que l’administration de l’hôpital lui rappelle ce détail, il balaye d’une main ‘’je suis occupé, je remplirai le formulaire plus tard’’ parce qu’il n’a, en réalité, aucune adresse à fournir. Pas même celle du manoir familial, complètement détruit, leur patrimoine englouti par le chiendent. Il ne reste plus rien de sa famille ; dans le décompte des morts, on lui a fait savoir que sa mère était décédée. Ce matin, il était allé identifier le corps de sa mère. Heureusement que la présence rassurante d’Anna l’aide à faire son deuil mais c’est plus difficile d’encaisser la nouvelle quand on sait que son dernier contact avec sa mère s’est passé très mal et qu’ils ne s’étaient pas même réconciliés. Il traîne des pieds jusqu’à l’hôpital, resserrant ses vieilles hardes d’insurgé autour de lui pour chasser le froid. Financièrement, il est en train de gagner en stabilité mais Elias ne s’est toujours pas débarrassé de ses maigres possessions acquises durant sa vie de renégat. Mais à peine fait-il deux pas en direction de l’accueil qu’il est stoppé dans son mouvement par un agent de sécurité. « Excusez-moi mais le refuge pour sans-abris se trouve au bout de la rue. Veuillez quitter les lieux. » L’incrédulité le fait dévisager l’agent de la tête en bas, sa langue claquant contre son palais. « Fuck you, j’bosse ici. » Son exclamation outrée attire un autre agent vers eux et celui-ci ne cache pas sa raillerie, bras croisés, le prenant véritablement pour un sans-abri paumé venu trouver refuge dans un foutu hôpital. Le premier agent garde une expression neutre et pose une main sur son épaule pour le diriger vers la porte de sortie. « Mais j’vous dis que j’bosse ici ! » Peu convaincus, les deux agents parviennent à le faire sortir sans faire de scène au sein de l’hôpital et Elias Rosier se retrouve dans la rue ; joie. Il décide de transplaner jusqu’à l’appartement de sa belle-sœur dont il possède le double des clés – elle lui a donné l’autorisation d’utiliser sa douche ou de prendre quelque chose à manger ou même de s’avaler sur le canapé pour quelques heures.
Il se rend de nouveau à Ste-Mangouste, douché, brossé (sa barbe aussi), paré d’une nouvelle tenue achetée juste pour l’occasion : vêtu d'une robe de sorcier vert absinthe beaucoup trop étincelante juste parce qu’il ne peut pas beugler des bullshit à ses employeurs puisqu’on ne le laisse même pas entrer sans être un tant soit peu présentable. Bullshit. Il arrive devant la chambre de Neelam, se fait dévisager pour la couleur affreuse de sa tenue mais les agents postés devant la chambre ne lui font pas de commentaire ; ils vérifient son identité et le laissent entrer dans la chambre de sa petite sœur. Il a dû batailler pour qu’elle accepte sa présence, refusant catégoriquement de voir quiconque. « Par Merlin, c’est quoi cette couleur ? Pourquoi assassines-tu mes rétines avec une couleur pareille ? » C’est beaucoup trop criard pour être accepté par le commun des mortels mais c’est tout ce qu’ils méritent pour l’avoir traité de clochard. « T’as toujours eu des goûts de chiottes. » Elias lance un regard courroucé à la patiente, en croisant les bras sur son torse. « Je vois pas de quoi tu parles, mes goûts ont toujours été fabuleux. Et surveille ton vocabulaire, microbe. » Mensonge particulièrement flagrant, habitué à ses vieilles chemises à carreaux, ses gilets en cuir ; il laisse même pousser sa barbe qui trompe trop souvent dans son verre de scotch. « Et en plus, c’est quoi cette odeur ? » Elias se pince l’arête du nez mais prend tout de même place sur la chaise libre près de son lit, un faux sourire scotché au visage. « Enfin, justement, y’a pas d’odeur suspecte. C’est chelou, tu sens bon. T’es tombé dans la baignoire ou quoi ? » S’il garde son calme, il renifle quand même discrètement ses aisselles, lui-même surpris par l’absence d’odeur particulière. « Patchouli et dépression, Neelie, j’ai vidé tous les flacons d’Anna. » Et la voilà qui se marre, continuant à le moquer pour sa tenue. Le respect est définitivement mort. « Pourquoi t’es venu, au fait ? » La question le surprend légèrement et une ombre passe dans ses yeux. « Mère est décédée. Je suis allé l’identifier ce matin. » Et en jetant un coup d’œil à sa tenue, il grimace à son tour. « Oh, j’aurai dû mettre autre chose, huh ? » C’est qu’il ignore comment fonctionner, maintenant que la guerre est finie, maintenant que les membres de sa famille tombent comme des quilles.
C’est difficile de voir sa petite nièce en quarantaine, esseulée, traitée comme une pestiférée à cause d’une maladie dont les équipes diverses collaborent pour trouver plus d’informations. Elle est tellement petite, confinée dans un endroit aussi stérile et blanc et grand ; ça l’attriste de savoir qu’il y aussi, d’autres enfants dans cet état. Que chaque jour de nouveaux enfants sont amenés à l’hôpital, atteints du syndrome de Rosier. « Je te déteste », souffle Anna de son fauteuil. Il porte Charlotte dans ses bras et regarde avec incrédulité sa belle-sœur. « Qu’est-ce que j’ai fait encore ? » C’est qu’il commence à être habitué aux sautes d’humeur d’Anna lorsqu’ils évoquent Charlotte. « Pourquoi Charlotte te préfère ? » Mais cette fois-ci, il la regarde sans trouver les mots assez justes pour exprimer les points d’interrogation et d’exclamation qu’il a envie d’éructer. « Je ne comprends pas pourquoi elle préfère les ours. » Et maintenant, il affiche surtout une expression qui se traduit pas ‘’Gurl what are you talking about ?’’ Il se retient de rouler des yeux face à l’absurdité des propos d’Anna (convaincue que sa propre fille la déteste – seriously, gurl ?). Mais ça l’embête qu’elle puisse penser qu’il s’approprie Charlotte, qu’il s’accapare même toute son attention. « Hey », dit-il doucement à l’enfant en la décollant légèrement de son cou, là où elle avait enroulé de ses petits bras sa tête. Il l’écarte davantage en s’avançant vers Anna et tente de poser Charlotte dans les bras de sa mère mais celle-ci se met immédiatement à pleurer. « Oh, hey, Lottie, hush hush » tente-t-il pour la calmer en la prenant de nouveau dans ses bras, caressant son dos du bout des doigts. « Désolé », fait-il pour Anna mais celle-ci s’est prise la tête dans les mains, malheureuse que sa propre fille soit mal à l’aise dans ses bras. Culpabilisant, Elias se fait la promesse qu’il aidera à rétablir la relation entre mère et fille – surtout que sa nièce n’a même pas son père auprès d’elle.
Dernière édition par Elias Rosier le Jeu 12 Jan 2017 - 0:45, édité 15 fois |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | PRADMZDZQDLKQJLDKJLQKSDLKSQKJDQ edit: j'éditE CE SOIR edit2: j'EDITE VENDREDI POUR DE VRAI CAD CET APREM edit3: HEY BROTHER THERE'S AN ENDLESS ROAD TO REDISCOVER PARDON J'AI PAS ETE UN BON FRANGIN il me faudra genre 39392 ans juste pour me remettre et je t'aime tellement genre i cannot BELIEVE COMMENT ON VA SFAIRE DES RP DE GUEDINS ET S'ENVOYER DES FEELS DANS LAGGLE ET SOUFFRIR me gusta j'ai hâte omg je en fait je reviendrai encore plus tard parce que là jpp edit4: tavu on porte tous les deux un t-shirt blanc sur nos avatars si c'est pas genre de l'amour
Dernière édition par Simon Rosier le Sam 17 Déc 2016 - 2:25, édité 4 fois |
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HERO • we saved the world Neelam Rosier | DFVGBNJ,K edit ;#rosierxlenteur n'a jamais été plus faux, on est des rapaces
Dernière édition par Neelam Rosier le Mer 14 Déc 2016 - 21:30, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | jsdiokkkkkkkhuvfu édit 1 : ELIANNA IS HAPPENING ! ELIANNA IS REAL ! BIG BROTHER I LOVE YOU édit 2 (10.01.2017) : gueux gueux gueux gueux gueux parce que j'avais envie
Dernière édition par Anna Grimaldi le Mar 10 Jan 2017 - 8:50, édité 2 fois |
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WIZARD • always the first casuality Daphne Greengrass | Bonsoir T'es sexy Au revoir rebienvenuuuuuue, tu vas encore tout gérer avec ce personnage |
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| hefujrfgbuiregboiefghoiefthgoethgior fugbqerufghioefgvbhoifthvgioftgvhfth fedvghiofhgviodfrtvghoidrfgodrftgofr je ne suis qu'amour right now. |
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WANDLESS • wth is happening Helma Svalidottir | REBIENVENUE très très bon choix de scénario, hâte de voir ce que tu vas en faire bon courage pour ta fiche (et Charlie ) |
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WIZARD • always the first casuality Flora Carrow ‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
‹ messages : 1109
‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 5114
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
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| | | | | elias + half in the shadows, half burned in flames | |
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