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sujet; MESHA ▪ Comme mère & fille
MessageSujet: MESHA ▪ Comme mère & fille   MESHA ▪ Comme mère & fille EmptyLun 2 Jan 2017 - 15:59

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Mesha ▪ Comme mère & fille DECEMBRE 2003 ; SASHA & ANDROMEDA
MESHA ▪ Comme mère & fille Tumblr_inline_mi6188KQL51qz4rgpUn café coincé comme je le pouvais entre mes lèvres, j’essayais d’ouvrir la porte de mon bureau à Ste Mangouste avec une grosse sacoche dans une main et un sac à provision dans la seconde. Avec peine j’arrivais enfin ma manœuvre complexe et poussais la porte d’un coup de botte avant de la refermer d’un coup de fesse. Oui j’aurais pu certainement m’aider en portant tout d’un sort mais on n’effaçait pas cinq ans à vivre parmi les moldus en quelques semaines et j’avais pris l’habitude de me servir de ma baguette rarement du coup. Je posais mes affaires par terre, défis mon manteau pour l’accrocher avant de prendre enfin mon café dans mes mains et de me retourner vers mon bureau. ▪▪▪ Manquait plus que ça... ▪▪▪ Je vis un nombre de dossiers bien plus élevé que je n’avais la veille aussi je me doutais que le directeur avait dû passer pour en rajouter quelques-uns. C’était quoi l’excuse cette fois-ci ? Je soupirais longuement… ▪▪▪ Heureusement que je suis arrivée en avance… ▪▪▪ Finalement j’allais manger mon croissant en potassant les nouveaux dossiers et je ferais seulement ensuite mon tour des chambres. Je m’installais donc à mon bureau et me plongeais dedans en sirotant mon café noir qui était certainement le premier d’une très longue série. Et dire que j’avais réussi à calmer ma consommation ces cinq dernières années… Il y avait de tout comme toujours et surtout des dossiers d’enfants car le babyboom était une chose normale vu tout ce qu’on vivait mais, hélas, beaucoup naissaient avec des soucis et cela nous inquiétait. On était encore loin de trouver une solution à tout ça même si nous passions beaucoup de temps sur nos recherches. J’étais bien heureuse que mon petit-fils ait été loin de tout ça pendant ces cinq dernières années même si cela avait créé d’autre soucis de revenir une vie normale aujourd’hui. Je pris des notes pour pouvoir passer voir mes patients ensuite et notais ceux que je devais joindre pour prendre rendez-vous avec eux puis sortis pour passer à la salle de repos commune histoire de me changer et de voir le compte rendu de la nuit. Chaque médicomage passait pour y faire un point et notais les cas dont il se chargeait histoire qu’on soit efficace. Aujourd’hui nous n’étions plus les médicomages en chef d’un seul étage mais de tous comme nous étions trop peu nombreuses mais heureusement nous avions quand même des capacités différentes donc on avait essayé de se répartir de façon efficace les patients. Je me retrouvais donc à gérer les pathologies des sortilèges en priorité et avais récupéré pas mal de patients depuis que j’étais devenue médicomage en chef.

Il n’y avait rien de très urgent à part un jeune homme qui avait pris un sortilège de contrôle pendant de longs mois durant la guerre et qui était aujourd’hui bien incapable d’agir par lui-même. La moindre chose que vous lui demandiez était pour lui un ordre aussi il était un danger pour lui comme pour les autres si on le laissait sortir. Ses parents étant riches, il était depuis quelques semaines à Ste Mangouste et je travaillais sur son cas. Cette nuit il avait fait une crise d’angoisse aussi je passais le voir et restais une bonne demi-heure avec lui. Il était sous potion apaisante mais je sentais que cela n’allait pas lui convenir très longtemps et comme il avait beaucoup de mal à se concentrer pour me parler je finis par lui laisser une boite de crayon de couleur en lui demandant de dessiner sur des parchemins tout ce qu’il avait envie. Je savais que ça l’occuperait et, hélas, de toute façon il avait besoin qu’on lui dise quoi faire. On avait essayé de ne pas lui donner le moindre ordre mais il était alors pris de folie et se faisait mal à lui-même. Une situation horrible donc on passait pour lui demander de faire quelque chose de commun histoire au moins de l’occuper. Je regardais cet homme avec peine alors qu’il s’appliquait à dessiner en me montrant qu’il faisait bien ce que je venais de lui demander. J’espérais que mes dernières recherches fonctionneraient… Ma prochaine chambre était un dossier que j’avais récupéré une bonne semaine plus tôt car personne ne savait trop quoi faire et que j’étais vite devenue le médicomage des cas compliqués ou désespérés selon certains car pour beaucoup le but était la rentabilité aujourd’hui et non les soins. Moi je n’appréciais pas, on le savait, on m’aurait bien dit d’aller me faire voir avec ma morale à deux mornilles mais, hélas, Ste Mangouste avait besoin de médicomages et j’étais très efficace donc on me laissait mes patients car j’en faisais largement assez à côté pour que les sous rentrent dans les caisses. Un deal non officiel mais qui me convenait très bien et me permettait aussi de soigner gratuitement parfois quand j’en avais le temps et que je ne me voyais pas laisser une personne malade juste parce qu’elle n’avait pas de sous.

Je frappais donc à la porte de ma patiente avant de la pousser doucement et d’adresser un grand sourire à Sasha. La jeune femme avait perdu la mémoire, ne se souvenant même pas de son mari ou de son fils. Parfois ça allait, on avait l’impression que le traitement fonctionnait, et puis parfois on se rendait compte que non, c’était juste un instant de « lucidité » et on n’avait pas encore trouvé ce qui pouvait bien changer à ce moment-là pour qu’elle se souvienne. Quant à la mémoire immédiate elle était aussi touchée. La seule chose qu’on avait remarqué c’était que la routine avait tendance à la calmer et lui permettre de se souvenir un peu aussi il avait été demandé à son mari et son fils de passer toujours à la même heure et le même jour histoire qu’elle puisse avoir l’impression de se souvenir. Sa guérison dépendait aussi beaucoup de son mental aussi la moindre petite victoire, même feinte, permettait d’avancer. Nous avions toujours de grosses zones d’ombre et ce qui me dérangeait le plus était cette histoire de Morrigan que son mari refusait d’expliquer alors que, pour moi, il savait très bien ce que c’était car il mentait très mal. Mais je ne pouvais pas l’attacher et le forcer à parler -même si mon sang de Black y songeait- donc on essayait de faire sans cette donnée. ▪▪▪ Bonjour Sasha, comment vas-tu ? ▪▪▪ demandais je avec douceur à la jeune femme. Mon uniforme lui permettait de comprendre qui j’étais et je m’étais rendue compte qu’elle se souvenait plutôt bien de moi mais j’étais la seule médicomage en âge d’être sa mère donc ça aidait certainement. ▪▪▪ Oh la la… Mais je vois des pancakes sur ton plateau… Rassures moi ils sont meilleurs maintenant ? ▪▪▪ demandais-je, un petit sourire sur les lèvres en faisant appel à sa mémoire sur une chose tout à fait banale qui ne l’énerverait pas si elle ne s’en souvenait pas. Nous avions changé de cuisinier à l’hôpital depuis peu et parfois c’était… novateur -_-. Je sortis d’une de mes poches un petit paquet. ▪▪▪ Mon petit fils a fait des gâteaux saveur pain d’épice pour Noel, tu en veux un ? ▪▪▪ Teddy adorait faire de la pâtisserie aussi j’en avais pour un régiment entier et ça me faisait plaisir de les partager avec elle. Je ne savais pourquoi mais je m’étais tout de suite senti proche d’elle… Certainement parce qu’elle avait perdu sa famille dont elle se souvenait pas et que ça me faisait un peu penser à moi, même si la mienne ne reviendrait jamais. Et je mettais tout mon cœur à comprendre comment la soigner pour qu’elle ne soit pas comme moi justement. Car les souvenirs font tout et même si Viktor serait toujours là pour elle, il lui manquait quand même sa famille.
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MessageSujet: Re: MESHA ▪ Comme mère & fille   MESHA ▪ Comme mère & fille EmptySam 4 Fév 2017 - 0:06

WIZARD • always the first casuality
Adidja Zabini
Adidja Zabini
‹ disponibilité : always.
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‹ âge : vingt-et-un ans.
‹ occupation : chanteur, compositeur, producteur, étudiant au sawl center (musicomagie).
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : sept. 1994 - jun. 2002.
‹ baguette : 25,4 cm, crin de licorne, bois de chêne.
‹ gallions (ʛ) : 3282
‹ réputation : (trop) gentil et doux, to be protected at all costs, talentueux, bitchasse, maniéré, cinammon roll too good for this world, too pure.
‹ particularité : un peu de magie sans baguette, héritage de sa mère.
‹ résidence : dans un petit appartement de whitehorn, qu'il utilise aussi comme studio.
‹ patronus : n'a jamais su en faire.
‹ épouvantard : le cadavre de sa soeur jumelle nina.
‹ risèd : sa famille réunie; sa mère fière de lui.
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andromeda tonkswhat color was his voice? a very beautiful voice. no one can give us the same feeling of beauty and kindness. […] he’d say that he could hear the sun rising.
Bonjour Sasha, comment vas-tu ?
Il y a une nouvelle femme dans sa chambre. Elle ne la connait pas. Elle ne sait pas si c'est sa chambre. Elle ne sait pas pourquoi. Elle sait juste qu'elle s'est réveillée et puis qu'elle est là, et qu'une femme au visage gentil s'approche dans la pièce en l'appelant Sasha. Elle se doute qu'elle s'adresse à elle, parce qu'elle est la seule dans la pièce, mais elle ne se souvient pas exactement que son nom est Sasha. Pourtant, la femme lui inspire une certaine confiance, ça doit être sa tenue qu'elle associe aussitôt au milieu hospitalier. Elle a toujours eu un esprit très cartésien,  pratique et fonctionnel. Les murs sont vides, les draps sont propres, la couleur bleu du papier peint a été choisie pour être apaisante. Elle ne se sent pas apaisée, mais suffisamment calme pour laisser la femme s'approcher même si tout en elle lui hurle de se lever et partir. Elle doit retrouver quelqu'un, quelqu'un... mais qui? Qui? La pensée de ne pas savoir l'angoisse, parce qu'elle a l'impression que c'était important, que cette personne, celle qu'elle doit absolument rejoindre, est importante. Et que cette personne s'inquiète. “ Oh la la… Mais je vois des pancakes sur ton plateau… Rassures moi ils sont meilleurs maintenant ? ” Elle a un hoquet en baissant les yeux sur le plateau où effectivement, se trouvent une assiette, des couverts et un verre d'eau, ainsi que de la nourriture. Yaourt, pancakes, du beurre... Elle ne répond pas, les sourcils froncés, s'emparant lentement de la fourchette, puis du couteau dans l'autre main. Elle coupe un morceau de pancake mais ne l'apporte pas à sa bouche, l'appétit soudainement coupé. Il y a quelqu'un... il y a quelqu'un qu'il faut qu'elle trouve, qu'il faut qu'elle voit. C'est impératif...

En balayant la pièce du regard, elle voit, sur la table de nuit, un carnet à la couverture en cuir noir, qu'elle attrape en tendant le bras. Elle l'ouvre aussitôt, en ignorant la femme. Elle a l'air gentille mais il y a quelque chose qui ne va pas, il manque quelque chose, il manque quelqu'un, il y a un vide, là, quelque part. Il y a le visage d'un homme entre les pages de son cahier... “ Mon petit fils a fait des gâteaux saveur pain d’épice pour Noel, tu en veux un ? ” Aussitôt, son visage se tourne. Sasha, elle a dit qu'elle s'appelait Sasha. Et l'homme... l'homme, dans les dessins, n'a pas de nom. Sasha ne dessine pas très bien mais elle reconnait son écriture et ses dessins, surtout, maladroits et pas du tout proportionnels. Elle parcoure rapidement les pages jusqu'à trouver le portrait qu'elle a tiré de la dame qui la regarde avec patience en attendant sa réponse. “ Oui... avec plaisir, ” lâche-t-elle du bout des lèvres, en refermant le carnet avec ses mains tremblantes et en prenant son verre d'eau pour l'apporter à ses lèvres, sa main tremblante renversant presque un peu d'eau sur son menton. “ Où-où est-ce que je suis? Qui êtes-vous? ” demande-t-elle, avec un certain embarras, avant de brusquement reposer le verre et de repousser la plateau magique flottant sur le côté, faisant déjà mine de sortir du lit, “ je dois retourner là-bas, je dois le trouver, je dois le chercher, je dois le trouver.
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