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sujet; i miss you too # gimily
MessageSujet: i miss you too # gimily   i miss you too # gimily EmptyLun 2 Jan 2017 - 20:27

HERO • we saved the world
Emily Callaghan
Emily Callaghan
‹ inscription : 10/08/2015
‹ messages : 907
‹ crédits : mathy, et tumblr pour les gifs
‹ dialogues : #ff9966.
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‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : perdue sans but dans la vie.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : septembre 1992 et mai 1998.
‹ baguette : est celle de ma mère. Elle est en bois de bouleau, contient un crin de licorne et mesure 26,5 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 4158
‹ réputation : je suis une petite poupée abîmée, malmenée et détruite.
‹ faits : je suis d'origine irlandaise et de sang-mêlé. J'ai un tempérament de feu, suis énergique, loyale et parfois possessive.
J'ai fait partie de l'AD, ai combattu pendant la bataille de Poudlard, ai été rebut, ai participé à la reprise de Poudlard et à la bataille finale et suis maintenant un héros de guerre.
Je manie également parfaitement une dizaine d'armes blanches et maîtrise le combat rapproché.
‹ résidence : dans ma maison d'enfance mais y passe très peu de temps. Le plus souvent vous me trouverez dans des bars ou des boîtes de nuit à tenter d'oublier ce qu'est ma vie.
‹ patronus : un panda mais il m'est encore très difficile d'en produire un
‹ épouvantard : l'oubli. Visuellement cela se traduit par un voile noir qui l'enveloppe.
‹ risèd : ma famille réunie autour de moi pour fêter mon diplôme d'auror.
http://www.smoking-ruins.com/t2937-emily-chaos-and-the-calm
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Le jour se levait tout juste sur le petit village anglais aux abords de Londres. À travers les nuages sombres, filtrait une légère éclaircie qui annonçait un court répit dans la tornade pluvieuse qui s’était abattue sur le pays, ces derniers jours. Emily était trempée, de la tête au pied, à peine rentrée de l’une de ses énièmes excursions nocturnes. Étendue de tout son long sur son vieux lit grinçant, son avant-bras s’écrasait contre son front et ses yeux fixaient le plafond moisi de sa chambre. Après quelques jours – quelques semaines à peine – elle avait enfin réussi à accepter cette maison comme son foyer. Elle n’avait pas changé grand-chose à la décoration des lieux ; des toiles d’araignée continuaient à orner les cadres et les coins de mur alors que la poussière recouvrait toujours la plupart des meubles. Le seul endroit qu’elle s’était approprié – ou plutôt réapproprié – était sa chambre. D’un grand coup de baguette, elle s’était débarrassée de tous les bibelots et tout ce qu’il restait de son passé ; y compris ses vêtements devenus trop petits. Elle n’avait conservé que le lit, la table de chevet, et dessus, une photo de ses parents, son frère Aidan et ses grands-parents. Le reste était vide, ou totalement neutre. Son sac à dos de voyage avait soigneusement été déposé au pied de son lit, renfermant ainsi les dernières reliques d’une guerre pour laquelle elle avait combattu. Tout semblait si lointain à présent et plus rien ne serait pareil. Grattant les résidus de son tatouage de rebut, elle entendait encore la voix d’un insurgé lui annoncer : « Alecto Carrow est morte ». Son visage s’était figé dans une grimace, mais aucun signe de soulagement n’était apparu. Certaines personnes lui avaient souri, pensant sûrement que c’était une bonne nouvelle pour elle, mais au contraire, ce n’était qu’une frustration de plus. Elle avait crispé un sourire pour inquiéter personne et s’était mu dans un long silence loin de l’effervescence de la victoire. Sa geôlière était morte, mais ce n’était pas elle qui l’avait tuée. Cette satisfaction lui avait été enlevé et même si elle voyait son corps, elle n’était même pas sûre de pouvoir accepter de tourner cette page de sa vie. Au fond, morte ou vive, Alecto existerait toujours à travers elle et les nombreuses cicatrices qu’elle lui avait laissées.
Aucune eau n'était suffisante pour laver les stigmates qui l’avaient marquée. La seule solution qu’elle avait trouvée pour oublier, ne serait-ce que quelques heures, ce passé qui l’agrippait et la bousculait, c’était ses escapades nocturnes dans des recoins mal fréquentés. Elle jouait avec sa vie, elle jouait avec l’adrénaline qui lui redonnait l’impression d’être vivante, elle jouait avec son mental pour ne pas se souvenir des sévices qu’elle avait reçues, elle jouait avec l’oubli qui l’empêchait de faire du mal aux autres. Elle recouvrait la crasse par la crasse, elle s’imprégnait des odeurs de cigarettes moldues dans les boîtes de nuit, elle se parfumait de relents suspects dans l’Allée des embrumes, elle ajoutait à sa collection des cicatrices difformes de ses balades en forêt. Tout cela réveillait en elle une folie, une hargne et une témérité qu’on ne lui connaissait pas. Elle était là, la Gryffondor du passé, enfin dévoilée, enfin libérée, enfin elle. Seulement le soir, seulement la nuit, seulement lorsque les lumières s’éteignent et que l’obscurité gagne. Ainsi lorsqu’elle revient au petit jour, elle est fatiguée et retrouve la sécurité dans le sommeil.

Se redressant un peu trop vite, elle dut attendre quelques secondes pour que les papillons devaient ses yeux ne cessent de danser. Son mal de crâne était tenace, mais elle se convainquait toujours qu’avec un peu de repos, il passerait. Se levant, elle entreprit alors son habituel rituel post-soirée. Elle jetait ses vêtements dans un sac poubelle, calculait rapidement l’état de ses blessures, s’habillait d’un large pull, abattait un morceau de carton sur la fenêtre en guise de store, et fermait la porte de sa chambre à clé. Cette dernière tâche tendait plus à assurer la sécurité des autres que la sienne … Elle était convaincue que même somnambule, elle ne serait pas capable d’ouvrir une porte bloquée par la magie. Puis, se glissant sous la couette, elle se recroquevillait, fermait les yeux et s’endormait … Il y a des jours où la fatigue est tellement grande que rien n’arrive à perturber son sommeil ; parfois cependant, elle n’était pas assez épuisée et des pensées noires arrivaient à gagner sa conscience.
« Gin ? Lou ? Nev ? Qu’est-ce que vous faites là ? » Les trois lui sourirent. « Vous devez partir, je ne veux pas vous faire du mal. » Elle recule dans l’espoir qu’ils restent immobiles, mais plus elle se rapproche du vide et plus ils avancent. Au bord de cette falaise, elle commence à regarder alternativement ses amis et le vide. A-t-elle vraiment le choix ? « Je suis désolée, si je veux protéger, je dois partir. » Elle saute. Le décor se mélange, l’ombre se mêle à la lumière et un tourbillon diffus d’images l’assaille. Elle voit un couteau, du sang, des larmes, elle entend un cri, des pleurs, des appels au secours. « NON EMILY ! » Elle atterrit sur un sol moelleux. S’était-elle réveillée ? Était-elle dans son lit ? Lorsqu’elle rouvre les yeux et qu’elle se redresse, les corps sans vie de Ginny, Luna et Neville reposent à ses pieds et suspendu dans le vide, Harry est sur le point de tomber. Elle accourt et l’agrippe mais ses doigts glissent. Elle attrape sa manche, s’obstine, mais rien y fait, tout semble se liguer contre elle. Elle crie, hurle, se débat …

Criait, hurlait, se débattait dans sa chambre, dans son lit, avec ses couvertures. Lorsqu’elle émergea, elle était encore complètement déphasée, incapable de dire si le rêve était réel ou non. Sa migraine n’était pas passée, son front était horriblement chaud et ses joues étaient en feu. Son corps tout entier tremblait encore. Était-ce de peur ? Était-ce de fatigue ? De clairs rayons de soleil glissaient à travers le morceau de carton abîmé, annonçant la fin d’une courte journée de décembre. Elle avait beau avoir dormi plus de dix heures elle avait l’impression d’avoir fait une sieste de dix minutes seulement. Plaquant ses paumes de main contre son visage, elle respira profondément dans l’espoir de faire disparaître ce cauchemar de sa tête. Elle devait absolument envoyer un message à Ginny, Luna et Neville. Elle devait absolument voir Harry. Elle devait s’assurer qu’il ne leur était rien arrivé, qu’elle ne leur avait rien fait. Alors qu’elle fouillait dans ses vêtements sales pour en sortir le Pow qu’elle avait failli oublier, elle entendit quelqu’un sonner à la porte. Depuis la fin de la guerre, personne n’était jamais venu lui rendre visite. Elle n’était même pas sûre que les gens savaient où elle était. Seuls quelques rares amis proches qui étaient déjà venus chez elle pendant sa scolarité à Poudlard, savaient que cette maison appartenait à sa famille. Elle était partagée entre l’espoir que ce soit l’un d’entre eux et l’envie que ce ne soit pas eux. Après ce cauchemar, elle n’était pas sûre de réussir à affronter l’un de ses compagnons. Elle descendit telle qu’elle, les cheveux ébouriffés, le pull trop long qui lui servait de robe courte, les cernes sous les yeux et l’odeur prenante de l’alcool et des cigarettes collée à sa peau. Sa baguette dans une main, un couteau attrapé au vol dans l’autre, elle descendit les marches silencieusement alors que des coups plus insistants résonnèrent dans l’entrée. Du judas magique, elle discerna la silhouette d’une personne qu’elle reconnaîtrait même de dos, même dans le noir. Ginny. Son cœur se brisa et ses envies se mêlèrent à ses convictions. Elle va bien, réussit-elle quand même à penser. Son besoin profond de tenir ses amis loin d’elle pour les protéger était tellement faible face à son envie d’ouvrir la porte et de prendre sa meilleure amie dans ses bras. Elle rangea son poignard et pointa sa baguette sur le verrou. Elle voulait céder, elle devait le faire, elle en avait besoin. D’un léger tapotement, les protections de la porte se défirent et elle l’entrebâilla. « Salut toi. » À travers le judas, elle avait juste vu Ginny. Mais à présent, elle voyait une Ginny fatiguée, triste, décontenancée, une Ginny qui avait besoin d’elle. Ouvrant plus franchement la porte, elle fixa son amie sans vraiment savoir quoi faire. « Tu veux entrer ? » Elle se décala juste assez pour que son amie entre. Elle devait la rassurer, elle devait l’aider, comme une amie devrait le faire, mais y arriverait-elle alors que dans sa tête, elle s’interdisait déjà de la toucher pour ne prendre aucun risque ?
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