|
sujet; (Strangehell) Drôle d'Enfer |
HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements(PORTOLOIN VERS LES PROCÈS) Tu n’es pas sortie depuis une minute que tu te repasses en tête ce dont tu peux te rappeler. Tu revois les flashs t’agressant les pupilles, cachant des visages de journalistes aussi révoltés qu’excités. Tu entends les cris, les hurlements à ton égard, les insultes qu’on te crache au nez. Tu sens les goutes de sueur sur ton front, la chaleur de la sombre pièce, la douleur des chaînes t’intimant de te tenir tranquille. Tu entends des voix graves, des voix d’hommes, des voix de femmes, des sanglots à la barre, des accusations tournées vers toi. Il n’y avait pas une cage aussi ? Si, une cage dans laquelle ils t’ont enfermée, face à une horde de sorciers nerveux, comme un répugnant animal – comme l’un des rats de ton enfance, ceux que tu massacrais, massacrais, massacrais. Alors, tu revois la cage, les barreaux au travers desquels tu observais le shitshow. Et puis tu vois à nouveau les flashs t’humiliant de leur lumière inquisitrice. Tu le revois, qui monte sur l’estrade, dans son petit costume trois pièces, vêtu de son plus beau sourire, de sa plus belle coupe de cheveux, de sa plus belle barbe de deux jours. Tu entends à nouveau sa voix déterminée – ses mensonges – et la décontraction avec laquelle il a peint ton affreux portrait. Maximus n’est qu’un. N’est qu’un. Qu’un. Qu’une petite merde. Ils sont tous des petites merdes. Mais ils vont payer, alors ce n’est pas grave. Non, allez, ce n’est pas grave. Tu vas pas crever. Tu vas te changer en fumée, tu sortiras par les canalisions, et puis cette même fumée viendra tous les étouffer pendant leur sommeil. Non, pendant leur journée, ça sera plus drôle. « T’as aucune raison de rire, Murdock. Tu devrais plutôt chialer. » Mais si, tu as toutes les raisons de rire, c’est drôle de savoir quelque chose que personne d’autre ne sait. C’était le cœur même de ton métier d’ailleurs. Et toi, tu sais qu’ils mourront tous de ta main.
Mais, finalement, comme il te l’a conseillé, tu chiales un peu pendant qu’on te traîne jusqu’à ta cellule. Tu sens la pierre froide râper tes chevilles nues, que tu laisses pendre sur le sol, incapable de marcher. Tu chiales, tu bouges plus, parce que tu es complètement assommée par la bombe émotionnelle que le procès t’a balancée au visage. Non pas que tu ais eu du mal à entendre le récit des atrocités que tu t’es amusées à perpétrer pendant tes heures de gloire – au contraire, cela t’a souvent fait sourire. Non pas que tu ais peur de la sentence qui va t’être infligée – Azkaban, tu lui chies dessus, et les Détraqueurs, tu seras déjà à l’autre bout du monde avant de croiser leur route, non, vraiment, tu n’as pas peur. Tu chiales, tu bouges plus, parce qu’on t’a fait prendre conscience que tout est fini. Le Seigneur n’est vraiment plus, vous êtes seuls face aux crimes que vous avez commis en son nom. T’es seule, avec ses idées implantées dans le crâne, avec ses ambitions de pureté de la race sorcière, avec sa belle idéologie de suprématie. T’as plus de maître. Et c’est plutôt ça qui remue tes intestins, qui retourne ton estomac, qui te donne envie de décorer le sol de ta gerbe. Ça, et la colère. La colère que tu as depuis toujours, qui n’est un secret pour personne, mais la colère qui a été titillée face à la confrontation forcée avec ton frère, face à cette impardonnable humiliation. Ça bout en toi, et oui, ça te fait chialer nerveusement. Et pour cause, tu sens encore les chaînes serrer, serrer à nouveau, t’obligeant à rester en place, te forçant à ne pas laisser ta colère imploser, à ne pas te jeter sur Maximus, sur le juge, sur le public, sur ton putain d’avocat. Connasses de chaînes, aussi. Généralement, lorsque tu imploses, la colère passe. Mais elle semble rester, se nicher dans les derniers recoins encore sains de ton cerveau, s’accrocher comme une vermine, te soufflant à l’oreille de tout détruire – ce que tu ignores, c’est qu’il ne s’agit pas là exclusivement de cette bonne vieille colère que tu chéris, mais également de la tristesse, cette sombre inconnue qui ne t’a secoué qu’à de rares moments dans ton existence ; et c’est pour cela que tu n’arrives à mettre le doigt sur ce que tu ressens, et c’est pour cela que tu t’énerves encore plus.
Parfois, tu te débats un peu en mettant un pied au sol pour freiner votre avancée, ou en cherchant à te redresser un peu. Non seulement tu n’en as pas la force, mais en plus les Aurors qui te maintiennent les aisselles ne semblent pas prêts à te lâcher d’un centimètre. Ils resserrent même leur étreinte un peu plus à chaque fois que tu gesticules, ce qui provoque chez toi des grognements que tu ne perçois même pas sortir de ta gorge – juste un réflexe animal. C’est qu’ils ne sont pas tendres avec les condamnées à mort, les Aurors. Bien que mouvementée, cette petite balade t’a tout de même permis de reprendre tes esprits – pas de te calmer, certes, mais c’est déjà ça de pris. T’as quand même pas envie de marcher, ils te porteront jusqu’au bout ces fils de chiennes. Lorsque ton convoi s’arrête, tu lèves faiblement la tête pour voir l’un des gardes tourner une grosse clé métallique dans une serrure rouillée. « Eh mais c’est pas ma cellu- » Tu n’as pas le temps de finir ta phrase qu’on t’y jette au fond, et tu te cognes violemment la tête sur le mur du fond dans un grognement de rage et de douleur. Ni une ni deux, comme dans un ultime réflexe de survie, tu rassembles les dernières forces qui te restent pour te lever et te jeter sur la porte encore entrouverte de la cellule. Cela créé un mouvement de panique chez tes trois escortes, qui reculent d’un pas à peine, et tu arrives à glisser ta main dans la fente. Sauf que c’était une idée pitoyable, puisque le plus âgé des Aurors ferme la porte d’un rapide coup de pied – et au plus jeune de vite tourner la clé. Tu hurles à plein poumons lorsque la porte se referme sur ton index, que tu ramènes illico presto à ta bouche pour apaiser la douleur lancinante. « Vous m’avez pété le doigt, j’suis sûre bande de- » et, alors que tu te tiens juste de l’autre côté de la porte, le plus jeune des trois passe une main énervée entre les barreaux pour t’en coller une. Mais qu’on te laisse finir tes phrases bordel de merde. Le vieil Auror le bouscule légèrement avant de le sermonner « T’es fou petit, ne passe JAMAIS la main dans une des cellules. Celle-là, si elle te chope le bras, elle serait capable de te l’arracher. Allez venez, on va chercher le prochain. » Et ils se cassent en se frottant les mains, comme les connards qu’ils sont.
Il semblerait que la colère a réactivé tes forces, puisque tu commences à faire les quatre cents pas entre le mur du fond qui t’a infligé une bosse sur le sommet du crâne, et la porte qui a failli te prendre un doigt. Tu rages, tu grognes, et tu frappes même contre le mur à un moment. Et tu- Hein ? Comment as-tu fait pour ne pas remarquer que, cette fois-ci, ils ne t’ont pas enfermée seule – trop dangereuse, qu’ils ont dit, au début ? Dans le coin gauche, au sol, une silhouette d’homme se tient assise, le visage tourné vers toi. « Rabastan fucking Lestrange, of course. » Et il a une mine aussi affreuse que la tienne. Plus affreuse, même.
Dernière édition par Hell H. Murdock le Mer 4 Jan 2017 - 21:14, édité 1 fois |
| | | |
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements(PORTOLOIN VERS LES PROCÈS) Il est peut être resté inconscient une bonne vingtaine de secondes. Pas plus, parce que lorsqu’il rouvre les yeux, il le aperçoit encore, le costume clair qui s’éloigne jusqu’à la porte, là bas. « Évidemment, on doit se le trimballer maintenant. » Il ne reconnaissait pas la voix, dans son oreille droite, qui bourdonnait. Il continuait de voir flou — est-ce qu’il était tombé ? « Pas comme s’il était lourd. Allez, on le dégage avant que quelqu’un lui tombe dessus. » Lui on le sort pas par la même porte : celle du fond, qu’on essaye d’oublier. Il a les yeux à demi ouverts, mais ils ne semblent même pas remarquer qu’il a repris conscience. « Connards de journalistes… » marmonne le plus âgé des deux. Rabastan se souvient de sa voix, se souvient aussi de ses traits. Là il voit le sol défiler. Lentement. Ses oreilles bourdonnent, son cœur bat trop vite. Il a envie de vomir, mais n’a plus rien à rendre. Il a l’impression que c’est son cœur qui veut s’échapper. Il bat si fort qu’il en devient douloureux. Y en a un qui relâche son emprise pour ouvrir la porte. Il entend toujours le brouhaha classique d’une foule enfermée dans une salle. Qui tourne et tourne, comme la pierre dans son ventre. Puis la porte claque. Et c’est de nouveau le silence. « Du coup lui on le fout… » « Au frais en attendant que les transferts reprennent. Du coté de ceux qui ont déjà reçu leur sentence. » Il ouvre la bouche, mais il a l’impression que sa mâchoire est paralysée. Il bloque sa jambe, et les deux Aurors sentent le heurt. « Ah, on se réveille ? Nous fais pas d’histoire, à ce stade y a rien que tu puisses faire alors autant te faciliter ce qui te reste de ta vie. » Il n’arrive pas à répondre, plus que sa mâchoire c’est même sa langue qui ne répond plus. Il arrive à faire quelques pas, soutenus par ses deux gardiens, mais chaque effort lui faisait tourner la tête. Il ne sent plus ses mains, il n’a même plus l’impression d’avoir des mains. Ils n’avançaient pas vite ; et si Rabastan n’avait pas eu la tête constamment prise par des vertiges il aurait pu revoir une dernière fois les murs de l’étage qui avait presqu’été sa maison pendant quatre ans. Pour constater qu’hormis les noms rien n’avait changé. « Il lui arrive quoi ? » Rabastan a du mal à comprendre qu’on parlait de lui mais il sent que les Aurors ralentissent encore un peu, il lève les yeux vers l’un pour ensuite suivre son regard en direction de ses mains. Ah. « Lestrange, t’es conscient ? » Rabastan hoche la tête, toujours en train de regarder ses mains se recroqueviller étrangement, comme fasciné par ce que pouvait faire ses muscles sans qu’il le leur demande. « Tu peux parler ? » Il secoue la tête, en signe de dénégation. Il comprenait mieux ce qui se passait. Ça faisait longtemps qu’il n’en avait pas fait des crises de ce genre. « Bon, on le fiche dans son trou et on verra ça là-bas. J’aime pas l’idée de le laisser dehors trop longtemps. » Sur le reste du trajet il essaye de détendre ses doigts sans que ceux-ci ne lui obéissent, et la tentative ne lui apporte rien d’autre qu’une énorme crampe qu’il ne sentait pas jusqu’alors. Il serre les dents, constate qu’elle claque et que sa langue reste toujours bloquée contre son palais, comme si on lui avait lancé un sort. Une porte s’ouvre, mais on ne le pousse pas à l’intérieur, le plus jeune reste à l’entrée tandis que l’autre le fait s’asseoir. Il prend une des mains de Rabastan dans les siennes, et observe les doigts tordus dans une position anormale « Tu t’es pris un sort ? Dans la salle ? » Ah, c’était ça, il pensait qu’on lui avait lancé un maléfice en douce ? Il secoue la tête et articule, très difficilement « T-t-anie » L’Auror fronce un moment les sourcils et tente d’une main de remettre les doigts du prisonnier correctement avant de se heurter à un mouvement violent de protestation. « Ok, ok. Tu vas pas en crever hein ? » Non, sauf si la crise allait jusqu’au cœur, ce qui n’était jamais le cas. L’Auror soupire, le deuxième s’éloigne un instant dans le couloir pour revenir avec un plateau : pain, viande, une connerie sucrée. « Faut manger hein Lestrange. » Il lui pose le plateau juste à coté de lui avant de s’éloigner, puis de refermer la porte « Mange, ça ira mieux. » Il regarde un instant le plateau, avant de le repousser le plus loin possible. Il ne sait pas exactement pourquoi, mais il ne doit pas manger.
Il ne sait pas exactement, il a dû se passer quelque chose. Il n’allait pas tarder à s’en souvenir. Dès que la crise serait passée. Il en avait fait tellement, à Azkaban, des trucs de ce genre. À force de ne pas assez manger. Ça lui brouillait les idées, le cerveau, il n’était même pas capable de dire quel jour on était. Ni d’ailleurs pourquoi il était enfermé. Il savait juste qu’il était là. Et qu’il ne devait pas manger. Ça lui reviendrait.
C’était revenu. Il avait renversé le plateau. Il ne devait surtout pas manger. Et ne plus boire. Il avait combien de jours devant lui ? Sans doute pas assez pour mourir de faim. Assez pour mourir de soif. Il n’avait pas la volonté pour ça. Il le savait. Il avait déjà tenté. Il finissait toujours par ramper pour un verre d’eau. Il n’avait rien mangé depuis trois jours, mais il lui faudrait au moins un mois… Et d’ici un mois il serait – Il passe la main sur son cou. Regarde sa cellule mais il n’y avait rien qui pourrait servir de… et de toute manière il n’avait pas de ceinture, pas de lacet pas de… à la rigueur en nouant le t-shirt et le pantalon ? Mais il n’y avait rien pour l’accrocher. Il n’y avait qu’une vraie solution. Il regarde le verre d’eau renversé. Il a déjà soif.
Au moins, il était seul. C’était déjà ç- Un duo d’Aurors se ramène, escortant une nouvelle colocataire visiblement ; Rabastan les entends arriver depuis le bout du couloir mais avec un peu de chance ils ne vont pas s’arrêter devant la s- Il va peut être falloir arrêter d’espérer parce que là ça en devenait presqu’un jeu de frustation. Il en voit un tourner la clé dans la porte et là, c’est le cirque. Autant lui on l’a fait asseoir à peu près doucement, autant elle se fait balancer contre le mur qu’elle se prend magistralement en pleine face. Il plisse des yeux, sans bouger, il avait du mal avec les mouvements rapides. Et déjà la furie était revenue au niveau de la porte comme si elle tentait de sortir. Elle avait de l’espoir la bichette. Puis finalement elle gueule. Si fort. Il a presque l’impression qu’elle va le rendre sourd. « Vous m’avez pété le doigt, j’suis sûre bande de- » Il passe sa main sur ses yeux. Une gueularde. On lui refilait une gueularde, comme s’il n’était pas déjà assez puni comme ça. Et même s’ils étaient partis, toujours trop rapidement pour que Rabastan puisse vraiment détailler leur visage, elle se met à tourner en rond comme un fauve dans une cage. Et lorsqu’elle se rapproche du mur, elle cogne dedans. Rabastan sursaute. Si elle cessait de bouger deux secondes… mais elle est possédée par les furies. Elle devait avoir eu une sentence pas très sympathique et réagissait… activement. Puis soudain, elle semble le remarquer. Et s’il a du mal à la remettre, elle en revanche le reconnait sur le coup : « Rabastan fucking Lestrange, of course. » Cette tête tout de même lui rappelait… En réalité, c’est le facies et l’attitude qui firent remonter ses souvenirs. La Murdock femme — la cousine, ou la sœur, ou la tante de Bacchus, peut être les trois à la fois, chez les Murdock c’était compliqué de suivre. Une tarée. Une vraie cette fois. Ben si elle sortait de la salle d’audience, ça avait dû être beau. Elle s’était peut-être faite enculée par son avocat elle aussi, si un avocat avait osé s’approcher d’elle. Maintenant qu’il a le nom de famille, il tente de se remémorer le prénom mais à part Devil, rien ne lui vient et il est à peu prêt certain que ce n’était pas ça. « Truc Murdock, of course. » il fait, à son tour, en la dévisageant. Il est ravi d’avoir retrouvé un ton de voix presque normal. Pourquoi on lui avait mis une brute ? Est-ce qu’on voulait qu’il se fasse en plus fr- Oh Merlin. Il regarde les bras de Murdock. Elle avait l’air d’avoir de la force. Et de la rage à revendre. Ça c’était rapide. Et moins douloureux que de crever de soif. Fallait juste… « Ça te dérangerait de calmer ton cul ? C’est pas en explosant ta sale gueule contre les putain de murs que tu vas sortir. » On commence doucement, puis on monte en crescendo « C’est quoi ton problème bouffonne ? À gueuler comme ça ? Y a personne pour t’entendre là, à part moi, et si tu continues je te jure je te pète la gueule. » Il en aurait été sans doute incapable, elle était plus jeune et visiblement, elle, avait mangé ces derniers temps. Mais il voulait juste la provoquer. Et il allait appuyer sur tous les boutons possible. « Ta mère te cognait quand t’étais petite, c’est pour ça que tu hurles comme une putain de poissonière ? » Il se redresse, en restant adossé contre le mur « Murdock… putain de paysans. » |
| | | |
HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battementsTu l’as jamais vraiment apprécié, le Lestrange. Pour être parfaitement honnête, t’as jamais vraiment apprécié les sorciers à la Rookwood, Lestrange, Lestrange, Lestrange – wait, ils étaient combien de mangemorts dans cette famille ? Évidemment, pour Rodolphus, ça a toujours été différent. Lorsque tu avais encore l’occasion de servir ton glorieux Seigneur, tu fuyais comme la peste ces petites gens qui se présentaient directement comme plus puissants que toi, puisque faisant partie évidemment du Cercle. Le Cercle. Tu as rêvé d’en faire partie pendant des années, mais malheureusement pour toi, tu as mis du temps à réaliser que ton Lord désirait plus que des bras et une servitude absolue – non, il voulait un esprit éminent, un cerveau aussi bien fait que le sien, et bien que tu sois loin d’être la plus lente des Murdock, tu ne pouvais non plus prétendre à un tel critère. Au fil des années, tu as su taire cette fièvre de jalousie qui brûlait souvent en toi lorsque tes pensées se tournaient vers ce que tu qualifiais la plupart du temps d’une injustice ; tu ne pouvais tout simplement pas te permettre de préoccuper le Seigneur avec tes gamineries. Non, tu les gardais pour toi, mais cela ne t’a pas empêché de cultiver une sorte de mépris pour ces grands sorciers qui servaient ton Maître comme tu aurais aimé le servir. Tu les as toujours trouvé bien trop arrogants pour ce qu’ils étaient – ce qu’ils sont. À se croire supérieurs, à se pavaner comme des paons dans les couloirs du Ministère, à dégager ces auras provocatrices. La raison pour laquelle tu les as tant méprisé, à vrai dire, c’est peut-être bien parce que tu as toujours été persuadée qu’ils étaient de mauvais serviteurs du Seigneur, contrairement à toi, qui donnais tout, tout, tout pour Lui. Oui, t’as toujours été persuadée que tous ces petits sorciers du Cercle, ils lui tourneraient le dos à la moindre occasion, au moindre sorcier un peu plus puissant que ton bien aimé Maître des Ténèbres – ce qui était, évidemment, impossible, mais quand même. Qu’ils aimaient le pouvoir, pas nécessairement la cause de Lord Voldemort. Et lorsque tu compris qu’effectivement, de nombreux membres de ce dit Cercle étaient en fuite, cela t’a plus ou moins confirmé tes pensées premières sur ces individus détestables – et si t’avais eu la chance de pouvoir te faufiler aussi, hein, me dis pas que tu l’aurais pas fait ?
« Truc Murdock, of course. » Ta susceptibilité légendaire pourrait te faire tiquer. Mais pas là, pas maintenant, pas ici. Tes neurones t’ont abandonné à la volatilisation de ton Seigneur sur le champ de bataille, puis ils ont carrément grillé après un mois d’enfermement. Tu ne pensais pas que la privation de liberté te ferait perdre si vite la boule, mais il faut croire que tu es un animal bien plus sauvage qu’il n’y paraît. Tes pensées ne peuvent se figer sur quoi que ce soit, elles rebondissent contre les parois de ta boîte crânienne, et chaque impact aggrave un peu plus la migraine qui te lacère le cerveau. Alors tu ricanes dans ta barbe en portant à nouveau tes doigts à ta bouche pour souffler dessus – c’est bien connu, le souffle atténue la douleur, ouais. Mais tu n’arrête pas pour autant de faire les quatre cents pas, toujours entre le mur et la porte, détournant les yeux de Rabastan, détournant même toutes tes pensées de sa présence. « Ça te dérangerait de calmer ton cul ? C’est pas en explosant ta sale gueule contre les putain de murs que tu vas sortir. » Mais qu’il ferme sa gueule un peu lui. « Ferme ta gueule Lestrange, bordel de merde. » Tu plantes un instant ton regard dans le sien, les traits déformés dans ton habituel rictus colérique. Honnêtement, tu donnerais tout pour être seule, pour qu’on le bouge, pour qu’il se casse – non seulement sa présence t’irrite, mais en plus son odeur commence à te titiller les narines ; la tienne, tu t’y es habituée. Dans ton empressement et ta rage tu colles ta tête aux barreaux, cherchant quelqu’un du regard, et tu lances un peu hasard dans un beuglement « PAS MOYEN DE CHANGER DE CELLULE ? » Comme si on allait accorder quoi que ce soit à une condamnée à mort méprisée de tous. « C’est quoi ton problème bouffonne ? À gueuler comme ça ? Y a personne pour t’entendre là, à part moi, et si tu continues je te jure je te pète la gueule. » Voilà qui devient intéressant.
Il est connu de tous que les Murdock ont la violence dans les veines, mais également qu’ils possèdent une fierté plutôt mal placée. je te jure je te pète la gueule. Ça réveille quelque chose en toi qui bout depuis plus d’un mois – pour ne pas dire depuis toujours. Comme si cette petite fiotte de Lestrange amaigrie et démunie de toutes ses forces pouvait t’infliger la moindre blessure. Comme s’il était capable de se relever si tu lui en collais une droit dans le visage. Tu te décolles lentement des barreaux, le regard si fou que tu ne peux l’empêcher de virer au rouge. Tu as du mal à contenir le feu animal qui brûle dans tes entrailles, et dont la fumée vient te piquer les yeux avec fureur. Rabastan pourrait même l’apercevoir sortir de tes oreilles tant tu fulmines sur place face à son arrogance. Tu t’accroupis face à lui en fronçant les sourcils. « Attends mais tu veux crever, Lestrange ? Je vais te péter la gueule si tu continues, si fort que personne pourra t’identifier à la morgue. » Et pour appuyer ces quelques mots, tu le repousses un peu vers le mur contre lequel il est adossé comme une sale épave. Franchement, tu sais pas ce qu’il cherche, le petit Rab mais il va l- « Ta mère te cognait quand t’étais petite, c’est pour ça que tu hurles comme une putain de poissonière ? Murdock… putain de paysans. » Ton sang ne fait qu’un tour et c’est cette fois avec force que tu saisis le col de la triste tenue que vous arborez tous deux, pour le maintenir fermement contre le mur. Ta cervelle affaiblie par l’enfermement n’arrive pas à hiérarchiser ce qui te rend le plus furieuse, entre la mention de ta mère, les spéculations véridiques sur les violences durant ton enfance, la comparaison avec une poissonnière, ou l’insulte envers ton nom. Tu le secoues violemment une fois, histoire qu’il se cogne un peu la tête, et qu’il se remette les idées en place. C’est ça, ouais, tu vas lui remettre ses idées en place, à ce fils de pute. Tu n’as pas perdu tes bons réflexes d’intimidatrice métamorphomage pour le Seigneur, et tu prends doucement les traits de ton ancien mentor. Ce n’est pas une imitation parfaite, mais tu as toujours mis un point d’honneur à pouvoir revêtir l’apparence de tous les membres plus ou moins importants du gouvernement – parce que t’es tarée et que t’as poussé ton job au delà de ce qui t’était demandé ; tu savais que ça te servirait un jour, et ça t’a même déjà bien servi pour aller dézinguer des moldus innocemment ou intimider des stagiaires. Donc, certes, ton Rodolphus n’est pas parfait au niveau du corps, mais la voix et le regard sont irréprochables, c’est ce qui compte. Alors la main du grand frère vient s’abattre avec fermeté sur la joue du cadet dans un bruit mât, et il clame d’une voix puissante « Tu veux vraiment qu’on parle de maman, Rabastan ? » alors que tu fulmines presque autant que ton personnage. Non, évidemment, tu ne connais rien de la mère des Lestrange, mais s’il attaque ta mère, t’as aucune raison de ne pas attaquer la sienne – et toc. Cette gifle, bien qu’elle ait été donnée de la main de Rodolphus, te calme très légèrement, mais ne te fait pas lâcher ton emprise sur le col gris de ton compagnon de cellule pour autant. Et même si tu te doutes que celui dont tu empruntes l’apparence ne ferait jamais une chose pareil, il racle le font de sa gorge pour cracher un molard glaireux au visage de son frère. « Putain de minable. »
Dernière édition par Hell H. Murdock le Mar 24 Jan 2017 - 21:16, édité 1 fois |
| | | |
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements Elle était pas difficile à échauffer, la bouffonne Murdock. C’était les femmes ça, il avait cru remarquer, elles s’énervaient toujours bien plus rapidement et avec bien plus de force que leurs pairs masculins. En toute mauvaise foi — Rabastan avait une lourde tendance à ignorer qu’il était quasiment reconnu (ou avait été quasiment reconnu, plutôt) à la JM pour ses coups de gueule à en faire trembler les murs. Surtout, les idées les plus idiotes se bousculaient, passaient dans sa tête pour aussitôt s’évanouir. Déjà ce matin il avait eu du mal à se concentrer… ça allait un peu mieux mais… C’était facile de la faire gueuler non ? Déjà elle hurlait qu’elle voulait se casser, c’est qu’il était sur la bonne voie. Alors il continue de la provoquer, elle est tellement nerveuse qu’il pourrait se contenter de lui dire de lui casser le cou, elle pourrait le faire en un tour de main. Ah ça y est, elle s’approche. Elle était pas bien grande. Mais elle avait de la hargne à revendre. Plus que de la hargne même, nul besoin d’empathie pour sentir sa rage, encore moins besoin de legilimancie pour savoir ce qui se passait dans sa tête : elle avait envie de lui en coller une. Ne t’en fais pas Murdock, c’est quelque chose de récurrent chez les personnes bien constituées. On lui avait souvent dit qu’il devait rechercher ça, se faire cogner, se mettre dans des situations impossibles. Il répond que non, que merci beaucoup mais est-ce qu’il avait la tête de quelqu’un qui se réjouissait d’aller passer le reste de sa vie en prison ? Que ce n’était pas de sa faute, que c’était sans doute une force surnaturelle qui s’acharnait sur lui. Enfin il se contentait de le penser, sans jamais le dire à haute voix. Mais voilà ce qu’il entendait, autour de lui, depuis très longtemps. Même son avocat, après seulement une heure et quelques, le lui avait dit. Lestrange, t’as une bonne gueule de martyr. Du mal à se concentr- Il ne recherchait pas à se faire tabasser, à se faire capturer ! Sauf aujourd’hui : l’exception qui confirme la règle comme on dit. Aujourd’hui il avait envie qu’on le cogne, et fort if you please, histoire qu’il ne se relève pas.
Elle s’accroupit face à lui — elle a de la mobilité la gueuse. Et il croise ses yeux bleus. Elle n’est qu’à quelques centimètres et il pourrait… il pourrait très bien — juste une dernière fois (une dernière fois). Juste sentir cet effet de toute-puissance lorsqu’on s’infiltrait dans l’espr- (une dernière fois ?) Du mal à se conc- « Attends mais tu veux crever, Lestrange ? » Elle a de la voix, moins que lui dans ses bons jours mais certainement mieux que lui en ce moment. Elle a les sourcils froncés, et il esquisse un sourire volontairement agaçant, histoire de bien peser de tout son poids sur le levier. « Oh mais tu es pas si conne… » « Je vais te péter la gueule si tu continues, si fort que personne pourra t’identifier à la morgue. » Elle le pousse, il sent son dos cogner un peu plus contre le mur : pas ça qui allait empêcher le Médicolegiste de reconnaître son cadavre… Alors il pousse encore un peu plus loin. Et là il la sent basculer. Elle le chope, le plaque encore un peu plus contre ce satané putain de mur, allez, allez… Il sent ses doigts serrer son col alors qu’elle le secoue d’un geste brusque. Sa tête rencontre encore une fois le mur, pas assez fort pour lui faire suffisamment mal. Elle était à des années lumière de l’assommer, et encore plus loin de le tuer. Des promesses, des promesses… « On est énervé ? » il crache alors qu’elle commence, bizarrement, à changer. A grandir déjà, à blondir légèrement, ses traits se masculinisent — il avait du mal à se concentrer et peut être que ça y est, il hallucinait. Mais quel fragile ! Bordel… Voir son frère était bien la dernière chose dont il avait besoin, enfin une des dernières choses. En réalité non, il aimerait bien voir son frère, mais son vrai frère, pas juste une hallucination qui ne l’aiderait certainement pas. Et quand il voit la main se dresser, il n’a aucune réaction — ça frappe pas une halluc- Ses cervicales souffrent, alors que sa tête est rejetée sur le coté par la gifle. Hein ? Mais attends une minute… « Tu veux vraiment qu’on parle de maman, Rabastan ? » Il cligne des yeux, perdu un instant, c’était vrai ? Il y avait R- Mais réfléchis enfin ! C’était impossible mais c- MAIS REFLECHIS IMBECILE ! Il avait tellement de mal à se concentrer. Puis il se souvient. Une métamorphomage, évidemment. Le fait qu’il ait pu se laisser avoir ne serait-ce qu’une brève minute l’agaçait. Le fait qu’elle ait osé aller jouer sur ce terrain l’agaçait. Et les gens qui ont travaillé avec Rabastan sait que le mot agacement est chez lui l’illustration d’un fort subtil euphémisme.
Mais ce n’était pas une gifle, même donné par la main de son aîné, qui allait le crever. Il en connaissait un autre de Lestrange, qui aurait pu avoir des gestes bien plus radicaux. En face de lui elle (il ?) (c’était perturbant) fulmine toujours mais semble calmé. Sauf que Rabastan ne voulait pas s’en tirer avec une pauvre petit gifle il vo- Le crachat atterit sur sa joue, il ferme un moment les yeux. C’était perturbant. Et non seulement c’était perturbant de se faire littéralement cracher à la gueule par son propre frère, mais ce qui le mettait encore plus hors de lui c’était que tout ça était tout à fait inoffensif. « Putain de minable. » Putain de salope, il pouvait jouer à ça aussi. Il lève lentement sa manche pour essuyer son visage. Il rouvre les yeux et rit, enfin tente de rire, mais ça ressemble davantage à un long sifflement associé à un rictus qu’à un vrai rire. « Minable ? C’est toi qui oses dire ça ? » Il ne tente pas de se dégager de sa poigne, toujours contre le mur il se contente de la regarde, de regarder son aîné. Il arrive à voir des différences, ce qui est plutôt rassurant. « Ma pauvre mon frère tape bien plus fort que ça. Ma fille quand elle était petite frappait plus fort que ça. » Sauf qu’il n’a pas connu sa fille petite, et que maintenant elle était morte. Haha, cheers. Pas grave il n’allait pas tarder lui non plus. … Et merde. S’il revoit sa fille, il revoit Elena ? Encore une fois, bonjour l’ambiance dans l’au-delà. « Si c’est comme ça que tu comptes me défigurer t’as encore de la marge. Mais tu t’es sans doute vanter. » Il grimace un rictus plus large encore « Se vanter tu sais ce que ça veut dire ? T’es ptet trop conne. C’est quand tu dis que tu peux faire un truc alors que non. » Il parlait assez vite, parce qu’il avait bien l’espoir d’aller jusqu’à la fin de sa phrase avant qu’elle ne lui fasse bouffer ses dents. Et comme visiblement il avait touché juste avec la maman : « On t’as pas appris ça chez toi entre deux coups de ceinture ? » Allez, allez… Regarde, il est là, juste là, pile pour passer ta colère, allez… Il a le poing serré, et il a encore bien assez de force pour l’envoyer dans le bas de la mâchoire de son frère (ce qui est étrangement carthatique) tout en sachant qu’il n’avait pas du faire bien mal, mais que le message passait : je te laisserais pas tranquille tant que je respirerais. |
| | | |
HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battementsC’est fou à quel point la vie des uns et des autres ne tient qu’à un fil. Un simple fil que bien des sorciers, réduits par leur même condition de mortels, peuvent se permettre de couper en une fraction de seconde. Ta situation en est la preuve. En à peine une minute, celui que tu as servi des années durant a perdu la sienne, pris par l’effet de surprise et par une fraction de seconde, te laissant à ton nouveau statut de criminelle de guerre. En à peine une heure, une troupe de jurés ont pris la décision que la tienne devait t’être ôtée par la terrible épreuve du baiser du détraqueur – et tu devines que ton camarade de cellule a forcément dû recevoir la même sentence mortelle. La vie, tu ne l’as jamais trop considérée, avant aujourd’hui. Parce que, et tu as bien l’impression que Lestrange ne s’en rend pas compte – en fait si, justement –, la mort est une vieille amie qui te souris dès que tu jettes un innocent dans ses bras. Elle vient te parler la nuit, te remerciant, comme si, en réalité, c’était pour elle que tu travaillais, t’acharnant à rendre la vie, sa sœur aînée, aussi futile que possible. Non, tu ne sais pas bien si Rabastan réalise que la vie, tu lui craches dessus depuis bien longtemps, que tu n’as pas besoin d’une baguette et d’un éclair vert pour donner la mort, oh non. Il se rend pas compte, il se rend pas compte que tu tues à mains nues avec une facilité et un plaisir démesurés, que ça fait maintenant dix ans que tes poings ravagent des visages, que tes doigts se resserrent autour de la gorge d’anonymes jusqu’à accompagner leur dernier souffle, que ton père t’a légué assez de force pour écraser son crâne contre le mur et y dessiner une fresque avec son sang. Pourquoi ? Pourquoi il ne comprend pas que tu es sérieuse ? C’est qu’il soutient le regard de son frère, l’effronté ; c’est que la lueur angoissée qui a habité son regard un instant a disparu pour laisser à nouveau place à l’insolence. C’est que ton Rodolpho ne l’impressionne pas autant que tu l’aurais voulu.
« Minable ? C’est toi qui oses dire ça ? » Rodoltruc serre les dents et s’apprête à en coller une autre sur la joue de son frère pour le remettre à sa place, mais il n’a pas le temps de lever la main que ce dernier clame dans une voix étouffée. « Ma pauvre mon frère tape bien plus fort que ça. Ma fille quand elle était petite frappait plus fort que ça. » Cette fois, c’est toi qui grogne, et tu ne peux empêcher ton masque de t’imiter. Un masque que tu n’arrives pas à maintenir – trop de colère secoue ton âme –, et qui se dissipe bien plus rapidement qu’il n’est apparu. Il est toujours impressionnant de voir la rapidité avec laquelle un métamorphomage reprend son apparence. C’est en partie parce que chaque transformation s’apparente à retenir sa respiration, et lorsqu’il revient à lui-même, le métamorphomage se change aussi vite qu’il reprendrait son souffle. Ainsi tu es à nouveau devant Lestrange, le visage déformé par une haine, affluant de tous les recoins de ta mémoire, de toutes les fois où tu n’as pas pu refaire le portrait d’une proie. De toutes les fois où tu lui aurais pu pété sa gueule. Et alors que tes yeux sont plus rouges que jamais, et que même ta chevelure commence à s’y mettre – t’as l’impression d’être retournée à l’adolescence tant tu n’arrives à contenir tes émotions –, un sifflement strident vient te flinguer les oreilles. Merde. Tu fermes les yeux et tu portes ta main droite, la libre, à ton crâne pour faire taire ce terrible bruit. « Ta gueule ptain. » T’entends plus rien, tu vois plus rien. Si, t’entends la voix grave du juge tournée vers l’audience. Suite aux déclarations tenues devant le tribunal aujourd’hui, après délibération du jury- « Si c’est comme ça que tu comptes me défigurer t’as encore de la marge. » Oh attends de voir j'vais te...- nous déclarons coupable Hellebora Murdock de tous les crimes dont elle est accusée. Nous nous accordons pour qualifier l’accusée d’instable mentalement, de dangereuse pour la population- « Mais tu t’es sans doute vanter. Se vanter tu sais ce que ça veut dire ? T’es ptet trop conne. » Mais qu’ils ferment tous leur gueule. T’es pas instable, non, et t’es pas trop conne, non. Ils se sont tous toujours moqués de toi, mais t’es pas instable, t’es pas conne. Et tu te tiens toujours le crâne en secouant cette fois la tête, et tu resserres un peu plus ta main sur le col de ton compagnon de cellule. « Arrête j’vais te- » J’vais te tuer Rabastan, si tu continues à me- Vous êtes condamnée au baiser du détraqueur- à me condamner à mort alors que j’avais le droit. J’avais le droit de tuer, Il me l’avait dit. J’ai le droit de te tuer, tu sais, j’ai le droit alors arrête de siffler dans mes oreilles arrête de- « C’est quand tu dis que tu peux faire un truc alors que non. On t’as pas appris ça chez toi entre deux coups de ceinture ? » Et c’est plus la voix du juge que tu entends, c’est celle de ton père. Tu es mauvaise, pourrie de l’intérieur. Et il frappe ton dos à vif. Une petite fille qui frappe sa mère mérite d’être frappée. On t’a pas appris ça chez toi entre deux coups de ceinture ?. Oh si, si on te l’a appris. T’as appris à avoir mal et à faire mal.
« SHUT THE FUCK UP ! » que tu hurles en sortant de ta transe, alors que le sifflement quitte tes oreilles pour devenir un bourdonnement sourd. Et tu ne vois même pas le premier coup partir, comme si c’était un masque qui l’avait porté. Pourtant, tu le sens, dans toute ta main, dans tout ton bras même. Tu sens le contact de ton poing avec la mâchoire de Lestrange, qui se contracte lors de l’impact. « IMMA KILL YOU MOTHERFUCKER », car l’animal est sorti de sa cage, et que les pattes de l’animal sont mortelles. Elles viennent d’ailleurs mourir une seconde fois sur le visage de celui qui reçoit ta colère en pleine face. Puis une troisième fois, et tu ne lâches toujours pas son col, tellement en fureur que la main qui le maintiens s’écrase de plus en plus sur sa gorge tendue. C’est ce troisième coup, qui fait jaillir le sang de son arcade sourcilière, et ton visage est aspergé du liquide rouge alors que tu abats encore – puis encore – ton poing furieux sur ta pauvre victime. « FERME » Tu sens un craquement sous l’impact de tes doigts sur son nez, et tu ne réponds plus de rien. Tout ce que tu entends, c'est ce bourdonnement incessant qui te murmure que tout ira bien une fois que l'auras remis à sa place, que tout ira bien une fois qu'il aura payé pour tout ce qui t'es arrivé. « TA » Il t'intime de frapper plus fort, et plus encore, de lui faire un trou au milieu du visage de la forme de ton poing. Tu frappes jusqu’à ce qu’il ne puisse plus te dire un mot. « GRANDE » Tu frappes jusqu’à ce qu’il ne puisse même plus gémir. « GUEULE ! » Tu frappes plus pour te défouler, tu frappes pour donner la mort. |
| | | |
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements Elle a pas l’air très bien, la Murdock — même relativement aux circonstances… Enfin, Rabastan est plutôt mal placé pour juger. De toute manière Rabastan est mal placé pour juger de beaucoup de choses mais il ne se gêne pourtant pas : quasiment quatre ans à la tête de la Justice, ça vous donnait des habitudes. N’est-ce pas ? Alors oui, c’est St Mangouste qui se moque de la charité, quand il ose dire qu’elle cogne comme une gamine, parce que clairement lui cogne en dessous de ça, pas assez de force pour même la faire bouger. C’est du foutage de gueule quand il ose se la ramener sur les coups de ceinture parce que franchement s’il existe un sujet sur lequel il n’a pas le droit de cité c’est bien lui — quoi que son paternel ne se serait jamais abaissé à prendre le temps de déboucler sa ceinture pour la lui mettre dans la gueule. Et c’est encore plus exagéré quand il se permet de penser que… la Murdock n’avait pas l’air bien. Elle a repris son apparence, encore fluctuante alors que ses cheveux vire aux rouges — ça lui rappelle les enfants. Et c’est dans ses yeux qu’il peut le voir, alors qu’elle essaye gentiment de lui clouer le bec avec des « Ta gueule ptain. » totalement vain. Il faudra que tu me brises le cou pour me faire taire. Elle avait une toujours une main qui le maintenait contre le mur, et l’autre contre sa tête. Alors, on a bobo au crâne ? Ça se voyait à ses yeux que ça tournait pas rond. La magie n’était pas utile ; que la legilimancie induise une sorte de sixième sens ou d’extra-sensibilité pour déduire ce que peuvent imaginer les personnes en face, ou bien que cette extra-sensibilité là soit la raison pour laquelle il était un bon legilimens, il n’en savait rien mais il avait simplement conscience que même sans user de cette béquille dont il avait abusé ces dernières années, il pouvait noter que pour Murdock, une grosse acromentule devait trotter dans le plafond. Mal de tête, yeux perdus, phrases de réparti basiques, plus pour meubler que pour vraiment répondre… Elle secoue sa tête, resserre sa prise mais quand elle essaye encore de parler elle ne finis par sa phrase « Arrête j’vais te- » Non bichette, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin, et sauf si la fin de ta phrase était j’vais te faire des bisous ça me convient. Très sincèrement, battre à mort ne devait pas faire du bien, mais c’était toujours mieux que ce qui l’attendait. À situation désespérée… Il continue de pousser le levier alors qu’elle a l’air encore plus ailleurs. Il reconnait bien le principe, presqu’avec une pointe d’affection — alors c’était à ça qu’on ressemblait lorsqu’on avait un épisode ? Il ne savait pas ce qu’il l’avait forcé à revivre, mais clairement ce n’était pas un anniversaire. Allez, plus qu’un petit peu et elle va sauter comme un putain de bouchon de… « SHUT THE FUCK UP ! »
Gagné. Elle gueule : c’était bien parti. Elle le cogne, plus petite que lui elle atteint la mâchoire. Gagné. Là il pouvait le sentir, juste une question d’instinct, elle était lâchée. Murdock réagissait apparemment à tout par la colère et la violence, alors là c’était le festival. Et peut-être que le premier coup fait mal, mais c’est presqu’un soulagement de se faire frapper — la gifle de son frère n’a pas eu cet effet, trop hallucinatoire. Là il a l’impression qu’on lui rappelle qu’il est encore bien vivant, même si ce n’est pas fait pour durer. Qu’il a encore un ressenti, qu’il a encore une putain de bon dieu de Merlin d’âme. « IMMA KILL YOU MOTHERFUCKER » Elle frappe une deuxième fois, une troisième fois. Puis c’est trop rapide pour qu’il fasse la distinction. Par contre il l’entend, ça c’est sans problème. Et il sent aussi le sang couler sur son visage. Ça ça lui faisait bizarre, il n’avait pas tant l’habitude — le sang ça marque trop. Et ça dégueulasse tout. Il préférait les techniques qui ne laissaient pas de traces, ou alors au moins, qui ne laissait que des bleus et qui ne risquait pas de foutre de l’hémoglobine sur le tapis. Parce que ça ne faisait pas propre. « FERME » Là ce coup il le sent plus que les autres, une vive douleur, plus puissante que le reste — somme toute assez mineur par rapport aux doloris qu’il a pu se prendre, lui prend tout le visage à partir de son nez. Elle lui a pété le nez. Et c’est peut-être ça qui lui arrache son premier gémissement, parce qu ça ne fait pas du bien. Et parce qu’il panique aussi. Malgré lui. Il a envie de riposter. Il a ses poings qui se serre, il a envie de la frapper à son tour, il a envie de se défendre. Il panique parce que ça ira plus vite sans bouger. Ça irait aussi plus vite si elle se contentait de lui briser la nuque ou même de l’étrangler. Il sentait la main de Murdock le tenir, serrer contre sa gorge. « … TA… GRANDE… GUEULE ! »
Mais serre plus fort bordel, SERRE PLUS FORT ! Qui lui as appris à tuer, un gamin de deux ans ? SERRE PLUS FORT ! Mais fais ça rapidement au moins, merde merde merde. Ce sont ses jambes qui lâchent en premier et décident de ne plus rien avoir à faire avec ce qui se passait. Mais comme elle le tient il ne glisse qu’à moitié sur le mur, sans ses jambes pour le soutenir la poigne sur sa gorge s’accentue encore plus. Il a du mal à respirer : peut-être parce que son nez est pété, sa bouche pétée, sa gorge comprimée et parce qu’il n’y mettait pas vraiment du sien… Il ne savait plus vraiment où il était. Son cerveau n’enregistrait qu’une chose : ça faisait mal. Et ses muscles ne désiraient qu’une chose, résister. Il lève vaguement ses mains, sans assez de force pour faire quoique ce soit, mais sa main droite agrippe la gauche de Murdock qui lui tenait la gorge, il tente de la forcer à desserrer son poing. Il lève l’autre bras pour protéger son visage mais ne parvient à arrêter qu’un (ou deux ? tout allait trop vite) avant qu’il ne retombe. Il ne savait pas vraiment où il était. Il savait juste qu’il allait crever. Et que ça ne le dérangeait pas tant que ça. Il avait dû faire une putain de connerie n’empêche pour que son père frappe au point de lui faire pisser le sang. Il enfonce ses ongles de sa main droite dans phalanges de Murdock et essaye de lui faire lâcher prise, sans savoir qui elle était, ce qu’il foutait là. Ce qui se passait. Il avait dû faire une putain de connerie pour que le Maître y aille à la main plutôt qu’au Doloris. Ça devait être ENCORE de la faute d’Owen… Il en avait marre de prendre pour cet idiot. Une brusque poussée d’adrénaline lui donne suffisamment de force pour repousser la main de son agresseur et la pression autour de sa gorge relâche. Ah parfait — c’est qu’il avait du mal à respi- Mais attends ? C’est pas le but ? Il se passait quoi ? Quelle immense connerie avait-il fait pour vouloir mourir là et maintenant ?
Mais sans poing pour le retenir contre le mur, il glisse et s’écroule par terre, mais il n’a plus vraiment mal à la tête quand elle heurte la pierre du sol. Au contraire, le choc le libère presqu’à moitié et sa vision se brouille complètement, pendant un bref moment il voit comme un éclair de lumière — de vraie lumière. Blanche. Et il n’a plus mal du tout. Y en a qui disent qu’on voit sa vie défilé, ce principe était déjà arrivé plusieurs fois à Rabastan. Pas sa vie en entier, Merlin merci, parce que ça aurait été triste, mais certains visages, certaines personnes… Là, la femme qu’il voyait… il crut un instant que c’était Elena mais elle était bien trop… jolie ? Jeune ? Douce pour être Elena. « ça ne va pas ? » qu’elle lui dit. Elle tend sa main vers lui et le touche. « Pas maintenant. Pas tout de suite. Ne t’en fais pas, je t’attends. » Puis la douleur revient. En plus fort. Parce qu’il sa sent continuer de frapper. Et peut-être qu’il crie. Il ne sait pas. Et il entend soudain un bruit de porte. Et des cris — pas les siens « MAIS LÂCHE LE ON TE DIT LÂCHE LE SALE FURIE ! BORDEL MAIS AIDE MOI TOI !! » Et ça cogne plus, d’un coup. Mais il a toujours mal.
Mais au moins il n’est pas mort. … Attends une seconde… Merde.
|
| | | |
HUNTED • running man Hell H. Murdock ‹ inscription : 08/10/2016
‹ messages : 339
‹ crédits : moi + Signature Gg + Paroles de Dr. Dre - What's the difference
‹ dialogues : #760000 (Hell) et #6699cc (Kenny)
‹ âge : 29 ans.
‹ occupation : ex-mangemort fanatique, qui travaillait principalement comme infiltrée et espionne pour le magister ; actuellement en cavale.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1985 à 1992.
‹ baguette : Ma baguette m'a été prise par le gouvernement lors de mon incarcération. (25,5 cm, bois d'Acajou, cheveu de Vélane, très rigide) J'utilise actuellement une baguette volée, apparemment taillée en bois de Houx, contenant sûrement un crin de Licorne, moyennement grande, semi-rigide.
‹ gallions (ʛ) : 3065
‹ réputation : On dit que je porte bien le surnom qui m'a été accordé pendant les deux mois de guerre "the butcher" ; qu'il est terrifiant de me savoir en liberté. On dit au contraire de Kenny qu'il est très charmant et serviable, tout d'un gendre idéal, si ce n'est qu'il récure les toilettes du Ministère.
‹ particularité : Je suis métamorphomage. Je suis tout le monde et personne à la fois. Je vis actuellement sous l'identité de Kenny, un sang-mêlé rencontré dans une vie lointaine, dont j'emprunte habituellement l'apparence qu'en de rares occasions. Aujourd'hui, je revêts son visage quotidiennement, tentant de l'introduire à la communauté sorcière, tentant de me venger par son biais.
‹ faits : Le Seigneur était tout ce que j'avais dans ma vie, que je donnais mon temps, ma passion et ma santé pour le servir. Je me suis échappée lors de mon transfert vers Azkaban aux côtés de Rabastan Lestrange, où je devais recevoir le baiser du Détraqueur. Je bouillonne, je prépare ma vengeance. Je n'ai aucun scrupule à donner la mort, et je le fais même avec plaisir.
‹ résidence : Je vis dans l'appartement d'un sang-de-bourbe à Manchester, en compagnie de Rabastan Lestrange.
‹ patronus : Inexistant
‹ épouvantard : La chute du Seigneur, la fin de l'empire pour lequel j'ai oeuvré pendant des années. Je vis mon pire cauchemar.
‹ risèd : Habituellement mon crush de jeunesse. En ce moment, peut-être me montrerait-il l'espoir d'une vengeance sur ceux qui ont permis la chute de mon Maître.
| Cellules des condamnées à mort On grandit vite entre les rues et les parcs, et avec l'âge, on perd la pureté des âmes. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battements. On anticipe entre la lutte et les drames, les gentils types deviennent des brutes détestables. Affûter les lames quand la sûreté s'écarte, pour survivre, le cœur doit décupler ses battementsEt dire qu’il a quelques dizaines de minutes tu perdais presque connaissance entre les mains des Aurors qui te trainaient jusque cette cellule, qui ressemble de plus en plus à un purgatoire ; que tu pouvais à peine marcher, que ton estomac remontait dans ta gorge, que tout ton putain de corps souffrait des douleurs familières qui te paralysent parfois tous les membres. Dire qu’il a quelques dizaines de minutes, tes forces t’abandonnaient au rythme des voix hurlant ta condamnation à mort, au rythme de tes neurones qui vibraient pour éclater en mille morceaux, rebondissant dans ta boîte crânienne secouée de pensées incohérentes. Et dire que maintenant, l’adrénaline te confère la même fureur avec laquelle tu as ôté la vie à ta première victime, il y a presque dix ans jour pour jour. Les circonstances sont si différentes, et pourtant c’est avec la même hargne, la même douleur se propageant dans ta poitrine, la même colère que tu abats le courroux de ton poing droit sur un visage de plus en plus cabossé, de plus en plus ensanglanté. Les similarités sont frappantes, en effet. Tu arbores cette même expression animale qui déforme ton visage en une terrible grimace haineuse, qui suffirait à faire lâcher le cœur des plus faibles à sa simple vision – rien qu’à ta gueule, tu fais peur. Tu as même exactement le même élancement dans les phalanges, qui grandit au fur et à mesure que tu frappes, que tu frappes, que tu frappes. Ça pourrait être n’importe qui, n’importe quel visage, que tu continuerais quand même à t’acharner sans pitié pour faire sortir toute la colère qui provoque ce bourdonnement incessant dans tes oreilles. Tu as l’étrange sentiment que, même si Lestrange ne t’avait pas poussé à te ruer sur lui, tu aurais quand même fini par lui coller une raclée, parce que tu as besoin de la violence pour extérioriser ce que tu ressens, et ce que tu ressens, c’est le besoin irrépressible de donner la mort pour te sauver de la tienne, inévitable. La danse de tes poings, c’est ta catharsis à toi.
Et c’est pas tant la fureur animale qui t’anime qui te pousse à continuer cette folie, que l’abandon total de ta victime face à ce que tu lui fais subir. Il est vivant, il est encore bien là, et il te fixe d’un regard vide de son œil encore visible, encore capable de s’ouvrir malgré l’écoulement de sang qui se répand maintenant sur sa tenue de prisonnier. Et tu grognes comme une bête ; tu respiration est rapide, bruyante, énervée. Et malgré tous tes efforts pour qu’il ferme une bonne fois pour toute sa bouche insolente, des gémissements émanent de cette gueule couverte du liquide rouge, de plus en plus bruyant, de plus en plus emprunts de douleur et de panique. Ça t’énerve qu’il te fasse cet affront, qu’il se permette d’être encore conscient et de soutenir ton regard, même s’il n’y a plus grand chose qui brille dans le sien. Alors tu resserres un peu ton poing contre sa gorge, et abats le second sur son nez déjà brisé ; tu l’entends qui gémi alors que ses jambes le lâchent et qu’il glisse un peu plus le long du mur contre lequel tu le maintiens fermement. Tu sais que tu n’en as plus pour longtemps, avant que l’étouffement et la répétition de tes coups ne l’emportent pour de bon, parce qu’il se laisse partie, et parce que son regard te passe maintenant au travers, comme si tu n’étais plus là, comme s’il n’avait plus rien à fixer, trop faible pour apercevoir tes doigts serrés se diriger une énième fois vers lui. Alors, tu ne t’y attends pas à ce que, dans un dernier effort, il tente enfin de réagir en plaçant une main faible devant son visage en gémissant de plus belle, la bouche remplie d’un sang épais ; mais que tu balayes en un instant, car si ta victime est prête à passer de l’autre côté, toi, une force bestiale électrise tout ton corps. Et pourtant, c’est qu’il a de la volonté à revendre, le Lestrange, puisque d’un geste sec, il te fait lâcher ton emprise sur son col, et tu l’entends prendre une grande inspiration étouffée. « Qui t’a autorisé à respirer ? » que tu siffles – en fait, non, que tu grognes – entre tes dents serrées, alors que tu lui envoies ton poing gauche, désormais libre, dans le ventre. Ouais, tes deux bras sont assez puissants pour faire mal comme il faut.
Ce n’est pas sa chute sur le sol, ce n’est pas le très peu de signes vitaux restants de Lestrange qui t’arrêtent. T’es désormais carrément à califourchon sur lui, à laisser ta colère emporter la vie du pauvre homme qui, de toute façon, allait pas vivre encore très longtemps. Tu lui rends service, quelque part. C’est pas mieux de mourir sous les coups de The Butcher que par le baiser du Détraqueur ? – Damn, Hellebora, t’en mets du temps à percuter en ce moment. C’est qu’un échange de bons procédés, en soi. Il te laisse tuer, comme tu en as tant besoin, tu l’aides à crever, comme il en a tant besoin. Ouais, t’es quelqu’un de bien, Hell, t’es vraiment quelqu’un de bien. Alors t’exploses de ce rire nerveux, comme souvent juste avant que tes adversaires passent de l’autre côté, histoire qu’ils gardent un souvenir de toi dans l’au-delà. Merci, merci de m’avoir donné l’opportunité de faire ce que j’aime avant qu’on m’envoie face aux Détraqueurs, merci c’est cool, c’est sympa de ta part, c’est peut-être moi qui emmènerais ton souvenir là-haut, comme le dernier fils de pute que j’ai exterminé.
Tu n’entends rien venir, mais tu sens une main déterminée retenir ton bras en l’air, prêt à donner le coup fatal à Lestrange, qui s’est mis à beugler comme un cochon qui voit la lame s’approcher de sa gorge tendue. Mais le bourdonnement a couvert tout cela, et c’est con, t’aurais bien aimé l’entendre avant cette plainte aigüe d’animal apeuré, tu aimes tellement quand elle parvient à tes oreilles. Mais non, t’as rien entendu. Dans un réflexe précipité, tu donnes un coup de coude violent dans le ventre de celui qui ose arrêter ton geste, et le son revient. « MAIS LÂCHE LE ON TE DIT LÂCHE LE SALE FURIE ! BORDEL MAIS AIDE MOI TOI !! » Non mais touchez à votre cul. Votre mère vous a jamais dit que c’était malpoli de se mêler des affaires des autres ? j’y suis presque, j’y suis presque, il va bientôt crever alors laissez moi finir, je mérite bien ça quand même non ? Dernière volonté, toutes ces conneries, ben ça c’est la mienne alors laissez-la moi, après je serai gentille. J’ai le droit, j’ai le droit de te tuer, enlevez vos mains, laissez les miennes se resserrer autour de son cou, son cou auquel je m’attache comme mon dernier espoir d’être satisfaite. Sauf que non, Hell, on ne te laissera pas. « Incarcerem ! » Les cordes magiquement invoquées commencent par se resserrer autour de tes mains, alors obligées de lâcher leur emprise finale et précipitée sur la gorge rougie de Rabastan. Puis, en quelques secondes, tu es complètement saucissonnée, entourée de longues cordes beaucoup trop serrées qui t’empêchent de respirer correctement. C’est un si brusque retour à la réalité que tu n’arrives pas à articuler un seul mot, alors tu te contentes de beugler des « aaaah » et des « gnnnn » furieux, signifiant si vous me laissez pas tranquille vous êtes les prochains sur la liste. Tu arrives à peine à relever la tête pour apercevoir deux Aurors se pencher sur la carcasse ensanglantée de Lestrange. « Ça va, il est vivant, mais qu’est-ce qu’elle lui a mis. On le reconnaît à peine. » Une seconde voix masculine demande timidement « On devrait peut-être lui passer un peu d’eau sur le visage. » « Pas de blagues, ce gars-la, dans une semaine, il se fera embrasser par un Détraqueur, on a pas que ça à foutre de lui donner une douche. »
Tu n’entends pas bien la formule prononcée par la voix plus expérimentée, mais les fines cordes disparaissent pour laisser place à des chaînes qui s’enroulent autour de tes maigres poignets et de tes chevilles pour venir se fixer solidement au mur. Tues debout, avec juste une dizaine de centimètres de manœuvre, et puisque tu observes qu’ils font de même avec Lestrange à l’autre bout de la cellule, il t’est tout bonnement impossible de finir ton œuvre. Putain bande de fils de chienne, tu craches aux pieds des Aurors qui quittent votre cellule avec un mauvais regard dans ta direction. Alors tu tournes tes yeux redevenus bleus vers l’espèce de pantin désarticulé qui se balance au bout de ses chaînes, à peine maintenu debout, la tête en arrière. Il ne ressemble à rien. Une poche de sang s’est formé au dessus de son œil droit, l’obligeant à le garder fermé ; son arcade sourcilière gauche est éclatée, et tu sais qu’il en gardera une belle cicatrice ; une plaie à vif dégouline d’une de ses pommettes ; sa lèvre inférieure est fendue en deux, pile au milieu ; et surtout son nez est complètement tordu, et tu sais que c’est là qu’il a le plus mal – si ce n’est à sa dignité. Même si tu bous encore, même si t’aurais aimé le voir crevé sous tes coups acharnés, tu éprouves une certaine satisfaction à observer ce grand sorcier que tu méprises tant, le visage ravagé par ta simple force. Ça te fait sourire, ouais, de te dire qu’il a joué au plus con et que, malgré tout, il a perdu. « Alors, heureux ? T'as vraiment le cul bordé de nouilles, Lestrange, j'espère que tu t'en rends compte. » Et tu craches à nouveau au sol, un filet de bave se formant depuis ton menton. Sauf que non, il n'est pas si chanceux, et toi non plus. Oublie pas, oublie pas que malgré ta catharsis, malgré le fait que Rabastan ait échappé de peu au pire, dans une semaine vous ne serez plus que des coquilles vides. Quel drôle d’enfer. |
| | | |
| | | | | (Strangehell) Drôle d'Enfer | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|