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sujet; Casey ∞ The Departed. |
| Casey Longfellow It takes two to make an accident.❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; Parce que ses géniteurs n'eurent aucunement l'envie de connaître le sexe de leur seul et unique enfant, ils décidèrent d'opter pour un prénom mixte : Casey. Il est néanmoins connu sous le pseudonyme de Kneazle au sein du FBMI et consorts, en référence à la créature capable de repérer les personnes louches. Méfiez-vous cependant, Casey demeure, a contrario de son presque pendant félin, un animal de compagnie exécrable. Enfin, les Longfellow demeurent une famille sans histoire et sans grande réputation, du moins jusqu'à l'arrivée de Casey. ☇ naissance ; 14 mars 1972, Milwaukee - Etat du Wisconsin . ☇ ascendance; Sang-mêlé, il est issu d'un métissage entre un père sorcier et une mère moldue. ☇ métier ; Sentinelle au sein de la FBMI, il y est perçu comme un excellent élément... Malgré quelques dissensions sur sa façon parfois improbe de procéder. ☇ camp ; Casey n'a pour le moment aucun camp de prédéfini. Il s'embourbe dans l'ingérence de son pays, patriotique dans l'âme (à ses heures). ☇ réputation ; Le Sentinelle est très réputé dans son pays natal, de fait des multiples sorciers dangereux qu'il a arrêtés dans leurs courses. Ainsi fait-il souvent les gros titres et est-il perçu comme un héros. Mais ce que la populace ignore, c'est encore la façon de procéder de leur vaillant modèle : il n'est pas rare que Longfellow se fasse ripoux afin de dénicher les criminels les plus recherchés qu'il convoite. Ainsi couvre-t-il certains malfaiteurs pour mettre main basse sur d'autres. Le pseudo justicier n'a pour obsession que d'arrêter les grands bandits et se contre-fiche des petits malfaiteurs secondaires. ☇ état civil ; Veuf aux dernières nouvelles, père célibataire d'une petite fille de six ans. ☇ rang social ; Pseudo civil. ☇ baguette ; Bois de Tremble, plume d'oiseau-tonnerre, 24,2 cm. Puissante mais capricieuse, elle s'avère une excellente alliée sauf lorsque son propriétaire manifeste une colère vive. Il est important pour Casey de conserver son sang-froid afin de la manipuler sans danger. ☇ épouvantard ; Le cadavre de sa fille Eydis à ses pieds. ☇ risèd ; Extrêmement ambitieux, Casey se verrait bien à la tête du FBMI. Certains affirment qu'il ne serait rentré dans cette branche que dans cet ultime but. ☇ patronus ; Un renard arctique. Ces animaux malicieux ont la faculté de trouver aisément leurs proies même en période de disette. ☇ particularités ; Aucune. ☇ animaux ; Aucun. | ☇ Avis sur la situation actuelle : Bien sûr, Casey nourrit un mépris total envers les mangemorts et leur feu politique de purge. Ce n'est cependant pas la motivation première à son arrivée au Royaume-Uni, puisqu'il fut sommé par sa hiérarchie de s'y rendre afin d'aider la population locale dans cette chasse aux sorcières. Longfellow prend néanmoins très à coeur sa mission, moins par prépotence purement américaine que par ambition de revenir toujours plus glorifié au sein de son pays (néanmoins ce n'est guère sa réputation auprès de la population qui'il travaille, mais bien sa probable montée en hiérarchie au sein du FBMI). Quand bien même le Sentinelle s'attelle à traquer les grands criminels de guerre - son gibier de prédilection - il demeure inquiet pour sa fille Eydis qu'il amena avec lui sur le sol anglais. |
☇ Infos complémentaires ; Ses qualités les plus louangées sont le négoce, la cuisine et le combat en duel. On le sait néanmoins pitoyable diplomate et subordonné rétif à l'autorité • Casey a un étrange rituel lorsqu'il sait qu'il s'apprête à arrêter, voire tuer, un criminel de haut rang : le Sentinelle se met toujours sur son 31, par respect envers son ennemi • L'on notera par ailleurs que Casey considère bien plus les grands malfaiteurs que les 'petites mains', ce qui lui valut certains blâmes de sa hiérarchie • Quelques qualités en vrac : rigoureux, ambitieux, stoïque, persuasif et stratège. • Ses défauts non exhaustifs : impudent, corruptible, indiscipliné, grande gueule, froid et opportuniste • Extrêmement proche de sa fille Eydis, il la surnomme 'Princess Monkey', car la petite réclame sans cesse les bras de son père. • Il possède quelques tatouages ici et là qui n'ont en vérité aucune signification particulière. Sauf un sur son bras gauche : "You Bitch", destiné à son ex-femme et qu'il tatoua le lendemain de son procès. • Casey a eu une amante d'environ dix ans sa cadette. C'est moche. Mais le manque total de libido de son couple à l'époque justifia son choix d'une jeune fille délurée. • Sportif, il pratique intensément la natation. Il lui est indispensable de rester en forme au vu de son travail. • Bien qu'il ait été innocenté, certains le croient tout de même coupable du meurtre de son épouse. L'affaire fut par ailleurs grandement médiatisée, du fait de sa réputation. • Il travaille sur son accent américain, cherchant à le rendre d'avantage british. De fait, Casey prend des cours particuliers auprès d'un professeur spécialisé dans ce domaine afin de gommer son accent qui pourrait le trahir pour certaines missions. • Serait un peu trop porté sur l'alcool. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi Elo. J'ai un certain âge, genre antédiluvien, je viens de Bretagne et j'ai connu le forum via bazzart y a un bon moment (pour ne pas parler en années). Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 3 jours sur 7 . Un dernier mot ? C'est un retour après un très bref passage il y a déjà un bon moment. Je crois ne pas avoir vu d'autres foras HP aussi matures et complets que celui-ci (et j'ai cherché), ça me plaît Je suis désolée d'avance si je fais quelques incohérences scénaristiques quant à la trame du forum, ça fait des jours que je lis toutes les annexes entre deux heures de taf ou de vie sociale à mettre à jour Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Casey Longfellow le Lun 23 Jan 2017 - 10:42, édité 9 fois |
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| I know why the caged bird sings For the caged bird sings of freedom❝ Glory Falls❞ 29 Mars 2001, Washington DC « J'ai du temps demain midi, entre deux interview. On pourrait manger ensemble à Papa Gayo. » Elle leva son nez aquilin sur la silhouette hirsute de son mari. Mine fermée, yeux sombres mais les épaules pas assez contrites pour témoigner d'un état vaseux à la sortie du lit qui aurait pu justifier son indifférence patentée. Myrtle avait redouté cet instant dès le premier jour de leur mariage, étayé par la naissance de leur fille Edys ; l'absence d'un regard, l'amnésie sentimentale, la disette amoureuse entraînées par la houle de la routine. Casey se servit un café en grommelant. Il savait. Néanmoins Myrtle ne cilla guère, se congratulant d'avoir trouvé un amant en réponse à l'infidélité réciproque de son époux. Leur couple battait de l'aile depuis des années, et ils s'embourbaient dans une nonchalance presque vomitive. « Pas le temps. Je suis sur une grosse affaire. » Enfin, avait-il daigné répondre lorsque, sans un regard pour son épouse, il alla rejoindre le salon sa tasse fumante à la main. « Du sang. Partout dans la chambre. Et pas de corps. » Imperturbable, Lionel Quincy dardait les prunelles abyssales de son vis-à-vis qui, las de répondre sempiternellement à la même question, réprima son ire en contractant sa mâchoire. « Je n'ai pas tué Myrtle. » « Si y a pas de cadavre, c'est qu'on a voulu le cacher. Comment ça se passait dernièrement, avec ta femme ? » « Tu le sais très bien. Merde on est amis depuis des lustres, j'aurais jamais fait une chose pareille, tu me connais ! » « Justement. » L'inquisiteur croisa les mains sur la table, ses yeux incisifs sondant les moindres mimiques de Casey. Pantomime, ce dernier ne cilla pas. Son râle de colère se muant en un soupir d'exaspération. « Je l'ai pas tuée. » « Elle avait un amant. Tu la trompais également. Et on sait très bien que Myrtle commençait à prendre des positions dangereuses, notamment en faveur du contexte politique du Royaume-Uni. » « Elle était devenue une conne. » « S'IL-TE-PLAIT Casey, tu la fermes ! TU LA FERMES devant le juge, surtout si c'est pour meugler ce genre de chose. » « Elle l'était. » Impudent, le concerné arqua les sourcils d'insolence (était-ce parce qu'il avait conscience de sa très probable incarcération pour meurtre) et écarta les mains avec énergie. « Putain t'as pas conscience là que tu risques d'aller en taule pour un meurtre que t'as pas commis ? Ouais j'te crois. » Réponse tranchante au regard agréablement étonné du présumé coupable. « Alors une dernière fois, tu la fermes, tu me laisses préparer ta défense, et tu obéis docilement à tout ce que j'te dis de faire. Comment tu t'habilles, comment tu parles, comment tu respires. Pigé ? Pense au moins à Edys, ça te changera de ne pas penser qu'à ta gueule. » Longfellow alors ne pipa mot, ce qui ne le ressemblait guère. ❝ For what it's worth ❞2 Avril 2001, Washington DC « Mr Casey Longfellow est jugé non coupable. » Le bruit significatif et sourd du marteau éclata la léthargie nerveuse de Lionel, lequel exulta soudain. L'avocat brassait l'air à grands renforts de soupirs soulagés et de contenance déplacée (ses larges sourires furent perçus comme menaçants pour la partie plaignante), comme il se retourna vers Casey. Le Sentinelle ne daignait pas ciller, la poigne trop ferme il dardait ses anciens beaux-parents d'un regard songeur miroitant pourtant une étincelle glacée. « Fais au moins semblant d'être soulagé. » murmura l'ami et avocat à son client. « Je le suis. » C'est qu'il n'avait pas évoqué l'idée, même un seul instant, de se voir débarquer dans une prison où s'ébattait déjà un vivier de sorciers dont il avait entraîné la chute. Sans doute était-ce là le talon d'Achille des jurés ; la réputation exemplaire de Longfellow les avait poussés au laxisme. Ce qui néanmoins était nier les compétences admirables de Lionel en matière de défense, lequel fut néanmoins gentiment rallié par son client. « 'Mr Longfellow a perdu son oncle récemment, dont il était si proche....' » « Fallait bien que je tente un truc pour justifier ton jeu raté de veuf éploré. » « T'aurais plutôt du parler de mon chien Bobby. » Enfin, un sourire léger ourla ses lèvres en réponse alanguie de son jugement. Exaspéré, Lionel lui fit signe de sortir non sans réitérer dans un murmure : « J'allais tout de même pas parler d'un clébard pour attendrir la salle. Ne les regarde pas. » Le binôme passa près des proches parents de Myrtle, lesquels écrivaient les traits de la fureur et de la tristesse sous leurs larmes intarissables. « ASSASSIN ! » Casey sentit ses épaules se crisper, prompt à se retourner vers le colporteur quand Lionel pressa son bras pour l'inciter d'avantage à le suivre. « J'adorais ce clébard. »« Demain toutes les gazettes prendront ton parti et ce sera affaire close. » Lionel leva le coude – ce qu'il savait faire de moins bien après faire la cour au beau sexe, peu porté sur l'alcool sauf cas exceptionnels comme celui-ci – sous le regard médusé du barmaid. Il entendait le vieux grommeler dans sa barbe, entre admiration et mécontentement lorsqu'il reconnut Casey au comptoir : « Vous, vous êtes un putain de héros. Un héros, mais un assassin. » Et il posait avec une férocité surjouée une bière sur le marbre blanc, déblatérant son monologue sans que le concerné ne lui prête attention. Son air rembruni incitait peu aux échanges, malgré une réputation héroïque le précédant : ce que Longfellow avait de déroutant, c'était encore cet air blasé qu'on lui imputait chaque fois qu'on le reconnaissait au sein de l'espace public. « Toutes. Sauf celle de mon épouse. » « Ton ex-épouse. » corrigea Lionel non sans biaiser un regard suspect. « Si tu le dis. » « Si t'as un truc à me dire Casey, dis-le tout de suite. »❝ FLASHBACK ❞8 juin 1999, Arlington, Duplex des Longfellow« Tu as toujours été un cuisinier exceptionnel. » Elle minaudait tout en roulant des hanches. Myrtle avait toujours été une femme sophistiquée, le brushing parfait, le rouge à lèvres jamais filé (elle prenait grand soin d'exfolier chaque semaine sa lippe, entre autre des routines incontournables de beauté faisant de la salle de bain son temple inviolable), des jambes interminables toujours perchées sur des talons aiguilles. Mais Casey l'avait connue plus légère, un peu d'espièglerie dans son regard, des rires inépuisables roulant sur sa bouche cerise. Puis avec le temps, et surtout l'ambition, elle avait gagné en renommée professionnelle puis en condescendance. Myrtle s'était drapée d'un rôle de femme puissante, sollicitant une facette impérieuse et autoritaire. Elle avait compris qu'être une femme était un combat de chaque jour, notamment lorsque l'on gagnait en position hiérarchique. Et pour se faire entendre de ses subordonnés mâles, il était impératif de se comporter en femme sévère et intransigeante, quitte à être inculpée d'être mal baisée. Il est toujours plus tristement naturel d'invoquer l'autorité d'un homme que celle d'une femme ; si elle démontre un caractère fort et volontaire, c'est qu'elle ne s'intègre pas bien dans le monde phallocratique qu'on lui impose. Une femme directive est fatalement en manque de phallus. Pensée typiquement masculine et vomitive. « Je me suis dit qu'on pourrait oublier l'engueulade d'hier soir autour d'un bon repas. » Casey maniait le couteau comme il maniait le franc-parler : il était toujours acéré et incisif. Elle en était tombée amoureuse brusquement ; elle le trouvait progressiste dans ses idées, avec des valeurs égalitaires et tranchées. Lui, la trouvait admirable d'évoluer dans le monde journalistique pourtant ardu, mais quelque chose avait changé depuis quelques mois. Ils ne s'entendaient plus comme au premier jour, la magie s'était dissipée au profit non pas d'une routine, mais de chemins divergents. Myrtle avait en elle quelque chose de changé, et ne se cachait guère de sa sombre évolution. « Superbe idée. J'ai d'autant plus une très bonne nouvelle : un chasseur de tête m'a contactée ce matin. A partir de Lundi, je travaillerai pour 'The Eagle' » L'époux étouffa un rire jaune, manquant de se brûler lorsqu'il apporta les assiettes chaudes sur la table. Mais l'horreur d'un scénario improbable se trama sous ses yeux : Myrtle ne cillait pas, se contentant de le fixer intensément de ses yeux de femme insatisfaite. « Tu déconnes là. » L'absence de réponse corrobora ses doutes, il éructa : « 'The Eagle' ? Ce torchon qu'on ne vend qu'aux attardés ? » « Leurs lecteurs sont loin d'être attardés, ils ont une position très saine en faveur de la politique conservatrice et... » « C'est bien ce que je dis. Et alors quoi, maintenant tu vas renvoyer la femme de ménage parce qu'elle est juste porto-ricaine ? » « Je t'en prie Casey, ne sois pas ridicule. » Comble de la provocation, Myrtle leva les yeux au plafond sous la rage impuissante du mari. « C'est moi qui suis ridicule ? A ce que je sache c'est toi qui vas écrire pour une gazette à la con. Aux dernières nouvelles ils soutenaient activement la politique de Voldemort de l'autre côté de l'Atlantique. » « Si par 'activement' tu sous-entends quelques sympathies modérées... Il serait même intéressant qu'on aille vivre au Royaume-Uni pour couvrir les événements sur place. Où tu vas ? » L'épouse se leva d'un bond, suivant l'ombre de Casey se faufilant jusque la chambre de la jeune Eydis. « Casey où tu vas ? Tu laisses Eydis ici tu m'entends ? NE LA TOUCHE PAS ! CASEY ! » « Je ne laisserai pas ma fille avec une tarée dans ton genre. » Echanges virulents sous le regard encore ensuqué de l'enfant tenue dans les bras de son père. La mère vint dès lors se caler dans l'embrasure de la porte en une position christique, lui barrant le passage. « Arrête Myrtle, joue pas la mère affligée, ça ne te va pas. » « Tu ne passeras pas cette porte. Si tu pars, demain je m'assure que tu fais les gros titres. » Rictus narquois au bord des lippes, elle sentait en elle cette houle grisante due à son crédit médiatique. « 'Casey Longfellow impliqué dans le rapt de sa propre fille.' T'es un homme mort socialement. » « Et ils croiront qui? Le Sentinelle patriotique qui défend vaillamment son pays, ou la journaliste pro-voldemort ? De toi à moi, c'est toi, qu'ils préféreront voir morte. » Le mutisme s'imposa quelques secondes, sous les ronflements légers de l'enfant. Myrtle finit, à contre cœur, par le laisser passer. Défaite, elle l'avait vu s'en aller pour mieux l'accueillir le lendemain, quand il avait fini par revenir. Voilà qui était pathétique et navrant : à ce jour, ils s'aimaient encore. « J'ai rien à ajouter. » Soupir contrit qu'il noya dans une large gorgée de whisky, ce qui alerta son ami. « Vas-y doucement, sur l'alcool. » ❝ When we collided ❞12 Mai 2003, bureaux du FBMI « J'imagine que tu as deviné la raison de ta convocation dans mon bureau. » Arturus désigna la chaise lui faisant face d'un air paternel et avenant, feignant la moue rembrunie de son vis à vis. La nervosité fourmillait jusque dans ses doigts lorsque Casey commença à faire les cent pas, l'air soucieux, une once de culpabilité battant son cœur et ses tempes. Le Sentinelle avait ce comportement d'innocent factice à qui l'on impute bien des griefs et des soupçons, pour autant sa mine impavide le protégeait pour l'heure de toute interrogation. Il était vrai, se dit-il non sans se pincer les lèvres, qu'il avait arrêté cette enflure de McQuinn non sans graisser la patte de son acolyte. Casey avait promit l'impunité à un trafiquant de drogues pour en faire chuter un autre, plus reconnu dans le milieu, plus gargantuesque dans ses idées, plus dangereux dans ses actions. Plus prolifique pour sa carrière. Arturus tiqua : « T'as pas l'air bien. » « Ca va super. » grogna le concerné, préférant prendre place sur la chaise qu'on lui montrait allègrement. « Bon. Alors, tu sais pourquoi non ? » « C'est ce connard de Wallace. Il a jamais pu me saquer parce qu'il est pas foutu de faire son taf. » « Wallace est sur des dossiers sensibles qui prennent du temps... » Son supérieur avait beau nourrir un laïus de louanges envers le collègue de Casey, ce dernier secouait la tête sans discontinuation, le regard sombre et la mâchoire contrite. « Fais pas le môme, Kneazle. C'est pas lui qui a suggéré de t'envoyer au Royaume-Uni. » Le quidam ne pipa mot, abasourdi par la nouvelle il vacilla entre soulagement quant à l'affaire McQuinn, et appréhension de cette déclaration. Sa question rhétorique trancha l'air avec vigueur : « Le Royaume-Uni ? » « Oui, le Royaume-Uni. La pluie, le pudding, le Brexit... » « J'ai compris. Allez droit au but. » L'employé grogna contre son supérieur, lequel ne pipa mot pour cause d'habitude. Arturus savait que Longfellow n'était pas un mauvais bougre. Au contraire excellent élément, il fallait seulement composer avec son caractère parfois imbuvable et son indépendance exacerbée. Il soupira néanmoins. « T'as pas compris, Kneazle. T'as pas compris qu'il ne suffisait pas d'être un excellent Sentinelle pour satisfaire la hiérarchie. Ce qu'ils veulent, ce sont des troupes disciplinées. » « Je remplis la cafetière dès qu'elle est vide. » « Je suis sérieux, tu sais de quoi on parle tous les deux. Ton putain de caractère. Et ton refus systématique de bosser en binôme. » L'accusé se leva d'un mouvement brusque, reprenant sa marche nerveuse à tourner tel un lion en cage. « C'est une belle opportunité, nous n'envoyons là-bas que les meill... » « Arrêtez vos conneries. » « Hmm. C'est pourtant la vérité. » « ARRÊTEZ VOS PUTAINS DE CONNERIES ET DITES-MOI LES VRAIES PUTAINS DE RAISONS, MERDE ! » « KNEAZLE TU LA FERMES ET TU VISSES TON CUL SUR CETTE CHAISE UNE BONNE FOIS POUR TOUTES ! » Un bref moment d'accalmie après la tempête ; les deux hommes se toisèrent sans aigreur, reflétant une bienveillance et une complicité tissée depuis des années. Arturus annonçait à regret la décision de ses supérieurs, quoiqu'il en comprenait l'issue. « Tu vois, c'est exactement à cause de ce comportement que la hiérarchie veut t'y envoyer. Que ça te remette les idées en place. » « Et quoi d'autre ? » Un grognement sourd pour un regard fuyant de colère. Arturus se plia à contre cœur à son honnêteté, préférant mettre fin à un discours poli d'hypocrisie. « Ca vient de là-haut. Pas de Wallace. » ajouta-t-il comme il aperçut Casey jeter un regard noir à travers la vitre du bureau à l'encontre de son grand rival. « Ils pensent que tu es un élément perturbateur pour le FBMI. Pour autant, ils ne peuvent pas te virer parce que tu es un excellent élément très apprécié de nos concitoyens... Ecoute-moi, ce que je vais te dire est très important. Ne prends pas mes conseils à la légère. » Arturus souffla légèrement, prompt à avouer à son protégé les véritables projets de la hiérarchie. « Ils se doutent de quelque chose, depuis le jour de ton procès. L'annonce de la mort de Myrtle a éclaboussé le FBMI, laisse-moi finir. » argua-t-il en le voyant trembler d'agacement. « Je sais que tu es innocent. On le sait tous. Le fait est que tu es... tu as parfois des comportements agressifs, ça leur a mis la puce à l'oreille et ils ont enquêté sur toi... Et des suspicions fortes sont ressorties de ton dossier. » « Ah. » Soupir contrit d'Arturus. Sans vraiment y croire, il continua son laïus non sans peine. « Tu aiderais des petits criminels pour capturer de plus gros poissons. » Silence de connivence, le regard de Casey se perdit sur le bureau comme il renchérit d'un timbre soudain plus nuancé, plus rauque. « Et si c'était le cas ? » « Si c'est le cas, ajouta-t-il d'un air étrangement flegmatique, comme s'il savait déjà. , il ne faut pas que ça se sache. Surtout auprès des médias. T'es un bon garçon. Un bon élément. Fais figure basse en attendant qu'ils t'oublient. Va au Royaume-Uni, comme ils le demandent. C'est l'affaire de quelques années. Quand tu reviendras, toute cette affaire sera close, je te le promets. » « Et Eydis ? » « Je te conseillerais bien de la confier à tes parents dans le Wisconsin mais tu ne partiras jamais sans elle. Je vais te donner l'adresse de ma nièce déjà sur place, elle est digne de confiance et elle gardera ta petite pendant tes missions. Tout ira bien. Fais honneur à notre pays et au FBMI, et tu rentreras à nouveau en héros. » Casey acquiesça, non par approbation mais par volonté de mettre fin à la conversation. Son teint pâle miroitait son inappétence pour la mission bâtarde qu'on lui avait confiée ; était-ce vraiment pour lui, le dossier sensible le concernant, ou pour Eydis qu'il était le plus inquiet ? Arturus penchait d'avantage pour la deuxième option. Il renchérit une dernière fois : « Tu pars en septembre. » Pour seule réponse, la porte du bureau claqua violemment derrière la silhouette du Sentinelle impétueux. « N'oublie pas ton parapluie chez les British, Longfellow. » La voix nasillarde de Wallace résonna à ses oreilles sitôt qu'il eut quitté le bureau d'Arturus. Casey sentit sa mâchoire se contracter dans une tentative vaine de conserver son sang-froid ; mais le rictus narquois de son rival acheva de l'emporter. Le Sentinelle éructa comme il bondit vers le provocateur (fort heureusement, Casey fut rapidement saisi par ses confrères, lesquels n'ignoraient rien de son tempérament sanguin). « Toi j'vais t'arracher le bras et te le planter dans le cul ! » « Arrête Kneazle, ça sert à rien. » Son collègue tenta de le raisonner, toisant Wallace avec dépit. Ce dernier secoua la tête en un bref rire, lequel fut sitôt gommé par la menace de son rival : « Dès que je reviens, t'es le premier à sauter. » Mouvement braque d'épaules destiné à s'extirper de son étau, et il reprit son chemin à grands pas sourds vers la sortie des bureaux. ❝ Catch me if you can ❞30 Mars 2001, Londres Casey n'a jamais été un homme parfait. Aucun homme ne l'est ; c'est un oxymore. Je ne le suis guère plus, mais j'aurais aimé je l'avoue, une de ces vies idylliques que l'on observe d'un œil retors dans les salles de cinéma moldues. J'aurais du comprendre dès les premiers instants, que celui qui deviendrait mon époux serait imbu d'une lassitude créée par la routine d'un couple. Il a pris pour amante une gamine de dix-huit ans, les traits encore fins, jamais rongés par un ersatz précoce de vieillesse, le corps encore ferme de ne jamais avoir procréé. J'ai donné naissance à une ravissante petite fille, et parce qu'on me somma de lui donner le sein, je fis une dépression post partum. Classique. Un être humain d'une circonférence crânienne de trente-cinq centimètres sort par votre vagin, et l'institution phallocratique se targue de savoir mieux que vous ce qui est bon pour votre enfant. J'en ai soupé, des hommes et de cette société vomitive qui vous fout la pression. Casey, pourtant, était présent lors de ma dépression. Il m'a soutenue sans me comprendre. Car ce qu'il ne saisissait pas, à l'instar de tous les autres, c'était combien je regrettais d'être devenue mère malgré l'amour latent que je portais à Eydis. J'ai décidé de prendre un amant à cet instant, lorsque je compris que la société entrevoyait la baise comme strictement extra-conjugal. Les mères doivent demeurer des vierges respectables. On distingue le corps de la femme pour mieux en jouir. Et puis il y avait cette connasse juvénile tournant autour de mon époux, qui m'a foutu la rage. Pietr s'avère être un piètre amant. J'aurais du m'en douter, à la consonance de son prénom suintant la vodka. Qu'importe, je reprends ma vie en main. Ce sombre Lord a quelque chose de fascinant, à l'instar de nombre de tyrans ayant traversé l'Histoire. Il n'eut fallu que de l'aide d'une complice pour parachever mon œuvre : Tara dût me saigner d'un sort, dans notre chambre conjugale afin de prétendre à une probable agression surprise. Il me semble avoir perdu connaissance, mais ne pas avoir craint pour ma vie. L'espoir d'une renaissance me grisait d'avantage qu'elle me saisissait les tripes ; plus encore, j'avais une confiance absolue en Tara. Parce qu'elle possédait deux chromosomes X, et parce qu'elle comprenait mon attrait pour la politique drastique des mangemorts officiant au Royaume-Uni. J'avais fait sa connaissance à la Gazette 'The Eagle', son travail était de démonter toute politique progressiste mise à la une par les médias rivaux. Le courant était passé d'office. « Ca risque de coûter cher à ton mari. » Sympa mais un peu conne. J'avais alors argué que si là n'était pas mon dessein premier, j'étais prête à ce qu'il endosse l'impact de mon décès factice. Plus rien ne me retient ici, je pars au Royaume-Uni. Ainsi, si l'imposture se révèle aux yeux de tous, je serai déjà loin et sous couvert d'une nouvelle identité. Nouvelles fringues, nouvelle coupe. La tignasse blonde éclatante. Amanda Lorre, célibataire de trente-et-un ans, prête à servir les idéaux prédicateurs de Voldemort.
Dernière édition par Casey Longfellow le Mar 24 Jan 2017 - 10:43, édité 39 fois |
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WIZARD • always the first casuality Heath Ravka | REBIENVENUE parmi nous Un ricain / membre du fbmi, ça démarre bien, hâte de découvrir ce qui l'aura fait rester au RU Par contre on a déjà un perso prénommé Sasha, question pratique ce serait mieux d'opter pour autre chose Prends ton temps pour les annexes t'inquiète, et si tu as un doute n'hésite pas, on est là pour ça ! Bon courage pour la suite de ta fiche |
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| Haon j'avais pensé à regarder pour le patronyme mais pas pour le prénom, merci d'avoir prévenu et pour ton petit mot de bienvenue |
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| Ed + le prénom Casey, t'as tout bon. Rebienvenue et bon courage pour ta fiche. |
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WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | bon retour parmi nous ! j'ai hâte de voir ce que tu nous prévois avec ce Casey ! bon courage pour ta fiche ! |
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OUTCAST • all hail the underdogs Alexander Howard | bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche, hâte d'en lire plus. |
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| Merci beaucoup vous êtes chou |
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OUTCAST • all hail the underdogs Anastasiya Kovaliova ‹ inscription : 09/03/2016
‹ messages : 321
‹ crédits : ultraviolences, ms.palmer (signature) et royksopp (texte).
‹ dialogues : #745489
‹ âge : 28 ans
‹ occupation : la nouvelle propriétaire du Centuries (en théorie), et à la tête d'un réseau illégal d'Orviétan. Je gère également un prétendu réseau de proxénétisme.
‹ baguette : est en bois d'orme, contient un coeur de crin de sombral. Relativement souple, elle mesure 31 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3637
‹ réputation : je suis un ornement décoratif que les hommes se plaisent à arborer lors des soirées mondaines, et la catin préférée de Maksim Dolohov.
‹ particularité : humaine et vélane, une moitié de chaque.
‹ faits : je suis le vrai visage de Loki, ce fantôme aux mille visages (Peu se doutent que ce trafiquant est en fait une femme, aveuglés par leur machisme et leur arrogance inouie) et que j'ai conquis le marché en trahissant Maksim Dolohov, qui s'est retrouvé forcé de me laisser faire main basse sur son réseau depuis qu'il est devenu un criminel de guerre.
‹ résidence : dans les quartiers riches du Londres moldu. En ce moment, je vis dans l'appartement secondaire d'un fils à papa du nom de Marc Strain, au sein d'un immeuble hautement sécurisé (par des moyens moldus).
‹ patronus : une grive de Sibérie
‹ épouvantard : le visage de mon possesseur, déformé par la rage, ses doigts serrant un peu trop fort mon bras.
‹ risèd : certainement ceux et celles qui auraient pu être ma descendance.
| Re'bienvenue ? Comme ça fait longtemps que j'ai pas vu Ed sur un forum j'ai hâte de voir ce que tu nous prépare avec le ricain bienvenue chez toi ! |
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| Rebienvenue Ça a l'air intéressant tout ça Qui a tué Mrs Longfellow ? J'en veux plus |
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