|
sujet; boy boy they shot you (ash) |
| agim "ash" mejdayou may lock your doors you will never keep them out❝ We're running in circles again ❞War Criminals ; SC☇ pseudo complet & surnom(s) ; Agim Çeltar Mejda. Un nom typiquement albanais, qu'il lui est rarement donné l'occasion d'entendre depuis son arrivée en Angleterre. Il se fait appeler "Ash" -c'est bien plus simple à prononcer. ☇ naissance ;4 janvier 1975 à Tirana, en Albanie. Agim a 29 ans. ☇ ascendance; sang-mêlé, qui s'est acharné à se prétendre sang-pur pendant des années. Ce n'était pas bien difficile, au vu ses origines étrangères, l'illusion était presque parfaite. Qui aurait su que cela finirait par n'avoir plus d'importance ? ☇ métier ; Ancien Oubliator, il n'était officiellement que rentier lorsqu'il dirigeait un des trafic de créatures magiques les plus influents du pays. Aujourd'hui, il ne possède plus rien. Il gît en prison, prépare sa vengeance. ☇ camp ; Il est dans le camp qui l'arrange, si l'on peut dire. Modéré quand ça va bien ; très traditionaliste quand il le faut. Il affirmait sans aucune hésitation être du côté du Lord temps de son apogée, mais c'était principalement dans le but de se faire bien voir. Il a mis toutes les cartes de son côté, il est allé jusqu'à se faire poser la marque. Il savait se montrer si convaincant qu'il s'en était presque persuadé lui-même. Mais au fond, il s'en fichait. A présent, ses positions parfois trop extrêmes lui retombent dessus. ☇ réputation ; Il avait une sacré bonne réputation, du temps du Lord. Il passait souvent pour un opportun, qui devait sa réussite soudaine à tout sauf au hasard : Pistonné de quelconque manière, ou distribuant des galions à droite à gauche pour faire taire les langues les plus pendues... Mais on ne pouvait lui nier son attitude professionnelle : Il était un trafiquant respectueux tant qu'il était respecté. Il était connu pour être habile et discret ; mais aux colères disproportionnées à la moindre bavure. Son emprisonnement a fait beaucoup de bruit dans le milieu, mais aussi en dehors. On le devinait mêlé à des activités peu légales, mais on ne le savait pas enfoncé dedans jusqu'au cou. Beaucoup sont satisfaits de sa chute qui est à la hauteur de son succès démesuré. ☇ état civil ; célibataire -il ne lui viendrait pas à l'idée de se marier, de mettre en commun la fortune qu'il a accumulé toutes ces années. ☇ rang social ; criminel ☇ baguette ; bois de rose, plume de phénix, 31 centimètres. ☇ épouvantard ; Il est en train de vivre sa pire peur. Tomber progressivement dans l'anonymat, avec des sacrifices qui n'ont servi à rien sauf à le faire courir à sa perte. Il est pas loin d'en devenir fou. Son épouvantard prend l'apparence d'un oiseau moqueur, qui lui rit inlassablement au nez. ☇ risèd ; Il ne voit rien : un reflet flou lui donne une une migraine épouvantable. Il est incapable de mettre le mot sur ce qu'il désire. Il désire tout et rien à la fois, un absolu inaccessible, une abondance qui lui fait tourner la tête et qui finira bien par le perdre. ☇ patronus ; forme (attention: sauf cas exceptionnel, les mangemorts n'en ont pas). | ☇ Avis sur la situation actuelle : Actuellement emprisonné, il ne se passe pas un instant sans qu'il remette en question son parcours, ses choix, son avenir qui lui avait parut autrefois sans l'ombre d'un nuage. A son arrivée au Royaume-Uni, il s'était instinctivement mis du côté du Lord, et il ne le regrettait absolument pas -il n'en serait jamais parvenu là autrement. Il a cependant trop joué dans les extrêmes, n'a pas assez pondéré ses discours. La marque des Ténèbres qui trône sur son avant bras est lourde, dérangeante, et maintenant le gouvernement renversé il est en quête d'argument pour retourner la situation en sa faveur. Son procès arrive. Il n'aura aucun mal à affirmer avoir été influencé, avoir joué pour "sa survie", à mentir selon les besoins. Mais il lui parait inimaginable de ne pas le remporter, après tout ce qu'il a du sacrifier pour arriver à ses fins. Il a songé plusieurs fois à s'échapper de prison. Mais dans l'illégalité, il sait qu'il lui sera impossible de récupérer tout ce qu'il a perdu. Il a déjà trop donné. Il est prêt à attendre pour mieux frapper. Et s'il s'avère que son procès ne se passe pas comme prévu... il agira en conséquence.
|
☇ Infos complémentaires ;Son sang n’est pas aussi pur qu’il le prétend, mais Dieu merci personne n’était parti cherché du côté de ses arrières grand parents, chez qui traîne un peu de sang cracmoll et moldu • Enfant et adolescent aussi insolent qu’arrogant, il n’a jamais laissé ses parents respirer. On lui a imposé un psy jusqu’à ce qu’il quitte le pays. • Provocateur intempestif, il était à dix ans guerrier de son quartier et à dix-sept ans congédié de Durmstrang quelques mois durant sa dernière année. Il n’a fait que maudire le nom de Mejda au cours des années, en désaccord avec leur éducation conservatrice. Pas étonnant que son père ne le laissait pas s’en sortir indemne, alors que lui-même n’avait presque jamais touché son cadet. • Il a vite coupé le cordon, prit son indépendance financière dès qu’il en a eu l’occasion. Il n’est jamais retourné en Albanie depuis ses dix-neuf ans, et ne tire aucune mélancolie de ses monts verdoyants. • Il est bon vivant. Il a bien des potes, complices, associés, alliés (appelez ça comme vous voudrez), mais peu d’amis pourtant, avec qui il aurait pu nouer de solides liens affectifs –n’étaient-ils pas une perte de temps ? Il a bien un ou deux camarades avec qui il s’entend particulièrement bien, mais ils ignorent la plupart de sa vie. De toute façon, il se dit que ce genre d’attaches sont un frein à son avancée. • Le regard vers l’avenir, il saute d’opportunité en opportunité, pesant le pour et le contre et prenant soin de ne jamais trop se précipiter. Il serait pourtant mentir que de dire qu’il restait impassible face aux sacrifices qu’il a du commettre, qu’il a cessé de compter. Des regrets, il en a, et peut-être bien plus qu’il n’oserait l’avouer. Sa démesurée ambition et sa soif de succès l’ont fait passer à côté de plaisirs simples de la vie. •Il se sent quelque dépassé de voir ses collègues commencer à construire leur vie, qui laisse tomber les trafics illégaux pour mieux se consacrer à femme et enfant. Il n’arrive jamais à se projeter si loin. Il éprouve aussi un vrai malaise face aux enfants. Il a l’impression qu’ils parviennent à lire sans filtre à travers son esprit. • Il a emprisonné, torturé, tué. Il y a des jours où il se demande à quoi bon, car il ne lui semble jamais voir le bout, il ne lui semble pas trouver même de sens à ses actions qui au fond, le mènent à quoi ? Un comportement de plus en plus destructeur. La drogue l’a longtemps aidé à surmonter ses doutes et conflits intérieurs. Il a manqué une overdose à ses vingt-trois ans, sauvé in extremis par Tomor. • Quand il ne se tue pas au boulot, il enfile des gants et concourt dans les tournois de boxe thaï de la ville. Incapable de s’imaginer sans user de ses poings, il a honte de cette passion moldue qu’il ne laisse à personne l’occasion d’admirer. • Il parle l’albanais, le russe (auquel il a eu du mal à s’habituer pour ses études) et son anglais est professionnel, même s’il y a tout de même des mots qui lui échappent. Il ne cherche pas forcément à dissimuler son accent, qui lui est utile lorsqu’il doit justifier qu’il n’est pas un sang-pur anglais, mais étranger. • Il est incapable de s’occuper de quoique ce soit… même de quelqu’un. On lui a prêté un hibou, il est mort dans son merdier. Une de ses ex lui a un soir confié son enfant, il a fini bâillonné dans le placard à balai. Egoïste invétéré, l’amour est loin d’être dans ses priorités, et c’est ce qui lui est reproché à chaque relation qu’il tente d’amorcer. Il s’est quasiment toujours fait plaquer, avant même d’avoir le temps de se lasser… de s’attacher. • Il a entretenu une relation particulière avec son frère Tomor, aussi étrange que conflictuelle. Les disputes ponctuaient leur quotidien, mais ça ne durait jamais plus de quelques jours. Avec lui, il pouvait oublier sa fierté. Diamétralement opposés, dans leurs caractères comme leurs ambitions, il est difficile d’imaginer qu’ils aient pu se supporter si longtemps sans grand affront… Son emprisonnement lui fait bien plus de mal qu’il ne voudrait l’avouer, bien qu’il estime que c’était devenu une nécessité. Mais il ne se passe pas une nuit sans que son fantôme ne le hante. Avec son frère il a perdu son seul véritable ami. Le seul qui arrivait parfois le remettre à sa place, le tempérer quand c’était nécessaire. • Son unique tatouage est une croix largement encrée le long de sa colonne vertébrale. S'il a grandi dans un foyer musulman, il n'a jamais souhaité avoir la même religion que ses parents. Longtemps athée, il s’est converti au christianisme quelque temps après son arrivée en Angleterre, y cherchant la paix que de si nombreux fidèles lui avaient promis. Ce tatouage lui démange à présent, car il n’en partage plus aucune valeur, les ayant toutes bafoué au gré des années.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRLAppelez-moi maïlys. J'ai 21 ans, je viens de marseille et j'ai connu le forum via baby Jiji. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? ça y est j'ai craqué. ça fait plusieurs mois que je vous tourne autour, et après une pause RP je me remets tout doucement. j'ai hâte de retrouver les quelques plumes que j'ai connu qui rodent dans le coin. je vous love. désolé pour cette fiche tout vide toute moche, je suis en examen je m'attèle dès ce week end à tout ça PS : j'ai fais une petite bêtise en m'inscrivant une première fois et utilisant une adresse mail qui n'existait plus (aly_1995@live.fr) du coup j'ai pas pu activer mon compte, vous pouvez le supprimer Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Agim Mejda le Ven 3 Fév 2017 - 19:29, édité 14 fois |
| | | |
| idealism sits in prison you're familiar like my mirror years agono tired sighs, no rolling eyes1983
« …Je vais le dire à maman. » Tomor détourne le regard, écoeuré. « Genre. Arrête. De. Crâner. t’auras. Jamais. les couilles. De. le faire. » Répond son aîné sans s’interrompre pour autant.
Je vous présente Agim, huit ans et demi. Agim, c’est sale gosse, là-bas, en train d’écraser des grenouilles à pied-joints, le sang éclaboussant généreusement ses chaussures.
Agim, c’est cet être ingrat qui ni quittait jamais ni son regard arrogant, ni son sourire insolent. Un brin joueur mais surtout extrêmement audacieux. Il s’en fout de ton âge : il te remettait à ta place qui que tu sois sans un battement de cil. Il ne te ménage pas. Il ne connaît ni retenue, ni politesse, ni humilité. Dans le quartier on dit de lui qu’il s’est construit tout seul, que sa mère a abandonné son éducation depuis bien trop longtemps, se consacrant à son cadet plus docile. Rumeur que le garçon se plait à confirmer et déformer à son avantage, pour la frime.
Agim, c’est ce petit garçon blond aux joues qui rosissent facilement au soleil, laissant apparaître des tâches de rousseur dont il n’avouera jamais avoir un peu honte.
Agim, c’est ce petit con en devenir qui parade dans les rues de Tirana en s’imaginant roi d’Albanie, mais surtout roi du monde, avec ses copains tout aussi tarés que lui. Ouais, Agim c’est la petite merde de service qui ne remet jamais en cause ni ses propres capacités, ni sa vision du monde qu’il juge (évidemment) bien au delà de celle des autres.
Pour résumer, c’est un putain de casse-couilles qu’on a tous envie d’étriper quand on le voyait exhiber fièrement son collier de batracien quand on rentre du boulot. Son père ne s’en privait pas. Méthodes moldues et sorcières combinées, les cicatrices en étaient aussi originales que douloureuses. Ca pourrait très bien suffire à faire comprendre à Agim qu’il devrait arrêter de se donner en spectacle. Après tout, s’il y avait bien une valeur que les Mejda avaient perpétué au fil des générations, c’était la notion de famille, mais surtout, le respect du patriarche. N’était-il pas?
Que nenni. Sitôt avait-il le dos tourné qu’Agim continuait ses bêtises. Au-delà de la peur, de l’incompréhension, il y avait la satisfaction de ce que sa provocation entraîne. Car oui : par delà même le plaisir qu’il éprouvait à accumuler connerie sur connerie, à traîner la réputation de sa famille dans la boue… c’était pour le visage de son père déformé de colère qu’il faisait tout ça. C’était son unique vengeance. Ca valait bien quelques coups de ceinture de temps à autres.
Et puis, quand ça ne suffisait pas, Agim se défoulait sur Tom, son cadet. S’il se refusait de le toucher physiquement, il le malmenait psychologiquement. Ce gosse était bien trop fragile, trop tranquille, trop mou, trop studieux, trop rangé. Bien trop aimé par ses parents. Il y avait de quoi rendre fou. no 'who cares', no vacant stares1986-1994
« Tu sais ce que tu risques au moins ? Tu peux être suspendu d’examen pendant cinq ans, on peut te virer de l’école ! Voire de la Bulgarie ! Même qu’on peut te refuser tout visa à… » « Ta gueule » répliqua Agim en décapsulant sa troisième bière sans une once d’inquiétude. Les mots de Tom étaient plein de bon sens, mais il n’était pas prêt à les entendre encore.
On avait cru que le jeune Agim s’était assagi à son entrée à Durmstrang –à la grande satisfaction de sa mère, qui avait vanté des milliers de fois auprès de son mari les vertus de l’éducation « à la dure » des russes.
Ouais. On avait failli croire. Il lui fallut bien deux ans avant de redevenir cette tornade imprévisible qui avait fait trembler les maisons de son quartier. Deux ans c’était long, certes. C’était un temps d’adaptation nécessaire parce qu’on avait beau dire, Agim il faisait bien moins le fier sans sa bande de copains d’enfance, propulsé à des milliers de kilomètres de chez lui, dans un pays dont il ne bredouillait que quelques mots. Deux ans, c’était plus ou moins le temps qu’il lui fallut pour parler couramment le russe. C’était simplement ce qu’il fallait pour faire les bonnes connaissances, les bons réseaux. Initié par un « frère » albanais de dernière année, il découvrit l’alcool, la fumette et bien d’autres choses prohibées mais devant lesquelles ses yeux brillaient d’avidité. Ce même « frère » devint barman à la sortie de Durmstrang et lui fournit de l’alcool à prix plus qu’avantageux. Il n’en fallut pas plus pour que les rouages se mettent en place dans le cerveau du jeune garçon. Quelques mois après, un réseau savamment pensé introduisait la meilleure vodka du pays aux quatre coins du château. La découverte de quelques passages secrets et de quelques sortilèges de dissimulation rendit la tâche bien plus aisée que prévue malgré quelques petites frayeurs au début. A quinze ans, il avait rattrapé le temps perdu, il s’était battit une solide réputation que beaucoup respectaient. Organisateur des meilleures fêtes, les secrets de Durmstrang n’en n’étaient plus pour lui. En parallèle, il s’allia avec les meilleurs élèves potionnistes du château pour concocter et diffuser des potions anti-sèche plus efficaces que jamais. En gros, il se mit l’école dans la poche.
Un de ses associés fut attrapé et le dénonça sous la menace. Agim fut renvoyé de Durmstrang pendant six mois lors de sa septième année, et termina sa scolarité étroitement surveillé, mais il fut largement acclamé par ses compères. C’était sa consécration, en tant que légende locale. Ses années russes furent probablement les plus belles de sa vie, les plus insouciantes… no time for me1994 Tomor osa un dernier regard vers le manoir familial, avant de rattraper son aîné. « T’es vraiment sûr que… » Agim demeura catégorique face à l’inquiétude de son frère. « Ouais. C’est l’avenir. Le Royaume Uni est à son apogée. C’est pas en Albanie qu’on va percer et se faire un nom t’as cru quoi ? Secoue-toi un peu bon sang ! »
Agim avait dix-neuf ans quand il s’installa définitivement à Londres. Il finit par convaincre son frère de le suivre -non pas qu’il tenait particulièrement à sa compagnie… c’était plus par souci d’économie, fallait dire. Ses aventures à l’école Russe lui avaient permis de mettre de côté quelques gallions, mais il les dépensait avec parcimonie. Il savait que tôt ou tard il devrait investir, et il n’était pas du genre à dépenser sans réfléchir… même s’il restait fasciné par la bourgeoisie sorcière anglaise, dont il comptait évidemment faire partie un jour ou l’autre. Il y avait bien quelques dérapages de temps à autres, histoire de faire illusion dans les quelques relations qu’il entretenait avec soin. Il se prétendait sang-pur d’Albanie, héritier d’un morceau de pays non loin de la Grèce limitrophe.
Il prit son temps. Il continua des études, motivé par l’appât du gain, sachant à quel point un poste au ministère serait un gage de prestige et de reconnaissance sociale dans le monde magique.
something so tragic about you1996
« Si tu oses encore répandre ces rumeurs espèce de… » Il était plaqué contre le mur, étouffé par les doigts pressants d’Agim. Tomor se débatait comme il le pouvait. « Nous sommes ce que nous sommes. Je refuse de dissimuler la vérité. Je ne veux pas cacher… » « Ici nous sommes rien ! Si nous ne sommes pas des sang-pur nous sommes de la sous merde étrangère. Tu comprends ? Nous ne valons rien ! » Tomor se dressa, osa lever le menton. « Tu tiens vraiment à te ranger auprès d’eux, pas vrai ? » « Tu tiens vraiment à rester là où tu es ? » Agim lui crachait toute son agressivité au visage. « Je refuse d’aller à l’encontre de nos valeurs. » Se défendit le cadet. « Quelles valeurs, putain ? » « Je… nos parents n’auraient jamais… » « Les valeurs de nos parents ? T’appelles ça des valeurs ? » Il lâcha son frère qui s’écroula, peina à reprendre son souffle. Agim retira sa chemise, exhibant ses cicatrices violacées. « Je m’en contre-fous des moldus, du sang, c’est pas mon problème. Je veux aller de l’avant, même si ça veut dire faire table rase du passé. »
Voldemort était revenu -et c’était le dernier des soucis d’Agim. Il devait évidemment se montrer plus vigilent, mais était convaincu qu’il ne traverserait l’esprit à personne de venir s’intéresser à son sang de plus près. Ce qui l’inquiétait le plus, c’était le boulet qu’il traînait dans ses pattes et qu’il devait surveiller sans relâche… Alors que sa relation avec Tomor avait semblé trouver un semblant d’équilibre, celle-ci se détériora à vitesse grand V quand le cadet décida de rejoindre la résistance, l’Ordre du Phénix.
Incapable d’avoir un contrôle sur ses faits et gestes, Agim n’en dormait plus la nuit. Par delà tous les ennemis qu’il avait pu se faire depuis son arrivée, il savait qu’il n’y avait réellement qu’une seule personne pour détruire tout ce qu’il avait construit ici en un claquement de doigts. Tom, son frère de sang. Savait-il vraiment ce qui se passait dans sa tête ? Le connaissait-il par cœur comme il le prétendait? Tom avait toujours été que bonté, pardon et compassion. Agim n’avait jamais été tendre avec lui dans son enfance. Même si Agim s’était assagi avec les années, il lui arrivait encore des sursauts de violence qui faisaient trembler l’immeuble (et lors desquels Tom s’en sortait rarement sans une égratignure). Le problème c’était que son cadet ne répliquait pas toujours, laissant Agim le loisir de recommencer ses crises au gré de ses envies. Agim l’avait souvent ignoré, sous-estimé maltraité. Jalousé. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il était motivé par l’amour, la justice, la compassion, alors que lui n’avait jamais trouvé quoique ce soit d’utile dans tout ça. Utile. C’était peut-être ça, son problème, à lui. Est-ce que Tom lui était vraiment utile ?
oh, what a sin1997
« Ca ne te suffit pas d’être putain de bien payé au ministère, parmi ces traitres ? Il faut encore que tu continues tes trucs illégaux ? Ca finira par te retomber dessus... » « Si les gens voulaient vraiment me coincer ça ferait longtemps que je serais derrière les barreaux. Ne crois pas que ça n’arrange personne. »
Non, ça ne lui avait pas suffit, le métier d’Oubliator. C’était bien trop stable, bien trop confortable. Il y avait pire, certes. Mais Agim ne pouvait s’en arrêter là. Il refusait de se limiter à un salaire aussi régulier, à un bureau bien nettoyé, à des collègues aux sourires faussement sympathiques. A une vie qui pourrait bien se satisfaire à elle-même, en soi.
Le problème était qu’Agim n’avait pas perdu son goût du danger, ni son audace, même s’il l’avait parfois sacrifié pour rentrer plus facilement dans certaines cases.
Et ça lui manquait.
Jouer entre deux identités ; être dans l’illégalité. Il le faisait pour l’argent, pour l’adrénaline. Pour le frisson qui le parcourait à chaque fois qu’il était sur le point de se faire attraper, à chaque fois qu’il manquait d’échouer. Pour son incontestable goût du risque. Pour la satisfaction d’avoir réussi, malgré cette éternelle marge d’incertitude. Pour mieux se délecter de ces sacs de gallions durement gagnés au rythme de battements de cœur effrénés.
Il n’était pas fait pour la vie de bureau, et ça il le savait depuis le début. Il était promis à bien plus. Il était inconcevable de s’imaginer s’en arrêter là. Il avait recommencé un peu « ses trucs illégaux » en bossant de droite à gauche pour comprendre mieux les mécaniques du deal anglais. Il lui tardait de monter son propre réseau, avec quelques collègues tout aussi ambitieux que lui, qu’il n’avait pas eu trop de mal à convaincre.
Et puis un beau jour, sous le pseudonyme de Ash, il acheta un hangar et se bâtit un nom solide dans le milieu du trafic d’orviétan. A côté de ça, il mettait toutes les cartes de son côté. S’improvisait Rafleur quand c’était nécessaire, se faisant poser la marque et jurant fidélité au Lord, pour mieux faire illusion. Personne n’était là pour attester de sa mauvaise fois –il ne laissait jamais l’occasion passer de prouver son dévouement au gouvernement en place. Il était presque impensable qu’Agim puisse être moins que ce qu’il affirmait, tant ses performances étaient convaincantes. Il ne buttait sur aucun mot, son calme olympien ne laissait pas de place au doute. Il s’en était presque persuadé lui-même. A un détail près.
innocence died screaming1998 « Tu l’as bien cherché. » Le regard accusateur de Agim se serait pourtant passé de commentaire.
Il tourna le dos à son frère alors que les barreaux se refermaient derrière le celui qui est enfermé pour traitrise. Il s’éclipsa sans même un dernier regard, honteux de cet être maudit qui avait prétendu être de son sang, et qui avait pourtant menacé de révéler toute la vérité. Mais n’était-ce pas de sa propre lâcheté dont il avait à avoir honte? Aurait-il pu le convaincre, finalement, de se joindre de son côté ? Il y avait-il jamais eu un infime espoir qu’il…? Peut-être, mais il n’y avait jamais eu aucune certitude, et il n’y en aurait jamais eu, de toute façon. C’était un risque qu’il ne devait pas prendre… Tomor était un frein dans son ambition démesurée, qui aurait bien fini par lui faire du tort. Peut-être bien parce que c’est le seul être que tu n’aies jamais aimé. Tu te bouchais les oreilles.
Il préférait assurer ses arrières. Un dernier « oubliettes » prononcé les dents serrées acheva son sort misérable. Pour Tom, fils unique de sorciers de sang-pur, Agim n’est plus qu’une vague connaissance, un lointain cousin dont il n’avait eu que les échos de l’ascension fulgurante dans le monde magique. Rien de plus.
get closer to me1998
« Tu m’emmerdes. » Ses poings sont serrés contre le bois massif du bureau. « Je sais. Mais tu aimes ça pas vrai ? » Elle s’éclipse sans un mot de plus.
Elle s’appellait Kala. D’un geste du menton elle te calmait. Elle te fascinait quelque part, quand tu te trouvais à court de mots face à ses yeux charbonneux, hypnotisé par ses cils finement ourlés. Une posture inébranlable, des gestes savamment orchestrés. Kala ne laissait aucun détail passer. Elle se refusait à l’échec, elle n’acceptait jamais d’être contredite ou pire, ignorée. Négociante féroce au regard de braise, elle séduisait tout autant qu’elle effrayait. Agim imaginait sa vengeance terrible –et il ne s’imaginait pas si proche de la vérité. Elle devait être au moins aussi farouche au combat qu’elle l’était au lit. Et Agim, ça lui plaisait autant que ça l’inquiétait. Il ne s’imaginait pas une seconde pouvoir perdre face à cette indienne. Il s’était laissé convaincre, finalement. Ca n’avait pas été si difficile. Deux amoureux du risque, ça ne pouvait que faire des étincelles. Elle lui cassait les couilles, mais bon sang qu’est-ce qu’elle avait les idées bien en place –et il y avait quelque chose d’autre peut-être, qui pesait dans la balance sur lequel il était bien incapable de mettre un mot. Il abandonna progressivement le marché d’orviétan au détriment de celui de créatures magiques, et comme l’avait prédit la brune, le succès fut indéniablement au rendez-vous.
C’en était presque trop facile.
something wretched about this2001 D’un coup de baguette la missive se déchire ; elle acheva sa destruction parmi les flammes verdâtres de la cheminé. Depuis quelques temps, les lettres se faisaient plus nombreuses – venant d’ici ou d’Albanie. Collègues de la résistance, camarade de bureau, comme amis d’enfance, tous avaient soif de justice. Ils voulaient comprendre. Personne n’était dupe, on se doutait qu’Agim n’était pas entièrement clean dans l’arrestation soudaine de ton frère, qui en avait prit pour perpétuité. Il avait laissé de côté son métier d’Oubliator, il avais préféré investir dans l’immobilier, et prétextait des voyages et des missions pour le compte de son engagement politique afin d’expliquer ses absences liées à ses activités souterraines. Tomor en taule, il avait cru n’avoir plus rien à craindre. Mais son passé semblait le rattraper. Il devait redoubler de vigilance.
chivalry fell on its sword23 mai 2003 Elle ignorait probablement le coût de ses soins. Lui, ignorait pourquoi il ne l’avait pas laissé se vider dans son sang, dans les décombres de sainte mangouste.
« Tu croyais vraiment pouvoir m’en empêcher ? » Il croyait presque entendre les mots de son frère. Il n’avait pas réussi à lui faire confiance, comment aurait-il pu y parvenir avec Kala ? Elle avait bien trop prit ses aises. Elle ne le craignait plus –est-ce que ça avait même été déjà le cas ? Elle avait grimpé bien trop vite les marches, quatre par quatre de telle sorte à ce qu’Agim avait laissé demeurer un flou quant à sa limite hiérarchique. Dangereuse, elle montrait les dents et relevait fièrement la tête à chaque altercation. Elle ne battait jamais en retraite. Elle menait ses idées jusqu’au bout. Elle le mènerait à sa perte. C’était évident.
« Qu’est-ce que tu es stupide putain. » Oppressée sur son lit de malade, elle avait la langue plus acérée qu’à l’ordinaire. Il avait claqué la porte des milliers de fois derrière elle, à chaque mot de trop, à chaque syllabe mal placée. Les silences étaient asphyxiants, la tension à son paroxysme. Il était resté peut-être un peu trop longtemps à ses côtés, peut-être assez pour éveiller des soupçons. Ca ne pouvait durer ainsi. Plus que dangereuse, c’était une réelle menace pour son trafic -et pour lui-même ? A quoi bon continuer à se prendre la tête pour si peu. Elle avait joué son rôle, et ça devait s’en arrêter là.
Ce ne fut pas si difficile que ça de la congédier, l’abandonner à son sort lorsqu’il comprit qu’elle finirait par se rétablir -plus ou moins. Il prit soin évidemment de faire les démarches nécessaires pour ne lui laisser aucun indice sur ce qui allait devenir de leur trafic. Mais il ne put s’astreindre à lui lancer cet « oubliette » qui lui rongeait les sangs.
Il estimait la connaître assez pour savoir que, par fierté, elle ne le pourchasserait pas. Elle ne lui courrait jamais après. « Plutôt mourir ». Elle le lui avait répété bien trop souvent. Mais il avait oublié qu’elle en savait trop. Et que sa vengeance était aussi redoutable qu’impitoyable.
I slithered here just to hide outside your door2003
Tôt ou tard, tu l’exterminerais. Tu aurais sa peau. Elle ne pouvait pas. Elle ne s’en sortirait pas aussi facilement. C’était inconcevable. Inimaginable. Tu allais… Tu avais croisé ton frère qui sortait de sa cage alors que tu y rentrais, décrochant les sourires amusés de tes geôliers. Vos yeux s’étaient accrochés un instant, quelques secondes hors du temps. Il ne se souvenait peut-être pas vraiment de toi. Il n’avait aucune idée de ce que tu lui avais fait. Il savait juste que les rôles s’étaient ironiquement inversés, en tirait-il une quelconque satisfaction ? Savait-il que c’était à cause de toi qu’il avait clamsé toutes ces années en prison, qu’il avait failli y rester pour toujours ? Non, impossible. Il avait de la peine pour toi, c’était évident, tu pouvais le lire dans ses yeux. Ca te rendait fou, d’être prit de pitié. Ca te torturait, ça te donnait envie de le saigner, encore. Toi, tu n’avais l’habitude que d’être craint et respecté. Tu n’avais l’habitude de ne voir que la peur de tes représailles dans son regard.
Tomor, tu l’avais bien vu, il était tiraillé. Il ne comprenait pas comment un « cousin » pouvait être si proche de la noirceur alors que lui n’avait jamais cessé de se battre pour la lumière.
Et toi, tu étais là. Perdu. Paumé. Dépassé par les évènements. Les mains plaquées sur ton crâne, tu lâchais, tes premiers hurlements, tu t’en arrachais les cheveux.
Elle avait osé. Tu ne l’aurais pas cru. Elle t’avait évincé, jeté en prison de la même manière que tu y avais déjà songé très sérieusement, des années auparavant. Mais l’idée ne t’avait plus traversé l’esprit depuis… depuis… Mais quel abruti, putain. Ton poing s’écrasa sur le béton glacé, le sang gicla à travers tes phalanges.
Le timing n’aurait pas pu être mieux trouvé. Le gouvernement renversé, les anciens disciples du Lord étaient pourchassés, et les anciens traitres libérés. Non seulement emprisonné pour trafic illégal, tu étais aussi coupable de complicité avec ceux qui détenaient autrement fois le pouvoir –ta marque des ténèbres ne t’avait jamais parut aussi pesante.
Il fallait que tu prennes ton mal en patience, tu allais finir par sortir, c’était évident. Ton procès se rapprochait de jour en jour et tu préfèrerais mourir plutôt qu’admettre qu’il demeurait tout de même l’infime chance que tu échoues. Tu savais attendre, ça, ce n’était pas nouveau. Tu savais ménager tes efforts pour en obtenir le meilleur. Alors tu profitais de cette pause forcée pour penser à « l’après », élaborer tes plans d’avenir, te créer les meilleurs scénarios de rentrée de scène. Tu voulais une revanche qui ferait honneur à son auteur. Pour faire définitivement oublier que le bourreau était devenu victime. Dieu seul sait ce de quoi tu serais capable, animal libéré de sa cage, voguant au gré de ses pulsions dévastatrices.
Il valait peut-être mieux que tu restes enfermé pour le moment.
[/i][/i]
Dernière édition par Agim Mejda le Ven 3 Fév 2017 - 18:16, édité 5 fois |
| | | |
OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | | | | |
| | | | |
HERO • we saved the world Luna Lovegood ‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10416
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
| gnnnnnnnnnn trish' heureuse = tonne de ronflaks sur moa j'ai hâte de voir la fiche se remplir, vu le bonheur de la poupette BIENVENUUUUUUUUUUUE CHEZ NOUUUUUUUUS bon courage pour la fiche hvbhfkfdjbkw et comme on dit, mierda pour les exam' |
| | | |
| Bienvenue beau blond et bon courage, pour tes exams comme pour ta fiche |
| | | |
| Le fishing, ce fléau. Et han, Riemelt aussi en est un beau, de fléau. (re)Bienvenue à toi, et bon courage pour la rédaction de la fiche (et les examens accessoirement). |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Anna Grimaldi | bienvenue toi avec ce scénario de fou ! je te souhaite beaucoup de courage pour finir ta fiche ! et j'ai tellement hâte de lire vos rps avec trish gngngngn ! (tiens, je t'offre un jambon pour avoir suffisamment de force pour supporter trish ) |
| | | |
OUTCAST • all hail the underdogs Alexander Howard | | | |
|
|