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sujet; Communiquer? C'est une chose trop oubliée , ça signifie créer des liens...

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J’ai cette impression vicié au cœur que ma recherche d’une histoire, d’un passé, de racines stables est sans cesse mis à mal. J’ai avancé, j’ai découvert, je sais qui elle était et pourtant je ne sais toujours pas qui je suis. Voilà plusieurs semaines déjà que mon nouveau corps et moi-même cohabitons, non sans mal, mais je dois m’y habituer parce qu’il aurait dû être le seul. Dans un pays peuplé de licorne et de paillettes, le seul que j’aurai du connaître. Il est moi. Ce visage, ces formes, tout ce qui encore aujourd’hui m’irrite profondément n’est que l’héritage de mes deux parents « biologique ». Elena avait raison, je ressemblais aux Black et c’était un détail qui ne faisait qu’amplifier la boule qui grandissait bien au chaud dans mon estomac. Mon seul exemple, ma seule « connaissance » des Black était ma tante Bellatrix, autant dire que je n’avais jamais montré la moindre fierté de ressembler à cette femme. Mais aujourd’hui les rôles s’étaient inversés, les traqués d’hier étaient les chasseurs d’aujourd’hui et réciproquement. Ainsi deux cousines de Sirius avait échangé leur place et je pouvais tenter un rapprochement avec celle qui, reniée, avait été en fuite de longues années avec son petit fils. Elle était médicomage aussi avais-je décidé de retourner à Sainte Mangouste pour la rencontrer.
Les couloirs de l’hôpital, les salles d’attentes étaient toujours les mêmes mais les patients, eux, avaient changés, les soins n’étaient plus réservés à l’élite et je trouvais ça bien, très bien même.  Je reconnaissais quelques visages et me mordais l’intérieur de la joue en reculant d’un pas alors que j’allais bêtement et inutilement saluer une connaissance qui ne pourrait jamais me reconnaitre. J’arrive au quatrième étage et je la vois plus loin, facilement reconnaissable. Elle enchaine les patients, les signatures de dossiers, les soins en tout genre. Je me souviens de l’adrénaline qui monte en voyant un patients arrivés aux Urgences, je me rappelle avoir beaucoup couru dans ces couloirs passant d’une salle d’examen à une autre, établissant parfois un diagnostic dans le couloir avec le médicomage chargé de mon apprentissage. Ça me manque, un peu, de ne plus pouvoir apprendre, de ne plus pouvoir soigner. Ici, le service est un peu plus calme mais les cris qu’on peut entendre sont plus douloureux, plus plaintifs. Là-bas, au bout de ce couloir, il y a l’aile psychiatrique, on soigne ceux qui ont perdu la mémoire, ceux dont on a trop souvent effacé les souvenirs pour que la magie ne laisse pas de trace. Ceux qui hurlent leur peine et leur solitude de ne plus savoir, d’être perdu. Et les plus à plaindre sont peut-être ceux qui quittent ces chambres, ceux qui repartent chez eux sans leur femme ou leur enfant… ceux qui savent et qui ne peuvent rien faire si ce n’est revenir, un jour après l’autre dans l’espoir d’une amélioration qui n’arrivera peut-être jamais. Ceux-là oui, sont sans doute les plus à plaindre. Que m’arriverait-il si ma mémoire s’échappait. Qui viendrait me voir ? Sans doute personne… On me bouscule, je m’excuse mais l’infirmière est déjà trop loin pour l’entendre. Elle m’a sorti de ma léthargie, de pensées trop sombres que je devais éloigner. Je n’étais pas là pour ça. Je la cherche du regard et la trouve rapidement. Elle discute avec un autre médicomage avant de lui souhaiter une bonne fin de journée. A-t-elle terminée ? Est-ce lui ? Je m’approche, respire profondément avant de l’interpeler. Miss Tonks ? Andromeda Black Tonks ? Andromeda, référence à la constellation d’Andromède une coutume familiale que ma mère avait respecté en me donnant « Canopus » comme second prénom, Black, famille pur qui l’a renié, Tonks le nom de son défunt mari. Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je suis Gwendoline Kinnon, je travaille pour la gazette des sorciers et j’aurai quelques questions à vous poser.   Des centaines pour étancher ma soif, des millions pour pouvoir la connaître, elle, son petit-fils, Sirius, ma famille de sang.
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Je connais ce regard...BLACK FAMILY
MI JANVIER 2004 ; GWENDOLINE & ANDROMEDA


Communiquer? C'est une chose trop oubliée , ça signifie créer des liens... Tumblr_oh3wnfW3GH1vxfg3to1_250Une journée comme une autre à l’hôpital, une journée comme une autre dans ma petite routine. Routine… Un mot que d'habitude je n’utilisais que peu de temps car, au bout de trois ou quatre mois on devait adopter une autre routine avec Teddy. Bien entendu nous n’étions pas de retour depuis longtemps donc il pouvait y avoir encore du changement mais je faisais tout pour que non. A part le retour de Severus dans notre vie puisqu’il était toujours au ministère en attente d’un jugement qu’on trouvait long… Trop long… J’espérais de tout mon cœur que le dossier qu’on avait monté et les différents témoignages pourraient lui être favorables mais je restais avec un poids sur le cœur malgré tout. Mais on verrait bien, il n’y avait plus que ça à faire de toute façon et après avoir déposé Teddy au CEPAS j’étais arrivée à Ste Mangouste où j’avais repris tous mes dossiers, fait mon tour du matin pour voir tous mes patients à demeure avant d’enchainer sur les nouveaux arrivants et Viviane sait qu’il y en avait. Plus le temps passait et plus les gens se rendaient compte qu’ils pouvaient de nouveau venir se faire soigner et la salle d’attente n’allait pas en se vidant, bien au contraire. Au milieu de toute cette agitation je me sentais de nouveau vivante et surtout utile. Et ça c’était quelque chose que je n’avais pas ressenti depuis bien longtemps. Bien entendu j’étais utile pour Teddy mais ce n’était pas la même chose. Ici, au milieu de gens qui avaient besoin de soin et d’écoute, je retrouvais tout ce que j’avais toujours voulu faire et que j’avais du abandonner pour prendre soin de mon petit fils. Je le referais les yeux fermés si c’était à refaire mais je n’étais pas mécontente de pouvoir retrouver mes anciens amours. Ste Mangouste ne serait certainement pas le dernier lieu où je travaillerais car j’avais aimé mon petit cabinet, mais il y avait bien trop besoin d’aide ici pour disperser les possibilités de soins pour le moment. Quand tout serait de nouveau stabilisé je prendrais le temps de faire le point sur ce que je désirais vraiment et bougerais en conséquence. Pour l’instant il y avait trop de gens à soigner, trop de médicomages manquants, trop de choses à gérer à l’extérieur en plus pour vraiment me poser.

La matinée était vite passée ainsi que la pause déjeuner oubliée et le début d’après midi quand je pris le temps de discuter d’un cas avec un de mes collègues. Prenant des notes pour ne rien oublier je ne fis pas attention à la jeune femme qui s’approchait de moi. ▪▪▪ Miss Tonks ? Andromeda Black Tonks ? Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je suis Gwendoline Kinnon, je travaille pour la gazette des sorciers et j’aurai quelques questions à vous poser. ▪▪▪ Mon cœur rata un battement et je me rendis compte que le couloir était devenu étrangement silencieux. Les gens s’étaient arrêtés de parler en entendant ce nom de famille que jamais on utilisait pour me parler et j’aurais pu ressentir la crainte jusqu’au cœur de mon corps si j’avais été empathe. Peut être même me serais-je enfouie… Mais je n’étais pas empathe et je n’avais plus pas pour habitude de fuir ni de m’arrêter de vivre parce que j’entendais mon nom. J’étais née Black et je ne pouvais le nier, j’en avais le regard, le caractère et tout ce qui allait avec, j’avais juste décidé de ne pas suivre la voie qu’on me traçait pour vivre ma propre vie. C’était un fait que j’avais accepté depuis bien longtemps aussi je fis un sourire à la jeune femme et cela sembla réanimer doucement le couloir. ▪▪▪ Mademoiselle Kinnon, mes ancêtres vont se retourner dans leur tombe si vous prononcez ce nom en vous adressant à moi… Et je dois avouer que ça fait bien longtemps que je ne l’ai pas entendu ! ▪▪▪ fis-je avec franchise en préférant prendre cela avec amusement que tristesse. Je savais que trop bien quelle autre Black était connue et préférais que les gens l’oublient. Moi je ne pourrais jamais le faire mais c’était mon combat et les autres avaient eut largement leur compte. ▪▪▪ Si vous êtes prête à me suivre dans mes dernières visites et à marcher je vous répondrais mais je ne peux pas prendre de pause. Je pense que vous comprenez. ▪▪▪ Si elle était journaliste elle devait savoir que Ste Mangouste débordait de gens à soigner après tout. Je lui fais signe de me suivre alors que je m’engageais dans les nombreux couleurs de l’hôpital. ▪▪▪ Que voulez-vous savoir ? ▪▪▪
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Le silence me submerge comme une vague déferlante l’aurait fait. C’est étrange d’être la cause d’une telle réaction collective. Juste un nom, un tout petit nom bien trop connu. Voilà bien une chose qui n’incitait pas à porter le nom de Sirius. Pourtant j’aurai dû m’y attendre, j’avais déjà goûté à cet effet en portant le nom de Lestrange depuis 20 ans. Mais plus que le silence, mon nom entrainait surtout des chuchotements, des regards en biais et parfois des grimaces. Seul le nom de Potter avait provoqué pareil moment de pause, comme suspendu, lors de notre rentrée scolaire alors que le choixpeau décidait de notre avenir. J’avais vraiment l’impression de me retrouver propulsé des années en arrière. Mon regard se posa sur elle, embêtée de l’avoir peut être heurté sans l’avoir voulu puis sur les patients dont les yeux allaient d’Andromeda à moi sans jamais se poser, comme si l’une de nous deux allait craquer. Heureusement mon interlocutrice semble reprendre une certaine constance assez rapidement assez pour me répondre avec le sourire. Les temps changent miss Tonks. Aujourd’hui ce nom est aussi synonyme de Héros de guerre que de criminels. Bellatrix, Sirius, fallait-il vraiment choisir ? Elle aussi portait ce nom, elle aussi avait agi pour l’ordre. Ses actions avaient redoré son nom, un peu, même si la crainte que représentait sa sœur restait pesante, la sorcière étant toujours en fuite accompagné par son époux, Rodolphus, mon oncle. Je me fichais de savoir que ces ancêtres se retournent dans leurs tombes après tout, un nom n’était qu’un nom même si j’acceptais totalement le fait qu’elle puisse préférer porter celui de son époux. Mais c’est bel et bien ce nom là que j’étais venu chercher, cette famille, cette histoire, ces racines. Mais je ne réitérais pas, sauf si, bien entendu, vous souhaiter un moment de calme dans votre couloir. Dis-je avec humour alors que nous entendions quelques grognements provenant de quelques patients acceptant mal ma boutade. Je sortais mon carnet de note et une plume tout en hochant la tête. Aucun problème, je vous suis. En espérant que mes jambes, elles suivraient parfaitement le mouvement, j’avais encore parfois quelques faiblesses et il serait dommage de perdre des informations à cause de cela. Mais inutile de crier au loup tout de suite. Je lui emboitais donc le pas. J’avais l’impression de me retrouver une fois encore plongée dans mes souvenirs, quelques mois en arrière alors que je suivais mon médicomage référent pour apprendre de ses gestes, de ses sorts lancés et du moindre de ses haussements de sourcils circonspect. Mais aujourd’hui je n’étais pas une stagiaire mais une journaliste aussi devais-je prendre note de ce qui allait être dit pour paraitre crédible aux yeux d’Andromeda. Vous avez assisté à certains procès, vous n’êtes pas sans avoir eu connaissance des manifestations qui ont eu lieu devant le ministère. Vous avez peut-être même vu ces pancartes avec la photographie de votre cousin indiquant « no more Sirius ». Je n’avais moi-même jamais autant vu le portrait du sorcier si ce n’était l’année où il s’était échappé d’ Azkaban. Que pensez-vous de ce mouvement ? Vous étiez proche de votre cousin ? Elle était la plus à même de me renseigner sur lui, mais avaient-ils été proche ? Avez-vous eu l’occasion de le voir et de lui parler entre sa fuite d’Azkaban et son décès prématuré au ministère ? J’espérais que oui, j’osais espérer qu’elle accepterait de me parler de lui, au moins un peu. Ils n’étaient pas nombreux les sorciers encore en vie capable de me parler de Sirius Black en bien et encore moins nombreux qui le ferait face à une inconnue, face à moi mais je croisais les doigts, tenait fermement ma plume comme si mes doigts ne pouvaient pas serrer plus fort. Il est temps aujourd’hui que le public connaisse la vérité, sache qui était réellement Sirius Black, vous ne pensez pas ? Par Merlin, elle devait dire oui. J’avais beau avoir tourner et retourner le problème dans ma tête je n’avais vu que cette solution pour obtenir quelques informations, précieuses, pour moi.
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MI JANVIER 2004 ; GWENDOLINE & ANDROMEDA


Communiquer? C'est une chose trop oubliée , ça signifie créer des liens... Tumblr_oh3wnfW3GH1vxfg3to1_250Tandis que les conversations reprenaient doucement dans le couloir je m’avançais vers la jeune femme pour la saluer et mettre fin à ces quelques secondes de malaise. Le nom de Black était encore craint pour mon plus grand désespoir et bon nombre de sorciers savaient très bien la quête de ma grande sœur pour nous tuer, mon petit fils et moi. Après tout elle s’était déjà débarrassée de tous les autres donc il finissait par ne plus rester grand monde. ▪▪▪ Les temps changent miss Tonks. Aujourd’hui ce nom est aussi synonyme de Héros de guerre que de criminels. ▪▪▪ Nous n’en sommes pas encore là Melle Kinnon je pense… Il faut du temps pour oublier tout ce qui a pu être. Mais j’ai espoir que cela change en effet car certains Black demandent juste à vivre tranquillement et aider les autres. ▪▪▪ Comme moi, comme l’aurait voulu Sirius et j’espérais bien que la vie de Teddy serait plus douce que la nôtre et plus douce que ces cinq dernières années même si, en voyant l’état des enfants de Londres, je me disais que notre fuite lui avait au moins permis d’être en bonne santé et d’être aimé. Il était, après tout, un quart Black. ▪▪▪ Mais je ne réitérais pas, sauf si, bien entendu, vous souhaiter un moment de calme dans votre couloir. ▪▪▪ Je m’en rappellerais. ▪▪▪ fis-je avec humour avant de l’entrainer avec moi vers mes prochaines visites car je n’avais rien contre les journalistes mais pas encore le temps de me poser autour d’un bon café pour discuter. ▪▪▪ Aucun problème, je vous suis. ▪▪▪ Bien. Au moins c’était une journaliste intelligente car j’en avais déjà rencontré des moins ouverts et regardants sur le fait que je ne pouvais m’arrêter de travailler pour discuter avec eux.

J’avançais rapidement en regardant les deux dossiers qu’il me restait dans la main, une personne à demeure et une personne qui devait sortir aujourd’hui normalement. Ensuite, s’il n’y avait pas d’urgence je prendrais peut être un café… Ou un chocolat car à force de boire du café je n’allais pas dormir les 72 prochaines heures. ▪▪▪ Vous avez assisté à certains procès, vous n’êtes pas sans avoir eu connaissance des manifestations qui ont eu lieu devant le ministère. Vous avez peut-être même vu ces pancartes avec la photographie de votre cousin indiquant « no more Sirius ». Que pensez-vous de ce mouvement ? Vous étiez proche de votre cousin ? Avez-vous eu l’occasion de le voir et de lui parler entre sa fuite d’Azkaban et son décès prématuré au ministère ? ▪▪▪ Ah… Le « no more Sirius »… ▪▪▪ fis-je en voyant très bien de quoi elle parlait pour aller tous les jours voir Severus au ministère depuis qu’on ne savait pas quand serait son jugement. ▪▪▪ Je pense que ces jugements sont importants mais que le ministère ne cherche pas à les faire objectivement. Les psychomages de Ste Mangouste ne sont pas appelés ou alors ils le sont mais leur avis compte peu. Ils cherchent à faire rapide et expéditif pour faire des exemples mais ne se rendent pas compte qu’ils risquent d’enfermer, pas forcément des innocents, mais des gens qui n’ont pas eu le choix et qui auraient plus besoin de soins que d’Azkaban. ▪▪▪ Je n’avais pas à parler des lavages de cerveaux et ce genre de choses mais on travaillait dessus pour essayer de trouver un moyen de faire que les gens redeviennent eux-même même si après, ils auront à vivre avec ce qu’ils ont fait. Et ceux là ce n’était pas de prison qu’ils avaient besoin mais de soin. ▪▪▪ Pour ce qui est du « no more Sirius » c’est une bonne idée mais je pense, hélas, que 90% des gens ne connaissent pas l’histoire de Sirius et qu’ils utilisent juste ça pour faire « mouche ». Et, contrairement au ministère, ils auront plus tendance à défendre tout le monde, y compris des gens qui méritent vraiment la prison. Que ce soit le ministère ou bien ce mouvement je pense que c’est trop extrême mais, après une guerre, il y a rarement de juste milieu. ▪▪▪ Personne ne connaissait aujourd’hui Sirius aussi bien que moi et même si j’étais contente de voir que le nom de mon cousin ressortait, je n’étais pas sûre que ce soit pour une bonne raison car il ne fallait pas mettre tous les prisonniers dans le même sac, il y en avait qui méritait vraiment leur sort et d’autre qu’il fallait aider en effet mais est-ce que ce groupe savait faire la différence ? J’avais un doute mais peut être que l’avenir me prouverait que j’avais tort.

Je lui fis signe de m’attendre et entrais dans une chambre pour aller voir si mon patient allait bien et si les exercices du matin lui avaient fait du bien. Il y avait une amélioration minime au niveau des mouvements de ces bras mais c’était déjà très bien et je le félicitais, proposant de venir plus tard le revoir pour faire une partie d’échec sorcier et ainsi les solliciter. Le rendez vous fut pris et j’écrivis quelques notes sur mon dossier avant de ressortir et de reprendre notre conversation. ▪▪▪ Et oui j’étais proche de Sirius même si nous avions sept ans de différence. C’était quelqu’un de bien et de particulièrement honnête, il aurait tout fait pour ses amis. Nous avons même été reniés au même âge tous les deux, c’est donc naturellement que nous avons continué à nous voir. Et puis ensuite un de ses meilleurs amis est devenu le compagnon de ma fille. Nous nous sommes donc toujours suivis tous les deux, jusqu’à son décès... Quant à son procès c’était compliqué… Le traquenard dans lequel il est tombé était très compliqué à déjouer hélas… Je n’ai jamais cru en sa culpabilité mais je suis souvent jugeais comme trop naïve donc… ▪▪▪ fis-je en rigolant car j’avais tendance à croire dans les gens et surtout ceux que j’aimais. J’avais mis beaucoup de temps à accepter ce qu’était Bella tout comme Rabastan. Les gens que j’aimais, je ne pouvais me dire qu’ils pouvaient tourner aussi mal mais tout le monde ne prenait pas le bon chemin… Et pourtant j’avais essayé avec Rabastan… ▪▪▪ Il est temps aujourd’hui que le public connaisse la vérité, sache qui était réellement Sirius Black, vous ne pensez pas ? ▪▪▪ Je suis d’accord sur le fait que la vérité est importante mais est-ce réellement le bon moment ? Les gens risquent de se servir de son nom pour une cause ou une autre comme le « no more Sirius » sans réellement avoir foi en lui. J’aimerais plutôt que tout cela ressorte quand les choses seront plus calmes, pour qu’on honore pour de bonnes raisons son nom. ▪▪▪ Je n’avais jamais réfléchi à tout ça, j’avais bien trop de choses à penser depuis que j’étais de retour à Londres mais je n’étais pas fan que son nom serve au ministère ou a d’autre personnes, qui ne l’avaient jamais connu, pour une cause qu’il aurait pas forcément défendu… ▪▪▪ Sirius était vraiment quelqu’un de bien… Comme beaucoup de personnes qu’on a perdu dans cette guerre… Comme mes enfants… Et je ne sais pas si le mieux aujourd’hui est de chercher à tout prix à faire ressortir le passé ou justement vivre avec ce qu’ils nous ont laissé et ceux pourquoi ils se sont battus. Et surtout faire que cela fonctionne et nous permettent d’élever nos enfants ou petits enfants dans la paix. ▪▪▪ J’étais honnête je ne savais pas ce qui était le mieux mais j’avais perdu tellement de monde dans cette guerre qu’aujourd’hui j’avais surtout envie d’avancer avec ce qu’ils nous avaient laissé pour pouvoir construire une belle vie à mon petit fils. Je pensais que c’était ce que Remus et Dora auraient voulu.
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Rien à ajouter, à quoi bon de toute façon ? Inutile de compliquer son existence qui ne doit déjà pas être simple. Je suis parfaitement consciente des actes atroces commis par ma tante et je la connaissais assez pour savoir qu’elle ne s’arrêterait que lorsqu’elle aurait obtenu ce qu’elle souhaitait ou qu’on l’arrêterait une bonne fois pour toute. Elle s’était déjà évader d’Azkaban, avait échappé aux aurors, cette fois-ci aux membres de l’ordre du Phénix, c’était à se demander qui pourrait réellement l’arrêter. Elle possédait un instinct de survie et une adaptabilité assez développé pour se sortir d’étranges et périlleuses situations. Elle survivait, se faufilait au travers des mailles des filets les mieux tissés, glissait au travers des doigts de la justice. Elle était ce caméléon dont je revêtais moi-aussi les apparats pour survivre. L’impression de lui ressembler m’était désagréable mais je préférais être honnête avec moi-même et je mentais depuis bien trop longtemps pour ne pas savoir que tout s’effondrait progressivement. J’espérais seulement que tout cela ne m’engloutisse pas, contrairement au futur de ma tante que j’espérais plus sombre, plus confinés. Bref tout ça pour dire que je comprenais Andromeda qui voulait à la fois protéger son nom et son petits fils. Il restait trop peu de Black pour que la lutte soit égale face aux atrocités perpétué par Bellatrix et tout était en effet beaucoup trop frais dans l’esprit des sorciers. Je griffonne pourtant le nom des black sur mon calepin, par reflexe, inconsciemment alors que nos pas nous guide devant une chambre ou la sorcière fit une pause pour regarder les dossiers qui lui restaient. Je relevais le regard lorsqu’elle commença à me parler des procès. Elle prêchait une convaincue. Trop expéditifs, trop irréfléchis, ils n’étaient que des simulacres de justice pour se donner bonne conscience et apaiser la soif de vengeance des plus virulents. Mais chacun de ses mots étaient pris en note et je ne faisais aucun commentaire laissant transparaitre mes propres sentiments à ce sujet. Vous pensez que les sorciers dont les souvenirs ont été altérés, manipulés, modifiés pour aller dans le sens de l’ancien gouvernement sont plus nombreux qu’on le pense ?   Oh oui ils étaient nombreux mais il y avait également ceux dont le choix n’en n’avait pas vraiment été un. Mon frère… mon cousin. Etre né Lestrange ou Malfoy n’avait rien d’une partie de plaisir et s’ils avaient commis des meurtres, fait subir des interrogatoires, arrêtés des innocents, fait des recherches expérimentales je savais aussi que ce choix n’en avait jamais été un. Nous protégions tous quelqu’un d’une façon ou d’une autre et nous en subissions tous les conséquences. Bien sur tout le monde pouvait trouver son cas particuliers et avait mille et une raisons d’agir comme il avait pu le faire, c’était légitime, humain. Je savais également que j’aurai bien du mal à trouver les mots pour excuser les actes de Rabastan mais je ne pourrais jamais abandonner ma famille, même si celle-ci n’était pas de sang. Les actes étaient inexcusables, l’homme lui c’était une toute autre histoire.  C’est justement la raison de ma présence près de vous. Pour le connaître mieux, être certaine de ne pas avoir de mauvaises informations. Même si j’avais pu entendre plusieurs versions Andromeda devait en avoir une qui se rapprochait le plus de la vérité. Respecter sa mémoire et ce qu’il a pu faire pour l’ordre, pour ses amis, sa famille…   Ou ce qu’il n’avait pas fait. J’avais lu dans le journal de ma mère qu’il n’était pas prêt a avoir un enfant, à ne plus être le chien fou qu’il était même sous sa forme d’animagus. Mais aurait il fait un bon père ? J’avais deux images bien distinctes qui se battaient dans mon esprit, celle dépeinte par Marlène et celle de Severus qui ne portait pas le Gryffondor dans son cœur. C’était sans doute un peu idiot mais je me mordais la lèvre inférieure en entendant qu’il aurait tout fait pour ses amis. Il n’avait pas retenu ma mère, il n’avait pas compris ou voulu comprendre ce qu’elle attendait de lui. Je notais tout tant pour ne pas perdre ma couverture trop rapidement que pour être bien certaine de ne rien manquer des paroles du médicomage. Dans votre position il semble difficile de ne pas faire montre d’un minimum d’humanisme, de compréhension. Personne ne peut vous reprocher d’avoir cru en lui et le temps vous a donné raison. Elle était médicomage, elle aidait les sorciers tous les sorciers sans demander avant son degré de pureté alors comment imaginer une seconde qu’elle ne croit pas en ses proches, ceux qu’elle connait ou a connu. La naïveté aurait été de croire sans connaître. Y’a-t-il réellement un « bon » moment ? Comme toujours la peur vient de la méconnaissance de la vérité et je suis persuadée qu’il n’y a pas meilleure moment pour apprendre que le présent. La, maintenant, tout de suite. Pour mieux appréhender le présent j’ai toujours pensé qu’il fallait connaître le passé. Souvent les hommes répètent les mêmes erreurs. Sans avoir toutes les cartes en mains comment être certaine que le jeu en vaille vraiment la peine ? Donnez-moi les clés, les raisons qu’il avait de se battre. Dîtes moi pour quoi il se serait battu hier, aujourd’hui et pour qui…   Cela devenait… plus tendu, plus personnel aussi et je m’en rendais compte sans pouvoir y changer quoi que ce soit. J’avais réellement besoin de savoir. Pour la plupart des gens il n’a laissé qu’un nom et l’histoire d’une belle amitié mais l’homme dans tout ça…   Il avait été un enfant, un Black élevé avec des valeurs pro sang-pur qu'il avait rapidement renié. Il avait grandi, il avait aimé... peut être... sans doute. J'espérais. Pourtant mon coeur se serrait en imaginant que je voulais à tout prix une image positive de celui qui aurait pu être mon père. Severus avait sans doute raison, Sirius n’était qu’un homme qui refusait de grandir et qui avait, toute sa vie fui les responsabilités et les prises de décisions personnel. Seul comptait sa grande amitié avec Potter, Lupin et son gout immodéré d’une liberté sans cesse recherché. Un enfant n’aurait été qu’un boulet à sa patte.
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