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sujet; what a mistake, saying the way I felt ≠ daphwell

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     “ I was scared as fuck and out of touch, and I was still testing my luck, and whenever the sun came out, we played. We didn't want to get older. ”

- 13th of june 1998 -


Tu le sentais toujours, toujours. Il battait violemment, t'approchant un peu plus de ta mort à chaque fois malgré ton trop jeune âge, en cavale. Pour toi, ce n'était pas tellement grave, surtout lorsque tu regardais autour de toi, ses gens pour qui leurs familles s'inquiétaient. Pour la tienne, tu étais une affaire classée. Pour le monastère, un poids en moins. Ils savaient de toutes façon, tu les avaient quittés au début de l'année et pour toujours. Passant les vacances de Noël chez ton ami Julian, puis faisant ton entrée en tant qu'adulte chez les sorciers. Tu avais un bel avenir pourtant, avec cette famille que tu t'étais créer. Tu comptais demander à Juliet de devenir ta femme, à Julian d'être ton témoin, te trouver un boulot au ministère, devenir auror, vous installer dans une belle petite chaumière, avoir des gosses blonds adorables et vivre heureux, ou du moins, tenter. Tenter de survivre aux épreuves de la vie comme tu tentais de la faire depuis déjà un mois. Si tu pensais ne plus avoir de racines bien avant ses événements, tu te rendait compte de comment tout cela était faux. La poignée de personne à laquelle tu tenais plus que tous t'avais été arraché comme ses petites tiges à une fleur qui n'avait d'autre destin que flétrir. Mourir, dans l'herbe, mourir, le nez dans la terre. Voilà ce que tu étais, une fleur arrachée et jetée dans une forêt, avec quelques autres. Tu étais arrivé pourtant avec une gosse qui te révulsait de par son attitude médiocre, mais qui avait néanmoins choisi la résistance, malgré son sang, malgré tout. Même si cette serpentard te faisait horreur, tu n'avais d'autre choix que de la protéger, elle et sa soeur. Les protéger comme s'ils étaient tes Juliet. Pourtant ce n'est pas à Astoria que tu t'accrochais avec cette haine ardente, cette étrange possession qui n'était motivée pas rien. Comme si tu avais besoin de protéger quelqu'un, de chérir, épuiser ton amour, même férocement.

C'était de l'amour qui guidait tes pas, les rendant plus rapide alors qu'elle s'envolait loin de votre petit groupe qui revenait dans des applaudissement face aux provisions que vous aviez rapportés pour survivre. Ton estomac était aussi creux que celui de autres, mais lorsque tu voyais ses boucles rousses s'effacer rageusement, c'était comme un appel. Une promesse. Une pulsion que tu ne contrôlait pas. L'amour, la rage t'aveuglait. « Daph... » appelais-tu encore doucement, poliment, respectueusement. Assez fort tout même pour qu'elle t'entende et que quelques regards se tournent sur votre passage. Il vous connaissaient bien depuis le mois passé ensemble, ils savaient ce que tout cela signifiait, là où ça mènerait. Tu ne la rattrapais pourtant pas, préférant l'amener à l'écart. Si tu pouvais éviter une autre crise devant public, ce serait parfait. Pourtant l'intimité se faisait très rare en tant qu'insurgés. Même si vous étiez seuls, il y avait toujours du monde autour, des oreilles indiscrète et c'était difficile pour toi. Toi qui rêvait de liberté plutôt qu'un confinement comme tu en avais toujours connu. Obligé de rester au monastère, puis à Poudlard et maintenant avec les fugitifs. Tu tendais ta main pour attraper le sien, mais il t'échappait alors qu'elle accélérait encore sa cadence et que tu n'avais aucune envie de lui courir après. « DAPH ? » Tu le faisais malgré toi alors qu'elle entrait dans la tente vide que vous partagiez avec sa soeur. Dès que les regards s'effaçaient dans vos dos, tu l'attrapais définitivement par le bras, la tournait vers toi, lui faisant probablement un peu mal alors que ton regard sévère retrouvait le sien. Ta voix était pourtant un murmure, rageur, alors qu'elle s'élevait tout près de son visage de poupée fâchée. « Daphné Greengrass réponds-moi quand je te parles, bordel de merde. » Grognais-tu, desserrant ta poigne sur elle pour n'être plus qu'une main posée sur celui-ci, caressant doucement l'endroit que tu avais meurtris dans ta rage. Tu n'étais pourtant pas calme, au contraire. Tu tentais de contenir ta fureur alors que tu lui exposais le problème, celui qui te rongeais et t'empêchait de manger le moindre morceau tant qu'elle n'aurait pas promis, juré, d'un pacte de sang de faire bien plus attention. « T'as ambitionné, ce soir, Daph. T'aurais pu te faire prendre. T'imagines si tu t'étais fait prendre ? Qu'est-ce qu'on aurait fait Asto et moi ? Hein ? » Grognais-tu, te foutant égoïstement dans l'équation même si elle jurait que tu n'étais qu'un boulet à sa cheville. Elle en était un aussi, un poids sur tes épaules, un croix sur ton dos, mais que tout portait malgré tout, que tu protégeais et chérissais, rageant contre chaque ecchymose que tu pouvais faire à sa peau parce qu'elle te mettais trop souvent en colère. Parce que contrairement à Juliet, elle était des femmes féroces qui te brûlaient les entrailles. Celles avec qui tu t'entretuais sauvagement à défaut de les mariées. Ton regard était encore bouillant, capturant le sien, attendant ses réponses qui ne t'étaient renvoyés qu'en haine brutale.

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now i wanna be your dog
So messed up I want you here And in my room I want you here And now we're gonna be face to face And I'll lay right down in my favorite place, Yeah you know what that is. Now I want to be your dog. Ooh give it to me, Now I'm ready to close my eyes. Yes now I'm ready to close my mind, Now I'm ready to feel your hands. Lose my heart on the burning sand, Now I want to be your dog. So messed up I want you here And in my room I want you here And now we're gonna be face to face And I'll lay right down in my favorite place. Yeah you know what that is. ~ i wanna be your dog.


Une nouvelle fois, elle fuyait. Ses pas foulaient rageusement la terre, soulevant des nuages de poussière dès que ses talons claquaient sur le sol. Les mâchoires serrées, ses boucles rousses dansant autour de son visage furibond. Plus que de la simple colère, elle pouvait ressentir toute cette fureur qui s'infiltrait dans ses veines. Cette même sensation désespérée qui fait palpiter son cœur dans sa poitrine, s'acharnant contre cette cage thoracique de laquelle il ne pouvait pas s'échapper. Ses poings se serraient, se déliaient, ses doigts s'agitant dans le vide. Et elle l'entendait souffler son prénom, la sommant de s'arrêter – mais jamais plus elle ne courberait l'échine sous la lame coupante d'un ordre. Surtout venant de Samwell. Une bonne vieille dualité entre gryffondor et serpentard, une compétition lancée – et peut-être plus, une sorte de jeu dans lequel elle s'enfonçait depuis la fin de la bataille de Poudlard. Depuis cette foutue défaite. Un amusement éphémère, sans doute chimérique. Il ne lui plaisait que parce qu'il dégageait ce feu qui la rendait fébrile, cette férocité qu'elle appréciait plus qu'elle ne l'aurait bien voulu. Au fond, elle avait besoin d'action et elle se trouvait odieuse ; elle avait vu des cadavres joncher le sol de la Grande Salle, elle avait retenu sa sœur contre son gré. N'avait-elle pas été suffisamment contentée ? Son allure s'accéléra tantis que le timbre de son ami se faisait plus inquisiteur. Va te faire voir, aurait-elle voulu hurler – mais, pour une fois, laver son linge sale en public ne l'intéressait guère. Les insurgés qui les fréquentaient savaient qu'il n'était pas bon de les voir ensemble. Les hurlements stridents de Daphné ne se faisaient jamais attendre et la voix de Samwell, qui ne parvenait jamais à atteindre la sonorité agressive de sa comparse, faisait frémir les plus jeunes. Un fin soupir passa ses lèvres puis celles-ci se pincèrent de nouveau.

D'un geste leste du poignée, elle dégagea la toile et pénétra dans la tente qu'elle partageait avec sa sœur et celui qui la poursuivait. Les doigts féroces de son bourreau s'enroulèrent alors autour de son bras, l'obligeant ainsi à lui faire face d'une manière telle qu'elle ne put s'empêcher de grimacer, cherchant à se dégager de cette éteinte forcée. Sa main se délia, caressant presque cet endroit où les chairs avaient été meurtries – fameux contraste entre son ton qui vibrait d'indignation et cette caresse presque tendre qu'il lui octroyait. Les dents serrées, Daphné repoussa la main trop aventureuse de celui qui lui demandait des explications, continuant à lui faire face mais refusant tout autre contact physique. Elle le haïssait autant qu'elle l'adorait. Il n'était pas bon pour elle, alimentant plus que de raison cette envie idiote de montrer de quoi elle était capable. Une éternelle compétition qui la mettait souvent en mauvaise posture. Comme ce soir-là. Elle avait cherché à le fuir, à échapper à ce courroux qui la menaçait. Il n'avait rien à lui dire – ses mots lui importaient peu, l’écœuraient presque. Elle voulut esquisser un pas en arrière mais ses pieds semblaient fichés dans le sol. Ses dents commencèrent à taquiner sa lèvre inférieure, ses prunelles accrochées à celles de son vis-à-vis. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine, seule barrière susceptible de la protéger des reproches de Chav.

Au fond, elle n'avait cure de ce qu'il pourrait lui dire. Elle ne regrettait aucun de ses faits et gestes, refusant de se remettre en question. De fait, ce qu'il lui dit la fit soulever sa lèvre supérieure en un rictus dédaigneux. Elle ne s'était pas fait prendre – n'était-ce pas le principal ? Visiblement non puisque cet incapable pointait du doigt une hypothèse qui n'avait jamais pris forme. Mais gênée par la simple perspective de ne plus être là pour sa sœur cadette, Daphné fit glisser une mèche rousse derrière son oreille, considérant les faits d'une manière qu'elle jugeait plutôt raisonnable. Mais ce recul, la jeune femme était encore incapable de l'entreprendre, préférant arborer sa mauvaise foi comme un bouclier capable d'anéantir les sombres préjugés de Samwell. Elle était dans son monde et n'en ressortirait plus. C'était fini, bouclé. Ce soir-là, les insurgés mangeraient à leur faim. Ce soir-là, elle ne manquerait pas d'affronter de nouveau son comparse. Un grognement sourd fit vibrer sa gorge alors que, désabusée par la situation qu'elle ne souhaitait pas affronter, elle se détourna de Chav, lui tournant le dos, irritée par ses insinuations douteuses.

Elle fit alors volte-face, ses cheveux suivant la cadence de ses pas et de ses réactions, tournoyant autour de son visage auréolée de rage et de verve contenue. « Ne remets pas en doute ma manière de faire, mon p'tit gars » lâcha-t-elle d'une voix d'outre-tombe, blessée dans son amour-propre. Son orgueil venait d'en prendre un coup. « Et seule Astoria m'intéresse. Toi, t'es rien dans l'affaire. » de nouveau, un tic secoua sa lèvre supérieure. Elle mentait évidemment. Il n'était pas tout, mais il était loin d'être rien. Il faisait partie de cette addition qui parvenait à lui faire tenir la route. D'un mouvement du menton, elle désigna la sortie, ce pan de toile qu'il n'aurait plus qu'à soulever pour partir. « Casse-toi, va manger et fiche-moi la paix. J'ai pas envie de parler. J'ai pas envie de te parler. » Elle aurait voulu le pousser pour joindre la parole aux gestes mais immobile, Daphné se préservait d'une éventuelle rixe – qui serait non seulement verbale mais aussi physique. Et, si ses poings menaçaient de fracasse la jolie frimousse qui se présentait à elle, elle aurait tout aussi bien fait de l'ignorer. Arborant une moue considérablement méprisante, Daphné désigna la fine ouverture de nouveau de son index, inquisitrice et ravageuse. Détestable en somme, mais elle n'en avait cure. Sa tranquillité lui importait plus qu'une possible aventure dérisoire. Une énième dispute qui la laisserait frémissante d'une fougue incongrue. « T'as besoin d'une invitation ou quoi ? Va-t-en, Chav, je t'en prie. » Seule, elle avait besoin de savourer une solitude encore jamais vraiment entamée. « Va voir si Astoria va bien. » réclama-t-elle de sa voix chancelante, l'index toujours rivé en direction de la sortie d'où résonnaient encore les rires et les applaudissements de réjouissance des autres insurgés.

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     “ I thought I did something, but she would do anything to bring me down and she brought me down. ”

Ton sang n'était certainement plus bleu dans tes veines. Il bouillait trop férocement pour avoir une autre teinte que celle ébène de ton regard posé sur la jeune femme. Sévère, parce que tu étais très sérieux. Ce n'était ni une blague, ni un caprice. Tu étais là, juste à ses côtés lorsqu'elle avait commis son geste dangereux, qui aurait pu lui valoir sa mort ou sa capture. Tu n'arrivais même plus à savoir lequel des deux destins était le pire. Juste devant toi, à quelques centimètres. Tu l'avais vu et ton coeur s'était arrêté, remontant dans ta gorge. Tu aurais pu vomir tes tripes sur le sol. Et même si elle s'en était sortie, tu l'avais vue cent fois, en une seconde, mourir sous tes yeux. Comme si le temps c'était arrêté et que tu restais là, impuissant devant cette scène d'horreur, à serrer son corps perdant la vie contre toi, à baigner dans son sang jusqu'à te faire toi-même mourir, ou capturer, qu'importait. Sale gosse. Elle ne comprenait même pas ce que tu avais pu vivre dans cet fraction de seconde d'enfer qui te hantais encore, tordait tes tripes sans aucun ménagement, te donnait envie d'hurler toute ta douleur, de pleurer sur son détachement. Ne comprenait-elle pas à quel point la perdre t'aurais fait mal ? Elle était invivable et tu l'aimais bien ainsi, mais ce soir elle avait abusé de son droit de faire couler de l'adrénaline sous ta peau. Tu avais encore ce souffle court de celui qui avait cru la perdre. Les frissons de dégoût couvrant ta peau à cette simple idée. Tes traits tordu dans cette répugnance face à la mort que tu avais vu du coin de l'oeil. Pas n'importe quel cadavre sur le sol, le sien, son putain de cadavre à elle. Daphné avait arraché plusieurs couches de ton épiderme sans même s'en apercevoir. Les cliquetis de la bombe à retardement se faisaient entendre alors que tu avais empoigné son bras, à l'abris des regards. La grimace qu'elle te renvoyait faisait doucement rôtir ta chair sous les flammes de sa haine, mais tu restais calme. Tu contrôlais ton envie de la frapper pour caresser son bras, te relâchant, laissant tomber les apparences l'espace d'une seconde. Ce fut elle qui te foutu une claque au visage alors qu'elle repoussait ta main ne faisant que lui octroyer une timide tendresse. L'indignation. Cet attachement qu'elle ne te renvoyait pas faisait gronder un monstre de rage en toi. Pauvre garçon mal-aimé. Ses lèvres et ses yeux semblaient te narguer de leur beauté, de leur hauteur inaccessible. Ses bras, fermés, comme elle, à toute discussion.

Il était difficile d'étouffer tes grognements d'indignations face à ses réactions. Alors qu'un rictus dédaigneux prenait place sur son visage, ta langue claquait contre ton palais, exaspéré. Tu avais tenté de mettre sa soeur sur le tapis, pour amoindrir tes accusations. Tu lui reprochais cela principalement pour elle, pour son bien à elle, pas le tiens. Toi, tu devais t'en ficher, non ? T'en ficher alors que tu avais sentis tes veines exploser en la voyant risquer sa vie devant toi. C'était à son tour de grogner et se retourner, te faisant dos, un soupir intense quittant ta poitrine. Elle allait te rendre dingue, ce n'était pas possible. Tu avais l'impression qu'elle avait caché tes organes dans une petite boîtes et qu'elle s'amusait à les torturer les uns après les autres. Foutu gosse avec ses foutues boucles rousses, ce foutu parfum d'hiver qu'elle portait contre sa peau, ce foutu regard de fond de lac glacé. Tu la suivais, avançant dans son dos, arrivant difficilement à rester trop loin d'elle. Parce que tu avais eut trop peur que ce ne soit plus possible, pour quelques morceaux de pain de plus. « Ne remets pas en doute ma manière de faire, mon p'tit gars » Menaçait-elle, sans que son appellation ni sa menace ne viennent t'atteindre.  « Sinon quoi ? » Demandais-tu, provoquant à ton tour la demoiselle. Tu critiquais sa manière de faire parce qu'elle était dangereuse, autrement tu n'aurais pas dit un traître mot. « Et seule Astoria m'intéresse. Toi, t'es rien dans l'affaire. » C'était plus fort que toi. Un rire moqueur s'échappait de ta poitrine contre ton gré, comme si elle venait de dire la blague la plus drôle du siècle. Et quelque part, c'était un peu le cas. Elle était forte madame la serpentard, la grosse dure à ne tenir à personne d'autre que sa soeurette, mais t'y croyais pas un fraction de seconde. Au début peut-être, mais plus maintenant. Elle t'indiqua la sortie d'un cou de menton, augmentant ta moue moqueuse dans son dos. « Casse-toi, va manger et fiche-moi la paix. J'ai pas envie de parler. J'ai pas envie de te parler. » Ça ne te blessait même plus. Tant pis alors, tu ne parlerais pas et elle non plus, tu lui fermerais le clapet avec un baiser, brusque et brûlant, comme ça tout le monde sera tranquille pour un moment. Tu ne bougeais pas, croisant tes bras devant toi, fier, droit. Qu'elle te foute dehors, qu'elle te frappe ou te morde, tu ne bougerais pas. Elle pointait la sortie du doigt sans même que ton regard ne suive sa main. « T'as besoin d'une invitation ou quoi ? Va-t-en, Chav, je t'en prie. » Tu hochais te la tête négativement. Tu ne pouvais pas partir, parce que ça te hanterais dans tes rêves et que tu ne voulais pas de cela. Tu avais besoin de parler, d'évacuer tout cela et tu n'irais certainement pas parler de Daphné à sa soeur, c'était presque un suicide de faire cela. Tu savais que les filles avaient trop de mal à garder les secrets de toutes façons. « Va voir si Astoria va bien. » Sa voix tremblait doucement, tandis que la culpabilité t'envahissais. Tu n'aurais pas dû lui parler sur ce ton. Elle avait peut-être également eut peur et tes reproches ne l'aidait pas. Tu soupirais longuement pour tenter d'évacuer ta colère de toi. Laissant tes bras retomber le long de ton corps, tes muscles se détendre et tes poings se desserrer. Une fois calmé, laissant le silence couler et la tension retomber, tu t'approchais doucement d'elle. Dans son dos, tes mains remontant jusqu'à ses épaules crispées que tu enserrais pour la calmer. Ton nez se faisant sa place dans ses mèches pour aller déposer un baiser à la naissance de sa nuque.

« T'inquiètes pas pour elle... » Lui soufflais-tu, tentant de te montrer réconfortant, de lui faire piler sur cet orgueil de fer qu'elle possédait. Parce que de toutes façons, c'était connu que tu aimais te faire rejeter comme elle venait juste de le faire. Ton nez glissait jusqu'à son épaule où tu remarquais son pull déchiré au travers duquel une blessure avait entaillé sa peau. Un grognement quittait tes lèvres alors que ton attention était porté sur la blessure. « Laisses-moi arranger ça. » Lui demandais-tu, pour éviter de lui retirer toi-même son pull. Tu n'allais certainement pas la laisser comme ça. Elle était un peu comme toi, à laisser la blessure se réparer toute seule, trop orgueilleuse pour demander à sa soeur. Bientôt l'infection rongerait la peau de la rouquine et toi ragerais. Tu ne pouvais pas attendre ce moment, alors tu lui demandais gentiment, espérant qu'elle cesserait de faire sa sale gosse, rien qu'un tout petit instant.
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now i wanna be your dog
So messed up I want you here And in my room I want you here And now we're gonna be face to face And I'll lay right down in my favorite place, Yeah you know what that is. Now I want to be your dog. Ooh give it to me, Now I'm ready to close my eyes. Yes now I'm ready to close my mind, Now I'm ready to feel your hands. Lose my heart on the burning sand, Now I want to be your dog. So messed up I want you here And in my room I want you here And now we're gonna be face to face And I'll lay right down in my favorite place. Yeah you know what that is. ~ i wanna be your dog.


Elle le haïssait, autant qu'elle adorait. Chav lui résistait, allant clairement à l'encontre de ses ordres, même si elle n'en avait aucun à lui donner. Elle lui tournait le dos, ne souhaitant pas affronter son regard, préférant s'en détourner. Volontiers, elle le laissait partir. La colère montait et ne tarderait pas à atteindre son paroxysme. Les bras croisés contre sa poitrine, seule au milieu de cette tente, son regard se perdait sur tous ces objets qui l'entouraient. Tout, sauf Chav. Sa concentration était moindre et peut-être que cela était dû à la douleur qui traversait la plaie qui barrait désormais sa peau. Machinalement, ses doigts glissèrent sur son pull déchiré au niveau de son épaule, le considérant de ses yeux verts. Un poids énorme comblait son estomac et sa gorge était serrée. Sans même l'entendre parler, elle savait que son comparse n'était pas parti, envahissant malgré lui son espace vital. Doucement, elle sentit les phalanges de Chav glisser le long de ses épaules, y exerçant une légère pression. Elle essaya de se détendre, sans chercher à échapper à cette étreinte. Ses lèvres épousèrent la naissance de sa nuque, se liant à brièvement à sa peau. Son nez froid frôlait également son épiderme et ce contact parvint presque à lui arracher un sourire. Daphné avait beau écouter Chav, elle n'en démordait pas ; elle voulait le voir partir. La solitude était ce qu'elle désirait et savoir Astoria seule – même si tout le monde gardait un œil sur sa cadette – l’inquiétait plus que de raison. Le jeune homme aimait visiblement se faire rejeter et, serrant les poings, il lui était difficile de ne pas céder à la tentation de lui montrer de quoi elle était capable.

Un soupir passa finalement ses lèvres tandis qu'elle s'écartait brutalement de Chav. Lui faisant alors face, elle agrippa les bords de son pull et tira dessus, de sorte à le glisser le long de son tronc. Empoignant le tissu, elle le jeta sur le sol. Sa lèvre supérieure était agitée d'un tic qu'elle ne parvenait pas à contrôler. Il s'agissait plus d'un affrontement, que de l'aide qu'elle ne voulait pas approuver. Pourtant, c'était pour son bien. Son orgueil était démesuré ; elle le savait, n'en avait cure. Chav lui portait secours, alors qu'elle lui avait clairement exprimé son envie de le voir disparaître. Méprisante, hautaine. La serpentard affrontait le gryffondor en une danse tumultueuse dont elle s’enivrait malgré tout. Il voulait juste la toucher, et Daphné ne voulait pas de ses caresses. Ils se rejoignaient, se rejetaient, se poursuivaient. Rien n'était sain, rien n'était bon. Pourtant Chav lui inculquait la force de se redresser et de se battre – et ce, même si c'était contre lui. Chose qu'elle ne comprenait décidément pas. Les poings sur les hanches, Daphné attendait une autre directive de la part de son bourreau. Plus par besoin de provoquer que par réelle implication, évidemment. Elle avait bien voulu laisser tomber son pull à ses pieds et, en même temps, elle savait qu'elle le repousserait s'il tentait de se rapprocher.

C'était un combat qu'ils menaient tous les deux et ils ne s'en cachaient pas. Les mâchoires contractées, les lèvres étirées en un fin sourire carnassier, elle attendait patiemment de le voir esquisser ne serait-ce qu'un pas dans sa direction. Elle le mettait au défi de le faire. Daphné aurait pu envoyer valser au loin son débardeur et son soutien-gorge, pour le voir ramper vers elle. Mais tu ne m'auras pas, misérable vermisseau. Leur amitié était spéciale et leurs disputes n'en étaient que plus extraordinaires. Immobile, Daphné désigna de nouveau l'ouverture par laquelle Chav s'était glissé dans la tente. Sans un mot, elle lui proposait de partir. De s'enfuir. De ne pas l'affronter parce qu'elle savait qu'elle aurait le dessus, qu'il n'y avait pas d'autres alternatives qu'une victoire de sa part. Grande âme qu'elle était, elle voulait bien le faire fuir – avant que tout ne tourne mal. Une proposition que Chav ne rafla pas au vol, la laissant s'envoler et le dépasser. Mais que voulait-il, sinon prendre soin d'elle parce qu'il était incapable de s'occuper de lui ? Cette idée lui arracha un grognement sardonique. Sans un mot, elle retira son débardeur. Le tissu blanc tomba sur son pull. « Pour être plus à l'aise » se justifia-t-elle d'une voix vibrante d'animosité. De toute façon, il ne l'aurait pas – il n'avait jamais pu l'obtenir. C'était un jeu malheureux. S'il osait la frôler là où elle ne le voulait pas, eh bien... sa baguette était à portée de main et jamais elle n'avait hésité à l'utiliser. S'il continuait ainsi, il ne tarderait pas à être persona non grata dans cette vente (et plus largement, soyons fous, dans sa vie).

Le même sourire inquiétant étirait la commissure de ses lèvres. Elle se détourna de son vis-à-vis, lui présentant alors son dos nu à moitié dissimulé sous ses boucles rousses, et se rapprocha d'un chaise en toile sur laquelle elle s'assit. Daphné croisa les jambes, arqua un sourcil presque intéressé. Elle se fichait de s'exposer de la sorte car elle savait ce qu'elle voulait – et tout ce qu'elle désirait, c'était amplifier cette lutte qui n'en finissait plus. Sa baguette se trouvait dans la poche arrière de son pantalon. D'un geste, elle pouvait le mettre hors d'état de nuire (de lui nuire en tout cas). Elle n'était pas une vulgaire gosse sans défense. Et si Chav tardait à l'approcher, peut-être l'avait-il compris de lui-même. Elle ressentait encore ses doigts qui avaient frôlé sa peau et ses lèvres qui avaient laissé le fantôme de ses soupirs le long de son épiderme. « T'aurais mieux fait de partir, je ne vais pas te faire le moindre cadeau » Cette phrase s'insinua entre ses lèvres, insidieuse et prophétique. Elle cherchait à le prévenir, à l'avertir que le serpent ne tarderait pas à sortir. Elle voulait le croquer, le déchirer. Elle le haïssait, autant qu'elle adorait. Sans en connaître les raisons, sans savoir pourquoi ses réactions paraissaient si disproportionnées. « Et s'il arrive quelque chose à Astoria, tu en seras tenu pour unique responsable. Maintenant, grouille-toi. » une prévention qu'elle cherchait à instaurer alors qu'il s'agissait de sa sœur cadette, non celle de Chav. Mais jamais elle n'avait cherché à esquiver ses responsabilités en tant qu'aînée. Jamais.
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Elle te rendait malade, rappant ta peau à vif, faisant enfler chacun de tes muscles, te mettant hors de toi, te jetant dans une guerre que tu n'avais pas cherchée. Celui de ton corps, trop attiré par le sien tandis que la jeune femme se contentait de te rejeter coup sur coups, déniant cette attirance que tu étouffais toi-même alors que tes doigts caressaient paisiblement sa nuque après l'avoir embrassée. Tout était paisible, bon, et ça ne pouvait continuer. Elle ne pouvait le supporter et même pour toi, c'était difficile. Elle t'avais habituée aux morsures et changer de traitement était perturbant. Elle soupirait, agacée avant de s'écarter brusquement de toi, retournant pour te faire face, comme si ton baiser lui avait arraché un morceau de la nuque. Sans crier garde, elle retira sèchement son pull qu'elle jeta par terre. Non sans éveiller ton envie de lui sauter dessus, de la renverser, de l'embrasser, de prendre ses cuisses entre tes mains et les presser. Ton corps tanguait vers le sien sans pour autant ni avancer ni cesser, ni esquisser le moindre mouvement, faute de le vouloir. Ton regard glissant sur elle sans toute la retenue que tu aurais voulue posséder. Il fallait que tu te concentre, que tu penses à la soigner plutôt qu'à l'embrasser sauvagement, laisser tes lèvres courir sur ses bras nus qui bientôt deviendraient froids si tu ne les réchauffaient pas.

Son bras nu se leva, pointant de nouveau la porte. Tu hochais négativement de la tête. Hors de question que tu partes, pour t'occuper de la gamine dont tout le monde s'occupait déjà. De toutes façons, elle te dirait d'aller voir Daphné. Tu esquissais finalement un pas vers elle, décidé à la traîner jusqu'à son lit de force, s'il le fallait, l'y coucher pour soigner tranquillement sa plaie sans qu'elle ne s'y oppose davantage. Elle grogna pour toute réponse à ton geste, te faisant arrêter ton mouvement alors qu'elle retirait son débardeur, dévoilant son soutiens-gorge et sa poitrine pourtant encore cachée. Ta salive semblait devenue solide tellement elle était difficile à avaler. « Pour être plus à l'aise » Expliquait-elle, avec cette même fureur provocatrice alors que tu peinais à retenir ton regard de glisser sur ses formes. Ce n'était pas loyal ce qu'elle faisait. Tes yeux tentaient de retrouver son visage, mais ce putain de sourire qu'elle avait n'arrangeait rien du tout. Elle se retournait, te permettant de souffler un peu, même si son dos nu était tout aussi invitant. Elle s'approchait d'une chaise où elle prenait place, croisant ses jambes. Elle n'avait pas envie d'enlever le bas, tant qu'à y être ? Au moins cela t'aurais permis qu'elle ne cache pas d'autres marques que personne ne soigneraient et qui dépériraient. « T'aurais mieux fait de partir, je ne vais pas te faire le moindre cadeau » Ta langue claquait contre ton palais dans le mélange d'un grognement devant cette demoiselle imbuvable. Bordel, tu voulais simplement l'aider, la soigner, même si tu t'étais laissé allé à embrasser sa nuque, que tu n'aurais pas dû. « Et s'il arrive quelque chose à Astoria, tu en seras tenu pour unique responsable. Maintenant, grouille-toi. » Un autre soupir, bruyant, passait la barrière de tes lèvres. Tu savais parfaitement que les autres s'occupaient déjà d'elle à l'heure actuelle. Et pour cause, elle aurait sans doutes été ramenée a la tante si ce n'avait pas été le cas. Pourtant, lorsque tu t'éloignais avec Daphné, on tentait de garder Asto a l'écart. Vos bagarres étaient suffisamment explosive sans qu'on y mêle la précieuse enfant.

« Il ne lui arrivera rien. » Grognais-tu dans ton exaspération avant de finalement t'approcher, prenant au passage le minuscule ensemble de potions que vous déteniez. Tu te glissais dans son dos, posant l'une de tes mains sur son épaule indemne. Posant l'ensemble de potions sur le petit tabouret. Ton autre main glissant ensuite sur la bretelle de son soutiens-gorge pour libérer entièrement la blessure qui partait de son épaule et redescendait jusqu'au milieu de son dos, une blessure magique, sans équivoque. « Pas de panique, s'il te plaît. Laisses-moi faire. » Grognais-tu avant qu'elle ne fasse une syncope parce que tu avais descendu la bretelle de son soutiens-gorge. Au moins, tu n'avais pas à subir le supplice depuis devant. Voir son sein retomber, mais restant généreusement debout, grâce à la gravité de son jeune âge. Tes gens se faisaient pourtant délicats, tendres, avec quelque chose de sensuel que tu ne pouvais que difficilement contrôler. Ce n'était tout de même pas ta faute, Sam, si t'étais un docteur sexy. Et encore, tu avais gardé ton t-shirt même s'il était crasseux, un miracle, presque. Ta baguette remontait doucement dans son cou, effleurant celui-ci pour relever sa crinière en un chignon qui libérais entièrement son dos, tenant par magie. Tu jetais un sort contre tes propres mains pour les nettoyer avant de finalement t'attaquer à analyser la blessure. Ta main libre de ta baguette se posant sur son bras alors que l'autre caressait doucement son épaule pour retirer le sang et laisser paraître la blessure tel qu'elle était. C'était moche, assez moche. Ta main glissait doucement le long des marques étoilées qui descendaient de la blessure qui semblait passablement profonde. « Ça fait mal ? » Questionnais-tu, craignant que ce ne soit un sortilège de magie noire qui ait été utilisé contre elle. Tu allais pourtant faire de ton mieux pour la soigner, comme tu le pouvais, espérant qu'elle guérirait rapidement. Tu ne pourrais pas t'empêcher d'être à ses petits soins, pourtant, même si ce serait agaçant pour elle.
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