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sujet; vestiges and claws. (peo#2) |
HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| penelope clearwater I feel just like an open book, A couple of words was all it took, In front of a bright white canvas, Staring vacantly now free, against my will, A drifting vessel in the storm, Pushed around from shore to shore, I know there's so much left to see, I know I have so much left to give, But the memories remain Yet the scars don't feel the same, Filling pages one by one In the warmth of other suns.(FEB 24th.) Le cottage était un cottage atypique où avaient habité des sorciers. Theodore ignorait complètement où Perceval avait déniché cet endroit, au milieu de nulle part, mais il était heureux parce que cottage sorcier voulait dire quelque chose de familier, enfin, autant que pouvait l'être la maison d'inconnus. La propriété était plutôt immense, avec un potager et deux serres sorcières, et un seul étage. Après que lui et Mafalda et Catelyn aient fini le rituel de parrainage, la Weasley s'était éclipsée, sans laisser le temps à Theodore de la remercier. Pour tout, pour sa vie sauvée quatre fois, pour sa baguette. Peut-être que son regard avait parlé pour lui. Leurs vies étaient liées maintenant — plus qu'elles ne l'avaient été auparavant —, à travers le nouveau-né qui s'était mis à pleurer quelques moments après leur arrivée et le départ de Mafie. Theodore avait décidé, sans doute un peu lâchement, de laisser les deux parents se retrouver (Penelope retrouvait un peu ses esprits et il n'avait aucune envie de s'occuper des états-d'âmes de Perceval, qu'il considérait toujours avant tant de curiosité que de mépris) et il était parti explorer la maison. Il n'y avait que deux lits simples, dans la même pièce qui semblait être la chambre, et deux cribs. Tout était organisé au rez-de-chaussée, si bien que les meubles se marchaient presque sur les pieds. Theodore se demanda si la personne ayant préparé la planque savait qu'il allait y avoir trois d'entre eux, mais il n'était pas temps de faire la fine bouche, et il occuperait volontiers le canapé qu'il avait aperçu dans le salon. C'était toujours mieux que le matelas dur comme de la pierre de sa cellule...
Ils étaient sortis. C'était tellement... tellement impossible, semblait-il. Il monta à l'étage, machinalement, pour donner un peu plus d'intimité à Penny et Perceval, se déplaçant aussi vite et silencieusement que possible. Ici, l'atmosphère était différente... plus lourde, et il reconnut sans mal le poids de la Magie Noire, à laquelle il s'était habitué avec le temps mais qu'il supportait, parce qu'il le fallait bien quand on la portait en étendard sur le bras. Les pièces vides et poussiéreuses avaient leurs portes ouvertes, et Theodore en choisit une au hasard pour regarder à travers la fenêtre. La neige fondait déjà, à l'extérieur, et Theodore l'observa faire, silencieusement, posant son front contre le verre et laissant le froid s'installer, calmer un peu la migraine qui le suivait depuis qu'il s'était réveillé dans son lit à l'hôpital. Et maintenant? La pensée tournait inlassablement dans sa tête, désordonnée et insistante. Et maintenant? Il y avait un potager et des serres, et Theodore se demanda si il pourrait trouver de la sauge quelque part. Et maintenant? L'endroit puait la magie noire, il la sentait partout, réminiscence de la Marque qui toujours encrait lugubrement son bras, le rendant trop sensible aux arts sombres pour y avoir été introduit trop tôt; la sauge pourrait peut-être chasser les mauvais esprits et cette magie terrible. Et maintenant? Il fallait qu'ils protègent l'endroit contre les voyants, aussi. Et maintenant? Nephtys...
Il se sentait perdu, perdu et désorienté. Il n'avait pas peur, pas encore, l'adrénaline ayant laissé place à une étrange sérénité dans ses veines. L'endroit était sûr, autant qu'il pouvait l'être, et il espérait sincèrement qu'on ne les trouverait pas de si tôt. Mais il était perdu, désorienté, mal à l'aise, parce que: et maintenant? Theodore avait des rêves. Il voulait un mariage fonctionnel, une vie normale, un travail excitant et ennuyeux à la fois mais qui payait bien. Il voulait un appartement lumineux et il voulait le sourire de Nephtys, sincère et chaleureux. Une vie sans accroc, pas sans problème, mais sans obstacle. Juste ça. Maintenant, il était un fugitif, un hors-la-loi, un échappé de prison. Il ne retournerait jamais chez lui. Et Nephtys? Ils n'auraient jamais un chez eux. Il était pourri jusqu'à la moelle ou en tout cas, il était trop pourri pour elle: il ne pourrait jamais lui offrir ce qu'il lui avait promis, encore et encore, la vie parfaite et bien rangée, le mariage incroyable et grandiose, le ménage simple et heureux. Theodore voulait vivre, la survie faisait partie de lui, le garçon qui était revenu à de trop nombreuses reprises des bras de la Mort elle-même. Mais était-ce réellement une vie, ça, fuir?
(MARCH 18th.) Ils avaient fini par venir au bout de la nourriture soigneusement entreposée dans les placards de la cuisine, et Theodore s'était porté volontaire pour aller faire les courses. Ils avaient un peu d'argent moldu mais celui-ci était quasiment impossible à dupliquer avec de la magie, le Ministère de la Magie ayant ensorcelé les banques moldues pour empêcher des sorciers mal intentionnés de faire fortune dans l'autre monde... rien n'empêchait de métamorphoser d'autres objets, ceci dit, si bien que de nombreuses pages de livres s'étaient retrouvées transformées en notes et des boutons de chemises en pennies (Theodore en avait même fait un à l'image de Penny pour essayer de lui arracher un sourire) et en pounds pour arrondir le compte. Theodore avait encore un peu de mal à différencier les pièces et Perceval n'avait pas caché son scepticisme, mais il l'avait laissé partir. Le village le plus proche se trouvait à quelques dix minutes de marche; un pub et une café n'allaient pas nourrir un homme, et il y avait un bus à prendre jusqu'à la petite ville la plus proche, à quelques miles de là. Theodore se fichait du temps que ça allait lui prendre. Il avait besoin de se dégourdir les jambes. Il avait déjà pris de longues balades sur la propriété et autour, trouvant la rivière dans les bois à quelques centaines de mètres du cottage, mais c'était la première fois qu'il allait si loin... et aussi la première fois qu'il s'aventurait seul pendant si longtemps dans le monde moldu. Les moldus étaient des gens étranges, mais fascinants. Theodore ne pouvait pas s'imaginer attendre après une bouilloire pour avoir de l'eau chaude, tout comme il ne pouvait pas s'imaginer un personnage rester immobile et silencieux sur un tableau; quant à eux, ils ne pouvaient pas imaginer ce qu'était un niffleur, ou même tenter de comprendre ce qui s'était passé ces dernières années dans leur pays, les ponts effondrés et les meurtres inexpliqués. Vraiment?
Il faisait presque nuit lorsqu'il retourna au cottage — à la maison. Le mensonge officiel sur lequel ils s'étaient mis d'accord, (ils redoutaient que des autochtones leur posent trop de questions, et la confrontation semblait inévitable) c'était que Theodore avait discrètement emménagé chez sa soeur et son beau-frère après la naissance de leur fille, prenant la place de Cara et Lesath, leur grande-tante et son protégé (la personne ayant fourni la planque avait rapidement fourni des explications, d'après Perceval; le cottage avait appartenu à une sorcière (à moins que ce ne soit une Cracmole?) alliée des Insurgés qui avait été tuée quelques mois plus tôt). Ils n'avaient même pas encore décidé d'un nom de famille. De famille. Pour leur maison. Ce n'était définitivement pas une vie, être coincé entre L'Ennui Fait Homme et certainement la seule personne avec laquelle il s'entendait dans ce monde, mais à qui il ne pouvait pas parler sans s'attirer un regard noir du rouquin, à croire qu'il pensait que Theodore essayait de la corrompre avec des idées extrémistes mangemortes. Après avoir posé la nourriture dans la cuisine et l'avoir rangé, à la moldue, dans les placards (il redoutait aussi qu'on réactive leur Trace, stupidement sans doute, et utilisait aussi peu que possible la magie), il s'empara du livre, de la boîte de chocolats et des cinq journaux qu'il s'était procuré, à la recherche de Penny.
Catelyn dormait, devina-t-il au silence qui régnait dans le cottage, et sans doute que Perceval aussi, vu que c'était principalement lui qui s'occupait d'elle et qu'il profitait du moindre moment silencieux pour se reposer. Pauvre homme. Il n'avait certainement pas lu les petites lignes à la fin du contrat quand il avait accepté d'aider les deux Mangemorts à s'évader d'une prison de haute sécurité. Theodore se demandait vraiment ce qui avait pu le motiver à ce point. Peut-être espérait-il vraiment à une vie calme et heureuse avec Penny. Peut-être lui n'avait pas perdu l'espoir que tout revienne à la normale. Penny se trouvait dans la partie du jardin à l'arrière de la maison, couvrant d'un regard de souveraine le reste de la propriété. Ils avaient fait un tour dans les deux serres, Theodore avait trouvé sa sauge et en avait allumé une touffe, embaumant le cottage de telle façon qu'ils avaient à peine fermé l'oeil la première nuit. Mais bon, quitte à ne pas qu'un voyant (Nephtys Nephtys Nephtys) le trouve ou que la magie noire, décolorée mais présente, les étouffe dans leur sommeil... “ Still not knitting, Penelope? ” demanda-t-il pour signaler sa présence (elle lui tournait le dos) avant de s'approcher pour s'asseoir à côté d'elle. Il lui adressa un petit sourire — ils s'habituaient mutuellement à leur petits sourires, tant piteux que minables que fatigués que victorieux — avant de poser entre eux le livre qu'il avait acheté à Booths. L'Odyssée, bien entendu. Il se serait bien procuré The Price of Gold mais c'était un roman écrit par un sorcier, et il doutait grandement que Booths ait un rayon du genre. Plutôt que de la laisser prendre l'ouvrage, il lui donna un des journaux à la place. “ The muggles found out about us a couple of weeks ago. Remember that storm? Yeah. Sounds like the Ministry has a lot on their hands. ” Ce qui était plutôt arrangeant pour eux, parce que ça voulait dire moins de risques de se faire pourchasser et prendre... même si pour autant, Theodore ne voulait pas qu'ils cessent de vivre dans un état permanent de paranoïa légère, si possible. Theodore n'avait aucune envie de retourner en prison.
Bizarrement, il n'avait aucune envie de continuer à fuir. Il essaya d'imaginer le cottage sans lui, si effectivement, Perceval et Penny avaient été les seuls à y vivre. Auraient-ils reconstruit une vie? fabriqué une vie de toutes pièces, prétendu être des moldus? Se seraient-ils mélangés aux gens du village, les Clearwater (Theodore refusait de croire que Penny aurait un jour pris le nom de Weasley; et Perceval semblait assez stupide (amoureux) pour lui passer le moindre de ses caprices) et leur enfant? leurs enfants? Cette pensée lui déplaisait autant qu'elle le fascinait. Il mordit sa langue pour pas que la question qui lui effleurait l'esprit depuis quelques jours ne sorte; et à la place, il ouvrit un des quatre autres journaux sur ses jambes croisées, laissant la boîte de chocolat trôner entre eux, posée sur le livre-cadeau. Il appréciait le calme. Il avait l'impression que ces derniers mois n'avaient pas été calmes. Silencieux, oui. Impatients, oui. Mais il y avait toujours quelque chose: Poudlard qui tremblait au-dessus de lui, des gens qui le visitaient, pour le moquer ou pour se convaincre qu'ils n'étaient qu'un piece of shit, leur compagnon de cellule, à lui et à Penny, au Ministère qui s'agitait, Andrew ui parlait dans leur cellule d'Azkaban, la librairie, calme mais jamais silencieuse. Là, il n'y avait que le bruit du jardin et de la nature, la respiration calme et posée de Penny, et le silence. Et maintenant? avait-il toutefois envie de lui demander. Maintenant on se repose. Même Odysseus, une fois rentré chez lui, avait bien dû se prendre un ou deux jours de repos avant de retourner bouffer du monstre. “ Can I ask you something? ” Theodore s'efforça de garder ses yeux sur le journal qu'il tenait dans les mains, même si il n'était pas du tout en train de lire en cet instant précis, ses pensées allant à mille à l'heure dans sa tête. Ils ne parlaient jamais de trucs... importants, autant que l'évasion d'une prison ne soit pas une chose importante. Leurs sentiments, leurs vies, leurs pensées profondes, les raisons qui les avaient poussé à prendre la Marque, à se retrouver là. Theodore voulait faire une entorse à cette règle silencieuse, pour une fois. Il lui faisait confiance à ce point-là. “ Something... you know. Something I wouldn't normally ask you. ”
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HUNTED • running man Penelope Clearwater ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 15/10/2016
‹ messages : 397
‹ crédits : aslaug
‹ dialogues : #666699.
‹ âge : vingt-huit (03/04)
‹ occupation : une fugitive, évadée d'Azkaban.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : m'a été prise au cours de la bataille de Pré-au-Lard (bois de houx, crin de sombral, vingt-cinq centimètres).
‹ gallions (ʛ) : 3592
‹ réputation : je suis une traitresse, que je n'ai pas de valeur, pas de principe, que je suis capable de retourner ma veste à tout moment et donc que je suis indigne de confiance.
‹ faits : j'étais en fuite depuis fin 1998 avant de m'allier aux Mangemorts pour retrouver la vie que je mérite, servant ainsi d'espionne pour le Magister au sein des insurgés. En juin 2003 ma couverture a sauté et je me suis consacrée à mon rôle de mangemorte avant d'être capturée le 27 septembre 2003 par Neville Longbottom. Enfin, je suis mère de deux enfants, Catelyn et Benjen, des jumeaux nés à la suite d'une grossesse niée pendant six mois.
‹ résidence : dans un cottage dans la campagne du Nottinghamshire.
‹ patronus : inexistant, bien qu'à une époque il ait pris la forme d'une chouette.
‹ épouvantard : la déception et la haine de l'homme que j'ai le plus trahi, le seul que j'ai jamais aimé.
‹ risèd : la vie d'avant la guerre, si parfaite, l'avenir encore brillant et depuis tout récemment s'ajoute à cette image deux bambins aux visages inconnus qui s'accrochent à moi.
| theodore nottI feel just like an open book, A couple of words was all it took, In front of a bright white canvas, Staring vacantly now free, against my will, A drifting vessel in the storm, Pushed around from shore to shore, I know there's so much left to see, I know I have so much left to give, But the memories remain Yet the scars don't feel the same, Filling pages one by one In the warmth of other suns.(MARCH 18th.) Cat est la chose la plus merveilleuse au monde. Rationnellement, Penny sait que ce n’est pas vrai qu’elle n’a certainement rien de spécial, que tous les bébés de cet âge son pareils, ne font pas grand chose de leurs journées et sont à peu près tout aussi mignons. Elle sait que d’autres s’ennuieraient certainement à la regarder dormir, ses petits poings fermés remuant de temps en temps. Mais Penny quand elle regarde Cat elle voit tout un monde, dans ses petits yeux bleus, quand ils s’ouvrent un peu trop grand sur le visage de sa mère qu’elle semble reconnaître, ses yeux bleus un mélange parfait entre ceux de Percy et les siens. Elle voit un monde d’opportunité et de possibilité, elle voit une seconde chance qui va bien plus loin que la simple fuite d’Azkaban que Cat et Benjen ont permis. Mais en voyant Cat elle voit aussi Benjen qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau à la naissance, si ce n’est l’excroissance dans l’entrejambe, et elle a envie de pleurer, de hurler, de tuer ceux qui se tiennent entre elle et son fils. Elle ne pensait pas devenir comme ça un jour Penelope, elle ne pensait pas s’attacher autant, à une chose aussi petite, et elle a presque envie de le nier, elle le nierait sûrement si on le demandait, mais elle ne se voit plus vivre sans sa petite Catelyn. Et elle ne se voit pas capable de se reposer avant d'avoir Ben avec elle. Mais de toute façon personne ne lui demande rien du tout et ça lui va comme ça, elle peut regarder Cat dormir dans son berceau et Percy qui dort à côté, épuisé, et elle est dos au mur et elle réfléchit, à comment ramener son fils, pour enfin recommencer à vivre.
Pour l’instant elle ne peut pas, ça l’obsède.
Mis à part regarder Cat dormir, y a aussi, s’asseoir dans le jardin qui la détend. Elle ne cherche plus tellement le confort Penelope aujourd’hui, elle a connu les cachots de Poudlard, elle a connu ceux du Ministère et elle a connu Azkaban, plus aucune condition de vie ne lui fait peur. Alors elle s’en fiche un peu du cottage, elle ne l’a pas visité de fond en comble, elle a pas cherché ses secrets, mais elle a vu la serre et elle s’y est installée, une fois, puis deux, puis trois. Et chaque ou presque Theodore la rejoint. Elle ne sait pas ce qu’il fait du plus clair de son temps Theodore, il se balade dans la campagne peut-être, lit quelque chose, aujourd'hui, il est parti faire des courses, mais l'excuse est unique, il est souvent absent, caché peut-être, et elle se demande un peu pourquoi. Quand elle est seul il apparaît, comme un fantôme qui serait tout le temps là, mais ne se montrerait que devant celui qu'il est chargé de hanter. Mais si Theodore Nott est un fantôme, Penny veut bien le laisser la hanter quand il le veut. “ Still not knitting, Penelope? ” Elle esquisse un sourire moins à cause de la blague littéraire, que parce qu’elle reconnaît sa voix et que ça lui fait plaisir qu’il soit là. Ça la ne dérange pas d’être seule, elle a l’habitude, mais elle préfère quand il est là, ou Percy, ou les deux. Elle a à peine remarqué que la nuit commence à tomber, le soleil disparaissant déjà à l'horizon; ça doit faire quelques heures qu'elle est assise à regarder les plantes essayer de pousser dans la serre, les légumes combattre le gel dans le potager et à écouter le silence si profond de la campagne perdue où on les a fait atterrir. “ I’m afraid I’d prick myself and fall into a deep slumber if I ever picked up knitting…and then who would wake me up? ” Elle mélange ses contes et légendes, mais c'est petit un effort pour participer au banter alors qu’il s’assoit à ses côtés et dépose quelque chose entre eux. Un livre, L’Odyssée. C’est rien du tout, une édition moldue en plus, avec des personnages immobiles dessinés sur la couverture du paperback, mais ça les représente eux, et ce qu’ils ont fait. Et là encore ça lui arrache un sourire pas très grand mais sincère, un peu triste, parce que si une chose n’avait pas raté, elle pourrait être heureuse à l’heure qu’il est, à peu près. Mais il ne la laisse pas s’emparer du livre et lui tend un journal à la place. Moldu. Pourquoi ? “ The muggles found out about us a couple of weeks ago. ” Elle ne comprend pas tout de suite le sens du ‘us’, ses muscles se tendent d’abord alors qu'elle croit qu’on s’est rendu compte qu’ils occupaient le cottage perdu et qu’on se pose des questions. Penelope n’a aucune idée de l’identité des précédents occupants, si leur disparition, peut-être étrange, peut leur être mise sur le dos. Mais “ Remember that storm? ” Bien sûr qu’elle se souvient, le tonnerre avait hurlé si fort, Catelyn n’avait pas dormi de la nuit, brayant à rompre les tympans de tous les habitants du cottage, jusqu’à en réveiller les morts. "Yeah. Sounds like the Ministry has a lot on their hands. ” Ça lui fait comprend que ‘us’ veut dire: ‘nous, sorciers’. “ What do you mean they found out about us? ” Ce n’est pas très compliqué en soi, mais ça paraît tellement impossible, le secret magique existe depuis tellement longtemps, qu’elle ne peut pas croire aussi simplement que ça que c’est fini. “ What’s the Ministry doing about it? ” Depuis quand elle en a quelque chose à faire du Ministère ? Il y a bien longtemps qu’elle a cessé d’y croire, de croire au Plus Grand Bien, de croire à l’ordre et à la loi. Mais c’est pas ça qui lui fait soudainement secouer la tête, sa curiosité est bien réelle, c’est juste qu’elle sait que Theodore n’est pas en mesure de l’assouvir. Le journal qu’il lui a tendu est moldu. Le village dans lequel il est parti faire des courses est moldu. Même en admettant que le Secret est tombé, ils ne peuvent pas savoir ce que le Ministère a en tête, surtout si c’est leur laver le cerveau que compte faire ce dernier. Elle en doute toutefois, parce que si c’est vrai, si ils savent, alors c’est trop tard, on ne peut pas obliviate tout un pays. Elle ouvre le journal malgré tout pour trouver quelques réponses, faire le mot croisé peut-être et puis elle pointe du doigt une photo et la montre à Theodore. “ We should get one of these.” Une télévision, elle en a entendu parler pendant les cours d’études des moldus et ça ne l’a jamais beaucoup intéressée parce qu’elle avait de quoi s’occuper à l’époque, mais aujourd’hui tout le monde s’ennuie dans le cottage - surtout Theo songe-t-elle - alors pourquoi pas ? Elle n’a aucune idée du prix, elle sait qu’il ne leur reste plus du peu d'argent moldu qu'ils avaient, parce que sinon Theo n’aurait pas eu besoin de changer un bouton en penny et de faire la blague qui va avec. Mais s’ils peuvent changer des pages de livres en billets, pourquoi pas ? Ils ne disent pas grand chose de plus, elle lit sans vraiment réussir à se concentrer, tournant lentement les pages du quotidien moldu avec ses gros titres sur eux, les sorciers.
“ Can I ask you something? ” Elle ne relève pas tout de suite les yeux, mais plie le journal en quatre et le pose sur ses genoux. Ça veut dire oui. Ça veut dire qu’elle n’a même pas besoin de répondre tant c’est évident. “ Something... you know. Something I wouldn't normally ask you. ” Elle tourne la tête vers lui et ses yeux rivés sur son propre journal. Il y a tant de chose que Theodore ne lui demanderait pas “normalement”. Tant de choses dont ils ne parlent pas. Ils ont partagé ce qui est probablement le secret le plus gros de leur vie et monté le plan le plus foireux et génial à la fois, ils se connaissent bien, mais pas comme les gens, les amis, se connaissent normalement. Elle ne connaît pas sa couleur préférée, ou ce qu’il ferait s’il gagnait à la loterie sorcière, ou quel pays il aimerait le plus visiter au monde. Il pourrait lui demander tout et n’importe quoi que ça rentrerait dans sa description, alors elle sait que sa réponse l’engage beaucoup, mais elle n’hésite pas en murmurant: “ You and I escaped Azkaban and you have vowed to protect my daughter, so I think we are well beyond asking for permission for anything.” Et un nouveau sourire faiblard pour ponctuer le tout. Theodore est très reconnaissant, elle le sait et c’est bien normal, mais elle se demande parfois s’il est au courant de sa reconnaissance à elle aussi. Elle lui en est reconnaissante d’avoir été là, aussi bien quand ils ont pris la Marque qu’au Ministère, qu’à Azkaban, reconnaissant d’avoir fait germer l’idée de la fuite dans son cerveau, d'avoir comploté avec elle, d’avoir accepté d’être le parrain de Catelyn, d’avoir fait tout ça avec elle et d’être là aujourd’hui. Sûrement qu’il n’a nul part d’autre où aller pour l’instant, mais elle est contente qu’il soit là. Ils ne se disent peut-être pas beaucoup, mais elle lui fait totalement confiance.
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| “ I’m afraid I’d prick myself and fall into a deep slumber if I ever picked up knitting…and then who would wake me up? ” Ils sont stupides, avec leurs références entrecroisés, qui ne font du sens qu'à leurs oreilles et leurs yeux. Theodore ne ferait même pas l'insulte au monde entier de penser que personne d'autre que Penny ne comprendrait toutes ses références; il sait en revanche, que c'est certainement la seule personne au monde à l'accueillir avec ce léger satisfait sur les lèvres, et toujours ces références stupides qui ne font sourire qu'eux. “ Aw, I'd kiss you to save you, ” qu'il lui lance en s'asseyant. “ Disgusting, ” commente-t-il pourtant un instant plus tard, à propos de ses propres paroles, comme si l'impossibilité terrible de ce qu'il vient de proposer venait seulement de lui tomber dessus. Mais il sourit, Theodore, de ses sourires sincères mais timides, tight-lipped et empruntés, comme si un coup allait tomber parce qu'il osait exprimer autre chose qu'une nonchalance toute feinte. En toute honnêteté, Theodore ne pensait vraiment pas s'attacher jamais à quelqu'un aussi fort et aussi rapidement, ce qui en disait long sur la personne qu'il était. Mais peut-être qu'il y avait effectivement quelque chose sacré à la cérémonie qui leur avait arraché leurs âmes; peut-être que prendre la Marque en même temps en avait fait quelque chose de plus que des amis, peut-être que leurs âmes arrachées et rendues en même temps, étaient liées plus profondément que Theodore n'aurait pu le penser. Ou peut-être que simplement, pour la première fois de sa vie, il l'avait acceptée directement dans sa vie, sans jamais douter de sa place à ses côtés, que ce soit en recevant la Marque ou en attendant leur jugement, en prévoyant un plan impossible ou en faisant serment d'aider une nouvelle âme à travers sa vie. Elle était, en tout cas, sans doute la seule personne en qui il avait confiance sur cette planète et à entre les mains de laquelle il aurait mis sa vie sans hésiter une seule seconde.
Mais ils ne parlaient pas de ces choses-là, Penelope et Theodore. La confiance était totale, mais inavouée; un état de faits, sans aucun doute, parce qu'en buvant ce verre de lait, aussi stupide cela puisse paraître, il avait compté sur le fait que la pression faite par le Ministère sur Azkaban pour le garder en vie allait l'emmener à Saint-Mangouste; et il avait compté sur le fait que Mafalda allait venir, parce que Penny avait demandé à ce qu'il fasse partie du plan. Aussi ridicule que cela puisse paraître. Ils ne parlaient pas de ça parce que c'était évident autant que gênant, sans doute, pour l'un comme pour l'autre. Il ne s'était pas rendu compte combien il comptait sur elle, sur son support et son avis. “ What do you mean they found out about us? ” Il pointe le journal du doigt en haussant une épaule, laissant ses pensées s'évader et se concentrer sur le sujet actuel. La fin du Code Sorcier semblait tellement... impossible, pour être tout à fait honnête. Theodore ne connaissait même pas une époque où il n'avait pas été en rigueur, informellement ou non. Les sorciers avaient toujours vécu dans la peur des moldus déchaînés, de l'immolation et des fourches. Cela semblait borderline idiotic que le Ministère n'ait rien fait, parce qu'apparemment c'était déjà des vieilles nouvelles: les articles n'étaient même plus surpris par la Grande Révélation, comme certains l'appelaient, mais relevaient plutôt des explications, chronologies, récits d'experts pour tenter de comprendre l'impact qu'avaient eu les deux mondes l'un sur l'autre. Il y avait aussi un joli encart avec un dessin plutôt exact de la Marque des Ténèbres, signalant aux moldus de s'échapper si jamais ils la voyaient, sur un bras ou tracée dans le ciel. Certains se l'étaient déjà faites tatouer et l'un de ces idiots avait donné une interview au Sun, le journal qui avait l'air complètement stupide que Theodore avait acheté avec curiosité et un certain mépris, et qu'il gardait pour la fin. “ What’s the Ministry doing about it? — Not much, I reckon. It's old news already and it looks like they're just going with it. ” Il allait devoir mettre la main sur une actualité sorcière récente, idéalement la Gazette... peut-être qu'une autre sortie allait être préférable bientôt. Heureusement que Mafalda lui avait recopié la recette de la potion Bloque-Mémoire... “ We should get one of these. ” Il se penche par-dessus son épaule pour regarder ce qu'elle lui montre. “ A... TV? It looks really expensive. ” Et plutôt lourd à transporter: il ne se voyait pas tellement faire le trajet en bus puis remonter le chemin jusqu'au cottage depuis le village avec sur le dos, vu qu'il était impensable de faire de la magie en public. Mais il sourit tout de même, avant de pencher la tête sur le côté d'un air curieux et perplexe. “ I don't know what HD means though. Hump Day? Maybe it only works on wednesdays. ” Cela semblait si domestique et absurde, pour deux Mangemorts, de parler télévisions et nouvelles, assis sur un banc dans une serre, entourés de plantes et de silences et d'une quiétude pas du tout méritée. Theodore n'était pas aveugle au point de penser qu'ils étaient autre chose que des terroristes et rien des incompris qu'on avait peint d'eux à leurs procès. Ils ne méritaient pas ce qu'ils vivaient en cet instant précis. Le calme et la paix, la tranquillité et le silence, les petits sourires et le banter tendre. Ceci étant dit, l'un comme l'autre savait que ce monde n'allait leur faire aucun cadeau et que c'était à eux de s'emparer farouchement de ce qu'ils voulaient.
Juste un peu de liberté, peut-être. Des choix à faire. Theodore avait un choix à faire.
En temps normal, il aurait tergiverser dans son coin, n'aurait adressé la parole à personne, vadrouiller la campagne et s'enfermant à double-tour dans ses pensées pour parvenir à la réponse de lui-même. Mais il vouait une confiance entière et dévote à Penny, et elle se trouvait dans la même situation que lui, lui semblait-il. Sauf un petit détail. “ You and I escaped Azkaban and you have vowed to protect my daughter, so I think we are well beyond asking for permission for anything. ” Theodore sentit un noeud se former dans sa gorge, alors qu'il se forçait à gagner les yeux fixés sur le journal, tournant une page pour se donner contenance, comme si il ne sentait pas les yeux bleus de Penny vrillés sur lui, cherchant son visage. Il y avait une différence entre faire confiance à quelqu'un et le lui dire, songea-t-il, si simplement et honnêtement. Il regrettait de ne jamais avoir été bon avec les mots. Ainsi, il ne s'embarrassa pas de fioritures pour poser sa question. “ Do you love him? ” C'était sans doute une question stupide, qui faisait appel à des notions créées par l'homme qui semblaient presque obsolètes, une fois prononcées. Love? What was love, anyway? pensa-t-il ensuite, s'agaçant lui-même de ce qu'il considérait être un romantisme déplacé. Est-ce qu'un seul petit mot pouvait regrouper la confiance, la loyauté et la fidélité, le désir de plaire et de rendre heureux mais aussi le bonheur pur et simple, la jalousie possessive et l'admiration silencieuse qu'il pouvait ressentir pour Nephtys? Était-il véritablement amoureux d'elle, ou de l'image qu'elle renvoyait? Est-ce que Penny aimait son Perceval? Est-ce que c'était si simple? Sa question ne relevait pas uniquement de ça, bien entendu. Il voulait savoir si elle l'aimait parce que ça faisait toute la différence. Si elle l'aimait et l'avait emmené avec elle dans cette folle histoire, alors sans doute était-ce la chose à faire: sans doute que l'amour était plus fort que cette fuite folle. Et si elle ne l'aimait pas, et n'avait que l'utiliser, alors sans doute que c'était la chose à faire: utiliser ses sentiments à lui pour parvenir à ses fins.
Theodore avait un choix à faire. Il pensait, aussi loin que sa compréhension allait, qu'il aimait Nephtys. Vraiment. Il voulait passer le reste de sa vie avec elle, voulait embrasser ses lèvres et- et le reste, bref. Il voulait faire sa vie avec elle, l'avait voulu dès qu'il s'était rendu compte qu'elle était plus qu'une batteuse écervelée et une énième membre ennuyeuse de l'Élite. Mais pouvait-il vraiment, au nom de l'amour, l'amener dans cette situation-là? La fuite éternelle et violente, malsaine? Peut-être qu'il aurait dû lui laisser le choix à elle... mais il redoutait les choix de Nephtys, plus impulsive que lui, qui, il lui semblait, n'étaient pas forcément toujours éclairés. Peut-être qu'il était juste condescendant, à penser ça. Peut-être, peut-être, peut-être, il ne savait pas. Ce constat le bouffait de l'intérieur. “ He loves you so much. He did all of that... went against everything and everyone... for you. As much as I dislike him (il ne faisait aucun mystère de son dédain silencieux pour Perceval), he's really something, your Perceval. But... do you love him back? And if you do... why did you bring him into all of this? ” |
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HUNTED • running man Penelope Clearwater ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 15/10/2016
‹ messages : 397
‹ crédits : aslaug
‹ dialogues : #666699.
‹ âge : vingt-huit (03/04)
‹ occupation : une fugitive, évadée d'Azkaban.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : m'a été prise au cours de la bataille de Pré-au-Lard (bois de houx, crin de sombral, vingt-cinq centimètres).
‹ gallions (ʛ) : 3592
‹ réputation : je suis une traitresse, que je n'ai pas de valeur, pas de principe, que je suis capable de retourner ma veste à tout moment et donc que je suis indigne de confiance.
‹ faits : j'étais en fuite depuis fin 1998 avant de m'allier aux Mangemorts pour retrouver la vie que je mérite, servant ainsi d'espionne pour le Magister au sein des insurgés. En juin 2003 ma couverture a sauté et je me suis consacrée à mon rôle de mangemorte avant d'être capturée le 27 septembre 2003 par Neville Longbottom. Enfin, je suis mère de deux enfants, Catelyn et Benjen, des jumeaux nés à la suite d'une grossesse niée pendant six mois.
‹ résidence : dans un cottage dans la campagne du Nottinghamshire.
‹ patronus : inexistant, bien qu'à une époque il ait pris la forme d'une chouette.
‹ épouvantard : la déception et la haine de l'homme que j'ai le plus trahi, le seul que j'ai jamais aimé.
‹ risèd : la vie d'avant la guerre, si parfaite, l'avenir encore brillant et depuis tout récemment s'ajoute à cette image deux bambins aux visages inconnus qui s'accrochent à moi.
| je suis un boulet
Dernière édition par Penelope Clearwater le Jeu 6 Avr 2017 - 20:15, édité 2 fois |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| Il a l'impression que ses pensées et ses émotions et tout le reste sont écrits sur son visage, lui qui voulait tant être cette image idéale du distant sang-pur, prendre exemple sur les Aramis Lestrange pour ne rien laisser filtrer à travers son masque de glace; mais face à Penny? Le masque fond comme neige au soleil, il ne sait même pas quoi faire de toute cette fragilité, cette délicatesse qu'il ressent en cet instant précis, comme si c'était lui, et non elle, qui se retrouvait au pied du mur avec la question posée, dangereuse et tellement... tellement complexe. Ils peuvent bien se considérer supérieurs aux autres, plus intelligents que la moyenne, des génies même, presque, mais Theodore lit sur le visage de Penelope qu'elle aussi a du mal à définir la question, à en étudier toutes les ramifications. Pour être tout à fait honnête, il s'attend même à ce qu'elle rejette la question, brusquement ou non: qu'elle lui demande d'en poser une autre ou qu'elle lui dise qu'elle n'y répondra pas. Mais non. Non. Penny ne cessera jamais de le surprendre; c'est ça aussi qu'il aime chez elle. Il a enfin détaché ses yeux du journal, inutile de prétendre de lire des mots qu'il n'assimile pas depuis quelques dizaines de secondes déjà. À la place il lui fait place. Sa soeur d'arme, de Marque, de cellule, d'évasion et de références stupides. Il regarde les rouages de sa réflexion se mettre en marche — il commence à la connaître un peu, — l'observe silencieusement inspirer profondément, pour se donner du courage (elle en a tellement et ne semble même pas s'en rendre compte) avant de se lancer: “ I’s not like I asked him to join us, he was necessary to the plan being carried out in the first place, it couldn’t happen without him. ” Certes. Theodore hoche lentement la tête, ne pouvant pas s'empêcher, non sans un égoïsme honteux, de rapport ça à Nephtys. Aurait-elle pu être utile au plan? Oui. Il ne sait pas comment mais elle aurait pu, being seer and all. Mais il ne voulait pas qu'elle soit impliquée. Parce qu'elle ne méritait pas ça; elle ne méritait pas cette version désespérée de lui.
Il s'efforce, pourtant, de reporter toute son attention sur Penny. En temps ordinaire, avec n'importe qui d'autre, il ne l'aurait pas fait; aurait décortiqué les propos de l'autre pour réfléchir, l'appliquer à sa situation, trouver sa propre solution. Mais Penny, c'est différent. Il voit bien qu'elle est sur la défensive et pense, à raison sans doute, qu'elle-même ne sait pas trop quoi en penser. De toute cette situation complètement dingue dans laquelle ils se sont embarqués. “ I didn’t know he was going to say yes and I assume it’s all for the kids so they wouldn’t grow up without a mother. Maybe I’d think about it twice if it was about calling him now. I probably wouldn’t but that has more to do with the fact that I don’t think he’d want come. ” Seulement pour les enfants? C'est vrai que Theodore a mal tourné, d'une certaine manière, sans mère. Mais tout de même: il hallucine un peu que Penny refuse de voir, ou d'avouer peut-être que Perceval a encore cet espoir. Cet espoir stupide et déraisonné, qui lui apporte le mépris du Nott et sa distance empruntée, parce qu'il l'aime encore. La traîtresse, la Mangemort, l'assassine. Il l'aime encore, et ça, ça doit demander une tête froide bien posée sur ses épaules. “ I’m happy he’s here. I know it’s dangerous but I’d never let anything happen to him and besides I’d rather he be here, with me for however long we’ve got, than to have him far away for what may be forever. ”
However long we've got. Far away for what may be forever. Il comprend. Il sait. Ça fait du sens. Mais. Mais. Les risques. Ils ne pourront jamais avoir une vie normale. Sauf qu'elle ne veut pas d'une vie normale. Elle veut d'une vie avec lui. Et lui, si il est là, il veut ça aussi. Theodore le sait; il sait que ce n'est pas juste pour les jumeaux, mais que c'est aussi pour Perceval. Il sait mais ça le dépasse. Il a tellement peur qu'ils soient pris, torturés, tués ou pire, capturés, renvoyés à Azkaban. Et il essaie simplement d'imaginer Nephtys, forte et impatiente et courageuse mais aussi caractérielle et instable et imparfaite dans toutes ses nuances et il ne peut pas, il ne peut pas, il ne laisserait rien de mal lui arriver bien entendu mais il est si faible contrairement à Penny, il n'aurait jamais pu trahir, lui, si couard, si spineless, si twisted, si- Si égoïste; il range ces pensées dans sa tête, se refocaliser sur Penny, qui semble réfléchir un peu encore.
“ Besides it’s not like he’s never been on the run before. ” Le trait d'humour lui passe complètement au-dessus de la tête. Ils ont tous les deux été des hors-la-loi (il oublie parfois que Penny a partagé le quotidien des Insurgés pendant des années), ils savent ce que c'est, d'être poursuivis par des gens comme Theodore, des Mangemorts ou des Rafleurs, prêts à tout pour les capturer et surtout, pour les tuer. Lui n'en sait rien. Nephtys n'en sait rien. Peut-être qu'il devrait simplement cesser de comparer la relation de Penny et de Perceval à celle qui l'unit à Nephtys; après tout- “ I do…love… him. I spent most of my life with him, you know, at Hogwarts he was…perhaps my only real friend, and then we got together and I don't know adult life without him, it's not that I feel like I need him, I can function without but…it's all just better when he's there. ” -après tout ils ont passé mille vies ensemble, semble-t-il parfois. Même si ils sont dysfonctionels, brisés, séparés et maladroits, Theodore le voit, dans la manière qu'ils ont de graviter l'un autour de l'autre, de graviter aussi, l'un par rapport à l'autre, chaque mouvement entamé par l'un trouvant son écho amorti chez l'autre, comme des danseurs de ballet qui ont oublié qu'ils étaient sur scène. C'est des petits gestes aussi, Perceval qui sait comment Penny prend son thé, Penny qui ne peut pas parler de Poudlard sans parler de lui, leurs références qui s'entrecroisent, leurs regards qui ne mentent pas aussi, aussi stupide que cela puisse paraître. Ils bougent comme les deux aiguilles d'une horloge: en rythme et inlassablement, faites pour travailler de concert mais qui ont sérieusement besoin d'être remontées. Il se sent si stupide, Theodore, et ce n'est pas un sentiment qu'il aime ou auquel il est habitué.
“ Now my turn Theodore. Who is it you are thinking of bringing out here? ” Il a presqu'automatiquement détourné les yeux, pas assez vite pour ne pas apercevoir le petit sourire sur son visage; il a posé le journal avec les autres, puis ses coudes sur ses genoux, observant ses mains et imaginant sans mal, à travers le pull et la chemise, la Marque noire s'étalant sur la peau blanche, silencieuse et pas du tout douloureuse, mais présente à jamais. Il l'a observée tant de fois, cette Marque. Ils l'ont pris ensemble, cette Marque. Il ne regrette rien de plus que cette Marque. “ It's stupid. Forget it. ” Il ne peut pas comparer ce que Perceval et Penny ont et ce que Nephtys et lui ont. Perceval et Penny... elle a fait un choix terrible qui a coûté la vie à des dizaines de personnes. Elle a fait ce choix et elle ne le regrette pas, Theodore pense, ils se battaient dans des camps différents. Mais elle aime Perceval. Malgré tout et pour tout et contre tout. Elle aime Perceval et, aussi fou que cela puisse paraître, il semble qu'il l'aime aussi. C'est sans doute pour ça que Nott joue les abonnés absents, les fantômes polis mais discrets: pour leur laisser le temps, vu qu'ils doivent souffrir de sa présence pendant quelques temps (il ne sait pas combien, donc c'est encore pire). Parce qu'il croit, ou en tout cas il l'espère pour Penny, que ça va s'arranger pour eux. Il la rend heureuse, d'une certaine manière, même si Penny n'est pas juste une femme en deux dimensions qui ne désire que ça dans sa vie; il la rend heureuse, ils ont des enfants, une famille et ce passif énorme, tandis que lui... lui et Nephtys... il l'aime. Sauf que lui, ce n'est pas un choix terrible qu'il a fait, mais une suite de choix plus horribles les uns que les autres. Des promesses qu'il ne pourra jamais tenir. Des menaces, la dernière fois qu'il l'a vue, qui l'ont menée à signer le foutu papier pour briser le contrait de fiançailles les unissant. Il a senti la magie le quitter, le libérer du poids de cette promesse qui a duré presque deux ans. Il pensait qu'il serait soulagé qu'elle soit libéré de lui mais non, il est furieux. Furieux contre lui-même, d'être faible et stupide et spineless et dans un cottage du Nottingamshire, incapable de s'arrêter de trembler quand il fixe ses mains pendant trop longtemps.
Il ferme les poings. “ You know that feeling when you build your life around something, around someone, and then you realise that you're never going to get it? To be able to do it? ” Ses mains reviennent se poser sur ses cuisses, alors que ses yeux remontent sur les plantes de la serre, qui poussent et grandissent et meurent sans grand intérêt pour les états-d'âmes des deux sorciers. “ Yeah. ” Ses doigts pianotent sur son pantalon et finalement, vont se réfugier sur ses coudes quand il croise les bras, fort, pour que le bout de ses mains arrête de trembler; c'est le froid, parvient-il à se convaincre en tournant le visage vers Penny. Il arrive à moitié à retrouver son air un peu distant, qui faisait dire à tout le monde qu'il était arrogant et juste un énième de ces sang-purs engoncés dans leurs mondes. Et maintenant? a-t-il envie de lui demander. Et maintenant, et maintenant, et maintenant, et maintenant, et maintenant, et maintenant, et maintenant, et maintenant?
Elle lui a dit la vérité, sans (trop) se défiler; il lui doit bien ça en retour, après tout. “ My life has been written down for me ages ago, long before I was born. Be excellent at school, if not the best. Study hard and find a good job. Marry a pureblood girl. Have at least a son with her, an heir with the same life written down for him. Get paid well, then get paid more. Take care of your manor and your suits and your estate. Wear your name with pride and arrogance. Spit on the mudbloods, despise the halfbloods. Join the Lord. Win the war. Do this, do that. I liked it. It was easy, and I wanted it. I just wanted to read books and have an interesting job, you know? Simple stuff. ” Il détourne le regard de nouveau, se sentant soudainement étrangement... vide, d'une certaine manière, comme si ces mots n'étaient jamais sortis de ses pensées avant ça. “ She just happened and wrecked it all. This life that was all written down for me? I wanted it not because it was expected of me, but because I thought it was the best for her. Because I wanted her to be happy and smile and just... Il s'éclaircit la gorge. And just love me. I wanted that so bad. I wanted for her to love me as much as I... ” Il reste silencieux pendant un long moment, comme si il n'allait pas reprendre. “ But it's not- I mean- compared to you two, I feel like I've just met her. It's stupid. I don't know. But for a second I thought maybe we could-- ” Il s'interrompt brusquement et dans un mouvement tout aussi brusque, s'empare de la boîte de chocolats intouchée: “ chocolate? ” marmonne-t-il en l'ouvrant, ses mains nerveuses et son regard plus fébrile encore. Il ignorait que c'était si dur de parler à quelqu'un, vraiment parler à quelqu'un. |
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HUNTED • running man Penelope Clearwater ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 15/10/2016
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‹ crédits : aslaug
‹ dialogues : #666699.
‹ âge : vingt-huit (03/04)
‹ occupation : une fugitive, évadée d'Azkaban.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : m'a été prise au cours de la bataille de Pré-au-Lard (bois de houx, crin de sombral, vingt-cinq centimètres).
‹ gallions (ʛ) : 3592
‹ réputation : je suis une traitresse, que je n'ai pas de valeur, pas de principe, que je suis capable de retourner ma veste à tout moment et donc que je suis indigne de confiance.
‹ faits : j'étais en fuite depuis fin 1998 avant de m'allier aux Mangemorts pour retrouver la vie que je mérite, servant ainsi d'espionne pour le Magister au sein des insurgés. En juin 2003 ma couverture a sauté et je me suis consacrée à mon rôle de mangemorte avant d'être capturée le 27 septembre 2003 par Neville Longbottom. Enfin, je suis mère de deux enfants, Catelyn et Benjen, des jumeaux nés à la suite d'une grossesse niée pendant six mois.
‹ résidence : dans un cottage dans la campagne du Nottinghamshire.
‹ patronus : inexistant, bien qu'à une époque il ait pris la forme d'une chouette.
‹ épouvantard : la déception et la haine de l'homme que j'ai le plus trahi, le seul que j'ai jamais aimé.
‹ risèd : la vie d'avant la guerre, si parfaite, l'avenir encore brillant et depuis tout récemment s'ajoute à cette image deux bambins aux visages inconnus qui s'accrochent à moi.
| Penelope est assez petty pour faire aux autres ce qu’elle n’aime pas qu’on lui fasse. Et elle pourrait aisément poser une question pareille juste pour que l’embarras soit un peu plus partagé, mieux réparti, entre les deux occupants de la serre. Seulement, si elle retourne en quelque sorte la question à Theodore ce n’est pas pour se délecter de sa gêne évidente - il détourne tout de suite les yeux - et se délester de la sienne, mais parce que ça l’intéresse véritablement. Il l’intéresse véritablement. “ It's stupid. Forget it. ” Elle hausse les sourcils, mais il ne la voit pas, trop occupé à regarder, son avant-bras semble-t-il, sur lequel est étalée la même marque que celle de Penny, celle qu’ils ont prise en même temps, celle qui explique beaucoup de ce qu’on leur reproche et qui fait qu’ils sont désormais en fuite, mais celle qui fait aussi, croit-elle, qu’ils soient aujourd’hui si proches. Penelope n’insiste pas tout de suite, elle se dit qu’il parlera s’il le veut, que de toute façon ça ne la regarde pas, qu’elle est petty certes, mais pas avec ça, pas avec lui et que ce n’est pas parce qu’elle a répondu qu’il doit en faire autant s’il n’est pas prêt, s’il a peur. Elle voit ses mains qui tremblent aussi et c’est peut-être ça qui la retient, c’est qu’elle voit que le sujet est trop sérieux pour le petit sourire amusé avec lequel elle a cherché à l’aborder. “ You know that feeling when you build your life around something, around someone, and then you realise that you're never going to get it? To be able to do it? ” Elle hoche la tête, elle sait plus ou moins. Penelope a construit sa vie autour de la réussite, sa réussite à elle toute personnelle et individualiste, quitte à être seule, avant de laisser bêtement quelqu’un rentrer dedans, et d’aménager un peu ses plans, presque imperceptiblement d’abord, petit détail par petit détail, pour finalement réaliser que tout est chamboulé, pour réaliser que ses anciens rêves ne sont plus atteignables, pas après toutes ces concessions. “ Yeah. ” Nerveusement les doigts de Theodore pianotent sur son genoux puis viennent saisir ses coudes, ses mains tremblent encore, et Penny ne comprend pas pourquoi, ne comprend pas son état de nerf. Est-ce encore de la gêne ? Elle ne croit pas. Il n’y a pas vraiment de raison. Ce doit être autre chose, ce doit être sa situation qui le met dans un état pareil, il doit y avoir quelque chose qu’il regrette, quelque chose qui l’embête, quelque chose qu’il aimerait pouvoir refaire. Ou peut-être pas, au fond, elle ne le connaît pas si bien que ça. “ My life has been written down for me ages ago, long before I was born. Be excellent at school, if not the best. Study hard and find a good job. Marry a pureblood girl. Have at least a son with her, an heir with the same life written down for him. Get paid well, then get paid more. Take care of your manor and your suits and your estate. Wear your name with pride and arrogance. Spit on the mudbloods, despise the halfbloods. Join the Lord. Win the war. Do this, do that. I liked it. It was easy, and I wanted it. I just wanted to read books and have an interesting job, you know? Simple stuff. ” Elle réprime une vague grimace devant les idéaux qu’on lui a inculqué. Elle sait qu’elle n’a pas le droit de faire la moindre remarque, parce qu’elle aussi elle a pris la marque en sachant ce que ça voudrait dire aux yeux du monde. Elle n’a jamais partagé le racisme des mangemorts, mais elle n’a de toute évidence pas considéré ça comme une ligne rouge à ne pas franchir, ça lui semblait acceptable - certes dans des circonstances bien particulières - de passer outre, pire, de se battre pour les maintenir. Elle ne peut pas en vouloir à Theodore, même si elle est de sang-mêlée, même si ce genre de pensée, à la base, ça la dégoûte un peu. Ce n’est pas ça le cœur de l’aveu de Theodore de toute façon. Le cœur de son aveu c’est qu’il a fait ce qu’on attendait de lui et, plus que simplement comprendre, elle peut assez bien s’identifier à cette situation qui a été la sienne pendant longtemps. Depuis qu’elle le connaît, Penny a toujours considéré avoir beaucoup de points communs avec Theodore, mais leur histoire n’en a jamais fait partie. Leurs vies étaient bien différentes avant qu’ils ne prennent la marque ensemble, seuls certains aspects de leur scolarité pouvant encore les rapprocher. Mais il lui semble en cet instant que peut-être elle a fait erreur, peut-être qu’ils sont encore plus semblables qu’elle le croyait.
“ She just happened and wrecked it all. This life that was all written down for me? I wanted it not because it was expected of me, but because I thought it was the best for her. Because I wanted her to be happy and smile and just... And just love me. I wanted that so bad. I wanted for her to love me as much as I... ” Malgré elle, Penelope esquisse un sourire, un peu triste, compatissant. Elle comprend bien mieux que Theodore ne se l’imagine ce que c’est d’avoir sa vie et ses plans chamboulés par quelqu’un d’autre, par la prise en compte des intérêts d’un autre. Elle, elle a fini par rejeter ça. Mais pendant longtemps elle s’y est laissée prendre, elle s’y est laissée perdre, elle s’est laissée renoncer à ses rêves pour se battre pour une cause qui n’était pas la sienne. Elle, elle a compris que ce n’était pas suffisant d’aimer. Elle, elle avait besoin de plus. Mais les situations ne sont pas comparables, elle comprend sans poser de jugement parce qu’elle ne sait rien de la relation qui existe entre Theodore et cette demoiselle. Il ne parle plus d’ailleurs, laissant un silence pesant s’installer, mais que Penelope ne s’empresse pas de briser comme si elle savait qu’il allait reprendre, qu’il n’allait pas s’arrêter sur ça. Comme si elle savait que la parole ne lui était pas encore rendue. “ But it's not- I mean- compared to you two, I feel like I've just met her. It's stupid. I don't know. But for a second I thought maybe we could-- ” Elle secoue vigoureusement la tête alors que lui n’a pas besoin de ça pour s’interrompre tout seul et se saisir de la boîte de chocolat posée entre eux. “ chocolate? —Yes please.” fait-elle aussitôt, plus pour faire plaisir à Theodore et accepter cet allègement du sujet que parce qu’elle en véritablement envie. Elle pioche dans la boîte qu’il a ouvert, mais garde le chocolat entre ses doigts - à dire vrai elle n’aime pas beaucoup les friandises. “ I don’t think these things are ever comparable.” Elle essaye de présenter les choses de la façon scientifique et rationnelle qu’ils apprécient et qui caractérise souvent leurs conversations, de raisonner par hypothèse générale pour le mettre plus à l’aise. “ You know…like two relationships are never the same, juste like two people are never the same and the fact that it’s different doesn’t make one or the other less legitimate.” Elle joue avec le chocolat entre ses doigts pendant qu’elle réfléchit. Theodore a l’air de - non il l’a carrément avoué - l’aimer follement cette fauteuse de trouble et le fait de ne l’avoir rencontrée que plus récemment, le fait d’avoir moins de passif ça ne veut rien dire. Surtout que, le passif n’est pas toujours une bonne chose, il n’y a qu’à prendre son exemple à elle, où si longue l’histoire a-t-elle pu être, elle a été composée, dans la période plus récente, de bien plus bas que de hauts. “ Does she feel the same way about you?” Elle est obligée d’en revenir au cas particulier, parce que l’aveu de Theodore, il a bien un but n’est-ce pas ? Il veut son avis, croit-elle, il veut savoir ce qu’elle ferait à sa place, c’est pour ça qu’il a engagé le sujet en lui demandant ce qu’il en était entre elle et Percy. Il pense à elle, à la ramener ici peut-être, ou à partir ailleurs avec elle. Penelope serait triste de voir Theodore les quitter, elle s’est habituée à sa présence bien plus qu’elle n’aurait pu se l’imaginer. Mais elle sait que tout ça ne peut qu’être temporaire, qu’ils ne vont pas rester éternellement dans ce cottage, trio insolite qu’ils forment. Un jour ils devront se séparer, ou du moins, a minima Theodore va partir et quitte à ce qu’il le fasse, elle serait contente de le savoir heureux avec quelqu’un qu’il aime. “ How do you think she feels about this? ” S’il y a quelque chose que Penny a retenu de ses “mésaventures” c’est bien qu’il n’est jamais bon d’imposer quoique ce soit, mais en particulier une fuite, à quelqu’un et qu’il vaut mieux s’assurer que c’est quelque chose qu’elle souhaite, qu’elle décide d’elle-même et sans chantage affectif. La vie simple que voulait Theodore, n’est plus tout à fait atteignable, même si, peut-être, saurait-il se contenter de lire et s’occuper de plantes dans un cottage différent avec elle. Mais ça sera une vie particulière, teintée par la crainte d’être traqué, découvert un jour, exécuté peut-être. C’est un mode de vie que tous n’accepteraient pas forcément. “ Also, what’s her name?” fait-elle un peu plus doucement, presque timidement. Ça c’est de la pure curiosité. Ça c’est la véritable marque de son intérêt pour Theodore et pour sa vie. Parce que pour parler de façon théorique, ou même pour donner son avis, le nom de l’amante de Theodore n’est pas pertinent le moins du monde. Pour éviter qu’il fonde elle croque rapidement son chocolat, un peu amer, ce n’est pas mauvais. |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4348
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| Theodore plonge sa main dans la boîte de chocolats à son tour, s'emparant d'un d'eux avec une petite moue se hissant sur ses lèvres, le poids de ses révélations lourd sur ses épaules et le rendant presque amer, un goût désagréable traînant dans le fond de sa gorge. Il a toujours été friand de gourmandises, de chocolat en particulier; mais en cet instant précis, il ne le met dans sa bouche non pas par plaisir, mais pour s'empêcher de dire un mot de plus, un autre mot pour que Penny se fiche de lui, pour ne plus avoir l'impression de mourir à l'intérieur en repensant au visage de Nephtys la dernière fois qu'il l'a vue, la silencieuse question dans son regard, et la douleur qui elle n'avait pas de description. Mais c'était nécessaire, n'est-ce pas? Il ne veut pas non plus repenser au vide laissé par l'absence de la magie le liant à elle, qui était devenue familière, une part de lui, même, quelque chose qui les liait et les rendait spéciaux, comme si ils partageaient un secret qui n'appartenait qu'à eux. Il s'était trop reposé sur elle, avait trop compté sur sa présence dans sa vie, non, leurs vies entremêlées, pour toujours, destinées à se finir ensemble. Le vide était terrible, et rien ne saurait le combler avant un long moment. Mais il était nécessaire et Theodore était un homme de nécessités avant d'être un homme d'envies. Et de quoi parlait-il? Il était stupide. Ce n'était pas comparable, il ne pouvait pas mettre la relation l'unissant à Nephtys — ou plutôt leur manque de relation — à celle qui liait Perceval et Penny. Il se faisait juste stupide, son esprit cartésien détruit par le poids de quelque chose qu'il n'avait jamais vécu jusque là: la perte violente et douloureuse et désastreuse de quelqu'un qui lui était cher et précieuse, la fêlure de son co- “ I don’t think these things are ever comparable. ”
L'espoir qui luit dans ses yeux est, il le sait, absolument pitoyable. Il doit ressembler à un gamin à qui l'on vient de dire les mots qu'il rêvait d'entendre, à qui l'on a promis quelque chose qu'il sait qu'il ne mérite pas mais qu'il espérait tout de même. “ You know…like two relationships are never the same, juste like two people are never the same and the fact that it’s different doesn’t make one or the other less legitimate. ” Elle a raison. Ou peut-être se convainc-t-il qu'elle a raison? Il a tellement envie d'y croire que ça lui ferait presque mal au coeur; il a tellement envie d'y croire qu'il se surprendre à fixer son profil, à attraper un autre chocolat pour l'avaler en un quart de seconde, agacé par son propre empressement, son propre besoin needy de l'entendre dire cela. “ You think? ” qu'il marmonne pathétiquement, sa voix faible et frêle, comme l'espoir qu'il nourrit en son coeur qu'un jour peut-être, lui et Nephtys pourraient-- “ Does she feel the same way about you? ” Il n'en a aucune idée. Il aimerait savoir, il aimerait pouvoir dire avec certitude que oui, oui, elle aussi désirait ça. Il sait, to a certain extent, que Nephtys... l'apprécie, même si c'est sans doute la sous-estimation du siècle. Il sait qu'il n'est pas, n'est plus, juste le fiancé chiant qu'on lui avait imposé; il sait qu'il n'est pas, n'est plus, le symbole de la société mangemorte à ses yeux; il sait qu'il est... important, suffisamment pour qu'elle n'ait pas voulu briser leurs fiançailles à toutes les opportunités qu'il lui a donné et qu'elle a eue, à chaque instant où c'était logique de le faire. Cela lui semble impossible, qu'un ouragan de beauté et d'impatience et de sentiments et de vulnérabilité et d'intelligence et d'énergie puisse être smitten de lui. “ I don't... know, ” marmonne-t-il, sans doute le pire aveu pour des gens comme eux deux. Leur situation est véritablement incomparable: Penny sait ce que Perceval ressent pour elle, il doit savoir. Theodore lui est pétri de doutes et de regrets. Elle ne doit certainement pas ressentir pour lui ce qu'il ressent pour elle. Ça semble impossible.
“ How do you think she feels about this? ” Theodore soupire légèrement, détournant enfin les yeux pour les porter vers le ciel, se laissant aller contre le dossier derrière lui. Il ne sait pas, il ne sait pas, il ne sait pas. Il se demande... non, il ne sait pas, il n'a aucune manière de savoir, il sait juste qu'elle a brisé le contrat de fiançailles, il ne sait pas si il a vraiment envie de savoir ce qu'elle veut et ce qu'elle pense de toute cette situation insupportable, parce qu'il ne pourrait assumer qu'elle aurait pu sacrifier sa vie et sa carrière pour le suivre dans cette fuite folle. Il ne lui a pas vraiment laissé le choix, s'évadant et préparant tout ce plan sans même lui laisser un au revoir ou un indice car comme en toutes affaires, Theodore était persuadé d'avoir raison, de faire ce qu'il y avait de mieux pour eux, pour elle. Et maintenant il regrette, et c'est un sentiment étrange. “ Also, what’s her name? ” La voix de Penny est simple curieuse, presque intentionnée, et il ne peut pas s'empêcher de rougir violemment; c'était plus simple de donner du she qu'autre chose. L'embarras est un sentiment auquel il n'est pas complètement étranger; difficile de ne jamais ressentir la honte dans ses chaussures. Mais c'est un embarras différent, cette fois, parce qu'il sait qu'il y a toujours une tendresse dans sa voix lorsqu'il mentionne Nephtys, quand il parle d'elle, quand il pense à elle, une tendresse qu'il n'a pas été élevé pour ressentir envers quiconque.
“ Nephtys. She plays the drums in this band- Rotten Apple? It's wizrock. They're pretty good. And famous. She's starting off and individual career and- yeah. ” Il va se mettre à ramble et c'est ridicule et il déteste ça. Il se mord les lèvres pour cesser de légèrement sourire comme un idiot, fronçant les sourcils jusqu'à ce que tout son visage ressemble à une expression qu'il imagine être sévère et concentrée, ses yeux toujours fixés sur les nuages qui se font la course dans le ciel. “ I don't know how she feels about this, ” marmonne-t-il en désignant d'un mouvement rapide de la main le cottage devant eux. “ I don't know for sure. But I know... I know her. I know some parts of her... I hope so anyway. And she would have- I think- I hope she would have come with, had I asked her. But I didn't because she's promised to this life and she's very talented and she has amazing projects down the line and I know that she can be blinded by her feelings sometimes. And even if I don't know for sure that she feels the same way about me than I do about her... I can't let her risk it all, you know? It's not- I'm not worth it. ” Il n'a jamais été si peu sûr de ses mots, de ses pensées vocalisées; il n'a jamais parlé aussi sincèrement à propos d'elle, à quiconque, parce qu'il n'avait jamais eu le besoin de repenser à ses actions, de repenser à leur relation. Il ne mériterait pas qu'elle fasse ça pour lui, il ne la mérite pas, elle ne mérite pas cette douleur qu'il lui apporte, il ne mérite pas, il ne mérite pas, il ne mérite pas-
“ Not that it matters now. She broke off the engagement, which is a relief, and what's best for both of us. ” Ça sonne comme un mensonge, surtout quand il fait en sorte que sa voix soit égale, presque froide, le masque qu'il s'est difficilement construit avec les années revenant à la surface avec la facilité de l'habitude. Ses yeux descendent du ciel, las et presque aveuglés par le plafond cotonneux, pour se reposer sur le cottage, puis la serre, puis le profil de Penny, ses mains reposant la boîte de chocolat et s'emparant de nouveau du journal à la place, comme si il allait reprendre sa lecture. “ I'll leave one day, ” qu'il dit néanmoins, laissant ses yeux revenir sur les headlines et articles qui ne l'intéressent qu'à moitié, même si il sait qu'il s'amusera à les décrypter encore et encore plus tard quand il sera seul — c'est de grandes nouvelles après tout. “ I mean, I can't stay here forever, can I. ” C'en est presque défaitiste; après tout, l'univers paisible et agréable qu'ils se sont construits ces dernières semaines a tout du calme qu'il aspirait pour le reste de sa vie. “ And whatever happens between the two of you... ” Il jette un regard en coin à Penny. “ What I mean to say is that... you know I'll give up my life for Cat. She's my goddaughter and all. But I'll also always be there for you too, especially if Perceval is being a little bitch. ” Il rentre son épaule dans la sienne, doucement. “ Jay and Regina, baby, ” qu'il marmonne dans un rictus, faisant référence aux deux héros de The Price of Gold. |
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HUNTED • running man Penelope Clearwater ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 15/10/2016
‹ messages : 397
‹ crédits : aslaug
‹ dialogues : #666699.
‹ âge : vingt-huit (03/04)
‹ occupation : une fugitive, évadée d'Azkaban.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : m'a été prise au cours de la bataille de Pré-au-Lard (bois de houx, crin de sombral, vingt-cinq centimètres).
‹ gallions (ʛ) : 3592
‹ réputation : je suis une traitresse, que je n'ai pas de valeur, pas de principe, que je suis capable de retourner ma veste à tout moment et donc que je suis indigne de confiance.
‹ faits : j'étais en fuite depuis fin 1998 avant de m'allier aux Mangemorts pour retrouver la vie que je mérite, servant ainsi d'espionne pour le Magister au sein des insurgés. En juin 2003 ma couverture a sauté et je me suis consacrée à mon rôle de mangemorte avant d'être capturée le 27 septembre 2003 par Neville Longbottom. Enfin, je suis mère de deux enfants, Catelyn et Benjen, des jumeaux nés à la suite d'une grossesse niée pendant six mois.
‹ résidence : dans un cottage dans la campagne du Nottinghamshire.
‹ patronus : inexistant, bien qu'à une époque il ait pris la forme d'une chouette.
‹ épouvantard : la déception et la haine de l'homme que j'ai le plus trahi, le seul que j'ai jamais aimé.
‹ risèd : la vie d'avant la guerre, si parfaite, l'avenir encore brillant et depuis tout récemment s'ajoute à cette image deux bambins aux visages inconnus qui s'accrochent à moi.
| “ Nephtys. She plays the drums in this band- Rotten Apple? It's wizrock. They're pretty good. And famous. She's starting off and individual career and- yeah. ” Elle connaît le groupe évidemment, elle a jamais assisté à aucun de leur concert ce n'était pas son genre de musique et elle n'a jamais été de celles qui font la queue pour des concerts. De toute façon quand les Rotten Apples étaient à leur apogée, elle était encore une paria de la société. Mais elle hoche la tête comme si elle avait une idée très précise du groupe et de leur batteuse. Nepthys est un joli prénom, une Shafiq certainement - elle doit être de sang pur, elle ne s'imagine pas qu'il puisse en être autrement et c'est la seule famille de ce genre installée en Angleterre qu'elle associe à des prénoms "orientaux". Et encore, elle ne sait que ça l'est que parce que l'Égypte ancienne est la seule Égypte qui l'ait jamais fait rêver et sur laquelle elle a daigné se renseigner. Theodore rougit quand il parle d'elle et il y a une tendresse dans sa voix qui fait sourire Penelope.
“ I don't know how she feels about this, don't know for sure. But I know... I know her. I know some parts of her... I hope so anyway. And she would have- I think- I hope she would have come with, had I asked her. But I didn't because she's promised to this life and she's very talented and she has amazing projects down the line and I know that she can be blinded by her feelings sometimes. And even if I don't know for sure that she feels the same way about me than I do about her... I can't let her risk it all, you know? It's not- I'm not worth it. ” Elle ne croit pas l'avoir déjà entendu enchaîner tant de mots à la suite et elle s'accroche pour tout saisir, hochant la tête parce qu'elle comprend, mais une moue frondeuse fendant ses lèvres quand il se dénigre. Elle et Theodore…ils ont probablement une part de pourri en eux, mais c'est plus facile à admettre pour elle-même que pour lui. Parce qu'elle l'aime bien. Parce qu'il est devenu son ami. Peut-être le seul vrai ami qu'elle ait. Parce qu'il est le parrain de sa fille. Parce que fondamentalement ça la dérange qu'il dise ça. Elle n'a pas de liste bien complète de raisons tout à fait rationnelles de dire qu'il a tord, mais elle n'est pas d'accord. Du tout.
“ Not that it matters now. She broke off the engagement, which is a relief, and what's best for both of us. ” C'est triste, d'autant que malgré le ton froid qu'il tente d'emprunter elle devine la douleur latente. Et elle aimerait savoir quoi dire pour le réconforter, mais les assurances creuses que les autres affectionnent n'ont pas leur place entre eux. Penelope ne connaît pas Nephtys, elle ne sait pas ce que celle-ci souhaite, elle ne sait pas si Theodore dit vrai, elle ne sait rien. Rien d'autre que le fait qu'elle compatit, vraiment. “ I'll leave one day” elle relève le regard vers lui qui observe les journaux posés entre eux; de quoi parle-t-il ? “ I mean, I can't stay here forever, can I. ” Non. Elle non plus. Elle ne croit pas, elle ne sait pas. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle est censée faire, après avoir récupéré Benjen, c'est le seul but qu'elle a dans la vie, tous ses rêves ahniliés le jour où elle s'est fait capturer sur le champ de bataille. Elle suivra Percy avec les enfants. Elle ne sait pas où ça la mènera, et réalistiquement elle sait que Theodore ne fait pas partie de ce plan final, mais ça lui est étrangement difficile à admettre. La vie au cottage n'est pas si terrible, surtout avec lui. “ And whatever happens between the two of you... ” Il la regarde enfin, si ce n'est en coin et si elle a envie de se dérober parce qu'elle comprend qu'il parle de Percy et qu'elle sent de nouveau la gêne s'emparer d'elle, elle ne le fait pas. “ What I mean to say is that... you know I'll give up my life for Cat. She's my goddaughter and all. But I'll also always be there for you too, especially if Perceval is being a little bitch. ” Il n'y a que venant de lui qu'un petit coup d'épaule, saurait lui arracher un sourire. “ Jay and Regina, baby”. Jay and Regina indeed. Ils ne seraient pas dehors sans eux, ils ne seraient pas ici au milieu des plantes, dans un calme relatif plutôt que dans leurs cellules à Azkaban sans eux. Elle se souvient de leur première conversation, du jour où les premières graines de leur plan ont été plantées. Elle se souvient de ses doutes, de son hésitation à les qualifier tous les deux d'amis, mais de sa certitude quand il s'agissait de confiance. Elle comprend un peu mieux les protagonistes de The Price of Gold désormais. Elle sait ce que c'est de savoir qu'on peut compter sur quelqu'un absolument. “ You'll have to come for birthdays at least. Hers and mine.” Sous prétexte de piocher de nouveau dans la boîte de chocolats ses doigts effleurent son poignet comme ce jour-là à Azkaban, quand il a accepté la responsabilité de Cat, quand il a accepté une place permanente dans sa vie à elle. “ You deserve to be happy Theodore.” fait-elle avec toute la sincérité du monde tout en sachant qu'il ne la croira pas sur parole. Elle ne sait pas si c'est son cas à elle, mais pour ce qui est de Theo elle n'a pas de doute. Déjà parce que, elle se demande si - à par peut-être avec Nepthys - il a déjà été heureux. Sa vie, dont elle ne sait pas grand chose au final, semble avoir été une simple succession de malheurs, une vie vécue pour d'autres aussi, de ce qu'elle en a saisi, tracée à l'avance, pas mauvaise, mais sans saveur, jusqu'à la marque, jusqu'à la guerre, jusqu'à maintenant. “ Truly.” |
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