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sujet; SAVAGE + dirty paws. |
WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2960
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| Salvatore « Savage » GallagherFight because you don't know how to die quietly. Win because you don't know how to lose. ❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé☇ pseudo complet & surnom(s) ; SALVATORE, c’est le prénom qui était inscrit sur le bracelet qu’il avait au poignet, lorsqu’on l’a retrouvé devant la porte de l’orphelinat. Il l’a découvert il y a peu de temps, la signification du G gravé sur le médaillon qui a longtemps été sa seule véritable possession, c’est pour GRECO, le nom de famille qu’il aurait dû porter. Au lieu de ça, c’est GALLAGHER qu’on l’appelle, comme l’homme qui a décidé de l’adopter. Son prénom, jugé trop long, trop emmerdant à prononcer, a rapidement été raccourci en SAL par son entourage. Mais sur le terrain et par les fans, c’est SAVAGE qu’il est surnommé. ☇ naissance ; il a vu le jour dans un HÔPITAL MOLDU à LONDRES, le 18 AVRIL 1980. ☇ ascendance; beaucoup le pensent NÉ-MOLDU, mais depuis qu’il a été adopté par Slevin, il est considéré comme un SANG-MÊLÉ. Il a découvert il y a peu de temps qu’il était peut-être plus que ça... ☇ métier ; en 1998, il a rejoint l’équipe des Falmouth Falcons où il n’était qu’un simple remplaçant. Depuis 2000, il est le BATTEUR TITULAIRE des redoutables et redoutés Falcons. ☇ camp ; « Prendre parti, c’est la mort assurée, » Slevin l’a répété, encore et encore et n’a jamais cessé de mener sa vie selon ce credo, alors Sal fait pareil, parce que survivre l’intéresse plus qu’une conscience libérée de toute culpabilité. Il mène sa vie sans jamais montrer ce qu’il pense vraiment et c’est très bien comme ça. Tout le monde pense qu’il n’y a que le Quidditch qui l’intéresse et Sal est ravi de les laisser croire ça. ☇ réputation ; l’ENFANT TERRIBLE, c’est ce qu’il a toujours été. Celui qui ne parle pas et qui agace, celui qui n'écoute rien et qui détruit tout ce qu'il touche. Ça ne l'a pas rendu populaire à Poudlard, obviously, mais depuis qu'il est SAVAGE, le batteur des Falmouth Falcons, cette attitude semble lui conférer une certaine notoriété. Autant dire que Sal ne pensait pas avoir des fans un jour, mais apparemment, le mec du fond qui fait la gueule et ne décroche pas un mot à moins que ce soit pour siffler un 'ya cock' a su gagner le coeur des supporters. ☇ état civil ; il est CÉLIBATAIRE, Sal n’est pas connu pour avoir eu beaucoup d’aventures, à vrai dire, il est un peu considéré comme le plus sage des FF dans ce domaine, puisque la presse people sorcière n’a littéralement rien à se mettre sous la dent. ☇ rang social ; il n’est qu’un simple CIVIL et c’est très bien comme ça, Sal n’aime pas vraiment les responsabilités. C’est plus le domaine de Slevin ces conneries-là. ☇ baguette ; elle mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier. ☇ épouvantard ; une ombre noire aux yeux blancs qui le transpercent, cette même ombre qu'il croit encore parfois apercevoir dans le miroir, l'obscurus à qui il a failli laisser le contrôle, autrefois. ☇ risèd ; il se verrait avec toute son équipe, soulevant le trophée de la Coupe du Monde de Quidditch. ☇ patronus ; il n’a jamais réussi à matérialiser autre chose qu’un peu de lueur bleutée pas très efficace, Sal n’est pas très doué lorsqu’il s’agit de lancer des sorts précis. ☇ particularités ; sa magie est terriblement instable, d’abord parce qu’il a passé des années à la réprimer, la craindre, mais surtout parce qu’il n’a jamais reçu l’enseignement qu’il aurait dû avoir. Les origines grecques des Greco font qu’ils ont toujours possédé une magie beaucoup plus… sauvage, qu’une baguette ne suffit pas toujours à canaliser. Ça lui confère un certain talent pour la magie sans baguette, mais Sal est incapable de faire preuve de finesse dans ses sortilèges. ☇ animaux ; une chienne husky du nom de Smoke, Slevin l’avait offerte à une de ses nanas pour excuser le comportement de Sal. Ça n’a fait que le motiver encore plus à faire fuir la gonzesse en question pour récupérer la chienne qu’il adore. ☇ objets connectés ; comme beaucoup, il possède un POW sur lequel il est étrangement beaucoup plus bavard qu’en face des gens. Si Savage est aussi populaire, ce n’est pas seulement parce qu’il est le batteur impitoyable des Falmouth Falcons, c’est aussi parce qu’il est l’une des plus redoutables sassy bitches d’MSN. Il a fait installer une télévision sorcière dans l’appartement qu’il possède avec Greg et Adrian. Le modèle le plus cher, bien sûr. | ☇ Avis sur la situation actuelle : La Guerre est finie, youpi. Slevin a réussi à ne pas finir en taule et même à se faire appeler Héros de Guerre, Sal n'a jamais autant ri que ce jour-là, mais ça l'arrange bien au final. Et puis, la fin de la guerre signifie le retour de toute une partie de la population sorcière et enfin, le jeu peut reprendre. Oui, le jeu, le Quidditch quoi. Plus de joueurs, plus de supporters, ça remplit les stades et c'est parfait comme ça. Quoi, le reste ? Oui bon, il y a des trucs super injustes et la présence même de Slevin au sein du gouvernement prouve qu'il est toujours aussi pourri (le fait qu'il soutienne son père ne veut pas dire que Sal est stupide ou aveugle, après tout) mais est-ce que ça l'intéresse ? Mmmh, Quidditch. |
☇ Infos complémentaires ;COSA NOSTRA ; la célèbre mafia sicilienne prend ses racines dans le monde sorcier et a toujours suivi le même fonctionnement, pendant des siècles : les Clans principaux, formés par des familles sorcières, dirigeaient tandis que les Clans secondaires, formés par des familles moldues, obéissaient. Lorsqu'un sorcier naissait au sein d'une des familles moldues, il se voyait promu et pouvait accéder aux privilèges de ses pairs, tandis que les cracmols se retrouvaient rétrogradés parmi les autres familles moldues. C'est ainsi qu'au fil des ans, la Cosa Nostra s'est vue composée de tout un tas de familles différentes, toutes unies sous un Clan régent. La mafia sicilienne a fonctionné ainsi, jusqu'à ce qu'en 1978, les Corleonesi, un Clan Moldu, décide de prendre le pouvoir de la Cosa Nostra lors d'une guerre intestine qui dura jusqu'en 1982. Le Clan des Greco, ainsi que la plupart des familles sorcières de la Cosa Nostra furent ainsi éradiqués, à l'exception de quelques enfants sorciers qui furent gardés en vie et élevés afin de servir les familles moldues, pour permettre à la mafia de garder un pied dans le monde magique. Et de Salvatore Greco, neveu de l'ancien Capo di tutti capi, comme se plaisent à dire les médias italiens, de la Cosa Nostra. GREEK MAGIC ; les Greco possèdent des origines grecques qui ont toujours énormément influencé la nature de leur magie et son usage. Salvatore l'ignore, puisque personne n'est encore en vie pour lui expliquer, mais cela rend l'utilisation d'une baguette très compliqué. La baguette magique est un catalyseur, qui permet au sorcier de lancer des sorts précis, qui demandent un contrôle de la puissance magique, de la finesse. Si des années d'apprentissage à Poudlard lui ont permis de se contrôler un minimum, Sal reste beaucoup plus doué pour la magie sans baguette, mais c'est un art plus instable, plus... primaire. Sa magie est donc plus brouillonne, plus explosive que la plupart des sorciers. Il lui arrive aujourd'hui encore, de faire de la magie de façon très instinctive, puisqu'elle répond beaucoup à ses émotions, ce qui le rend assez... dangereux. Il a été accusé à plusieurs reprises de donner des effets à ses Cognards à l'aide de la magie, mais personne n'a jamais pu prouver qu'il le faisait exprès alors depuis, on se contente de prévenir les teams adverses : surtout, ne vous prenez pas un Cognard de Savage. OBSCURIAL ; il a six ans, lorsque ses pouvoirs magiques se déclenchent réellement pour la première fois. Il y a ce gamin plus grand et plus fort de l'orphelinat qui s'acharne sur lui et Salvatore qui le repousse, de toutes ses maigres forces. L'autre gamin aurait probablement dû à peine bouger mais au lieu de ça, il se retrouve propulsé plusieurs mètres plus loin et son crâne émet un craquement effrayant, lorsqu'il rencontre le coin de la marche d'escalier qui se trouvait là. BRAINDEAD, c'est le diagnostic. Il n'y avait personne pour voir la scène et tout le personnel de l'orphelinat ne voit pas trop comment un gringalet comme Salvatore aurait pu faire mal à l'autre garçon alors on conclut qu'ils ont chahuté et que ça s'est tragiquement terminé. Mais Sal sait. Il sait que c'est lui. Il ne comprend pas comment, mais il sait qu'il est responsable. Et il se déteste. Ça le ronge. A chaque nouvelle manifestation étrange, il se méprise un peu plus, surtout qu'à l'orphelinat, on commence à se demander s'il est vraiment innocent. Alors il a peur, il refoule, il se cache. C'est comme ça qu'à neuf ans, l'Obscurus qui a commencé à le ronger est à deux doigts de prendre le dessus, d'être libéré. Mais le Ministère intervient à temps et Sal est débarrassé du parasite. Enfin, pas totalement, jamais totalement. La magie qu'il a tant réprimée, tant détestée est en colère. Le parasite a laissé une empreinte dont il ne se débarrassera jamais, l'Obscurus a sali sa magie, l'a rendue plus instable que jamais. Salvatore sait qu'il n'est plus là, mais ça ne l'empêche pas de redouter son retour chaque jour, de se demander s'ils ont vraiment réussi à l'en débarrasser, s'il ne va pas finir par tuer tout le monde un jour. MUTE ; traumatisé par l'incident survenu l'année de ses six ans, Salvatore parle de moins en moins, jusqu'à ne plus prononcer le moindre mot. Il se mure dans son silence, refuse d'émettre le moindre son et de regarder les autres dans les yeux. Les autres enfants l'angoissent, le mettent mal à l'aise, les adultes et leur jugement le terrifient. Tout ce temps, Sal se répète la même chose : ils ne doivent pas savoir, ils ne doivent pas savoir, ils ne doivent pas savoir. Alors il se tait, il reste parfaitement muet pendant des années. Ce n'est que l'année de ses quatorze ans qu'il recommence enfin à parler et à Slevin uniquement. Il lui faut encore beaucoup de temps avant qu'il n'accepte enfin d'adresser la parole à d'autres personnes. Aujourd'hui encore, Sal n'est pas quelqu'un de très bavard. Plutôt du genre grognements, hochements de tête et monosyllabes, il préfère garder le silence. Certains trouvent que ça lui donne un côté snob, d'autres sage et les derniers, stupide. Il n'aime pas parler pour ne rien dire, tout simplement. ISSUES ; règle n°1 : ne pas le toucher s'il n'a pas signifié qu'il était d'accord, sans le prévenir et s'il est d'accord, ne pas toucher autre chose que les parties de son corps recouvertes par des vêtements, jamais. Il travaille dessus, vraiment, il est beaucoup moins sur la défensive, beaucoup moins jumpy et quelques personnes comme Slevin peuvent le toucher sans prévenir ou demander l'autorisation. Les autres s'exposent à des réactions violentes, allant du bond surpris + regard noir au coup de poing dans le nez. Ou pire encore. règle n°2 : ne pas toucher à ses affaires. Surtout, SURTOUT, ne pas toucher à ses affaires. Il peut prêter, il en est capable, c'est juste qu'il déteste ça. Pendant longtemps, il n'avait rien, devait se battre pour le moindre truc et surtout, pour le garder. Si c'est à lui, alors on n'y touche pas. Attention, il mord. règle n°3 : ne pas l'énerver. Ça met du temps, maintenant, parce qu'il a travaillé là-dessus avec acharnement, pour éviter d'engendrer une catastrophe à chaque fois que quelque chose l'agace un peu. Alors Sal est calme, très calme. Jusqu'à ce qu'il ne le soit plus. Et quand Savage est en colère, ce n'est pas juste qu'il casse des trucs, c'est qu'il détruit tout ce qui passe, même si c'est un bout d'humain. OCDs ; encore un truc sur lequel il travaille et pour le coup, il s'est plutôt bien amélioré. Ça a commencé à l'orphelinat, d'abord son médaillon, qu'il se sentait obligé de frotter du pouce sept fois à chaque fois qu'il vérifiait qu'il était toujours bien autour de son cou - et c'était parfois des dizaines de fois par jour. Puis il y a eu la petite boîte dans laquelle il conservait ses trésors - des babioles récupérées ici et là, allant du caillou un peu brillant au penny trouvé dans la rue - dont il devait vérifier le contenu le soir avant de se coucher et le matin au réveil, pour s'assurer que tout était bien là. Il devait également ranger chaque chose dans un ordre précis. A Poudlard, il a répété le même schéma avec le coffre au pied de son lit qui contenait toutes ses affaires. Matin et soir, autant dire que ça rendait ses camarades de chambre dingues. Il y avait aussi son lit, qu'il devait absolument défaire et refaire avant d'aller se coucher, pour s'assurer qu'on n'y avait pas glissé quelque chose - un animal mort, par exemple - pour être certain qu'il se couchait dans des draps parfaitement propres. Tout le monde avait beau lui répéter que les Elfes de Maison de Poudlard nettoyaient tout chaque jour, il devait le faire. Sal n'est plus aussi obsédé aujourd'hui, mais sa vie a besoin d'ordre, de rangement. S'il a placé un objet quelque part, s'il a rangé quelque chose, c'est pour une bonne raison, il ne supporte pas qu'on vienne foutre le bordel derrière lui. KEEP CALM & PLAY QUIDDITCH ; c'est Slevin qui avant sa rentrée en troisième année, lui a conseillé de tenter les sélections de l'équipe de Quidditch. Ça te fera du bien, de te dépenser, a-t-il dit. Sal a haussé les épaules, mais il a quand même tenté. Si les autres n'étaient pas très chauds à l'idée de récupérer le muet instable et irascible, Cedric Diggory a vu du potentiel et se fichait pas mal que Salvatore soit difficile tant qu'il était efficace sur le terrain. Alors il a gagné sa place dans l'équipe et il a vite montré qu'il pouvait être un véritable atout. Quand il est sur le terrain, Sal arrête de penser. Il n'y a plus que le vent glacé qui lui gifle le visage et lui siffle dans les oreilles, les yeux qu'il doit avoir partout pour contrôler la partie, ses coéquipiers à protéger et les adversaires à envoyer au tapis. C'est simple, efficace, ça lui permet de littéralement tout donner. Sal ne joue pas à moitié, quand il quitte le terrain de Quidditch, peu importe que la game aient duré une heure ou plus d'une journée, il s'attend à être épuisé, à peine capable de tenir debout. C'est comme ça qu'il s'épuise, qu'il s'assure qu'il ne lui reste plus aucune énergie à rendre négative. Le Quidditch lui a permis de devenir quelqu'un de calme, quelqu'un qui peut se retenir d'exploser parce qu'il sait qu'il pourra tout laisser sortir une fois sur le terrain. Il mange Quidditch, boit Quidditch, dort Quidditch, tout dans sa vie est organisé autour de ce sport qui passe en premier, quoi qu'il arrive. SAVAGE ; on disait déjà qu'il était sauvage à l'orphelinat. Un sale gosse qui lançait des regards noirs et ne décrochait pas un mot, préférait utiliser ses poings et donner des coups de pied plutôt que de parler. Le surnom l'a vite suivi à Poudlard, où il ne s'est pas vraiment montré plus coopératif. Pendant tout ce temps, Savage était tinté de pure négativité. Et puis quand il a rejoint les Falmouth Falcons, Slevin lui a donné un conseil, celui de retourner la moquerie derrière Savage pour en faire un surnom qu'il pourrait être fier de porter. Aujourd'hui, ce sont les fans qui scandent SAVAGE quand il entre sur le terrain, à chaque fois qu'il fait une bonne action qui aide sa team. Il est toujours aussi brutal, toujours aussi intenable, mais sur le terrain, c'est une bonne chose, ça ravit la foule et ça fait rentrer le pognon, alors tout le monde est content. DADDY'S BOY ; Slevin Gallagher l'a adopté lorsque Salvatore avait treize ans. Autant dire qu'il était déjà bien habitué à n'avoir personne et à ne compter que sur lui-même pour se sortir des situations compliquées. Sal ne parlait pas, vivait dans le fort de silence et de self loathing qu'il s'était construit. Alors clairement, il n'était pas un adolescent facile. Mais Slevin n'a pas poussé, il s'est contenté d'être là et de lui prouver qu'il ne comptait aller nulle part. Alors petit à petit, Sal s'est mis à le tolérer, puis à l'accepter. Et enfin, c'est à lui qu'il a prononcé ses premiers mots, lorsqu'il est sorti de son mutisme. Slevin est devenu son roc. Celui sur qui il pouvait hurler sans craindre qu'il le renvoie à l'orphelinat, celui qui n'a jamais semblé agacé par ses tocs et ses manies un peu folles, celui qui n'a jamais jugé, jamais soupiré lorsqu'il cassait quelque chose, se blessait, blessait quelqu'un d'autre. Celui qui l'a toujours sorti des pires situations. Il lui a offert une maison, un nom, une identité, lui qui n'avait jamais été personne. Alors Slevin est passé du gars qui a eu pitié du pauvre orphelin à celui qu'il appelle Dad. Et Sal est extrêmement possessif avec son père. Il n'y a qu'une chose qui peut passer avant lui dans la vie de Slevin et c'est son travail, parce que Salvatore comprend l'ambition, il tient la sienne de l'homme qui l'a élevé. Mais le reste ne doit pas se mettre entre eux, jamais. Ce n'est pas pour rien que le Gallagher n'arrive jamais à avoir de femme dans sa vie bien longtemps, aucune n'a réussi à trouver grâce aux yeux de Salvatore qui a décidé qu'il ne partagerait son père qu'avec quelqu'un d'exceptionnel. MANIPULATOR ; c'est Slevin qui lui a tout appris, pas forcément consciemment, il a suffi que Salvatore l'observe attentivement. Mais si son père adoptif manipule les gens afin d'obtenir plus de pouvoir et de monter dans les hautes sphères du monde magique, ce n'est pas son cas. Sal se fiche pas mal du pouvoir, s'il manipule les gens, c'est pour obtenir des petites choses, comme faire en sorte qu'Adrian soit celui qui bouge son cul du canapé pour aller chercher un truc à manger quand ils sont tous les trois confortablement installés devant QuidditchTV ou Netwitch. Là où il excelle, c'est pour faire fuir la dernière conquête de son père. Ce qu'il aime plus que tout, c'est prendre des paris et pousser les gens à le rejoindre dans cette activité. Même ceux qui n'ont jamais eu un intérêt pour ça ne peuvent généralement s'empêcher de goûter à ce vice quand Sal s'y met. Et pour preuve, il n'est pas rare que Slevin lui-même se retrouve à parier contre son fils. (« Elle fera pas deux semaines, celle-là. » « Sal… » « Non mais vraiment, j’sais pas, j’la sens pas motivée. » « Sal, j’rentrerai pas dans ton petit jeu. » « Comme tu veux, j’voulais juste te prévenir. » « C’est très aimable à toi, mais je peux t’assurer qu’Ellen et moi allons très bien. » « Tu veux parier ? » « …. ») HUFFLEPUFF ; autant dire qu'ils n'ont pas vraiment compris ce qu'il faisait à Poufsouffle, au début. Contrairement à ses camarades, Salvatore n'avait rien de calme, rien de doux, rien d'aimable. Il ne semblait pas plus intelligent que ça et puisqu'il n'avait aucun ami, autant dire qu'on ne risquait pas de le trouver loyal. Mais le Choixpeau a toujours su voir ce que personne d'autre n'était en mesure de comprendre et quand enfin, Sal a réussi à apaiser un peu la colère qui l'empoisonnait, il s'est révélé tout avoir du parfait Poufsouffle. Comme le blaireau sur l’emblème de sa maison, Salvatore a désormais tout du gars tranquille qui ne parle pas, se contente d'observer et qui ne fait de mal à personne tant qu'on lui fiche la paix. Mais comme l'animal, il est territorial, possessif, protecteur et dès qu'on l'emmerde, dès qu'on touche à ses affaires ou à ses proches, Sal peut devenir un véritable monstre. Il est loyal, seulement il a peu de gens à qui le montrer. Et pour ce qui est de l'intelligence et bien, il est comme ses pairs, pas du genre à se vanter à ce sujet. DRAWING & PAINTING ; il n'avait pas grand-chose à l'orphelinat et il a vite fait le tour des bouquins à sa disposition, le plus simple pour occuper tous ces enfants restait encore de leur fournir du papier et des crayons. Salvatore a tout de suite aimé ça, lui qui n'était pas un enfant très sociable, il a vite préféré rester dans son coin avec du matériel pour dessiner. Tout le temps qu'il a passé à dessiner pour s'occuper lui a permis de se perfectionner et les quelques personnes qui ont pu jeter un coup d’œil à ses dessins ont souvent été d'accord pour dire qu'il était bon. Généralement, Sal hausse les épaules, ce n'est pas qu'il est faussement modeste ou quoi, juste que ce n'est rien qu'un passe-temps pour lui. Ça lui permet de se vider la tête quand il n'a pas le Quidditch pour le faire et il peut y passer des heures, voire des journées entières lorsqu'ils sont censés être de repos et qu'il s'est déjà livré à son entraînement quotidien. C'est comme ça qu'il a entièrement décoré les murs de leur appartement à Adrian, Greg et lui, avec des fresques entières qui n'ont bien souvent un sens que pour lui, mais ça ne dérange pas les deux autres. NOT INTERESTED ; ce n'est pas que Sal n'aime pas les gens, c'est juste que la plupart le laissent indifférent. Enfant il a appris à redouter, à craindre les autres, parce qu'ils pouvaient être cruels, et parce qu'il ne fallait surtout pas qu'ils découvrent son secret. Ensuite, personne ne savait quoi faire de lui, comment le traiter, alors il a appris à se démerder tout seul et ce n'est pas parce que Slevin et quelques autres personnes ont réussi à apprendre à le gérer qu'il s'est brusquement mis à avoir foi en la race humaine. Il ne sait pas parler aux gens sans être brutalement franc lorsqu'il arrive enfin à prononcer quelques mots, alors ça rend le dialogue souvent très compliqué. Salvatore n'a pas de tact, il ne prend pas de pincettes, il ne voit pas l'intérêt d'enjoliver les choses - sauf si ça peut lui rapporter un truc bien sûr. Et puis, il n'aime pas qu'on le touche, qu'on prenne la moindre liberté avec lui alors forcément, ça donne l'impression que personne n'a jamais intéressé Sal. CONTROL FREAK ; il se fiche complètement de la manière dont les gens mènent leur vie et s'ils doivent faire des conneries, qu'ils les fassent, ce n'est pas son problème. Par contre, dès que ça commence à le concerner, Sal est intransigeant. Il a failli perdre le contrôle et une fois et chaque jour est une lutte pour ne pas laisser ses émotions prendre le dessus. Il déteste quand la situation échappe à son contrôle. Il a besoin que tout soit en ordre et aille selon ce qu'il a prévu, sinon ça le terrifie et quand Sal a peur, il réagit mal. Il a beaucoup de mal de faire confiance, de se laisser aller, et c'est aussi pour cela qu'il ne laisse presque personne le toucher, une part de lui se pense toujours mauvaise, dangereuse. Il est incapable de laisser quelqu'un d'autre prendre le contrôle. THE HEIR ; l'année de ses vingt-et-un ans, le médaillon qu'il possède depuis toujours s'est brusquement... réveillé. L'objet s'est avéré être magique et l'a mené en-dehors de Londres, dans une vieille bicoque en apparence abandonnée. Le médaillon l'a presque traîné jusqu'à la cave où il n'a rien vu, au début. Et puis une inscription en lettres d'or, dans une langue qu'il ne connaissait pas mais a rapidement identifié comme de l'espagnol ou de l'italien, est apparue devant lui. Puisqu'il n'y a rien compris, Sal est retourné chez lui et après quelques recherches, a pu comprendre ce que ça disait. Le sang est la solution. Probablement l'une des protections les plus basiques, mais efficaces, alors il y est retourné et lorsqu'il a entaillé la paume de sa main et laissé le sang tomber sur le sol poussiéreux de la cave, le sort d'illusion s'est levé. Et Sal s'est retrouvé avec de l'or jusqu'aux genoux. Partout, dans la cave désormais éclairée et presque aveuglante, des Aureus (il l'a compris plus tard) à ne plus savoir quoi en faire. Il n'a pas compté. Il n'ose pas, ne sait pas ce qu'il pourrait bien faire de cette information. Et avec la somme, il a découvert ses origines, Greco, c'est ce que signifie le G gravé sur son médaillon. Et après quelques recherches, Sal n'a pas tardé à comprendre d'où il pouvait potentiellement venir. D'où l'argent venait. De l'argent sale, une fortune dont il a hérité parce qu'il n'y a plus personne d'autre.
Qu'il croit.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi MOONY/MARION. J'ai 24 ans, je viens de Nancy et j'ai connu le forum via DE LA GUEUSE. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? facultatif.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Salvatore Gallagher le Ven 24 Mar 2017 - 17:20, édité 19 fois |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2960
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| hopeless opus It's not a picture perfect life, not what I had in mind. Let me write my own line.1986, orphelinat (londres) Mrs Green ne veut pas comprendre que s’il ne se mêle pas aux autres, ce n’est pas parce qu’il est un mauvais garçon. Ce n’est pas non plus parce qu’il ne veut pas faire d’ efforts. Les autres ne l’aiment pas, il ne va pas s’imposer alors qu’ils ont clairement montré qu’ils ne voulaient pas de lui. Elle devrait voir que c’est intelligent de sa part d’éviter les ennuis, non ? Elle qui râle tout le temps lorsqu’ils se battent, elle devrait être contente que Salvatore fasse en sorte d’éviter tout ça. Alors il faut vraiment qu’elle arrête de lui lancer ce sourire crispé en lui faisant signe d’aller vers les autres qui semblent s’être mis d’accord pour faire une partie de balle au prisonnier. Sal déteste ce truc. C’est stupide et ça fait mal, qui peut bien vouloir jouer à un truc dont le but est de jeter des ballons dans la figure des autres ? C’est bête. Surtout qu’il n’est pas bon pour lancer la balle assez fort et loin et qu’il semble être un véritable aimant à ballons – peut-être parce qu’ils savent qu’il est mauvais et cherchent à vite l’éliminer. Alors il tourne la tête et reporte son attention sur le paquet de craies colorées qui ne semble intéresser personne d’autre que lui quand l’autre option est jouer à la balle. Il peut entendre Mrs Green soupirer d’ici, quand elle le voit attraper une craie et reprendre son dessin sur le mur. Il n’a pas envie d’aller jouer avec les autres. Il n’est pas malheureux, les craies lui suffisent. Et puis, quand ils sont tous occupés à autre chose, il n’y a personne pour venir l’embêter. Sauf, bien sûr, quand l’un d’eux lance probablement la balle trop fort et trop loin et qu’elle l’atteint en plein entre les omoplates, lui coupant un peu le souffle au passage. « Hey ! Give it back ! » Il serre les dents et lance un regard à la balle qui a roulé un peu plus loin. Sal se retourne, pour faire face à nouveau à son mur. « Hey, idiot ! » « Language ! » réplique Mrs Green mais déjà, il ne prête plus attention aux autres. « Give it BACK ! » s’écrie Sal, les poings serrés, rouge de colère. Mais l’autre garçon se contente de faire danser le pendentif au bout de sa chaîne en l’observant avec un sourire en coin. Le brun s’avance et tente de l’attraper, mais Jake est plus grand et n’a qu’à lever le bras pour l’en empêcher. Comme si ce n’était pas assez humiliant comme ça, il va jusqu’à poser une main sur le sommet de son crâne et se penche un peu pour l’observer. « Come again ? » demande-t-il et Salvatore le déteste. C’est son médaillon. C’est tout ce qu’il a, la seule chose qui soit à lui avec le vieux bracelet de l’hôpital où il est né et la couverture élimée et moche dans laquelle il était enveloppée. Mais ce médaillon, il a de la valeur, il signifie vraiment quelque chose, il le sait. On ne lui a pas laissé pour rien, c’est un objet précieux, ça signifie que d’une manière ou d’une autre, lui aussi il est précieux. C’est le seul truc qui lui permet de se dire que quelqu’un l’a peut-être aimé un jour. Jake n’a pas le droit de lui prendre ça. Il peut le détester, lui taper dessus si ça l’amuse, mais il n’a pas le droit de lui prendre ce médaillon. Mrs Green dit que Jake est comme lui, qu’il est triste et qu’il se sent seul, qu’il n’a personne et qu’il doit comprendre ça. Sal ne comprend pas. Oui il est triste et il se sent seul et il n’a personne, mais il ne tire pas les cheveux des filles et il ne casse pas le nez des garçons pour autant. Jake est une brute et un idiot et Salvatore le déteste. Alors il se débat, fait de son mieux pour tenter d’attraper le médaillon et quand il voit qu’il n’y arrivera pas comme ça, va planter ses ongles dans l’avant-bras de Jake. L’autre garçon émet un sifflement de douleur et le lâche enfin. Sal en profite pour se jeter sur lui, mais il n’arrive pas à attraper le médaillon et Jake lui, l’empoigne par le col et le secoue comme s’il ne pesait rien. « Let me go ! » couine Sal en essayant de se libérer mais l’autre garçon est trop grand, trop fort. Et puis du coin de l’œil, il voit Jake qui plonge le médaillon dans sa poche et non, non, il n’a pas le droit, et il le voit qui serre son poing et il va le frapper, il l’a vu tellement de fois le faire qu’il le sait. « Let me GO ! » Et il ferme les yeux de toutes ses forces, se prépare à l’impact, il sait que ce n’est pas parce qu’il crie que Jake va s’arrêter. Mais rien ne vient, parce que l’autre garçon le relâche brusquement et la seconde d’après, il s’écrase au sol dans un bruit sourd et un cri, puis— Et puis plus rien. Sal retient son souffle, les yeux écarquillés, alors qu’il entend du bruit dans le couloir et sait qu’on ne va pas tarder à les trouver là et—et Jake ne bouge toujours pas. Le garçon s’approche, le cœur battant la chamade et pâlit en voyant le sang. Le sang qui s’échappe du crâne de Jake, recouvre la marche de l’escalier, s’écoule, encore et encore. Il se penche, fourre sa main dans la poche du garçon et la referme sur son médaillon avant de s’éloigner de plusieurs pas, au moment où Mrs Green fait irruption dans le hall et pousse un cri horrifié en voyant Jake étendu là, dans une mare de son propre sang. Sal fond en larmes. « Salvatore ? » fait la voix inquiète de Mrs Green et le garçon se détourne juste le temps de lui lancer un regard ennuyé d’être interrompu. Elle pince les lèvres, alors qu’il s’applique à ranger soigneusement les cartes de joueur de football dans le fond de sa boîte. Il n’aime même pas le foot, ne sait pas qui elles représentent puisqu’il n’y prête pas attention, mais il les a trouvées et elles sont à lui. Ensuite, vient le gros caillou un peu brillant qu’il a trouvé sur le chemin de l’école, puis les quelques pennies qu’il collectionne. Il y a la plume étrangement claire qu’il a trouvée un jour, il ne sait pas à quel oiseau elle appartient, mais c’est à lui aussi, et puis la fleur qu’ils ont séchée entre des livres à l’école. Lorsqu’il a terminé de tout ranger soigneusement, il peut refermer la boîte et la glisser soigneusement sous son lit. « Salvatore, it’s time to sleep now, » fait Mrs Green mais le garçon secoue la tête. Non, pas encore. Il s’approche de son lit et commence à tirer sur les draps pour les enlever, mais elle lui attrape la main. « We just did your bed this afternoon, you don’t need to-- » Il secoue furieusement la tête et arrache sa main de la poigne de la vieille femme. Il s’en fiche qu’ ils aient fait son lit, il a besoin de vérifier lui-même. « Salvatore, » commence-t-elle et le garçon soupire. Elle veut qu’il se couche, soit, mais plus elle le ralentit, plus il mettra de temps à aller au lit, elle ne comprend pas ça ? Du coin de l’œil, il la voit qui bouge et avant qu’elle ne l’attrape, le garçon lui frappe violemment la main en s’écartant d’un pas, avant de lui lancer un regard sombre. Mrs Green affiche un air choqué, un peu outré même mais Sal a déjà fait le tour du lit pour s’occuper de l’autre côté. « Salvatore, stop this right now ! » s’exclame-t-elle et en deux pas elle est sur lui, lui saisit le bras et il grogne et se débat et donne des coups de pied jusqu’à ce qu’elle le lâche. Et c’est ce qu’elle fait, avec un petit cri de douleur avant de regarder sa main avec horreur, comme si elle s’était brûlée. « You-- » Le garçon détourne le regard et tire sur ses draps de toutes ses forces, pour les retirer, avant de commencer à les remettre en place comme lui le veut, impeccablement. Ce n’est pas lui. 1989, orphelinat (londres) Ca bout dans ses veines, ça court sous sa peau, ça fourmille dans ses doigts. Il ne sait pas ce que c’est, mais c’est mauvais. C’est ce qui a mis Jake dans cet état, c’est ce qui fait peur à Mrs Green et aux autres adultes de l’orphelinat. Il ne sait pas ce que c’est, mais il ne veut pas savoir. Il veut juste que ça s’en aille. Que ça le laisse tranquille. Il ne veut pas être comme ça, il ne veut pas être celui qui a tué Jake. It’s not your fault, disait Mrs Green au début, mais elle a fini par y mettre de moins en moins de conviction et enfin, par ne plus le dire du tout. Probablement parce que c’est de sa faute. Salvatore se frotte les bras en espérant faire disparaître la sensation qui les parcoure. C’est mauvais et ça doit partir. Ses doigts attrapent le médaillon qu’il a autour du cou et il entreprend de passer son pouce sur la face où le G est gravé. Une fois. Ça va aller, ce n’est pas lui qui fait tout ça. Deux fois. S’ils le laissent tranquille, ça n’arrivera plus, il n’a jamais voulu blesser qui que ce soit. Trois fois. S’il ne laisse personne le toucher, tout ira bien. Quatre fois. Il va s’en débarrasser. Cinq fois. Peu importe ce que c’est, ça ne fera plus jamais de mal. Six fois. Tout ira bien. Sept fois. « Salvatore, what are you doing all by yourself ? » demande Mrs Pike d’une voix douce et le garçon lève un regard ennuyé vers l’institutrice. Il est toujours tout seul, pourquoi agit-elle comme si c’était surprenant ? Elle est nouvelle, mais ça va faire un mois qu’elle est là maintenant, elle a bien dû le remarquer. Il déteste les activités en groupe justement parce qu’ils ne veulent jamais de lui. Sal n’est pas le seul enfant de l’orphelinat dans sa classe et ils n’ont pas tardé à répéter aux autres qu’il était bizarre. Et comme il est incapable de s’expliquer, ça le rend encore plus étrange aux yeux de ses camarades de classe. Ce n’est pas grave, s’ils restent loin de lui alors il ne risque pas de leur faire du mal, pas vrai ? « Addison, Kelsey, will you take Salvatore with you, please ? » fait-elle à deux filles assises un peu plus loin. Elles relèvent la tête et échangent un regard presque angoissé, avant de se mettre à fixer Salvatore qui lui baisse la tête. « But, Mrs Pike, » commence Kelsey et Addison veut l’interrompre, mais la jeune fille continue. « We don’t want to be with him. » L’institutrice arque un sourcil. « And why that ? » Nouvel échange de regards, Addison secoue la tête, mais Kelsey ne semble pas aussi inquiète que son amie. « He’s weird, and mean, » marmonne-t-elle avec une moue et Salvatore fronce les sourcils, se concentre sur l’herbier qu’ils sont censés faire à deux ou trois mais qu’il fera tout seul et c’est très bien comme ça ! Pourquoi faut-il toujours que les adultes s’en mêlent ? « Kelsey ! You can’t say that about Salvatore, he’s never-- » « But he killed someone ! » s’écrie Addison avant d’écarquiller les yeux en réalisant ce qu’elle vient de dire. Le garçon se sent pâlir, alors que ses mains qui s’apprêtaient à coller une feuille de chêne se mettent à trembler furieusement. « Addison ! » s’exclame l’institutrice, visiblement choquée. « But it’s true ! Kyle and Nick live with him at the orphanage, and they said he killed someone ! » Salvatore secoue la tête. C’est faux. C’est entièrement faux. Il n’a pas tué Jake, c’était un accident, ce n’était pas lui, il n’a jamais voulu faire ça, il voulait juste récupérer son médaillon, tout ça c’est de la faute de Jake, il n’avait qu’à pas lui voler, il— « It’s true Mrs Pike, he’s a killer, they say killer should be in jail, » déclare alors Kyle tandis que tous les enfants de la classe cessent de porter attention à l’activité en cours pour murmurer leur approbation. Qu’ils se taisent, qu’ils se taisent, qu’ils se taisent. Il y a quelqu’un qui pousse un cri terrifié et la seconde d’après, ils se lèvent tous et s’écartent le plus possible de lui. Les yeux embués de larmes, Salvatore lève la tête et croise le regard de Mrs Pike, qui a l’air tout aussi horrifiée que les autres. Il n’a rien fait. Il n’a rien fait, il n’a rien—mais c’est là qu’il la voit, l’aura noire, mauvaise qui l’entoure. Mauvaise, mauvaise, mauvaise. Sal se lève d’un bond et Addison se met à sangloter. Alors il se met à courir, il se précipite sur la porte de la salle de classe et une fois ouverte, il la passe et ne s’arrête plus.
Salvatore essaye d’étouffer ses sanglots contre la paume de sa main, sans succès. Il les déteste, il les déteste tellement. Il ne veut plus retourner là-bas, à l’école, ni même à l’orphelinat. Aucune famille n’a jamais voulu de lui. Si certaines ont été intriguées par le gamin qui jouait calmement à l’écart des autres enfants, elles ont vite été refroidies lorsqu’elles ont compris qu’il ne parlait pas, que ce n’était pas un handicap physique, mais un problème psychologique. Qui voudrait d’un gamin défectueux ? Il en a vu quitter l’orphelinat, pas beaucoup, mais il en a vu et ça n’a jamais été lui et ça ne sera jamais lui, parce que même là-bas, ils ne veulent plus vraiment de lui. Il y a du bruit, dans l’aire de jeux où il s’est réfugié et Salvatore se cache un peu plus dans la petite cabane sous le toboggan. Il ne veut pas qu’ils le retrouvent, il ne veut pas qu’ils le ramènent là-bas. Il déteste être là-bas, il déteste Kyle et Nick et leur trop grande bouche, il déteste Kelsey et Addison, et il déteste Mrs Pike qui s’est mis à le regarder comme tous les autres adultes. Il y a deux pieds qui apparaissent dans son champ de vision, à l’entrée de sa cachette de fortune et Sal arrête de respirer, prie pour qu’on ne le remarque pas. Mais ça s’accroupit et la seconde d’après, il y a deux yeux qui le transpercent. « Hey, » fait l’homme avec un petit sourire et Salvatore se recule le plus possible. Il ne le connaît pas. Il ne le connaît pas et ses vêtements sont étranges. Il a l’air de porter un uniforme et—c’est la police. Il est venu pour le mettre en prison, parce que Mrs Pike et les autres sont allés raconter partout qu’il est un assassin mais il n’en est pas un, il n’en est pas un ! « Hey, hey, calm down, I’m not here to hurt you, » promet l’homme mais Sal secoue la tête. Ils disent tous ça, mais ils finissent toujours par lui faire mal quand ils le regardent avec méfiance, quand ils se mettent à avoir peur de lui. Un sanglot lui échappe et il peut entendre une autre voix lancer un « Hey, Gallagher, be careful ! » L’homme soupire et se retourne. « It can be fixed, but not if you scare him ! » siffle-t-il entre ses dents avant de lui faire face à nouveau. « Weird things keep hapening around you, eh ? » demande-t-il et Salvatore ouvre grands les yeux et secoue furieusement la tête. « Hey, it’s okay. I know it’s scary, but you’re not the only one. » Il ne l’écoute pas. Il dit ça pour qu’il avoue tout pour pouvoir l’emmener en prison. Mais il n’a rien fait, il veut qu’il le laisse tranquille, il veut qu’il s’en aille. S’il a peur des ombres qui envahissent la petite cabane, l’homme ne le montre pas. « I can do weird things too, » dit-il mais Salvatore refuse de le croire. « Gallagher-- » « I got this ! » réplique-t-il sèchement. Il glisse une main dans la poche de son long manteau et Salvatore se met à trembler et plus il tremble, plus tout devient plus sombre. Mais ce n’est pas une arme qu’il tire de sa veste, c’est—un bâton ? « You hurt your knee, » dit simplement l’homme et c’est bête mais Sal baisse les yeux sur son genou. Son pantalon est troué et il peut voir du sang qui s’échappe de la plaie. Alors l’inconnu en profite, pointe son étrange bâton sur son genou et murmure quelque chose qu’il ne comprend pas. Sous ses yeux, la plaie se referme. Le souffle coupé, Salvatore relève la tête et l’homme sourit. « I told you I can do weird things too. » C’est impossible. Et pourtant il l’a vu, la plaie s’est refermée, il a fait son truc et— « You hurt someone, didn’t you ? » demande l’autre et la vue du garçon se brouille à cause des larmes qu’il est incapable de contenir. « It wasn’t your fault. » C’est ce que Mrs Green disait, jusqu’à ce qu’elle ne le dise plus. Jusqu’à ce qu’elle commence à avoir peur, elle aussi. Mais lui, il n’a pas peur. « You can do good things too, like this, » poursuit-il en désignant la minuscule cicatrice qui a remplacé la plaie sur son genou. « There are people who can teach you. Would you like that ? » Apprendre ? Apprendre à ne plus faire mal, à ne plus faire peur ? C’est un piège, c’est un piège. Peut-être, mais il n’a pas peur. Il est le premier à ne pas avoir peur. Alors Sal hoche la tête, une fois, deux fois, puis il ne s’arrête plus. Oui, oui, oui. 1992 & 1993, HFMC (home for magical children) & hogwarts & gallagher manor « So, I heard you got yourself in trouble again, » lance Slevin de ce ton faussement détaché qui agace Salvatore. Le jeune homme lève les yeux au ciel et ne le dignifie pas d’une autre réaction. C’est ce connard de Finn qui a touché à ses affaires. Soi-disant qu’il avait oublié son bouquin d’Histoire de la Magie à Poudlard et en avait besoin pour faire son devoir pour la rentrée après les vacances de Noël. D’accord, soit. Ça ne l’empêchait pas de demander la permission, avant de lui prendre son bouquin. Sal déteste qu’on touche à ses affaires, tout le monde le sait. Tout le monde sauf ce connard de Finn. Apparemment, ce n’était pas une raison pour lui casser le nez. Et bien Salvatore n’est pas d’accord. « Come on kid, pack your things, » soupire Slevin et ça fait son effet, l’adolescent lève la tête vers lui, les yeux écarquillés. Quoi, comment ça ? Ils ne peuvent pas le mettre dehors, c’est un orphelinat, s’il est ici, c’est bien parce qu’il n’a personne d’autre et nulle part où aller, ils n’ont pas le droit de le foutre à la porte ! L’homme a un sourire en coin en voyant la tronche qu’il tire et sort un parchemin de la poche de sa robe de sorcier, avant de lui tendre. « They’re so done with you, it won’t take too long, » précise Slevin et le jeune homme baisse les yeux sur le parchemin. Il… ne comprend pas ? « I’m taking you home. My home, I mean, but it’ll soon be yours too. They’re giving me a week to decide whether or not I want to go through this, so we’ll have to come back here before you return to Hogwarts but it’s just stupid paperwork. » Il veut dire qu’il… « Come on, pack your things, I want to give you the grand tour before I have to head back to the Ministry. I’m a busy man, but you’re what, thirteen ? Big lad, you’ll manage just fine on your own. Chop chop, Gallagher, » ajoute-t-il avec un sourire en coin. Gallagher. Il— Il vient d’être adopté, ou il rêve ? « You should try to get a spot on your house’s team, » a dit Slevin. « Well, Hufflepuff’s never been a great team, but it’ll allow you to blow off some steam, less energy to get in trouble, less time to punch people in the face and you might offer those badgers the rage they need to actually get something done on the field. It’s a win win. » Evidemment, Sal a levé les yeux au ciel et a sauté à bord du Poudlard Express sans accorder un regard à Slevin. Certes, depuis qu’il a découvert ce sport, il n’a pas manqué un seul match à Poudlard et il est probablement le supporter le plus silencieux mais ça ne l’empêche pas de soutenir furieusement son équipe. Mais de là à la rejoindre… Il s’est avéré plutôt bon sur un balai, ce n’est pas le problème. Mais Sal n’est pas du genre à jouer en équipe et il doute que le Capitaine des Poufsouffles accepte d’avoir quelqu’un comme lui dans son équipe. Alors qu’est-ce qu’il fout là, les cheveux en bataille et complètement essoufflé, après avoir participé aux essais de Poufsouffle ? Il a les joues rougies par le vent qui a fouetté son visage et il a l’impression d’avoir passé le meilleur moment de sa vie. Il n’arrive pas à lâcher la batte de Quidditch qu’on lui a confiée et attend avec angoisse, que le verdict soit rendu. « Gallagher ? » appelle enfin Diggory et il s’avance, incapable de ne pas espérer. « You’re in. » Vraiment ? Genre, vraiment, vraiment ? « You serious ? » lance une des Poursuiveuses avec des yeux ronds et Cedric hausse les épaules. « I don’t care what he’s like in class, he’s good on the field and you know it. » Elle fait la moue et l’observe d’un air guère convaincu. « You gonna have to behave if you want to keep your spot on the team, but I’m sure it won’t be a problem, right ? » demande Cedric avec ce sourire immense qui fait craquer toutes les filles et Sal hoche vivement la tête. « You know you can break the members of the other teams but have to protect us, right ? » demande quand même la jeune fille et Sal lui lance un regard ennuyé. « I think he knows, » réplique Diggory en tapotant gentiment le dos de sa coéquipière. Bien sûr qu’il le sait.
Cedric est mort. A chaque fois qu’il ferme les yeux, il peut le voir, le cadavre gris, le regard vide, la bouche ouverte sur un cri qu’il n’a probablement pas eu le temps de pousser. Cedric est mort et ils n’étaient pas particulièrement proches, mais il était son Capitaine, celui qui lui a donné une chance, celui qui n’a jamais jugé Salvatore tant qu’il faisait du bon boulot sur le terrain. Cedric est mort et Potter dit que c’est Voldemort qui a fait ça. Sal veut croire que c’est impossible, que c’est ridicule. Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est mort, et c’est Harry Potter qui l’a tué lorsqu’il n’était qu’un bambin. D’accord, ça aussi ça sonne impossible et ridicule. Le Poudlard Express s’immobilise enfin dans la gare et Sal se lève et va récupérer sa valise. Lorsqu’il sort du train, il ne tarde pas à apercevoir Slevin sur le quai et il a la mine sombre, lui aussi. L’homme sort sa baguette et après un hochement de tête pour le saluer, rétrécit sa valise pour qu’il puisse la glisser dans sa poche et ils quittent la gare dans un silence bienvenu. Ce n’est que lorsqu’ils se retrouvent dans le salon, à la maison, que Slevin se tourne vers lui et lui lance un regard inquiet. « You okay, kiddo ? » demande-t-il et Salvatore déglutit avec difficultés. L’homme grimace et lève lentement la main. L’adolescent hoche la tête, alors Slevin presse son épaule dans un geste qu’il veut réconfortant avant de faire volte-face pour accrocher sa robe de sorcier au porte-manteau. « No, » croasse alors Sal d’une voix rauque, à peine audible après toutes ces années passées sans dire un mot. Slevin se fige à mi-chemin et lentement, se retourne pour le regarder, l’air abasourdi. « Sal ? » appelle-t-il doucement et l’adolescent secoue la tête. « I— No, » hoquète-t-il faiblement et Slevin s’avance, lui laisse le temps de s’écarter s’il le souhaite, mais Salvatore ne bouge pas, alors il referme ses bras autour de lui. L’adolescent va enfouir son visage contre son torse et s’accroche à sa chemise, les épaules secouées par des sanglots inaudibles. « Of course your first word would be ‘No’, » marmonne Slevin et il y a un son étrange, mélange entre un sanglot et un rire étranglé, qui échappe à Sal. « I—id-diot. » « Oh yeah, there’s this one too. » Son poing serré vient frapper le torse de l’homme qui grimace. « Aoutch, » rit-il tout de même. « Come on kid, it’s going to be okay. » Et il ne sait pas trop quand c’est devenu comme ça, mais si c’est Slevin qui le dit, alors il peut y croire.
Dernière édition par Salvatore Gallagher le Jeu 23 Mar 2017 - 18:45, édité 21 fois |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2960
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| the game It's all about the game, and how you play it. All about control, and if you can take it.1998, hogwarts Salvatore arrive à retenir un grognement de douleur, mais pas la grimace qui déforme ses traits alors qu’il s’assoit lentement, lentement à même le sol. C’est stupide, il n’arrivera probablement pas à se relever, mais la fraîcheur de la pierre contre son dos lui tire un soupir de soulagement. Il ne pense pas être en mesure de se glisser dans le conduit étroit qui mène à sa Salle Commune et maudit cette bonne vieille Helga pour avoir eu une idée aussi saugrenue. Il a mal partout. Ce n’est pas la bonne douleur qui parcourt ses muscles après un entraînement particulièrement efficace, ou un match mouvementé. C’est son corps qui hurle stop aux bons traitements des deux tarés de Carrow. Il ne peut pas rester là, il le sait, mais il a déjà réussi à se traîner jusqu’ici et il n’est pas certain d’être capable d’aller plus loin. « Gallagher ? » fait une voix et le jeune homme relève brusquement la tête - aïe - paniqué à l’idée qu’il s’agisse encore d’eux, mais il reconnaît rapidement les couleurs de Poufsouffle sur la masse noire un peu informe qu’il aperçoit. « By Helga, you’re-- » commence l’un, vite coupé par la seconde personne. « But his father… ? » Et à ça, Sal a un rire méprisant. « ‘spent 13 years in a muggle orphanage, they don’t give a shit about the half-blood who adopted me, » réplique-t-il sèchement. « We should take him back there, » murmure le garçon et Sal fronce les sourcils. « I’m note sure-- » « Come on, at this rate they’ll kill him. You won’t tell anyone, right Gallagher ? » Il est tenté de leur demander de quoi il est censé ne pas parler, parce que s’il y a un truc qu’il déteste, c’est bien les stupides énigmes, mais s’ils peuvent lui éviter de finir à nouveau dans cet état…. Il hausse les épaules. « I don’t speak, it’s quite known, » réplique-t-il et ça semble les convaincre.
Ils l’ont planqué dans la Salle Commune, l’ont aidé à échapper aux Carrow pendant des mois. Ils ne l’ont pas jugé, quand il agissait étrangement, quand il se réveillait en sursaut, couvert de sueur, à cause d’un cauchemar. Ils l’ont accepté comme un des leurs alors qu’il n’a jamais rien fait pour eux. Sal ne peut pas rester les bras croisés, alors qu’ils luttent de toutes leurs forces pour mettre fin au régime d’un tyran. C’est probablement leur seule chance, c’est probablement la nuit qui changera tout. Il ne peut pas les regarder se battre et attendre que ça passe en se cachant, pas après tout ce qu’ils ont fait pour lui. Salvatore sait que Slevin désapprouverait, mais Slevin n’est pas là pour le moment, et c’est eux qui l’ont protégé quand lui ne pouvait pas le faire. Sal leur doit au moins ça. C’est pour ça qu’au lieu de partir se cacher quelque part, le jeune homme esquive un sort qui l’aurait probablement tué sur le coup, remerciant ses réflexes de joueur de Quidditch. Il raffermit sa prise sur sa baguette et il fait tout le contraire de ce qu’on lui a toujours enseigné. Il prend parti, contrairement à ce que Slevin lui a toujours répété. Et il perd complètement le contrôle, contrairement à ce qu’il s’entête à faire chaque jour pour ne blesser personne. Ce soir, il a le droit de blesser. Parce que c’est pour la bonne cause, pas vrai ? Ses sorts manquent de finesse, ça a toujours été le cas, mais ça n’a aucune importance aujourd’hui, parce que le but n’est pas de faire dans la précision. Juste un maximum de dommages. « Watch out ! » lui parvient la voix d’un type qui lui évite probablement de finir coupé en deux. Bien vite, elle est là, la brûlure agréable dans ses muscles, la sensation d’essoufflement parce qu’il se démène comme un dingue et c’est presque jouissif d’être de nouveau aussi actif. Enfin, ça l’est jusqu’à ce qu’il commence à être clairement épuisé. Jusqu’à ce que ses sorts commencent à manquer de puissance. Jusqu’à ce qu’ils se retrouvent tous acculés. Jusqu’à ce qu’il ne soit plus assez rapide. Jusqu’à ce que tout devienne noir.
Il tente d’ouvrir les yeux et pousse un grognement rauque lorsque la lumière l’aveugle. Alors il prend son temps et se frotte le visage d’une main fébrile. « Sooooo apparently, I’m too nice, » fait la voix de Slevin sur sa gauche et Sal lui lance un regard confus. Il observe ce qui l’entoure, repère les murs trop blancs et prend conscience du lit d’hôpital dans lequel il se trouve. « I mean, I probably should have punished you more when you didn’t listen to me, this way you wouldn’t have put your life and my career in danger, » poursuit son père adoptif avec un air songeur. Salvatore détourne le regard et se mord la lèvre inférieure. « What happened ? » murmure-t-il faiblement. « What happened is that too much people saw you when you tried to play the hero. What happened is that you got yourself hurt and you’d probably be dead if it wasn’t for my acting skills, » réplique Slevin sèchement et le jeune homme grimace. « So… we lost ? » demande-t-il et le Gallagher arque un sourcil. « We ? » Salvatore déglutit avec difficultés. « There is no we, kiddo. They were nice to you and you couldn’t help your Hufflepuff heart from getting involved. You made a mistake and you won’t do it again, because you’re grateful for the second chance they’re giving you. Got it ? » Salvatore veut se mettre en colère. Parce qu’il ne s’est pas seulement impliqué parce qu’il était reconnaissant, parce que ce régime de terreur est parfaitement injuste et Slevin le sait, pas vrai ? Le jeune homme ferme les yeux, serre les poings. Il a de la chance d’avoir Slevin pour le tirer de là, mais ce n’est pas le cas de tous les autres. Que va-t-il leur arriver ? Il n’a pas le droit de profiter de l’influence de son père pour reprendre une vie normale alors que d’autres vont continuer de risquer la leur. C’est injuste. « Got it ? » insiste Slevin et Sal ouvre les yeux. « Yeah, » lâche-t-il enfin, même s’il se déteste pour ça. « Yeah, got it. » Alors enfin, son père s’autorise à sourire, avance une main jusqu’à ses cheveux noirs – en lui laissant le temps de s’écarter s’il le souhaite, Slevin lui laisse toujours le temps – qu’il balaye dans un geste tendre. « I’m glad you’re alive, son. » Ouais. Ouais, lui aussi. 2001 & 2002, london Il sangue è la riposta. Il n’y a rien de plus simple, vraiment. C’est un vieux moyen de placer des protections efficaces et si le médaillon l’a mené jusqu’ici, c’est bien que son sang est la solution, pas vrai ? Salvatore lâche un souffle tremblant et raffermit sa prise sur la petite lame qu’il a apportée. Alors il va s’entailler la paume assez profondément et serre le poing suffisamment fort pour que son sang s’écoule sur le sol poussiéreux de la cave. Il ne sait pas où il est censé le faire couler, mais puisqu’il n’y a pas de précision, Sal suppose que—oh. Le jeune homme écarquille les yeux et se recule de quelques pas, alors que la pièce s’éclaire et se remplit de—oh Merlin, d’ or. De l’or, partout, des pièces empilées les unes sur les autres, effondrées par endroits, de l’or jusqu’à—Sal trébuche et se recule encore avant de décider d’arrêter de bouger, parce que ça s’empile sous ses pieds et il va finir par s’effondrer dans une mare d’or. Lorsqu’enfin, ça s’arrête, il a du mal de regarder autour de lui tellement ça brille. Le souffle coupé, il se penche et attrape une pièce dont il ne connaît pas l’estampille, mais il suppose que c’est italien, par déduction. Est-ce que c’est… réel ? Et combien y en a-t-il ? Sal parcourt la cave du regard et s’arrête sur ce qui semble être des étagères remplies de livres, une table sur laquelle il peut apercevoir un encrier et une plume, ainsi que des rouleaux de parchemin. Salvatore tire sa baguette et d’un sort, se fait un chemin parmi les tas d’or, pour aller jusqu’au fond de la cave. Il parcourt du regard le dos de tous les livres qu’il peut lire et tout semble écrit en italien. Il en attrape un au hasard et l’ouvre, toussant un peu à cause de la poussière qui le recouvre. Ses yeux observent avidement les pages parfaitement conservées malgré l’humidité de la pièce et il ne comprend absolument rien, mais ça ressemble à un livre de sorts. Il le referme, le remet en place et passe aux autres. Sur certains, il parvient à reconnaître l’alphabet qui ressemble à du grec ancien, une langue dans laquelle il n’a que quelques faibles notions grâce à ses cours d’Arithmancie et d’Etude des Runes. Il passe à la suite, les sourcils froncés alors qu’en ouvrant un autre bouquin, il a l’impression de se retrouver face à un livre de comptes. Il peut voir des noms et des chiffres partout, accompagnés d’un A à côté de chaque somme et c’est là qu’il se souvient, Aureus, la monnaie sorcière italienne, il a vu ça en cours d’Histoire de la Magie. Il compte au moins dix bouquins similaires et ne peut s’empêcher de se demander à qui ces comptes appartiennent réellement. Une entreprise ? Sal pose le livre sur la table dont il s’est rapproché et porte son attention sur la pile de parchemins qui se trouve là. De toute évidence, il s’agit de lettres, s’il en croit la forme. Encore de l’italien. C’est terriblement frustrant de ne rien comprendre à ce qui est écrit là, mais Sal observe les signatures et ce sont toutes la même, U. Greco. Et elles sont toutes adressées à la même personne. Lucilla. Ses doigts caressent le papier qui, privé de lumière toutes ces années et protégé par des sortilèges, n’a même pas jauni, ni vieilli. Comme si ces lettres venaient tout juste d’arriver. La gorge nouée, Sal regarde autour de lui. Visiblement, il est monstrueusement riche. Il ne sait pas d’où vient l’argent. Il ne sait toujours pas d’où il vient exactement. Mais c’est un début, pas vrai ? « Shit Greg, you’re heavy, » grogne Flint en l’attrapant pour le soulever et le maintenir debout en passant ses épaules sous le bras du batteur qui a un sourire débile aux lèvres. « He’s wasted, » répond Sal avec un rire nasal moqueur. « You too. Give me a hand. » Le Gallagher arque un sourcil. « You’re his friend, you help him. » Flint lui lance un regard agacé auquel il répond par un large sourire. « Okay, I’m taking you both to my place, no way I’m leaving you alone in your state, » marmonne leur Capitaine et Sal trébuche, manque de s’effondrer de tout son long sur le bitume, mais parvient à se rattraper de justesse. « You love us so much, Captain, » glousse Greg et Savage ne sait pas pourquoi, mais lui aussi trouve ça très drôle, alors il se met à rire et Marcus Flint a l’air d’être complètement au bout de sa vie. « Okay, I’m done. Gallagher, I want you at this exact same spot when I come back, understood ? » Sal hoche la tête. « Aye, Cap ! » s’exclame-t-il et la seconde d’après, Flint a disparu avec Greg. Salvatore fait la moue. Quel enculé, comment il va rentrer à la maison, maintenant ? C’est tellement loin. Et puis, Slevin va se foutre de sa gueule s’il le voit dans cet état. Agacé, le jeune homme se laisse tomber, assis par terre. Il devrait transplaner, mais il y a encore une petite voix qui lui dit que c’est une très mauvaise idée. Il est pas si mal, là par terre, peut-être qu’il devrait s’allonger là et faire une petite sieste. Oui, c’est une bonne idée ça. Un craquement sonore retentit et quand il lève les yeux, c’est pour voir Flint qui lui lance un regard noir, mais Sal lui adresse un grand sourire et tend les bras vers lui. « Heyyy, you didn’t leave meeee ! » s’exclame-t-il joyeusement. Marcus soupire, mais il l’attrape, le met debout sans effort et après, ça tourne, tourne, touuuuuurne et Sal se plie en deux et vomit le contenu de son estomac dans le salon de Flint. « I hate you both, » siffle ce dernier avant de sortir sa baguette pour nettoyer son bordel. Puis il le pousse sur le canapé où Greg est déjà à moitié endormi, la bouche grande ouverte. « Ooooh that’s better, » murmure Sal en s’affalant le plus confortablement possible. « Man, your couch is lovely. » Marcus lève les yeux au ciel. « Yeah, whatever. » « I want a lovely couch too. Hey, I can have all the lovely couches I want, I’m fucking rich ! » glousse-t-il joyeusement. « I never told you this, right ? How fucking rich I am ? » « Good for you, Gallagher, » répond un Flint ennuyé. « No, no, you don’t get it, I think I could buy you, and Greg, and like the whole team and even a couple stadiums and I’d still be richer than the both of you ! » Flint a déjà commencé à quitter le salon pour se traîner dans sa chambre. « G’night, dickheads, don’t puke everywhere, » lance-t-il avant de claquer la porte derrière lui. Mais c’est pas grave, Sal est putain d’ riche. « You bought Ellen a dog. » « Mary. » « Whatever. How come you never bought me a dog ? » exige-t-il de savoir, les bras croisés sur son torse. « Because you never said you wanted a dog ? » fait Slevin, les sourcils froncés. Salvatore fait la moue. « Irrelevant, » renifle le jeune homme et son père veut répliquer, mais El-- Mary fait irruption dans la cuisine, un grand sourire aux lèvres et son chiot husky dans les bras. « She’s so cute ! » s’exclame-t-elle et Sal lève les yeux au ciel, prodigieusement, agacé. « What should I name her ? » demande-t-elle d’un air songeur. « ‘Forgive me’ ? » propose Salvatore avec un grand sourire en ignorant le regard noir que lui lance Slevin. « Oh, no ! ‘I’ll-always-love-my-son-more-but-at-least-you-got-a-puppy’ ? Nah, you’re right, it’s too long. » Elle est bien pâle tout à coup et son père a l’air à deux doigts de l’étrangler alors Salvatore hausse les épaules. « Good luck with that ! » lance-t-il avant de quitter la pièce. Il n’aime pas Ellen. Mary. Peu importe, il n’aimait pas Ellen non plus. Il n’arrive pas à croire que Slevin ait décidé de l’inviter pour Noël. NOËL. Genre, la fête qui se célèbre en famille, pas avec la dernière pétasse qu’il a décidé de ramener ! Et pour couronner le tout, monsieur lui paye un putain de clébard pour excuser l’attitude de Salvatore. Oh il va lui en donner de l’attitude. Et quand il en aura terminé avec elle, il aura même un adorable chiot en prime. Enfin, il faut qu’il se dépêche, avant que la chienne ne réponde au nom stupide que l’autre connasse va probablement lui donner. 2004, london « Who’s a good girl ? » roucoule Adrian en caressant Smoke qui remue la queue furieusement et Sal leur lance un regard ennuyé. C’est presque détestable, cette manie qu’a Puke de se faire adorer de tout le monde en quelques secondes. Même Smoke, qui a pourtant hérité du caractère méfiant de Salvatore, semble lui vouer un véritable culte. « You know she’s not staying, right ? » Il s’occupe d’elle quelques jours parce que Slevin a du boulot jusque par-dessus la tête, mais après ça, elle retourne à la maison. Sal ne serait pas contre la garder ici, mais elle est beaucoup plus heureuse avec le grand terrain dont elle dispose chez Slevin. Adrian se tourne vers lui avec une moue triste et Salvatore soupire. « Move your ass Puke, there’s still a lot to do. » Il déteste quand Adri fait la moue. Bref. Son coéquipier se décide enfin à arrêter de s’occuper de Smoke et à continuer de vider les cartons de la cuisine. Sal a acheté l’immense appartement, cash, sans se poser de questions. Greg devrait bientôt sortir de l’hosto et il ne peut pas vivre tout seul. A bientôt vingt-quatre ans, il ne peut pas continuer d’habiter chez son père et Slevin n’aurait jamais accepté qu’il vive seul. Il a tendance à repartir dans ses vieux travers, quand il n’y a personne pour l’ancrer dans la réalité. Alors il a traîné Adrian jusqu’ici, lui a demandé son avis et quand son coéquipier a dit que l’appart avait besoin de travaux mais qu’il avait l’air cool, Sal l’a acheté. Une immense cuisine ouverte sur une salle à manger, un salon suffisamment grand pour qu’ils ne se marchent pas dessus. Une grande salle de bain avec une baignoire et un petit coin lavabo avec une douche et quelques placards dans chacune des trois chambres. Le salon donne sur un balcon et parce qu’ils sont au dernier étage et que Sal a aussi payé pour ça, un accès au toit où Adrian a déjà installé de quoi faire des barbecues et des siestes en plein air quand l’été sera là. Ils ont presque terminé de tout retaper et alors qu’Adrian s’occupe de tout arranger comme il le souhaite dans chaque pièce – il repassera derrière, mais Puke n’a pas besoin de savoir ça – Sal a de la peinture plein la tronche et les fringues, mais les murs du salon commencent à vraiment avoir de la gueule. « I think you should paint Greg’s room too, » lâche alors Adrian et Sal se tourne vers lui, un sourcil arqué. « I mean, you’re good, and it’d please him to have something no one else has. » Il comptait peindre sa chambre et probablement la salle de bain aussi, mais laisser les deux autres se démerder. « And I wouldn’t mind you painting my room, if you want to. » Salvatore ne répond pas et retourne à sa fresque murale. Ça prendra du temps, mais pourquoi pas, ouais.
C’est Greg, mais c’est pas vraiment Greg, qu’est assis sur le canapé, un pied sur la table basse devant lui et l’autre qui pend mollement. Il est à moitié avachi sur Adrian et Salvatore est à moitié avachi sur lui. Ça fait à peine quelques jours qu’il est sorti de l’hôpital et il est littéralement greffé à Adri, ou c’est Adri qui est greffé à lui, Sal ne sait pas trop. Ce n’est pas grave, ils fonctionnent bien, comme ça. Quand il est arrivé, ils lui ont fait visiter l’appartement, lui ont montré sa chambre ( « Sal painted your room ! Cool, right ? » « It’s ugly. » « Shut up, ya penis. » « Greg come on, be nice. ») et Greg a semblé satisfait. Ils fonctionnent bien, tous les trois. Personne ne comprend comment, mais ils fonctionnent bien. « This is depressing, » commente Greg et Sal reporte son attention sur l’écran où les Canons de Chudley sont littéralement en train de se faire botter le cul. « Why are we watching this ? » « Because it’s Quidditch, and we love Quidditch, remember ? » fait Adrian et même lui est incapable de masquer l’ennui dans sa voix. « This is not Quidditch. This is gang rape and I’m not watching another second, » déclare-t-il avant de changer la chaîne pour ce qui a tout l’air d’être une émission culinaire. « Shit, I’m starving, » fait Sal, les yeux rivés sur l’écran. Adrian soupire. « That’s my queue, » lance-t-il en se dégageant d’en-dessous de Greg pour se lever. « Good boy, » marmonne Goyle en se laissant tomber sur le côté, entraînant Sal dans sa chute. C’est Greg sans être vraiment Greg, mais c’est très bien comme ça. « You almost killed her ! » hurle le grand machin que Sal identifie comme étant un des Poursuiveurs des Montrose Magpies et il se contente de le regarder d’un air ennuyé. « You listening ? » insiste-t-il en s’approchant, l’air furieux. Savage soupire. « It’s Quidditch, mate, » répond-il en haussant les épaules. Elle a pris un cognard en pleine gueule, c’est le risque, fallait l’esquiver, il est presque sûr que c’est un des buts du jeu. « You fucking freak ! » continue l’autre en s’approchant un peu plus et il est à deux doigts d’empoigner Sal par son uniforme, quand Greg apparaît de nulle part. Il fait bien une tête de moins que l’autre grand dadais et Sal ne peut pas voir son visage, mais il sait déjà ce qui va se passer. Crack, le poing de Gargoyle se connecte avec le nez de l’autre joueur qui se retrouve sur le cul, le visage en sang. Et déjà, Greg est prêt à l’étriper. « You don’t touch him ! » siffle-t-il entre ses dents et Salvatore soupire, tandis qu’Adrian sort de derrière les casiers, sa tenue à moitié enlevée et se jette sur Greg. Il passe un bras autour de la taille de Goyle et le ceinture, le ramène en arrière, l’empêchant d’atteindre le Poursuiveur. Greg veut se débattre, mais se fige immédiatement lorsqu’il reconnaît la voix d’Adrian à son oreille. C’est le moment que choisissent Jules et Bagman pour entrer dans le vestiaire et s’immobiliser en voyant la scène. « What the hell is going on here ? » grogne leur entraîneur, avant de baisser les yeux sur le Poursuiveur des Magpies. « You, that’s not your locker room, get out before I get you benched ‘til the end of the season, » lance-t-il sèchement. « But he-- » Bagman arque un sourcil et l’autre abdique, se relève et quitte la pièce. Alors l’entraîneur des Falmouth Falcons soupire et darde un regard sombre sur eux. « Do I want to know ? » demande-t-il et Sal hausse les épaules, Adrian secoue la tête et Greg esquisse un sourire de maniaque. « You deal with these assholes, I’m out of here, » dit-il en faisant signe à la Capitaine de son équipe avant de sortir. Jules se plante devant eux, les mains sur les hanches, son Regard du Mépris bien en place. « Do I need to eviscerate you ? » susurre-t-elle et Adrian se relève, aide Greg à faire de même. « Nope Captain, we’re good ! » lance Puke avec un doux sourire et c’est son arme la plus fatale, alors Jules soupire et laisse retomber ses bras le long de son corps. « Go shower, you stink, » lance-t-elle avant de tourner les talons pour sortir du vestiaire des garçons. Quand ils se détournent pour exécuter l’ordre de leur Capitaine, ils se retrouvent face au reste de leur équipe, qui les regarde avec une certaine appréhension, avant de brusquement se remettre à se déshabiller pour filer sous la douche. Quoi ? C’est l’autre qu’est venu chercher la merde.
Dernière édition par Salvatore Gallagher le Ven 24 Mar 2017 - 19:30, édité 16 fois |
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HUNTED • running man Theodore Nott ‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4364
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).
J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
| GREGORY TE TAPE DANS LE FOND |
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WIZARD • always the first casuality Nao Chang | fghyjhgfds
mon boi neil josten je meurs!!!
Dernière édition par Nao Chang le Mar 21 Mar 2017 - 19:01, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Joanne St John ‹ inscription : 20/01/2017
‹ messages : 296
‹ crédits : eledhwen pour l'avatar et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : steelblue.
‹ âge : trente-huit ans.
‹ occupation : Elle est conseillère au cabinet du ministre, c’est une position idéale pour elle puisqu’elle est au cœur de l’action politique du moment. Son mentor - un homme proche du ministre actuel - l'a hissé jusqu'à ce poste, il compte beaucoup sur elle et elle, elle compte beaucoup sur leurs erreurs pour un jour être en haut du podium. Elle prend ce travail très à cœur et essaie de glisser ses propres idées. Si elles sont ignorées pour l’instant, elle ne désespère pas à se faire entendre un de ces jours. Elle siège également en tant que juge au magenmagot principalement parce que ça lui permet de se rapprocher de la population sorcière en s’occupant des affaires courantes. Tout est un moyen pour gagner la confiance des gens.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : Sa plus fidèle compagne. Elle est en bois de frêne, elle contient du crin de licorne et mesure vingt-cinq centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3171
‹ réputation : Aux yeux des siens, c’est une lâche, elle n’a pas cherché à retrouver Rohan quand on lui a annoncé qu’il n’était peut-être pas mort et elle n’a pas pris les armes pour combattre le gouvernement de Voldemort alors que sa sœur l’aurait fait, mais elle n’est pas Alison et ne le sera jamais. Aux yeux des autres, c’est une garce parce que c’est elle avant tout le reste, parce que c’est une grande gueule qui n’hésite pas à vous enfoncer dès qu’elle en a l’occasion. Si vous ne lui êtes plus utile, elle va se débarrasser de vous sans aucun remord. Lyanna c’est une main de velours dans un gant de fer. Elle sait que se comporter comme ça est indispensable pour monter en grade.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : elle a un appartement sur le chemin de traverse.
‹ patronus : C’est un sort qu’elle a du mal à faire aller jusqu’au bout, sa baguette ne produit que des volutes argentées, rien de plus. Ses souvenirs heureux sont toujours parasités par le visage ensanglanté d’Alison.
‹ épouvantard : Même après tout ce temps, son épouvantard prend la forme des cadavres de la famille Helvar parce qu’elle n’a jamais réussi à faire son deuil.
‹ risèd : Elle a des rêves de grandeur. Elle s’est toujours vu ministre de la magie alors son risèd la montre assise sur le siège qu’occupe l’autre guignol avec un grand sourire sur les lèvres.
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HERO • we saved the world Angus Helvar | | | | |
| MON BB |
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WIZARD • always the first casuality Joanne St John ‹ inscription : 20/01/2017
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‹ crédits : eledhwen pour l'avatar et crackle bones pour la signature.
‹ dialogues : steelblue.
‹ âge : trente-huit ans.
‹ occupation : Elle est conseillère au cabinet du ministre, c’est une position idéale pour elle puisqu’elle est au cœur de l’action politique du moment. Son mentor - un homme proche du ministre actuel - l'a hissé jusqu'à ce poste, il compte beaucoup sur elle et elle, elle compte beaucoup sur leurs erreurs pour un jour être en haut du podium. Elle prend ce travail très à cœur et essaie de glisser ses propres idées. Si elles sont ignorées pour l’instant, elle ne désespère pas à se faire entendre un de ces jours. Elle siège également en tant que juge au magenmagot principalement parce que ça lui permet de se rapprocher de la population sorcière en s’occupant des affaires courantes. Tout est un moyen pour gagner la confiance des gens.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : Sa plus fidèle compagne. Elle est en bois de frêne, elle contient du crin de licorne et mesure vingt-cinq centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 3171
‹ réputation : Aux yeux des siens, c’est une lâche, elle n’a pas cherché à retrouver Rohan quand on lui a annoncé qu’il n’était peut-être pas mort et elle n’a pas pris les armes pour combattre le gouvernement de Voldemort alors que sa sœur l’aurait fait, mais elle n’est pas Alison et ne le sera jamais. Aux yeux des autres, c’est une garce parce que c’est elle avant tout le reste, parce que c’est une grande gueule qui n’hésite pas à vous enfoncer dès qu’elle en a l’occasion. Si vous ne lui êtes plus utile, elle va se débarrasser de vous sans aucun remord. Lyanna c’est une main de velours dans un gant de fer. Elle sait que se comporter comme ça est indispensable pour monter en grade.
‹ particularité : aucune.
‹ résidence : elle a un appartement sur le chemin de traverse.
‹ patronus : C’est un sort qu’elle a du mal à faire aller jusqu’au bout, sa baguette ne produit que des volutes argentées, rien de plus. Ses souvenirs heureux sont toujours parasités par le visage ensanglanté d’Alison.
‹ épouvantard : Même après tout ce temps, son épouvantard prend la forme des cadavres de la famille Helvar parce qu’elle n’a jamais réussi à faire son deuil.
‹ risèd : Elle a des rêves de grandeur. Elle s’est toujours vu ministre de la magie alors son risèd la montre assise sur le siège qu’occupe l’autre guignol avec un grand sourire sur les lèvres.
| Je suis kécho du surnom venant de Slevin, mais CERTES Il est bô (tu lis ça en imaginant que c'est Daphne qui dit ça parce que via Lyanna... ça fait peur ) |
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HERO • we saved the world Mafalda Weasley | | | |
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