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sujet; Take charge of your life (Percalda)
MessageSujet: Take charge of your life (Percalda)   Take charge of your life (Percalda) EmptyMar 21 Mar 2017 - 2:27

HUNTED • running man
Percy I. Weasley
Percy I. Weasley
‹ disponibilité : Présente
‹ inscription : 13/10/2016
‹ messages : 198
‹ crédits : Shiya
‹ dialogues : #336666
Take charge of your life (Percalda) Tumblr_inline_od2jjfHvil1scq4k2_250

‹ liens utiles :
Présentation Liens & Chronologie

Severus T. Snape ft. Adrien Brody
Terrence Appleton ft. Hugh Dancy

‹ âge : 27 ans (22/08)
‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3254
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
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TAKE CHARGE OF YOUR LIFE

I know I’m dancing with the devil
Darken up my heaven - Brighten up my hell
Se morfondre n'avait jamais été dans sa nature. Il était fort, intelligent et courageux. Un combattant de renom qu'il aurait dû être - sauf qu'il n'avait su saisir sa chance lors de la Bataille de Poudlard. Et c'était elle, toujours elle qui s’immisçait dans sa vie - qui faisait partie de sa vie. Penelope avait au moins eu le don de pousser le Weasley dans ses retranchements les plus profonds. Le mettre face à ses vices, le confronter à la trahison, le surprendre encore et toujours. Car si Percy avait été certain fut un temps que son histoire avec la Clearwater avait eu le droit à son point final il faisait fausse route. Voilà qu'on lui avait sortit le coup fourré de la grossesse comme les magiciens moldus font sortir le lapin du chapeau par les oreilles. C'était trop gros pour être vrai, trop gros pour qu'il ne l'ait pas vu venir. Sauf qu'un jour, il allait devenir père de deux petits êtres et qu'il ne pouvait plus fuir ses responsabilités - qu'il ne voulait plus surtout. Alors il avait crû bon de s'emparer de cette idée de folie. Que pouvait-il faire de plus excitant dans sa vie à ce moment précis si ce n'était organisé une évasion? Le Weasley l'avait perçu comme un défi, une nouvelle mise à l'épreuve de la part de la sorcière et il avait répondu à l'appel parce que... parce que peut être qu'il restait encore quelques pages vierges à écrire. Il avait pourtant joué à l'imbécile, demandant à son propre frère et sa cousine d'effectuer un Serment de Servitude pour protéger ses enfants alors qu'il avait déjà en tête ce délire stupide. Il avait un vrai devoir envers sa famille - amputée de leur pauvre Molly. Disparue. Internée. Affaire réglée. Et pourtant il n'avait eu de décisions plus difficiles à prendre que celle-de confier sa mère aux psychomages avec ses frères et sa sœur. Effectivement,en comparaison, lors de la subtile demande de Penny il avait dit oui. Sans réfléchir, sur un coup de tête, parce que l'idée lui avait déjà effleuré l'esprit et qu'il n'avait osé émettre l'hypothèse devant la blonde.

Il avait demandé à Fred et Mafalda de veiller sur ses enfants et il n'avait jamais autant regretté cette décision qu'en cette première journée de printemps. Si Fred avait préféré être tenu à l'écart de cette mascarade, sa cousine avait participé activement à la fuite et Percy se demandait bien comme elle vivait le fait d'avoir aidé deux prisonniers marqués à jouir d'une liberté interdite. Plus il réfléchissait aux motifs qui avaient poussés la jeune sorcière à l'aider et plus il se sentait douloureusement responsable.

Les journées étaient longues, les nuits mouvementées. Il ne se passait pas une heure sans que le rouquin ne prenne peur. Rendu paranoïaque à l'idée qu'aucun sorcier du ministère ne leur soit encore tombé dessus, il se sentait glisser lentement mais sûrement vers la folie. Il s'efforçait de le cacher à Penelope parce qu'en acceptant de l'aider, en acceptant d'endosser son rôle de père il n'avait plus le droit de faiblir. Il s'était mis à son service sans vraiment réfléchir à ses actes et il lui semblait malvenu de faire machine arrière. Percy comprit qu'il n'arriverait plus à se rendormir lorsqu'il envisagea le temps d'une seconde de se rendre aux autorités. Le sorcier ne s'était finalement jamais retrouvé seul et coupé du monde magique pendant si longtemps - pour une durée si indéterminée. Le temps des campements d'Insurgés lui paraissait bien loin et différent de sa situation actuelle. Hors-la-Loi qu'on les appelait les gars comme lui. Ce cottage, ces instants de liberté, cette famille qu'il venait de fonder, il n'y avait pas droit. L'illégalité de ses actions, de sa vie lui paraissaient encore plus insupportables qu'à l’accoutumée. Il ne méritait définitivement plus le pardon de quiconque. Heureusement il y avait Catelyn et c'est au dessus de son berceau qu'il se pencha silencieusement. La décrivant du regard par le biais des rayons timides de la Lune mêlés aux premières lueurs du jour. Elle représentait une pépite à ses yeux, une merveille de la nature. Faite à partir de rien. Un être issu de lui et la Clearwater. Voilà qu'il avait créé quelque chose, quelqu'un. C'était pour elle qu'il avait fait tout ça - dans un premier temps - pour eux. Et même si ses yeux brillaient à la vue de sa fille endormie et paisible, ses tripes se seraient douloureusement, sa tête se mettait à tourner, son corps, en alerte, ne cessait de lui rappeler qu'il avait faillit et que Benjen était loin de ses parents. Finalement ni l'un ni l'autre ne connaîtraient une vie tranquille. Alors qu'ils auraient pu avoir un parent à leurs côtés ils allaient finir par devoir rendre visite à leurs géniteurs à Azkaban.  Avec cette action irréfléchie, ils venaient de prendre avec Penny le risque que ces deux enfants ne puissent jamais grandir entourés de leurs parents. Le simple fait de voir Cat seule dans son berceau était trop difficile à endurer et Percy préféra aller prendre l'air tant que tout le monde dormait encore. Ou faisait tout du moins semblant. Le soleil ne tarderait pas à se lever. Il inonderait le cottage de sa chaleur - ils avaient au moins besoin de ça pour survivre tous ensemble, Penny, Theo et Cat. Le Weasley s'empara d'une grosse couverture et entreprit de se rendre à l'extérieur. Laissant sa baguette à côté du matelas faisant office de lit - il utilisait la magie de plus en plus rarement - il prit malgré tout avec lui de quoi se désaltérer. Du thé qu'il prit le temps de faire chauffer à la bouilloire et qu'il se servit encore fumant dans un malheureux gobelet en terre cuite. Avec ses attitudes, il voyait déjà Theodore le regarder d'un œil désapprobateur, le juger - en mal. Mais qu'importe, il n'était plus à ça près. Arrivé sur le pas de la porte il eut un mouvement de recul en apercevant une silhouette non loin de la route. Il n'était pas d'humeur à rencontrer un moldu, défendre la maison ou... Comment pouvait-il y avoir quelqu'un? Les précautions employées par le trio avaient-elles été insuffisantes? Pris de panique, le sorcier tâta son pantalon à la recherche de sa baguette. Quelle mauvaise habitude de délaisser la magie. C'est qu'il ne se sentait plus à l'aise avec cette dernière depuis quelques temps. Par miracle et dans un éclair de lucidité il reconnut la chevelure caractéristique de sa cousine et les pièces du puzzle s'assemblèrent comme par magie. Un sourire s'étira sur ses lèvres - l'inquiétude aurait tout le temps pour reprendre le dessus plus tard. Percy alla à la rencontre de Mafalda et l'accueillit en l'enlaçant entre ses bras puissants, la soulevant du sol sans vraiment s'en rendre compte. « Mafie! Comme je suis content de te voir! — Et il l'était, vraiment. Une lueur dans la noirceur de ses récentes pensées. Voir sa cousine voulait dire qu'il allait avoir des nouvelles de la famille, de Benjen. Voir la sorcière en chair et os signifiait qu'elle n'avait pas encore eu de problèmes avec les autorités. A moins que... Le rouquin chassa l'idée d'un quelconque piège, ne voulant se la jouer plus pessimiste qu'il ne l'était encore. — Comment tu vas? Qu'est-ce que tu viens faire ici à une heure pareille? Il y a un problème? » Demanda-t'il précipitamment. L'inquiétude venait effectivement de reprendre ses droits.
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HERO • we saved the world
Mafalda Weasley
Mafalda Weasley
‹ inscription : 26/08/2016
‹ messages : 934
‹ crédits : whorecrux (av), jiji (gif)
‹ dialogues : #996666
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‹ âge : vingt-et-un (02/06)
‹ occupation : étudiante au CEPAS bientôt diplomée, membre de la War Victims Charity et VP de la Youth Doonist League
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1994 et janvier 1999.
‹ baguette : mesure vingt-sept centimètres, est en bois de hêtre et contient une plume de phénix..
‹ gallions (ʛ) : 4102
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
‹ risèd : sa famille, enfin réunie.
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percy weasleyI'm on your side. When times get rough and friends just can't be found like a bridge over troubled water I will lay me down like a bridge over troubled water I will lay me down. When you're down and out, when you're on the street, when evening falls so hard I will comfort you. I'll take your part, oh, when darkness comes
C’est agaçant quand on fait quelque chose de vraiment cool, de vraiment fort, de vraiment impressionnant, quand on est très fier de soi, qu’on a envie de le montrer un peu, d’en jouir, d'en profiter, mais qu’on ne peut pas. Parce que personne ne sait et que dans le meilleur des scénarios personne ne saura jamais. Mafalda est assez fière d’elle. Pas tellement d’avoir contribué à rendre leur liberté à Penelope Clearwater et Theodore Nott, mais d’avoir fait partie d’un plan aussi complexe, aussi fou, et d’avoir réussi sa part du plan à la perfection. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire un peu quand elle les voit sur MSN, ceux qui se plaignent, ce qui se questionnent, elle ne peut même pas s’empêcher de jouer un peu, de commenter, de s’étonner avec eux. C’est pas qu'un jeu immature bien sûr, elle est un peu obligée de s'y adonner si elle veut que sa version des faits reste crédible, elle n’oublie pas que les soupçons de la BPM se sont portés sur elle, qu’ils gardent peut-être encore un œil sur elle. Et MSN c’est public. Alors elle fait mine de continuer sa vie, de commenter sur ce fait divers qui ne peut que lui être personnel, sans pour autant le défendre comme elle pourrait essayer de le faire et sans, bien évidemment, laisser entendre qu’elle sait quoique ce soit. Ouais, Mafalda est plutôt fière de son coup, fière d’avoir participé, fière d’avoir réussi à s’en sortir surtout. Mais quand elle va voir Benjen, dont son cousin Fred a obtenu la garde, elle perd un peu de son sourire et de son assurance. Le plan n’a pas tout à fait marché. Et elle bien sûr ça lui fait plaisir de le voir, de jouer avec le bébé, de commencer déjà, alors qu’il n’est âgé que de quelques semaines, à le pourrir de cadeaux. Mais elle sait qu’il y a deux personnes, paumées dans la campagne anglaise, qui donneraient tout pour être à sa place, ou à la place de Fred et de Luna. Et c’est difficile de ne pas avoir juste envie de pendre le gamin et de se tirer et tant pis pour le reste, tant pis pour les études, tant pis pour Papa, Talia, Maman Bulstrode, avec qui elle commence à renouer. C’est difficile de ne pas être tentée de le ramener à ses parents aussi simplement que ça. Mais elle sait pertinemment que si ce n’est pas elle qu’on surveille c’est au moins Benjen, parce qu’on s’attend à ce que les parents essayent de le récupérer et puis, même si elle pouvait, en le faisant c’est aussi Fred qu’elle mettrait en danger. Parce que c’est lui le responsable du gamin. C’est à lui qu’on reprochera d’avoir laissé Mafalda l’embarquer. Et ça elle ne peut pas le faire. Pas alors que ça commence à aller mieux entre eux, pas alors que ça commence à aller mieux entre elle et tous les Weasley en fait. Elle fait de son mieux Mafalda pour rattraper ses erreurs (sa grande faute surtout), pour rattraper le temps perdu avec tous. Ça a commencé avec le nouvel an chez Percy et ça continue encore. Au fond elle sait que tout ça est très bancal, parce qu’elle leur ment à tous, sauf à Fred, quand elle ne leur dit pas son implication dans la fuite de Percy. Et elle n’a pas besoin de creuser trop loin pour savoir ce qu’ils pensent de tout ça. Et elle a beau ravaler le malaise, il est quand même là.

Pendant des semaines donc Mafalda, ne prend contact avec aucun des fugitifs, elle continue sa vie, sans faire trop de vague, en espérant que, si jamais la BPM la surveille, ils finissent par se lasser et passer à autre chose.

La découverte de la magie par les moldus l’arrange bien puisque toutes les forces du Ministère sont mobilisées au contrôle de la situation. C’est très pratique pour elle. Assez pour qu’elle considère possible de retourner faire un tour au cottage, pour voir sa filleule et son cousin et puis les deux autres aussi.

Elle est sortie le vendredi soir avec Ines et le samedi soir avec Wendy, mais elle n’a pas bu un seul verre prétextant avoir à se lever tôt ce qui est vrai. Sauf qu’après avoir dansé à ne plus pouvoir poser un pied par terre sans gémir, elle n’est pas fatiguée quand elle échoue chez elle, sur son duvet pourtant si doux. Peut-être parce qu’avant de sortir elle a passé son samedi à dormir. Alors elle prépare plutôt son sac pour la route, ce n’est pas grand chose, mais elle a fait quelque courses, elle a acheté quelques jouets de bébé - la moitié est partie à Benjen - et des friandises pour les adultes et elle a même fait un gâteau. Elle n'est pas sûre qu’il soit bon, mais comme elle a suivi la recette à la lettre elle ne voit pas pourquoi il ne le serait pas. Et puis surtout dans son sac elle a fourré toutes les photos de Benjen qu’elle a pu prendre depuis sa naissance. C’en est pas beaucoup parce qu’elle ne va pas le voir si souvent que ça chez Fred, mais c’est déjà pas mal et y en a qui sont jolies et elle se dit qu’ils devraient apprécier, enfin, elle espère. Mafalda aurait aimé transplaner. C’est pratique et rapide et elle a suffisamment d’expérience désormais pour ne pas trop risquer de se désartibuler. Pendant la guerre, elle a appris et c'est devenu un habitude. Elle aime bien marcher et le magicobus et les portoloins pour les vraiment longues distances, mais elle aime mieux transplaner et comme elle a pas bu, elle pourrait. Mais non seulement transplaner à Londres est proscrit, elle a en plus peur de ne pas avoir une vision assez précise de l’endroit de son arrivée. Le cottage elle ne l’a vu qu’une fois, quand elle y a largué Theo et il était couvert de neige, or la neige a fondu dans le Nottinghamshire et elle ne sait pas à quoi il ressemble aujourd’hui. Alors elle prend plutôt le magicobus - rempli de soulards, si bien qu’elle enfonce des écouteurs dans ses oreilles et met le volume de la musique de son POW au maximum - pour se rendre dans la petite ville la plus proche - c’est Luna qui lui en a donné le nom -  et de là, elle marche. Il ne fait pas trop mauvais, le soleil tarde un peu à se lever, mais la promenade est agréable. Elle suit les pancartes un peu - elle connait le nom du patelin le plus proche du village. Elle se dit qu’une balade à cheval ici ça doit être bien sympa quand il fait beau et peut-être qu’il y a des écuries où elle pourrait en louer un pour la journée et peut-être que ça intéresserait un des occupants du cottage de venir avec elle. Ça fait des lustres qu’elle n'a pas monté, depuis la guerre en fait. Un sortilège de direction la remet sur la voie quand elle s’éloigne un peu et puis elle fini par tomber sur le village et de là c’est facile. De là, elle connaît. Elle s’achète quand même un café à emporter au pub qui vient tout juste d’ouvrir, il n'est pas très bon, mais ça lui assure de ne pas avoir envie de s’endormir en plein milieu de sa visite.

Le cottage apparaît enfin au bout du sentier et c’est là qu’elle se rend vraiment compte de l’heure et du fait que tout le monde est probablement encore endormi. Tant pis, elle se baladera dans les serres. Au pire elle a de quoi lire - elle a ramené deux trois ouvrages pour qui voudra, mais un peu pour Theodore. Elle n’a pas le temps d’arriver devant la porte toutefois que quelqu’un s’en échappe et la rejoint à grandes enjambées. « Mafie! Comme je suis content de te voir! »  Percy l'a prise dans ses bras avec tant d’énergie et de force que ses pieds ne touchent plus le sol et elle éclate de rire en lui rendant son étreinte. « Comment tu vas? Qu'est-ce que tu viens faire ici à une heure pareille? Il y a un problème? » Elle secoue la tête vigoureusement pour le rassurer immédiatement. «  Naaan aucun problème, j’arrivais juste pas à dormir et puis, j’trouvais ça plus sûr de venir à cette heure-ci, qu’au beau milieu de la journée. » On ne sait jamais. Elle est décidément plus précautionneuse quand il s’agit des autres que pour elle-même. Mais c'est qu'il serait bien dommage d’avoir fait tout ça pour qu’ils se fassent prendre par sa faute. « Et toi comment ça se fait que tu sois réveillé ? » Elle esquisse un sourire malicieux «  C’est ma filleule qui fait des siennes ? » Elle est très fière d’avoir fait partie du plan Mafalda et d’avoir réussi sa propre mission. Mais elle est plus fière encore d’avoir été désignée comme marraine d’un autre être humain.
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Percy I. Weasley
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‹ occupation : En fuite avec Penelope, Theodore et Catelyn. A la recherche d'une solution pour récupérer son fils Benjen.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : De septembre 1987 à juin 1994
‹ baguette : En bois de cerisier, son cœur est abrité par un ventricule de dragon, 32 centimètres et sculptée dans tout son long. Elle est souple et facilement maniable.
‹ gallions (ʛ) : 3254
‹ réputation : Il est trop sérieux, trop à cheval sur les règles, trop froid, trop trop de tout. Et pourtant on sait qu'une partie de lui-même - meurtrie - traverse difficilement le chemin de la rédemption. C'est un sorcier profondément attaché à sa famille et qui a du mal à se pardonner les tragédies qui se sont produites. Sa fuite et donc la rupture des liens familiaux avec le clan Weasley a été le plus difficile. Aujourd'hui on dit que c'est un criminel, un lâche, un traître.
‹ faits : Jusqu'à la bataille de Poudlard en 1998, il était entièrement dévoué au Ministère, travaillant d'arrache-pied pour monter les échelons. Mais il a finit par ouvrir les yeux et depuis il regrette chaque jour son absence auprès des siens. La plupart lui ont pardonné ses manquements le jour même de son retour mais il ne se sent pas encore prêt à tirer un trait sur ce qu'il leur a fait subir. Depuis il a perdu son frère George, son père et avec ses frères et sa sœur ils ont été obligé d'interner leur mère. Même si pendant longtemps il s'est efforcé d'être là pour ceux qui reste, il a pris la décision difficile de les quitter pour protéger sa fille Catelyn et la femme qu'il aime..
‹ résidence : Dans un cottage, loin de tout, au beau milieu de la campagne anglaise.
‹ patronus : Une autruche dont il a particulièrement honte et qui lui a valu bien des railleries.
‹ épouvantard : Un détraqueur qui s'apprête à l'embrasser.
‹ risèd : Lui, au sommet - lorsque tout lui paraissait simple et que la vie lui souriait. Tout du moins dans un monde où il n'a plus à craindre pour la vie de quiconque.
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Percy n'avait jamais autant étouffé au beau milieu d'une campagne si vaste. Les premières années de sa vie, il les avait passées en compagnie de Bill et Charlie à dévaler les semblant de collines entourant le Terrier. C'est au dessus des hautes herbes et d'un étang de 3 pieds de profondeur qu'il s'était essayé au vol sur balai - sans grand succès. Et puis il avait fini par être trop grand pour ce genre de gamineries. L'élève trop droit et trop sérieux venait de passer son tour. Peut-être aurait-il dû garder sa naïveté et son innocence plus longtemps. Peut-être aurait-il dû s'accorder des escapades dans la campagne anglaise lorsqu'il était encore temps? L'insouciance et la liberté lui manquaient terriblement. La guerre l'avait transformé bien plus profondément qu'il ne pouvait l'admettre et se retrouver si loin de sa famille après avoir traversé tant d'épreuves le détruisait de l'intérieur. Son corps était solide, son esprit encore stable, son cœur lui se révélait faible. Alors oui, malgré les risques encourus par la rousse pour mettre les pieds jusqu'au cottage, le Weasley était heureux de la voir. « Naaan aucun problème, j’arrivais juste pas à dormir et puis, j’trouvais ça plus sûr de venir à cette heure-ci, qu’au beau milieu de la journée. » Sa jeunesse, sa vivacité d'esprit, voilà ce qui lui manquait dans ce coin paumé. Lui qui avait passé la plus grande partie de sa vie à travailler s'en retrouvait bien dépourvu, coincé à rien faire entre deux détenteurs de la Marque et un bébé. Bien qu'il eut été le sien. « Toujours prudente... — Il reposa Mafalda délicatement sur l'herbe humide, lui offrant un de ses rares sourires. — T'as bien fait cousine. » La couverture toujours sur ses épaules il en profita pour la détailler du regard. Percy était persuadé que les problèmes ressortaient toujours par le corps, la posture, la manière de se comporter. Il ne décela cependant aucune trace de désarroi ou d'inquiétude. Tant mieux, la rousse lui paraissait en pleine forme et il avait bien besoin d'une telle personne à ses côtés en ce début de matinée. « Et toi comment ça se fait que tu sois réveillé ? » Le sourire malicieux qu'elle lui offrit le conforta dans son idée que cette visite était la meilleure des nouvelles depuis bien longtemps. «  C’est ma filleule qui fait des siennes ? » Si seulement il n'y avait que ça. Si seulement il pouvait résumer la situation aussi simplement. Percy s'effondrait chaque soir de fatigue étant donné qu'il s'efforçait de remplir ses journées mais il ne dormait jamais guère longtemps. Son sommeil était fragile et en proie à la peur, la souffrance, la mort, les ténèbres. Alors, lorsqu'il sortait de ses torpeurs nocturnes, le rouquin se raccrochait à ce qui lui restait. Sa fille dans un premier temps, Penny dans un second. Combien d'heures avait-il passé à les observer toutes les deux au beau milieu de la nuit? Ne préférant partagé l'horreur du statut de fugitif, le Weasley préféra relativiser. « Disons que les nuits sont courtes mais, comment bien dormir en même temps? — Comment se reposer sur ses deux oreilles lorsqu'on est devenu un criminel? Comment continuer à chercher le sommeil sans savoir de quoi sera fait le lendemain?, — Rentre à l'intérieur, j'ai fait du thé, il suffira de le réchauffer. » L'invita-t'il, son dos pourtant couvert venant d'être parcouru par un frisson. Ils n'étaient qu'en mars après tout. Il la laissa passer devant et rentra à son tour, regardant une dernière fois le soleil tapi derrière l'horizon.

La pièce faisant office de cuisine dans le cottage correspondait à son lieu de vie principal. C'est ici qu'il passait la majeure partie de son temps, Catelyn à ses côtés. Percy cuisinait, s'occupait de la petite et du minimum syndical pour survivre à plusieurs. Un vrai homme de maison qui cherchait seulement à occuper ses mains et son esprit. Penny quant à elle restait la plupart du temps dans la serre. Souvent Theodore la rejoignait, le rouquin le savait même si les deux ex-mangemorts restaient discrets concernant les moments qu'ils partageaient ensemble. Il ne cherchait pas particulièrement à savoir ce qu'il pouvait bien se dire. Il préférait même rester dans l'ignorance sur ce coup là. Percy alluma une vieille lampe à huile et s'installa autour de la massive table qui trônait au centre de la cuisine. Pièce maîtresse de la maison, ce meuble en chêne lui rappelait profondément le Terrier. Ce n'est sans une pointe de tristesse qu'il toucha le bois tiède et servit la boisson promise à sa chère cousine - lui laissant le soin de réchauffer elle-même le thé, plus le rouquin se tenait loin de la magie et mieux il se portait en ce moment. « Comment ça se passe en ce moment? Des actualités croustillantes? » Il était intrigué de savoir ce qui pouvait bien se passer en ce moment dans le monde sorcier. La récente tempête qui avait frappée jusqu'à la porte du cottage n'avait pas dû laisser la population indifférente. Et puis il se demandait à quel point l'affaire de la fuite de Penny et Theo avait eu des répercussions. Était-il officiellement montré du doigt - auquel cas il n'imaginait plus d'avenir au sein des sorciers - ou alors son implication avait-elle été étouffée? « En fait je crois que je m'en fous un peu. Cat' dort encore mais elle devrait pas tarder à avoir faim. — Il préférait se concentrer sur le positif et il ne voyait pas Mafalda partir sans avoir vu sa filleule. — Après tout ça fait déjà combien, quatre heures qu'elle a mangé? » Son humour était toujours aussi douteux et maladroit, pourtant il s'obstinait à faire des efforts. Son manque d'efficience avait au moins le don de pousser les autres à changer de sujet ou prendre les rennes de la conversation. Il se tut donc, apercevant enfin le premiers rayons du soleil percer au loin. Puis, jetant de nouveau un regard vers sa cousine il voulut se rapprocher d'elle. Se laissant glisser sur le banc en bois, il se plaça épaule contre épaule, partageant avec la rousse sa couverture. Il fallait croire que la solitude lui donnait des envies de chaleur humaine. Il avait besoin de se sentir proche de quelqu'un et même si sa relation avec sa cousine n'avait jamais été sujet à un rapprochement, aujourd'hui il appréciait véritablement se tenir à ses côtés. Parce qu'elle était gentille, intelligente, qu'ils avaient su se trouver au bon moment mais aussi qu'elle avait pris d'énormes risques pour une cause qui ne la concernait nullement. « Ben me manque. — Murmura-t'il presque pour lui-même. — Je suis désolé. Heu. — Sur ce coup-là, Percy manquait de tact. — T'aurais pas des photos ou un truc dans le genre, je sais pas, n'importe quoi... Juste pour le savoir en vie et en bonne santé. »

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‹ gallions (ʛ) : 4102
‹ réputation : je suis une vraie weasley ou une fausse weasley selon que l'on regrette mon implication dans la résistance ou qu'on estime que je ne m'implique justement pas assez ; on trouve également que je suis une miss-je-sais-tout insupportable ainsi qu'une grande gueule qui braille sans cesse ; enfin nombreux sont ceux qui me voient comme une gamine qui aime trop jouer aux grandes. On se souvient également souvent de moi comme étant la fille qui a crisé quand on ne l'a pas nommée préfète.
‹ faits : je suis une Weasley de sang-mêlé puisque ma mère est une moldue, quoique par les temps qui courent ce n'est pas quelque chose qui se crie sur tous les toits. Il vaut mieux se munir de bouchons pour les oreilles si l'on veut passer du temps en ma compagnie. J'ai tendance à voler tous les livres qui me tombent sous la main peu importe que j'en connaisse le propriétaire ou pas. Je me suis inscrite au CEPAS pour passer BUSES et ASPICS à la fois avant de me lancer dans de grandes études de…je ne sais pas quoi.
Je suis la fan numéro un des Wand Direction.
‹ résidence : dans un studio dans le Londres moldu juste à côté du Chemin de Traverse.
‹ patronus : un poney shetland
‹ épouvantard : une colonie de cafards.
‹ risèd : sa famille, enfin réunie.
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Mis à part le problème Benjen, qui elle se l’imagine aisément doit occuper beaucoup les jeunes parents, Mafalda s’imagine assez difficilement ce que doit être la vie au cottage. Le trio des habitants est si insolite, qu’elle est rendue assez curieuse de découvrir leur dynamique. Elle ne sait pas non plus ce que c’est d’être nouvellement parent ni de s’occuper d’un nouveau né mis à part ce que Fred peut lui raconter de Benjen, aussi tout naturellement elle méprend les traits tirés de Percy pour de la simple fatigue. « Disons que les nuits sont courtes mais, comment bien dormir en même temps? » Elle ne sait pas trop à quoi il fait référence exactement, mais se doute que la moindre des choses est de laisser son sourire malicieux disparaître et de hocher la tête. En fait, elle ne se rend pas très bien compte de l’effet que le statut de fugitif peut avoir sur les autres. Elle est bien contente elle d’être revenue à la société après la guerre et de reprendre une vie normale, mais elle se dit aussi que les conditions qu’ils ont pour le moment ne sont pas trop mauvaises, comparées à ce qu’ils ont pu connaître (excepté Theodore) par le passé. Elle se dit donc que ce doit être l'absence de Benjen qui le garde éveillé la nuit. « Rentre à l'intérieur, j'ai fait du thé, il suffira de le réchauffer. » Elle hoche la tête bien vite, elle n’est de toute façon pas venue pour rester dehors. La dernière fois elle n’a pas vraiment eu le temps de visiter comme il se devait la maison, occupée d’abord à la cérémonie de parrainage puis à dire au revoir, elle n’a même pas eu l’occasion de découvrir la cuisine, qui avec la grande table en bois en plein milieu de la pièce lui semble, aussitôt qu’elle y met les pieds, être le cœur de la maison. Elle s’installe sans attendre et se voit servir le thé froid, dans une tasse qu’elle réchauffe elle-même d’un coup de baguette. Elle se demande vaguement pourquoi Percy n’utilise pas la sienne, mais n’y accorde finalement pas trop d’égard songeant simplement qu’elle doit être là-haut dans la chambre. « Comment ça se passe en ce moment? Des actualités croustillantes? » Pleins seulement, ses priorités à elle ne sont pas forcément celles des plus de vingt-cinq ans. Elle aurait tendance à citer parmi les actualités les plus croustillantes la candidature des Wand Direction à l’EuroWiz’Sing, mais elle a également la sensation que ça n’intéressera pas son cousin le moins du monde. Non ce qu’il y a de plus objectivement intéressant c’est la tempête magique et la levée du Code du Secret magique, qui traîne sur toutes les lèvres. Elle ouvre d’ailleurs les siennes pour en parler, seulement Percy l’interrompt bien vite. « En fait je crois que je m'en fous un peu. Cat' dort encore mais elle devrait pas tarder à avoir faim. » Message reçu: on n’a pas beaucoup de temps. Et puis pour avoir des nouvelles, la prochaine fois il suffira qu’elle lui ramène quelques journaux sorciers, quoique pour celle-ci les tirages moldus pourront suffire. «  Après tout ça fait déjà combien, quatre heures qu'elle a mangé? » Elle esquisse un sourire devant la tentative d’humour de son cousin le moins réputé pour la chose. L’effort est loin d’être catastrophique à ses yeux « Une gloutonne comme sa marraine alors !» plaisante-t-elle à son tour, soufflant un peu sur le thé qu’elle a trop bien chauffé. Tous les bébés sont comme ça de ce qu’elle sait. Percy s’approche d’elle et se glisse à ses côtés sur le banc faisant passer quelques pans de la couverture qu’il a sur ses épaules, sur les siennes. Elle n’a pas froid, mais ça la réchauffe agréablement malgré tout.

« Ben me manque. Je suis désolé. Heu. T'aurais pas des photos ou un truc dans le genre, je sais pas, n'importe quoi... Juste pour le savoir en vie et en bonne santé. » Ça ne devrait évidemment pas la faire sourire si grand qu’il parle de son fils presqu’inconnu finalement - Mafalda ne sait même pas si Percy l’a déjà vu, ils n’ont jamais eu l’occasion de discuter de ce qu’il s’est passé à Sainte-Mangouste - mais son visage s’illumine malgré elle alors qu’elle tire son sac de par-dessus ses épaules et farfouille dedans. Elle est juste fière de sa propre jugeote et contente d’avoir une solution même maigre à la peine de Percy. « Si justement. » Elle sort d’abord le gâteau parce que c’est ce qui prend le plus de place et le dépose sur la table. « Tiens ça c’est pour…euh tout le monde, sauf Cat. » Elle n’en a pas encore l’âge, même Mafie sait ça. Et puis ses doigts rencontrent l’album conçu à la va-vite, très court, mais qui, elle l’espère, saura faire sourire un peu Percy. « Tiens. » Fait-elle en lui offrant son cadeau. « Il est super mignon et juste adorable, il me voit pas très souvent mais il accepte de rester dans mes bras sans pleurer et il est déjà assez joueur je trouve. Fred s’occupe très bien de lui et Luna lui rend beaucoup visite aussi. Je crois que lui et Lesath ét-sont très copains. » Il est bien entouré, même si l’idéal aurait été que ce soit par ses parents, mais Mafalda fait ce qu’elle peut pour le rassurer. Elle évite par la même de s’étendre sur le fait que Lesath est actuellement sous quarantaine, à cause du Syndrome Rosier, le but n’étant pas d’inquiéter Percy, après tout. Benjen n’a développé aucun symptôme pour le moment, pas de raison de paniquer donc. « On a fait un moisniversaire pour lui, d’ailleurs c’est la dernière photo je crois. » Explique-t-elle alors qu’il est encore loin d’y être arrivé. « J’me suis un peu battue avec Luna y a genre deux semaines parce que je trouve qu’il a tes yeux et la forme du visage de Penelope alors qu’elle dit l’inverse. » sourit-elle gentiment tout en secouant la tête. Fred était bien fortuitement resté à l’écart de cette discussion houleuse, le ton n’est pas vraiment monté, mais chacune était restée assez convaincue de sa propre version. À dire vrai Mafalda n’avait débattu que pour l’amour du débat parce qu’elle n’a pas l’impression de connaître assez bien Penelope pour savoir qui lui ressemble ou non. Elle continue de fouiller dans son sac pour laisser le temps à Percy d’étudier les clichés et en profite pour sortir les jouets qu’elle a rapporté pour Cat et les autres cadeaux pour les grands, tout, sauf les livres qui restent dans le fond. « Oh et Ginny a accouché. James il s'appelle, trop-mi-gnon. » fait-elle en refermant son sac et le jetant par terre un peu plus loin, se disant sans trop réfléchir que c'est quelque chose qu'il voudrait sûrement savoir. Peut-être qu'elle aurait du ramener une photo du neveu de Percy aussi.
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