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WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | salvatore gallagher But when it came to crimes against his own person he couldn't care less. He held his life in less regard than he did anything else.Greg a pris ses pilules il y a deux heures et he's kicking. Il se sent merveilleusement bien, c'est à se demander pourquoi il déteste tant avaler ces médicaments de malheur! Il se sent énergique et parfaitement normal, même si il est incapable de ne pas bouger et qu'il a du mal à rester assis sur le canapé avec Adrian pendant qu'ils regardent la télévision, il se fait même un peu chier, il s'en bat les couilles qu'un mec ait perdu la vie au Chaudron Baveur y'a quelques jours, il s'en fout complètement des moldus, il aimerait bien passer à la chaîne sportive mais Adrian semble vraiment intéressé alors à la place, il grogne, il gémit, il soupire, roule des yeux exagérément et quand ça ne marche pas, sort son POW pour consulter son feed MSN, saoulé et franchement outré qu'Adrian ne lui accorde pas son attention (ça lui arrive parfois) au moins de se lever pour faire les cent pas (devant la MirrorTV) sans lâcher son POW du regard. “ Greg! — Quoi? J'te dérange? —Tu veux pas embêter Sal, plutôt?! Greg, pousse-toi! — Maiiiiis-- — POUSSE-TOI! ” Il grogne, encore plus agacé, mais s'exécute, en faisant la moue comme un gamin de cinq ans. Il a trop d'énergie en lui, il aimerait bien aller faire des tours de terrain mais il a été benched au dernier match sous prétexte qu'il avait foutu un coup de batte à Jules de manière intentionnelle (c'est le cas mais Fagman n'a aucune preuve) et le coach a hurlé qu'il avait intérêt à ne pas se traîner jusqu'au terrain de Falmouth ou sinon...! Bref, boring quoi.
Il pourrait sortir? Non, il fait moche, et Adrian va refuser, et comme il peut aller nulle part sans Adrian... il pourrait... il pourrait aller faire chier Draco à Azkaban, il pourrait aller faire chier Flora là-bas aussi, ou alors Hestia parce qu'il aimerait bien voir Hestia; il pourrait aller s'acheter des bonbons, il a absolument envie de bonbons, ou alors une glace, malgré l'atmosphère un peu froide de ce début d'avril. Il pourrait aller s'acheter de nouvelles battes (il fait la collection, et la plupart se brisent au bout de plusieurs matchs, à la grande déception du trésorier du club qui n'en finit pas de voir Greg venir le voir avec un grand sourire innocent et une batte en deux morceaux), ou juste des fringues, ou alors aller se faire faire un tatouage, il pourrait commander à Dirico Express (Adrian déteste, ça lui fera les pieds) ou alors juste une bouteille d'alcool, il pourrait aller faire chier Sal, il pourrait aller faire chier Sal, qui est en train de dessiner dans sa chambre. Parfait. Il poste un truc sur MSN (5000 RTs and ill punch @savage in the face and film it.), sachant pertinemment qu'autant qu'il est aussi accro que lui au réseau social, Sal ne consulte pas son POW quand il dessine ou peint ou fait ses trucs de michtonneuse et attend que les fameux RTs arrivent. Ça va plutôt vite, surtout quand d'autres joueurs de Quidditch (qui le suivent mais le détestent; relation professionnelle, quoi) rebloguent eux aussi, et ça arrive bien vite à l'objectif. “ Va pas l'emmerder! — Mais non! ” répond aussitôt Greg, l'air de dire: tu m'connais, c'est pas mon genre. Sans trop se poser de questions, Greg ouvre brusquement la porte de la chambre de Sal et se dirige droit vers lui, son POW à la main filmant pour lui. Il est de dos à lui et il n'a aucun mal à lui tapoter l'épaule et puis à lui foutre son poing dans la gueule, un peu trop violemment sans doute.
“ Savage, ” commente-t-il pour lui-même, avant d'esquisser un sourire plein de dents, observant Sal qui a l'air sonné, coupant la vidéo et rentrant son POW dans sa poche. Il penche la tête sur le côté. Il a pris ses pilules il y a deux heures et il a l'impression de voler et de chuter en même temps, il ressent rien ou alors il ressent trop de choses, il sait pas trop. Tout ce qu'il sait c'est qu'il s'en fout des conséquences, qu'il aime bien Sal mais que quand il est high, il déteste tout le monde en même temps qu'il les adore. Il sait aussi qu'emmerder Sal, que frapper Sal, c'est une offense grave, et qu'il espère que ça va le provoquer pour qu'il le frappe en retour. Il s'en fout de foutre le bordel, de sacrifier leur amitié (ça n'effleure même pas son esprit, qui va trop vite pour s'attarder sur des détails comme ça), il trouve juste ça drôle sur le moment, les yeux que Sal vrillent sur lui, l'émotion qui explose à la surface de son visage, la surprise mêlée de colère. Gregory tend le doigt pour l'appuyer sur sa joue. “ Disrespected, ” commente-t-il ensuite, sans se départir de son sourire, son sang rugissant dans ses veines, appelant la destruction et le chaos. |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2961
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| gregory goyle But when it came to crimes against his own person he couldn't care less. He held his life in less regard than he did anything else.Aujourd’hui, c’est repos. Sal déteste les jours de repos. Ça veut dire qu’ils ne s’entraînent pas et vu la gueule que se tape leur équipe depuis quelques mois, il estime qu’ils ont un peu autre chose à foutre que de se reposer. Est-ce qu’il a l’air fatigué ? Non. Il est en pleine forme, il déborde d’énergie, tellement qu’il est allé courir ce matin, même s’il faisait un temps de merde. Paraît que c’est obligatoire, que même si Bagman préfèrerait leur faire roter du sang – ses mots – il doit leur accorder un jour de repos dans la semaine. Le truc c’est qu’avec Wymack, ils en avaient rien à foutre et ça ne les empêchait pas de se ramener sur le terrain pour s’entraîner. Sauf que Greg a fait le con et est interdit de terrain et Adrian n’ira nulle part sans lui. Il a envoyé un quicky à Sunny, qui a répondu qu’il avait un date. Un putain de DATE. Comme si c’était plus important que le Quidditch ! Your dick doesn’t need training, YOU do, you bag of decomposing shit !!!!!! a-t-il rageusement répondu avant de passer au suivant. Cass a eu l’audace de lui répondre qu’il faisait du shopping et que Sal était libre de le rejoindre s’il le souhaitait. Sa réponse s’est avérée plutôt simple : P U S S Y. Il a commencé à désespérer, alors il s’est tourné vers Chang qui ne lui a même pas répondu, ce sale petit enfoiré, alors Sal lui a laissé un tas de messages principalement composés de You SUCK. Au bout de sa vie, il s’est finalement tourné vers Jules et cette connasse de nazie lui a répondu que si Bagman avait décrété que c’était repos, alors il allait se reposer et arrêter de casser les couilles de tout le monde.
Son POW a fait un vol plané jusqu’à son lit et Salvatore a décrété que c’était tous une bande de connards.
Adrian a le cul vissé sur le canapé du salon et les yeux rivés sur l’écran de la télévision, autant dire que Sal regrette presque d’avoir fait cet achat. Et Greg…. Greg a pris ses putain de cachets et quand il est dans cet état, le Gallagher a juste envie de le noyer ou de lui fracasser le crâne contre un mur. Pendant une seconde, il a hésité à rejoindre Cass histoire de lui foutre la haine en achetant tout un tas de trucs super chers et inutiles en sachant très bien que Beak ne peut plus se livrer à ces excès depuis que son père a décrété qu’il n’avait qu’à se démerder tout seul. Mais il a fini par se raviser, c’est dur d’énerver Cass et ça rend la chose beaucoup moins marrante. Il n’a pas encore terminé de repeindre sa chambre, puisqu’il s’est concentré sur celles de Greg et Adrian, alors il se dit que c’est le moment où jamais. Une fois son matos prêt, il entreprend de poursuivre la fresque murale qu’il avait commencée quelques semaines plus tôt. Un morceau de rock sorcier passe en fond à la radio qu’il a allumée et Sal marmonne les paroles en peignant le mur opposé à la porte de sa chambre, concentré.
Quand la porte s’ouvre, il sait qui c'est à la violence du geste, Adrian est beaucoup trop délicat et respectueux pour entrer sans frapper et en cas d’urgence, il n’aurait pas été aussi brutal. Salvatore soupire et reste concentré sur sa tâche, en se disant que s’il ne fait pas attention à Greg, ce dernier s’en ira vite. Maintenant qu’il est lancé, il n’a pas tellement envie qu’on le dérange. Bien évidemment, Gargoyle s’en fiche et s’approche, jusqu’à lui tapoter l’épaule et c’est avec un mine ennuyée que Sal se retourne pour lui faire face.
Ou plutôt, pour se prendre le poing de Greg en pleine gueule. Sa tête part en arrière et manque d’aller se cogner contre le mur recouvert de peinture. Il peut entendre son nez qui craque et la seconde d’après, il y a la douleur, soudaine, horrible. Il n’en est pas à son premier coup dans le nez, on lui a déjà cassé quelques fois mais c’est toujours aussi douloureux et Sal n’arrive pas à retenir un gémissement de douleur, alors qu’il a l’impression que son nez explose littéralement en gerbes de sang. Ça lui coule sur la bouche, le long du menton et ça va tâcher ses fringues, le sol. C’est en train de tout dégueulasser et ça plus que la douleur, c’est probablement ce qui l’énerve le plus. Il lutte pour reprendre ses esprits et lorsqu’il est suffisamment stabilisé et arrive à lever les yeux vers Greg, c’est un regard mortel qu’il pose sur lui. Et puis Goyle lève un doigt vers son visage et lui touche la joue. « Disrespected, » lâche-t-il avec son grand sourire d’abruti fini et okay, d’accord. FINE. Il sait que ce sont les cachets qui parlent. Que c’est à cause d’eux que Greg est comme ça. Il sait qu’il ne doit pas le prendre à cœur, parce que dans son état normal, jamais il ne l’aurait frappé comme ça. Il sait que si Adrian était là, il l’empêcherait immédiatement de faire quoi que ce soit de trop drastique en lui rappelant que ce n’est pas vraiment Greg. Adrian est plus patient, mais ce n’est pas Adrian qui se prend des coups dans la gueule quand Gargoyle est high as fuck et puis surtout, il n’est pas là, il est planté devant sa putain de télévision et ça laisse à Salvatore la liberté de choisir sa réponse.
Il plisse les yeux et attrape Greg par le col, avant de le ramener contre le mur pour l’y écraser et tant pis s’il ruine sa fresque en allant y frotter le dos de l’autre teubé. Il est plus grand que lui d’une dizaine de centimètres et Sal a toujours aimé ça, être plus grand que les autres. Quand il était gosse, c’était une crevette mais maintenant, c’est lui qui regarde les autres de haut. « Oh that’s funny, eh ? Ya penis, » siffle-t-il entre ses dents et c’est chiant, parce qu’il a du sang dans la bouche maintenant et c’est vraiment dégueulasse. Alors il s’en débarrasse, par le biais d’un bon gros molard qu’il crache à la gueule de Greg. Le mélange de salive et de sang lui atterrit sur la joue et Salvatore esquisse un sourire carnassier sous le liquide carmin qui lui recouvre le visage. « J’suis pas ton maître, si t’as b’soin qu’on t’emmène promener ou qu’on t’jette la baballe, va d’mander à Adri, » grogne-t-il avant de le relâcher brusquement, pour s’essuyer le nez et la bouche de sa manche, avec une grimace. |
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WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | Quand les mains de Sal se referment sur son col, Greg recule seulement pour qu'il resserre sa prise, un large sourire venant éclairer son visage. Le terme éclairer n'est peut-être pas le bon, finalement; à vrai dire, ça l'assombrit plus qu'autre chose, ce grand sourire pervers qui envahit son visage, plisse légèrement ses yeux trop bleus, vrillés sur Sal qui le plaque contre le mur, sur la fresque qu'il était en train de finir. “ Your painting! ” s'exclame aussitôt Greg d'un air tout à fait offusqué, comme si il en avait quelque chose à foutre, comme si il n'était pas en train d'exulter intérieurement en cet instant précis. Frappe-moi, a-t-il envie de lui hurler, ou alors as-tu si peu de dignité et de fierté? Mais non, il reste silencieux, dardant Sal d'un regard malveillant, son sourire suffisant collé sur ses lèvres. Ses mains sont montées attraper les poignets du grec, qui tient toujours son col fermement, le plaque au mur, mais il n'essaie même pas de le faire lâcher prise, au contraire, il en a rien à carrer et il aime bien le visage de Sal quand il est énervé. Il se demande si il est agacé que du coup, sa fresque soit un peu ruinée. Greg s'en fout, il la trouve moche. Non, ce n'est pas tout à fait vrai. Il a juste aucun avis sur ce qu'Adrian appelle le talent de Salvatore. Ce dernier aurait pu tout aussi bien dessiner à l'infini des portraits du père de Greg dans sa chambre que celui-ci n'aurait pas sourcillé. « Oh that’s funny, eh ? Ya penis. — It is. It is, ” insiste-t-il. Il va avoir plein de likes grâce à cette connerie et puis le nez de Sal est vraiment pas beau là, il va sans doute avoir un gros hématome (Adrian va lui en vouloir) et il va devoir expliquer à tout le monde comment il l'a eu, même si Greg compte bien mettre la vidéo en ligne avant.
Sal se racle la gorge et crache, Greg tournant la tête au dernier moment, recevant le molard sur la joue. C'est dégueulasse, ça dégouline, mais il se met à rire comme un forcené, la situation ne l'amuse plus, elle le rend complètement hilare et quand Sal le lâche en parlant, on dirait qu'il va se laisser glisser le long du mur (peut-être qu'il pourrait étaler encore plus la peinture comme ça??): « J’suis pas ton maître, si t’as b’soin qu’on t’emmène promener ou qu’on t’jette la baballe, va d’mander à Adri. » Greg arrête pas de rire, en branlant du chef, levant la main pour la déposer sur sa joue, grattant ce qu'il peut du molard. Il hésite à s'essuyer la main sur les vêtements de Sal mais à la place, il plie le bras pour étaler son crachat ensanglanté sur le mur à sa droite, faisant bien attention à laisser une marque bien visqueuse sur la fresque de Sal, côté peinture sèche. Il s'essuie le reste en pressant sa joue contre son épaule, se détachant du mur d'une poussée. “ Il regarde la télé. ” Greg fait la moue. C'est vrai qu'il est vraiment le petit chienchien surexcité et qu'Adrian est un peu comme son maître, obligé de l'accompagner partout... il s'en fout, ceci dit, la comparaison ne lui ferait pas autant de mal que si il était sobre. Il n'y a pas grand chose qui peut déphaser Greg quand il est dans cet état-là. “ Je m'ennuie, ” précise-t-il au cas où, se détachant complètement du coin de la pièce pour contourner Sal, son épaule rentrant violemment dans la sienne sans qu'il ne s'arrête, pour aller sauter sur son lit, récupérant au passage le POW de l'autre joueur.
Il a mis un code dessus, ce connard, bien entendu. Greg se met à tapoter des nombres au hasard, espérant bloquer l'objet. Tout pour faire chier. Il s'en fout, aussi, de foutre de la peinture fraîche partout sur les couvertures de Sal. Se fout, aussi, que ce dernier déteste qu'on pénètre dans son espace ou qu'on lui prenne ses affaires; au contraire, il aimerait bien le faire réagir un peu plus. “ Tu veux pas qu'on aille ensemble au stade? S'teu plaît. ” Il a toujours les yeux rivés sur l'écran, ses doigts pianotant à toute allure pour bloquer l'objet au plus vite avant que Sal le confisque. Il aimerait bien que Sal dise oui, il n'a pas trop d'amour pour la loi, si? À moins que son père ait déteint sur lui à ce point-là? Théoriquement, Greg n'a pas le droit d'être nulle part sans Adrian sous peine d'être interdit de jouer pendant une durée indéterminée, c'est aussi une incartade de sa parole, sa condamnation, légère comparée à certaine, à la fin de son procès a été claire. Mais il s'emmerde et il s'en fout. “ J'te propose pas de te sucer en échange, mais je suis sûr que je peux trouver quelqu'un pour le faire. ” |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2961
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| gregory goyle But when it came to crimes against his own person he couldn't care less. He held his life in less regard than he did anything else.La peinture est complètement ruinée, ne reste plus qu’un fouillis dénué de sens de couleurs qui ainsi mélangées, ressemblent plus à ce que Greg a tendance à gerber quand il picole trop. L’autre abruti en a probablement plein le dos et c’est peut-être sa seule consolation et encore, parce qu’il sait qu’il n’en a rien à foutre. C’est pas comme si c’était lui qui s’occupait de maintenir cet appartement propre. Greg est plutôt du genre à y foutre le bordel et les deux autres à passer derrière lui, comme on ferait avec un foutu gamin de cinq ans. C’est la mâchoire crispée et avec des yeux pleins de haine qu’il regarde Goyle essuyer le crachat qu’il a récupéré sur son mur. Ce mec est dégueulasse et plus que l’envie de lui en coller une, le besoin de nettoyer la pièce de la présence de l’autre garçon se fait ressentir. Il ne veut rien de plus qu’effacer tout ce qui recouvre les murs, jusqu’à la peinture, pour que tout soit blanc, immaculé, propre. Il déteste le bordel, il déteste la crasse et surtout, là tout de suite, il déteste Greg. Il sait que c’est ce qu’il veut. Qu’il n’attend que ça, que Sal perde complètement son calme et lui foute sur la gueule jusqu’à peindre son visage de rouge. « Il regarde la télé. » Oui, il sait et il s’en fout. Adri peut bien faire ce qu’il veut de son après-midi, puisque contrairement à Greg, il ne le fait pas chier, lui. « Je m’ennuie. » Oh, vraiment ? Salvatore n’avait pas deviné. Le truc que la cervelle ramollie par les drogues de Goyle ne semble pas comprendre, c’est qu’il n’en a rien à foutre non plus. Si l’autre était venu lui dire tout simplement qu’il se faisait chier, Sal aurait probablement accepté de faire en sorte de le divertir. Mais il déteste ce Greg qui taquine et pousse et cherche la merde, parce qu’il a beau ne pas être tout à fait lui-même, il l’est suffisamment pour savoir exactement quoi faire pour le rendre dingue.
Greg sait ce que Sal déteste et il voudrait que ça ne l’atteigne pas autant, mais c’est plus fort que lui. Goyle le bouscule d’un coup d’épaule en passant à côté de lui et le Gallagher sent ses poils se hérisser sur ses bras, dans sa nuque. Que Greg le touche quand il est à peu près lui-même, ça ne le dérange pas. Quand il est comme ça, quand tout ce qu’il cherche à faire, c’est lui faire mal, Salvatore a juste envie de vomir. Ça lui tord les entrailles, ça le prend à la gorge et il résiste au besoin de se frotter l’épaule comme pour effacer ce contact. La dernière chose qu’il souhaite, c’est admettre quoi que ce soit à ce Greg là. Mais bien évidemment, il ne s’arrête pas et quand il atterrit lourdement sur son lit, alors qu’il a le dos encore recouvert de peinture, Salvatore se dit qu’il va se péter les dents à force de serrer la mâchoire. Le voir attraper son POW, c’est le truc de trop.
Il devrait appeler Adrian. Sortir de sa chambre et appeler l’autre garçon, pour lui dire de récupérer sa bestiole avant que Salvatore ne décide de l’étriper. « Tu veux pas qu'on aille ensemble au stade? S'teu plaît. » Il n’a pas la force, ni l’envie de lui expliquer encore une fois pourquoi il ne peut pas aller au stade. S’il y a une chose que Sal a comprise, c’est bien que Bagman ne déconne pas, quand il dit que s’il voit Greg s’approcher du stade à moins de cent mètres, il le foutra sur le banc jusqu’à l’année prochaine. Et si l’autre ne comprend pas, ou l’a oublié parce qu’il est complètement perché à cause de ses cachetons, il ne peut rien y faire. Mais il a beau détester ce Greg là, Savage ne veut personne d’autre à ses côtés sur le terrain. « J'te propose pas de te sucer en échange, mais je suis sûr que je peux trouver quelqu'un pour le faire. » Le POW s’échappe brusquement des mains de Goyle et va se briser contre le mur le plus proche. Shit. Salvatore ferme les yeux, inspire profondément par le nez, puis expire lentement par la bouche. Il la sent qui coure le long de sa colonne vertébrale et qui lui chatouille le bout des doigts, sa magie instable et capricieuse. Il s’en veut d’avoir perdu le contrôle, mais il sait aussi que ça aurait pu être pire.
Ça aurait pu être Greg.
Il ouvre les yeux, darde sur l’autre un regard froid, dur. « On n'ira pas au stade Greg, t'es puni, j'te rappelle. » réplique-t-il d’une voix traînante. « Pourquoi t’irais pas demander à Adrian de te divertir un peu, mh ? Vu c’qu’il peut chialer comme une vieille meuf après son mec qui lui manque, il sera probablement ravi de mettre à profit ses nombreux talents. » Adrian ne chiale pas, mais attaquer Greg dans cet état ne sert à rien, il ne possède absolument aucun amour propre et se fiche complètement de ce qu’on peut dire de lui.
Ce qu’on peut dire d’Adrian, en revanche…. Et bien, ça dépend des jours. |
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WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | Le POW lui échappe des mains et pendant un instant, Greg se dit que le système de verrouillage du téléphone de Sal est vraiment top, avant de comprendre que c'est pas le tél qui vient de faire ça, mais Sal lui-même. Magie instable. Ah. Ça veut bien dire qu'il a touché un nerf, ça, non? En tout cas, c'est ce qu'il semble penser; le sourire sardonique qu'il porte, vissé sur la nuque de Sal, est autant moqueur que cruel, alors qu'il ne pense même pas à la possibilité que d'écrasé sur le mur, ça aurait pu être son crâne et non le petit objet. Ou peut-être que justement, il y a pense. Mais il en a rien à foutre parce qu'au moins, la douleur lui donnerait l'impression de faire quelque chose, d'être vivant. La seule raison pourquoi il s'adonne pas à la scarification, c'est parce que ça ferait trop de mal à Adrian et il le sait. Et si il y a bien une seule personne dans le monde de Greg quand il est en train de planer, c'est Adrian. Il donnerait sa vie, quand il est dans cet état-là, pour lui. (Et puis il a déjà suffisamment de cicatrices comme ça, sur les bras, infligées par lui-même; quand y'avait pas encore Adrian dans l'image, et juste le reflet hagard de son visage dans les toilettes de sa chambre à Saint-Mangouste. T'as envie de vivre, qu'il se disait, à son reflet, quand les drogues cessaient un peu de faire effet et que la prochaine prise était imminente. T'as envie de vivre, qu'il répétait, les mains ensanglantées appuyées sur le rebord de l'évier, alors que les médicomages rentraient dans sa chambre et le cherchaient, se précipitaient vers la porte fermée des toilettes pour l'en sortir. T'as envie de vivre et à chaque fois, son reflet lui renvoyait un air pas du tout convaincu.)
Sal inspire, expire, et se tourne vers lui, le regard dur et froid; Greg, pas du tout perturbé par ses souvenirs et ses pensées auto-destructrices, lui adresse toujours son grand sourire qui met à peu près tout le monde en rogne, même Adrian. « On n'ira pas au stade Greg, t'es puni, j'te rappelle. » Il roule exagérément des yeux. Il s'est redressé sur les coudes pour regarder Sal et maintenant il se laisse de nouveau tomber en arrière sur les draps de Sal, tortillant même un peu des hanches pour bien essuyer la peinture sur le tissu. “ On s'en fout, non? ” Lui il s'en fout, en tout cas. C'est que Fagman qui lui a interdit, c'est-à-dire l'une des personnes qu'il apprécie le moins quand il est dans cet état-là. Et puis Jules lui a pardonné, elle a recommencé à mettre des pixies dans ses messages! (Sorry for trying to make your face better with my bat lol (Adrian l'avait forcé à envoyer un message pour s'excuser et il l'avait fait, parce que bon, c'était Adrian qui lui avait demandé), ce à quoi elle avait élégamment répondu: c'est un pixie qui sourit en plus donc ça veut bien dire qu'elle lui a pardonné, non?). Donc ouais, si le capitaine lui a pardonné, bah il a le droit d'y retourner, non? Fagman c'est pas Wymack et Greg ne répond pas à lui et puis il s'emmerde et puis il veut voler et puis- « Pourquoi t’irais pas demander à Adrian de te divertir un peu, mh ? Vu c’qu’il peut chialer comme une vieille meuf après son mec qui lui manque, il sera probablement ravi de mettre à profit ses nombreux talents. »
Le pire, c'est que Greg sait parfaitement ce qu'il est en train de faire. Les drogues envoient sa concentration aller se faire foutre et le rendent restless, dynamique, trop rapide; ses pensées s'entrechoquent sans sens, il s'emmerde profondément, il n'a aucun intérêt pour tout ce qui n'est pas Adrian ou son propre amusement et il veut juste faire chier son monde. Mais ça lui permet aussi de réfléchir un peu plus vite que d'habitude, enfin surtout de dire tout ce qu'il pense. “ Oh. Oh. Oh. ” Sa voix se pare des accents de la joie forcée, alors qu'il se redresse de nouveau pour regarder Sal. Il sourit toujours, mais il n'y a plus rien de la jovialité droguée d'avant sur son visage. C'est juste froid et cruel et forcé. “ Ne glisse pas sur cette pente-là avant qu'on le regrette tous les deux, Salvatore. ” Personne n'insulte Adrian. Personne ne touche Adrian, personne ne regarde Adrian, personne n'adresse la parole à Adrian sans son accord; il est sa chose mais Adrian est son tout et Sal est l'un des seuls, pour ne pas dire le seul, que Greg supporte dans leur entourage sans grand mal parce qu'il lui fait confiance, malgré tout et contre tout. En revanche, quand il est dans cet état-là, cette confiance n'existe pas et ne reste que la critique sous-jacente dans sa voix, l'insulte à moitié déguisée. Au yeux de Greg, il n'y a rien de dégradant à l'histoire entre Adrian et son mec, sauf peut-être que ce dernier n'avait littéralement aucun charme à ses yeux (ça a peut-être à voir avec le fait que Greg est autant attiré par les hommes que par les pierres) (quoique y'aurait peut-être une ou deux statues qui le feraient bander). Il supporte pas quand on attaque Adrian sur ça.
“ Je comprends, ” finit-il par dire. Tout son corps était crispé, tendu, comme si il allait se jeter sur Sal pour lui faire ravaler ses dents et ses mots. Mais là il se détend, tout d'un coup, comme la corde d'un arc qu'on vient de lâcher pour laisser la flèche se ficher au coeur de la cible. “ T'es jaloux. C'est normal. ” Il hoche lentement la tête, docte, compatissant même. “ Tu sais pas trop ce que ça fait toi, pas vrai? ” Et de nouveau, le sourire est là. Greg dit tout ce qu'il pense, dans cet état-là, il n'a aucun filtre et aucune limite. Il dit aussi des choses qu'il ne pense pas. Juste parce qu'elles font mal, et que en temps normal, c'est le genre de trucs que tout le monde pense en se disant: non, c'est un peu trop cruel à dire à voix haute. Pas lui. “ Manquer à quelqu'un. ” Nouveau hochement de tête condescendant. “ C'est p'tet pour ça que tes parents t'ont mis sur le perron de l'orphelinat sans regret et sans jamais revenir, tu crois pas? ” |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2961
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| gregory goyle But when it came to crimes against his own person he couldn't care less. He held his life in less regard than he did anything else.« On s’en fout, non ? » qu’il répond, ce con. En temps normal ils s’en foutraient ouais, parce que même quand Wymack leur interdisait d’approcher le terrain – et ça n’arrivait pas souvent pour être tout à fait honnête, leur ancien coach savait que ça servait pas à grand-chose de les priver de Quidditch, sinon à les rendre encore plus cons – ils y allaient. Ils risquaient rien avec Wymack, parce qu’il pouvait pas tellement se permettre de les foutre sur le banc et il le savait très bien. Mais Bagman a récupéré une équipe qui le déteste et faut qu’il pose ses couilles sur la table s’il veut espérer être ne serait-ce qu’un peu écouté. Et ce type est beaucoup trop changeant pour que Sal puisse parier qu’il ne mettra pas sa menace à exécution si Greg va au stade malgré tout. Alors non, on s’en fout pas. La dernière chose dont il a envie, c’est bien de devoir se farcir le remplaçant de Gargoyle jusqu’à la fin de la saison. Il a déjà bien du mal de s’habituer au nouveau comportement de son partenaire sur le terrain, c’est pas pour encore en changer. « Oh. Oh. Oh. Ne glisse pas sur cette pente-là avant qu'on le regrette tous les deux, Salvatore. » Il n’est pas encore assez puéril pour lui répliquer que c’est lui qui a commencé tout ça, mais ça ne l’empêche pas de le penser très fortement. Sal n’a absolument rien contre Adrian. C’est absolument impossible de détester ce mec et Savage n’est pas une exception. La patience dont il fait preuve à leur égard est parfaitement incroyable et il a conscience que rien de tout ceci ne fonctionnerait sans lui. Adrian est la glue, le ciment qui les empêche de complètement se déchirer.
Quand Greg est comme ça et qu’Adri n’est pas là pour servir de tampon entre les deux, Salvatore est incapable de rester raisonnable. « Je comprends, » lâche enfin Greg et Sal pince les lèvres. « T’es jaloux. C’est normal. » Jaloux de ? Greg ? Adrian ? Son ex à présent taulard ? Il ne voit pas bien de qui il est censé être jaloux. C’est le genre d’émotion que Sal a cessé d’éprouver pour beaucoup de gens il y a longtemps maintenant. Il l’était pourtant beaucoup, avant. Jaloux des gamins plus grands et plus forts que lui. Jaloux de ceux qui se faisaient finalement adopter et quittaient l’orphelinat. Jaloux de ceux qui avaient eu la chance de connaître leurs parents avant de les perdre. Jaloux de ceux qui, à Poudlard, maîtrisaient bien mieux la magie que lui. Il était très jaloux, avant. Mais c’est fini à présent. La jalousie ne le menait à rien d’autre qu’encore plus de douleur, encore plus de colère, alors il a arrêté, tout simplement. « Tu sais pas trop ce que ça fait toi, pas vrai ? » D’avoir un mec en taule ? D’être dépendant d’un mec parce qu’on doit prendre des cachets à heures fixes ? Non, il ne sait pas ce que ça fait, en effet.
« Manquer à quelqu’un. » Oh. C’est de ça qu’il parle, donc. « C'est p'tet pour ça que tes parents t'ont mis sur le perron de l'orphelinat sans regret et sans jamais revenir, tu crois pas? » Pour un truc pareil, Salvatore se serait jeté sur lui, avant. Il l’aurait frappé jusqu’à se briser les phalanges. Parce que c’est exactement le genre de choses que les autres gosses lui mettaient dans les dents, à l’orphelinat. Ils étaient pas mal à avoir perdu leurs parents dans des circonstances tragiques, mais ceux qui comme Salvatore, ne savaient pas pourquoi ils étaient là, représentaient des cibles idéales. Il n’y avait rien de pire que de ne pas savoir. Je suis ici parce que mes parents sont morts, ou parce qu’ils ne voulaient pas de moi ? Sal s’inventait des tas d’histoires incroyables, pour expliquer pourquoi on l’avait laissé sur le perron de l’orphelinat. Alors ouais, c’est clairement le genre de remarque qui lui faisait péter un câble, avant. Le truc, c’est que c’est une plaie que Slevin a réussi à recoudre. Et les sutures ne sont pas parfaites, mais ça tient. Et ça fait toujours un peu mal bien sûr, Sal ne pense pas pouvoir entendre ce genre de choses et ne jamais serrer les dents et sentir son cœur se serrer. Le truc que Greg ne sait pas, c’est que Salvatore ignore certes encore beaucoup de choses sur ses véritables origines, sur le pourquoi du comment on l’a abandonné à l’orphelinat âgé d’à peine quelques jours, mais il a découvert plein de choses.
On ne laisse pas une fortune à quelqu’un dont on se fiche complètement. A un enfant qu’on abandonne parce qu’on n’en veut pas. Et probablement que la vérité n’a rien à voir avec les histoires formidables que Salvatore se racontait les soirs dans son lit à l’orphelinat. Mais ce qu’il a trouvé dans la cave de cette vieille maison, c’est la preuve qu’il est important. Pour des gens qui sont probablement morts depuis longtemps et sûrement que dans un sens, Greg a raison : il ne manque à personne, parce qu’il n’y a plus personne à qui il pourrait manquer. Mais Greg se trompe en insinuant qu’on l’a laissé là parce qu’il ne comptait pas.
C’est pour ça que Sal se met brusquement à rire. Parce que Gargoyle ne sait rien et si Savage lui foutait le nez sur la fortune qui se cache dans cette cave, alors il comprendrait que ce genre de remarque ne peut définitivement plus l’atteindre, désormais.
Alors c’est con mais ça le remet de bonne humeur. Rien qu’imaginer la tronche de Goyle s’il voyait à quel point Sal est pété de thunes, ça suffit à lui tirer un grand sourire. « Aaaaaaah, Greg, » soupire-t-il entre deux gloussements. « Va falloir faire mieux que ça, si tu veux que j’pimente ta triste journée avec quelques coups de poing. » Il contourne le lit, attrape le POW clairement en morceaux et le jette sur l’autre avec suffisamment de précision pour qu’il l’atteigne au niveau du plexus solaire avant de retomber. « M’en faut un nouveau maintenant, tête de con, » qu’il lâche d’un air ennuyé. « Si t’arrives à convaincre Adri d’sortir son cul du canapé, j’t’emmène faire du shopping ma chérie. » Why the fuck not, eh ? |
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WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | Quand Sal se met à rire, presqu'aussitôt, en réponse, le visage de Greg change. Il se froisse et se tord et change et se métamorphose devant des yeux invisibles, dans des expressions différentes, comme si il cherchait quoi ressentir en cet instant précis, quelle émotion refléter. Ce n'est pas tant la moquerie qui l'emmerde (le Greg normal aurait été vexé et serait devenu violent en un clin d'oeil, parce que si il a pu supporter la moquerie pendant des années, quand elle vient de ses proches, elle est toujours insupportable, transformant le sang en feu rageur dans ses veines, comme le Feudeymon qui a tué Vince), ni le fait que Sal rigole pour une chose qu'il ignore; c'est juste qu'il ne réagit pas comme il le désirait, c'est-à-dire avec du fiel et de la violence et des poings. Il se demande si le rire est sensé l'énerver lui, et il se demande ensuite si il est énervé, avant de rapidement arriver à la conclusion que non. Il est juste agacé, parce que ce n'est pas ce qu'il voulait, et l'agacement lui colle une grimace enfantine déçue sur les lèvres, alors qu'il croise les bras pour compléter le tableau de l'enfant-roi à qui l'on vient d'interdire quelque chose de plaisant ou d'amusant ou, tout simplement, quelque chose qu'il désirait sous prétexte qu'il pouvait l'avoir. Sauf que Sal lui interdit ça. Heureusement que ça ne l'énerve pas particulièrement (si il n'a pas pris cette perche-là, il prendra peut-être la prochaine, raisonne-t-il d'une manière pas du tout familière à Greg) et que ça ne fait que le faire bouder, alors que l'hilarité de Sal n'est pas contagieuse pour le moins du monde et qu'il l'observe se fendre la poire dans un silence buté.
« Aaaaaaah, Greg. Va falloir faire mieux que ça, si tu veux que j’pimente ta triste journée avec quelques coups de poing. — Nul, ” commente-t-il avec tout l'emmerdement du monde, gigotant sur le lit en desserrant les bras pour un peu plus étaler la peinture et s'enfoncer plus profondément dans la pile de coussins, pour l'emmerder mais aussi pour trouver une position confortable maintenant qu'il lui nie 1. le plaisir de faire du Quidditch 2. le plaisir de se battre un peu. À la place, Sal s'approche et Greg se redresse — comme un chien attendant des caresses — mais Savage se contente de lui envoyer la carcasse de son POW dessus, pile sur le plexus solaire et fuck's sake, il déteste les exercices de précision que Fagman les oblige à faire, il se met aussitôt à tousser à vide, la respiration coupée, en adressant un regard ennuyé à son coéquipier. « M’en faut un nouveau maintenant, tête de con. » C'est pas comme si il avait pas de fric, ce putain de Grec: il est super riche, plus que lui à qui on a tout saisi avec la Guerre et son procès et son sang. Radin. Si il avait la moitié de la fortune que Greg pense que Sal a, il s'achèterait un nouveau POW tous les jours (si il avait la moitié de la fortune que Sal a véritablement, Greg s'achèterait un stade personnel de Quidditch qu'il interdirait à Fagman out of spite). « Si t’arrives à convaincre Adri d’sortir son cul du canapé, j’t’emmène faire du shopping ma chérie. » Le sourire est instantané, énorme, découpant des ridules profondes et des fossettes sur ses joues, plissant ses yeux d'une manière un peu cryptique. “ T'es mon préféré, Sal. T'ENTENDS ÇA, PUKE? SAVAGE EST MON PRÉFÉRÉ! ” Et presqu'aussitôt, comme un gamin qui a fini par avoir ce qu'il voulait, il saute sur ses pieds et file dans le salon pour s'asseoir sur les genoux d'Adrian, peut-être lui faire quelques promesses grivoises qu'il ne tiendra pas pour le gêner autant que l'agacer, et sans aucun doute le convaincre au bout de dix minutes, rentrant de nouveau dans la chambre de Sal comme un boulet de canon pour lui annoncer la nouvelle.
Il est passé par sa chambre pour récupérer des fringues, qu'il est en train d'enlever et mettre et enlever et mettre (il a un souci plutôt inquiétant du détail vestimentaire quand il est dans cet état-là, ce qui n'est définitivement pas caractéristique de Gregory Goyle qui met généralement le caleçon de la veille avec le t-shirt qui sent le moins fort) sans s'arrêter, tempêtant au milieu de la chambre de Sal en faisant bien attention à ce qu'il ne revienne pas sur sa promesse de venir avec eux. “ Tu viens, hein? Oui tu viens, ça va être trop bien, il te faut un nouveau POW of course, et moi des battes, il me faut absolument des battes, tu crois qu'ils en font en or? Non, soyons raisonnable, il me faut aussi une nouvelle montre, t'as fracassé la mienne, et je me disais aussi que j'devrais p'tet acheter un cadeau à Jules pour m'excuser? ” C'est Adrian qui lui a donné l'idée, bien entendu. “ Un truc de grosse goudou genre une chemise en flanelle pour homme ou un truc de nazi genre une manchette rouge pour signaler qu'elle est capitaine? Oh p'tain oui on pourrait ensorceler, enfin tu pourrais ensorceler parce qu'Adri acceptera jamais, sa manchette de captain pour qu'elle montre la croix gammée (il en connait un rayon sur la Seconde Guerre Mondiale moldue, bizarrement, les guerres seules ayant été les seules choses à trouver grâce à ses yeux dans l'histoire; et puis il a fait des recherches en plus en apprenant que le surnom de Jules était officieusement the Nazi) quand elle lève le bras en plein match, imagine juste une seconde, Sal, dis oui, et puis- ” Il s'interrompt brutalement, finit d'enfiler son t-shirt rayé aux couleurs moches, laissant le reste des vêtements qu'il a emporté pour essayer sur le sol de la chambre de Sal. Il a les sourcils froncés, puis les muscles de son visage qui se détendent, et son expression qui devient un peu lisse, contrôlée, alors qu'il porte un regard grave sur Sal. “ J'ai aussi besoin d'Excess, ” dit-il simplement, parce que Puke commence à penser que c'st une mauvaise idée de lui faire passer le goût des pilules avec de l'Orviétan, et il n'y à qu'à Sal qu'il fait confiance pour ce genre de trucs-là. “ Tu m'aideras à en trouver? ” Sous-entendu: j'ai pas de fric. Sous-entendu, aussi: j'te fais confiance. |
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WIZARD • always the first casuality Salvatore Gallagher ‹ inscription : 21/03/2017
‹ messages : 202
‹ crédits : moony.
‹ dialogues : saddlebrown
‹ âge : 24 ans.
‹ occupation : batteur titulaire des Falmouth Falcons.
‹ maison : ex-Poufsouffle
‹ scolarité : 1991 - 1998.
‹ baguette : mesure 25 cm, est composée d’un fragment d’écaille de chimère et taillée dans de l’olivier.
‹ gallions (ʛ) : 2961
‹ réputation : les gens disent qu'il est un monstre qui traîne qu'avec sa bande de monstres, un redoutable batteur mais aussi un sacré taré.
‹ particularité : c'est un ancien obscurial qui a été sauvé in extremis avant de relâcher l'obscurus qui le rongeait et depuis, sa magie est instable, furieuse, explosive.
‹ faits : il est le dernier héritier encore en vie de la famille Greco, connue pour avoir longtemps été à la tête de la COSA NOSTRA - il a hérité d'une véritable fortune mais ignore d'où elle vient vraiment - c'est un batteur exceptionnel, qui n'a pas peur de casser des dents pour obtenir la victoire - il déteste qu'on le touche, encore plus qu'on touche à ses affaires.
‹ résidence : dans une bête d'appart, avec Adri & Greg.
‹ patronus : un peu de lumière, il n'a jamais réussi à faire un patronus corporel.
‹ épouvantard : l'obscurus qu'il a failli laisser échapper un jour.
‹ risèd : lui-même, avec Greg et Adri, en train d'brandir la Coupe du Monde de Quidditch.
| gregory goyle But when it came to crimes against his own person he couldn't care less. He held his life in less regard than he did anything else.Greg a l’air tellement déçu qu’il ne s’énerve pas et se mette à rire comme ça que Salvatore a la délicieuse impression de s’être royalement vengé sans même avoir cherché à le faire. C’est magnifique, ce visage qui se décompose, ce sourire qui disparaît. Gargoyle a l’air vexé et c’est juste le pied total. Non vraiment, Sal n’a plus le cœur d’être énervé après lui et n’arrive même pas à être agacé de le voir étaler encore plus la peinture sur son lit. Par contre, va pas falloir qu’il recommence son petit manège, sinon la paix risque de vite être perturbée. C’est un peu pour ça aussi, qu’il se dit qu’il gagnera plus au change s’il sort Greg. La réaction de l’autre n’attend pas, immense sourire, enthousiasme débordant, le Gallagher a presque l’impression de voir Smoke lui tourner autour en remuant la queue et en aboyant quand elle comprend que Savage va l’emmener promener. « T'es mon préféré, Sal. T'ENTENDS ÇA, PUKE? SAVAGE EST MON PRÉFÉRÉ! » Le jeune homme lève les yeux au ciel. Son préféré pour trente secondes oui, m’enfin tant que ça met un terme à la diarrhée verbale détestable de Greg, il veut bien se sacrifier un peu. Déjà, Greg est debout et se rue hors de la chambre de Sal pour aller convaincre Adrian. Ça ne devrait pas être très compliqué, Puke refuse rarement quoi que ce soit à Goyle. En attendant, Salvatore sort sa baguette et entreprend de débarrasser son lit de la peinture que l’autre imbécile a étalée partout. Il fait subir le même sort à la fresque ruinée sur son mur, jusqu’à ce que tout soit impeccablement blanc. Greg ne tarde pas à refaire irruption dans sa chambre avec des fringues et c’est d’un air ennuyé que Sal le regarde se dessaper et essayer des vêtements différents, laissant tout traîner par terre et ugh quel relou ! « Tu viens, hein? » « J’t’ai proposé d’sortir, ducon. » « Oui tu viens, ça va être trop bien, il te faut un nouveau POW of course, et moi des battes, il me faut absolument des battes, tu crois qu'ils en font en or? Non, soyons raisonnable, il me faut aussi une nouvelle montre, t'as fracassé la mienne, et je me disais aussi que j'devrais p'tet acheter un cadeau à Jules pour m'excuser? » Salvatore plisse le nez, encore une idée d’Adrian. Pourquoi pas, leur nazi de capitaine reste sensible aux cadeaux, finalement. « Un truc de grosse goudou genre une chemise en flanelle pour homme-- » Le jeune homme fait la grimace. « J’t’ai d’jà dit un million d’fois, la Nazi aime la bite, pourquoi tu t’entêtes à la vouloir lesbienne ! » râle-t-il parce que c’est important, y a un paquet de pognon en jeu sur la sexualité de Jules ! « --ou un truc de nazi genre une manchette rouge pour signaler qu'elle est capitaine? Oh p'tain oui on pourrait ensorceler, enfin tu pourrais ensorceler parce qu'Adri acceptera jamais, sa manchette de captain pour qu'elle montre la croix gammée quand elle lève le bras en plein match, imagine juste une seconde, Sal, dis oui, et puis-- » Il se tait brusquement, abandonne ses fringues sales par terre et Savage a le poil qui se hérisse de dégoût.
« J’ai aussi besoin d’Excess. Tu m’aideras à en trouver ? » Sal grogne. Il se débarrasse à son tour de ses fringues et les jette dans sa corbeille à linge sale, avant de se diriger vers son armoire pour sélectionner une tenue potable pour sortir. « J’t’aiderai, ouais, » consent-il sans hésiter, Adrian n’a pas tort sur ce coup-là et ils ont besoin de Greg. Il enfile un jean, attrape une chemise bleu marine et se tourne vers l’autre avec un air ennuyé. « Mais tu débarrasses mon plancher d’tes merdes, » fait-il en pointant le tas de fringues par terre. Le bordel, ça le rend dingue, s’il peut tolérer que ce soit un peu le bazar dans le salon et ignorer que la piaule de Greg est une véritable porcherie, ça n’arrivera pas dans sa chambre. Il arrête de boutonner sa chemise et fronce les sourcils en observant le t-shirt que Goyle a choisi d’un œil critique. « J’t’aiderai à trouver un truc pour Jules, mais pas de brassard nazi, le but du cadeau c’est te faire pardonner, dummy. Si tu la vénères tu vas finir la saison sur le banc. » C’est quand même pas compliqué à comprendre !
Il fronce les sourcils. « T’as b’soin d’fringues, » décide-t-il en pinçant les lèvres. Non parce que ce t-shirt, c’est juste pas possible. « Si t’es gentil j’te rhabille. » Quoi ? Il peut carrément se le permettre. Il peut refaire la garde-robe de toute l’équipe si ça le chante. Il enfile des chaussettes et en vérifiant bien que Greg récupère ses affaires pour les ramener dans sa piaule, sort de la pièce pour aller vers la chambre d’Adrian. « Yo princesse, t’es prête ? » appelle-t-il avant d’enfiler des chaussures et d’attraper sa veste pour en faire de même. |
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WIZARD • always the first casuality Gregory Goyle | (april 01st) « J’t’aiderai, ouais. » Gregory ne mime pas le soulagement qui s'inscrit sur ses traits, c'est sans doute la seule émotion véritable qu'il affiche depuis le début de leur conversation slash dispute. Il sait que dans pas longtemps, Adrian va commencer à faire un cas de conscience en lui disant que c'est un peu illégal, ce qu'il fait quand il mixe alcool et drogues pour repousser le plus loin possible les effets du contrecoup de ses médicaments; et à ce moment-là, il pourra plus compter sur Puke pour lui procurer l'Excess tant nécessaire. Savage, en revanche, il a pas ces états-d'âmes. Tant mieux. Il a pas besoin non plus de lui expliquer qu'il se sent Gregory, qu'il n'est véritablement Gregory, que quand il est torché et high, ces samedis où il traîne ses deux amis aux Centuries pour se débaucher, tirer un coup et enfin se sentir en contrôle. « Mais tu débarrasses mon plancher d’tes merdes. — Chef, oui, chef! ” dit-il en mimant un salut de nazi, justement, avant d'éclater de rire en commençant à ramasser les fringues, les tenant contre lui maladroitement, si bien qu'elles retombent, et qu'il doit se repencher pour les récupérer, bref, il est un walking mess mais c'est pas nouveau. C'est vraiment une minette qui supporte pas le bordel, Sal, Greg plaint sa vie trop bien rangée. Même si c'est vrai qu'il exagère parce qu'il garde sa chambre comme une porcherie avec amour (ça ne fait aucune différence pour lui), jusqu'au jour (généralement toutes les quatre semaines) où Adrian met un pied à l'intérieur, hurle de rage, et décide de tout nettoyer. Comme ça, Greg n'a jamais à le faire lui-même. Même si ça veut dire l'entendre le maudire depuis l'autre bout de l'appart' parce qu'il a laissé une banane se décomposer sur un coin de son bureau.
« J’t’aiderai à trouver un truc pour Jules, mais pas de brassard nazi, le but du cadeau c’est te faire pardonner, dummy. Si tu la vénères tu vas finir la saison sur le banc. — Elle a pas l'droit de faire ça. ” Greg lève les yeux au ciel genre, classic Sal, il dit que des conneries, avant de reprendre un visage plus ou moins sérieux. “ Si? ” Il n'en a aucune idée et il s'en fout, concrètement. Enfin non, il s'en fout pas, il aime bien le Quidditch. Non, en fait, il s'en fout. Il s'en fout complètement. C'est l'autre Greg, le vrai Greg, qui aime le Quidditch, pas lui. « T’as b’soin d’fringues. — Arrête de mater mon cul, sale pédé, va! ” rétorque-t-il aussitôt en réalisant le regard de Sal sur lui. Il lâche les vêtements pour plaquer ses mains sur ses fesses, faisant mine de les protéger du regard instigateur de son ami. « Si t’es gentil j’te rhabille. » Greg s'éclaire. Il adore faire du shopping, en fait, même si ça finit toujours par saouler les deux autres (compréhensible, vu qu'il est intenable et veut littéralement tout acheter). Il aime encore plus ça parce que c'est Sal qui paye. « Yo princesse, t’es prête ? — Allez vous faire fouuuuutre, ” Greg entend depuis le salon d'Adrian qui est déjà en train de mettre ses pompes, alors que lui-même ramasse une dernière fois ses fringues et va les jeter à l'aveugle dans sa chambre sans demander son reste, revenant en un quart de seconde dans le couloir pour rejoindre Sal, lançant un bras autour de ses épaules (il décompose le début du mouvement un peu plus lentement que naturellement, pour le prévenir qu'il va le toucher) pour attirer son pote contre lui, déposant ses lèvres user sa mâchoire. “ Love you, hun! ” lui dit-il avant de presque sauter sur Adrian pour lui hurler de se dépêcher, parce qu'ils vont tellement acheter un brassard de nazi à Jules et tout le monde rira (spoiler: personne n'a ri).
april 14th Fagman l'a juste laissé aller sur le terrain parce qu'ils ont un match amical avec les Harpies dans quelques jours et c'est pas qu'il est out of practice mais il préfère autant que toute son équipe titulaire soit capable de jouer correctement le jour J, match amical ou pas. Jules a été intenable pendant toute la séance qui s'est étirée pendant des heures, Cass sert à rien, Kenny fait chier et Greg les déteste tous, mais il s'en fout tellement du jeu qu'il s'amuse comme un fou, envoyant des Cognards ici et là et faisant des passes avec Sal de l'autre côté du terrain, laissant les balles violentes et rageuses perturber le jeu des Poursuiveurs pour les mettre en situation. C'est la fin de l'après-midi quand il les laisse repartir et qu'il se barre pour rejoindre son mari; le soleil est en train de se coucher quand le reste de l'équipe quitte les vestiaires sans adresser un regard pour Sal, Greg et Adrian qui mangent tranquillement des sandwichs préparés par Puke lui-même, assis sur le banc à l'intérieur du stade à la sortie des vestiaires. Sal et Adrian discutent à propos des Harpies mais Greg ne les entend pas vraiment, ne les écoute pas beaucoup. Il est vingt heures.
Neuf heures du matin, deux heures, vingt heures pour les pilules diurnes, une heure du matin pour la pilule nocturne, et ça recommence. Cinq heures sous médication, au bout de six heures il est dans l'illégalité la plus totale. Il peut passer cinq heures et cinq minutes après sa dernière prise de pilules avant de s'assombrir graduellement, puis trente minutes avant de perdre des forces, puis vingt minutes avant de se mettre à trembler, puis quinze minutes avant de se mettre à vomir. Seuls l'Excess et l'alcool apaisent les symptômes du manque. Il joue avec les restes de son sandwich. Il le déchire en petits morceaux. Puis finalement, il se lève. Saute sur ses pieds. Rentre dans les vestiaires, ressort avec son balai et sans même se changer, avec seulement sa batte à la main et sans un regard pour les deux autres, s'élance dans les airs. Il a des moments comme ça. Généralement, il retard sa prise de pilules de quarante-cinq minutes pendant les matches, pour avoir quelques secondes de sobriété. Mais des fois, il a des moments comme ça où il veut juste. Se sentir. Pas en vie, pas particulièrement. Juste. Se sentir. Être qui il est, même si ce n'est pas encore ça, même si ce n'est qu'une version en train de crasher de lui-même, qui parle encore moins que la normale.
Les Cognards sont lâchés et il se bat avec pendant ce qui semble être des heures, mais qui n'est que quelques paires de minutes. Il n'a aucune énergie, au bout d'un moment, symptôme normale; pourtant, il ne se repose pas au sol. Il continue de frapper avec sa batte, envoyant les Cognards se ficher dans les cibles magiques qui volent à ses côtés, destinés à lui faire pratiquer sa précision. Quand il est dans cet état-là, il joue dans un état un peu second mais il fait mouche à chaque fois. Il ne réfléchit même pas au jeu. Il est juste agacé par ces trucs qui volent dans sa direction et il frappe. Il frappe. Si fort que son épaule manque de se déboîter à un moment. Si fort que son coude le lance. Mais il continue, jusqu'à ce qu'Adrian maîtrise les Cognards, montre en main, et qu'il redescende. Il s'est mis à trembler et il a même pas remarqué. Quinze minutes, ou dix, avant les vomissements. Il tuerait pour un peu d'Excess. Il pose ses pieds sur le sol du terrain et ses genoux cèdent, alors il s'allonge, se tournant pour regarder le ciel, les étoiles et les nuages. Cette vue le laisse complètement affable mais il apprécie la sensation de l'herbe artificielle autour de lui.
Il lève les yeux en sentant l'un des mecs s'approcher de lui. C'est Sal. Dans les moments de crash, c'est Sal qu'il supporte le mieux. Adrian, il le déteste, dans ces moments-là. Parce qu'il tremble et qu'il vomit et qu'il perd le contrôle et que c'est Adrian qui a ses pilules donc il pourrait littéralement lui casser le bras pour récupérer ses médicaments, et ça lui rappelle que le fait qu'il est addict à cette merde. Alors il préfère Sal, qui le traite pareil, qu'il soit sobre, sous médication ou en train de crasher. Son coeur bat trop vite. Il tremble. Il est fébrile, mal à l'aise, en train de transpirer, trop transpirer, il respire difficilement. Mais il s'est pas autant senti en vie depuis des jours. Tout son corps lui fait mal, à cause du manque qui commence à se faire sentir, mais aussi à cause de cet entraînement sans fin. Mais il ne regrette rien. “ Excess? ” Ils vont pas sortir ce soir. Mais il veut prolonger ce moment. Il peut pas- il a peur de reprendre ses médicaments. Il veut pas. Il pourrait chialer tant il déteste ça. Mais ses yeux sont secs, plus sombres que d'habitude, la pupille aussi fine qu'une tête d'aiguille. Vissée sur Sal. Peut-être qu'il est addict à l'Orviétan mais il s'en fout. C'est pas pour s'échapper qu'il en prend; au contraire, c'est pour se retrouver.
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