CAFÉ-RESTAURANT. (visite guidée) Établi dans une ancienne chocolaterie, l'Espresso Patronum s'inspire de l'usine à délices ayant bercé l'imaginaire de nombreux jeunes sorciers, et la reconvertit en un café-resto à la fois steampunk, rustico-chic épuré et confortable, dont l'air saturé de fragrances riches titillent les papilles de 7 à 2am. Le matin et le soir, le vaste bar ovale occupant l'ilot central est le terrain de jeu des baristas, serveurs et caissiers, et les vitrines proposent un choix de préparations sucrées ou salées à manger sur le pouce. Il est possible de troquer le choix de boisson contre une dégustation : plateau de trois coupes différentes. Sur l'heure de midi, le bois métamorphosable se fait « Open kitchen », plan de travail entrecoupé de réchauds circulaires. La préparation-minute n'implique cependant que la cuisson et le dressage des plats : les principales étapes des recettes sont effectuées à l'avance, dans des cuisines fermées au public. Tout autour sont disposées des tables de taille variable, flanquées de banquètes en cuir ou de sièges. Les recommandations du jour (plats, boissons) sont annotées sur un mur d'ardoise qui jouxte l'entrée. Tous les autres pans de murs sont loués à de jeunes artistes et étudiants désireux de se faire connaitre, et exposent donc des œuvres qui varient régulièrement, apportant une touche de couleurs à l'espace aux dominantes noires, bois et bronze. L'étage offre quant à lui une ambiance plus feutrée, idéale pour les étudiants : aménagé tel un salon-grenier truffé d'objets épars, de malles et d'un globe, inspirant le voyage, il se divise entre espaces ouverts et coins intimistes coupés par des paravents ou des panneaux de bois. Une bibliothèque donne accès à des ouvrages d'occasions — déposés volontairement par leurs anciens propriétaires. Mais les livres ouverts sur le dessus des malles sont des œuvres d'écrivains peu connus, et sont ensorcelés pour ne révéler qu'une partie de leur contenu : juste de quoi éveiller l'appétit des lecteurs.

CLUB. Fraîchement inauguré, le Centuries est le nouveau club en vogue, le point de chute de la jeunesse et de l'Elite. Profitant de la chute du Royals pour se tailler une part du marché, c'est l'ambiance qui y règne qui attire la foule. Mêlant tradition – avec sa fosse partiellement souterraine qui ne serait pas sans rappeler une certaine salle commune et nouveauté – dont un mur de son diffusant des basses à en faire trembler les murs, c'est l'endroit idéal pour oublier ce qu'il se passe à l'extérieur. Autour d'un noyau (Le Core) réservé aux plus fortunés se répartissent quatre espaces aux atmosphères différentes. Le Lagon (zone aquatique dont les sortilèges sèchent automatiquement tout sorcier quittant les lieux), Le Cloaque (salle principalement utilisée pour les concerts, de part sa profondeur offrant une acoustique extraordinaire), La Supernova (dépourvue de lumière réelle, cette pièce n'est illuminée que par des extraits phosphorescents. Body painting ou graffitis éphémères sur les murs sont à l'honneur) et enfin Le Boulevard (plus classique, le coin le plus fréquenté aussi, cet espace ressemble à un club ordinaire seulement le sol a une tendance plutôt flagrante à suivre le rythme de la musique) – La même musique est diffusée dans tout le club mais suivant l'endroit où vous vous trouvez, l'intensité variable et adaptée à chaque espace donne l'impression à la clientèle d'être dans un festival gigantesque quand ils n'ont, en réalité, pas quitté Londres. Évidemment, un bar est à la disposition des fêtards et il n'est pas rare de voir des jeunes sorciers et sorcières employés par le Centuries se déchaîner pour donner l'exemple. Quelques bruits courent quant au fait qu'on puisse acheter leur compagnie.

DIVERTISSEMENT. Le label discographique anglais fondé en 1996 étend ses activités dans d'autres domaines que la musique, notamment la télévision, la photographie, les produits cosmétiques et la mode. Des stagiaires sont recrutés tous les ans, souvent jeunes, pour être formés dans plusieurs domaines afin de devenir des stars. Il y a tout un investissement derrière les artistes, non seulement le physique est un avantage mais il faut également avoir du talent pour percer.

OFF TO THE MOVIES. ah! le grand écran, les sièges en velours, l'odeur de maïs soufflé, les bonbons écrasés qui collent sous les chaussures... En apparence, le Mirage Hall est un cinéma tout ce qu'il y a de plus ordinaire mais voilà, magie oblige, c'est un lieu unique. Réalité augmentée, odorama, fauteuils ensorcelés pour suivre les mouvements de l'intrigue, le cinéma chez les sorciers est immersif. Ajoutez à ça les confiseries comme le pop-corn interminable et les berlingots agitateurs d'émotion, qui vous font ressentir ce que vivent les personnages et vous avez une expérience qui vous laissera assurément sans voix. Le Mirage Hall est doté de quatre salles dont une réservée aux films cultes moldus, ensorcelés pour proposer la même impression d'immersion que les productions sorcières.