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sujet; La Curée [Angevipaco] |
| Multi Potter m'a tuer Inspiration, expiration. Un, deux, trois. Le mur contre son dos, sa respiration qui formait une vague buée devant lui. Inspiration, expiration. un, deux, trois. Il avait envie de s’arracher le bras. Le gauche. Sa main droite serrait sa baguette. Le mur dans son dos, le froid qui faisait pleurer ses yeux. Inspiration, expiration… Un, deux, trois… « AvaDA KEDAVRA ! » et une personne tombe. Contre le mur, presqu’à l’écart, il ne tente pas de penser. Il entend juste des cris, et voit le mouvement. Il est immobile. Il a envie de tailler dans ce mouvement. Il ne sait même plus qui il touche. Qui il frappe. Et il relance le sort, encore, encore, encore. Et son bras gauche lui fait si mal, si mal. Il lance un Doloris. Un seul. Il a toujours aussi mal. Il a envie que tout le monde se taise. Il a envie que tout le monde arrête de s’agiter. Et il se réveillera, certainement.
Personne à sa droite, et personne à sa gauche. Pourquoi Owen n’était-il pas là ? Où était cet abruti ? Il avait du le sentir, son bras à lui aussi devait le cramer, le torturer. Il avait fait quoi ? Merde Owen… T’es passé où encore ?
Le petit gamin se relève du tabouret pour aller s’asseoir ; c’était le premier de la liste et toute la table des Serpentards était accueillait le premier nouveau venu avec des hourras des des sifflements. Rabastan lui sourit, depuis sa place. Il n’est pas loin : « Owen hein ? » le première année hoche la tête et il a ce maintien que Rabastan a vu chez absolument tous les Sang Purs. « Bienvenue à la maison. Moi c’est Rabastan. » Il lui tend la main, le petit la lui serre et il a de la poigne. « T’es pompeux pour un petit, t’es en quoi ? Troisième année ? » Rabastan rit : « Deuxième année. T’inquiètes, ça fait partie du personnage, on s’y habitue vite. » Il était où ce con ? Rabastan voulait simplement les retrouver. Les retrouver tous. Et que ça redevienne comme avant, comme au temps où… mais que tout le monde se taise ! Y en a un qui n’aime pas quand ça crie. Et qui fronce les sourcils, légèrement, en fait ça ne se voit presque pas quand on n’est pas habitué à le remarquer. Et il est où lui aussi ? Il s’est enfuit avec son thé ? Il est resté ? Il est où son maître ?
« Je t’ennuie hein ? » Augustus a un sourire indulgent mais ne dément pas les paroles de Rabastan. « Oh non, tes histoires familiales m’intéressent beaucoup Rabastan. » « Un jour tu auras des enfants et tu… » Rabastan grimace « … oublie ce que je viens de dire. Non tu ne comprendras sans doute jamais. » Augustus boit son thé et le coin de ses lèvres est relevés, comme toujours, mais Rabastan réussit à peu près à savoir quand c’est de l’exaspération ou bien un léger amusement — c’était souvent un savant mélange des deux. Ils ne méritaient pas, tous les deux, de revivre A… mais attends, rien n’est fait, rien n’est fait. Et son frère ? Et Adele ? Il se rencogne dans un coin de rue un moment, se plie en deux et tente un sort pour apaiser la douleur qui lui déchire le bras. Puis se redresse de nouveau. Rodolphus… Adele ? Personne ne devait jamais retourné là bas, où y aller pour la première fois. … Héc-
« AVADA KEVR- » à peine est-il arrivé au bout de la formule que déjà sa baguette, canalisant sa fureur et sa terreur crachait le jet meurtrier qui cognait au hasard, qui heurtait une personne, au loin presque, qui s’agitait. Et il les buterait tous, s’il le fallait. Parce qu’ils allaient tous tenter leur les attraper. Il ne laisserait personne toucher Hécate, toucher Adele, toucher Rodolphus, toucher Augustus, toucher Owen. Personne. Tout le monde avait déjà trop… En fait je veux juste que personne ne me touche moi. Je ne veux pas retourner là-bas.
Mais il ne devait pas penser à ça. Et il voulait s’enfuir ; mais il ne pouvait pas. Pas tant qu’il ne savait pas où ils étaient tous. |
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
| Multi Potter l'a tuer Pré-au-Lard était à feu et à sang depuis des semaines. C’était un carnage continuel qui semblait ne jamais vouloir prendre fin.
Et pourtant.
Une nouvelle mêlait venait de se lancer, quelques petits groupes de rebelles contre plusieurs Mangemort. Et tout d’un coup une détonation, les flemmes virulentes jaillissent un peu plus loin, et puis on entend un cri. Et le temps semble se suspendre en plein milieu de l’affrontement, tout s’arrête, tout se fige, demeure seulement le cri d’agonie qui finit par se taire. Et puis le rire résonne, froid glaciale, un rire de rage. Et tout d’un coup il est là, le Lord, au milieu de la foule de ses mangemorts. Et les baguettes se baissent un peu, dans l’attente de ce qui va suivre. Quelque chose est en train de se passer. Et d’un coup c’est Harry qui apparait, comme par magie. N’est-il pas supposé être mort ? Mais on a Pa le temps de réaliser parce que quelques secondes plus tard la baguette du Lord s’arrache de la main de son maitre; main qui se désintègre, réduite en poussière suivie du reste du corps du plus grand mage noir de tous les temps.
C’est fini ?
Albane n’avait jamais vu le Lord. Elle ne pensait pas le voir de son vivant. Elle ne pensait pas non plus assister à sa mort. En vérité elle se rendit compte qu’elle n’avait jamais réellement cru voir cette victoire ni même la vivre. Et pourtant. Il y eut un moment de flottement. Les regards se croisèrent, la rumeur des mots d’Harry se répandit parmi les rangs des rebelles.
C’est fini !
Ho si seulement...
Le premier jet de lumière vert passe seulement à quelques centimètres d’Albane, touchant l’un de ses compagnons d’armes en plein visage. Son corps d’écroule sur le sol. Non ce n’est pas fini. Alors tout d’un coup c’est l’agitation, les cris résonnent, les sorts fusent à nouveau de toute part, le temps reprend sa course. Ils ont baissé leur garde et c’était une erreur. Qui était assez fou ou assez stupide, pour croire que la mort de Lord Voldemort mettrait fin au les combat ? Le Lord est peut-être mort, mais tous ses serviteurs sont encore en vie. Et il est peu probable que la majorité d’entre eux excepte le sort de leur maitre sans broncher. Un deuxième sort passe près d’Albane, venant de la même direction que le premier puis un autre, et encore un. Trois corps s’écroulèrent les uns après les autres, à quelques mètres d’elle et un Doloris frappa un autre de ses camarades qui s’écroula en hurlant de douleur. Les quelques secondes de choc furent noyées sous une vague de rage. Non ils n’allaient jamais s’arrêter. Et s’il fallait les tuer un à un pour que ça cesse alors très bien. Elle chercha du regard l’origine des sorts, se baissant pour en éviter d’autres.
Elle ne fut pas surprise quand son regard se pose sur Lestrange un peu à l’écart, l’air désorienté, balançant des sorts à tour de bras. Le sang d’Albane ne fait qu’un tour. Cet enfoiré allait enfin payer pour ce qu’il avait fait. Le souvenir fugace du jeune barman dans ce café moldu lui traversa l’esprit, puis de la douleur qui lui avaient brulé le bras quand il lui avait jeté un sort. Il allait amèrement regretter de ne pas l’avoir tué la dernière fois qu’il avait croisé sa route. D’ailleurs, qu’il en profite, ces meurtres étaient probablement ses derniers.
Elle le vit viser encore une fois et jeta un sortilège d’expulsion sur sa cible au dernier moment et l’Avada alla se heurter contre un mur. D’un autre sort, elle propulsa un large bloc de pierre vers lui, sans vraiment viser, juste histoire de gagner un peu de temps. Elle se tourna une fraction de seconde pour chercher rapidement Angelina des yeux. Si cette boufonne était morte elle irait surement la rejoindre en enfer pour lui faire payer de pas avoir sue rester en vie. « ROCKET ! » hurlat-elle. Elle vit le visage de Cormac se tourner vers elle puis celui d’Angie juste derrière, et fit un signe de tête vers Lestrange. Un simple regard échangé pour un accord silencieux. Elles allaient se le faire. Albane n’était pas idiote elle savait qu’elle ne viendrait pas à bout d’un type pareil toute seul, surtout qu’i semblait animé par une sorte de démence désespérée.
Blackfish s’élança, Rocket et Doxy, sur les talons, alors que le feudeymon commençait à avaler Pré-au-Lard. Ça avait un petit gout de déjà vu. Un petit gout d’Herpo Creek.
C'est pas encore fini. |
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| Multi Potter l'a tuer Ca n'en finira jamais.
Rocket était comme d'habitude en train d'enchaîner les sortilèges au milieu du champ de bataille, Doxy sur ses talons. Elle savait que Katie n'aimait pas, quand elle était avec Doxy, ou avec Blackfish, ou avec Claws. Rocket savait qu'elle lui avait dit qu'elle n'était plus une belliqueuse, qu'elle ne referait plus jamais ce genre de choses, et toutes sortes d'autres promesses qu'elle se sentait incapable de tenir tant elle lui déchiraient les tripes. Rester loin de Cormac s'était révélé impossible. Arrivée sur le champ de bataille, sans qu'elle le demande, elle le trouvait là, à la couvrir car Merlin, il y en avait besoin. Toujours aussi téméraire, la Johnson, jamais changée depuis qu'elle fonçait tête baissée à travers un blocage de Flint, quitte à s'en déboiter l'épaule. Elle ne s'arrêtait pas, Rocket, elle n'avait jamais su s'arrêter. Alors lorsque Blackfish lui fit un signe et lui désigna un Lestrange un peu à l'écart, elle n'y réfléchit pas à deux fois et lui emboîta le pas. Doxy, derrière elle, essaya quand même un peu d'appeler à un minimum de réflexion, mais il semblait incapable de laisser la sorcière kamikaze seule, alors il ne tarda pas à suivre, les sourcils froncés.
Il y avait bien eu un moment où Rocket y avait cru. Au moment où Harry était apparu. Elle n'avait pas voulu y croire, d'abord, tant elle avait presque fini de faire le deuil du jeune homme. Puis elle avait bien été forcée d'affronter la réalité à la vue du corps de Voldemort en train de désagréger. A ses côtés, Cormac avait poussé un cri de joie. Rocket avait même souri. Un instant, elle avait espéré pouvoir rentrer à Poudlard, rayonnante, prendre Katie dans ses bras, l'embrasser en riant, et revenir ensemble à Londres pour reprendre leurs vies. Le monde se reconstruirait de lui-même et elle pourrait retourner à Nimbus, Katie pourrait rejoindre de nouveau son équipe, Alicia irait mieux, Blackfish irait mieux, Doxy irait mieux, tout le monde irait mieux, même Marcus, sans qu'elle sache comment. Ce moment dura au moins une minute entière. Elle eu la poitrine gonflée d'espoir, le cœur un moment léger. Puis elle avait senti le ciel se charger de nouveau de sortilèges. Elle s'était soudain souvenue de sa promesse à Fred. Elle devait tous les tuer. Sa respiration s'était un moment bloquée, puis elle l'avait calmée. Son visage s'était refermé. Elle savait qu'elle ne ressortirait jamais de cette guerre. Elle savait qu'au moment où elle avait lancé l'explosion de Ste-Mangouste elle avait abandonné quelque chose. Et c'était cela qui allait l'empêcher de pouvoir se reconstruire. Pour Rocket, cette guerre ne serait jamais finie. Elle ne trouvera jamais le repos, pas avant de voir chaque mangemort et chaque collaborateur perdre la vie. Et elle savait qui garder pour la fin.
Ainsi donc, Rocket fonça vers Lestrange comme si personne ne l'attendait à la maison et comme si personne ne pleurerait sa perte. Elle avait déjà la main en sang à force de trop serrer sa baguette de cerisier. Elle ne faisait plus attention à ce genre de détail. Elle leva vite le bras et commença à lancer des sorts de paralysie et d'entrave, faisant confiance, comme d'habitude, à Doxy pour surveiller ses arrières. Celui-ci d'ailleurs, cria en direction de l'ennemi commun :
« TON MAÎTRE EST MORT LESTRANGE. Baisse-les armes et nous t'épargnons ! » |
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| Multi Potter m'a tuer Ses ongles se plantent si fort dans sa peau qu’il les sent presque se retourner. Mais ça ne suffit pas à atténuer la douleur à son bras et le poids qui le fait suffoquer. Inspiration uuuuuun, expiration deux, trois lentement, calmement, ce n’était pas l’instant pour paniquer. Ce n’était pas l’instant pour chialer non plus. Pas l’instant pour flâner, pour penser… C’était juste l’instant pour… Fuir ? — « Où so- » Il oubliait ses belles promesses, faites Hécate, faites à ses enfants ; il ne pouvait même pas imaginer les avoir promis un jour. Il ne pouvait pas fuir, ce n’était pas dans ses cordes, dans son… programme ? Il oubliait qu’il avait toujours regretté de ne pas avoir plier le genou, la première fois. Mais j’ai bien fait, il est revenu ! Mais là il ne reviendra pas. Il peut toujours revenir. Il ne reviendra pas. Et s’il revient… Il ne reviendra pas. et que je lui ai tourné le dos Il est mort mort et re mort ! je vais le payer cher. Même un mort peut encore terrifier, Rabastan était facilement effrayé par ces figures paternelles, même crevées, qui pouvaient encore le menacer depuis l’au-delà. Je ne peux pas fuir, je ne peux pas fuir. Je ne peux pas rester. Il tuait pour ne pas penser, et l’étau qui l’empêchait de respirer se déserrait à chaque fois qu’il voyait une silhouette tomber, à chaque fois qu’il sentait qu’il fauchait une vie. La vie d’une personne qui se croyait libre, qui se croyait sauvée. Bande de cons, vous n’aurez pas profité longtemps de votre victoire. Il avait juste envie de tous les tuer, et qu’ils arrêtent d’être heureux.
Puis du mouvement ; comme s’ils reprenaient leur esprit. Et c’est la contre attaque. Il regarde à gauche, il regarde à droite : pas de collègue, pas de renfort. Ils sont où ? Rien. Il ne faut pas qu’ils soient m- Un bloc de pierre ayant appartenu à une maison il y a encore quelques mois fonce sur lui, envoyé par une personne encore non identifiée. Il fait exploser le roc d’un coup de baguette avant de plisser les yeux, son arme levée et prêt à se défendre. Un, deux, trois… un trio de gagnants. Et la petite blondasse. Il la reconnaissait. « Tiens, Jessica : visiblement ton bras se porte bien. » il marmonne, presque certain qu’elle ne pourait pas l’entendre dans tout ce boucan. Il envoie un sort qu’elle esquive — c’est plus simple de tuer lorsque les victimes ne voient pas le coup venir. Et c’est à lui d’en esquiver maintenant, des sorts, alors que la deuxième du trio se met à le bombarder. Un pas de coté et un charme du bouclier, renforcé qui arrête les tirs, mais le dernier met à mal la protection et le sort d’entrave frôle, atténué, le bras droit de Rabastan. « K a r m a d e m e r d e » Il avait fait quoi pour mériter ça ? Tuer des chatons ? Non mais bordel fallait pas se foutre de la gueule du monde non plus ! Il fait passer immédiatement sa baguette dans sa main gauche, son bras droit devenu insensible, alors que le gauche ne cessait de le torturer, s’il avait pu l’arracher à l’épaule, il l’aurait fait… mais c’eut été plutôt embêtant de se battre sans bras, soyons honnête. « TON MAÎTRE EST MORT LESTRANGE. Baisse-les armes et nous t'épargnons ! » Et ça c’était le troisième, qui avait, décidément, le sens de l’humour. Pour lui montrer à quel point Rabastan était sensible à sa proposition, le Mangemort fit siffler un rayon meurtrier, juste au dessus de sa tête — viser avec la main gauche, putain de plaie… il visait toujours trop haut. « ÇA SERA MONSIEUR LESTRANGE POUR TOI SALE GOSSE ! » il lui crie en compensation, tout en dressant un bouclier de protection autour de lui tout en zieutant ses trois adversaires, en regardant comment il pouvait le plus vite possible les mettres hors d’état de nuire « Et désolé de te le dire comme ça mais ton grand jeu de ‘‘nous t’épargnons’’ tu peux te le carrer dans ton PUTAIN DE CUL ! » Rabastan ne voulait pas être pris vivant. Pas encore une fois.
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
| Multi Potter l'a tuer Rocket était réactive, à peine quelques secondes après qu’Albane les ait appelés, elle est Doxy était déjà à ses côtés. Au même moment, Lestrange se rendit compte qu’il était pris pour cible. Albane croisa son regard une fraction de seconde. Elle vit ses lèvres marmonner quelque chose, elle ne saisit pas ses propos dans le vacarme général, mais il l’avait reconnu. « J’espère que je t’ai manqué, enfoiré. » Répondit-elle un peu pour elle-même avec un rictus. Il lui envoya un sort presque aussitôt, mais elle l’évita sans trop de difficulté alors que Rocket répliquait directement. Albane la suivit, à coup de sortilège d’entrave et de stupefixe qu’il neutralisa lui aussi. L’épuiser lui sembla une bonne idée. Il avait pas l’air dans son assiette Lestrange, ces attaques étaient un peu brouillonnes, impulsives et sa main n’avait pas l’air bien sûre d’elle. Ta jolie marque te fait souffrir, Lestrange ?
« TON MAÎTRE EST MORT LESTRANGE. Baisse-les armes et nous t'épargnons ! » fit la voix de Doxy derrière Albane. L’épargner ? C’était pas tout à fait comme ça qu’elle voyait les choses... Si elle n’était pas elle-même occupée à tenté de désarmé leur adversaire, Albane aurait probablement pris le temps de nuancer cette affirmation, mais elle en eu pas le loisir: pour toute réponse Lestrange balança à Doxy un Ak - fort heureusement- vraiment très mal visé. « ÇA SERA MONSIEUR LESTRANGE POUR TOI SALE GOSSE ! Et désolé de te le dire comme ça, mais ton grand jeu de ‘‘nous t’épargnons’’ tu peux te le carrer dans ton PUTAIN DE CUL ! » Ho mais qu’il la ferme, putain. Il se croyait vraiment en position de se l’ouvrir ? Albane fit exploser un pan du mur à sa droite. Plus elle le voyait plus elle se rappelait et plus elle le haïssait. Mais elle devait se retenir. « Laisse tomber Doxy, il tient pas à la vie. » Et c’était pas étonnant. Bien sûr qu’il ne voulait pas qu’on l’épargne. Si elle était à sa place, elle préfèrerait crever qu’être prise vivante, c’est clair. Ce type avait déjà vécu Azkaban, il a déjà vécue la première défaite de Voldemort. Maintenant que son maitre était mort pour de bon, il serait probablement ravi de le suivre jusque dans la tombe.
Albane savait ce que c’était que de tout risquer pour pas se faire avoir vivante. Il n’y a pas si longtemps, leurs rôles étaient inversés et c’était elle qui lui disait qu’elle préférait crever que de se laisser attraper. Elle n’était pas morte ce jour-là, mais Thomas l’était. Et ça, elle ne se le ne lui pardonnerait jamais.
Pourquoi tu l’as pas tué, Albane ? Il n’aurait plus tué personne après. Pense à tous ceux qui sont morts par sa faute à Pré-au-Lard. Pense à toutes les vies qu’il a prise parce que t’as été trop faible. C’est aussi un peu ta faute, non ? La ferme.
Alors tu vas le tuer cette fois Albane ?
La voix de Thomas fit écho dans sa tête. Son sang ne fit qu’un tour et elle balança au Mangemort une nouvelle vague de sortilèges bien plus agressifs. Pas pour le tuer, pas non plus juste pour le désarmer; mais pour le blesser, pour qu’il souffre, pour qu’il s’écroule. « Compte pas sur nous pour te faire le plaisir de te tuer tout de suite. » Lança-t-elle en même temps qu’une nouvelle vague de maléfice dans laquelle elle mit toute sa hargne. « Tu te souviens ? Y a des tas de gens qui veulent te rencontrer. » Ajouta-t-elle avec un rictus. Elle pensa à Neville. Lui il voudrait probablement le voir souffrir et s’agenouiller. Le voir ramper. Avant de crever.
T’en fais pas Lestrange, tu vas mourir. Mais si tu veux mon avis va falloir demander plus gentiment, d’abord. Va falloir supplier un peu. |
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HERO • we saved the world Neville Longbottom ‹ disponibilité : always
‹ inscription : 07/10/2016
‹ messages : 644
‹ crédits : freesia, tumblr et khalid.
‹ dialogues : firebrick
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‹ âge : vingt-quatre ans (30/07)
‹ occupation : chômage technique.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : septembre 91 et janvier 1999.
‹ baguette : bois d'if, crin de licorne, 28 centimètres 8, souple et rapide, inadaptée mais j'ai la flemme de la changer.
‹ gallions (ʛ) : 3812
‹ réputation : la guerre m'a endurci et changé, que je suis devenu assoiffé de sang et parfois incontrôlable, les longues années de conflit ayant brisé le garçon maladroit et parfois simplet que j'ai été.
‹ particularité : un semi-loup depuis septembre 2003.
‹ faits : je suis très différent du garçon que j'ai été à Poudlard, forgé par des années de guerre, de meurtres et de missions suicidaires. Je suis trop en colère, trop extrême, je n'ai plus rien du garçon timide que j'étais avant même si les blessure d'antan demeurent. La fin de la guerre m'a laissé détruit, et je me suis plongé dans les excès, surtout l'alcool, jusqu'à la naissance de mon neveu James, le fils de Ginny et d'Harry. J'essaie de joindre les deux bouts.
‹ résidence : dans la maison familiale à Blackpool, Angleterre, avec Ginny et son fils James.
‹ patronus : très difficile pour moi à invoquer, mais il a pris la forme d'un lama, une fois.
‹ épouvantard : alternativement le professeur Snape et les cadavres des gens à qui je tiens le plus: ma grand-mère, Luna, Ginny, Hannah, etc.
‹ risèd : une vie heureuse et ennuyante.
| « TON MAÎTRE EST MORT LESTRANGE. Baisse-les armes et nous t'épargnons ! » Le Feudeymon l'avait touché au bras et il ne sentait plus vraiment son bras, en cet instant précis. Hermione s'était rapprochée en l'entendant hurler et voulait le ramener à Poudlard mais l'autre hurlement, qu'il distingua comme être celui de Cormac — la fin oreille d'un semi-loup, malgré le vacarme confus de Pré-au-Lard où les derniers sortilèges et malédictions étaient lancés — l'obligea à s'arracher aux mains d'Hermione qui voulaient l'immobiliser. Et déjà il disparaissait, changeant sa baguette de main, tous ses sens cherchant l'origine du cri... d'autres voix s'ajoutèrent et, après une petite prière à sa bonne étoile, Neville changea de cap. Cormac, Cormac, Cormac... Cormac! Et Angelina. Et Albane. Et Rabastan Lestrange.
Le Lord était mort. Il l'avait vu, il le savait. Le Lord était mort, ils avaient gagné, il ne sentait plus son bras et il avait mal, tellement mal et quelques instants auparavant, il avait l'impression qu'il allait s'évanouir. Mais désormais, la douleur était comme une ancre, un phare, quelque chose qui le maintenant sur Terre aussi sûrement que la gravité. En cet instant précis, la douleur était tout parce qu'il avait sous les yeux Rabastan Lestrange. Neville avait l'impression que chaque chose qu'il avait fait dans sa vie l'avaient mené à cet instant précis. À l'instant où il serait confronté pour la première fois, pour de vrai, au meurtrier de ses parents. Bien évidemment, Rabastan Lestrange n'avait pas vraiment tué ses parents. Mais il aurait tout aussi bien pu le faire. Rabastan Lestrange. Un instant plus tôt, le monde résonnait des cris de victoire et des hurlements de rage des deux camps, du crépitement des flammes et des beuglements féroces alors qu'on additionnait sortilèges, sorts, malédictions, maléfices. Mais maintenant, le monde était silencieux, comme si on lui avait mis la tête sous l'eau.
Son bras lui faisait toujours si mal et l'odeur des chairs brûlées était insupportable; il profita de la distance qui le séparait du petit groupe pour avaler en une gorgée la fiole que les doigts tremblants d'Hermione lui avaient mis entre les mains et presqu'aussitôt, la douleur reflua. Ce serait suffisant. Et puis il se mit à courir dans leurs directions, sautant par-dessus les cadavres et évitant les sortilèges perdus avec l'agilité que la rage offre. La rage de vaincre et la rage de le torturer, de le tuer, d'écraser son visage à coups de talons. De le faire brûler. “ ATTENTION, ” hurla-t-il à ses compagnons, le cri ressemblant à un mélange entre aboiement et grondement. Neville ignorait, jusqu'à cet instant précis, toute la haine qu'il pouvait avoir pour les Mangemorts, celui-là en particulier. Rabastan Lestrange avait, pendant longtemps, été le monstre sous le lit, l'ombre sur sa vie: il avait peuplé ses cauchemars et ses rêves éveillés, les moments où il se perdait et s'abîmait dans la contemplation du regard vide et stupide de ses parents. Rabastan Lestrange avait, pendant longtemps, été la source de toutes ses peurs.
Mais Neville n'avait plus peur. “ FEUDEYMON! ” |
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| Les Bros VS Rabastan LestrangePotter l'a tuer « TON MAÎTRE EST MORT LESTRANGE. Baisse-les armes et nous t'épargnons ! »
Rocket manqua de peu de foutre un AK dans le cul de son imbécile de Doxy en l'entendant déblatérer ce genre de connerie. La vie sauve, et puis quoi encore ? Elle ralentit presque dans ses sortilèges, juste pour lui lancer un regard effaré. Doxy, bien sûr, s'en branlait royalement. A quoi il pensait ? Doxy pouvait être super con parfois. Genre quand tout appelait au sanguin, à la revanche et à l'horreur, il arrivait à calculer quand même. Rocket se disait parfois qu'il était pire que lui, tant il semblait détaché de tout sentiment de vengeance personnelle... au qu'au contraire son désir de vengeance était si large, englobant tellement de choses, qu'il ne se contentait jamais de violence gratuite. Peut-être que Doxy était le seul à comprendre pourquoi, pour faire le plus de mal à Lestrange, le tuer sur le champ de bataille n'était pas la meilleure des solutions. Il devait, en plus, se dire qu'il serait bien plus récompensé en le capturant qu'en le tuant. Il devait déjà réfléchir plus loin, espérer attraper tout le reste de sa famille, en s'occupant du petit dernier.
Rocket, bien sûr, était bien incapable de réaliser tout cela. Elle était bien trop dans la bataille, la violence, et la pulsion basique et sommaire qui lui criait d'écarteler ce fils de chien. « ÇA SERA MONSIEUR LESTRANGE POUR TOI SALE GOSSE ! Et désolé de te le dire comme ça, mais ton grand jeu de ‘‘nous t’épargnons’’ tu peux te le carrer dans ton PUTAIN DE CUL ! » Elle s'était toujours dit que les mangemorts du cercle étaient des vieux cons qui parlaient comme des princesses. Sa vision de l'Elite était quand même assez limitée. Elle sentit la colère monter, parce que s'attaquer à Doxy, c'était chercher une guerre ouverte contre elle. « Laisse tomber Doxy, il tient pas à la vie. » Cela fit rire Angelina, pendant qu'elle essayait encore, encore, encore, de le briser d'un AK. (Comme d'habitude, la défense était laissée à Doxy.) « Ouais bah t'inquiète pas, qu'on va lui laisser sa chienne de vie à ce bouffon de merde. T'AS PERDU CRÉTIN. TON PAPA EST MORT. TES GOSSES SONT MORTS. ET T'ES MÊME PAS CAPABLE DE TENIR DROIT ! » Cela faisait du bien de se lâcher sur lui. Pour tous ce qu'ils leur avait fait. Pour tous les abus. Pour toutes leurs saloperies. Ils avaient gagnés, c'était une adrénaline dont Rocket se nourrissait encore. Ils avaient tuer le Lord. C'était pas Rabastan Fucking Lestrange qui allait se tenir en travers de leur route.
« Compte pas sur nous pour te faire le plaisir de te tuer tout de suite. »
Heu quoi ? Elle s'y met aussi ? Non mais quoi, non, non, on l'achève ce trouduc !
Heureusement, Rocket n'eut pas à commencer des guerres intestines puisque Paracelse débarqua. Aussi subtil que la brise, il s'écria : « ATTENTION. » Et quand on s'appelait Rocket, qu'on était entrainée au Doxy, bah on était habitué à entendre ce genre de signal. (C'était encore plus flagrant lorsqu'on s'appelait Doxy, et qu'on devait subir les excès de Rocket, cela dit.) Elle s'éloigna donc à temps, voyant passer son ami comme une furie, dans un état de rage bien plus avancé que le sien propre, ce qui était rare. Un autre élan d'adrénaline lui traversa le corps, alors qu'elle sentait en lui une colère pour éclairer la sienne, et une violence pour rester avec elle. « FEUDEYMON. » Elle exalta. Doxy hurla : « NON ! » Déjà, les flammes léchaient l'air. Trop tard Doxy, trop tard. « ON NE LES AURA JAMAIS TOUS SI ON LE TUE MAINTENANT ! IL EST SEUL, ON EST QUATRE, ON LE CAPTURE ! » Rocket soupira. Quel rabat-joie. « C'est bon Pixie, détente, il est mort là. Le mec va pas survivre à un feudeymon en pleine tronche. » Elle pouvait voir l'air dubitatif d'Albane. Et celui de Doxy. Bon, certes, c'était Rabastan Lestrange mais, quand même ? « Et puis putain, on fait dans le caritatif maintenant ou quoi ? » Elle chercha le regard approbateur de Neville qui, lui, fixait les flammes. Elle suivit son regard, sentant déjà que, en fait non, c'était reparti pour un tour... « Et merde. » |
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| Multi Potter m'a tuer Ce qui est horrible, quand on est Rabastan Lestrange (en plus de vivre avec le fait d’être Rabastan Lestrange) c’est qu’on a le don de se mettre dans des situations complètement atroces. Mais quand on parle de don, c’est même au-delà de ça. Ça en relèverait presque d’une malédiction, à voir si c’est son père qui la lui a lancé à la naissance ou bien s’il a offensé un dieu incas à un moment donné… (son père était-il un dieu inca ?) (Rabastan tu vas mourir là, je t’en prie CONCENTRE TOI !) Il est où Au- AH NON HEIN ! Et ce qui est encore plus horrible, c’était que quand on était lui, on avait un instinct de survie incroyablement actif. Alors, ça rendait un feu d’artifice cérébral très intense, entre… On va crever. et ON NE DOIT PAS CREVER ! Bref, il ne pouvait plus bouger son bras droit, il devait manier sa baguette de la main gauche (et dire que ses parents l’ont obligé à utiliser la main droite quand il était petit… et dire qu’il aurait dû être gaucher, ça l’aurait bien aidé, là de suite maintenant, mais évidemment, EVIDEMMENT, non. Merci père. Il commençait à y croire, au coup du papa réincarnation d’un dieu incas.) sa marque lui donnait envie de s’arracher la peau à grand coup d’ongles. Et en plus c’était une bande de gamin en face de lui. Pourquoi toujours des gamins ? Est-ce que l’univers tenterait de lui faire passer un message ? Coucou Rabastan, ne te crois pas plus fort que tu ne l’es, tiens pour ta peine on va envoyer une cohorte de môme t’humilier, ça te fait plaisir ? Laisse toi enculer avec le sourire ! Allez, un sourire Rabastan. Et quitte à crever — parce que c’était pleinement envisageable à ce stade, la fuite étant une possibilité presque royale, mais le cadet Lestrange n’avait jamais assez de chance pour pouvoir emprunter ce genre de voie, donc quitte à crever… Autant crever avec le sourire. Le rictus. Bref. Il entend l’excitée du trio gueuler. « T'AS PERDU CRÉTIN. TON PAPA EST MORT. TES GOSSES SONT MORTS. ET T'ES MÊME PAS CAPABLE DE TENIR DROIT ! » Il ouvre la bouche, la referme. Quel rapport mon pèr- mes enfants ? Mes… mais… « TU VEUX QU’ON JOUE A QUI GUEULE LE PLUS FORT ? JE TE PREVIENS JE VAIS GAGNER ! » Elle, elle c’était son meilleur atout. Celle qui ne voudra jamais le prendre vivant. Sa porte de sortie. Alors oui, la garder en ligne de mire, elle pouvait éventuellement être utile. « Compte pas sur nous pour te faire le plaisir de te tuer tout de suite. » C’était Blackfish ça, et après ça se disait sympa… on croirait rêver. Il commençait, en plus, sincèrement à fatiguer. Son bras fatiguait et ses boucliers étaient de moins en moins puissants. Un des sorts de la sale putain de blonde de merde le heurta au flanc, lui coupant le souffle pendant de longues secondes. Inspire, expire, un, deux, tr- ON N’A PAS LE TEMPS RABASTAN ON N’A PAS LE TEMPS ! Va te faire voir avec tes tocs, ça ne sert à rien. Pas ça qui va t’empêcher d’y retourner, s’ils veulent t’y foutre. ALORS LANCE MOI UN AK, UN VRAI ! Il vise, il tire. Il la rate. Il ne sait même pas qui il a visé. La blonde ? la brune ? l’insolent ? Il touche quelqu’un pourtant, plus loin, plus loin derrière eux. Pas vraiment l’effet recherché.
Bon, ils sont trois. Trois. Rabastan, trois… des enfants. Tu as déjà affronté pire. Dans des états bien pire. N’est-ce pas ? Allez, tu as survécu toutes ces années, c’est fatalement que tu es fait pour survivre. Trois… On en tue un d’un AK, on expluse l’autre, on démonte le dernier à coup de Doloris. On transplane. Si c’était impossible maintenant, sous le feux de leurs attaques, ce sera possible lorsqu’il aura un moment pour se concentrer. Pour respirer. Que trois, ça devrait all- Et c’est là que le clou du spectacle débarque. Evidemment. Sinon c’est pas drôle. Ça devait être Alice qui l’avait maudit, en fin de compte. (désolé Alice) (ton gosse est moins beau que toi) (désolé Alice) (c’était pas moi, moi je voulais pas) Peut-être que dans une autre vie, dans une autre époque, sur une autre planète, Neville Longbottom l’aurait fait rire, à arriver comme un boulet de canon. Mais s’il y avait bien une personne qui ne donnerait jamais envie de rire au cadet Lestrange, c’était bien le fils d’Alice (et de Franck) (mais qui se préoccupe de Franck ?). Il se fige, alors que le fiston lève sa baguette.
La sienne est baissée. Mais il tente de la lever. De toute manière, on ne détourne pas un Doloris. Pourquoi il pense que c’est ça qui va lui arriver ? « FEUDEYMON ! » OH PUTAIN ! RABASTAN RABASTAN RABASTAN TA BAGUETTE DE L’EAU AGAMENTI PROTEGE TOI UN BOUCLIER DE L’EAU SORT DE TETE EN BULLE PROTEGE TOI VITE ! Comme on disait, instinct de survie. À lui coller des migraines. Pas de Doloris donc ? Les gens normaux avaient beaucoup moins le sens du drame et de l’ironie que lui visiblement. Il recule, son sort dresse une barrière aqueuse entre lui et les flammes magiques alors qu’il recule. Recule. Recule. Jusqu’à se prendre le mur, glisser contre le mur, tomber à terre. Les flammes l’entouraient, comme un joli petit avant goût de l’Enfer. Pas de fumée pour l’asphyxier. Bon… mourir brûler… y avait mieux. Mais y avait pir- TU CONNAIS LE SORT POUR ETEINDRE LE FEU TU LE CONNAIS RABASTAN ! Pourquoi fallait-il, en toute modestie, toujours qu’il oublie qu’il était doué ? Pas besoin d’être précis pour ce genre de formule. Parce qu’en effet il connaissait le sort, bien sûr, on était pas dans le cercle sans savoir comment éteindre un feudeymon. Les flammes sont lentement, trop lentement aspirée à l’intérieur de sa baguette jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune. Mais il a trop chaud. LEVE TOI. Lorsqu’il essaye de se redresser, ses jambes refusent. LEVE TOI RABASTAN JE T’EN PRIE JE T’EN PRIE. Il sent le mur contre son dos, il ne peut pas plus reculer. Ils voient les gamins, devant lui. Il siffle rageusement entre ses dents et lance un nouvel Avada, puis un deuxième. La douleur à son bras lui fait relâcher un instant la pression sur sa baguette, qui manque de lui échapper avant qu’il ne la rattrape en catastrophe. Il réessaye de se lever. Finit par se mettre debout, toujours adossé contre le mur. Neville il avait un peu la même tête qu’Al- « Vous allez brûler tout le village rien que pour me choper ? » il lâche finalement « Vous avez peur de lancer un AK c’est ça ? » Il compte un peu sur la brune, sur Blackfish pour ce genre de business, elles avaient l’air remontées. « Bande de minables, pas étonnant que vous vous soyez fait décimer toutes ces années. » |
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HERO • we saved the world Albane Oswell ‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4453
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
| Les Bros VS Rabastan LestrangePotter l'a tuer Albane enchainait. Elle continuait inlassablement à le harceler de sortilèges les plus dévastateurs qu'elle connaissait. Elle aurait pu faire ça pendant des heures, elle avait de l'endurance. Mais le crie derrière elle interrompit alors qu'elle évitait un autre sort de Lestrange. Elle eut tout juste le temps de se retourner et de se décaler quand la voix de Neville invocat le Feudeymon. Le souffle d'air brulant passa entre elle et Rocket, elle en sentit la chaleur jusqu’à l'intérieur de sa chaire. Rocket exaltait, Cormac hurlait de rage.
Personne ne survit au Feudeymon.
« ON NE LES AURA JAMAIS TOUS SI ON LE TUE MAINTENANT ! IL EST SEUL, ON EST QUATRE, ON LE CAPTURE ! » Albane était d'accord. C'était trop facile de le tuer. Et pourtant Dieu sait qu'elle avait envie de voir cette ordure crever. Mais pas comme ça. Lestrange méritait bien plus que de mourir sur-le-champ de bataille. Il méritait de faire face à ses crimes et de payer pour chacun d'eux. « Et puis putain, on fait dans le caritatif maintenant ou quoi ? » Fit Rocket sur un ton moqueur alors qu'Albane fixait le feu démon qui brulait contre le mur, se rependait... Une minute. Elle fronça les sourcils et tout son corps se tendit. Non, il ne se répandait pas du tout. Il se consumait. Il disparaissait. « T'emballe pas Rocket...» Marmonna-t-elle.« Et merde. » fit la voix d'Angelina à côté d'elle.
Personne ne survit au Feudeymon. Excepté Rabastan Lestrange. ll À peine les dernières flammes se dissipaient dans sa baguette qu'il lançait déjà un nouvel Avada qui manque largement sa cible. Puis un deuxième: un peu plus rapide, mais pas beaucoup mieux visé. Il est dos au mur, Lestrange. Il a l'air au bout de sa vie. Et pourtant il s'y accroche comme rarement Albane a vue quelqu'un le faire, faut reconnaitre que ça force une certaine admiration. Quoi que, ce n'est pas réellement à la vie qu'il s'accroche, il a surtout l'air de s'accrocher à choisir comment il va mourir - pas par le feu semblait-il. « Vous allez brûler tout le village rien que pour me choper ? » Et il provoque encore et encore. Elle commence à se demander s'il ne faudrait pas juste en finir. Faire ça rapidement, proprement et puis passer à autre chose. C'est ce qu'il ferait lui. C'était ce qu'il avait fait à Thomas. « On le tue pas ! » fait la voix de Doxy. Alors il allait falloir se dépêcher de trouver quelque chose parce que s'ils continuaient comme ça, Lestrange ne leur laisserait pas le choix. « Vous avez peur de lancer un AK c’est ça ? » Albane a le cerveau en ébullition. Tentant de ne pas céder à la tentation de ses provocations. Il faut trouver mieux que l'attaque frontale. Lestrange est un combattant une machine a duels. Jamais ils ne le battraient dans son propre domaine. Au mieux il s'arrangerait pour se faire tuer et Cormac avait raison: hors de question de le laisser parvenir à ses fins.
Elle se rappelait de leur précédent combat, son point faible résidait dans ce qu'il ne verrait pas venir. Or les sortilèges, il les voyaient tous et elle n'avait pas de camionnette à lui balancer dessus cette fois. Et puis elle vit peut-être une solution. Elle leva sa baguette. L'avantage des enchantements c'est qu'ils ne sont pas visibles, ils ne font pas de lumière. Silencieusement, la racine qui se trouve en bas du mur, près du pied gauche de Lestrange commença alors à grandir, grandir le long du mur comme un système veineux comme un parasite qui envahit tout la surface derrière le bras et la jambe de Lestrange. « Bande de minables, pas étonnant que vous vous soyez fait décimer toutes ces années. » Allé encore un peu. Albane se concentra, quelques racines se détachèrent du mur. « Désarmez cet enfoiré. » fit-elle aux autres avec un rictus moqueur. Au même moment elle croisa volontairement le regard bleu de Rabastens Lestrange et ordonna aux racines de se refermait sur son bras gauche et sa jambe.
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