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sujet; (keshna) secret little rendez-vous |
OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | kenna fitzgibbons And if you like midnight driving with the windows down and if you like going places we can’t even pronounce if you like to do whatever you've been dreaming about then baby, you're perfect, baby, you're perfect, so let's start right now.Elle a réussi à limiter les dégâts, à éviter que le virus qu’est son vrai nom, sa vraie identité, ne s’échappe et se propage trop vite. De ce qu’elle sait, seul Alec a vu avant qu’elle ait supprimé son scroll sur MSN. Et apparemment Alec est de son côté. Ça lui fait bizarre et elle n’a pas envie de lui faire confiance, vraiment elle ne veut pas, elle ne peut pas se le permettre non plus, mais c’est le cas, un petit peu, suffisamment pour qu’elle ne l’élimine pas pour ce qu’il sait, suffisamment pour qu’elle accepte son café et son aide. Suffisamment pour que quand elle arrive un peu tôt au local un matin une poignée de jours plus tard et le trouve endormi sur le canapé elle le réveille d’une secousse sur l’épaule et lui jette les clés de son appartement à la figure. Tu fais pitié, qu’elle lui a dit, j’ai besoin de quelqu’un pour apartment sit. Elle ne devrait pas, elle devrait le laisser à la rue, ou au mieux lui trouver un endroit plus acceptable pour dormir, mais elle le laisse envahir sa vie privée comme ça, elle le laisse aller chez elle où elle n’invite pourtant presque personne, parce que c’est sacré chez elle, parce que c’est le seul endroit où elle peut être Trishna. Mais justement Alec sait qui elle est et il ne compte pas la trahir et elle ne veut pas le voir dormir là comme un vagabond. Et puis, elle n’a pas menti, elle a besoin de quelqu’un pour garder son appartement, maintenant qu’elle sifflote quand elle marche, qu’elle ne pense plus qu’à moitié aux affaires et aux créatures et aux gallions, obnubilée par le plan qu'elle a mis en place. Elle a pris la décision à peu près au moment où Alec est parti après être venu la voir le premier mai. Elle savait qu’il serait bon pour elle de disparaître même quelques jours pour apprécier l’ampleur des dégâts, pour laisser l’affaire retomber, pour réfléchir aussi, mais ce n’est pas ce qu’elle compte faire. Réfléchir est la dernière des choses qu’elle compte faire. Elle doit disparaître, mais ne compte pas — n’espère pas — avoir à le faire seule.
Quand Kenna ouvre la porte de l’appartement qu'elle a trouvé après plusieurs appels et quelques quickies à divers contacts de Kala dans le monde sorcier, elle sait qu’elle a bien fait de venir, parce qu’un sourire décapant étire violemment ses lèvres quand elle pose les yeux sur elle et ses doigts se resserrent sur la petite valise qu’elle a traîné derrière elle. « Salut! Hm je sais que ça fait longtemps…mais… j’ai un portoloin pour un endroit sympa un peu en dehors de Plymouth et je me disais que…est-ce que tu veux venir ? » Elle n’a pas du tout cherché l’endroit en pensant à Kenna, en se disant que le soleil du Sud de l’Angleterre en ce début de mois de mai ferait joliment briller sa peau ambrée, ou qu'elle adorerait le charmant petit cottage qu'elle a loué, ni en se rappelant comment l’air marin leur a toujours donné faim l’une comme l’autre, l'une de l'autre. Elle n’a pas du tout fait sa valise en songeant que, peut-être, il était temps qu’elle arrête de cacher sa jambe artificielle, de se cacher, en se disant qu’à elle, elle pourrait lui montrer. Elle n’a pas du tout toqué à cette porte la boule au ventre, craignant qu’elle lui dise non, alors qu’elle a besoin de partir, besoin d’aller quelque part, pas forcément loin de Londres géographiquement, mais loin spirituellement de ses problèmes, loin de Trishna qui la rattrape, loin d’Alec et Elijah, loin d’Agim aussi qui pourrit encore à Azkaban. Elle a besoin de s’échapper et elle ne peut songer à personne de mieux pour le faire que Kenna. Parce que c'est pas sur Plymouth qu'elle compte pour s'évader, mais sur elle. Et elle ne sait pas pourquoi elle a peur parce que ça a toujours été comme ça entre elles, parce que ça a toujours été des mois sans se voir, sans se parler, jusqu’à ce qu’elles viennent se chercher. Mais là ça fait plus longtemps que toutes les autres fois, il y a eu une guerre qui s’est terminée entre temps et une autre qui a commencé, contre les moldus cette fois. Et y a de ça aussi qu’elle veut s’échapper, parce que Kala n’a pas le droit, de raison, d’avoir peur, elle la sang-mêlée venue d’Inde qui ne connaît après tout aucun moldu, pas comme Trishna dont toute la famille l’est. |
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WIZARD • always the first casuality Kenna Fitzgibbons ‹ inscription : 16/10/2016
‹ messages : 378
‹ crédits : .CRANBERRY SIGNA BY EXCEPTION.
‹ dialogues : indianred
‹ âge : 26 ANS
‹ occupation : ACTRICE, LANCELOT CENTRAL (intern lysa montez)
‹ maison : POUFSOUFFLE
‹ scolarité : 1988 - 1995.
‹ baguette : VINGT-SIX CENTIMETRES, BOIS DE POIRIER, PLUME D'OISEAU-TONNERRE.
‹ gallions (ʛ) : 3565
‹ réputation : elle apparaîtra dans la prochaine saisons de lancelot central + elle a été l'une des victimes des brainwash pendant la guerre + elle est proche des scamander + elle assume tout, n'a peur de rien + elle est très affectueuse, pleine d'amour et de bonne humeur + elle adore faire des pranks.
‹ faits : elle a grandi dans une famille stable et aimante + était une vraie party girl quand elle était à poudlard, elle en a organisé plus d'une, d'ailleurs + à la sortie de poudlard, elle est devenue assistante puis gouvernante dans un hôtel sorcier + elle a ensuite été employée par newt et tina scamander pendant plusieurs années + pendant la guerre, la plupart de ses proches sont devenus des insurgés, elle a choisi de conserver sa place dans la société pour faire passer des informations et aider à des sabotages, faisant le lien entre la rébellion et la société civile + elle a été capturée par le gouvernement lors d'une mission, et afin de la sauver des sanctions réservées aux insurgés, les scamander ont accepté à contre-coeur le brainwash pour elle, en pensant que c'était le seul moyen de la sauver + elle a vécu un an persuadée que le lord avait la solution à leurs problèmes, et qu'il fallait se débarrasser des insurgés + après la guerre, elle a suivi le programme réservé aux victimes + elle a encore parfois du mal à démêler le vrai du faux, ses faux souvenirs des vrais, et elle commence tout juste à renouer avec ses anciens amis + elle fait encore de violents cauchemars et peut se réveiller complètement désorientée, elle en veut encore aux scamander + kenna a enchaîné les petits jobs, mais vient d'être castée pour la nouvelle saison de lancelot central.
++ kenna a toujours eu un problème d'alcool, plus ou moins violent selon les périodes, mais n'a jamais voulu l'assumer + elle recherche très, très souvent l'affection, et elle a un tableau de chasse à faire pâlir le plus fier des playboys. il n'est pas rare qu'elle ramène quelqu'un chez elle, même si ça s'est calmé ces derniers temps.
‹ résidence : DANS UN APPARTEMENT DU LONDRES SORCIER. ELLE VIT SEULE.
‹ patronus : un chimpanzé.
‹ épouvantard : la solitude.
‹ risèd : avoir quelqu'un qui l'aime vraiment. vraiment, vraiment.
| trishna ahmed / kala shaik And if you like midnight driving with the windows down and if you like going places we can’t even pronounce if you like to do whatever you've been dreaming about then baby, you're perfect, baby, you're perfect, so let's start right now.Kenna applique une dernière couche d’eye-liner et prend un peu de recul par rapport au miroir. Ce qu’elle voit lui plaît assez. Elle passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer, leur donner un peu de volume, pince ses joues pour leur donner un peu plus de couleur… On pourrait presque croire qu’elle est en pleine forme. Elle se sourit à elle-même et se détourne de la glace pour aller mettre ses dernières affaires dans son sac, jetant un coup d’oeil à l’heure. Si elle continue à traîner, elle va être en retard au boulot.
Elle va mieux. Ce n’est pas quelque chose qu’elle essaie de se répéter pour s’en convaincre. C’est la vérité, elle se sent vraiment mieux. Elle dort plus, sourit plus et n’a plus autant cette impression de vide quand elle rentre chez elle. Elle retrouve peu à peu le fil de ses souvenirs et réapprend à faire la part des choses, doucement mais sûrement. Depuis quelques semaines, elle sort aussi un peu moins. C’est un bon signe, un très bon signe. Kenna sait qu’elle doit beaucoup à ceux qui l’entourent. Son grand frère, Amelia et Seth qui vivent sur le palier voisin, ses parents, et Shin, bien sûr. La psychomage aide aussi, bien sûr, mais c’est différent. Kenna reprend des couleurs, et même s’il y a encore un long chemin à parcourir, elle sent qu’elle commence à reprendre ses droits sur ses pensées, sur ses opinions. C’est libérateur, et tous ceux qui l’ont vue récemment ont bien remarqué qu’elle remontait la pente. C’est le retour de ses blagues graveleuses, elle recommence à s’accrocher aux gens comme un petit koala... Elle porte des vêtements plus colorés, cherche moins à s’effacer dans une foule. Elle va mieux.
C’est pour ça qu’elle veut démissionner. Ce travail de serveuse qu’elle exerce dans un bar sorcier, c’est pas vraiment son truc. On lui avait conseillé de ne pas rester inactive après son séjour à Sainte Mangouste, mais elle ne se sentait pas capable de reprendre son travail de gouvernante, d’avoir des responsabilités sur les épaules. Pas quand elle n’arrivait même pas à être responsable d’elle-même. Les Scamander ne voulaient qu’une chose : qu’elle revienne chez eux. Mais Kenna ne leur a pas encore pardonné. Surtout à Newt. Elle comprend pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait, elle comprend qu’ils ont voulu la protéger… Mais elle n’arrive pas à accepter. Pas pour l’instant. Ça prendra du temps, et Tina a dit qu’ils lui en laisseront. Être serveuse est bien différent, bien moins agréable qu’être gouvernante. Et pendant un temps, Kenna s’est accommodée. Mais elle a préparé sa lettre de démission depuis des semaines maintenant, sans avoir le courage de la donner. Tous les jours, elle se prépare pour aller au travail, tous les jours, elle fait son sac, comme aujourd’hui. Elle ne sait pas vraiment de quoi elle a peur, peut-être de passer pour une lâche ? On dit déjà beaucoup de choses sur elle - elle est une victime de la guerre, elle est une gamine perdue. On dit qu’elle est fragile. Elle n’a pas envie d’en rajouter.
Kenna range son POW dans la poche avant de son sac quand on frappe à la porte. Étrange. Elle n’attend personne. Elle file vers la porte en fronçant les sourcils, mais son visage tout entier s’adoucit quand elle reconnaît la personne qui est sur son palier. Pendant une demi-seconde, elle se demande si elle est en train de rêver, mais la réalité de la beauté de Kala est si frappante qu’elle ne doute pas très longtemps. Un énorme sourire étire ses lèvres tandis que son coeur s’accélère un peu. « Salut! Hm je sais que ça fait longtemps…mais… j’ai un portoloin pour un endroit sympa un peu en dehors de Plymouth et je me disais que…est-ce que tu veux venir ? » Kenna hausse les sourcils, un sourire toujours beaucoup trop large sur les lèvres, et laisse passer un petit silence, faisant mine de réfléchir à la question. Elle hausse les épaules. « Je ne suis pas sûre… » Mais elle ne peut définitivement pas jouer à ça longtemps face à Kala, et il lui suffit de quelques secondes pour lâcher un petit rire et par admettre : « J’ai failli attendre, Kala. » Doucement, elle s’approche, pose ses doigts sur l’avant-bras de l’indienne, et finit dans ses bras, à serrer très fort sa taille, et s’enivrer de son parfum, qui lui a définitivement manqué.
Elle ne la lâche qu’au bout de longues secondes, et se retourne vers la pièce principale de son appartement en sautillant presque. « Entre, je prends quelques affaires. » D’un coup de baguette, elle sort sa valise, et commence à y fourrer plein de vêtements, ses produits de beauté, des lunettes de soleil, un maillot de bain… Il lui faut à peine deux minutes pour fermer la valise, et être prête. « Oh wait. » fait-elle alors qu’elle revenait vers Kala avec sa valise. Elle se détourne vers son bureau, et prend la lettre qui trône à côté de sa plume pour la mettre dans le bec de son hibou. Elle n’hésite pas une seule seconde en ouvrant la fenêtre et en indiquant à l’animal où aller. Il lui fallait juste un coup de pouce, une bonne raison. Kala est toujours une bonne raison.
Kenna revient auprès de la brune, et ça la fait sourire, qu’elles soient là, toutes les deux, avec leurs valises, alors que quelques minutes auparavant, elle se préparait à aller au boulot. Mais c’est ce qui les définit, c’est ce qu’elle aime profondément dans leur relation. Elle a l’impression d’avoir attendu ça des mois, des années, que Kala revienne frapper à sa porte. « Alors, où est-ce que tu m’emmènes ? » Son visage est radieux. Il n’a sûrement pas été aussi radieux depuis longtemps. Ses yeux brillent d’excitation. « Je ne viens pas si le lit n’est pas king size. » décrète-t-elle en jouant les petites princesses. Kala sait très bien qu’elle viendra quand même. Elle se fout des lits king size, Kenna. D’ailleurs, elle préfère presque quand le lit est minuscule, parce que ça lui donne une bonne excuse pour se coller à son amante toute la nuit, et le jour aussi. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | Kenna a un des sourires les plus beau qu’il lui ait été donné de voir. Un des plus contagieux aussi, parce qu’il a le don de la rassurer ce sourire, alors même qu’elle ne veut pas s’avouer stressée. Sauf que, quand il est accompagné d’un haussement de sourcils et que seul le silence répond à la proposition de Trishna, celle-ci sent l’anxiété revenir, les doutes et les questions avec. Peut-être qu’elle a mis trop de temps à venir, peut-être que Kenna a quelque chose de sérieux dans la vie et plus de place pour elle. « Je ne suis pas sûre… » Ses traits s’affaissent, son propre sourire trop grand pour ses lèvres disparaît avant que Kenna ne rigole, « J’ai failli attendre, Kala. » Elle pourrait lui en vouloir même si la blague n’a duré que quelques secondes à peine, parce qu’elle était déjà presque prête à se faire une raison, à se dire que c’était seule qu’elle allait partir finalement, seule comme elle l’a toujours été, sauf que quand Kenna la touche elle est incapable de bouder, ni même de faire quoique ce soit d’autre que de l’accepter dans ses bras et de lui rendre toute la force de son étreinte, le nez enfoui dans ses cheveux. Comme son sourire, son parfum a un effet particulier sur Trishna, qui sait déjà qu’elle n’aurait pas pu faire meilleur choix que Kenna (il n’y avait pas de choix à faire de toute façon) pour partir et tout oublier quelques jours. Parce que déjà dans cette étreinte, elle se sent bien plus légère. Et quand elles se détachent, elle n’a qu’une hâte c’est d’arriver au cottage et ne plus la lâcher. « Entre, je prends quelques affaires. » Elle jette un regard curieux à l’appartement qu’elle découvre. C’est cosy et très Kenna, sans qu’elle puisse mettre le doigt sur ce qui précisément la mène à cette conclusion. « Oh wait. » Kenna a fait sa valise en quelques coups de baguette experts et deux minutes à peine et elle se demande si elle est aussi pressée qu’elle, si elle a attendu ça avec impatience, presque sans le savoir, jusqu'à poser les yeux sur elle, comme elle. Elle l’observe fourrer une lettre dans le bec de son hibou et le laisser filer par la fenêtre, en retenant les questions qui lui brûlent les lèvres; peut-être qu’elle dérange, peut-être que Kenna avait quelque chose à faire, un travail où se rendre, les gens normaux ont des vies normales et bien réglées contrairement à elle avec son trafic et les problèmes qui lui collent aux bottes. Elle ne doute pas que Kenna puisse avoir mieux à faire, parce que ce n’est pas bien difficile. Sauf qu’elle ne demande rien parce qu’elle est égoïste et si Kenna lui dit qu’elle veut venir, elle n’ira certainement pas la pousser à se rétracter.
« Alors, où est-ce que tu m’emmènes ? » La joie qui irradie littéralement de Kenna, de son sourire, de ses yeux pétillants, se répercute immanquablement sur le visage de Trishna et jusque sa poitrine qui se resserre légèrement. Elle a vraiment dit oui. Et elle a vraiment envie de partir loin de tout avec elle, en dépit du temps qu’elle a mis à revenir. Elle a encore de la place pour elle dans sa vie. « Je ne viens pas si le lit n’est pas king size. » Ses lèvres s’étirent un peu plus, elle n’est évidemment pas gênée le moins du monde par le caprice de Kenna, sachant pertinemment qu’elle viendra quoiqu’il arrive, et que même si elle a tout choisi exprès pour elle, finalement l’endroit importe peu pourvu qu’elles soient ensemble. « Puh-Lease! Queen size sinon rien ! » répond-elle au jeu, avec presque quelque chose de tendre dans sa voix amusée. Elle pourrait prendre le temps d’apprécier le fait que, c’est étrange et beau et fascinant cette façon qu’elles ont de retomber si facilement, d’ignorer les mois passés sans nouvelles l’une de l’autre et de retrouver une place près de l’autre, sans la moindre gêne. Quelques instants, quelques minutes, quelques heures ne suffiraient pas à Trishna pour véritablement s’imprégner de tout ça, parce que c’est bien plus que ce qu’elle a jamais eu et que ce qu’elle mérite. Et elle ne le prendra sûrement jamais ce temps parce que chaque seconde passée avec Kenna compte. « Plymouth, un cottage au bord de la mer, les photos avaient l’air incroyables. » Elle a un portoloin dans sa poche, puisqu’elle ne peut pas faire confiance à l’OPI, elles ont encore quelques deux minutes avant qu’il ne se mette à chauffer; autant dire qu’elle n’a pas compté très large. « Super vue depuis le balcon, grande cuisine, lumineuse et la chambre » elle sourit un peu plus, même si elle a comme l’impression de sentir un léger fourmillement là où sa jambe devrait se trouver et où il n’y a que sa prothèse métallique. Elle veut pas penser au moment où Kenna s’en rendra compte, elle veut pas s’avouer que ça l’inquiète un peu. « hm…parfaite. » Sauf que c’est plus de sa compagne de voyage qu’elle parle que du lieu dans lequel elles devraient passer de longues nuits et matinées. Elle tend une main vers Kenna, alors que le portoloin vibre légèrement à travers le tissu de son pantalon. « Tu viens ? » Demande-t-elle encore une fois, alors que la valise toute prête de Kenna et son sourire sont toute la réponse dont elle a besoin. Leurs doigts s’entremêlent et puis elles disparaissent avec leurs sacs dans un tourbillon de couleurs qui les aspirent par le nombril avant de les abandonner sur une herbe trop verte et sous un ciel trop bleu. L’air marin danse déjà dans les narines de Trishna et fait voler de concert les crinières brunes des deux jeunes femmes. Le cottage est juste en face, mais elle ne le voit même pas. Un sourire plus grand qu’elle n’en a eu depuis des semaines, des mois même, avale son visage et elle a l’impression en cet instant précis, les doigts de Kenna serrés dans les siens, qu’il ne disparaîtra jamais. |
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