|
sujet; HAWKSY / if you play, you play for keeps |
WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| IF YOU PLAY, YOU PLAY FOR KEEPS
[ PLAY ► ] // Le plan semblait assez simple et elle connaissait le coin, ne risquait donc pas de s’y perdre. L’Allée des Embrumes n’avait jamais été un quartier particulièrement agréable mais au plus haut du gouvernement du Lord, lorsqu’elle avait résidé dans la Bran Tower, Pansy avait appris à apprécier les lieux, à ne plus presser le pas à chaque recoin sombre. Ce temps-là était révolu cependant et elle ne pouvait s’empêcher d’avancer un brin trop vite pour que cela fusse réellement naturel, regardant trop fréquemment par-dessus son épaule pour ne pas attirer les soupçons. Le plan semblait assez simple, c’était ce qu’elle se répétait. Au compte-goutte, elle découvrait des bijoux que Méabh avait caché ça et là dans ses affaires et au compte-goutte, elle s’empressait de les vendre avant que sa mère ne remarque que les pièces de joaillerie étaient manquantes, mettant autant d’argent que possible de côté… En théorie, du moins. Dernièrement, le fruit de ces vols inter-famille servaient plutôt à vivoter, à survivre et le petit butin que la Parkinson cherchait à se constituer pour assurer ses arrières, pour les jours de pluie qui ne manqueraient pas de venir, ne gonflait pas assez vite à son goût.
Elle avait dans sa poche, dans une délicate pochette en velours légèrement râpé par les années, une paire de boucles d’oreille en or, ornées de pierres précieuses. Si les pièces précédentes, elle s’était aventurée chez les moldus pour les vendre, il s’agissait là d’orfèvrerie magique et elle en tirerait plus de ce côté-là du monde, aussi se retrouvait-elle à arpenter le pavé sale de l’allée des embrumes, tenant son manteau farouchement serré autour de son buste et laissant quelques mèches sombres cacher son visage, moins discrète qu’elle n’aurait aimé l’être. Comme beaucoup de choses depuis la fin de la guerre, le marché noir et les commerces les moins fréquentables étaient un peu en berne, pourtant il fallait bien compter sur les sorciers aimant vivre à la limite de la légalité, flirtant avec les lois, pour avoir de la ressource, ressource dont Pansy avait besoin. Ils n’avaient plus pignon sur rue, il fallait connaître quelqu’un qui risquait de connaître quelqu’un, mais pour ceux qui voulaient vendre, il y avait toujours des acheteurs, la misère et la précarité ayant une façon insidieuse de survivre à tous les changements du monde, changeant juste sa démographie. Les prolétaires, pécores désœuvrés, n’étaient plus les mêmes qu’il y a quelques mois mais certains subsistaient, en particulier ceux qui savaient vivre, survivre, dans des situations pareilles. Arnaqueurs, voleurs, ils étaient là à discuter, appuyés contre les murs en brique, la regardant déambuler, ricanant de temps en temps pour voir si elle allait sursauter et prendre ses jambes à son cou.
Elle ne voulait pas prendre ses jambes à son cou, pourtant. Enfin, si, objectivement, elle le voulait un peu. Beaucoup. Elle n’avait pas envie d’être là mais c’était un mal nécessaire. Inspirant profondément, baguette à la main, tenant à la fois son sac, sa veste et son courage en bandoulière, elle se décida à entrer dans le premier établissement encore ouvert, un taudis miteux où se trouvaient quelques clients qui, clairement, n’avaient pas pour habitude de lâcher le comptoir. S’approchant de deux types qui parlaient à voix basse devant une paire de pinte, elle se planta devant eux, se voulant bravache. Il n’était ni question de présentation, ni question de politesse, elle les dérangeait et n’était de toute façon pas là pour faire la causette avec eux, alors elle demanda simplement, sans préambule : « Do you know where I can find Laumonier ? Or anyone else willing to buy fine antiques ? » Bien vite, trop vite à vrai dire, elle se vit servir des sourires sardoniques, des regards malveillants. Il était vrai qu’elle ressemblait probablement à une victime facile et par bien des aspects, elle en était une. Une petite idiote, égarée là, trop apprêtée pour les lieux et même si ses vêtements trahissaient sa situation un peu bancale, on y voyait encore un certain faste, une aisance certes un peu abîmée… Et puis surtout, elle avait les poches pleines, c’était sans doute ce qu’ils se disaient, du moins. « Laumonier ? The lad doesn’t like to show his face too much, I’m sure I can help you lighten your belongings, cupcake » siffla un des deux types entre ses dents irrégulières avant de jeter un regard rapide à son collègue, un rire sale coulant de ses lèvres.
Habituée aux mauvaises décisions comme elle pouvait l’être, Pansy savait vite repérer ses erreurs. La situation présente en était une, vraisemblablement. « I- » commença-t-elle, ne pouvant pas s’offusquer des sous-entendus sans tuer le peu de discrétion qu’il lui restait. Elle inspira profondément, se fendant d’un sourire et regardant autour d’elle, se jetant alors sur le premier badaud d’à peu près son âge, attrapant son bras puis son poignet pour s’approcher de son flanc, un petit glapissement lui échappant. « Oh, there you are, I was looking for you everywhere » déclara-t-elle, le plus naturellement du monde, adressant un sourire au jeune homme qu’elle venait d’alpaguer et murmurant d’une voix à peine audible : « Just go with it, please », reculant dans la pièce enfumée et entrainant le pauvre garçon à sa suite, lui demandant tout bas : « Take a lap with me, drop me at the door, I’ll be fine then, sorry about that… » et déjà elle observait la sortie, sans doute un peu trop nerveuse et sur ses gardes pour que ses interlocuteurs précédents ne sentent pas la supercherie, se plaçant près de la porte et l’observant d’un air de dire qu’ils n’attendaient que son départ pour la suivre. Déglutissant et tentant d’ignorer la sueur froide qui vint couvrir sa nuque, elle pointa en direction de quelques chaises libres « Nevermind, let’s find a table ? I think I need a drink, my treat… » sans même demander s’il n’avait pas mieux à faire que de jouer les preux chevaliers pour une idiote qui, depuis le temps, aurait dû savoir se débrouiller seule. |
| | | |
OUTCAST • all hail the underdogs Harvey "Hawk" Wakefield | pansy parkinson Caledonian, rich and young, self-entitled portrait, court in session, justice done : I'll rush into it anywayLe souffle court, les yeux alertes, le pas léger quoique diligent, Harvey navigue les rues couvertes de pavés, véritables écailles asymétriques façonnées par l'homme de sorte qu'elles s'apprivoisent et offrent un passage facilité à des sorciers pressés de rejoindre les bas-fonds d'une humanité en déréliction. Ici se croisent les pires ordures, des déchets jetés par des fenêtres sur allée aux vieillards les plus sinistres à la recherche d'une jouvencelle à payer quatre gallions pour une vulgaire baise derrière une benne puante. Harvey sourit presque au souvenir du prix que demandaient les prostituées dix ans plus tôt. Son esprit pourtant occupé à éviter les pavés qu'il sait ne pas être correctement scellés entre quatre pierres identiques sans l'être, a le temps de s'égarer. Est-ce qu'elles demandent plus maintenant ? L'inflation du coût de la vie a-t-elle forcé les vendeuses de bonheur à faire gonfler leurs tarifs au grand malheur des clients à qui elles essaient de brader leur corps ? Quel impact ont eu l'effondrement des bourses sorcières, celles de Gringotts d'abord, celles des consommateurs du sexe ensuite, sur leur business ? Tiger ne s'en plaint que rarement, la maison close au centre du Londres sorcier ne désemplit pas, témoignage affligeant de l'engouement de l'Homme pour l'appel de la chair. Un appel qu'Harvey a bien du mal à comprendre mais qu'il essaye aussi de ne pas juger. Sans grand succès.
La nuit, la nuit tombante, donne au cadre ambiant cette lugubre apparence, alors qu'Hawk s'enfonce dans les entrailles de la ville, dans l'estomac de la bête qu'est l'allée des Embrumes. Les couleurs environnantes s'évanouissent et bientôt le monde enfile son manteau grisâtre, le teint des mourants, sauf peut-être pour le vieil alcoolique avachi au sol dont la peau a déjà la blanche froideur d'un mort. Tout n'est que détail, détail enregistré par un Harvey se faisait discret alors qu'il s'enfonce dans les boyaux tumultueux de la vie nocturne dans le but de délivrer un message de radiation à un mauvais joueur ayant cru possible de plumer des clients du Pit. Il n'est pas fier de grand chose, Harvey, mais son œil aiguisé et sa capacité à démasquer un voleur -piètre ou de talent- sont parmi des talents qu'il n'a pas honte de reconnaître. Bien sûr, comme toujours, il n'est là que parce qu'on le lui a demandé. Parce que Wolf le lui a demandé. Et parce que Wolf a refusé que Swan fasse le trajet à sa place. Parfois Hawk doit bien l'admettre ce sentiment qu'on ne lui fait pas confiance pour effectuer une tâche aussi simple que celle de faire passer un message clair, l'agace un peu. Mais qu'y faire ? Swan aime jouer les gros bras, il aime être celui qui en plus de délivrer le message, s'assure que les trois prochaines générations de la famille en entendront parler. Rien à voir avec le fait qu'Aslander veuille protéger Harvey d'une mauvaise rencontre, vous vous en doutez... C'est sur ces considérations triviales qu'il pénètre dans le bar moyennement bondé en ce début de soirée. Son col roulé cachant la marque des Dregs aux yeux de tous, seul le sorcier à qui il veut parler à besoin de savoir à qui il a affaire, il scanne la salle, infoutu de trouver la tête grise qu'il cherche parmi les volutes cendrées occultant son champ de vision.
S'il avait eu une meilleure acuité, il l'aurait vue venir. « Oh, there you are, I was looking for you everywhere » Un instant de paralysie, une décharge électrique le long de sa colonne vertébrale au contact physique non-consent. Une attaque en plus doux. Un coup sans la douleur. Une brûlure sans le réflexe de retirer la main. Ou presque. « Wh- » laisse-t-il échapper avec un mouvement de retrait combattu par la clé de bras élégante d'une demoiselle dont il est sûr qu'elle n'est pas de ses connaissances. « Just go with it, please » plaide-t-elle, visiblement en détresse. Est-ce le preux chevalier endormi au fond de lui qui l'intime de ne pas abandonner la nana à son pauvre sort ? « Take a lap with me, drop me at the door, I’ll be fine then, sorry about that… » Harvey se laisse conduire en silence, il n'a pas vraiment de raison de la laisser dans la merde. Wolf dirait probablement que tout le monde est responsable de la merde dans laquelle il se fout et que, par conséquent, personne d'autre que soi ne devrait intervenir. Bien sûr, quand on a une armée à sa disposition et que les membres de ladite armée s soutiennent les uns les autres, cette règle n'est pas toujours appliquée. À quelques mètres de la porte, deux gentlemen semblent leur bloquer le passage par leur simple présence et la tension qui traverse le corps de la jeune femme suffit à faire frémir Harvey. Pourquoi, par Merlin, attire-t-il les emmerdes ? Rien dans son tarot ne laissait entendre qu'il serait pris en otage ce soir. « Nevermind, let’s find a table ? I think I need a drink, my treat… » Hawk n'a pas le temps de décliner l'offre, qui n'a rien de tentant quand on sait à quel point il aime faire la conversation à des étrangers, ou des étrangères, aussi jolies soient-elles, que la jeune femme le traine vers une table. La situation est rocambolesque, pire elle est complètement ridicule. Le voilà embarqué dans une croisade opposant une femme, plus jeune que lui, et deux malotrus ayant repéré une colombe en détresse dans la cage aux fauves. Pathétique. Le seul confort qu'il peut retirer de cet imbroglio serait -peut-être- qu'il n'aura pas à dépenser de fric ce soir. Tant pis pour le message qu'il était venu délivrer en premier lieu.
Accoudé à la table haute, faisant face à la brunette, Harvey ne met pas plus de deux secondes pour la reconnaître. Mettre un nom sur un visage fait partie de ces talents qu'on possède ou non. Joyeux coup du sort, malgré une enfance et une adolescente captives de quatre murs et d'un toit complètement coupé du monde, Hawk jouit de cette qualité. Enfin... la reconnaître n'est pas un travail bien compliqué, Pansy Parkinson est quelque chose d'une célébrité malgré elle, des hauts et des bas qu'ont connu sa famille -des sangs-purs, évidemment- à ses relations. Le problème, c'est que s'il l'a reconnu aussi facilement, so did they. Une proie facile pour des vautours affamés. Si seulement elle ne rendait pas ça aussi aisé... « Can you please stop making it so obvious that you are about to shit your pants ? » demande-t-il vaguement agacé par l'évidence qu'il lui faut énoncer. Du coin de l'oeil il peut voir les rapaces se rapprocher de la future carcasse. For fuck's sake, est-il toujours au mauvais endroit au mauvais moment ces temps-ci ? Clairement les deux gros bras ne sont pas impressionnés par le refuge que Miss Parkinson a trouvé dans la tempête, il faut dire, Harvey n'est pas vraiment le genre de mec qui crie « bouée de sauvetage » à première vue. Retroussant le col qui camoufle jusqu'à l'existence de sa pomme d'Adam, il dévoile le tatouage des Dregs. Elle n'aura probablement aucune idée de ce que cela signifie, il doute qu'une fille de bonne famille -aussi aventureuse ou désespérée soit-elle- ait un jour eu à se frotter à un membre du gang, mais eux savent, eux comprennent le signal. De quoi les tenir à distance au moins quelques minutes. « Come on, Pansy, give it to me, whatever you're holding on to. » fait-il d'un ton presque autoritaire, en tendant la main, un sourire qui se veut bienveillant mais qui doit paraître trop forcé, trop fade. Il l'a appelée par son prénom. Histoire qu'elle sache qui a le pouvoir ? Pas vraiment. Pour instaurer un rapport de confiance ? Non plus. Ce serait plutôt pour détourner son attention sur le fait qu'il a une longueur d'avance et qu'elle arrête de ressembler à un oisillon ayant manqué son envol et ayant atterri avec pertes et fracas dans un nid de serpents. |
| | | |
WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Elle n’était pas à l’aise et c’était plus qu’évident. Elle le portait sur elle, des regards furtifs par-dessus son épaule à cet air déterminé qu’elle prenait, fronçant le nez et les sourcils, lorsqu’elle se jurait de ne plus regarder par-dessus son épaule, justement. Elle n’avait jamais eu l’impression d’être une chiffe-molle, par Merlin n’avait-elle pas fait régner la terreur dans les couloirs de Poudlard, sous l’égide d’Ombrage ? L’idée de n’avoir été qu’un sbire, une marionnette perdant toute hargne une fois les fils coupés manqua de la faire grogner. Pansy Parkinson ne voulait pas être de celles qui tremblaient, de celles qui voulaient absolument éviter le danger et pourtant… Pourtant ses articulations étaient blanches, trop serrées, vaine tentative pour ne pas tressauter à chaque respiration, pourtant sa nuque était rigide et ses sens en alertes. La guerre l’avait rendu craintive, les acharnements sur les gens de son rang n’avaient aidé en rien. ‘Stop it, you stupid girl, they can smell fear’ sifflait une petite voix dans sa tête et comme un écho à cette litanie intérieure, le garcon qu’elle avait alpagué lui adressa enfin la parole : « Can you please stop making it so obvious that you are about to shit your pants ? » Aussitôt elle lui jeta un regard offusqué, manquant de croiser les bras d’un air boudeur mais se contentant finalement de lever les yeux vers le plafond sombre où se mêlaient nids de poussière et toiles d’araignées. Petit à petit, alors que sa respiration se posait, Pansy réalisait à quel point se précipiter vers un inconnu de la sorte était idiot. Pouvait-elle vraiment s’estimer suffisamment bonne juge de caractère pour déterminer si oui ou non, quelqu’un qu’elle venait de rencontrer, s’avérait dangereux ? Peut-être venait-elle de se jeter en pâture elle-même, comme une grande. Avec sa chance, elle finirait dans une allée encore plus sombre que ce taudis, détroussée et abandonnée là sans que personne ne sache où la trouver. Un grand pas en avant pour la jeune femme qui se voulait forte et indépendante. Avant qu’elle ne puisse se frapper le front, avant qu’elle ne puisse chercher une issue de secours pour prendre ses jambes à son cou, il ajouta : « Come on, Pansy, give it to me, whatever you're holding on to. » et elle écarquilla les yeux, surprise qu’il connaisse son prénom.
Machinalement, elle porta ses doigts à sa gorge pour chercher un pendentif qui ne s’y trouvait pas. Longtemps, elle avait porté une chaine fine décorée de son prénom mais cela faisait des années qu’elle avait cessé de porter le bijou, préférant le retirer pour pouvoir librement se moquer de celles qui en portaient encore un, comme la médaille d’un animal de compagnie. Alors non, il n’avait pas ‘deviné’ son prénom ainsi, Pansy ayant de toute façon passé l’âge des objets personnalisés avec son nom (la mode était de toute façon plus aux monogrammes, non pas qu’elle ait les moyens de se payer quoi que ce soit du genre en ce moment), il savait qui elle était. Il avait l’avantage et voilà qu’il voulait qu’elle vide ses poches. Il ne semblait pourtant pas forcément menaçant, malgré le tatouage sur sa nuque et l’aisance qu’il présentait dans cet endroit sordide.
Elle, elle avait serré les dents. Au moins, elle ne tremblait plus comme une feuille, c’était déjà ça de pris. Elle n’aimait pas spécialement l’idée qu’on puisse si facilement la reconnaître, se demandait également qui ce jeune homme pouvait bien être. Avait-il travaillé auprès des Mangemorts ? Ils étaient nombreux, à trainer ici, ceux que cette mascarade qu’on appelait justice n’avait pas réussi à pincer, ceux qui n’avaient jamais porté la marque de Voldemort. Compte-tenu de son jeune âge, peut-être avait-il fait affaire avec les fidèles issus de la même génération que Pansy… Dans tous les cas, elle ne pouvait pas lui donner d’autres cartes. Il connaissait son identité et savait qu’elle était en détresse, c’était déjà beaucoup trop au goût de la brune qui se redressa un peu pour faire bonne figure, roulant à nouveau des yeux. « Fine, if you insist » siffla-t-elle, tirant d’une de ses poches une petite bourse et délassant le nœud qui la maintenait fermée d’un coup de baguette. De là, elle tira quelques pièces, triant pour écarter les noises qui se faisaient majoritaires dans le maigre butin et poussant ensuite sa récolte en direction du jeune homme.
Il était tout simplement hors de question qu’elle sorte ce qu’elle avait à vendre ici, comme ça. Impensable. Elle préférait jouer les idiotes, ou bien jouer l’insolente – c’était une question de point de vue. Dans tous les cas, elle ajouta : « Take what you fancy, I’ll have a fire whisky. Neat. » avant de jeter un nouveau coup d’œil par-dessus son épaule, cette fois-ci en direction du comptoir. Posant à nouveau son regard sur lui, elle ajouta : « And your name », forçant un sourire un peu trop avenant et pourtant un peu trop crispé. En dépit de la consigne, elle restait sur ses gardes, bien consciente de ne pas être à sa place. |
| | | |
| | | | | HAWKSY / if you play, you play for keeps | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|