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Le claquement des escarpins neufs d'Alecto résonnait contre le plancher de marbre qui recouvraiit le couloir du manoir de la famille Carrow. Derrière elle, flottait de nombreux sacs contenant majoritairement de nouveaux vêtements qu'elle s'était procuré, mais aussi quelques habits destinés à son frère. Elle détestait lorsqu'il n'y gardait pas un certain roulement alors elle n'hésitait pas à lui en offrir. Elle sortit les vêtements lui étant destiné et les déposa contre son lit afin qu'il puisse les regarder lors de son retour. D'un coup de baguette, elle fit en sorte que les portes de son garde-robe s'ouvrent lui donnant accès aux vêtements que son frère n'affectionnait plus afin de l'en débarrasser comme elle lui avait promis de le faire. En observant l'un d'entre eux qu'elle affectionnait toujours, un rictus amusé se dessina contre son visage. Elle s'imaginait déjà offrir un petit relooking à son jouet favoris... Sans plus attente, Elle lança un sortilège contre tous les vêtements devenus indésirables après tout, certains étaient encore magnifiques, mais d'autre laissait complètement à désirer. Suite à l'enchantement, chaque bout de tissus se mit à flotter jusqu'à sa chambre alors que pour sa part elle se dirigeait vers le sous-sol où les deux rebuts de la famille se trouvaient.
« Servus ! »
Le ton était ferme et pourtant on pouvait facilement y lire son amusement. Elle ignorait encore ce qu'elle comptait exactement lui affliger, mais quelque chose était certain elle se devait de créer le rebut parfait. Il devait avoir une certaine classe afin qu'elle n'est pas honte de se promener avec lui et en même temps elle avait envie de lui trouver un habillement des plus misérables qu'elle lui ferait vêtir lorsqu'elle désire l’humilier en public. L'idée de le transformer en objet personnalisé lui était des plus agréable, surtout vu le bon petit montant qu'il avait couté lors de la vente aux enchères. Alecto attendit qu'il la rejoigne et il valait mieux pour lui que ce soit fait rapidement vu le peu de patience qu'elle lui accordait.
« Suis-moi. »
Sans en dire d'avantage sur leur destination elle commença à avancer. Sa démarche étaient légèrement plus dansante qu'à l'habitude elle qui avait bien hâte de commencer ce petit jeu qu'elle avait prévu pour ce soir. La nuit était tombé et le manoir était toujours faiblement illuminé, le sous-sol était particulièrement sombre. Ils montèrent les deux étages les séparant de la chambre d'Alecto et cette dernière attendit qu'il lui ouvre la porte avant d'y faire son entré. Tous les vêtements s'étaient empilés contre la table basse se situant devant le foyer de l'immense pièce aux couleurs sombres, mais néanmoins féminine. Elle se dirigea auprès du fauteuil et sans même prendre le temps de se retourner, elle lança avec une voix qui ne pouvait qu’inquiéter son esclave.
« Déshabille toi ! »
Elle se retourna, agrippant au passage la première tenue, un complet sorcier d'un gris foncé auquel elle comptait bien donner une touche personnelle.
« Bien que j'ai aimé passer la journée d'hier à te faire exhausser le moindre de mes caprices... ce soir je compte bien te donner l’allure du favori... »
Son regard scrutait chaque parcelle du corps de l'homme dont la carrure ressemblait heureusement grandement à celle de son frère.. Et puis après tout la magie pouvait opérer pour corriger les quelques imperfections qui pouvait se glisser. Saevus Lancaster lui appartenait depuis déjà un certain temps et il devait sans aucun doute s'habituer aux envies soudaines de sa maîtresse.. après tout il n'avait pas vraiment le choix...
Saevus avait passé une journée passionnante à récurer à la main chacune des salles d’eau du Manoir des Carrow. Lancaster avait cessé de compter après le quatorzième cabinet. C’était une tâche ingrate, mais, au moins, il n’avait pas à souffrir de la présence de sa propriétaire, Alecto Carrow. Cette activité lui avait également permis de chiper un ancien magazine spécialisé dans l’étude des sortilèges et un Daily Prophet vieux de trois jours.
Les deux journaux planquaient sous l’immonde chemise en coton grossier qui lui servait l’uniforme de travail, Saevus se dirigea vers la cuisine pour prendre une rapide collation en compagnie de l’autre rebut de la maison. Puis Lancaster disparut dans les entrailles du manoir. Un ancien cachot aménagé lui servait de chambre. Le lit de camps, inconfortable, était une véritable torture pour le dos mais c’était toujours mieux que de dormir sur le sol glacé.
Saevus s’installa sur sa couche et sortit les deux papiers. Il dissimula le magazine de sortilèges avec l’intention de le lire plus tard et se concentra sur le daily prophet. Le sorcier ne savait pas vraiment ce qu’il espérait trouver dans cette feuille de chou. Les journalistes avaient depuis longtemps rejoint les idéaux du gouvernement actuel. Chaque article n’était qu’une propagande vantant les mérites du nouvel ordre britannique. Lancaster dégoûté décida de sauter directement à la page des mots croisés, seule partie du journal qui n’était pas polluée par le mensonge. Il sortit un crayon de sa table de nuit et attaqua cette petite gymnastique intellectuelle avec enthousiasme.
Il n’avait pas terminé de lire la définition du premier mot qu’il entendit des pas féminins descendre les escaliers en colimaçon. Il loua son ouïes de fennec et cacha le journal avant qu’Alecto n’ait eu le temps de le voir.
«Servus» appela-t-elle et Lancaster se redressa pour la regarder. Alecto était fière du surnom qu’elle avait donné à son jouet favori et aimait en abuser. Saevus retint la cascade d’insultes qu’il aurait aimé déverser et offrit à sa maîtresse un visage lisse et impassible. Elle lui ordonna de la suivre et l’esclave obéit sans broncher. Il était fatigué ce soir et n’avait pas envie de passer toute la nuit à genoux dans une position inconfortable pour avoir manqué de diligence.
Ils arrivèrent devant la chambre d’Alecto et Saevus sentit monter en lui une appréhension. Elle ne lui avait rien ordonné de sexuel jusqu’à maintenant et Lancaster espérait que les choses restent ainsi. Être un esclave passait encore mais l’idée devenir un gigolo lui donnait la nausée.
Saevus ouvrit néanmoins la porte à Alecto et ils entrèrent dans les appartements de la maîtresse de maison. La mangemort prit place dans le confortable fauteuil près de la cheminée et ordonna au rebut de se déshabiller.
Lancaster le dévisagea quelques instants avant de se défaire de sa chemise de coton et de son pantalon informes. Il garda néanmoins le boxer. Certaines parties de son corps portaient des marques de torture remontant à quelques jours. Parfois, Saevus se rebellait et Alecto sévissait.
Dans son dos, juste à la base de la nuque, se trouvait la marque de statut de rebut de Saevus : un tatouage à l'effigie des armoiries de la familles Carrow agrémenté des initiales de sa propriétaire.
« Bien que j'ai aimé passé la journée d'hier à te faire exhausser le moindres de mes caprices... ce soir je compte bien te donner l’allure du favori... »
Saevus fronça les sourcils et se tourna vers les piles de vêtements repartis un peu partout dans la pièce. Tous étaient destinés à être portés par des hommes. Il revient ensuite sur sa maîtresse.
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Un sourire demeurait étamper sur son visage alors qu'elle regardait le visage encore sous le choc de son esclave. Le pauvre petit n'avait aucune idée de ce qui l'attendait et pourtant... elle aurait pu lui faire subir bien pire. Elle était loin d'être la maîtresse la plus ... cruelle. Non pas qu'elle ne pouvait l'être et ça il n'y avait aucun doute que le rebut le savait au plus profond de lui. La réputation d'Alecto n'était plus à refaire et dès qu'elle se sentait revenir dans l'ombre, elle faisait en sorte de commettre une nouvelle horreur. Elle ne voulait jamais que les gens cessent de trembler en pensant à elle... En pensant aux Carrow.
« Sérieusement ? Je t'amène jouer au quidditch... »
Elle lâche un soupir voyant qu'il n'était pas très perspicace et elle se leva. Alecto se leva de son siège et elle s'approcha de l'une des piles de vêtement, son regard scrutant chacun d'entre eux. Elle vint saisir un pantalon gris légèrement usé d'Amycus qu'elle fit tournoyer dans ses mains alors qu'elle approchait de son esclave. Ses doigts vinrent doucement caresser ses cicatrices alors qu'un sourire sadique déformait ses lèvres. Elle avait toujours adoré la vu de cicatrices sur le corps d'un homme, son frère en avait d'ailleurs un nombre incalculables. Voyant qu'elle avait rapidement fait le tour de celle de Saevus, la mangemort se promit de remédier à la situation rapidement en améliorant chaque parcelle du corps de son rebut.
« Les corps des hommes comme vous sont ennuyants... Il manque de marques, d'histoire. »
Alecto avait fait exprès de ne pas répondre immédiatement à sa question. Elle avait préférée lui donner une deuxième chance de comprendre ce qu'il lui arrivait. Elle aurait tant aimé que son esclave comprenne le moindre de ses désirs sans qu'elle ait à lui en faire la demande. Peut-être que cela viendrait un jour avec le temps. De toute façon, Alecto était bien décidé à être patiente avec lui afin de faire de lui l'esclave et le jouet parfait.
« Il faut bien que je trouve un moyen pour ne pas avoir honte de ce que tu dégage... Je vais te métamorphoser ! »
Elle utilisa sa baguette et fit en sorte que le pantalon s'enfile contre lui. Alecto lâcha un petit soupir insatisfait, ce vêtement allait tellement mieux à son frère, sans attendre, elle le fit disparaitre et regarda à nouveau en direction de la pile.
« Je n'aurai pas de problème à trouver des vêtements ridicules pour t'habiller... Rend toi utile Servus.. dit moi ce qui te va bien. »
Cet homme était pourtant séduisant pour un rat galeux, il devait bien y avoir quelque chose ici le mettant en valeur sans le rendre trop chic. Autant le laisser porter quelque chose qu'il aimait après tout, du moins pour l'instant, elle adorait lui donner des privilèges, c'était la façon la plus facile de dresser un chien après tout, et de le punir par la suite au moindres mauvais comportement.
S'éloignant de lui à nouveau, elle vint saisir un pantalon légèrement plus sombre et ajusté, tout en lui présentant avec un sourire plus ou moins rassurant, attendant de voir s'il trouverait ce morceau flatteur ou non. Alecto espérait qu'il verrait avec plaisir l'idée d'un joli déguisement, elle comptait bien utiliser sa reconnaissance plus tard et le forcer à tout faire ne lui permettrait jamais d'atteindre son but ultime. Il devait avoir envie d'être utilisé par elle.
Saevus observait Carrow lui tourner au dessus tel un vautour en quête d’une charogne. Elle s’amusait comme une chatte tenant entre ses pattes griffues un petit mulot vivant, le laissant lui échapper pour le plaisir de lui bondir à nouveau dessus.
«Vraiment ? Cela tombe bien je rêve de vous montrer la tactique «Henry Redwood»» lança le rebut d’un ton détaché.
Les amateurs de quidditch et férues de l’histoire de ce sport comme l’était Saevus Lancaster auront compris l’allusion et souri ! Henry Redwood était une figure du quidditch moins célèbre pour ses performances que pour la fin tragique qu’il connut le vingt-cinq septembre mille huit cent quatre-vingt deux. Ce jour-là la tempête faisait rage sur le stade et l’attrapeur des Faucons d’Argent tenta un piquet audacieux pour s’emparer du vif d’or. Il y parvint et donna la victoire à son équipe. Malheureusement, Redwood ne redressa pas à temps son balai. Le joueur s’écrasa sur le sol détrempé et s’enfonça de plus d’un mètre trente cinq dans la boue. Quand les équipiers et les arbitres approchèrent, il le demeurait plus que le bras tendu de Henry Redwood au dessus du terrain tenant dans son poing fermé le vif d’or qui battait des ailes.
Qu’elle connut ou non cette anecdote, Alecto s’éloigna et se dirigea vers les piles de vêtements pour sélectionner un vieux pantalon gris et légèrement usé. Saevus avait compris depuis quelques temps les attentes de sa maîtresse. Mais il n’avait pas l’intention de lui faciliter la tâche. Lancaster tentait toujours de maintenir un faible équilibre entre l’attitude servile et la rébellion. Il voulait éviter les tortures inutiles tout en gardant son statut d’insoumis. La balance était délicate à trouver...
Les doigts d’Alecto vinrent doucement caresser les cicatrices qui parcouraient le corps de Saevus. Certaines marques dataient du bref séjour du sorcier à Azcaban et d’autres étaient le fruit de l’esprit créatif mais néanmoins malade de Carrow. Il se retint de frissonner de dégoûts - ou peut être de plaisir ? Merlin ! - aux attentions d’Alecto.
Sa maîtresse lui proposa indirectement d’améliorer son physique et Saevus se retint de tous commentaires. Il resta immobile en caleçon en milieu de la pièce, les mains dans le dos, droit et fier. Il se dit que pour un observateur extérieur la scène devait avoir quelque chose de surnaturel et de ridicule.
Alecto fit un mouvement du poignet avec sa baguette et le vieux pantalon gris s’enfila autant des jambes de Saevus. Lancaster tourna la tête et croisa un large miroir. La coupe du vêtement était trop basse et ne mettait absolument pas en valeur la silhouette de l’ancien adjoint à la justice. Elle lui donnait l’impression d’être un «traîne-savate». Saevus avait toujours trouvé son bonheur dans des styles beaucoup plus classiques.
Heureusement Alecto fut aussi peu convaincu que lui par son choix et fit disparaître le vêtement. Elle se mit à la recherche d’autres habits dans les piles et choisit un pantalon noir pour le montrer à son rebut avec un grand sourire, comme si elle venait de trouver à Saevus le cadeau qu’elle comptait lui offrir à Noël. Lancaster soupira et répliqua :
«Vous n’êtes pas un peu vieille pour jouer à la poupée ?»
Saevus s’avança néanmoins et prit le pantalon noir des mains d’Alecto pour le regarder. Il eut une moue et laissa tomber l’habit sur le sol pour contempler les autres vêtements. A quelques minutes, après avoir retourner plusieurs piles, il choisit un pantalon de costume, une veste, une chemise et une cravate. Il s’habilla devant la jeune femme.
La résultat était sans comparaison pour Saevus alors qu’il ajustait la cravate devant le miroir. Il avait l’impression de faire un curieux voyage dans le temps. Il se revoyait presque devant la glace de son dressing en train de terminer de se préparer pour partir travailler. Lancaster avait toujours fait preuve d’une certaine coquetterie, aimant prendre le temps de se parer avant de quitter sa demeure...
Il passa machinalement la main de ses cheveux et se tourna vers la maîtresse de maison «Satisfaite...»
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Sa remarque sur sa maturité l'amusa. C'était sans aucun doute grâce à ce genre de remarque et d'attitude qu'il avait su attiser son attention. Saevus tenait un rôle particulier parmi ses rebuts pour ce fin mélange entre l'insoumission et la soumission qu'il lui servait jour après jour. Il parvenait à lui montrer à quel point il avait du caractère tout en la mettant au défi de parvenir à le dompter. Malgré tout ça, malgré cette attitude qui ne manquait pas de piquant, il restait respectueux et exauçait ses désirs parfois particuliers. Il faisait en sorte qu'elle ne parvienne pas à lui reprocher quelque chose - enfin sauf lors de quelques moments - sans toutefois le faire la tête baissé. Ce rebut était sans aucun doute l'un des meilleurs achats qu'elle aurait pu faire.
« Il n'y a pas d'âge... Et puis, n'est-ce pas amusant de s'inventer une version adulte de ces jeux que l'on chérissait étant enfant. »
Tout ce qui comportait une notion de jeu avait pour effet d'attiser l'attention d'Alecto, de faire mousser son imagination afin de créer la plus sordide des histoires. Elle le regarda faire par lui-même et choisir des vêtements qui lui allait bien, le voir faire cet essayage anima d'ailleurs son imagination qui avait semblé être complètement disparue. Il venait tout juste de lui permettre de voir ce qui correspondait bien à son teint et sa silhouette et elle ne pouvait se cacher qu'il avait fière allure dans de telles parures. Il lui offrit même la délicate attention de se recoiffer légèrement avant de lui offrir le produit final...
« Intéressant... Je ne peux qu'avouer que tu as l'oeil. Mais je n'aurais pas choisit une telle combinaison... Ce doit être un autre défaut des sang-impurs de ne pas savoir paraitre à son meilleur. On ne peut pas vous en vouloir par contre... Vous voulez simplement vous montrez à votre juste valeur. Il n'y a rien de mal à assumer nous êtres inférieur. »
La sincérité était facilement perceptible dans ses paroles alors qu'elle venait choisir une autre chemise afin de donner de l'éclat un peu à son rebut. Elle ne fit pas l’agencement qu'elle aurait fait à son frère, elle ne voulait pas qu'il ait ce qu'elle considérait comme la classe dans Sang-Pur après tout, puis sans même lui donner le temps de réfléchir, un coup de baguette venait changer les deux chemises. Elle s'approcha de lui et le regarda un sourire aux lèvres satisfaite du résultat, mais cette expression disparue rapidement pour laisser place à une moue alors que silencieusement, elle faisait apparaitre un léger couteau dans sa main et agrippait fortement son visage.
« Tes traits prouvent que de nombreuses années se sont écoulés depuis ta naissance, mais ta peau manque de marques... d'histoire. Elle ne fait que me rappeler jour après jour à quel point ta vie était ennuyeuse avant que tu ne m'appartienne. »
La lame de son couteau vint se planter dans sa joue, pas assez creux pour y cause une blessure grave, mais assez pour laisser une marque qui sera éternelle. Avec une grande douceur, elle fit glisser la lame, tenant toujours fermement l'homme alors qu'elle améliorait sa joue gauche. Lorsqu'elle eut terminé, elle approcha son visage du sien et vint lécher le flot de sang qui en avait coulé.
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