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sujet; brala - the absence of fear led to a disregard for consequence. |
OUTCAST • all hail the underdogs Brienne Wickham | trishna ahmed The absence of pain led to an absence of fear, and the absence of fear led to a disregard for consequence. “ Uh, ” est la seule pensée et phrase qu'elle parvient à formuler quand elle se rend compte que sa victime d'aujourd'hui, Kala Something, est rentrée plus tôt que prévu et a apparemment mis K.O. l'autre membre du gang, Eagle, qui était sensé faire le guet et crier si il la voyait venir, justement, pour éviter cette situation où Bree se retrouve face à la propriétaire des lieux alors qu'elle est en train de brûler ses papiers après avoir explosé la plupart de ses meubles. Les gangs comme les Dregs détestent les businessmen indépendants comme Kala Something. Apparemment, elle avait un plutôt bon réseau avant, avec Agim Mejda (elle sait qui est Agim Mejda, de nom et de réputation plus que d'autre chose; elle sait surtout que c'est un connard), mais à l'enfermement de celui-ci (bon débarras), elle s'était simplement rapatriée sur les... animaux. Apparemment, il y avait tout un business underground de traffic illégal d'animaux magiques, et ça rapportait beaucoup. Grand bien lui en fasse: tout le monde se foutait comme d'une guigne des animaux magiques, parmi les Dregs, sauf quand on devait nommer un nouveau membre du gang. Le problème, c'était que Kala Something avait subitement décidé de tremper dans les drogues. Les Dregs n'étaient certainement pas les maîtres incontestés du traffic de drogues dans le Londres sorcier, mais disons qu'ils n'aimaient pas trop qu'on empiète sur le petit bout de territoire qu'ils avaient volé aux Dolohov et autres magnats de la chose; or, Kala Something avait commencé à vendre de l'Orviétan de meilleure qualité, et à un prix bien plus raisonnable que le tarif bien trop élevé des Dregs. Des menaces étaient donc requises. Des gentilles menaces: un peu de sang d'animal, vu qu'elle les aimait tant (le renard mort, qui attendait encore d'être égorgé sur le bureau de Kala Something, se trouvait aux pieds de Bree), des documents à l'air importants brûlés, des tags sur les murs (Bree adorait faire ça) et des meubles renversés et défoncés. Le local est plutôt petit, sans ambition, donc a juste envoyé Spider, qui avait bien l'air de quelqu'un qui voulait se dégourdir les membres. Y'a Eagle, foutu Eagle, qui devait faire le guet, mais comme quoi, on peut vraiment faire confiance à personne. Enfin, c'était pas comme si elle avait jamais envisagé de lui afire confiance, hein. Bref. Mission pas trop dangereuse, normalement. Sauf qu'apparemment, Kala Something est du genre coriace, vu le regard qu'elle lui lance et la baguette qui crépite encore qu'elle a à la main. “ Uh, ” donc. Bree ne réfléchit même pas et se jette derrière le bureau en métal qui, elle l'espère, pourra renvoyer quelques sorts à l'envoyeur; grand bien lui fasse qu'elle ait agi si vite, elle entend l'autre incanter et n'a même pas envie de voir l'endroit où elle se trouvait quelques secondes plus tôt. Aussitôt, elle se met à fouiller dans ses poches, putain putain putain, et se détend seulement quand ses doigts se serrent autour de la petite bombe à la poudre d'Obscurité Instantanée du Pérou. “ This is not what it looks like! ” tente-t-elle pour gagner du temps, serra un peu plus la bombe en tendant l'oreille pour entendre les déplacements de l'autre. Apparemment elle a une jambe en métal: elle devrait plutôt résonner sur le sol... non? “ It really isn't! I tried to stop him. ” Fuck all, elle ne l'entend pas se déplacer. Elle est immobile? Elle a jeté un sort de silence? “ I just- holy fuck. ” Elle a fait un mouvement pour essayer d'apercevoir l'endroit où elle a vu Kala Something pour la dernière fois et elle s'est retrouvée nez à nez avec ses genoux. Sa main s'est refermée autour de la bombe entre ses doigts, la brisant; aussitôt, l'obscurité la plus totale. Et puis trente-six chandelles quand Kala Something lui envoie son pied dans la gueule. Yep. Jambe de métal. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | brienne wickhamNot taking nothing from no one give 'em hell long as I'm breathing keep kicking ass in the morning and taking names in the evening. Leave 'em with a taste as sour as vinegar in they mouth see they can trigger me, but they'll never figure me out. Look at me now; I bet ya probably sick of me nowElle va les tuer. Elle ne sait pas qui ils sont, mais elle va les tuer, et avant ça les torturer comme jamais et faire passer l’envie à quiconque de retenter une connerie pareille. Elle va les tuer, mais d’abord elle va sauver son local. Elle est déjà de mauvaise humeur quand le bus la largue devant la station de métro de Camden Town. Ene de ses arrivées de fléreurs est à la bourre. Tellement à la bourre qu’elle s’est déplacée pour rien jusqu'aux docks et ça commence sincèrement à la saouler de se déplacer pour des petites bêtes comme ça. Où sont les dragons et autres bestioles réellement dignes d’intérêt ? Pas en Grande-Bretagne il faut croire et de toute façon il y a si peu d’acheteur que ça servirait à rien même si elle en trouvait. Même ses contacts en Roumanie nd lui servent à rien, personne ne veut se procurer de bébé dragon pour l’instant, la fin de la guerre a vidé les poches de beaucoup et les excentrismes sont moins nombreux. C’est pour ça qu’elle a décidé d’en revenir à son trafic originel, au trafic universel vraiment, celui qui nd s’est pas calmé avec la Paix. C’est pour ça qu’elle a décidé de retremper dans l’Orviétan avec sa touche personnelle, la drogue moldue, en bonus. Ça ne reste qu’une activité sur le côté, un complément de revenu pour elle et pas de quoi inquiéter ni Dolohov, ni Loki, ni personne. Et pourtant quand elle arrive devant son local, depuis le trottoir d'en face, derrière ses lunettes de soleil elle reconnaît sans aucun mal un homme de main adossé à la porte qui fait face au lavomatic. Homme de main de qui, elle ne sait pas, elle s’en fout, la rage monte indifférente et elle serre les poings. Elle a suffisamment fait le guet ou demandé aux autres de faire le guet, ou tapé sur des gens qui faisaient le guet dans sa vie pour savoir reconnaître les yeux coureurs et la moue faussement innocente. Elle va se le faire.
Elle traverse la rue au milieu de la foule de piétons moldus et baisse la tête jusqu’à arriver au coin du local, jusqu’à attendre le moment où il regarde ailleurs pour se glisser à ses côtés et lui donner un goût de son crochet du droit. Mais c’est pas sa priorité ce connard, s’il fait le guet c’est qu’il se passe quelque chose à l’intérieur donc elle le traîne par une jambe jusqu’à ce que son corps entier passe la porte, il se débat, mais d’un coup de baguette elle le ligote fermement avant de filer jusqu’au bureau.
La fauteuse de troubles est une fille. Une gamine. Kala en a vraiment rien a faire et dans ses mains sa baguette crépite en réaction à la colère de sa maîtresse. Elle est très fidèle sa baguette et presque aussi caractérielle qu’elle. Elles ont eu dix-neuf ans pour s’apprivoiser. Le futur cadavre est une gamine et ses papiers brûlent sur le sol de son bureau et ses meubles sont défoncés et des tags ornent ses murs. Et puis y a un renard mort jeté comme ça et du sang et vraiment elle va la tuer cette gamine, mais d’abord elle va lui faire bouffer ses doigts avant d’envoyer ses yeux à son employeur. “ Uh” nuls comme derniers mots. Elle se jette derrière son bureau alors que Kala lance un sort pour la griller sur place. Elle est rapide, mais ça ne la sauvera pas. “ This is not what it looks like! ” Ben voyons, elle ne se laisse même pas distraire une seconde par cette tentative qui pue la désespérance et elle se dirige vers son bureau en silence.
Avant elle avait le pas léger. Maintenant, avec la jambe en métal que lui à offert ce connard qui pourrit en prison, elle a le pas moins léger. Mais elle a toujours les neurones pour jeter en permanence un sort de silence à sa jambe histoire qu’elle la trahisse pas sur ce plan là au moins, même si elle est moins rapide qu’avant et qu’elle se fatigue plus vite. “ It really isn't! I tried to stop him. ” Mais ta gueule, elle s’en fout vraiment. “ I just- holy fuck. — Hi there.” Le bureau contourné la tête de la gamine lui arrive au genou, c’est le dernier truc qu’elle voit avant que le noir le plus total englobe la pièce. Mais ça n'empêche pas Kala de lever sa jambe et de finir le geste commencé: son pied en métal dans la gueule de la gamine. Eat that.
“ Wallahi, a child! A fucking child, fuck, who do they fucking take me for? Lund chata la! A fucking child. Wallahi I’ll kill them all, how dare they—” Le noir s’est dissipé. Kala a pu reconnaître les effets de la poudre instantanée du Pérou qui lui a déjà été bien utile par le passé et elle a ligoté la gamine sur une chaise réparée à la va-vite. L’autre, le type, elle s’en est débarrassé. Si on ne lui fait même pas confiance pour faire autre chose que le guet pendant qu’un bébé saccage son bureau c’est qu’il ne vaut même pas la peine d’être interrogé. Du coup il partira dire bonjour aux poissons de la Tamise dès qu’elle en aura terminé avec la gamine qui a de grandes chances d'aller nager aussi. Kala s'est presque déboitée sa prothèse en assenant son coup, pas étonnant donc que l'adolescente soit vraiment dans un sale état. En attendant qu’elle se réveille de son petit sommeil, offert par le métal de sa jambe - putain pour une fois qu’Agim est utile -, Kala essaye d’arranger les dégâts en jurant beaucoup et en invoquant le dieu de son enfance un peu trop souvent. Elle l’a toujours invoqué dans des moments de détresse, mais elle n’est pas en détresse là, elle est juste incroyablement insultée. Trishna ne se souvient même plus du dieu vénéré par Kala. Elle en a choisi un pourtant, Vishnou ou Ganesh, elle ne sait plus parce qu’elle s’en sert jamais de cette information, comme de tout le reste de la backstory pourtant établie (certes à la va-vite) avec l'aide d’Anwar. Elle fait juste attention généralement à ne pas invoquer le dieu de Safiya et Zayd devant les inconnus (surtout pour des Al hamdulillah soulagés), attention à tuer ces réflexes qui ont toujours été parfaitement involontaires, parce que la magie c’est pas compatible avec tout ça, n’est-ce pas ? Et puis, même en admettant qu'elle y croie, c'est trop personnel.
Les deux femmes se confondent désormais et elle n’a de Kala Shaik que le nom et le sang-mêlé. Le reste on s’en fout, même quand on sait que c’est pas net on s’en fout. Agim s’en foutait en tous cas parce qu’elle faisait le boulot. Wallahi, ni Trishna ni Kala, n'a jamais tué d'enfant quand même. Et elle préférait ne pas avoir à le faire, même si quand elle voit l’autre réveillée, elle doit vraiment se faire violence pour pas se ruer sur elle et lui en foutre une autre. Putain une gamine quoi, y a vraiment plus de respect. “ Listen to me lassie.” Voilà qu’elle confond ses accents, elle est tellement furax. “ You’re lucky you’re alive, and that’s only cause you can gimme some answers so you better speak and fast and well.” Elle tire une chaise pour s’installer en face de la petite brune. “ Who sent you here and why?”
- Spoiler:
lund chata la = smb
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OUTCAST • all hail the underdogs Brienne Wickham | Tout son visage est en feu et pendant un instant terrible, Bree a l'impression — déraisonné et illogique sans doute — que la femme, Kala Something, lui a retiré la peau et c'est sans doute cette pensée terrible, cette peur intrinsèque qui ne la quittera jamais, qui la réveille brutalement, envoyant son corps s'arc-bouter jusqu'à ce qu'il comprenne qu'elle est attachée, ligotée sur et à une chaise. Can't be good. Bien malgré elle, Bree sent des larmes lui monter aux yeux; sa peau, sa peau avant qu'elle ne parvienne à se concentrer sur Kala Something, qui s'est approchée et lui parle, même si les mots ne font aucun sens dans ses pensées, vont et viennent mais ne restent pas. Non, son visage est encore entier, elle a du sang dans la gorge et le nez qui lui fait mal, il a dû être cassé, elle sent du sang sur ses lèvres aussi, le goût ferreux presque habituel pour elle sur sa langue, non, son visage est entier, son visage est entier, son visage est entier, tout va bien, elle est juste dans la merde, ce qui ne change pas trop de d'habitude. “ Listen to me lassie. ” Bree l'écoute d'une oreille. Évidemment, c'est pas qu'elle en a besoin que les étincelles se mettent à sortir de ses doigts, fucking hell. Faut qu'elle sorte d'ici, elle peut pas rester là, faut que Wolf lui refasse son visage (son visage, son visage, son visage), elle a mal, elle a si mal, elle n'a pas eu mal comme ça depuis longtemps à vrai dire. Elle a souvent mal, Bree, les risques du métier, c'est bien obligé... mais là la douleur est terrible, elle se souvient qu'elle s'est prise un coup de genou métallique dans la gueule et franchement, elle n'a pas envie de recommencer l'expérience.
“ You’re lucky you’re alive, and that’s only cause you can gimme some answers so you better speak and fast and well. ” Elle s'installe en face et Bree relève sur Kala Something un regard défiant. Elle a un oeil qui est un peu flou (elle est AVEUGLE; non, elle doit juste cligner des yeux pour que le sang cesse de l'aveugler, holy fuck, elle a aussi une plaie à la tempe) et les lèvres pincées, pour retenir un gémissement de douleur à chaque fois qu'elle bouge la tête. “ Who sent you here and why? ” Plutôt crever que de rat out son gang. Avec un peu de chance, Kala Something n'a pas vu le tatouage sur sa nuque; avec encore plus de chance, elle l'a vu mais ne sait pas ce qu'il signifie. “ Mood, ” répond-t-elle simplement. “ Mood, ” répète-t-elle avec assurance, donnant sans hésitation le nom du leader du gang adverse des Dregs, qu'elle déteste, déteste. L'évocation du cheftain des Shadow Moses réveille en elle une colère sourde, et elle sent déjà sa magie s'agiter, les étincelles se mettre à lui brûler, brûler les doigts; mais elle préfère ça qu'imaginer qu'elle a été écorchée, ou que ce soit. Tout son corps vibre d'une magie qu'elle n'a jamais apprise à contrôler, déréglée en plus par le Bole Syndrom. Ça fait mal, ça fait si mal, elle a l'impression qu'on lui ouvre les doigts, comme à chaque fois que sa magie lui échappe; mais la douleur est familière, et elle arrive même à rassembler suffisamment de salive, et de sang, dans sa bouche pour pouvoir cracher aux pieds de Kala Something, “ fuck you, ” avant de se laisser tomber en arrière d'une impulsion violente des pieds sur le sol.
La chaise se brise aussitôt sous elle, comme prévu, les liens la ligotant et la tenant contre le dossier se ramollissant aussitôt sans la pression du bois; sa magie instable dérègle aussi le sortilège, ce qui permet à Bree de rouler sur le côté en se débarrassant des liens avant que ceux-ci aient la bonne idée de la saucissonner. Son sens logique lui hurle de s'esquiver et de partir, de courir. Elle court vite, Bree, après avoir passé une vie à le faire; il n'y a aucun moyen de la rattraper quand elle se met à courir, et avec sa jambe prosthétique, Kala Something ne pourra certainement pas la rattraper. Sauf que voilà, elle n'a aucun sens des réalités, sa rage lui fait voir rouge, sa magie lui fait mal et s'échappe toujours en éclairs magiques de mauvais augure et son impulsivité l'envoie sauter sur Kala Something, un instant seulement après que son dos ait fait rencontre avec le sol, pour la renverser, elle et sa chaise, avec toute la violence la plus féroce du monde. Elle va faire payer cette femme, cripple ou pas, d'avoir abîmé son visage. Elle va tous leur faire payer de l'avoir touchée, s'exige-t-elle mentalement, en abattant son poing fermé sur la mâchoire de l'indienne, rageuse et écumante. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | “ Mood ” répond-t-elle un peu trop simplement au goût de Trishna. On ne dénonce pas son chef aussi facilement. Ces gamins de rue sont vraiment cons. Mais la gamine elle a un tatouage derrière la nuque, un tatouage que Trishna a déjà vue sur une peau plus bronzée, chez une jeune femme plus vieille, sans en faire grand cas à l’époque. Elle a la vague idée que les gangs ont ce genre signe distinctif désormais. À chaque gang son tatouage, une idée très con à ses yeux parce que, justement, ce qui arrive ensuite quand on se fait prendre c’est qu’on sait tout de suite à qui on appartient et où adresser les représailles. Sauf que, Trishna, elle ne peut pas mettre de nom sur ce gang-là, ne découvrant que ce tatouage n’y est lié que parce qu’elle le voit sur quelqu’un d’autre que Milla. Et elle n’a jamais cru aux coïncidences. “ Mood ” répète-t-elle encore, de façon très assurée. Soit la gamine se paye sa tête, soit elle n’a vraiment aucune loyauté pour sa meute. Le nom en question ne dit à Trishna. Si Alec était enfin revenu avec des informations sur le gang qui traine dans le cimetière, elle serait en mesure de faire le lien. Mais Howard n’a pas encore fait le point avec elle sur ce sujet et le nom ne lui évoque rien d’autre que sa propre humeur massacrante. Et puis la gamine crache à ses pieds un mélange que Kala ne connaît que trop bien de salive et de sang, ponctué d’un “ fuck you ” avant de faire renverser sa chaise. Ça surprend Trishna, mais pas autant que le fait de voir la gamine des espèces d’éclairs entre les doigts lui sauter dessus plutôt que de fuir, comme toute personne raisonnable, ou dotée d’un instinct de survie digne de ce nom le ferait. Prise de court, elle laisse le temps à l’adolescente de placer un coup droit dans sa mâchoire. Elle frappe plus fort qu’elle ne l’aurait cru, à voir sa silhouette si fine et tout en os. Elle doit se battre depuis longtemps. Elle doit être à la rue depuis longtemps. Autant d’informations qu’elle capte de ce coup de poing avant de les faire basculer toutes les deux afin de reprendre le dessus. Elle se prend un autre coup entretemps, qui lui fait étouffer un petit grognement de douleur, car emprunt de ces éclairs d’énergies étranges qui s’échappent des doigts de son adversaire. Ceci dit, elle est résistante Kala, des coups elle en a pris autant qu’elle en a donné et ça l’empêche pas de réussir à s’asseoir sur la gamine.
“ You’re a suicidal one aren’t ya? ” Un premier coup la cueille dans la mâchoire. “Ya little cunt. ” C’est con parce que quelqu’un d’aussi déterminé qu’elle pourrait lui être franchement utile. Même si ses employés, Kala les préfère un peu plus réalistes et malins. Il faut savoir quand déguerpir. Un deuxième coup vient la choper à la tempe. Pour qui elle se prend à l’attaquer elle, elle ? Ne sait-elle pas qui elle est ? Sa réputation est-elle à ce point à refaire ? La louve semble hurler en elle et elle ne peut retenir le grognement qui lui gratte la gorge. Sa fierté lui est si précieuse, ça a longtemps été tout ce qu’elle avait. Et envoyer une petite comme elle, pour s’occuper d’elle, même ne serait-ce que pour laisser un message dans son bureau c’est lui manquer de respect. “Aake mere desi bund chaat.” lui crache-t-elle au visage, attrapant déjà un pied de la chaise brisé prête à l’abattre contre cette saloperie de mini-thug. “ I said who fucking sent you?” Elle ne redemandera pas une autre fois, putain. Elle n’aime pas avoir eu à briser le minois d’un bébé. Elle n’aime pas se sentir prête à la battre à mort s’il le faut. Elle n’aime pas qu’on ne lui laisse pas le choix en envoyant ça à la place d’un homme de main digne de ce nom. Ces gangs de rue sont un fléaux s’ils ramassent des gamins aussi jeunes pour faire le sale boulot à la place des adultes à qui ce monde appartient. Mais elle semble oublier qu’elle-même faisait partie de ces gamins attirés par le danger et les flammes et qui se mêlaient à la mauvaise graine qu’étaient les jeunes (et moins jeunes) de rue de son quartier. Mais à l’époque, ça se limitait à ramener quelques pills (l'adderall qu'elle aurait du ingurgiter elle-même) à une fête dans un autre coin de la ville, ou provoquer une petite bagarre dans un pub, parce qu’on s’ennuie. On n’allait pas chercher des noises dans son propre bureau à une semi-louve aux anger issues non-résolus. Visiblement les temps ont changé.
- Spoiler:
kiss my brown ass.
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OUTCAST • all hail the underdogs Brienne Wickham | L'autre est plus grande et puissante qu'elle et quand elle s'assied sur elle, Bree n'arrête pas de se débattre pour faire le plus de dommages possibles. Combien de temps s'est déroulé quand elle était inconsciente, accrochée à cette chaise? Elle l'ignore et c'est mauvais, très mauvais même. Il n'est jamais bon pour un membre des Dregs de perdre conscience du temps qui passe parce que ça veut généralement dire qu'ils ne savent pas combien de temps ils leur restent avant que leur Portoloin fétiche ne s'active. La technique de Bree — parce que bien entendu c'est arrivé à plusieurs reprises avant — est de se battre et se défendre bec et ongles quoiqu'il arrive. Mais elle doit avouer que se retrouvée transporter de nouveau à l'entrepôt alors que Kala Something est assise sur elle n'est véritablement pas une idée agréable. “ You’re a suicidal one aren’t ya? ” Au moins elle a le mérite de ne pas la ménager quand elle lui écrase un poing dans la mâchoire, mais elle ne frappe pas assez fort pour que Bree perde conscience. Elle grogne, sa vision se trouble pendant un instant de points noirs alors que la douleur remonte comme un courant électrique le long de ses nerfs. “ Ya little cunt. — Fuck o-- ” Elle est interrompue par un autre coup qui lui fait perdre conscience pendant trois secondes. Quand elle parvient à rouvrir les yeux, elle se redresse brusquement, prise d'un sursaut, mais le poids de Something l'écrase toujours.
Elle sent du sang sur son visage, partout sur son visage, elle n'est que douleur. Son corps tout entier lui fait mal et pourtant, Bree se sent sourire, ses dents blancs striées de rouge, quand l'autre se met à parler une voix qu'elle ne connait pas, de l'indien (elle n'a pas une culture générale très diversifiée) ou whatever. Alors elle ricane, elle rit, les yeux fermés alors qu'elle sent Something se détacher légèrement en se tendant pour attraper quelque chose... le pied de la chaise qu'elle vient de briser, en fait. Intéressant. Bree aimerait bien avoir sa batte avec elle. Elle la garde généralement miniaturisée dans sa poche mais elle ne l'a pas amenée, cette fois. Elle a le couteau qu'elle allait utiliser pour égorger le renard, ceci dit... “ I said who fucking sent you? ” Elle est sourde ou quoi? Au cas où, pour attirer son attention, Bree rassemble ce qu'elle a de salive et de sang dans sa bouche pour lui cracher dessus en redressant la tête. Elle a vraiment une visée plus que moyenne, quoiqu'il arrive, et le crachat ensanglanté finit un peu au-dessus de la poitrine de Kala Something. Mais c'est déjà ça, et Bree relève des yeux fiers sur Kala. “ I saID: MOOD! ” se met à hurler, avant de poser ses mains sur les cuisses de l'indienne. La secousse de magie, qu'elle a repoussé, repoussé, repoussé explose et en même temps que son hurlement de rage, elle exprime sa douleur, la douleur alors que sa peau explose elle aussi, brûle, ses phalanges tournant au noir cendré. Mais la secousse a le mérite de paralyser Kala un instant, et Bree en profite pour l'envoyer violemment sur le côté, abattant à deux reprises ses poings sur ses côtes avant de pousser, grognant de plaisir en entendant quelque chose craquer.
Elle se traîne sur quelques dizaines de centimètres avant de se relever, un peu plus loin de Kala, les jambes flageolantes. Plus question de l'approcher, même si tout en elle lui hurle de lui sauter dessus pour lui éclater la tête avec un autre pied de chaise. Sauf que Bree sait que même si elle n'en a pas envie, elle préfère survivre, pour une fois. Pas questions qu'elle parte de la main de cette pétasse. Elle attrape un presse-papiers sur le bureau et l'envoie à la tête de Kala, manquant sa cible d'une bonne moitié de mètre. Elle est vraiment nulle pour tout ce qui implique de viser. “ Stay down, stay down, stay down, STAY DOWN, ” hurle-t-il, continuant de lui envoyer tout ce qui lui passe sous la main, certains objets trouvant leur cible, alors qu'elle gagne du temps en priant tous les cieux pour que le Portoloin s'active d'une minute à l'autre. Elle aura un signal de chaleur avant la dernière minute mais elle ne peut pas se permettre d'attendre. La magie est plus instable que jamais, elle a mal aux doigts, elle veut pleurer, elle veut rentrer à l'entrepôt, elle veut s'allonger dans son lit et ne plus jamais ouvrir les yeux. |
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OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | God is really testing her. Au lieu de saisir la chance incroyable qu’elle a de lui répondre et peut-être de se voir offrir un minimum de clémence, la gamine a le culot de lui cracher à la gueule. Bon ça arrive plus sur son décolleté qu’autre chose, mais peu importe, l’intention y est et l’arrogance dans les yeux de la petite brune donne des envies de meurtres à Trish, qui lui fout littéralement un coup de tête. Ce n’est pas comme si elle avait déjà du mal à se retenir. “ I saID: MOOD! ” hurle-t-elle encore. Si Trishna n’était pas déjà convaincue que ce n’était qu’un mensonge elle le serait assurément avec cette réponse. On ne survit pas en vendant si facilement son chef et puis ça n’a aucun sens de lâcher l’information que souhaite son adversaire juste alors qu’on croit pouvoir s’en sortir; parce que là encore elle beugle avant de mettre toute sa force, ou plutôt toute cette énergie bizarre qui s’échappe de ses doigts contre ses cuisses, secouant Kala qui perd le dessus suffisamment longtemps pour que l’autre puisse s’échapper. The bitch is loyal. Au moins elle lui reconnaît ça. Et fiesty. C’est dommage qu’elle soit du mauvais côté. Contre elle plutôt que bossant pour elle. Elle pourrait bien composer avec une gamine de sa trempe si agaçante qu’elle puisse être, elle a plus de verve que beaucoup de ceux qui bossent pour elle. Son poignet gauche a amorti l’atterrissage, et un os a craqué; potentiel ou pas, elle va la tuer. C’est bon, elle lui a laissé suffisamment de chance. Elle va massacrer cette lilliputienne et envoyer son corps démembré à son chef quel qu’il soit. Pas Mood donc. Même si, elle a très envie de savoir qui est ce Mood qu’elle cherche à tout prix à vendre. Il y'a peut-être un arrangement à faire avec lui.
Le temps qu’elle se relève, prestement, mais moins qu’à l’époque où elle était encore entière, la louve grondant sévèrement en elle, tous ses muscles tendus, son adversaire s’est éloignée, approchant du bureau, saisissant même un presse papier pour le lui lancer à la figure. Il s’écrase misérablement à un mètre d’elle. Elle éclate d’un rire sauvage. “ Stay down, stay down, stay down, STAY DOWN, ” et elle continue de jeter tout ce qui lui passe par la main quelques objets insignifiant la touchant alors qu’elle ne fait de toute façon aucun effort pour éviter quoique ce soit, tentant de calmer son rire. Elle est mignonne. Sa baguette remplace le pied de chaise entre ses doigts en quelques secondes et elle ne réfléchit même pas, elle lance le premier sortilège d’attaque qui lui passe par l’esprit: un maléfice cuisant qui lui arrive en plein dans sa sale face. “ That’ll teach you little cunt. ” Déjà sa baguette se relève pour lui jeter un confringo à la figure, seulement celui-ci elle l’évite. No matter. Elle enchaîne avec un maléfice pour lui retourner les genoux, qui l’atteint, mais comme elle veut profiter du fait qu’elle soit dans l’incapacité de se déplacer pour réitérer sa tentative de confringo, la gamine disparaît. Pouf. Il lui faut quelques instants, passés à fixer le mur derrière l’endroit où se trouvait son ennemie quelques secondes plus tôt, pour réaliser la chose et comprendre qu’elle a soit transplanné soit elle était munie d’un portoloin. Et franchement elle se fiche bien de savoir comment elle s’en est sortie, elle hurle juste de rage, parce que c’est le cas. Parce qu’elle a pu venir saccager son local et placer quelques coups - son poignet gauche a quand même une forme bien bizarre - et now she even gets to live to tell it. Il n'y a pas assez d'air dans ses poumons pour faire honneur à sa frustration. |
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