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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3049
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| Damian Rhee I need time to replace what I gave away and my hopes, they are high, I must keep them small though I try to resist I still want it all I see swimming pools and living rooms and aeroplanes I see a little house on a hill and children's names I see quiet nights poured over ice and Tanqueray but everything is shattering and it's my mistakeSand a une bande-dessinée sous le bras et un petit sourire sur les lèvres alors qu’elle vagabonde dans les rues de Londres, le dos droit, mais la tête un peu baissée, le bleu qui caresse encore légèrement sa pommette masqué par ses cheveux. C’est inhabituel, ce sourire, elle n’est pas malheureuse, mais elle n’est pas exactement heureuse non plus. La BD en revanche, il est fréquent qu’elle s’allonge sur l’herbe d’un parc pour en feuilleter une, comprenant parfois la moitié seulement de ce qu’il se passe, mais riant beaucoup malgré tout. Elle a failli jeter le premier exemplaire qu’elle a trouvé quand elle a pris le temps d’étudier le contenu d’un sac volé à un adolescent d’à peu près son âge il y a presque un an. Ça n’avait aucune valeur à ses yeux, elle voulait les gallions (même si elle aurait su se contenter de mornilles voire même de noises), ou des objets qui pouvaient se revendre, pas quelques feuilles collées les unes aux autres. Mais elle l’a ouverte par curiosité et elle a bien aimé les images et elle a essayé de déchiffrer les lettres et mots dans les petites bulles. Et elle a bien aimé. Si bien qu’elle s’est mise à chercher ce genre de butin dans les sacs dérobés ci-et-là. Puis dans les boîtes aux lettres quand elle a compris que c’était parfois-là que que ça se cachait.
Sand ne sourit pas beaucoup, pas comme ça en tous cas, juste alors qu’elle marche dans la rue, avec un empressement pas causé non pas par l’obligation imposée par autrui (Mood ou quelqu'un qui la course), ni le devoir qu’elle ressent depuis qu’elle est underboss des Shadow Moses, mais par l’envie. Elle est contente d’escalader un l’escalier de secours qui serpente contre le mur de l’immeuble en brique qui surplombe légèrement ce quartier résidentiel. Elle a hâte. Et ça, c’est nouveau. Elle ne sourit pas beaucoup comme ça, sauf précisément peut-être quand elle a cet assemblage de papier un peu glacé sous le bras ou qu’elle grimpe les étages jusqu’à ce toit. Elle n’est pas fan des hauteurs - du tout même, et l’on croit d’ailleurs que c’est sa grande faiblesse chez les Shadow Moses (ils n’en sont pas très loin, mais il y a encore sa claustrophobie qui lui serre plus les tripes). Mais elle n’a pas peur sur ce toit-là. Elle ne se sent pas en danger. Elle se sent…bien. Presque comme Sana et pas que Sand. Elle a un sac sur l’épaule, le sien cette fois, avec quelques parchemins vierges et des crayons de couleur. Elle les a acheté ceux-là, certes avec des gallions volés, mais quand même, c’est symbolique, elle est allée dans une boutique de fournitures scolaires sur le Chemin de Traverse et elle était assez fière de payer à la fin, pour cette dizaine couleurs qu’elle a choisi avec grand soin. Elle a aussi le henné trouvé (chapardé cette fois) sur le marché moldu de Portobello. Elle ne sait pas pourquoi elle l’a pris, peut-être qu’elle veut le montrer, l'expliquer alors même qu'elle n'est jamais bien bavarde. Ce n’est pas le henné sorcier dont sa peau a l’habitude, mais ça fait l’affaire pour elle quand elle n’en trouve pas. Ou peut-être qu'elle l'a juste oublié dans le fond de son sac. Whatever.
Elle est la première arrivée et jette son sac à ses pieds alors qu’elle s’installe exactement au milieu du toit — elle n’a toujours pas confiance près des rebords, un jour peut-être. Elle s’allonge à même le béton — ça elle a l’habitude, c’est dans un cimetière qu’elle dort après tout et Sana a connu tellement pire — et regarde les nuages au-dessus de sa tête, peu nombreux, le ciel s’étant enfin adapté à la saison. Elle pourrait feuilleter Witchy Woman - elle aime presque plus que ΛΞRTIGΘ et ce n’est pas peu dire — en attendant, mais elle l’a déjà lue. Elle aurait pu l’ajouter à sa collection cachée derrière la tombe d’une certaine Mathilda Pye, mais elle l’a prise avec elle. Elle ne l’a amenée que…pour donner son avis, peut-être, demander une explication sur ce passage avec trop de lettres et surtout des idiomes qu’elle n’a pas su comprendre. Whatever. Le soleil qu’un des rares nuages vient enfin de dépasser lui fait plisser des yeux et elle finit par fermer les paupières, la chaleur que provoque sur sa peau les quelques rayons du soleil est dérisoire mais, pendant une seconde peut-être, elle peut se croire de retour en Inde…jusqu’à ce qu’on lui fasse de l’ombre. Les coins de ses lèvres ne s'en affaissent pas toutefois, au contraire, ils s’étirent un peu, alors qu’elle se redresse pour s’asseoir en tailleur, une main en visière pour pouvoir lever les yeux vers Dami. « Hi! ». Elle ne lui a pas sourit la première fois, trop étonnée de le voir avec de la peinture sur le bout des doigts qui avaient tenu la bombe avec laquelle elle l’a surpris en train de taguer un mur. Un personnage de ΛΞRTIGΘ of all things. Elle n’a pas sourit, mais elle aurait pu parce qu’elle était excitée de rencontrer quelqu’un qui connaissait aussi et aimait bien, elle ne savait pas encore à quel point elle était loin du compte. Peut-être qu’elle lui a fait peur d’ailleurs à s’approcher avec détermination et les sourcils un peu haussés et ses centaines de questions sur le bout des lèvres. Mais il n’a plus peur, maintenant, elle ne croit pas en tous cas. Et s’il y a encore beaucoup qu’elle ne comprend pas, l’émotion principale qui l’agite quand elle le voit, c’est de la joie. Et déjà elle éventre son sac pour sortir son matériel, avec l’impatience d’un étudiante passionnée qui recevrait son tout premier cours. |
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WIZARD • always the first casuality Damian Rhee | DANA + ONLY FOOLS I see quiet nights poured over ice and Tanqueray but everything is shattering and it's my mistake
L’art est d’une façon étrange essentiel aux Rhee, a une valeur fonctionnelle pour Jay qui s’en sert pour rendre ses traits méticuleux et précis en transformant de simples dessins en quelque chose de vivant, a un but percutant pour Mylan qui a transformé toute son attitude de survivant en une véritable œuvre d’art, a un sens plus vital pour Mika qui s’en sert pour cracher ses peines et ses douleurs et pour crever d’autres cœurs. Mais chez le plus jeune, c’est encore plus enfantin, pas vraiment développé, encore plein de défauts. Ça le frustre parce qu'alors même que ses secrets sont révélés au grand jour, qu’il y a un son nom maintenant derrière sa BD et non plus un pseudonyme, il a l’impression de ne pas être pris au sérieux par ses parents. C’est qu’une passade, qu’ils disent, l’art n’est jamais une priorité chez les Rhee (ça le frustre tellement quand ils disent ça parce qu’ils oublient toujours que Mika, c’est l’art qui l’a sauvé – qui continue toujours de le sauver quand ses démons gagnent le combat), ils disent que son avenir sera meilleur que celui de son artiste de frère ou de son taulard de frère, qu’il sera comme Jay (successful mais complètement lame). En ce moment, c’est le retour de la pression intense parce que c’est bientôt les N.E.W.T et qu’il ne s’est toujours pas décidé dans quelle faculté du Sawl il souhaite intégrer. Dans les faits, le choix lui appartient mais en réalité, il sait que ses parents seront capables de bidouiller son dossier d’inscription pour l’envoyer où ils veulent – ça le frustre. Ce contrôle semi-permanent, l’impression de ne pas avoir de libre arbitre sur sa propre vie.
Il tente de gommer la sensation désagréable que ces pensées provoquent sur ses traits, même s’il est toujours légèrement contrarié par la situation. Il est moins anxieux qu’avant, c’est sûr, maintenant qu’il ne se cache plus derrière Redbird ; c’est juste qu’il a des issues comme tout gosse de son âge maintenant. L’école, les filles, les garçons – eeew, non pas ça, il ne comprend pas pourquoi tous ses camarades sont aussi intéressés par les relations. C’est un peu comme s’ils ne parlaient que de ça, en plus, les gens affichent leurs statuts sur MSN et attendent de recevoir des félicitations. Ça le dépasse. Même Callie fait partie de ces filles-là, de celles qui courent après leurs bien-aimés. Sure, c’est mal de juger, les gens font ce qu’ils veulent, c’est juste… pas quelque chose qu’il a recherché jusque-là. Jamais, en réalité. Il se dit qu’il est encore trop jeune, qu’il aura le temps d’y penser. Genre, dans dix ans. Il vient tout juste d’avoir dix-huit ans récemment, c’est pas pressé – right ? Cool. « Have a great time with your girlfriend. » Dit le barista de l’Espat en lui tendant sa commande. Non ??? Il n’a pas de girlfriend ?? Juste parce qu’il a commandé deux Pinky Pygmy Puff ?? Et puis c’est pas parce qu’il a commandé deux boissons que ça veut dire qu’il est avec une fille, ça peut être très bien être un garçon ou juste parce qu’il aime cette boisson très rose et douce comme du nuage ??? (il n’a pas encore goûté au nuage mais Even lui a dit un jour alors qu’il était défoncé que manger son attrapeur était comme manger un nuage très doux – l’image mentale a traumatisé Damian pendant des semaines). Il attrape sa commande et se précipite à l’extérieur, sans même lui dire merci ou au revoir, les oreilles rougies et se prenant la porte en pleine face. Right, il faut tirer vers soi et non pousser – okay, à la deuxième tentative, il y parvient et sort dehors.
Ses pas le mènent pourtant vers le bâtiment qui est devenu son favori sans le vouloir ; il se trouve en dehors du Chemin-de-Traverse. C’est une bâtisse ancienne, une série d’appartements au-dessus d’une boutique vétuste d’instruments de musique (la boutique a connu des jours meilleurs, elle était probablement resplendissante du temps où ses parents étaient frais et jeunes). Pas d’interphone ni de contrôle d’identité, juste une porte grinçante et une mamie qui le dévisage quand il la contourne pour atteindre la cage d’escalier. C’est familier parce que ça fait un moment qu’il rejoint Sana sur le toit – il la connaît depuis un bout de temps maintenant mais c’est tout récemment qu’il… est à l’aise en sa compagnie. Arrivé sur le toit, le soleil l’aveugle légèrement mais c’est sur Sana qu’il se focalise, ses cheveux bruns bougeant en rythme avec le vent et son sourire qu’il enregistre instantanément dans sa mémoire pour le reproduire sur papier plus tard. (c’est dingue comme elle lui rappelle le soleil) « Hi! » Il s’approche d’elle, prenant place à ses côtés, tout en gardant un peu de distance (parce qu’il est un garçon vraiment très timide, okay). « Hi… » Il s’éclaircit la gorge et commence par ouvrir le petit sac contenant les boissons ; en jetant un regard en biais vers Sana, il lui en tend une. « I bought you something… » Et sort la deuxième aussi pour ne pas qu’elle ait peur et ne pense qu’il veut l’empoisonner ; en plus il a pris la même chose pour eux deux, il espère qu’elle aimera. Ou pas, enfin, c’est pas grave si elle n’aime pas trop le goût sucré comme du nuage (eew, Even), au moins il saura pour la prochaine fois. Il s’éclaircit une nouvelle fois la gorge, en posant la boisson de Sana par terre afin de saisir son sac et l’ouvrir, tirant son carnet à dessins. « And I m-made a drawing of you, dit-il avec toujours un coup d’œil en biais même si ses yeux sont surtout cachés par ses mèches bleues-grises, il ouvre timidement le carnet sur le dessin qu’il a prévu de lui montrer et le tend vers elle, passant une main sur sa nuque en signe de nervosité. Sorry, you can see the coarse lines, it’s, huh, weird… » C’est un dessin particulièrement coloré mais elle lui inspire toujours une palette de couleurs claires et vives. Il ne sait pas trop ce que ça vaut, il a animé les cheveux de Sana mais ignore si l’expression est correctement respectée ou – ou si c’est ressemblant, en fait.
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OUTCAST • all hail the underdogs Sana Mehndi ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 13/03/2017
‹ messages : 260
‹ crédits : bramble heart, tumblr,
‹ dialogues : #sandybrown
‹ âge : dix-neuf (24/07)
‹ occupation : underboss des shadow moses.
‹ scolarité : je n'ai jamais été à l'école de magie.
‹ baguette : est taillée dans de l'acacia, renferme une plume de phénix en son cœur et mesure vingt-six centimètres, que des détails que j'ignore parce que je l'ai récupérée sur un cadavre et qu'à ce stade-là j'aurais pris n'importe quoi pourvu que ça puisse faire quelques étincelles.
‹ gallions (ʛ) : 3049
‹ réputation : je n'existe pas, la société me connaît pas, les autorités me connaissent pas, mes parents sont à l'autre bout du monde et me croient morte depuis longtemps. Y a qu'auprès des autres exclus, des autres rebuts de la société, que j'existe, et eux trouvent juste que je suis plus "sympas" que Mood (ce qui n'est pas dur à faire), mais redoutable avec un peu de sable sous la main.
‹ particularité : je suis une sorcière de la terre (earthbender).
‹ faits : née en Inde, j'ai pris le mauvais train un jour et me suis retrouvée au Népal, incapable de retourner chez moi, raflée ensuite pour un réseau de trafic d'enfants perdus j'ai été vendue pour servir sorcier résidant à Singapour. J'ai fini par m'enfuir dans un bateau et c'est comme ça que je me suis retrouvée parfaitement clandestinement en Angleterre.
J'ai encore un accent quand je parle anglais, mais je le comprends très bien.
Je contrôle le sable que je mélange à de la poudre de plantes venimeuses pour endormir mes ennemis.
‹ résidence : au Wuthering Heights Cemetery.
‹ patronus : inconnu, j'ai jamais appris à l'invoquer
‹ épouvantard : une cage, claustrophobe que je suis.
‹ risèd : des retrouvailles avec les Mehndi.
| « Hi… » il a toujours une petite voix. Pas aiguë, ni faible exactement, mais mal-assurée. Et ça l’étonne un peu parce que c’est une des personnes les plus douées qu’elle connaisse. Elle en aurait presque été rendue timide en comprenant que c’était lui l’auteur de sa bande-dessinée préférée (certes, la seule qu’elle connaissait). Mais il n’a plus peur d’elle, elle ne croit pas, elle n’espère pas et même si elle ne sait pas pourquoi il s’éclaircit toujours trop la gorge, ça lui suffit. Une part d’elle sait et se répète pourtant que s’il n’a pas peur c’est aussi parce qu’il ne sait pas vraiment qui elle est et ce qu’elle fait à part lire ses œuvres, le surprendre en train de taguer un mur ou l’attendre sur un toit pour dessiner avec lui. Et elle préfère que ça reste comme ça. Elle préfère ne pas être Sand sur ce toit, juste Sana. Juste quelqu’un qui aurait bien aimé apprendre à dessiner, vraiment dessiner, des choses, mais aussi des gens, comme lui. Ses connaissances se limitent aux formes géographiques qu’elle traçait pour la bonne chance sur les sols et les murs des maisons avec de la peinture blanches qui tâchait ses doigts pendant des jours et aux dessins traditionnels du henné qu’elle a appliqué sur ses sœurs. Ses vagues capacités, sont presque tout ce qui lui reste de cette époque, et les partager, même sans aucun mot, c’est loin d’être anodin pour elle. C’est une marque de confiance sûrement. D’affection peut-être aussi. Et accepter de se laisser apprendre la méthode de Damian, ou qu’il la regarde faire ce qu’elle sait faire, c’est aussi loin d’être bénin. « I bought you something… » Elle relève les yeux vers lui et la main qu’il tend vers elle, avec un gobelet transparent qui laisse apparaître une liquide très rose. Une potion ? Ça ne doit pas être tout à fait naturel, vu la couleur. Il a un deuxième de ces étranges filtres, pour lui-même sûrement et ça rassure la partie d’elle, toujours à l’affût qui a osé songer un instant que ça pouvait être dangereux. Il lui a acheté quelque chose, un truc rose qui a l’air totalement artificiel et un peu bizarre, mais il lui a acheté quelque chose et elle sourit un peu. Damian est gentil. Trop gentil pour elle certainement.
Comme elle ne l’a pas attrapée, il pose la boisson sur le sol et s’affaire à sortir ce qui l’intéresse un peu plus; son matériel à dessin. Du bout du doigt elle touche le gobelet qui la fait un peu sursauter parce que c’est froid. Trop. Il y a sûrement de la magie impliquée pour en préserver la température. Elle ne dit rien cependant parce qu’elle ne veut pas paraître totalement ignare devant lui. Si ça se trouve tout le monde boit ça dans le monde magique et elle devrait connaître et adorer. « And I m-made a drawing of you » ses cheveux cachent un peu ses yeux et c’est dommage parce que son regard surpris et curieux vient les chercher. Mais son propre rideau d’ébène masque aussi bien ses joues presque un peu roses. Elle a un peu peur de voir le dessin — si ça se trouve elle lui a inspiré un monstre, un vilain à combattre pour sa prochaine bande-dessinée — mais aussi hâte de le découvrir alors qu’il ouvre déjà son carnet. Il est si clairement nerveux que ça l’amuse et la détend un peu. « Sorry, you can see the coarse lines, it’s, huh, weird… » Elle écarquille les yeux en ramenant le carnet vers elle et le déposant délicatement sur ses genoux. Ça lui fait un peu bizarre de se voir sur le papier. Mais elle se reconnaît facilement, quoiqu’elle n’ait l’habitude de beaucoup s’observer dans un quelconque miroir. Ce n’est pas une reproduction parfaite comme les photos qu’elle peut prendre avec son POW. Mais c’est mieux. C’est joli d’abord, il y’a beaucoup de couleurs et elle a envie de rire un peu parce que le bleu sous ses yeux fait honneur à ce qu’il reste de son cocard à l’œil droit et qu’il ne pouvait pas connaître en dessinant. Les cheveux bougent comme si une brise légère poussait en permanence sur le dessin, mais surtout elle a un air, une expression qui…elle se demande où il l’a vue. Quand est-ce qu’il l’a surprise ? Concentrée sur son propre dessin ? Pensive avant qu’il ne la rejoigne un jour ? Elle ne sait pas ce que la Sana de papier pense, mais elle sait que ça lui ressemble, elle sait que c’est elle. Elle sait qu’il l’a réussie et elle se demande ce qui l’a poussé à la dessiner, combien de temps ça lui a pris, comment il s’est si bien souvenu de ses traits. « I like it. » et pour Sana, personne de peu de mots, et qui les pèse beaucoup, c'est non seulement sincère, mais ça veut dire énormément. Et elle fait pire, va encore plus loin: « What are coarse lines? » Normalement, elle devine. Et si elle ne devine pas tout à fait alors tant pis. Normalement elle ne demande pas. Parce qu’elle trouve que les gens aiment beaucoup juger ceux qui ne savent pas, plutôt que des les aider. Mais elle n’y pense même pas à deux fois quand les mots s’échappent, trop concentrée sur le carnet de Dami. Elle ne sait pas si elle a le droit, mais du bout de l'index elle suit la boucle d’une mèche de ses cheveux. « Can I keep it? » C’est sûrement un peu bizarre. C’est elle. Mais c’est aussi lui qui l’a dessinée. Qui a pensé à elle avec son truc rose bonbon et son dessin coloré. Et elle a envie de garder ça avec son butin de BDs. |
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WIZARD • always the first casuality Damian Rhee | « I like it. » Et c’est comme si elle venait de lui dire qu’il a remporté le prix de l’artiste de l’année. Mieux que tous les compliments qu’il a reçu de ses proches, mieux que les mots d’encouragement de ses fans, mieux que les demi-mots appréciatifs de sa mère (and yet, jamais de fierté) – peut-être parce que sans savoir comment Sana est devenue son special someone en peu de mots et d’actions. Elle a une présence réconfortante et qui apaise l’anxiété de perfectionnisme qui lui donne toujours l’impression de mal faire. On le dit artiste mais il se voit comme un imposteur, on dit qu’il réussit mais il a l’impression de ne pas avancer. Immobile alors que l’engrenage du monde n’est jamais rouillé et qu’il avance, trop vite, trop loin, sans lui. Mais en présence de Sana, il a l’impression de suivre le rythme sans se sentir submergé ou en retard. I like it, confession sincère en trois mots mais aussi une mesure à trois temps qui le touche jusque dans son âme. Effet Sana, elle parle peu mais quand elle le fait, c’est comme si elle transformait votre univers en quelques mots.
« What are coarse lines? » Légèrement surpris par la question, ça ne lui traverse pourtant pas l’esprit de se moquer d’elle, de ses lacunes. « When your contours are heavy and blunt. The line here, il pointe du doigt une zone sur le dessin, is thick. It’s better if you make your lines hair-lines. You can rub out lines you don’t like and draw a fine one till you get close to what you’re trying to express. » Or something like that. Il n’est pas sûr si elle a réussi à suivre ou s’il a bien articulé ; c’est un peu difficile d’expliquer un concept quand on est aussi coincé que Dami, face à une Sana intimidante. Il espère ne pas avoir bégayé, to be honest, il était beaucoup trop focalisé sur la Sana du dessin (par peur de regarder la version originale à ses côté) qu’il n’a même pas fait attention aux mots qui sont sortis de sa bouche ; weird, compte tenu du contrôle constant qu’il tente d’avoir en toutes circonstances pour éviter de se ridiculiser. Probablement l’effet Sana encore. « Can I keep it? » Il acquiesce un peu vigoureusement, écartant de sa main les mèches qui lui tombaient dans les yeux pour se pencher vers le carnet (et Sana, qui est soudainement trop proche) afin d’arracher le papier délicatement sans abîmer le dessin. Mission accomplie, il s’éclaircit (again) la gorge et reprend sa place – aka garder une distance respectable entre eux (ses parents seraient tellement fiers de ses manières).
« Do you want to draw something ? » Il ose regarder Sana un peu plus franchement, en levant complètement son regard vers elle et… remarque qu’après avoir bu une gorgée de la boisson, Sana a légèrement quelque chose sur le visage. Ses joues prennent une teinte rosée quand il fixe la bouche de Sana et le nuage rose juste au-dessus de sa lèvre supérieure et d’une main mal-assurée, il pointe du doigt sa bouche. « You have, err, a mustache. » Vraiment très smooth, Rhee. Il a envie de se gifler mentalement pour sa bourde, il espère qu’elle ne prendra pas mal sa remarque – le stress commence à monter, tant Damian est un anxious bean et qu’il n’aime pas froisser les gens ou les conflits. Il se cache derrière sa propre boisson en buvant une bonne gorgée sauf que c’est légèrement trop chaud pour être supportable ; l’instant d’après, il se mord la langue mais esquisse un sourire de constipé alors qu’à l’intérieur, il est legit en train de hurler de douleur. Awkward. Why am i like this – c’est une fille cute qui semble l’apprécier un peu et lui, tout ce qu’il fait, c’est : faire remarquer qu’elle a une moustache (à cause de la boisson but still) et boire une gorgée trop chaude et se mordre la langue juste après. Peut-être qu’elle n’a rien remarqué ? Oh, Merlin, faites qu’elle n’ait rien remarqué, il est parfaitement capable de souffrir en silence le temps que ça passe. |
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