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sujet; your boy all glowed up † hiram |
WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Hiram Alazar ThomsonI told you I was trouble, You know that I'm no good☇ Avis sur le contexte : Hiram était profondément contre le Gouvernement du Magister, entre sa mère qui a été vendue comme Rebut et le fait qu'il ait été pourchassé par les autorités pendant des années parce qu'il n'avait pas les documents prouvant son sang-mêlé. Il a donc vu le gouvernement intérimaire d'un bon oeil jusqu'à ce que tous leurs torts soient révélés au grand public. Hiram est anti sang-purs, anti-Mangemorts et pour la peine de mort pour ces derniers, il est pour le mélange avec le monde moldu et la légalisation de l'Orviétan, disons qu'il ne correspond pas à un parti politique particulier. En revanche, il est contre la réhabilitation des prisonniers d'Azkaban, les anciens Mangemorts en tout cas. Ils ont fait leur lit et ils doivent payer pour leurs crimes. Il ne s'exprime que rarement sur ses convictions politiques, publiquement en tout cas, mais il a des idées très arrêtées. | ❝ We're running in circles again ❞wizard ; scénario (trishna)
☇ nom & surnom(s) ; Hiram et Alazar, deux prénoms éthiopiens qui ont été donné par sa mère à sa naissance et qu'il chérit d'une manière que lui-même serait bien en peine d'expliquer. Le seul héritage de son père, et la seule preuve de son existence à ses yeux, c'est son nom de famille, Thomson; si quand il était jeune, ce nom de famille l'agaçait presqu'autant qu'il le révulsait, parce qu'il lui justement faisait penser à ce connard qui s'est barré du jour au lendemain sans dire au revoir quand il était bébé, aujourd'hui, plutôt simplement, il s'en fout. Il utilise simplement son premier prénom comme nom de scène, même si on l'a surnommé The Kill à cause de la vitesse de son flow et des propos assassins de ses paroles. Sinon, avant, il était Cain, premier meurtrier fratricide de la Bible, un surnom trouvé par Kala. Mais ça fait longtemps qu'il a enterré ce surnom et ne l'utilise plus. ☇ naissance ; Hiram est né au NHS local de son quartier de Londres, Tower Hamlets, le vingt-trois juillet 1977, de Dinha Senai et Alton Thomson. ☇ ascendance & origines ; Hiram est de sang-mêlé, son père étant un moldu et sa mère une née-moldue; il n'a pas trop été embêté pendant la guerre, mais ça, c'est surtout parce qu'il vivait en marge de la société avec Kala et Agim. En fait, il a même carrément dû vivre dans l'illégalité parce qu'il était incapable de prouver que sa mère était sorcière, l'ayant faite sortir du pays avant l'heure et son nom ne figurant nulle part, les traces de son existence magique scellées à l'école d'Uagadou. Il est d'origines éthiopienne par sa mère (et parle couramment l'Amharique, la langue maternelle de sa mère et la sienne aussi) et jamaïquaine par son père (même si ça ne veut rien dire à ses yeux). ☇ occupation ; Hiram est un hustler, il vous le dira lui-même: il se débrouille, il se démerde et il fait ce qu'il peut pour survivre. Il a été vendeur de rêve et dealer de drogus moldus puis Dreamer, trafiquant et contrebandier d'animaux magiques, employé d'un lavomatic moldu, serveur dans un bar shady de l'Allée des Embrumes, dealer d'ingrédients illégaux pour potions et puis candidat à MFactor, l'émission musicale à grands succès sur les MirrorTV, qui lui a donné sa célébrité, l'argent et la reconnaissance. Aujourd'hui chanteur, producteur et compositeur, il est signé au label Gatsby Entertainment et produit sa propre musique. Parcours plutôt... étrange, mais Hiram est exactement là où il doit être pour rester en vie, donc ça lui convient; surtout que le lifestyle qui vient avec le fait d'être une star est vraiment agréable à ses yeux. Les excès, l'alcool coulant à flots et les multiples fêtes sont tout ce dont il n'a jamais pu rêver. ☇ parti politicomagique ; Hiram side avec le parti qui veut légaliser l'Orviétan, les doonistes. Même si il est inscrit sur leur liste, il ne les supporte pas publiquement, préférant se tenir éloigné des polémiques politiques. ☇ réputation ; Fuckboy même si pour être tout à fait honnête, c'est moins une réputation qu'un pur lifestyle pour lui qui n'hésite pas à s'approprier le terme et à faire l'éloge de son train de vie dans ses morceaux, fuckboy qui répond pas aux quickies après un quickie justement, fuckboy qui traite les femmes comme des objets, fuckboy qui refuse de montrer le moindre sentiment, fuckboy qui balance du no homo avec un sourire plein de dents. C'est autant une image qu'il renvoie que la personne qu'il est réellement, provocateur et limite indécent, c'est le genre de personne qui attire parce qu'il dit ce qu'il pense (et des fois des choses qu'il ne pense pas, juste pour provoquer) et ne s'en cache jamais. Mystérieux, il ne parle jamais du passé, carpe diem bitch, il refuse de regarder en arrière avec une détermination qui ne font que s'emballer les théories à son sujet, certains lui prêtent un passé lourd et violent, d'autres disent qu'il vient d'un milieu privilégié et qu'il en a honte. Les rumeurs ne sont que ça, des rumeurs, et il en a rien à carrer. ☇ orientation & état civil ; Hiram est bien entendu célibataire; la moitié de son attrait chez les jeunes femmes vient du fait que justement, il est libre comme l'air et que c'est connu parce qu'en plus de faire la une des tabloïds, il parle sans cesse de sa sexualité décomplexée dans ses morceaux. Hétérosexuel, il n'a jamais rien tenté avec un mec même si la chose ne le dérange pas le moins du monde, c'est juste pas sa tasse de thé. ☇ niveau de vie ; Décadent. Devenu riche trop vite, et célèbre encore plus vite, Hiram ne sait pas quoi faire à la fois de la reconnaissance et du style de vie qui va avec. Il vit avec des vêtements prêtés, donnés en échange de patronage sur les réseaux sociaux; dans un appartement que l'argent donné par son label a acheté; avec des objets trop chers qu'il n'aurait même pas effleuré du regard il y a quelques années. Outrancier, pas forcément richissime, il l'est déjà plus qu'il ne l'a jamais été toute sa vie. ☇ baguette ; achetée chez Ollivander il y a plus de quinze ans, et toujours en bon état vu qu'il s'en occupe quasi religieusement, la baguette d'Hiram est composée de tremble, en faisant une baguette propice aux duels et aux sorciers déterminés à changer les choses ou à partir en aventure. Longue de vingt-neuf centimètres virgule trois mais rigide et dure comme au premier jour, incroyablement fidèle et puissante, elle a en son coeur une plume de phénix. ☇ épouvantard ; c'est sa mère qu'il a sous les yeux quand il est confronté à un Épouvantard et elle est morte, ou en tout cas elle ne respire pas. Et elle est si fine: elle pourrait s'envoler avec un coup de vent, lui semble-t-il. Elle a les yeux creux et elle va mourir et Hiram ne peut rien faire; cette vision le pétrifie et c'est sans doute la seule chose qui lui fasse réellement peur, lui qui se fout de tout y compris de la mort. Voir sa mère succomber à un mal avec lequel il a grandi et qu'il a subi, celui des drogues, même si elle-même n'y a jamais touché. La drogue, c'est quelque chose qui fait peur à Hiram. Pas pour lui mais pour elle, la seule personne qui ait jamais compté à ses yeux. ☇ risèd ; À lui poser la question, Hiram dirait qu'il se voit complètement high et en train d'avoir la soirée de sa vie sur le reflet du miroir du Risèd; en réalité, ce serait juste une image de lui, de sa mère et d'un homme étant son père, une famille unie et saine qui s'aime. C'est un espoir et un rêve d'enfant, un désir impossible à réaliser et Hiram le sait, bien entendu... mais on ne contrôle pas les désirs de son coeur, apparemment. ☇ patronus ; Il a de nombreuses fois essayé d'en produire, tout ça en vain. Ça l'agace tellement (même si il sait que ce n'est pas à cause de sa puissance magique ou quoi; juste qu'il ne parvient jamais à convoquer un souvenir heureux assez puissant) qu'il ne prend même plus la peine d'essayer depuis sa dernière tentative infructueuse au sortir de Poudlard. ☇ particularités ; Aucune sorcière en particulier, même si sa mère lui a enseigné des rudiments de magie sans baguette qu'il utilise pour faire des petites choses (allumer des joints généralement, ou des bougies). ☇ caractéristiques ; Hiram possède un tatouage sur le bras, près du coude, qu'il est quasiment impossible de voir quand il est habillé; indiquant OVT, c'est juste un tatouage qui dénote de son consommation récréative d'Orviétan. Il en a un autre sous le pectoral droit en forme de deux mains en train de prier, annoté de 'IX', c'était le tatouage de son gang avant qu'il ne soit le dernier à en rester. Il a des cicatrices aux creux des coudes qu'il n'essaie même pas de cacher, réminiscences des drogues moldues plus violentes que les sorcières injectées dans son système de manière un peu trop hardcore après la mort de sa mère, et qu'il prend encore parfois aujourd'hui. Il a plusieurs registres de voix, plutôt smooth et aiguë pour un homme quand il chante, et plus grave quand il rappe (ce qui arrive généralement plus) à toute vitesse comme si sa vie en dépendait. Il ne se sépare jamais de la chaîne en or qu'il porte autour du cou, offerte par sa mère à son vingtième anniversaire. ☇ animaux ; Il ne saurait pas s'en occuper, il n'en possède pas. ☇ objets connectés ; On lui a littéralement donné un POW parce qu'il n'en possédait pas avant, préférait être injoignable. Aujourd'hui, il est un utilisateur réticent de MSN et y passe seulement pour s'arranger des coups avec des jolies meufs. Il ne possède pas de MirrorTV, ça ne l'intéresse pas. En revanche, il a une télévision moldue et les consoles qui vont avec. Il n'aime simplement pas le côté H24 des news sorcières et surtout il n'apprécie pas du tout les réseaux sociaux. Il possède un téléphone moldu qu'il préfère utiliser. ☇ technomagie ; Hiram ne possède pas de voiture; son label lui envoie généralement un chauffeur. |
☇ Anecdotes & infos ; FIRST TIMES † sex; la première fois qu'il a couché avec une fille, il avait quatorze ans et il avait un peu la pression même si il était un peu high, parce que c'était la soeur de Sajim son meilleur ami à l'époque et qu'il pouvait rentrer dans la pièce où ils étaient à n'importe quel moment. C'était nul et trop rapide et pas satisfaisant mais le fait de serrer une fille de six ans son ainée a été plutôt satisfaisant et lui a apporté beaucoup de gloire auprès de ses potes (sauf Sajim) (du coup). drugs; la première fois qu'il a pris de la drogue, il avait douze ans et c'était un joint roulé par la soeur de Sajim justement, Luma. C'était bizarre mais il a tout de suite aimé, il aurait bien voulu en ramener à Poudlard mais il n'a pas osé, si bien qu'il fumait seulement pendant les vacances d'été avec ses potes moldus. La première fois qu'il a pris de la drogue dure, c'était après des années à en dealer et à aider à en faire, c'était après qu'il ait lu le nom de sa mère dans la nécrologie suivant la Chasse d'Halloween, alors qu'il pensait qu'elle était en sécurité en France. Après, il a chuté sévèrement dans la drogue et n'en est jamais réellement sorti. rock & roll; la première fois qu'il a écouté de la musique, de la vraie musique, c'était dans l'appartement où vivaient Salim, Luma, leurs quatre frères et soeurs et leurs parents, sur le vieux tourne-disque de M. Mallik. Il ne connait pas le nom de la chanson, ne l'a jamais connu, mais elle est gravée dans son esprit. C'est le son raspy de cette chanson par-dessus les rires, chamailleries et hurlements de la fratrie Mallik qui lui a fait apprécier la musique; il se souvient être resté pendant la totalité du 33T devant la machine, à écouter, les yeux grands ouverts, sans vraiment comprendre ce qui se chantait. LAST TIMES † sex; la dernière fois qu'il a couché avec une fille, c'était récemment, hier ou la journée d'avant mais certainement pas plus loin que ça. Il couche à droite à gauche, il ne s'arrête jamais; c'est une histoire d'ego et d'arrogance et de conquête, c'est une histoire de profiter de ce mode de vie intoxicant tant qu'il dure aussi. Dans ses chansons, Hiram se vante de ses multiples conquêtes, de ses talents au lit et de la taille de son pénis, ça choque autant que ça fascine, la facilité qu'il a d'en parler et de faire l'étalage de sa vie privée. Parce que pour lui ce n'est qu'une source tant de fierté que de plaisir (il n'autorise pas à ce que ça devienne quoique ce soit d'autre). drugs; la dernière fois qu'il a pris de la drogue, c'était à la dernière soirée en date. Il a commencé à consommer de manière plutôt hardcore après la mort de sa mère mais il s'est lentement soigné, ou du moins, on l'a lentement soigné en réduisant peu à peu les doses, merci Kala, même si il s'en est rendu compte qu'à la fin. Quand il a commencé l'aventure MFactor, on l'a forcé à prendre des potions compensatoires à la place, on ne voulait pas de lui high H24 sur le plateau et ils ont bien eu raison; seulement, ça a eu comme effet de le faire rechuter à la fin de l'émission, si bien qu'il est revenue à un rythme impossible de consommation tant moldue que sorcière. rock & roll; la dernière fois qu'il a écouté de la musique, de la vraie musique, c'était il y a longtemps lui semble-t-il: lui ce qu'il aime, c'est l'underground, le rap freestyle, les paroles qui s'enchaînent parfois sans sens mais toujours avec un rythme et des rimes. Au fond, il aimait bof l'ambiance de MFactor, trouvant la plupart des candidats insipides sauf exceptions et leurs chansons complètement ennuyeuses, et la seule raison pour laquelle il n'abandonnait pas c'est parce qu'il aimait gagner et qu'il était trop fier pour partir. Maintenant qu'il a signé pour Gatsby, il a un peu plus de liberté mais jamais assez, il a signé pour deux albums pour l'instant, et il prévoit de les expédier pour fonder son propre label par la suite, pour pouvoir voler de ses propres ailes. RANDOMLY † insomniaque; Hiram dort peu, pour ne dire pas, la plupart des nuits, qu'il passe soit à écrire, soit à écouter de la musique avec son casque dans son lit et dans le noir, chassant un sommeil trop rare. De toutes façons, généralement, il rentre trop high ou bourré pour penser à dormir et la plupart du temps, il est accompagné donc il a mieux à faire. C'est comme ça depuis qu'il est petit, il ne peut rien y faire, la dernière fois qu'il a dormi quatre heures d'affilée était il y a trop longtemps. Névroses qui le tiennent éveillé, bad trip ou paralysie du sommeil, il a droit à tout et ça fait partie de son quotidien qui, de toutes façons, est principalement nocturne. prolific; prolifique est le terme pour parler d'Hiram: il ne s'arrête jamais d'écrire, de penser, de composer, si bien que généralement il préfère travailler seul parce qu'il va trop vite pour expliquer en même temps ou pour partager sa vision. Individualiste, il déteste qu'on regarde ou commente ses travaux non terminés parce que c'est un éternel insatisfait et son coach de MFactor, Florence, devait lui arracher ses brouillons des mains pour l'aider à les améliorer (et à chaque fois, même si il se plaint, Hiram finit par accepter les conseils parce qu'il sait qu'elle ne se moque pas et ne diminue pas ses productions). Aujourd'hui c'est un peu la même chose avec le label qui de toutes façons, lui fait chanter des chansons écrites par d'autres, quoique ça reste rare parce qu'il n'accepte pas souvent. gifted; il a du talent Hiram, et c'est vrai que pour beaucoup, c'est du talent naturel; même si il travaille ses lyrics comme un dingue, il est aussi excellent en freestyle et son flow lui vient tout seul, rapide, comme un fusil d'assaut dont on ne relâche pas la gâchette. Doté d'une présence naturelle sur scène, fascinant quand il bouge et qu'il rappe, Hiram ne perd jamais la face grâce à l'assurance naturelle qu'il tire de ce qu'il appelle son don. aesthetic; son branding, Hiram s'en occupe seul, il s'en fout des avis des consultants offerts sur des plateaux d'argent par son label. Son esthétique, c'est des fringues noires et des chaînes bling, la barbe et les cheveux bien taillés, les baskets moldues un peu défoncées. Il y a toujours de la fumée dans ses sets, des lumières psychédéliques, un peu comme dans ses clips d'ailleurs, toujours très sexuels, comme ses chansons. Il ne recule jamais devant rien, Hiram, et ne se prive de rien. Avant d'avoir les moyens de son label, il faisait ses propre mixtape sur des cassettes chromées ensorcelées par ses soins, qu'il vendait un unique Gallion sur le Chemin de Traverse. superstition; sous son oreiller, depuis qu'il a quatre ans, il garde un couteau en fer, traditionnellement pour garder le mauvais oeil loin de lui, mais aussi pour chasser les cauchemars — c'est ce que lui disait sa mère quand il était petit. Même si il repousse toutes les pensées qu'il peut avoir d'elle, sa mère fait partie intégrante de sa vie, même dans la mort; à chaque fois qu'il est sur le point de rentrer sur scène, il effleure le collier sous son t-shirt qu'elle lui a offert il y a sept ans maintenant; à chaque fois qu'il abuse de drogues, il pense à elle. Hiram ne se souvient jamais de ses rêves, jamais, certains disent que c'est un effet secondaire de l'Orviétan à long terme. Mais si il pouvait, il saurait qu'il l'y cherche, comme un messager des rêves d'Uagadou. Ce n'est pas pour rien que sa consommation d'Orviétan a commencé avec le Fictio. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi lola. J'ai 19 ans, je viens de paris/glasgow et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [X] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Hiram Thomson le Mer 28 Juin 2017 - 0:52, édité 4 fois |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | acid rain even better than i was the last time1985 Bunch of tank top, nappy headed bike-stealing Hamlets boys None of my niggas ain't had no dad None of my niggas ain't have no choiceHiram a huit ans quand il vole son premier vélo mais il n'a même pas peur. Il y a le regard de Raz qui le cloue sur place donc même si il avait peur, il ne serait pas en mesure de s'enfuir parce que sinon, c'est la disgrâce et il pourra plus traîner avec eux. Raz, c'est son voisin d'en haut, il est plus âgé que lui, il a quasiment seize ans et c'est le plus vieux de la bande, il hurle des ordres quand il veut et puis comme c'est le plus vieux, tout le monde l'écoute. Ensuite vient Abel, il vit pas dans le même immeuble qu'eux tous mais c'est quasiment le même estate vu qu'il est à seulement deux minutes de là, il a quinze ans et il connait Raz parce qu'ils ont le même dealer. Y'a aussi Chano, Rami, Hank, Naz. Et puis il y a Sajim bien entendu, c'est son voisin de la porte d'à côté chez qui Hiram créchait quand il était petit et que maman était au boulot. C'est un peu son frère, Sajim. C'est tous des moldus mais maman lui a toujours dit que de toutes façons, ça ne voulait rien dire. Que même si ils peuvent pas inverser la gravité de leurs chambres comme lui le fait parfois par accident, ou parce qu'ils peuvent pas comprendre pourquoi il est si bizarre, Hiram, bah ça reste ses égaux, ses potes, ses amis, ses frères. Il a huit ans quand il vole un vélo pour la première fois mais il n'a même pas peur parce que le regard de Raz le cloue sur place, et il sait qu'il viendrait à son secours si jamais. Tous ses frères viendraient mais il en a pas besoin; c'est avec un sourire conquérant où il manque une dent qu'il revient vers ses potes en se juchant sur les pédales de son nouveau destrier, il est plutôt classe, même si il va devoir changer les chambres à air en les volant autre part. Mais c'est pas grave. Il rend à Raz sa pince et il la remet dans son sac à dos après lui avoir frappé dans l'épaule. “ Now you can work with us, ” qu'il dit simplement avant que tous les garçons se mettent à pédaler à toute vitesse, faisant fi des voitures et des dangers, pour rejoindre leur quartier, de peur que les gars à qui ils ont volé le nouveau vélo d'Hiram rappliquent, mus d'un sixième sens. Dans le coin, c'est à croire que les gens savent tout de suite quand on les vole, c'est comme une impression à l'arrière du crâne, un sentiment désagréable qu'on vous retire quelque chose d'intrinsèque. Tout le monde fait gaffe à ses possessions, à Tower Hamlets. On pique des trucs aux autres et on garde ce qui est à soi avec jalousie et avarice parce que rien n'est plus précieux que ce qu'on peut appeler sien. L'estate dans lequel ils vivent est misérable et miséreux, il y a des gars qui traînent en bas et des vieux qui observent tout ce qui se passe avec une cannette en aluminium à la main, appuyés sur le balcon en face de leurs portes. Il y a toujours de la musique qui vient de derrière une porte fermée même si elle est impossible à repérer, y'a des tags qui apparaissent et disparaissent et cette odeur étrange, égouts, pisse ou weed tant imprégnée qu'elle s'est métamorphosée, personne ne sait. C'est pas grand-chose mais c'est la maison et Hiram est presque soulagé de la voir, du haut de ses pédales, parce qu'il avait pas peur de voler ce vélo mais il avait un peu peur de se faire pourchasser par son véritable propriétaire. Ils abandonnent leurs vélos avec des chaînes et Hiram monte le sien avec lui de peur de se le faire piquer à son tour, ce serait con, et il l'emmène avec lui même quand ils ne retournent pas chez eux ou chez Sajim comme ils en ont l'habitude; non à la place ils vont voir Joe, le mec du troisième étage qu'est trop bizarre. Ça sent toujours bizarre chez Joe et y'a toujours des kilos de farine qu'il faut pas toucher sur la table basse, il a toujours l'air d'avoir bouffé trop de sucreries et de pas savoir où se mettre. Cette fois, il est relax au fond de son canapé et il arque un sourcil paresseux quand il voit Raz et Hiram qui rentrent après avoir frappé à la porte, alors que les autres garçons gardent son vélo pour l'admirer sur le balcon qui court le long de l'immeuble. “ Who is he? ” C'est pas la première fois qu'il vient mais Hiram se vexe pas, il sait que Joe a pas une bonne mémoire, Raz dit que c'est à cause de la poudre, même si Hiram est pas trop sûr de quelle poudre il parle. “ Your new runner. Got him a bike. ” Le sourcil de Joe se rabaisse. “ C'mere. Let me look at you. ” Cette fois, Hiram a peur, mais il s'approche tout de même, laisse l'homme refermer des doigts osseux autour de son menton, le laisse approcher son visage à la gueule qui pue du sien. Il ne bouge pas pendant ce qui semble être une éternité... “ That'll do. ” ...et il est accepté, juste comme ça, dans la bande. Pour de vrai. Quand lui et Raz ressortent, Sajim lui saute dessus, trop content. Si Joe l'avait pas accepté (ça lui arrive, il est imprévisible), il aurait eu la tête éclatée contre le mur. Maintenant, il fait partie de la bande, c'est leur frère au-delà du voisinage, il est devenu leur frère de sang. C'est une bande, c'est une famille, c'est des garçons sur des vélos qui courent et roulent partout et qui restent ensemble quoiqu'il arrive. Hiram se promet de jamais aller à Poudlard, on s'en fout de Poudlard. Il les aime bien, ses frères moldus, et la magie l'a jamais aidé, alors il voit pas pourquoi il devrait s'y intéresser. Il a huit ans quand il vole son premier vélo et il a huit ans quand on lui perce l'oreille et qu'on y glisse une petite vis. Il a huit ans et il a pas peur, parce qu'il a trouvé une véritable famille là où il n'y en a jamais eu, dans cet estate minable d'un quartier pauvre de Londres où personne ne s'attarde jamais. Sauf que eux, ils sont coincés ici donc ils ont pas le choix. Et ça semble pas si mal tout d'un coup. 1995 I ran out of tears when I was 18 So nobody made me but the main streets 'Cause too many people think they made me Well, if they really made me then replace meC'est sa mère qui l'a forcé à aller à Poudlard. Pas parce qu'elle savait qu'il allait s'y faire des amis ou parce qu'elle pensait qu'il allait exceller à la magie, mais parce qu'elle a compris ce qu'il faisait avec les autres garçons de l'estate, elle a vu les sachets de weed là où elle glissait un couteau sous son oreiller, comme il est de coutume en Éthiopie, pour éloigner le mauvais oeil. Elle a vu les sachets de weed et alors qu'elle s'apprêtait à s'occuper de son éducation magique, Dinha a fini par l'emmener à King's Cross après avoir acheté la moitié de ses livres et fournitures au Chemin de Traverse en utilisant ses dernières économies, le foutant dans le train sans qu'il ait eu le temps de dire au revoir à Sajim. Les années suivantes, de toutes manières, elle avait pris un prêt pour payer ses études ( un énième) donc il avait moralement pas le choix, pour pas que ça soit pour rien, disant à ses frères qu'il avait été sélectionné dans un programme pour aller dans une boarding school privée gratuitement; il ramenait toujours des trucs pour faire passer le mensonge et en échange ils acceptaient qu'il reste leur frère et ils lui roulaient des joints quand il revenait l'été et quand maman était pas là, toujours en train de rembourser ces putains de prêts, moldus et sorciers, en travaillant vingt-cinq heures par jour. Il a dix-sept ans quand il quitte Poudlard. Il est bon, très bon même, mais il s'en fout carrément, il aime pas l'école, il aime pas les gars de son dortoir dont un est un sang-pur sympa mais inutile, Selwyn, et un autre un sang-mêlé qui pète plus haut que son cul, Worrington. Il veut juste rester avec ses potes à l'estate sauf que quand il revient au terme de sa septième année, la menace du retour imminent d'un Seigneur des Ténèbres lui passant tout à fait au-dessus de la tête, bah ils sont plus là. Raz s'est barré aux States depuis longtemps, Chano et Hank ont eu des bourses pour aller à l'uni et Abel est mort il y a trois ans d'une overdose. Il reste plus que Rami, Naz, Sajim et lui. Et le vieux Joe, qui veut toujours pas caner. C'est le jour où il retourne à la maison, qu'il trouve un appartement vide parce que sa mère est toujours au boulot et donc qu'il va chez Joe pour voir ce qu'il en est du business et si il a un plan pour lui, qu'il réalise que le vieux Joe est un sorcier. Pas un très bon sorcier, mais un sorcier quand même, qui soutire du fric à des moldus en leur vendant de la drogue coupée de potions et d'ingrédients magiques pour des sommes astronomiques. Il a dix-sept ans quand il reçoit son premier tatouage et que la bande devient un gang. C'est là que coke et Excess et Orviétan se mêlent et c'est là que tout se complique parce que cette fois, il ne peut même pas prétendre qu'il a pas un autre monde à conquérir, d'autres gens à voir; il s'enferme de lui-même à Hamlets et tire un trait à l'encre sur le reste, envoyant diligemment des enveloppes bourrées d'argent à sa mère chaque mois qu'elle refuse d'ouvrir en sachant que les livres sterling qui s'y trouvent ont traîné dans des mains teintées de poudre et autres substances illicites. Mais Hiram s'en fout, c'est le geste qui compte. C'est du petty theft et des drogues distribuées dans tout le quartier jusqu'à ce que Joe meurt, le nez profondément enfoui dans son tas de coke de la table basse, et que quand Hiram le trouve, il est déjà froid. Et Hiram prend sa place, sans rancune, il se fait de l'argent, il reste avec ses frères et il touche jamais, jamais, jamais à la marchandise. C'est la première règle, le b.a.-ba, c'est la base de tout le traffic: les marchands de rêve dorment d'un sommeil de plomb, ils ne s'évadent jamais, sinon ils valent pas mieux que les autres. Il touche jamais, sauf pour l'herbe qu'il glisse dans ses cigarettes mais ça, au niveau auquel il opère, c'est pas de la drogue. Et puis sa mère meurt. 2001 Cigarettes on cigarettes, my mama think I stank I got burn holes in my hoodies, all my homies think it's dank I miss my cocoa butter kissesC'est bizarre parce qu'il se souvient avoir été si en colère envers sa mère, des milliards de fois. Parce qu'elle était jamais là, parce qu'il connait mieux les parents de Sajim que sa propre mère. Parce qu'elle était tout le temps fatiguée, qu'elle l'a foutu dans la cuisine trop tôt, parce qu'il a jamais eu le temps d'être véritablement innocent, d'avoir le temps de s'engueuler avec elle sur des trucs moins sérieux que le traffic de drogues ou cette fois où il s'est fait arrêter et a passé la moitié de la journée au poste de police le plus proche. Il a été tellement en colère envers sa mère, il a refusé de lui parler tant de fois, de la regarder, comme si elle n'était pas une sorte de titan, une super-héroïne, cassée par la vie mais jamais brisée, affaiblie mais ne courbant jamais la tête. Un phénomène sa mère, et elle est morte. Il avait pris toutes les précautions pourtant. Il l'a sorti du Royaume-Uni dès que l'odeur de sapin a supplanté celle de la weed. Enfin, en tout cas, il lui a fourré un billet pour la France dans les mains et elle était sensée y aller. Sauf que Halloween 2001, Daily Prophet, il est en train de déchirer un morceau du journal en espérant s'en faire un toncar quand ses yeux accrochent enfin la Une, déchiffrent les mots et que piqué de curiosité, il lise tout le journal. Et voit le nom de sa mère, rubrique possessions Rebuts perdues. Il a jamais beaucoup dormi, Hiram. Ça faisait peur à sa mère, elle pensait que même le couteau sous l'oreiller ne parvenait pas à garder le mauvais oeil loin de chez eux; mais non, c'était juste un truc dans sa tête, dans son corps, qui le tenait éveillé la nuit. Il s'asseyait généralement, et à partir de Poudlard, avançait ses devoirs (il les détestait mais fallait bien les faire, même si c'était pour tout bâcler au milieu de la nuit quelques heures avant la deadline) ou couchait des paroles sans sens, poésie ou musique, à l'époque ça n'avait pas d'importance. Il dormait pas beaucoup et des fois, quand il dormait, il était paralysé, son cerveau fonctionnant à cent à l'heure mais son corps impossible à contrôler. Paralysie du sommeil. Quand il lit le nom de sa mère dans le DP, c'est exactement ce que ça lui fait. Il s'est transformé en statue et il sent plus rien. Il a été énervé, tellement énervé envers la mère qui brillait par son absence et le confrontait quand il rentrait pour les fêtes parce qu'elle n'aimait pas ses choix de vie et ils refusaient de se pardonner et de parler, et maintenant, elle est morte. 2002 Witness the transition from a boy to a martyr Sell dope but go to school to be a barber The ghetto's like a prison, you locked but you still living Barely breathing up until if you're leavingY'a de la codéine dans les sodas qu'il boit, et de l'herbe dans chaque bouffée d'air, il y a du xans avec le verre d'eau le matin et de quoi sniffer le soir et la nuit, il se force à dormir avec les drogues, il vogue dans les rêves de ses potes et de ses frères et il est content, vraiment content, parce qu'il peut dormir et la vie n'est pas si mal. C'est un état entre-deux, une impression d'être là sans être là, d'être là sans souffrir. Il a déménagé après la mort de Joe, dans un appartement rien que pour lui mais très vide. Et il reste des heures sur son matelas nu à dessiner des formes sur le mur, il coupe tous les liens avec ses frères, ses boys, son gang, sa famille, son traffic, il s'en fout, il veut juste rester chez lui, se droguer, oublier et dormir. Il se traîne comme un fantôme dans un monde qui va à toute vitesse et ça lui convient parce qu'il n'a pas mal, en fait, il ne ressent rien, même quand il sort le soir et finit la tête dans le caniveau, incapable de contrôler son propre corps. Il rigole et c'est là aussi qu'il finit par attirer des filles comme un aimant, c'est peut-être le fait qu'il soit brisé ou le fait qu'il soit fêlé tout simplement, le genre de fêlure qui coure sur tout son être mais qui ne laisse pas entrer la lumière parce que putain, Hiram sait un truc que tout le monde ignore: y'a pas de lumière dans un monde sans sa mère. Le jour où il revient à son estate, y'a personne. Les appartements sont fermés, il y a même des protections pour empêcher les gens d'entrer (il entre quand même bien entendu: il est six heures du matin, il sort de boîte et n'a aucune conscience des conséquences de ses actes). Il y a plus rien ni personne, plus de Sajim ou de Luma ou de Naz ou de Rami ou de personne, plus d'odeur de pisse ou de vélos à voler, y'a juste des portes fermés et des endroits déserts et des creux partout, dans sa vie aussi, dans son corps, là où il avait toute une famille et toute une bande et tout un gang sauf que y'a personne, plus personne. Ils sont partis ou ils ont été éjectés, peut-être que les autorités ont enfin remarqué que l'endroit était insalubre, pas secure en tout cas. Hiram est en train de retourner son ancien appartement à la recherche de... lui-même l'ignore. Il sait pas ce qu'il cherche mais il cherche, jusqu'à ce que ses ongles grattent le sol et les murs, un token, un souvenir, une photo, un objet, n'importe quoi mais y'a rien, sa mère est morte en tant que possessions et elle sera jamais quoique ce soit d'autre. Il n'y a rien, rien rien et et il ne sait pas trop pourquoi, mais il se met à pleurer. C'est la première fois depuis des années, et la dernière avant de longues années; mais il se retrouve parterre à pleurer, incontrôlablement, tout son corps agité de tremblements de frissons qu'il ne peut réprimer, ses doigts tremblants alors qu'il prépare une énième dose, pensant que ça va faire partir l'angoisse et cette sensation terrible qui lui écrase la poitrine. Quand il se réveille, il ne se souvient de rien. Il a une main en sang aux doigts tordus, des griffures qu'il s'est infligées lui-même sur le visage et le coeur qui bat trop vite, son front est brûlant, il revient des rivages de l'Enfer et il vient de dormir pendant presque quatorze heures. Il y a deux personnes à son chevet; une indienne (à moins que ce soit une paki) en train de lire le Daily Prophet de la journée, et une blonde qui dort, les pieds posés sur le lit dans lequel il repose. Il n'a jamais vu ces deux femmes avant, apprendra qu'elles s'appelle Kala et Vielde, que la première l'a trouvé et que la seconde lui a sauvé la vie. Et que la première va faire même mieux que ça parce qu'elle va lui proposer du boulot et, enfin, redonner un peu de sens à sa vie.
Dernière édition par Hiram Thomson le Mar 27 Juin 2017 - 23:11, édité 5 fois |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | party monster Okay I was gone for a minute but I'm back nowjune-december 2003 Dirt and grime and filth inside The story of my lifetime Of cheating, stealing, never feeling Pain of a brother, your dirty mother“ Ain't my business man. I don't care. ” Hiram est devenu un fieffé menteur avec Agim et Kala. Il l'était déjà bien entendu, plus ou moins; mais c'en est presque devenu pathologique parce que là où il se contentait, comme des milliers de brits, d'acheter et vendre de la drogue tant moldue que sorcière un peu partout dans la région de Londres, maintenant, c'est plus sérieux, plus grande. C'est du traffic d'animaux magiques sous un Gouvernement corrompu jusqu'à la moelle où leurs officiers sont Marqués et touchés par la Magie Noire, où des centaines de jeunes vivent dans les champs et meurent dans la boue pour se rebeller alors que eux, tels des équilibristes inconscients, dansent entre les deux côtés, faisant du profit sans jamais prendre parti. Un peu plus d'un an et demi que sa mère est morte, un an qu'il travaille pour Kala et Agim et quelques semaines que la première n'a pas pointé le bout de son nez à l'entrepôt. Et quoiqu'il en dise, Hiram se pose des questions. Enfin, pas trop. Il n'aimerait pas non plus que le regard glacial qu'Agim a de posé sur lui depuis tout à l'heure devienne assassin alors à la place, il fait comme si de rien n'était, prépare son bong avec des gestes sûrs. “ Don't do that here. — Come on man, I put on a spell on it so it wouldn't smell. It's fine. — Don't do that here, ” répète Agim en levant les yeux au ciel. “ So we good, right man? ” Hiram sourit légèrement. Il ne sait pas vraiment. Ça fait presque un an qu'il est ride or die avec Kala et sa disparition l'inquiète, surtout qu'il vient d'apprendre qu'elle est depuis Saint-Mangouste chez Agim et apparemment, pas dans un bon état. Les autres employés murmurent, certains disent que y'a une affaire pas résolue entre eux, Mum and Dad are fighting. Hiram sait de quel côté il se tient malgré tout, et ce n'est pas celui de l'albanais qui lui tend un poing encourageant... contre lequel il entrechoque le sien. “ We good. ” C'est à peine une surprise que Kala vienne le trouver des semaines plus tard, la rage au ventre et avec un feu dans les yeux, pour lui demander de l'aide. Elle ne lui dit jamais qu'elle veut se venger et elle n'en a pas besoin. Il n'a pas de loyauté, sauf pour lui-même (sauf pour elle) donc il s'en fiche d'aller dans le dos d'Agim, ça n'a aucune importance à ses yeux. Hiram n'a jamais eu à sa venger de quiconque, il n'a jamais eu quelqu'un à blâmer (à part lui-même, peut-être) pour tout ce qui lui est arrivé. Oh ils se sont vengés, quand ils étaient gamins, lui et ses frères. Ils avaient l'habitude de sortir avec leurs têtes méchantes pour impressionner les autres groupes, se mettre à hurler puis à se taper dessus jusqu'à se faire séparer par la police; ceux qui gagnaient, c'était ceux qui couraient le plus vite. Quand le réseau de drogue s'est étendu et que l'encre du gang est venue noircir sa peau, c'était différent aussi. Mais y'a vraiment rien de comparable, même quand on parle de flingues et d'intimidations foireuses, y'a rien de comparable aux yeux noirs que Kala pose sur lui, intense et brûlant comme les feux de l'abîme. “ So you'll do that for me? — For you anything, yene fikir. ” My love. Kala repousse le surnom, pourtant habituel et délicieusement ironique dans sa bouche, avec un mouvement de la main et un sourire en coin, jetant un regard noir à l'aiguille qu'il est en train de préparer et ne s'attendrissant pas du tout devant le léger sourire en coin qu'il lui offre en faisant disparaître la seringue d'un coup de passe-passe. “ I owe you that much. You took me away from the gutter. Seems only faire that I save you right back. — Sit your ass down, you're not saving my life. You'll still owe me, Cain. ” Il n'a jamais aimé le surnom qu'elle lui a donné, l'idée d'être comparé à un frère fratricide ne lui plaisant que moyennement, mais il sait que elle utilisant son surnom veut dire qu'elle n'est pas mal lunée au moins. “ Tell me again what you need me to do. ” Comme elle l'a fait pendant un an avant son accident à Saint-Mangouste, Kala le tient en régulant elle-même ses doses et il la laisse faire, la laisse réduire peu à peu la drogue pure, la couper puis émietter les doses pendant qu'ils travaillent à détruire Agim brique par brique. Ça lui permet d'être complètement conscient que la Guerre a été gagnée. Gagnée. Que techniquement, il peut revenir parmi le commun des mortels. Que sa mère est morte mais qu'il peut redevenir quelqu'un et non une ombre parmi les ombres, un réputé né-moldu pourchassé pour son sang et sa culture. Il pourrait. Il devrait. Tous les ponts qu'il a coupé avec ses amis moldus, tous les gens auxquels il a cessé de s'adresser et qu'il a arrêté de fréquenter, tout ce qu'il a mis de côté pendant ces dernières années — accessibles. Surtout qu'il a appris que le connard qui avait acheté sa mère est mort pendant ce que les gens appellent déjà la Bataille Finale, celle de Pré-au-Lard. Rien à faire. Rien à espérer. Plus besoin de courir. Jusqu'au moment, qui arrive plutôt rapidement, où l'entrepôt où ils travaillent se fait descendre et qu'Agim finit en prison avec la quasi-totalité des autres gars qui travaillent pour lui. Pas lui. Pas Kala. Pas une poignée de gars. Et il est le seul à savoir qu'elle est derrière tout ça. february-may 2004 I got, I got, I got, I got Loyalty, got royalty inside my DNA Cocaine quarter piece, got war and peace inside my DNA I got power, poison, pain and joy inside my DNA I got hustle though, ambition, flow, inside my DNALe retour dans les coulisses n'est pas du tout amer, au contraire. Il y a beaucoup de bruit, des gens qui lui serrent la main et auxquels il n'adresse pas un seul regard, des tonnerres d'applaudissements et des voix qui se mélangent jusqu'à former un énorme brouhaha qui dérangerait Hiram normalement, mais qui le laisse indifférent, juste étourdi et ravi à la place. Il a perdu, il ne devrait certainement pas sembler si heureux mais il l'est, bizarrement, c'est la fin de cette aventure, de ce chapitre, et le début d'un nouveau, tout ce blabla stupide. Sauf que c'est pas stupide en cet instant précis. “ Will you sign my titties? — Never say that word again, it turns me on. ” Pris dans le moment et le mouvement, il s'approche et serre Scylla contre lui qui le repousse au bout de deux secondes avec un roulement de yeux exagéré et un sourire en coin, lui tapotant l'épaule en le tenant à distance. “ Congrats on losing, loser. ” Ça lui va bien de dire ça: elle a perdu au tour précédent, la semaine dernière. Mais elle n'a pas l'air trop déçue, et lui non plus. C'est les Little Jinx qui remporte le premier prix, le contrat et le suivi médiatique mais lui il est libre comme l'air, en fait il a été approché par plusieurs labels, il n'a que l'embarras du choix et le reste de sa carrière et de sa vie pour devenir filthy rich. C'est stupide. Il a rappelé le mec qui l'a démarché pour l'émission sur un coup de tête et avant d'avoir pu revenir sur sa décision, il était enfermé dans une maison des candidats avec l'obligation d'y rester sans prendre de drogue, se contentant de potions pour compenser à la place. C'était nul et chiant, trois mois passés à moitié devant les caméras et à moitié à emmerder le reste des candidats, à se faire des amis comme Scylla et des ennemis comme Lexie, à chambrer tout le monde et à être insupportable, mais trois mois aussi... loin de tout, et clairement loin de la vie qu'il a pu mener avant. La célébrité, couverture idéale pour éviter que Kala ne l'attaque, parce qu'elle allait finir par le faire, il le sait bien: il est le seul à savoir qu'elle a mis Agim derrière les barreaux et qu'elle serait prête à mettre le monde à feu et à sang pour garder sa place sur le trône. Hiram s'en fiche, lui. On l'a entendu chanter un bar une fois et puis on lui a proposé une place dans l'émission qu'il s'est empressé de prendre. Depuis, il est approché pour des marques pour les exhiber en ligne, on écoute sa musique, on connait son nom et la fin de l'émission et sa défaite ce soir marque le premier jour qu'il va officiellement pouvoir passer en dehors de la maison des candidats. Tout un monde d'opportunités. “ Not too disappointed about tonight, M. Thomson? ” Hiram est en train de partager avec Scylla tous les détails de sa performance de ce soir-là, bien indifférent au jugement ultime du public vu qu'il s'en fichait de gagner dès le départ, quand il se retourne pour regarder dans les yeux celui qui vient de parler. “ Not really, M. Doherty. ” Il lui serre la main qu'il lui tend avec un petit sourire, apportant à ses lèvres la bouteille d'eau qu'on lui a fourré entre les doigts quand il est sorti de scène. On le presse déjà pour qu'il aille voir des journalistes et des fans et retourne à la maison filmer la séquence d'adieux avec les LJ (lol) et récupérer ses affaires mais il s'attarde avec Doherty, dont le label l'a approché en premier. “ I see you're busy. I trust you'll read the contract proposal I sent you over two months ago with great care. ” Il relâche sa main avec un petit sourire; Hiram se doute qu'il se déplace rarement en personne pour faire ses deals et est un peu surpris, quoique séduit. “ I will, sir. Now if you'll excuse me. ” Et de se faufiler avec Scylla en riant, trop ravi d'en avoir fini et de commencer, surtout. La première nuit qu'il passe chez lui est... étrange. Déstabilisant, en fait; son monde s'est réduit à une maison pendant quelques mois et maintenant c'est l'univers tout entier qui lui ouvre les bras. From rags to riches; à l'école primaire, on ne lui promettait aucun avenir, il parlait mal l'anglais parce qu'il ne le parlait pas à la maison et il était nul en maths et il avait un problème de colère; à Poudlard, il n'avait pas sa place, parce qu'il n'aimait pas le monde magique, parce qu'ils lui semblaient tous fous; quand il était dans les drogues jusqu'au cou, il ne réfléchissait pas à l'avenir, vivait deal après deal; avec Kala et Agim, c'était pire, avec la drogue dans son système, qui le rendait un peu plus débile chaque jour. Il a jamais eu d'avenir, juste des lendemains. Maintenant on lui offre des contras de plusieurs milliers de Gallions et il n'a que l'embarras du choix. On lui a offert un pow quand il a rejoint le MFactor, apparemment les Nokia passent pas trop auprès de leur audience. Il n'a pas beaucoup de contacts, il a simplement rajouté ses amis, il l'utilise principalement pour jouer aux jeux installés automatiquement (notamment une version évoluée de Snake) et pour l'éventuel appel pour bitcher avec Scylla qui se trouvait dans la pièce d'à côté. Mais il est de retour dans la vraie vie. Im back in the game . Fix me some g? envoie-t-il à Roy dont la réponse ne tarde pas. MY BOY'S BACK. ready 2 celebrate bro! Lets do this Et c'est comme ça qu'après y avoir échappé pendant deux mois, il retombe. june 2004 Man, I swear my nigga trippin' off that shit again Pick him up, then I set him in cold water Then I order someone to bring him Vicodin I hope that take the pain away From the feelin' that he felt today“ You should maybe... I don't know, you kind of ODed last week, my man. I get it, you're extra, you're heartbroken-- — Just shut the fuck up, Roy, ” marmonne Hiram en continuant d'aligner ses lignes sur la table basse du salon après lui avoir foutu un coup de coude dans les côtes. “ You and I both know you can't OD from sniffing, first of all. I'm over it. And then, I'm not heartbroken. ” Évidemment, le fait qu'il à la préciser à haute voix enlève un peu de l'impact à ce qu'il est en train de dire mais c'est vrai. Hiram Thomson avec un coeur brisé, c'est quelque chose qui n'est pas arrivé depuis qu'il a quinze ans et qui n'arrivera sans doute plus jamais, il se connait bien. Il est juste agacé, énervé envers lui-même, d'avoir cru... il ne sait pas quoi exactement, mais d'avoir cru quelque chose et de s'être laissé la possibilité d'être déçu. Ceci dit, il a fait son propre lit parce qu'il sait que c'est de sa faute, que de toutes manières, lui est Kidagakash Vane, celle qui fait la une des magazines et semble être demandée de partout, ne pouvaient pas être quelque chose, quoique ce soit, près ou loin des caméras. Il ne sait pas pourquoi ça l'énerve autant. Pourquoi c'est aussi saoulant, aussi, un poids sur sa poitrine qui ne veut pas s'alléger. Sa carrière va bien. Il croit. Il a un agent et un manager et des assistants et des gens qui le conseillent et des producteurs. Il a plein de gens autour de lui et sa carrière fonctionne, il a signé avec Gatsby, ils ont déjà sorti quelques morceaux, en ont teasé d'autres, certains clips sont en chemin et il gagne un peu de notoriété, à travers les quelques apparitions qu'il a faite et surtout la bonne réputation que lui a laissé MFactor (malgré tout et contre tout). Pourtant, il ne s'est jamais senti aussi seul. Quand il se penche pour prendre la drogue, Roy pose une main sur son épaule et elle pèse le poids du monde entier, ses doigts s'enfoncent dans la peau et Hiram grogne en se redressant, lui foutant un autre coup pour qu'il se détache, en vain. “ You know how the song goes. Uptown girl... — Shut the fuck up. ” Il prend sa deuxième ligne et se détache violemment pour aller chercher sa veste. “ Let's fuck some bitches and get fucked. — YES! ” Le réveil est brutal et un peu vide et il est malade et il n'a dormi que deux heures mais c'est une heure de plus que d'habitude donc c'est pas plus mal. Il s'extirpe du lit et les deux filles qui s'y trouvent remuent à peine, il a envie de leur dire de partir après les avoir réveillées mais se contente juste d'aller dans la cuisine pour boire son café. Roy est allongé sur le canapé, ronflant de toutes ses forces, le nez rouge. Son nouvel appartement est tellement grand il ne sait même pas comment le remplir. C'est beaucoup de mobilier mis au hasard, pas du tout accordé au reste. Il a une étagère remplis de baskets et chaussures plus ou moins défoncées. L'affiche signée du premier concert où il est allé, A Tribe Called Quest, 1997. Il y a des posters et des vêtements en vrac et un tigre en peluche qu'il a détruit trois fois et réparé quatre fois d'un sortilège (en l'espace de deux jours), il y a beaucoup d'espaces vides, aussi, qu'il ne sait pas comment combler. Il finit par s'enfermer dans la pièce qu'il appelle la pièce-en-trop, parce qu'il ne sait pas quoi en faire. Il pourrait en faire un studio ou un dressing ou un bureau ou une bibliothèque ou un boudoir ou il pourrait y faire pousser de l'herbe (proposition de Roy) mais à la place, il a simplement installé le canapé de son ancien appartement et les cartons qu'il n'a pas encore défait. Il se sent encore malade de la soirée précédente mais se roule tout de même un joint pour aller avec son café, le geste est presque devenu un réflexe, un rituel, en consultant son feed MSN comme il le fait deux fois par jour environ (et encore, c'est les bons jours où il fait ça). La plupart des trucs où il a été identifiés sont des scrolls portant sur le #kidiram, la romance qu'on lui porte avec Kidagakash Vane. Elle a des yeux verts, Kida, et un sourire rouge et il aimerait dire que voir une énième photo floue de deux personnes qui sont prétendument eux sur son MSN ne lui fait rien mais ça lui fout l'estomac en noeuds alors qu'il se force à ne pas pincer la photo pour zoomer et bien vérifier que c'est eux. Roy a mis un point d'honneur à lui mettre toutes les filles du monde dans les bras, à lui faire essayer toutes les drogues qui existent jusqu'à ce qu'il oublie son nom, mais c'est à croire qu'il ne peut pas passer à autre chose, qu'il veut la seule chose qu'il ne peut pas avoir, juste pour le plaisir du jeu. Oui, c'est ça. C'est une question d'ego. Rien d'autre. Il s'en fout. Son miroir finit écrasé contre un mur au bout du troisième post #kidiram, ceci dit.
Dernière édition par Hiram Thomson le Mer 28 Juin 2017 - 0:47, édité 14 fois |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3133
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| MY edit: un peu de motivation: jtm, aller, dépêche
Dernière édition par Kidagakash Vane le Lun 26 Juin 2017 - 22:04, édité 2 fois |
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OUTCAST • all hail the underdogs Trishna Ahmed | | | | |
WIZARD • always the first casuality Lexie Grosvenor | aussi (: |
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WIZARD • always the first casuality Hazel Lynch | | | | |
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HERO • we saved the world Neelam Rosier | | | | |
WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3080
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| T'AURAS INTERÊT A BIEN TRAITER MA COPINE SLASH FRANGINE SLASH MON IDOLE JE T'AI A L'OEIL et sinon REBIENVENUE chez toi mon adorée, avec ce mec stylé af |
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| | | | | your boy all glowed up † hiram | |
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