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sujet; [insert something shakespearean involving death and your inevitable doom here] |
| Simone Agathe Cormiersix inch heels she walked in the club like nobody's business☇ Avis sur le contexte : conflits avec le monde moldu, ministère intérimaire douteux, mangemorts en fuite, sangs-purs stigmatisés... | ❝ We're running in circles again ❞Groupe ici ; PV/SC/Inventé
☇ nom & surnom(s) ; Nom qui a fait jazzer pendant des années et qu'on contemple encore avec une pitié hypocrite - un paradoxe quand on sait que le sourire sardonique est l'attribut familial le plus marqué des descendants Cormier. Cabots misérables selon les mots de Simone, ils ont tant et si bien léché les bottes du Seigneur des Ténèbres qu'ils ont fini par obtenir, à force de simulacres de prostitution et autres bassesses, le rang de Rachetés. Ils n'étaient pas suffisamment riches, importants ou meurtriers pour compter parmi l'élite sorcière, mais leur fanatisme pathétique ne faisait de mal à personne, ou en tous cas pas au gouvernement. Les échelons qu'ils ont gravi au fil des ans étaient tragiquement modestes, mais ils avaient bien réussi à marier la fille cadette à un sang-pur empoté d'une branche mineure... avant d'être balayés par le drame sociétal : la digne héritière fut sauvagement assassinée, le père envoyé à Azkaban sans ménagement, la mère mourut en unité psychiatrique - la fin de la guerre sonna leur glas (des cousins cormier traînent bien à droite, à gauche, mais ils n'ont jamais eu d'importance, si ce n'est peut-être l'aîné Louis qui a réussi à se hisser au rang de héro de guerre). Puis il reste Simone aussi qui, envers et contre tout, persiste, se débat, s'acharne. Prénom de vieille, prénom de son arrière grand-mère. Simone Cormier. Tellement représentatif de cette dynastie minuscule. Tellement éloignée, pourtant. L'échappée. On la connaissait sous le nom de louisemichel, parmi les insurgés. Louise est son troisième prénom, sans doute le mieux choisi. ☇ naissance ; Le 21 août 1975 à Liverpool. Goût amer quand elle se voit filer vers la trentaine alors qu'elle ne s'imaginait pas dépasser la barre des vingt ans, puis pensait rejoindre le 27 Club. Elle n'comprend pas. Elle est désormais trop vieille pour mourir jeune. Effrayée, en quête de jeunesse immortelle, elle ne fait pas son âge - les joues trop creusées, elle ressemble à une gamine désabusée, exténuée. ☇ ascendance & origines ; Son nom a beau puer l'hexagone, on se rend bien compte que la famille n'a plus rien de français depuis très longtemps quand on entend Simone s'exclamer avec un accent scouse particulièrement marqué. Les Cormier se sont installés au sein de l'arrondissement sorcier de Liverpool il y a plus d'un siècle de cela et n'en ont plus jamais bougé. Les plus rigoristes aimaient certes à soliloquer dans une langue de Voltaire dramatiquement hachée, mais Simone n'en bredouille que quelques mots, pour la forme. Elle est irrémédiablement anglaise et ne parvient même pas à prononcer son nom comme il se devrait. Ainsi, si les Cormier ont toujours voulu être français et purs, ils ont pourtant dû se contenter d'être britanniques et sang-mêlés. ☇ occupation ; Être Auror, c'était son rêve de gosse. Ça étonnait toujours tout le monde d'apprendre que cette fêtarde invétérée de Simone Cormier cachait aussi une travailleuse acharnée, pourtant elle a décroché haut la main ses SPEW et a intégré l’École des Aurors dès sa première tentative. Bonne élève, puis élément efficace, mais mauvais timing. Les Mangemorts sont arrivés au pouvoir peu après son début de carrière et, si Simone est restée accrochée à son poste pour quantités de raisons plus ou moins avouables, elle n'a jamais pu monter en grade et s'est bientôt retrouvée à chasser ses propres amis. Elle a tenu bon ainsi quelques années, Raffleuse dans le déni, jusqu'au conflit de trop au cours duquel elle a défiguré un de ses collègues-Mangemorts. Radiée de l'ordre des Aurors/Raffleurs et sauvée de justesse par sa famille (loin d'eux toute bénévolence, cependant), elle a enchaîné plusieurs petits boulots (dont plus notamment celui de contrôleuse du Magicobus) avant de se consacrer toute entière à l'insurrection. L'après-guerre a été toute aussi chaotique : d'abord condamnée, puis rappelée en renfort par un gouvernement en mal de chasseurs de Mangemorts, Simone a été officiellement réintégrée à l'Ordre des Aurors il y a quelques semaines de cela suite au putsch du régime intérimaire. Traumatisée, blessée, et toujours droguée, elle s'est vue octroyer un congé maladie de quelques temps, sur lequel elle tire obstinément. Elle s'est accrochée à ce métier plus qu'à n'importe quoi d'autre au cours de sa vie, mais elle est fatiguée. Elle ne sait pas si elle peut, si elle veut encore le faire. ☇ parti politicomagique ; Elle porte fièrement la casquette de socialo-anarchiste, en tant que fervente supportrice des progressistes. Elle est pourtant radicalement opposée à certains points de leur programme, notamment du fait de vieux relents de son éducation puritaine et ultra-traditionaliste : la fusion des mondes moldus et sorciers est pour elle une aberration absolue et constitue même un danger immense, par exemple. Mais c'est avant tout la dynamique prônée par le parti qui l'intéresse : les doonistes, ce sont des agitateurs, des remue-merdes, des objecteurs de conscience. Et Simone, c'est tout ce qu'elle sait être : quand elle fait un bilan de sa vie, c'est pendant la guerre qu'elle s'est sentie le plus à sa place, le plus elle-même. Simone est faite pour l'opposition, même si celle-ci est butée et irraisonnée. Adhérente enthousiaste depuis quelques semaines, elle pourrait pourtant rapidement devenir un boulet pour le parti : elle incarne tout ce qui les décrédibilise, ces trouble-fêtes qui perturbent les manifestations, mettent le feu aux poubelles et lèvent le poing en braillant des injures. C'est ainsi qu'elle se complaît, ainsi qu'elle se sent vraiment en vie, mais pas ainsi que marche la politique. (On lui a également signifié que cela était peu compatible avec sa carrière d'Auror, si tenté qu'elle veuille retravailler un jour.) ☇ réputation ; La réputation de Simone c'est un peu les montagnes russes. A Poudlard c'était cette petite princesse tête à claques, Gryffondor clichée qui pensait régner en maître sur la salle commune, le terrain de Quidditch, le monde. La fille qu'on adore détester, qui est belle d'insolence mais qui fait déjà un peu peur à voir, la gosse qui va se cramer les ailes, qui fonce dans l'mur. Une fois Auror elle est devenue officiellement terrifiante, diablement efficace mais pas toujours orthodoxe, une dégaine bizarre et une agressivité qui faisait grimacer les chefs. Quand le régime a changé elle n'était plus qu'une héritière Cormier dont on se foutait allégrement, la nuque ployée pour pas se faire griller, camée, les cheveux qui tombent par touffes entières, ses heures de gloire étaient derrière elle. Figure ambiguë à laquelle aucun camp ne voulait vraiment se fier. Mais figure explosive toujours. Le jugement est tombé, sans appel, au fil des années : tantôt toxico, tantôt folle à lier. C'est sous ce prétexte qu'on l'a envoyée croupir à Azkaban, originellement pour 15 ans. C'est une dégénérée, qu'ils disent. Hors de tout contrôle. Louve solitaire, chienne de combat. Pourtant aujourd'hui plus que jamais l'aînée Cormier fait peine à voir. Elle ricane beaucoup, souvent seule, elle regarde dans le vide, elle se déplace comme une ombre. Une emmerdeuse, toujours, toujours prête à vous coller son poing entre les deux yeux, mais vide. De sens, de vie. Morte, un peu. (Elle essaye de reprendre sa vie en main c'est évident, mais c'est la tragédie qui intéresse les gens et attire les regards, pas la lutte désespérée pour la vie. Elle est tout juste bonne à incarner les ambiguïtés d'un monde en guerre pour certains. Héroïne tragique, emblème d'une génération désabusée, déracinée. Quelqu'un qu'on regarde en coin, à qui on lâche difficilement quelques mots, quelqu'un à qui on ne veut pas avoir affaire.) ☇ orientation & état civil ; Sa sexualité, c'est bien l'un des trucs qu'on a le plus mis en avant au cours de sa vie, histoire de lui coller l'étiquette de déviante sur le front. Simone aime les hommes et les femmes, elle n'a jamais cherché à s'en cacher. En réalité, elle aime quiconque est suffisamment stupide, ou acharné, pour rester accroché à elle malgré ses embrouilles, ses conneries, ses colères. Pendant des années, elle a été amoureuse d'une de ses meilleures amies alors qu'elles n'ont fait qu'échanger un baiser humide et maladroit en cinquième année, au cours d'une soirée (l'autre était hétérosexuelle). Elle se pose aussi beaucoup de questions au sujet de ce loubard de Casper, son ami de plus longue date. Handicapée des sentiments, ou enfant sentimentale, elle peut s'interroger, s'enflammer, s'enticher de n'importe qui lui montrant un semblant d'attention. Gamine dysfonctionnelle qui n'en montre rien. Elle n'en parle jamais. Sa plus longue relation a duré trois mois, plus quelques plans culs qui trouvent une certaine continuité à travers les années. C'est plus facile, ça : coucher, n'importe où, avec n'importe qui, surtout avec beaucoup d'alcool ; coucher le plus possible pour éteindre des sentiments trop cons, trop gamins. Il y avait bien une constante un peu plus stable, avant son arrestation : elle élevait un gamin, le gosse de Jam, sa meilleure amie, sa sœur, ça faisait presque cinq ans déjà. L'enfant était trop vulgaire mais relativement équilibré. Puis cette putain d'association à la con lui a pris Tim. Même ça elle ne l'a plus. On lui a promis qu'elle le récupérerait sous peu, mais ça fait des mois qu'elle attend déjà. ☇ niveau de vie ; On a rarement mieux incarné l'expression sur la paille. Si les Cormier bénéficiaient d'un petit pactole dont ils n'avaient cesse de se vanter et qui leur permettait d'occuper un manoir, défraîchi mais de noble stature, Simone n'en a jamais vu la couleur (si ce n'est quand ses parents ont daigné la tirer d'une détention provisoire, et encore, c'était pour mieux tenter de la tuer par la suite). Elle a enchaîné les petits jobs dès ses dix-huit ans pour financer sa formation d'Auror, un petit appart miteux et souvent changeant, et sa bécane. Mais ça n'a suffit qu'un temps : quand sa consommation d'Orviétan a augmenté drastiquement, pendant la guerre, Simone a vécu quelques temps dans la rue, avant de se réfugier dans une fête foraine désaffectée dans le Londres moldu. Ses planques ont ensuite varié selon les situations : le QG un peu trop glauque des Belliqueux, un foyer social avec Tim... La galère elle l'a connu et elle la connaît encore. Elle vit d'une petite pension versée par un de ces organismes de charité comme il en existe désormais des dizaines à Londres (le gouvernement ayant refusé de lui octroyer toute indemnité), mais sa situation reste amplement précaire et elle n'est pas encore capable de payer ses propres frais d'hôpitaux. ☇ baguette ; Simone fait partie de cette fange de sorciers qui s'attachent peu à leur baguette ; depuis le début de sa carrière, elle a dû en totaliser une quinzaine (généralement en chêne rouge), faisant hurler son boss qui a graduellement fini par ne plus cautionner financièrement ses exploits. Trop pauvre pour investir quasi mensuellement dans une nouvelle arme, elle a réduit les frais, mais n'est jamais parvenue à conserver une baguette plus d'un an. Actuellement elle fait des efforts, parce que casser des baguettes ça donne un air pas sérieux et qu'elle a besoin d'avoir l'air sérieux pour récupérer Tim, et puis parce que son nouveau joujou a grandement été financé par l'organisme qui s'occupe d'elle. La baguette est d'occasion, mais plutôt performante en duels et assez rigide. Longue de vingt-trois centimètres seulement, elle est faite de bois d'ébène et d'un ventricule de dragon. Ce n'est pas la perfection, mais elle claque et elle fume, c'est déjà ça. ☇ épouvantard ; Azkaban lui a toujours foutu les jetons, déjà du temps où elle devait escorter des prisonniers sur l'île elle se sentait atrocement mal à l'aise (et pourtant, elle était soigneusement planquée derrière son Patronus). Mais Azkaban reste avant tout pour elle le théâtre d'une agression humiliante et violente, et un horrible bagne dont elle fut elle-même prisonnière le temps de quelques mois, suite à une décision arbitraire et bâclée du gouvernement intérimaire. Même sans ses Détraqueurs, la prison la terrorise, la traumatise. Elle s'est promis de ne plus jamais y mettre les pieds. ☇ risèd ; Cinq jeunes femmes côte à côte, larges sourires aux lèvres. Jam est plus belle que jamais et tient son fils dans ses bras. Jo, la plus petite du groupe, n'a rien à voir avec le cadavre ensanglanté que Simone a retrouvé, il y a quatre ans de cela. Alice, la blonde joufflue, n'a trahi personne. Et Cliona n'est pas défigurée, hideuse, recluse sur elle-même et une pratique religieuse fiévreuse. Elle-même a le visage intact, aucun sillon tracé par l'Orviétan, aucune relique de combat acharné. Ses meilleures amies sont toutes là, ravissantes, heureuses. Vision anachronique, utopique, ridicule. Elle la balayerait d'un revers de la main si elle s'y retrouvait confrontée. ☇ patronus ; Un gros chien étrangement semblable à son propre animal de compagnie, en moins élancé et plus poilu. Étrange quand on sait que Simone s'est toujours authentifiée comme une cat person. ☇ caractéristiques ; Elle a découvert le grunge moldu pendant ses escapades adolescentes et ne s'en est plus jamais détaché. Simone a porté les cheveux courts pendant une longue partie de sa vie, puis rose, vert, bleu... Elle a eu quelques piercings, dont un au septum, mais ce qu'elle conserve principalement de cette période sont, outre un style vestimentaire expérimental, pas moins de onze tatouages moldus disséminés sur le corps (ses bras en sont recouverts, ses jambes partiellement). De manière plus accidentelle, Simone compte des cicatrices sur les bras (antérieures à ses tatouages) ainsi qu'une multitude d'autres, d'un genre différent, dans le dos notamment. Mais son signe le plus distinctif à l'heure actuelle est une boiterie marquée du genou droit, couplée qui-plus-est à une maigreur inquiétante. ☇ animaux ; Elle possédait avant son arrestation un dogue allemand immense qu'elle traînait dans ses pattes depuis ses quinze ans (même si elle n'a jamais réussi à convaincre Dumbledore de l'accepter à Poudlard). Elle avait pris le soin de le confier à Casper avant son transfert à Azkaban, mais Jack le chien s'est manifestement fait la malle entre temps. Ça lui a fait plus mal au cœur que la mort de bien des gens ces dernières années, et elle attend toujours, un peu pathétiquement, son retour. ☇ objets connectés ; De par sa fascination presque dérangeante pour la technologie moldue, il est étrange de constater avec quelle réticence Simone aborde ces nouveaux appareils, pour la plupart éclos pendant son séjour carcéral. Elle a pour le moment uniquement consenti à installer MSN, sur lequel elle tatillonne encore. Ces objets devraient la fasciner, mais ils semblent plutôt l'effrayer. Peut-être bien que ce sont ses médocs qui lui bouffent le cerveau. ☇ déplacement ; Rare vestige de son passé sur lequel elle est parvenue à remettre une main avide, Simone possède un réplicat de Harley Davidson volante depuis quelques années déjà. La moto nécessite toutefois désormais plusieurs ajustements - elle n'a pas été conçue pour une semi-infirme épuisée par des années de guerre et de défonce. |
☇ Anecdotes & infos ; TRAGEDIE. Héroïne quasi Shakespearienne, meurtrière de sa sœur, drame ambulant. Désarmante de cette tragédie presque risible. OUTSIDER, toujours, du vilain petit canard chez ses pro-purs de parents à l’Auror maladroitement reconvertie en Raffleur chez les Mangemorts. Ça finit toujours mal – jetée hors du Manoir Cormier à 15 ans, jetée derrière les barreaux par son ancien employeur à deux reprises déjà. Jamais vraiment à sa place : trop lâche pour les Gryffondor, trop grande gueule pour le Ministère, trop quelque chose toujours, parfois pas assez, éternelle marginale en tous cas. Elle s’est rarement sentie chez elle quelque part, sauf peut-être bien chez Jam, mais Jam est morte donc ça n’a plus d’importance. Asociale, inadaptée, le sentiment cuisant d’être quantité négligeable. Elle se demande souvent pourquoi elle est en vie, à quoi elle sert, ce qu’elle apporte. Elle a pas encore trouvé. Elle cherche, des fois. Elle aimerait bien trouver, se fondre dans la masse. Puis elle se dit que c’est pathétique. Fuck society. AGENT DOUBLE, y a pas vraiment d’autre mot pour qualifier son implication dans la guerre avant de devenir une vraie Belliqueuse, mais elle a pas la trempe chevaleresque de ces gars-là. Elle a fait ce qu’elle a pu c’est vrai, balancé des informations à l’Ordre puis à un groupe qui se revendiquait Audacieux (c’était avant de trouver ces grands malades de Belliqueux), jeté deux-trois quignons de pain à des prisonniers en douce, rendu visite autant que possible à Jo quand elle était à Azkaban. Elle a fait des choses horribles aussi, elle s’est accrochée à ce poste et elle ne sait toujours pas trop pourquoi, peut-être parce que c’était la dernière constante qui lui restait dans un monde qui partait en couilles, peut-être parce que pour une fois elle avait le sentiment d’être utile, un peu. Y a pas vraiment d’explications. Quand le tribunal lui a demandé, elle a bredouillé. Même pas foutue de défendre ses vieux os. Même pas foutue de faire ça. SALE GAMINE. Une morveuse, qu’on lui disait souvent dans son enfance, comme si ça allait réussir à la calmer. Une sale gosse. Une tarée. Une traînée, un peu plus tard. Tout a toujours été bon pour lui foutre la gueule dans la boue. Elle a accepté ces étiquettes sans broncher, généralement même avec un petit sourire – parce qu’après tout, tout n’était pas faux. Simone n’a jamais eu de limites et c’est sûrement ça qui a toujours dérangé. Ça a commencé avec sa sœur, qu’elle envoyait sur les roses ou piégeait de milles façons différentes ; mais l’épanouissement, le vrai, ça a été Poudlard – la consécration, la vraie, ça a été de décrocher son tiroir personnel chez Rusard, un privilège quasi exclusivement masculin jusqu’alors. Il y a eu des bagarres bien sûr, mais le but recherché c’était plus l’insoumission, regardez je le fais parce que je le peux, puis l’amusement avant toute chose quand même, bonus s’il y avait du risque (son fait d’armes le plus marquant selon elle est ce soir où elle est montée sur le Toit de la Tour d’Astronomie pour y taguer maladroitement des trucs, manquant au passage de se tuer). L’espace d’un court instant, le Bureau des Aurors a également été sa terre promise ; gamine insupportable, tout juste débarquée, mais toujours dans vos pattes, toujours à préparer un mauvais coup. On entendait une petite explosion dans un box suivi de grognements agacés et on savait, on savait que c’était l’œuvre de la gosse Cormier, et ce avant même qu’elle lâche son rire gras et grotesque qui faisait presque trembler les murs. Même les Insurgés elle les a fait chier, mais ils avaient un peu moins de patience pour ses conneries. Gamine éternelle, insupportable, un peu désabusée aujourd’hui. COLERE. La colère a toujours fait partie de la vie de Simone, déjà toute petite elle était rongée par ces colères incontrôlables qui poussaient ses parents à la traiter de démon, et les choses ne se sont pas arrangés avec les années. Ça vient par bouffées, ça monte ça monte et ça chauffe, puis ça la submerge, rien à faire, étincelles qui crépitent hors de la baguette, cri bestial, elle se rue sur vous, essaye de vous arracher les yeux. Simone est une révoltée par nature mais c’est plus que ça. La moindre petite chose, le regard, la blague, peut la faire sortir de ses gonds. Chienne enragée, elle vous défigurerait parce qu’elle s’est levée du mauvais pied. Elle est convaincue que la drogue l’aide à aller mieux de ce point de vue-là, mais la vérité c’est qu’elle n’a juste plus suffisamment d’énergie pour exploser. Peut-être bien qu’elle l’a trop fait dans sa vie, trop brûlé, trop terrorisé les gens, trop terrorisé elle-même. En tous cas la violence a toujours (et fera probablement toujours) partie de sa vie. Rejoindre les Belliqueux était sans doute un des choix les plus naturels de sa vie et elle s’est rarement sentie plus à sa place au sein d’un groupe d’individus, au milieu de tous ces loups de combats. Elle a mordu jusqu’au sang, rasé jusqu’aux ruines. Et elle s’est complut dans cet océan de violence, ce déferlement de haine, elle s’est identifiée, elle s’est sentie comprise... Et puis il y a eu Herpo Creek. Elle brûle encore mais c’est différent. Même la noirceur est différente. SPLEEN. Tristesse. Vague à l’âme. Nostalgique d’un temps qu’elle n’a pas connu. On n’a jamais trop su d’où venait la mélancolie de Simone, pourtant c’est un truc dans son regard depuis sa naissance, peut-être bien qu’elle accompagne la colère comme une vieille amie. Cocktail étrange et explosif – la dépression et sa rébellion. Amertume, déception. Jamais suffisamment bien, surtout pour garder les gens. Simone ne s’aime pas, on pourrait aller jusqu’à dire qu’elle se hait, qu’elle se maudit. Que souvent elle se griffe les joues, s’arrache les cheveux par touffes entières, casse des miroirs, reste un peu trop longtemps sous l’eau de la baignoire. Désespoir accablant, sensation d’étouffer, de porter un poids toujours trop lourd, de se débattre mais de ne jamais y arriver, s’accrocher mais ne pas avoir de prises, sombrer lentement. Simone pense souvent à la mort mais ne passe jamais à l’acte. Elle la voit plutôt comme une compagne, un alter-ego maussade mais peu toxique. Elle se voyait morte à l’aube de ses vingt ans de toute manière. TOXICO. Ça a commencé doucement, elle devait avoir quatorze-quinze ans et elle fumait de cette herbe sorcière qui tournait dans toutes les salles communes et qu’on pouvait trouver assez facilement si on savait dans quelle serre chercher. Rien de bien méchant, c’est vrai que sa consommation a explosé avec les années mais Jam en fumait comme un pompier, elle se posait dans un coin et roulait à qui le voulait presque chaque soir, et si Jam fumait autant alors ça pouvait pas être nocif qu’elle se disait Simone. Mais des fois ça la rendait un peu trop triste, trop contemplative, alors elle a voulu voir plus grand. Elle a testé l’Orviétan avec Sam et Jo pour la première fois quand elles avaient à peine 18 ans, c’était encore très underground au Royaume-Uni à l’époque, et depuis elle n’a plus jamais raccroché. Elle a fait le tour des différentes formes, de base c’était un délire de groupe sur fond de Fictio, puis beaucoup d’Excess, puis depuis peu des quantités phénoménales de Navitas, elle dit que c’est pour oublier la douleur. On essaye bien de la faire décrocher, sa consommation devient dure à cacher avec ses bad trip quasi permanents et ses yeux de zombie, le Ministère lui a fait promettre de suivre une cure mais elle y arrive pas, pas sans Jam, pas sans Jo, pas sans Tim, même pas sans Léo. DÉGAINE. Dégingandée, un mot qui lui colle à la peau depuis ses plus jeunes années. Si les deux filles Cormier ont hérité de la grande taille de leur mère (par opposition à leur père qui peine à dépasser le mètre soixante-cinq), Léo s’est vue affublée de longs cheveux blonds et de formes impeccables quand Simone, pourtant l’aînée, s’est retrouvée avec une tignasse de jais, des genoux en biais et une silhouette plus globalement rachitique. La drogue, les pertes successives et l’angoisse permanente n’ont bien sûr rien arrangé à ce problème, et Simone dépasse aujourd’hui piteusement la barre des cinquante kilos pour plus d’un mètre soixante-dix. On dirait qu’elle peut s’envoler à tout moment et disparaître à jamais, mais elle semble s’en amuser : souvent perchée sur des talons trop hauts et des jupes trop courtes, elle semble parfois vanter sa minceur quasi maladive. Loin d’elle, pourtant, une telle idée : c’est juste qu’elle s’en fout. Elle met ce qu’elle veut, quand elle veut, emmerde les bien-pensants qui la trouvent trop vulgaire (c’est vrai qu’elle jure comme un charretier et qu’elle n’est pas pudique pour un sou), hop les habits de mec avec les robes à fleurs, hop le trait d’eye-liner maladroit, hop le rouge à lèvres étrangement foncé, hop les lunettes en forme de cœur (typic Simone) et hop la clope moldue éteinte aux lèvres, Sim elle enfourche sa moto et elle vous méprise, elle vous écrase. (Simone elle perd beaucoup ses cheveux aussi). MONDE MOLDU. Simone a toujours eu un rapport étrange avec le monde moldu, qu’on pourrait qualifier de façon schématique de fascination apeurée. C’est tout d’abord leur capacité à survivre sans magie qui l’a émerveillée, elle qui a toujours vécu aux côtés d’objets qui viennent à vous et de feux qui s’allument d’un coup de baguette. Puis leur culture, qu’elle trouve immensément plus riche que celle des sorciers. Elle s’est mise à fréquenter des bandes d’ados moldus peu avant son expulsion du Manoir Cormier (même si elle ne traînait jamais bien longtemps avec le même crew pour des raisons que l’on peut aisément deviner) et c’est là qu’elle a découvert le punk, puis le grunge, puis des choses beaucoup plus déroutantes comme les consoles de jeux et les lave-vaisselle. Elle a rêvé, pendant un moment, d’être une moldue, tout en restant absolument et fermement convaincue de l’impossibilité d’une pleine et entière cohabitation. Elle a lu comme ils avaient pu traiter les sorciers, a vu comme ils réagissaient en découvrant ses pouvoirs (même s’ils ne s’en souvenaient plus quelques minutes plus tard). Les deux peuples se valent en termes d’abomination et les moldus sont envoutants, mais redoutables. Elle lit toujours des livres à leur sujet et en a adopté quelques manières mais dans le fond, elle a bien trop peur de leur différence. Des relents conservateurs de racisme, sans aucun doute. ROCKEUSE. Simone a découvert Joan Jett au cours de son adolescence par le biais de Frank et a ainsi porté la coupe au mulet et entonné du rock moldu à pleins poumons dans son dortoir pendant des années. Passionnée de cette ‘musique de sauvage’ (selon les mots de sa douce génitrice), elle a écumé les festivals moldus, suivi les Bizarr’ Sisters sur une tournée entière et fait partie d’un petit groupe qui n’a jamais vraiment percé par-delà les murs de Poudlard (elle était bassiste, et gueulait parfois des insultes dans le micro). Elle méprise ouvertement les programmes de MFactor qu’elle aime à qualifier de bouse commerciale tout en tenant des discours rétrogrades sur la vraie musique. Pour elle le rock c’est un art de vivre, des tatouages, ces piercings étranges qu’elle a eu, ses fringues déchirées, puis bien plus encore. Rien à voir avec ces chansons sans âme qui font vibrer de nos jours. Elle se surprend parfois à apprécier le rap agressif qui déferle sur les ondes, mais rien ne surpassera jamais un bon riff de guitare. Elle a en revanche un fantasme pour les musiciens presque aussi prononcé que pour les stars du QUIDDITCH. Batteuse emblématique de l’équipe de Gryffondor de sa troisième à sa cinquième année, il se dit même qu’on souffle parfois encore son nom dans les tribunes de matches particulièrement enflammés : en effet, si Simone s’est fait repérer de par son revers à une main, elle a avant tout bâti sa micro-popularité de par ses fréquents coups d’éclats. Parce qu’elle avait une fâcheuse tendance à s’en prendre à ses adversaires directement avec sa batte, McGonagall a fini par la priver de Quidditch à vie l’année de ses seize ans, la qualifiant au passage de Cognard Humain. Simone n’a néanmoins jamais tiré un trait sur sa passion : fervente fan des Harpies de Holyhead, soupçonnée l’espace de quelques temps d’appartenir à un comité hooligan, elle a toujours servi de training partner à l’équipe de sa maison et la légende veut même que les Jumeaux Weasley (son illustre relève) lui aient offerte sa batte qui serait aujourd’hui encore une de ses plus chères possessions. ❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL Appelez-moi pseudo/prénom. J'ai âge, je viens de pays/région et j'ai connu le forum via top site / membre / bazzart / prd / ... Si tout va bien vous me verrez connecté(e) x jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Simone Cormier le Sam 1 Juil 2017 - 17:31, édité 1 fois |
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| Too foreign for home growing up a black sheep❝ very soon in my life it was too late ❞ÉTÉ 1984 - Manoir Cormier Simoneeeeee…Simone, elle soupire. Cette voix criarde elle la reconnaîtrait entre milles, parce qu’il n’y a qu’une seule personne sur terre pour avoir une voix aussi si désagréable que ça. Alors en signe de protestation la gamine se bouche les oreilles, planquée derrière les rosiers, là où cette petite peste de Léopoldine n’osera jamais s’aventurer. Elle l’espère fort fort fort en tous cas.Les petites chaussettes à dentelle de Léopoldine apparaissent entre les feuillages. Même sans la voir, Simone sait que sa cadette a les poings plantés sur les hanches. Je sais que tu es là, Simone. Silence. Simoneeeeee.Elle a une voix tellement aigue, même avec les mains plaquées sur les deux oreilles Simone n’arrive pas à l’ignorer. Quoi ? qu’elle crache alors, pour la faire taire. Je t’ai vu avec l’elfe de maison… Léopoldine a ce ton des petits malins qui en savent toujours plus que vous, et Simone ça la rend folle. Et alors ?Léopoldine rit. Elle rit, par Merlin ! Simone grince des dents. Elle aimerait lui faire fermer la bouche à tout jamais, mais elle essuierait encore des milliers d’insultes de la part du tableau de son arrière-grand-mère, une Simone justement, et ça non merci, même écouter les jérémiades de Léo c’est moins chiant. Tu fais ça parce que t’as pas d’autres amis, hein ?La mioche planquée elle se mord la lèvre, parce qu’elle sait qu’elle va craquer, qu’elle va répondre aux provocations de sa sœur, qu’elle va perdre. Mais elle y peut rien par Merlin, c’est dans… pas dans ses gènes, mais quelque chose dans le même genre, quelque chose contre lequel elle peut rien. Ses parents ont beau lui donner des coups de baguette sur les doigts, elle arrive jamais à se retenir, jamais à se calmer. C’est une bombe à retardements la petite Simone, elle aimerait être comme les autres mais elle y arrive pas c’est tout. Les feuillages s’agitent. Simone, toute moqueuse du haut de son mètre trente, s’extirpe de derrière le buisson. Ah ouais c’est sûr que t’as pleins d’amis toi Léo…, elle ricane, pleins de p’tits purs pour se moquer de toi et te traiter de fausse pure… Sourire goguenard. Elle sait qu’elle a fait mouche, que sa sœur, que ses parents, aiment pas trop qu’on leur rappelle que même ici ils sont des impurs, même ici on les regarde comme des lépreux. Ils arrivent bien à s’incruster à deux-trois banquets de purs de temps en temps, où ils font mine d’ignorer les piques et cherchent déjà un fiancé à leurs rejetons… mais Simone elle sait, elle entend tout quand elle se planque sous le buffet parce qu’elle veut pas aller jouer avec les autres mômes. Puis c’est vrai qu’elle préfère Tinkie l’elfe de maison après tout. Léopoldine elle a les joues toutes rouges et ses petits poings tous serrés, elle cherche quoi répondre ça se voit, mais elle arrive tout juste à bredouiller. T’es en colère parce que…, elle cherche à se redonner sa contenance de petite poupée blonde, parce que Père et Mère n’arrêtent pas de dire que t’es la honte de la famille. Parce qu’ils m’aiment moi et pas toi. Ils disent tout le temps qu’un deuxième elfe de maison serait plus utile que toi. T’imagines ? Ils préfèrent cette mocheté à toi ! En un instant Simone elle arrête de rire, elle arrête de sourire. Parce que Léopoldine elle dit vrai, tout ce qu’elle lui jette à la figure c’est que la froide vérité. Et ça lui fait mal à la gamine, tellement mal. Ça lui fait mal parce qu’elle a pas demandé à être différente, parce qu’elle essaye des fois de comprendre ses parents, elle essaye même souvent de comprendre pourquoi un moldu ou un elfe de maison devrait valoir moins qu’elle. Mais elle y arrive pas alors elle prend des gifles, des insultes, des coups, puis on n’arrête pas de la menacer, on n’arrête pas d’essayer de la perdre. Elle aimerait bien rendre Cormier Père fier par Merlin, mais elle est pas faite pour ça et ça la tue. Ça lui donne envie de chialer mais Simone elle chiale jamais, ça au moins elle l’a compris dans son éducation. Alors Simone elle s’met en colère. Elle fait pas exprès. Elle sait pas trop comment, sans même la toucher, elle fait atterrir sa cadette en plein milieu des rosiers. Elle entend tout juste son hurlement, son appel au secours plutôt ; elle voit finalement ses pleurs et ses égratignures puis elle sait – elle sait qu’on va encore la blâmer, qu’on va encore lui cracher à la figure sa différence, lui demander pourquoi elle fait ça, elle est folle ou quoi, puis elle aura pas de réponse, elle aura pas de réponse. Elle arrive même plus à faire son sourire moqueur, celui en coin-là, qui rend la matriarche si folle. Elle arrive plus, elle arrive déjà plus, c’est déjà trop tard. ❝ Hogwarts will always be there to welcome you home ❞septembre 1986 - lac de poudlard Simone elle est penchée tout au bord de la barque, elle sait bien qu’elle devrait pas parce que y a pleins de petites mains dans son dos qui essayent de la retenir, mais elle s’en fiche – on lui a dit qu’il y avait un calmar géant dans le lac alors elle veut le voir, point. Autrement fallait pas en parler, d’abord. IL EST LA ! braille une petite voix du fond de la barque, le doigt tendu vers un horizon flou. Le sang de la gamine ne fait qu’un tour – elle se précipite vers l’exclamation, et tant pis pour ses éventuels camarades poussés à l’eau. Elle-même manque d’y tomber en atteignant l’extrémité de la barque ; le préfet qui les accompagne la repêche tout juste, alors qu’elle a déjà les bras et le nez dans le lac. Elle ressort de l’eau glacée avec un sourire rayonnant aux lèvres, toute fière de sa première expérience à Poudlard, convaincue qu’elle est d’ores et déjà en train d’y construire sa légende. Puis elle entend un grand éclat de rire, mais genre un vraiment grand, plus grand encore que son rire à elle, beaucoup plus bruyant aussi, et ça c’est pas peu dire. Elle roule des yeux exorbités en direction du ricanement, fascinée, et elle s’heurte à cette autre gamine – celle-là même qui hurlait déjà au Calmar. Leurs yeux bruns se rencontrent et le sourire de Simone il s’élargit encore plus, dans une gymnastique limite pas humaine, qui la rend carrément moche. L’autre gamine c’est une grande rouquine aux yeux bruns qui puent la connerie à plein nez. Simone elle est émerveillée, elle a jamais vu personne avec un tel éclat dans le regard, juste des personnes glauques austères et imbues d’elles-mêmes. Cette rouquine c’est une révélation, le début d’une nouvelle vie – elle attrape sa main pour se présenter et déjà, déjà elle sait qu’elle la lâchera plus jamais. Moi c’est Jamie ! balance la rouquine dans un grand mouvement d’entrain qui manque de retourner la barque et provoque les protestations de leurs petits camarades. Mais tu peux m’appeler Jam, qu’elle ajoute en se rasseyant. Puis, dans un murmure – mes parents m’appellent Jamiechou et s’il te plaît ne me fais jamais ça. Simone promet, mais elle promet les doigts croisés, parce que Jamiechou c’est beaucoup trop cool comme surnom. Elle aimerait bien que ses parents l’appellent Simonechou parfois. … Elle ne sait pas pourquoi elle pense à sa famille alors qu’elle est en train de rencontrer des gens bien plus fantastiques qu’eux. Simone, qu’elle glisse finalement à son tour, puis mes parents à moi ils m’appellent pas. En temps normal ça la ferait pleurer mais là elle hurle de rire, elle hurle en direction du ciel, elle écarte les bras, elle se sent libre pour la première fois en onze ans. Jamie sur le coup hésite un peu, elle ne sait pas trop comment interpréter ses propos, si elle doit être triste ou pas, puis elle décide d’en rire aussi, et de lâcher un grand YOUHOUUUU !(…) Puis Jamie elle va finir à Gryffondor c’est une évidence, alors Simone se surprend à rêver, à s’dire qu’il y a peut-être autre chose que Serpentard dans la vie. Elle a jamais vraiment voulu y aller à vrai dire, ou alors juste parce que tous les cousins Cormier y ont été avant elles et qu’elle pensait que ce serait un bon moyen d’enfin rendre Père et Mère un peu contents. Mais Père et Mère ils sont loin, loin, loin. Ils ne peuvent pas l’atteindre ici, dans sa nouvelle Maison. Alors Simone elle arrive sur le tabouret et elle s’apprête à demander Gryffondor, quitte à supplier le Choixpeau, quitte à le piétiner même. Mais finalement elle n’a rien à faire : il a à peine le temps d’effleurer sa chevelure noire de jais que déjà il braille un nom et la maison des lions l’acclame. Elle comprend pas trop, elle se dirige vers eux un peu machinalement, avec son petit sourire en coin de Cormier, et elle se retrouve entre un bouclé et un type aux yeux globuleux qui lui tape frénétiquement dans le dos pour la féliciter, manquant de lui décrocher une côte à chaque fois, puis elle se dit qu’elle est à la maison, ça y est. ❝ live fast die young bad girls do it well ❞avril 1990 - salle commune de gryffondor Elle danse Simone, fin elle remue un peu dans tous les sens, elle bouge les bras, les jambes, le bassin aussi, avec une notion du rythme toute personnelle. Elle rit aux éclats aussi, tête basculée vers l’arrière, libérée, sa longue tignasse devenue verte pour l’occasion laissée à l’état sauvage. Et elle saute partout, sur les vieux canapés défoncés de la salle commune, sur les marches du dortoir, presque dans la cheminée. Puis elle hurle, elle beugle presque, parce que Simone a quinze ans et Simone est la putain de reine du monde qui vient de gagner ce putain de match contre Serpentard (elle a défiguré leur batteur, d’ailleurs. Oups. Son directeur de maison l’a convoquée et a fait mine de lui faire le sermon, lui a expliqué que toutes ces heures de colle ça ne jouait pas en sa faveur pour devenir Auror. Il lui a même demandé de prendre exemple sur Mlle Sturridge – Jo – et là elle rit, un peu trop fort sans doute, mais faut dire que Jo elle est peut-être encore pire qu’elle, seulement elle se fait jamais pincer avec son minois d’angelot, puis elle passe toujours en sautillant devant les salles de retenue de Simone, alors voilà, c’était drôle quoi. En tous cas le professeur il a fini par soupirer et l’envoyer faire la fête avec ses camarades Gryffondor.) Et la voilà, le ventre à l’air et les collants troués, incarnation même de la liberté et de la jeunesse dorée. Elle est sur son piédestal, intouchable, loin des Cormier et des conventions sociales qu’elle emmerde fort fort fort, loin de ces conneries de sang et de la guerre qui gronde déjà quelque part mais qu’elle balaye d’un revers de main négligeant – on verra ça un autre jour, quand on se verra vieux, adultes, plus drôles. Simone elle veut juste vivre, vivre fort bordel, vibrer et ne plus penser à rien. Elle attrape un verre de whiskey Pur Feu et le vide d’un coup. C’est ça la vie. C’est ça la vie – la bonne musique qui résonne bien fort contre les carreaux, les bons amis, puis le bon alcool aussi. C’est p’têtre triste de déjà penser picole à quinze piges, mais Simone elle a pas l’temps. Elle a pas l’temps d’attendre parce qu’elle sait pas de quoi demain sera fait. Peut-être bien qu’un jour Cormier Senior va l’attraper par la peau des fesses et lui flanquer la raclée ultime. Elle sait pas. Elle a peur, un peu. La peur elle la boit. Elle est déjà aussi désabusée que ça. Mais c’est moche de penser à tout ça, ça lui sape le moral, alors elle abandonne le garçon avec qui elle dansait pour se jeter sur le dos de Jam, Jam qui est si belle, Jam qui accroche des étoiles dans son ciel tout moche tout sombre. Y a Jo aussi, puis quelques autres, pour qui elle crèverait les tripes à l’air. Mais c’est pas le moment d’y penser, c’est le moment de crier de toute la force de ses poumons les paroles de ce single moldu, et bonus si c’est dans les oreilles de Jam. Alors Simone elle le fait, elle le fait avec son sourire beaucoup trop grand aux lèvres (celui qui la rend moche), puis les yeux fermés elle agrippe ses meilleures amies et les entraîne dans ses braillements suraigus et sa valse endiablée. Pis y a un slow, Simone elle hurle que c’est commercial, mais elle laisse pas Jam danser avec son crush non non (les garçons ça pue), à la place elle plonge la tête dans ses cheveux roux et elle la serre fort contre elle, et elles se parlent tous bas, elles se susurrent les promesses d’un avenir meilleur. ( Tu l’sais que la porte est toujours ouverte pour toi hein, tu l’sais, t’es ma sœur Sim, ma sœur j’te dis) ❝ but mom i just want black hair and tattoos❞Octobre 1991 - rues de liverpool Elle court. A s’en consumer les poumons, à s’en arracher les jambes. Elle a le souffle court et les foulées mal assurées, mais elle court bordel, elle court. Elle sait même pas trop pourquoi. Tout est un peu confus, elle ressent trop de trucs à la fois et ça la submerge. Elle aime pas ça Simone, ça la fait paniquer, ça la fait accélérer. Elle fuit alors qu’elle a plus vraiment grand-chose à fuir finalement, puis c’est pas non plus comme si on allait lui courir après. Elle comprend pas à vrai dire, p’têtre qu’il y a un peu de déni derrière tout ça mais elle arrive pas à assimiler, elle arrive pas à croire qu’à seize ans elle est à la rue, qu’elle a plus de maison par Merlin, c’pas possible ça si ? Elle sait pas, elle sait plus, elle court c’est tout, elle court sans but, bien sûr que non qu’elle sait pas non plus où elle va. Son cœur il suit plus le mouvement, puis il est trop lourd aussi, elle y arrive pas, ses jambes la portent plus, elle trébuche une fois deux fois puis elle finit face contre terre, face contre les pavés londoniens. J’vais crever là, qu’elle se dit. J’vais me laisser crever là et personne me regrettera. Elle s’relève pas. Parce qu’elle peut pas, c’est aussi simple que ça. Elle a mal partout. Partout putain. Ils l’ont pas frappée pourtant, ils lui ont juste jeté un maigre sac d’affaires à la figure, puis c’est vrai qu’ils l’ont un peu poussée dehors et qu’ils lui ont claqué la porte au nez, mais c’est une solide Simone, elle était batteuse au Quidditch, elle est habituée à la douleur, elle sait qu’elle devrait pas avoir aussi mal que ça, que c’est pas normal. Les jambes qui brûlent et qui tremblent et les poumons qui répondent plus correctement c’est la course elle le sait, puis l’nez qui saigne c’est la chute amère, mais l’reste ? ça pèse super lourd dans sa poitrine, elle a l’impression que sa cage thoracique va exploser à tout instant, puis c’est comme si son cœur il était tombé dans ses chaussures, mais en même temps elle le sent taper frénétiquement contre ses côtes… C’est quoi ce bordel ?! ça lui rappelle quand elle a vu Bran en embrasser une autre le mois dernier, mais en mille fois pire. Elle arrive pas à se relever putain. Ses doigts accrochent le sol, elle essaye, elle essaye merde, mais elle peut pas, elle peut plus. Puis ça l’énerve alors elle se met à chialer, comme ça, comme une merde, comme une faible, et elle entend dans sa tête les ricanements de sa mère et ça la fait encore plus pleurer, elle voit plus rien, elle voit plus rien mais elle sent tout, même le sang dans sa bouche. Elle a les tripes à l’envers, elle va vomir, elle va mourir. Elle peut pas se relever, elle peut pas s’en relever. Puis elle sait même pas si elle le veut vraiment. Elle a jamais été forte dans l’fond Simone, on l’a envoyé à Gryffondor parce qu’elle est stupide et qu’elle gueule fort, pas parce qu’elle est noble et courageuse et tout ce bordel. Elle a jamais été à sa place là-bas, elle a jamais été à sa place nulle part. Et ça fait mal, plus qu’une chute de quinze mètres de son balai, plus que le coup d’poing d’un ivrogne, plus qu’un Doloris. Elle sait plus respirer, c’était pourtant une des seules choses qu’elle savait faire que disait sa mère, mais maintenant même ça elle sait plus. Tout ce qu’elle se contente de faire c’est rouler sur le côté et couiner de plus belle, puis entre les larmes et le sang elle hurle, elle hurle à la mort, p’têtre qu’elle veut qu’on la trouve au final, p’têtre qu’elle veut pas tant mourir que ça. Puis elle prend des phares en pleine gueule, ça l’aveugle mais elle a pas la force de mettre la main devant ses yeux, elle arrête tout juste d’hurler et elle reste sur son trottoir comme une poupée de chiffons abandonnée, comme une princesse déchue, puis qu’est-ce qu’elle est d’autre au final ? Elle les détestait mais ça voulait pas dire qu’elle les aimait pas. C’était sa famille p’tain, elle était une Cormier qu’ils le veuillent ou non, et maintenant elle est quoi elle est qui ? Elle a plus rien elle est plus rien, plus rien qu’une pauvre créature agonisante sur un trottoir dégueulasse, pétrifiée tétanisée – puis de toute façon elle irait où ? Y a des voix qui causent au-dessus de sa tête, elle comprend rien, on dirait qu’ils parlent un dialecte du fin fond des montagnes. La Simone de d’habitude elle leur dirait d’aller se faire voir et elle ravalerait ses larmes et elle partirait la tête haute fièrement plantée dans ses Doc Martens et sa jupe trop courte mais la Simone de d’habitude elle répond plus présent, p’têtre qu’elle répondra plus jamais présent d’ailleurs. Des mains l’attrapent maintenant et elle proteste toujours pas, on la met juste debout et c’est peut-être ça l’évènement de trop, d’un coup elle a les yeux qui se retournent et les jambes qui flanchent à nouveau, puis elle tombe dans les pommes, bam. (...) Quand elle se réveille elle est dans c’bus un peu étrange qu’on appelle le Magicobus et elle a une couverture autour des épaules et on lui tend aussitôt un chocolat chaud. Elle refuse poliment, elle essaye de comprendre, de tout remettre dans l’ordre mais c’est comme si un marteau tapait obstinément contre son crâne, elle voit toujours pas trop clair, elle s’renseigne maladroitement auprès du contrôleur. Il est à peine plus vieux qu’elle et il s’assoit sur le lit d’à côté, il relève son menton pour qu’elle le regarde dans les yeux puis il la prend par les épaules, elle comprend pas trop ce qu’il dit mais elle opine du chef, puis elle sait pas vraiment comment ça lui vient mais elle finit par donner l’adresse de Jam. Il lui tend un sourire gentil mais un peu bizarre et il lui donne une grande tape dans le dos, et cinq minutes plus tard elle est sur le perron de Jam et il est trois heures du matin un matin de novembre mais la porte s’ouvre aussitôt et elle se retrouve dans les bras de la mère de Jam, elle se retrouve à la maison.(Et au manoir Cormier, plus jamais elle y retournera).
Dernière édition par Simone Cormier le Ven 30 Juin 2017 - 0:18, édité 1 fois |
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| Too foreign for here texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici❝ the trouble is you think you have time ❞Août 1997 - appartement de jam et frank, londres sorcier Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ nolite te bastardes carborundorum ❞février 2000 - prison d'azkaban Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ hungry dogs are never loyal ❞octobre 2001 - cellules du département de la justice magique Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ see i was dead when i woke up this morning❞mi-novembre 2001 - magicobus, quelque part au pays de galle Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ but you said - you said soulmates never die❞quelques semaines plus tard - fête foraine désaffectée, londres moldu Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Simone Cormier le Ven 30 Juin 2017 - 16:13, édité 2 fois |
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| Never enough for both texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici texte ici❝ kill your gods, devour your oppressors ❞mai 2003 - hôpital sainte-mangouste Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ bitter are the wars between sisters ❞octobre 2003 - londres sorcier Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ did you really think you were on your way to a better life ? ❞janvier 2004 - le chaudron baveur Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. ❝ too late to die young ❞juin 2004 - londres sorcier Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.
Dernière édition par Simone Cormier le Ven 30 Juin 2017 - 16:39, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Jelena Kuodzevikiute ‹ disponibilité : dispo (2/3)
‹ inscription : 18/12/2016
‹ messages : 201
‹ crédits : metaphor.
‹ dialogues : #339999
‹ âge : 23 yo (08.01.81)
‹ occupation : patineuse artistique et étudiante à sawl centre.
‹ maison : slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : Koldovstoretz (92/93) & Poudlard (1993 à 1999).
‹ baguette : "bois" de rose : épines et élégance-douceur, deux facettes indissociables. elle mesure 28,8 cm, si grande pour une naine que c'en est risible, mais nell aime pouvoir dire aux machos la mienne est plus longue en une référence tout sauf innocente évidemment. elle contient un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3080
‹ réputation : jelena est une naine et un poids plume, mais un petit mètre cinquante-cinq d'ambition, de volonté féroce de toucher les étoiles, quitte à écarter ses adversaires par le biais de coups de pute. elle dégage quelque chose de snob, pour diverses raisons : colonne constamment droite et pas de danseuse assorti (déformation professionnelle oblige), la façon dont son nez se plisse de dégoût lorsqu'elle désapprouve quelque chose (et le commentaire qui vient avec : ew, sale.), ses remarques peu sympa, et puis les personnes qu'elle fréquente (de jeunes pro comme elle ou, au quotidien, ceux qu'on appelle flower squad, entre autres. quand elle s'emporte elle parle fort, vite et avec les mains, en un clin d’œil involontaire à ses origines ; et quand elle est bout de passion, rien ne l'arrête : sa tendance est à l'excès plutôt qu'à la mesure. on sait aussi d'elle qu'elle est une athlète talentueuse. cela dit, on ne la reconnait pas dans la rue comme on acclame les joueurs de quidditch : certains sports se suivent en permanence, d'autres à l'occasion puis s'oublient. celui de nell est à la fois aussi exigeant que la première catégorie et invisible que la seconde, ses médailles étant fêtées sur le coup puis vouées à prendre la poussière (les jours suivants, tout le monde sait que l'angleterre a eu l'or, l'argent ou le bronze, mais on ne sait plus trop le nom imprononçable de l'athlète l'ayant décroché).
‹ particularité : aucune capacité magique hors norme, mais une insensibilité à la douleur. ça peut sonner comme une chance, un super pouvoir presque, mais ne pas être capable de percevoir ses propres limites peut être un terrible handicap.
‹ faits : 23 yo • italienne et lituanienne • sang-pure • 4ème année à Sawl Centre: spécialisation en sport (patinage artistique) + option danse au RU depuis ses 12 ans. • souffre d'orthorexie • sa mère, Azucena Del Vecchio (épouse Kuodzevikiute), était une patineuse de renommée internationale. Nell avait 13 ans quand elle est morte. • son père et sa belle-mère travaillaient au dpt de la coop magique internationale, Emilia siégeant à la CIMS et Mykolas étant ambassadeur de la Lituanie en Angleterre. tous deux ont été emprisonnés après la guerre, laissant le nom en disgrâce. • Nell a deux frères et une soeur, tous plus jeunes, majeurs mais pas indépendants. elle est responsable d'eux désormais. • elle a toujours tout sacrifié pour son sport, n'a donc pas fait tout ce que s'autorisent les jeunes en grandissant. aujourd'hui on lui reproche d'être certes remarquable sur la glace, mais trop technique, trop rigide, plutôt que sensuelle comme le voudrait le public. elle est supposée apprendre à s'amuser et tester ce qui hier lui était interdit, pour donner plus de vie et de dimension à ses prestations. • elle est pleine de vie et d'audace mais aussi de manières, de dégoûts, de jugements. • elle a une passion pour les voitures, son principal sponsor est dans le domaine et elle a peut ainsi étrenner une SpyderPosh dont elle est folle. • mi cute mi bitch: c'est la meuf qui fait des invitations sous forme de cupcakes personnalisés et qui laisse des messages adorables à ses proches, mais aussi celle qui, face à la pression ou à l'impression de risquer sa place et son avenir, recourt aux coups bas pour écarter les rivaux.
‹ patronus : un poisson des glaces. elle le déteste. y voit une injure, presque : créature faire pour survivre dans les eaux glaciales, pourvue d'un sang transparent ne contenant pas d'hémoglobine, mais des molécules spéciales qui s’attachent aux cristaux de glace lorsqu’ils se forment. comme si elle n'était pas humaine, au fond, mais juste la machine qu'on lui reproche d'être, juste un corps programmé d'avance. cela dit, l'image est adaptée : comme eux nell a appris à survivre privée de chaleur et elle s'est construit une carapace pour tout endurer. la glace est son domaine, le seul espace où elle est en contrôle.
‹ épouvantard : sa mère cinglant qu'elle est une incapable, insuffisante, ratée — personnification de l'échec.
‹ risèd : elle veut l'or, nell, rien d'autre. elle ne voit que ça, les médailles qui brillent et éloignent l'obscurité, la reconnaissance, elle veut s'entendre dire qu'elle est forte et excellente, qu'elle a réussi, surpassé sa mère et tous les autres. elle voudrait qu'on lui assure qu'elle a de la valeur, pour une fois. mais lorsque l'objectif est atteint, ce n'est jamais assez pour elle. elle en a toujours un nouveau, elle n'est jamais rassasiée. alors son désir n'évolue pas, parce qu'il ne sera jamais pleinement satisfait. peut-être parce qu'il n'est pas ce que son cœur désire de mieux — peut-être parce que quoi qu'elle en pense il ne suffira jamais à la combler réellement.
| vaux mieux trop que pas assez BIENVENUUUUE officiellement parmi nous MFISHFMOSDIHFS CE DEBUT ET EN PLUS MOTARDE, TROP STYLÉ bon couraaaage pour rédiger la suite, t'as déjà bien entamé et j'ai hâte d'en voir plus n'hésite pas à passer dans les flood et le jeux si t'as envie de te défouler un peu pendant que tu prépares tout ça, et si jamais t'as d'autres questions, tmtc, on est à ta disposition |
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HERO • we saved the world June Winchester | Ce personnage s'annonce d'enfer bienvenuuuue sur exci, hâte d'en lire vraiment plus sur Simone bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas parmi nous |
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WIZARD • always the first casuality Hazel Lynch | OMGGGG MAIS ALORS TOI JE TE GUETTE DEPUIS TON PASSAGE EN INVITÉ alors ce titre??? mais cet avatar??? et CE PERSO???? OKAY ÉPOUSE MOI also je veux trop trop un lien avec ma Keiko parce que motardes quoi (en plus j'ai vu qu'avec Neelam vous envisagiez un lien ? la blonde doit normalement faire partie du gang de bikers de ma Keiko du coup peut-être qu'on peut lier tout ça ? ) BREEF ce début de fiche est trop perf ça promet trop trop bienvenuuuue sur exci ! force et robustesse pour la rédaction de ta fiche |
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WIZARD • always the first casuality Yohan Park | bienvenue sur exciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii j'ai pas encore regardé mister robot mais faut que je le fasse very soon je passe en coup de vent donc je lirai plus tard mais d'après ce que je vois ce personnage a l'air super cool, hâte d'en savoir plus bon courage pour cette fiche |
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HERO • we saved the world 'Kid' T. O'Faoláin ‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5966
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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| @jelena encore merci à toi ! et vu que je suis une reloue je reviendrai peut-être t'embêter, ne serait-ce que pour le fameux groupe @hazel t'es trop mims ! j'accepte les épousailles du coup merci beaucoup beaucoup pour cet accueil rempli d'enthousiasme et omgggg ofc pour le gang de bikers, c'est beaucoup trop swouag je meurs j'finis vite ma fiche tu finis vite la tienne et après on part écraser le monde ! (no pressure hein ) (et en plus tu joues ce gros tocard de seamus ?!?! je l'aime d'amour t'es trop perf ) @yohan ohmagaaaad ui il faut que tu regardes cette série ! anticapitalisme ftw ! :wrock2: merci en tous cas @kid WOW je te déclarerai tout mon amour par mp (merci merci merci d'ailleurs, c trop chou, je vais te répondre de ce pas ) mais PTN CETTE RÉFÉRENCE j'avais tellement zappé merci d'exister bordel promis je la case quelque part et je vais réécouter yelle de ce pas (puis j'suis la fan number one de ce trouduc de murphy donc toi aussi t'es perf, voilà, vous êtes tous perfs, jomeurs ) merci tout le monde vous êtes tous beaux, gaaaaah |
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| | | | | [insert something shakespearean involving death and your inevitable doom here] | |
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