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sujet; i'll be right there to remind you again † hitdat#2 |
WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | “ Wow. ” Il ne sait pas à quoi s'attendre d'elle. Il aime penser qu'il est un bon juge de caractère pourtant, qu'il peut évaluer rapidement le genre de personne qu'est quelqu'un en les rencontrant, qu'il sait à quoi s'attendre de tout le monde — rien, parce qu'il ne faut jamais en attendre des autres — mais il s'est trompé sur toute la ligne avec elle, depuis le moment où elle l'a attrapé par le bras pour l'embrasser jusqu'à maintenant, où Kida coule vers lui un regard brûlant, stupéfait d'abord. “ Wow. ” Et puis amer, presque, alors qu'elle éclate d'un rire à lui en glacer les sangs; Hiram reste observateur silencieux, curieux et pétrifié et incapable de réagir correctement. “ You really think this is what it’s about? ” Un autre rire. Il ne ressent pas vraiment d'embarras à l'idée d'avoir tort parce qu'il ne pense pas réellement qu'il ait tort, vues ses réactions; il ne réagit pas, à part peut-être pour une épaule qui bouge dans un haussement presque timide, indiquant tout et rien à la fois. “ Look here star boy. ” Hiram déteste qu'il déteste ce surnom, surtout dans sa bouche: on dirait la pire insulte qui existe. Elle s'approche lentement et une nouvelle fois, elle se faire prédateur devant sa proie, et il reste immobile, alors qu'il devrait s'enfuir, sans doute, les yeux verts de Kida vissés sur lui, le clouant douloureusement sur son siège. Il veut savoir pourtant, et sa curiosité domine le reste. “ You shag me, leave without a note, annoy the crap out me in that silly little contestant house, litteraly write a song with my MSN handle as a title so everyone around me think this is a thing. Not to mention one about our oral sex. ” But what did you expect? Elle voulait tout mais il ne pensait pas que tout incluait une note le lendemain, le fait qu'il reste, qu'il attende qu'elle se réveille, qu'il l'observe (il aurait dû). Ce n'est pas lui et ça ne sera jamais lui, il y a des centaines d'autres gars comme ça alors tant mieux si il lui a cassé ses rêves, parce qu'elle risque d'être confrontée à bien des déceptions si elle li en veut pour ça.
Pour le reste, en revanche, il est coupable. Quand bien même elle est bien culottée de prétendre qu'il l'agaçait quand elle a visité la maison des candidats alors même qu'elle évitait ses yeux et sa présence comme la peste. “ You tease the fuck out of me at the EWS and leave me hanging, send me a puppy like that makes any fucking sense at all, and then you act like even more of an asshole when it's neither your fault nor mine that we have to work together and tell me I’m barely good enough to be fucked and you have the audacity to think my being mad is about your going on a date with another girl, sorry no, a woman you like? ” Elle est si proche et il n'a même pas le loisir de penser de l'agacer en regardant sa bouche, qui est aussi rouge que ce matin, parce qu'il est en train d'enregistrer chaque mot, ses mains se crispant sur ses accoudoirs machinalement, ongles s'enfonçant dans le matériau avant de finalement trouver la paume tandis qu'il soutient difficilement son regard vert. C'est ego contre ego mais surtout erreurs sur erreurs mais- non ce ne sont pas des erreurs parce que ça voudrait dire qu'il ait eu la possibilité de bien faire. Et puis quoi encore? What would be the point of him if he did the right thing?
“ I don’t give a fuck who you like or who you fuck, I just don’t like being talked to like I’m shit. ” You're not shit. Parce qu'il la hait, parce qu'elle l'énerve, parce qu'elle remplit les pièces où elle marche et parce qu'elle fait preuve tant de candeur que de confiance en elle dans les moments cruciaux, parce qu'il aime bien sa voix mine de rien et qu'elle a de la répartie, parce qu'elle semble capable de tout faire, parce qu'elle est belle à s'en damner et qu'il en aurait presque peur d'elle, même si il la connait que dans des moments frustrants et futiles et stupides et effrayants, il sait que ce n'est pas qui est Kida. Qu'elle n'est pas une moins que rien et qu'elle est bigger than life et c'est pour ça qu'elle le dérange, au fond. Ou peut-être c'est juste l'idée qu'il se fait d'elle, ils ne se connaissent pas au fond et à ce rythme, ne se connaitront jamais. Mais Hiram refuse de penser, decent human being or not, qu'elle soit une merde et il se déteste pour l'avoir traitée comme tel. Be kind, always; ce n'est pas comme ça qu'on traite un être humain. Il reste silencieux pourtant, les mots de sa mère s'envolant aussi rapidement que ses pensées quand il est high, revenant pernicieusement quand il s'y attend le moins. Ses ongles creusent dans ses paumes et il aimerait rentrer chez lui, aimerait vraiment rentrer chez lui pour une dose, ou deux, ou trois, ou dix mille. Mais devant elle il a déjà fui lâchement, et de toutes manières elle lui coupe toute retraite désormais. Pas folle.
“ If 'sorry' isn't the next thing you say to me then you better keep it unless you want me to slap your other cheek. ” C'est une bonne raison de s'excuser: il n'a pas le choix après tout, donc il peut le faire sans culpabiliser. “ I think not. ” Et comme il est parvenu à s'y attendre, il attrape le poignet de la main qui se dirige à toute allure vers son visage, aussi vive qu'un serpent; ses doigts s'enfoncent sans douceur dans la peau et il essaie de ne pas grimacer, retenant toujours sa main et soutenant son regard sans faiblir, du moins l'espère-t-il. “ I'm sorry. ” Il relâche son poignet, sa main. “ And I don't want you to think that I'm saying that because I'm afraid you might slap me again. ” Sa main à lui retombe sur l'accoudoir, les ongles retrouvent la paume; la douleur le force à se concentrer, sur elle, et rien qu'elle. Ses yeux, ses tâches de rousseur, l'expression inscrite sur son visage, sa bouche rouge sur laquelle il ne s'attarde pas. Elle. “ I don't do- ” Il pince des lèvres. “ I don't do people. I don't do dates, I don't do notes, I don't do casual, I don't do sharing, I don't do frequent, I don't do people. ” Parce qu'il s'en fiche, ou plutôt préfère s'en fiche, parce qu'au fond ça n'a jamais été le cas mais que depuis la mort de sa mère, c'est comme si le vide à l'intérieur de lui essayait d'attraper tout autour dans le monde et de le détruire et il ne veut pas ça pour quiconque. Les drogues sont les seules choses qui l'aident, à garder une dernière protection contre tout et surtout à garder un pied dans la réalité, même si ça veut dire qu'il est devenu un plus gros connard qu'il ne l'était déjà en chemin. “ But I meant it when I said I wish I had stayed. For you. ” Il a l'impression qu'il va exploser en mille morceaux. Il ne va pas remettre un pied sur ce lieu de tournage, il n'assumerait pas, il doit rentrer chez lui, maintenant. “ Because you're not people and you sure as fuck aren't shit and I treated you wrongly and I'm sorry. ” Et il l'est vraiment, l'est tellement, parce qu'il a été un vrai connard, particulièrement avec elle tout simplement parce que “ I don't know how to handle you ” parce qu'il ne sait pas quoi penser d'elle, et ça n'excuse rien au contraire, et il le sait, mais c'est tout ce qu'il peut lui offrir pour le moment.
Dernière édition par Hiram Thomson le Lun 24 Juil 2017 - 20:31, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3116
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| Elle ignore ce qui lui a pris si brusquement, elle ignore véritablement d’où lui vient cette poussée d’honnêteté, si c’est juste le choc de la suggestion stupide d’Hiram, la colère qui a grondé en elle toute la journée, mêlée à la faim qui se fait lancinante (elle a été tentée un instant par les tomates de Scylla) ou si c’est le fait d’avoir parlé, même un peu, d’avoir dit à voix haute pour la première fois à quelqu’un d’autre qu’Hiram ce qu’elle pense de lui. C’était pas grand chose, (elle aurait pu faire bien pire que jerk) et c'est plus facile avec Scylla qui sait déjà qu'il y a…elle-ne-sait-pas-quoi, entre eux contrairement à littéralement tout le reste de son entourage à qui elle ment à longueur de journée, mais ça l’a suffisamment libérée pour qu’elle veuille retenter l’expérience; dire ce qu’elle a sur le cœur, une fois au moins ce n’est peut-être pas si terrible. Peut-être que c’est la fatigue aussi, elle est épuisée et ça c’était la goutte de trop. Elle ne sait vraiment pas ce qui lui a pris, mais elle ne regrette pas. Et elle est contente et fière d’elle pour une fois, de faire quelque chose de brave et peut-être que c’est encore plus stupide d’admettre qu’il la touchée, mais elle ne croit pas l’avoir dupé, elle ne sait pas, elle s’en fiche, elle est fière et il ne pourra pas lui voler ça, pas cette fois. Et s’il refuse de s’excuser, elle n’hésitera pas à donner un frère jumeau à son bleu. “ I think not. ” La main vole, mais s’arrête dans les airs, les doigts d’Hiram fermement enroulés autour de son poignet, l’empêchant d’atteindre son but. Et ils serrent fort, en plus. Ses yeux envoient des éclairs, mais les fossés noirs d’Hiram tiennent bon. “ I'm sorry. ” Sa main retombe presque mollement, parce qu’elle est un peu surprise qu’il s’admette vaincu. A-t-il si peur de son coup ? Elle ne l’a pas raté la première fois, mais tout de même. Elle a du mal à croire que lui n’ait pas déjà connu bien pire que la gifle d’une mannequin. Mais elle ne le connaît pas après tout; elle l'a cru né-moldu au Spitfire, et l'a découvert fils d'une ancienne étudiante de Uagadou ce matin. (Elle ne devrait pas avoir retenu ça). “ And I don't want you to think that I'm saying that because I'm afraid you might slap me again. ” Il a son attention et son choc avec. Elle voulait qu’il s’excuse, elle n’est pas dans un déni tel qu’elle se refuse cette confession, mais ça lui paraît étrange et peu caractéristique et trop troublant qu’il le fasse. Parce qu’elle s’était faite une raison Kida. Parce que quelque part ça l’arrange de le prendre pour anything but a decent human being. Ça rend la haine facile et ça lui permet d’essayer de croire que tout n’est pas de sa faute à elle. “ I don't do- ” Elle est littéralement pendue à ses lèvres et trop concentrée sur lui, sur l’étude de ses yeux à la recherche de la moindre insincérité pour songer à le masquer. “ I don't do people. I don't do dates, I don't do notes, I don't do casual, I don't do sharing, I don't do frequent, I don't do people. ” And yet. Il a un rendez-vous avec Gemma. Et elle s’en veut que ce soit la première chose à laquelle elle pense, la seule chose à laquelle elle pense même ; parce que tout ça, ça n’est pas vraiment nouveau. Pour ça, elle n’est pas sûre de véritablement lui en vouloir, il n’a rien promis ce soir-là au Spitifire, rien d’autre qu’un vague everything qu’il lui a effectivement donné jusqu’au levé du soleil. Et tout ce pourquoi elle lui en veut c’est de ne pas avoir faire d’exception pour elle finalement, pour ne pas l’avoir trouvée spéciale, comme elle elle a pu… C'est injuste, au fond, elle le sait. Mais il en est capable pourtant, il est capable de date quelqu'un d'autre qu'elle. Ça veut bien dire qu'elle est insuffisante. Pour changer.
“ But I meant it when I said I wish I had stayed. For you. ” The two things I couldn't give you but I wish I did. Elle l'a a peine écouté quand il l'a dit, mais il faut croire qu'un coin de son cerveau l'a retenu parce que ça lui revient de plein fouet. Morning notes and evening cuddles. Après lui avoir balancé des saletés à la figure il lui a dit ça. Et maintenant il dit qu'il était sincère et elle ne sait pas quoi en penser parce que ses yeux sont trop sombres pour qu'elle y lise quoique ce soit, et parce qu'elle ne sait pas si elle a envie d'y croire; ou plutôt elle sait qu'elle en a envie, mais doute que ce soit une bonne idée; parce que ça change quoi finalement ? It doesn't mean a thing. Il aurait voulu ; il ne l'a pas fait. Ça n'enlève pas ce qu'il a dit non plus. Mais ça la rend spéciale, mémorable, inhabituelle ? Peut-être, elle aimerait bien, elle aimerait s'éloigner aussi, qu'ils ne soient pas si proches et puis sa position n'est pas très confortable et puis elle n'est pas à l'aise du tout. “ Because you're not people and you sure as fuck aren't shit and I treated you wrongly and I'm sorry. ” Elle a envie de croire à son assurance et de se laisser persuader, de façon plus vive que jamais. Elle aimerait vraiment qu'il ait raison et elle a vraiment envie d'y croire, mais elle peut aussi se contenter d'espérer qu'il le pense vraiment ; il en a l'air en tous cas. Elle a envie de croire qu'elle a été spéciale ne serait que pour lui, ne serait-ce qu'une seconde. Elle aimerait croire que- “ I don't know how to handle you ” - ils sont donc deux, perdus l'un face à l'autre. Et pourtant il l'a handle just fine au Spitfire puis chez elle. “ Ok. ” c'est sûrement la pire réponse que l'on puisse faire à des excuses aussi complètes, mais Kida ne sait pas quoi dire d'autre, prise de court qu'elle est et elle ne peut pas lui dire qu'elle lui pardonne quand ce n'est pas le cas. “ I'm not sorry I slapped you. ” avoue-t-elle après une profonde inspiration et deux doigts volent à la joue d'Hiram, pas à la vitesse d'une claque ceci dit — dès fois qu'il voudrait l'arrêter là encore — et se déposent doucement sur le petit bleu. Elle doute qu'il comprenne que pour elle c'est pire et plus difficile encore que de s'excuser, d'avouer qu'elle a aimé ça. “ I guess I'm not sure how to handle you either. ” Ni lui ni le fait de voir faire les yeux doux à une autre. Elle ne sait jamais comment se comporter devant lui, elle se retrouve à essayer plusieurs attitudes et à échouer lamentablement, à se retrouver fragile et vulnérable et blessée. Il s'est excusé et ça lui fait du bien, plus que ça ne devrait. It doesn't make it okay. Mais c'est…quelque chose. Elle a l'impression, et ce n'est peut-être jamais que ce même espoir stupide qui ne devrait pas même exister avec lui, que c'est quelque chose de rare qu'elle vient de lui arracher et même si elle ne le dit pas, elle va le chérir comme tel. “ Thanks for not telling on me. ” son cou s'est tendu elle murmure la chose contre ses doigts, ses lèvres effleurant presque sa joue, à la façon des bisous magiques qu'on offre aux enfants quand ils se font mal. Mais Hiram n'est pas un enfant et il n'a pas besoin d'être consolé.
Elle se redresse, son dos lui fait un peu mal et puis, elle n'en peut plus de son regard et de son visage trop proche du sien. Ses doigts sur sa joue sont la dernière chose qu'elle arrache presque à contrecœur. “ It could have been avoided if you had apologized sooner. ” et pas sous la menace d'un second coup, même s'il a bien précisé qu'il était sincère et même si elle veut tellement le croire que c'est le cas. Et dans sa voix y aurait presque un soupçon de complicité - “ Anyways, enjoy your first date tonight. ” - qu'elle fait de son mieux pour conserver. Parce qu'elle a dit qu'elle s'en fichait qu'il en voit une autre et si c'est pas le cas ce n'est qu'une question d'égo, qu'une envie débile d'exister un peu à ses yeux et il lui a dit que c'était le cas, qu'elle n'était pas n'importe qui. Et ça lui suffit. Ou ça devrait. “ You'll see, they're not that bad… ” Et puis elle hausse une épaule, fait quelques pas pour rejoindre son fauteuil. “ Or so I've heard…I don't really do them either. ” Et c'est pour ça qu'elle ne comprend pas sa jalousie. Elle ne comprend pas qu'elle ait voulu et même carrément cru pouvoir avoir ça avec lui, après une nuit. Rien qu'une nuit, si fabuleuse eut-elle été. Peut-être qu'elle devrait les accepter ses excuses finalement, peut-être que tout ça c'est de sa faute à elle.
Dernière édition par Kidagakash Vane le Mer 28 Juin 2017 - 20:06, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | “ Ok. ” Ok. Well that's anticlimatic. Hiram regrette aussitôt de s'être excusé, d'avoir parlé, d'avoir avoué ne pas savoir comment la gérer, comment se comporter avec elle. Il regrette aussitôt, ses lèvres pincées, son regard se détournant un bref instant sur le côté avant de se replonger dans le sien. C'est toujours la même chose: il a cette impression qu'elle l'écorche vif et à chaque fois qu'il s'en rend compte, il devient plus cruel qu'avant, si c'est possible, la repoussant et se repoussant en même temps, la plantant là (presque) sans aucun regret. Ok est tout ce qu'elle a à lui dire et pendant un instant, il se dit qu'il aurait dû fermer sa gueule, ne pas répondre, la regarder d'un air vide jusqu'à ce qu'elle s'éloigne; ok est tout ce qu'elle a à lui dire et pendant un instant, il convoque aussitôt tout ce qu'il pourrait lui dire pour la faire fuir, pour lui faire mal, autant que ça lui fait mal d'avoir avoué un truc qui, apparemment, n'a aucun impact sur elle. Sa propre confusion l'empêche de lire ce qui se trame dans les yeux de Kida. Il la hait. “ I'm not sorry I slapped you. ” Un sourire un peu amer se hisse sur les lèvres d'Hiram. “ You shouldn't. ” Il la méritait, cette claque et il la mérite certainement, cette douleur latente et discrète sur la partie gauche de son visage. All is said and done, let's pretend it never happened; il est à deux doigts de dire ça et de la repousser brusquement et de se relever pour revenir sur le plateau quand les doigts de Kida se lèvent.
Il sait que ce n'est pas une claque qui va s'écraser contre sa joue déjà endommagée, sinon sa main (dont les doigts s'occupent toujours d'enfoncer leurs ongles dans la paume, si bien qu'Hiram doit se forcer à s'arrêter) aurait déjà volé pour s'arrêter. Il reste immobile, figé sur place, ses yeux plus sombres encore si c'est possible, bracing himself du contact imminent. Ça lui fait un peu mal quand les doigts de Kida effleurent la plaie qu'ils ont créé et il cille légèrement, mais ne bouge pas. “ I guess I'm not sure how to handle you either. ” Il ne sait pas quoi répondre à ça. Ok, pourrait-il dire, pour take the piss. Mais non, il a juste la gorge un peu nouée, un poids dans l'estomac qui le plombe littéralement. Il n'est pas supposé être handled, Hiram, et surtout pas par quelqu'un comme elle. Mais il aimerait que Kida y parvienne, même si il n'est pas sûr de ce que ça veut dire. Pendant un instant, il se dit que peut-être tout n'est pas perdu. Kida se rapproche et Hiram ne bouge pas, fermant les yeux quand le visage de la mannequin est trop proche, s'attendant à tout et à rien de sa part. Il se sent vulnérable et stupide et fragile, sous ses attentions et ses mots et sa présence et son contact, et il ne sait pas quoi faire. “ Thanks for not telling on me. ” Elle se détache lentement et il rouvre les yeux. “ Yeah. ” Il ne sait pas quoi dire, aussi, quelque chose à laquelle il n'est pas trop habitué. Son estomac est en noeuds, il ne sait pas si c'est le contrecoup des vérités qu'il lui a dites ou autre chose.
Ses doigts quittent sa joue et elle s'éloigne en se redressant et Hiram se détend très légèrement. “ It could have been avoided if you had apologized sooner. ” Il se sent sourire légèrement, en coin, haussant les épaules; il le méritait, de toutes manières, et de quoi se plaint-elle, she got the slap and the apology. Il ne regrette pas vraiment de lui avoir proposé de le gifler, c'était enrageant sur le moment et maintenant, la légère douleur qui pulse sur sa joue lui rappelle simplement de ne pas la sous-estimer. Leçon retenue. “ Anyways, enjoy your first date tonight. ” Il se renforgne un peu. Bien entendu, il a menti en disant qu'il n'a pas ask out Gemma juste pour l'embêter, elle parce que c'est littéralement ce qui s'est passé, parce qu'il voulait l'enrager, jouer avec ce qu'il n'a pas vu mais deviné à l'EWS, parce qu'il aurait réagi de la même manière si elle avait fait la même chose. Ça n'a pas manqué, mais le voilà coincé, lui qui préférerait passer la soirée à fumer ou à faire des drogues plus dures, et à essayer de courir après le sommeil. “ You'll see, they're not that bad… ” Kida se détourne, retourne vers son fauteuil. “ Or so I've heard…I don't really do them either. — I've been on dates. Just not recently. ” Just not as the person that I am today. Il regarde la nuque de Kida, se demande comment et pourquoi elle n'a jamais eu le temps d'aller à un rendez-vous. Elle est jolie, elle a forcément dû avoir des prétendants, ou au moins des propositions. Et il sait qu'elle n'était pas inexperimentée avant le Spitfire.
Il lui tourne le dos, faisant tourner son fauteuil, parlant avant de réfléchir. “ Maybe if they're not as bad as I remember I'll take you to one. ” Il aurait presque envie de se gifler lui-même. He doesn't do dates but then again she's not most people; et quand bien même, il la hait, elle le hait, la proposition ne devrait jamais avoir été formulée, ou alors sur un ton ironique, cruel, méchant, et non pas avec cette indifférence travaillée qui plane encore dans l'air; il fait mine de consulter son pow d'un air ennuyé, comme si ça ne voulait rien dire du tout. Il pourrait rajouter trois mille choses: wait sorry, no, if they're as bad as I remember ou alors or maybe I'll ask Scylla to do it she'd be happy about it ou même kidding, littéralement, il pourrait se mettre à rire pour se moquer d'elle et de lui-même et oublier carrément qu'il vient de dire ça parce que c'est stupide, vraiment stupide, elle va croire qu'il ressent pour elle des choses qu'il ne ressent pas; il n'a que de la haine pour elle et la faiblesse qu'elle a instillé en lui. “ So you can get your own opinion. ” Il hausse les épaules, ne disant rien de plus, les yeux rivés sur son pow et sa conversation avec Scylla, à deux doigts de lui envoyer un quickie pour lui demander de l'achever la prochaine fois qu'elle le voit. |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3116
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| “ I've been on dates. Just not recently. ” Ca arrange bien Kida d'avoir le dos tourné, parce qu'elle aurait bien du mal à contrôler sa réaction devant lui. Ce n'est pas tellement qu'elle soit surprise de la chose en elle-même, mais plutôt qu'il l'admette alors qu'elle n'a rien demandé et qu'ils n'ont pas exactement l'habitude de se raconter quoique que ce soit de leur vie. Même un truc aussi trivial, puisque peu devrait lui importer son dating history. Elle se laisse tomber sur son siège et finit de brancher le POW qu'elle a laissé en plan. “ Maybe if they're not as bad as I remember I'll take you to one. ” Elle manque de faire tomber l'appareil, relève le menton pour capter son reflet,mais il lui tourne le dos sans la regarder depuis son propre miroir. Elle se dit qu'elle doit forcément avoir mal entendu, qu'il ne vient pas de lui dire ça, de lui proposer ça, de faire bondir quelque chose dans sa poitrine et d'en retourner une autre dans son estomac. Elle est trop choquée pour répondre quoique ce soit; ça n'a aucun sens. Pourquoi voudrait-il lui offrir un date, he doesn't do them, et pourquoi si celui-ci se passe bien; le principe n'est-il pas de remettre ça avec la même personne ? Et pourquoi tout ce qu'elle arrive à ressentir c'est une pointe de jalousie, parce qu'elle aimerait presque (presque, juste presque) que ça ne se passe pas trop mal pour que-
“ So you can get your own opinion. ” Si c'était ce qu'elle voulait, essayer les dates, elle l'aurait fait depuis longtemps et avec n'importe lequel de ses prétendants. Mais Kida n'a pas vraiment ce désir là, enfin elle ne l'a jamais eu jusqu'à présent, d'apprendre à connaître quelqu'un et de se laisser connaître surtout. Elle sait qu'elle décevrait alors même que l'on ne s'attend sûrement à rien. Et puis il y a Roksaneh aussi, toujours derrière sa nuque, et étrangement Kida préfère lui mentir en prétendant n'avoir jamais craqué pour les plaisirs et surtout tels qu'elle les voit, les dangers de la chair, plutôt que de lui présenter quelqu'un même de bien (ça n'existe pas de toute façon) à son bras. Et puis ça lui fait peur, les hommes lui font peur en même temps qu'ils la fascinent et elle préfère ne les approcher que pour obtenir d'eux ce qu'ils savent faire de mieux. Elle cède à leurs feux qu'elle attise de ses propres flammes, mais refuse de leur offrir quoique ce soit de plus. Ca lui ferait trop peur et puis sa mère l'a trop avertie. Donc elle n'a pas envie d'aller à quelque date que ce soit, où elle risquerait de se sentir plus vulnérable encore que nue sous des draps. Et pourtant elle ne rejette pas l'idée en bloc, elle le regarde juste lui, son reflet dans son miroir, il traîne sur son POW elle soupçonne que ce ne soit qu'une fausse distraction, puis elle se rappelle qu'elle ne le connaît pas vraiment. Peut-être que c'est qu'une blague. L'indifférence avec laquelle il a fait sa proposition ne lui permet pas vraiment de s'en faire une idée. “ Are you really saying that if the date with Gemma goes well, you'll ask me out? ” Elle sourit, espère qu'il va relever la tête pour la voir. “ I might not be proficient in the field but I'm pretty sure that's what not to do. ” Sauf si Gemma ne l'intéresse pas vraiment, sauf si c'est vraiment pour l'embêter elle qu'il l'a draguée sous ses yeux. Elle fait tourner sa chaise pour mieux le voir ouvre la bouche comme pour ajouter quelque chose, lui donner une réponse plus claire à une question qui n'en était pourtant pas une et puis on toque à la porte et la fameuse Gemma apparaît. “ Time for the touch-ups.” fait-elle presque sur un ton d'excuse, comme si elle savait qu'elle venait d'interrompre quelque chose, alors que Kida elle-même ignore ce qu'elle était sur le point de dire. Elle vient vers elle d'abord pour arranger le maquillage qui tient pourtant bien depuis le matin, lui remettre un peu de rouge; couvrir de nouveau la petite plaie d'Hiram que Kida a l'impression de sentir encore sous ses doigts sera fait à la dernière minute, juste avant le action! du réalisateur.
Personne ne comprend véritablement ce qu'il s'est passé, ni même ce qu'il se passe et c'est à s'en arracher les cheveux parce que, le tournage va être prolongé. Juste d'une petite heure a priori, mais ça met les nerfs de beaucoup à vif. Ils devaient tous en finir tôt après une journée déjà bien trop longue sauf que c'est comme si les acteurs, qui n'en sont pas, s'étaient soudain réveillés, avaient enfin décidé de participer, de gracier le plateau d'un semblant d'implication. Kida n'entend plus de critiques murmurées à son égard si ce n'est des reproches parce que ça vient trop tard et que le réalisateur veut reprendre plusieurs scènes, filmées pas assez bien plus tôt, celles du matin principalement. Certains semblent enfin comprendre pourquoi elle a été engagée, pourquoi on la paye, sa peau frissonne de manière presque réelle, quand les doigts d'Hiram glissent dessus sur les dernières notes de la chanson. On dira qu'elle est douée et elle préfère elle aussi se raccrocher à cette idée, même si elle sait que- “ Can we try a kiss maybe?” Elle est dans ses sous-vêtements rouges, assise derrière lui et elle a une main sur son torse, sur le t-shirt et sous la veste en cuir qu'elle a choisis pour lui, le menton calé sur son épaule, elle relève un regard indéchiffrable vers le réalisateur. Elle se souvient de ses mots quand elle a prévenu que c'était d'avance hors de question; We'll see how the chemistry goes of course, yes, no pressure at all ; elle suppose que ça veut dire que ça ne doit pas se passer trop mal entre eux du point de vue de l'équipe derrière les caméras. Elle n'a pas bougé, croit sentir Hiram sur le point de répondre et glisse à son oreille. “ Might as well give them what they want. I'm game if you are.” et son doigt de venir chercher le menton d'Hiram pour ramener son profil à elle et déposer ses lèvres contre les siennes alors qu'on se précipite pour dire action et enregistrer le tout, un baiser certainement plus langoureux qu'il ne devrait l'être, alors qu'elle se presse contre son dos. Elle a déjà oublié l'existence de Gemma (tout en s'en souvenant suffisamment pour espérer que ce soit son cas à lui aussi), ce qui l'arrange parce qu'elle se sentirait presque coupable du manque de professionnalisme de ce baiser, complètement égoïste, elle se l'admettrait presque à elle-même, alors que les caméras qui tournent ne sont qu'une vague idée dans un coin de sa tête. Cut. Elle se détache, à la fois trop lentement et trop vite à son goût, relève comme toujours la tête pour attendre plus de directions, mais ne trouve que ses regards choqués voire impressionnés pour certain. What was that, ont l'air de dire les prunelles fatiguées de John. “ This, we need more of this.” Le réalisateur semble très enthousiaste. “ I don't know what happened, but I could kiss both of you right now. Gimme me more of this for the next three shots and you're free to go.” C'est tout ce qu'elle voulait entendre. (Et elle regretterait presque.) “ I need to use the ladies' room though.” Il hoche frénétiquement la tête, en cet instant il serait prêt à lui offrir le monde sur un plateau si ça pouvait lui assurer que cette alchimie nouvelle demeure pour ce qu'il leur reste à tourner. Elle se détache d'Hiram, et saute du lit en enfilant le pardessus en satin qu'on lui offre pour se couvrir un peu (c'est inutile tout le monde l'a vue) et s'éloigne déjà du plateau. Elle a les lèvres qui brûlent et le sang qui bout dans ses veines et elle ne sait pas ce qui lui a pris ; c'est pour le bien de la vidéo et rétablir le peu de réputation qu'elle a c'est tout ; et elle a envie de recommencer mais pas devant les caméras, et elle a peur de recommencer et elle déteste qu'il ait un rendez-vous avez Gemma et elle se déteste de ne pas avoir rejeté sa proposition de l'inviter elle aussi un jour, même si ce n'était sûrement qu'une blague, et elle se hait encore plus de regretter que ce soit le cas. Elle pousse un peu trop fort la porte des toilettes et se jette un peu d'eau froide sur le visage. Il faut qu'elle se calme, c'est la fatigue qui lui fait faire n'importe quoi et le manque de climatisation qui est responsable de sa fébrilité, rien de plus. She does not want him. Elle relève les yeux vers le miroir par-dessus le lavabo. She does.
Dernière édition par Kidagakash Vane le Mer 28 Juin 2017 - 20:07, édité 1 fois |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | “ Are you really saying that if the date with Gemma goes well, you'll ask me out? ” Well when you put it like that. Hiram fait la moue, l'air un peu contrarié, en relevant les yeux pour regarder si elle le regarder à travers les miroirs; il s'apprête à dire quelque chose mais reste silencieux parce que Kida sourit, l'air malicieux, et qu'il ne sait pas trop quoi faire. C'est vrai que c'est stupide, si le date se déroule bien il devrait enchaîner avec un autre, mais avouer que ce n'est véritablement pas son objectif serait avouer qu'il n'a fait que demander à Gemma de l'accompagner pour l'énerver elle. “ I might not be proficient in the field but I'm pretty sure that's what not to do. ” Il lève les yeux au ciel, faisant toujours la moue comme un enfant que l'on gronde, la regarde se retourner et s'apprête à en faire de même pour lui faire face mais on débarque dans la loge — Gemma, bien entendu. “ Time for the touch-ups. ” Elle en aurait presque l'air désolée, ses yeux passant de Kida à Hiram et d'Hiram à Kida. Hiram, lui, se sent désolé. Parce qu'il n'a aucune envie d'aller à quelque rendez-vous avec elle alors qu'il découvre qu'il ne serait pas contre l'idée d'emmerder Kida pendant une heure ou deux; c'est stupide et injuste, et presque cruelle pour l'assistante qui ne lui adresse pas un regard pendant qu'elle s'occupe de la mannequin, avant de les accompagner sur le plateau où la plupart de l'équipe est épuisée, lasse de l'inutilité stupide des deux stars.
Et si pendant toute la journée Hiram s'est senti d'un ennui profond et d'une fatigue terrible, là, c'est différent. C'est peut-être le fait qu'il ait le ventre plein (il essaie de s'en convaincre) ou sa discussion avec Scylla (bien sûr) ou même le fait que la chanson is starting to grow on him. Oui, ce doit être ces trois choses-là, et non pas le fait qu'il a l'impression que quelque chose s'est débloqué entre lui et Kida dans la loge, quelque chose a fondamentalement changé quand il s'est excusé et qu'elle a effleuré sa joue avec délicatesse. Prétendre est aisé mais ne pas se perdre dans leur performance est un peu compliqué, quand elle est si proche et si belle mais à la fois, pas à lui; les directives du réalisateur, ceci dit, lui rappellent bien qu'ils sont sur un plateau de tournage, qu'ils sont en train de travailler, et nulle part ailleurs. Il pourrait presque espérer- “ Can we try a kiss maybe? ” Il sent Kida se redresser dans son dos, et relève lui-même un regard vers le réalisateur, mi-figue mi-raisin, entre le je m'en foutisme habituel et la négative totale. I don't mind aurait-il envie de dire, mais il a aussi la sensation que Kida n'aimerait pas ça et pourrait presque lui épargner la corvée de trouver une excuse; il le fera pour elle. Mais quand il ouvre la bouche pour répondre non, les lèvres de Kida se rapprochent de son oreille et il est cloué sur place. “ Might as well give them what they want. I'm game if you are. ” Et elle l'embrasse, après avoir fait tourner son visage vers le sien.
Il n'était pas game jusqu'à ce qu'elle pose ses lèvres sur les siennes; le plateau disparait, Gemma est oubliée et toute décence professionnelle pourrait être mise à la porte si il n'était pas acutely aware des regards qui glissent sur eux, de la caméra qui ronronne dans leur direction. Give them what they want: oui, c'est exactement ce qu'est ce baiser, auquel il répond avec une langueur presque dérangeante, son corps immobile en écho au personnage, si on peut appeler ça comme ça, du clip sensé résister aux avances de Kida, mais la bouche avide, pressante. Le baiser est trop court à son goût, mais il ne vient pas en chercher un autre pour l'allonger sur le lit sur le rebord duquel il est assis, détournant lentement son visage après lui avoir jeté un regard qu'il aurait aimé être excédé, mais qui n'a été que languide. “ Gimme me more of this for the next three shots and you're free to go. ” Three more shots, le décompte commence. Ceci dit, il n'a pas besoin de forcer le sourire fatigué sur ses lèvres: “ cool ” quand bien même ce serait mentir que de dire qu'il serait presque tenté de retarder la suite du tournage, pour vérifier en loge que le baiser n'était que pour la caméra. “ I need to use the ladies' room though. ” Kida se détache et lui et il la suit machinalement du regard quand elle rentre dans son champ de vision, pressant une lèvre contre l'autre, l'air pensif jusqu'à ce que Nicky apparaisse devant lui. “ What was that? — That what. — That?! — Nothing. Stop. We're almost done, focus on that. ” Il lève les yeux au ciel, tend la main pour récupérer son pow que son agent lui tend avant de le repousser pour se relever et quitter la lumière aveuglante des projecteurs. “ Took you long enough, ” marmonne-t-il et Hiram lui jette un regard agacé avant de s'asseoir sur la chaise qui lui est dédiée entre les scènes.
C'est Gemma qui se présente à lui ensuite, pour effacer le rouge à lèvres qui traîne sur sa bouche, et corriger le maquillage qui recouvre la légère plaie de sa joue. Il ne la lâche pas du regard parce qu'elle a des mots qu'elle n'ose pas prononcer sur le bout de la langue et quand elle parle enfin, il en est presque soulagé. “ I don't think we should go on a date tonight. ” Il ne peut pas s'empêcher d'éprouver une pointe de déception, un peu malgré lui, en l'entend, et laisse un silence planer alors que de sa baguette, elle corrige son visage. “ I don't want- I don't want to get in the middle of that. — That what? ” Il n'y a rien. Ils sont des professionnels. On s'en fout. “ I think you're right, ” s'entend-t-il dire pourtant quand elle reste silencieuse, l'air embarrassé. “ I'm sorry. ” C'est la journée de la connerie pour lui apparemment. “ Maybe we could go for a drink sometime. Not a date. — Yeah. Maybe. ” Elle n'a pas l'air convaincue mais elle semble presque soulagée, comme si on venait de lui retirer un poids des épaules. Peut-être n'étaient-ils pas si subtils que ça dans leur jeu; peut-être qu'elle est moins stupide qu'il ne le pensait. Il est vraiment désolé, même si les stakes ne sont pas les mêmes que sa dernière excuse en date, et se dit que le date n'aurait pas été si terrible que ça. Ce qui aurait sans doute été pire, à y réfléchir. “ Do you know what's taking her so long? I need to fix her eye shadow. — Hm. I'll go check. I guess. ” Yeah you just do that, semblent dire les yeux de Gemma, qui oscillent entre déception et agacement, alors qu'il se lève, profitant du fait que la plupart de l'équipe soit en train de regarder les rushes et Nicky en train de parler à l'agent de John pour s'éclipser en direction de la double porte des toilettes.
Il hésite un peu et finit par frapper deux fois avant de rentrer dans celles des femmes, mal à l'aise mais curieux, ses yeux scannant la pièce jusqu'à la voir, dos tourné à lui. They're looking for you / they're expecting us on set / are you okay? / we should get back at it and be done with it / when it's done you don't have to see me again / is everything alright?, autant de questions et phrases acceptables en cet instant précis, qui sont oubliées dès l'instant où il croise son regard dans le miroir. Toujours des miroirs. What was that kiss? / was it for them? / Gemma bailed on our date / go on a date with me / are you okay? / I'm game if you are, autant de questions et phrases pas du tout acceptables qui effleurent son esprit et qu'il repousse avec véhémence. It's not like that. “ Tell me Kidagakash. ” Le prénom roule sur sa langue alors qu'il s'approche d'un pas, puis deux, sans pour autant oser se presser contre elle pour l'embrasser comme il en aurait envie; elle n'aimerait certainement pas ça, et il finirait pas le regretter. “ You're not hiding from me, are you? ” Et il sourit légèrement, un sourire en coin stupide et qu'il ne sait réprimer, un peu hésitant pourtant, I don't know how to handle you. La lumière des néons rehausse ses traits, rend la situation presque iréelle, surréaliste, quand il fait un troisième et dernier pas vers elle; il tend la main, doucement, pour effleurer son épaule, comme il l'a fait à Paris, son regard ne lâchant pas le sien dans le miroir. La lumière lui donne un air presque craintif quand ses doigts remontent jusqu'à son cou, puis se détachent, le bras retombant le long de son corps. “ We should get back, ” murmure-t-il, sans aucune envie pourtant. Il ne veut rien d'autre qu'elle en cet instant précis. |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3116
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| Le mascara est waterproof comme le reste du maquillage appliqué par Gemma - Gemma! - et c'est bienheureux parce que ce que l'eau claire dont elle s'est aspergée n'aurait pas effacé, les larmes confuses et dont elle peine à comprendre l'origine en seraient certainement venues à bout et alors elle aurait été laide en plus de tout. C'était vraiment tout ce qu'il lui fallait pour clôturer cette journée. Elle efface d'un revers de la main agacé ce qui lui pique la joue mais continue, en dépit de ses efforts, de s'échapper de ses yeux plus humides qu'elle ne les a jamais vu. Elle échange sa peau pour du papier récupéré dans une cabine, s'applique à éponger jusqu'à ce que la source elle-même ne se tarisse. Elle se moque de savoir si on se demande où elle est et ce qu'elle fait, pourvu qu'on ne vienne pas la chercher, pourvu que personne ne la voie comme ça, reniflant comme une enfant. Et c'est d'autant plus agaçant cette impression d'attendre que ses yeux daignent lui obéir, et cesser ces bêtises, qu'elle ignore ce pour quoi exactement ça lui a pris. Quand elle a croisé son reflet dans le miroir, elle a vu tout ce qu'elle n'avait pas envie de voir et pour une fois pas besoin de laisser son regard glisser sur son corps dénudé malgré l'espèce de kimono qu'on lui a fait enfiler. Ses prunelles étaient un spectacle à elles seules, brillantes -mais pas encore de larmes - les pupilles trop dilatées ; elle le veut et elle croit même que c'est un rien pire que ça ; et sans prévenir les valves se sont ouvertes. Il faut dire aussi que ça la titille depuis le matin, depuis les remarques cruelles, et puis même depuis Paris; il faut dire qu'elle est à bout, tient à peine debout, qu'elle a bu trop de café pour les compter et trop fumé aussi. Elle ne veut pas croire que ce soit ça, la simple intensité dans son propre regard et les battements de son cœur et la chaleur dans ses veines (et l'idée que ça ne puisse pas être son cas à lui; que ça n'est pas son cas à lui) qui l'ait fait craquer. Et puis il y a le réalisateur qui va vouloir plus de ça, plus de cette tension palpable entre eux et qui n'est pas du jeu pourtant, pas pour elle. Et elle se demande comment elle va faire pour ne pas s'y perdre, pour ne pas se perdre dans un nouveau jeu qu'elle a encore une fois (mais malgré elle, sans y réfléchir) commencé. Et puis il y a Gemma et ce fameux date, et il faut qu'elle arrête de penser à quoique ce soit, sinon, loin de s'épuiser, la cascade salée qui lui tombe sur les joues va repartir de plus belle. Elle étouffe un hoquet, s'asperge un peu plus d'eau douce et s'essuie de nouveau les joues. Elle est presque prête quand on toque à la porte et qu'elle tourne des talons pour montrer son dos à quelque visiteur que ce soit afin de vérifier du bout des doigts que ses pommettes sont bien sèches. Elle ne se retourne vers le miroir que quand c'est le cas, surprise de voir non pas un quelconque assistant de production, mais Hiram lui-même. Elle doit vraiment avoir tardé pour qu'on envoie la star la chercher; ou peut-être qu'ils pensent que c'est la meilleure personne pour la faire revenir; ils se trompent.
“ Tell me Kidagakash. ” Son propre nom sur sa langue à lui tord son estomac de façon plus certaine que toutes les faims du monde et elle attend la suite avec avidité comme si ça pouvait être autre chose qu'un simple are you coming back on set or what? Elle est parfaitement incapable de faire autre chose que plonger ses émeraudes dans ses trous noirs, alors qu'elle le voit s'approcher et devrait s'éloigner. “ You're not hiding from me, are you? ” Yes, I am because you scare me, because I loose myself around you, because I can't control anything and because I know it's wrong and I don't know how to handle you, remember? Ca serait vrai. Mais No, I'm hiding from them, I wish we could be all alone. Le serait aussi. Alors Kida préfère se taire. Il a un sourire stupide sur les lèvres; ne doit pas s'attendre à une réponse sincère de toute façon, ce n'est donc pas grave, s'imagine-t-elle, s'il n'en a aucune. Le jeu des glaces a pu l'agacer à certains moments de la journée, mais elle est reconnaissante de la protection que ça lui offre alors que pourtant leurs regards toujours aussi attirés l'un vers l'autre ne pourraient être plus intenses que ça, simple reflet ou pas. Du coin de l’œil elle le voit tendre la main et elle largement le temps de s'écarter pour l'empêcher de la toucher, mais reste clouée sur place, pas une parcelle de son corps ne souhaitant se dérober à lui. Elle ignore ce qu'il cherche à effleurer son épaule puis son cou (décide que ça lui est égal) et elle ignore l'envie de se rapprocher un peu plus, de se retourner- La main d'Hiram retombe et le charme est brisé. “ We should get back ” Evidemment c'est ce qu'il y a de plus raisonnable à faire et Kida devrait agréer. Et c'est pour ça qu'il est venu la voir rien d'autre. Et c'est pour le tournage, pour sa carrière qu'elle est là et rien d'autre. Elle leur a fait perdre suffisamment de temps à tous entre son inutilité de début de journée et son escapade un peu trop longue dans les toilettes. Mais alors qu'elle essayait vraiment de se recomposer, pour pouvoir revenir sur le plateau, faire venir Hiram, c'est détruire tous ses efforts à coup de marteau. “ Is that what you want? ” Et elle ne devrait pas, vraiment elle ne devrait pas laisser ce feu noir brûler dans ses prunelles quand elle regarde son reflet comme si c'était la plus belle et même la seule chose qui existait au monde (dans son monde c'est le cas), mais il danse malgré tout dans le vert brillant qui éclaire et assombrit tout à la fois tout son son visage. Et elle se retourne pour faire tomber la dernière barrière. Elle ne devrait pas, il y a Gemma et ce date; il y a ses mots; il y a ses excuses; il y a la gifle; il y a Paris; il y a ce baiser trop réel devant une équipe fatiguée; il y a la haine sincère; mais, elle se retourne et s'adosse dès légèrement contre le rebord de l'évier, le souvenir de la dernière fois qu'ils ont été tous les deux dans des toilettes gravée sur sa rétine en plus du reste de son corps. Plus encore que la dernière fois elle est consciente du danger, et pourtant elle ne le veut pas moins (elle le veut plus). Le problème, c'est que Kida aime les sensations fortes et il n'en est pas qui dépasse Hiram. “ Is it really? ” Et s'il dit non c'est fini bien sûr; s'il dit non elle n'est pas même pas sûre d'être capable de le suivre en dehors de la pièce et jusqu'au plateau et de finir le tournage. S'il dit non elle n'aura pas besoin de faire semblant d'être malade, elle le sera. Malade de rage et de dégoût pour elle-même avant tout, parce qu'elle sait qu'elle a tord de lui remettre autant de pouvoir dans les mains et pourtant elle ose croire qu'en cet instant il veut la même chose qu'elle et elle est faible, mais ça lui suffit. (Et pourtant à Paris il la voulait aussi et pourtant ce matin il la voulait aussi). Il lui a rendu son baiser sur ses lèvres rouges qui la brûlent encore (et elle remarque à regret quand l'espace d'une seconde elle se perd sur les siennes, que si elle l'a marqué de son carmin ça a disparu, il l'a effacée) et elle se demande s'il est bon acteur, meilleur acteur qu'elle, ou si - c'est Hiram après tout - il ne refuse simplement jamais un baiser (et elle se rappelle la ruelle, quand elle n'était qu'une inconnue et pour la énième fois elle se demande comment elle peut encore croire être autre chose qu'un nom, certes alambiqué et mémorable en ce sens, sur son tableau de chasse). |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | “ Is that what you want? ” Hiram n'a aucune envie de ce qu'il veut précisément. Il veut son attention, son affection, ses baisers et son regard, il la veut contre lui, il la veut jalouse, il la veut et il n'a pas envie de se poser trop de questions parce que ça finit toujours mal, quand il se pose trop de questions, s'autorise à être stupide et lâche devant elle après s'être retourné la tête. Il sait une chose en revanche: quoiqu'il ait envie de faire en cet instant précis, il n'a pas envie de retourner sur le plateau. Il s'en fiche, de ce clip et cette chanson et ces gens. Il s'en fiche complètement; le monde n'a que les couleurs et la saveur de Kida en cet instant précis, n'existe qu'autour d'elle. I want everything. I want you, qu'il lui a dit à Paris, avec sincérité; c'est le cas aussi à ce moment-là, quand elle fait volte-face et qu'il n'y a plus de miroirs ou de reflets ou rien du tout entre eux. Il remarque seulement ses traits un peu creux, ses yeux un peu rouges, se demande si elle a pleuré, se demande pourquoi aussi. Ça agite des émotions contraires en lui, colère et culpabilité, rage et pitié, alors qu'il la dévisage comme à chaque fois: comme si il la voyait pour la première fois, comme si il ne pouvait pas se lasser de l'observer, ses yeux avides cherchant des gemmes dans chaque détail de son visage. Elle s'appuie contre le rebord de l'évier et il se rappelle du spitfire mais aussi de Paris, d'elle tout simplement; pourtant cette situation n'est similaire en rien aux autres. Il y a quelque chose de plus lourd, un désir plus vivace aussi. “ Is it really? — No. ”
Hiram n'a même pas le luxe d'hésiter; à quoi bon mentir, après tout, quand il a l'impression qu'il est si vulnérable qu'elle pourrait lire la moindre de ses pensées sur son visage? Il s'approche, lentement, comme pour ne pas la brusquer, ses yeux ne la lâchant pas, jusqu'à ce qu'ils soient face à face. Kida a toujours ses talons et est toujours plus grande que lui; Hiram ne s'en rend compte qu'à ce moment-là, et ne peut s'empêcher d'esquisser un petit sourire amusé. Comme à Paris ses mains se posent sur le rebord de l'évier de part et d'autre de ses hanches, ses bras l'enfermant alors qu'il se penche vers elle. “ I'm game. ” La réponse vient un peu tard sans doute, mais pas le baiser brûlant qu'il presse sur ses lèvres. Celui qui a été filmé n'a été qu'une esquisse, qu'un prototype, de celui qu'il appuie sur la bouche de Kida, brûlant, pressant et avide, ses mains trouvant sa taille à travers le fin tissu de la soie du kimono, serrant Kida contre lui alors qu'elle répond à son baiser. C'est affolant, étouffant, assourdissant, aveuglant, ça creuse des fossés dans sa tête là où le raisonnable devrait se trouver et ça noue d'autres noeuds dans son ventre alors que ça semblait impossible il y a seulement quelques heures. Leurs bouches se détachent seulement pour mieux se trouver, les bras d'Hiram se détachant lentement d'elle pour que ses mains se faufilent sous le tissu, effleurent son ventre, sa taille et son dos, la peau frémissante qu'elle a pressé contre lui pendant la plupart de la journée sans vraiment le toucher, paradoxalement. Adieu sa carrière et Gatsby et le réalisateur et Nicky et tout le monde; il pensait vouloir la célébrité mais il ne peut même pas y réfléchir deux secondes en cet instant précis, cédant à ce à quoi il pensait naïvement pouvoir résister, perdant à un jeu où il était persuadé de gagner quelques instants plus tôt.
De nouveau, elle transforme le sang dans ses veines en feu de forêt et il ne sait pas quoi faire, à l'impression qu'il va imploser, qu'il est brûlant, qu'il va presque lui faire mal; pourtant il ne cesse de l'embrasser, ses lèvres venant chercher sa peau ensuite, sa mâchoire et son cou, et sa clavicule découverte par le décolleté du kimono sous lequel ses mains caressent toujours légèrement son corps. Il est tant aspiré dans le tourbillon Kida qu'au début, il n'entend pas frapper les coups à la porte, jusqu'à ce qu'ils soient plus insistants; “ errr, miss Vane? Is everything okay? ” Et il serait à deux doigts de laisser une marque sur son épaule, de lui dire de ne pas répondre, ou d'assurer qu'elle a besoin de deux minutes ou de cinq ou de dix ou de trois heures; mais à la place, presque sagement (quand bien même tout son corps crie à la rébellion), il se détache pour la regarder, pincer des lèvres comme pour en effacer maladroitement sa trace. Ses mains ne l'ont pas quittée. Il attend que le curieux soit reparti pour parler. “ I'm free tonight. ” À regret, ses mains se détachent de sa peau pour venir s'emparer des rebords du kimono, ses yeux se baissant comme pour observer ce qu'il est en train de faire; il se sent stupide sous son regard soudainement, et préfère faire comme si de rien n'était. Il tire sur les deux pans en soie et attrape la ceinture pour la nouer de nouveau autour de sa taille, la rhabiller un tant soit peu. “ That's the thing with dates. Sometimes they dump you. ” Il pince de nouveau des lèvres, les caresse de sa langue avant de relever le nez vers Kida, ses mains relâchant le noeud de sa ceinture en soie avant qu'il ne recule — mais pas trop, jamais trop. “ I'd really want to do that again. ” Il lève la main, doucement, jusqu'à venir prendre son menton entre ses doigts, son pouce soulignant sa bouche rouge comme il l'a fait chez elle; seulement ses gestes sont un peu plus assurés vu qu'il est relativement sobre (chose à laquelle il va devoir bientôt remédier) et son sourire est plus hésitant qu'indulgent et sarcastique. Son doigt presse contre sa peau pour en effacer du rouge qui s'y est perdu, et sa main retombe. “ So...? ” Il n'est pas sûr de ce qu'il est en train de lui proposer, n'arrive pas à déterminer si elle dirait oui ou non ou what et il a un peu peur, une sensation qu'il commence à associer avec elle, et une émotion qu'il n'apprécie véritablement pas. |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3116
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| “ No. ” C'est fou l'euphorie qu'un simple mot, qu'un si petit mot peut provoquer. Il ne veut pas revenir au plateau, pas plus qu'elle, et ça ne lui dit pas ce qu'il veut exactement, mais Kida a tellement l'habitude d'être déçue qu'elle se laisse sans mal emporter par ce high-là. Cette petite victoire-là. Et quand il s'approche encore un peu et qu'elle en perd presque son souffle, et qu'il pose les mains autours d'elle et qu'elle n'a plus besoin qu'il lui dise quoique ce soit parce qu'elle, elle sent qu'ils veulent la même chose, elle a un peu peur. “ I'm game. ” Et y a un sourire sur les lèvres de Kida quand elles finissent pressées contre les siennes, avant qu'elle ne se laisse emporter par l'ouragan qu'est ce baiser, plus profond et ravageur et terrifiant que tous ceux qu'elle a jamais pu échanger, même avec lui et elle pourrait se consumer jusqu'aux cendres dans le feu d'Hiram. Il n'existe véritablement rien d'autre dans son monde, elle ne sait plus où elle est, ce qu'elle fait il n'y a que lui, lui, lui. Cause I see nobody, nobody but you, you, you lui reviennent les paroles de la chanson qu'ils ont écouté en boucle toute la journée. Kida n'est pas (encore) addict à beaucoup de choses, même si elle a les facilités de tempérament pour, l'inclinaison, l'attirance pour ce qu'elle devrait éviter; elle n'est pas addict à grand chose, pas beaucoup de drogues classiques en tous cas (excepté la nicotine peut-être), mais a taste of Hiram et elle était mordue, prête à vendre son âme pour plus. Et plus n'est jamais assez. Ses lèvres sont avides et autant qu'il la serre contre lui, les mains sur taille, elle se presse contre son corps et se plaint de manière audible quand il s'écarte alors qu'il ne s'agit que de laisser ses mains explorer son peau dénudée. Kida n'est pas addict à grand chose, mais elle quand elle s'abandonne à sa dose, c'est absolument, sans concession, c'est pour obtenir tout, tout, tout ce qu'on peut lui offrir, même quand c'est trop, même comme ça lui donne l'impression que ses veines ne pourront jamais contenir son sang bouillant et que sa peau ne pourra jamais se remettre des baisers qui glissent jusqu'à son décolleté.
Les coups frappés à la porte sont avalés par les soupirs à peine retenus de Kida. “ errr, miss Vane? Is everything okay? ” Étrange comme le monde peut à la fois s'écrouler et redevenir tangible autour d'eux. Elle n'a pas envie de se détacher, même pas envie de répondre, qu'on les surprenne donc, qui ont-ils dupé aujourd'hui ? Qui ont-ils jamais dupé ? Les fans de #kidiram sont idiots et elle les déteste parce que chaque hashtag, chaque montage photo, chaque théorie se basant sur telle chanson, ou telle phrase lâchée en interview, ou tel regard quand ils se sont vu à la maison des candidats, lui rappelle que ça existe, qu'ils existent et pas comme les shippeurs le croient. Mais ils existent un peu quand même et ça lui suffit, ça doit lui suffire, pour aujourd'hui au moins. Et elle va presque pour l'embrasser sans répondre, sauf qu'Hiram se détache, pince des lèvres, la regarde. “ I'm fine, I'll just be one more minute. ” fait-elle la voix un peu tremblante d'être encore si proche de lui. Elle se demande s'ils croient qu'elle est en train de consommer de l'orviétan, ou de fumer à la fenêtre, ou de rendre le déjeuner qu'elle n'a pas mangé, comme le bon mannequin qu'elle est, ou malade, ou en train de pleurer, ou inconséquente à papoter avec n'importe qui au téléphone, indifférente au monde autour d'elle.
Les pas s'éloignent, les mains d'Hiram sont toujours sur sa peau nue, elle croit presque qu'ils vont reprendre exactement là où ils s'en sont arrêtés (elle aimerait), mais non. “ I'm free tonight. ” c'est douloureux ces paumes qui s'arrachent à sa chair qui n'attendait et ne veut qu'elles, pour venir attraper son pardessus et en nouer la ceinture. Mais elle est concentrée sur ses mots plutôt, pour une fois alors qu'il est si près, les sourcils froncés, confuse, pleine d'espoir aussi. “ That's the thing with dates. Sometimes they dump you. ” Elle a de nouveau été généreuse avec le rouge qu'il aime tant et qui tâche désormais ses lèvres à lui aussi, lèvres qu'elle ne peut s'empêcher de regarder quand il les pince avant que sa langue ne les effleure, arrachant un frisson à Kida sans même avoir besoin de la toucher. Elle l'écoute pourtant, son cerveau l'écoute, alors que son corps refuse d'en tirer les conséquences; he got dumped, c'est pour ça qu'il est revenu vers elle. Men, pigs the lot of them. La leçon n'est jamais véritablement apprise.
Il s'écarte un peu, elle veut le retenir ; elle veut le repousser un peu plus. He just got dumped. “ I'd really want to do that again. ” Elle aussi, tellement, tellement que ça lui fait mal d'avoir à attendre pour recommencer. Elle se demande s'il est aussi harponné par elle, qu'elle l'est par lui, si lui non plus ne peut s'empêcher de la toucher, quand il lève une main pour saisir son menton, son pouce venant caresser ses lèvres (What happened baby girl?). C'est terrible parce que Kida n'a pas une mémoire fantastique du tout, ça lui faisait défaut pour les cours, et ça fait souvent d'elle une amie sur laquelle on ne peut que peu compter, mais avec lui elle se souvient de tout. Elle se souvient assez vivement pour voir les différences, l'assurance du doigt qui efface les traces de rouge à lèvre qui se sont perdues sur sa peau, et la différence dans le sourire qui déforme sa bouche. Elle devrait faire la même chose avec lui pour ne pas qu'ils sachent tous exactement à quelle activité ils viennent de s'adonner, et en même temps elle veut laisser sa marque. “ So...? ” Elle sursaute presque, elle a délicieusement oublié la situation dans laquelle ils se trouvent. Elle pourrait faire mine de ne pas savoir ce qu'il demande ; après tout c'est vrai qu'elle en sait pas exactement ce qu'il veut. Is that date? Elle a toujours les yeux rivés vers ses lèvres, vers sa dose qu'elle réclame encore, xo 'till we overdose, elle n'a aucune idée que ça ne veut pas dire ça, parce qu'avec lui ça prendrait un vrai sens. Elle voudrait essuyer ses lèvres des siennes, mais ça serait contreproductif alors à la place elle passe son index sur sa propre langue avant de s'appliquer à enlever le rouge des lèvres d'Hiram. “ So maybe we're not that obvious. ” Et un sourire presque complice d'étirer ses lèvres. Elle aura le temps de penser à ça demain. Plus tard. Pas maintenant, elle s'en fiche que ce soit évident pour toute l'équipe et que peut-être quelqu'un ait la bonne idée d'en parler sur les réseaux sociaux.
So...? Sa main retombe à son flanc, tire un peu sur le nœud de la ceinture qu'a refermé pour elle Hiram, son regard suit, jusqu'à ce qu'il se plonge de nouveau dans ce lui d'Hiram. “ So I'm your second choice? You got dumped so now you're looking at me? ” C'est quoi le pire, qu'il ait encore son date le soir même mais se permette de l'embrasser dans les toilettes (d'aller plus loin peut-être s'ils n'avaient pas été interrompus), ou qu'il vienne vers elle libre comme l'air ? Elle connait la réponse évidemment, mais ça la dérange profondément que ce soit Gemma qui ait annulé, et pas lui, pour elle. Elle n'est pas énervée (si), n'est énervée que celle que ça touche. Elle n'est pas jalouse (si). Elle n'est pas déçue. Elle n'a pas envie d'accepter en dépit de tout ça. Elle n'a pas envie qu'il la détrompe et l'embrasse de nouveau et lui fasse oublier Gemma et qu'ils retournent expédier le tournage et se retrouvent dans la loge, ou chez lui ou n'importe où même dans la voiture de Kida pourquoi pas ; n'importe où pourvu qu'il soit là. “ Is that it? ” Is that all I am? La curiosité est sincère, le reste est masqué voilé, le heurt peut-être tout juste visible dans ses deux mares vertes.
I'm so used to being used, dit aussi la chanson d'Hiram. Mais ça pourrait être la sienne finalement, elle a l'habitude et c'est terrible et c'est frustrant et douloureux, mais peut-être que, parfois, c'est mieux que rien. |
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WIZARD • always the first casuality Hiram Thomson | Il se demande bien qui ne va pas poser de question après le baiser devant la caméra et le fait qu'il se soit éclipsé dès que possible quand Kida est parti. Au fond, Hiram s'en fiche un peu, ils peuvent bien penser ce qu'ils veulent, ils ne sauront jamais ce qui se trame réellement entre eux (lui-même ignore en grande partie ce que c'est, ça, eux, ces moments volés, ces disputes qui n'ont pas lieu d'être); mais il se doute que Kida soigne très certainement plus son image que lui. Parce que si lui, dans ses chansons ou les interviews qu'il donne quand Nicky insiste, ne cache en rien son lifestyle plutôt décadent dans virtuellement tous les sens du terme, ce n'est pas le cas de Kida (non pas qu'il ait parcouru toutes les pages à son sujet sur le Talking Mirror) (vraiment, pas son genre). “ So maybe we're not that obvious. ” Il sourit en coin, ses lèvres embrassant une ou deux fois le doigt qu'elle passe dessus pour en retirer le rouge à lèvres. Une nouvelle fois, il se sent un peu coupable pour Gemma, mais la retire vite de ses pensées parce que Kida demeure si proche, si présente et tangible et vibrante contre lui. Quelque chose de plus ou moins stable sur lequel se reposer son regard pendant quelques minutes. Elle le terrifie, et elle l'intrigue, and he can't handle her, mais elle est tout ce qui compte en cet instant précis.
Sa main retombe et pendant un instant, Hiram pourrait presque imaginer qu'une pointe de déception s'invite sur le visage de Kida. “ So I'm your second choice? You got dumped so now you're looking at me? ” Son visage à lui se referme légèrement, alors qu'il fronce les sourcils, les coins de sa bouche souriante retombant lentement. You're a girl I fuck; c'est ce qu'elle doit penser maintenant. Il aimerait lui rappeler de ne pas lui faire confiance, de ne donner foi à aucune de ses paroles, mais ça voudrait aussi dire remettre en question ses excuses qui elles étaient sincères. Il aimerait lui dire qu'il voulait être dumped parce qu'il était trop self-conscious (une première pour lui) pour le faire lui-même, Gemma lui semblant un peu trop intelligente et gentille pour se faire rejeter comme ça; qu'il ne voulait en aucun cas aller à quelconque rendez-vous avec la jolie assistante et lui a juste demandé pour l'emmerder elle, Kida; mais il n'y a aucune manière de dire tout ça sans avoir l'air d'être le dernier des connards (mais n'est-ce pas ce qu'il est? wouldn't be about time to claim it like he did so many times before?). “ Is that it? ” Il reste silencieux, ses yeux un peu dans la vague avant qu'il ne cligne des paupières, levant une main pour la poser sur ceux de Kida. Sa main enveloppe ses prunelles vertes, la forçant à les fermer, et il reste un instant silencieux, lui arrachant sa vue pour mieux s'approcher de ses lèvres; quand il parle, leurs bouches s'effleurent presque: “ You think too much. ”
Il reste silencieux, se demandant comment formuler ce qu'il a envie de lui dire, avant de cesser de penser trop lui aussi, se lançant simplement avant de prendre peur et de s'enfuir en le disant juste qu'elle est le millième choix ou quelque chose comme ça: “ I'm relieved she dumped me because now I'm free tonight and I thought we could do something before we start hurting each other again. We could grab something to eat since you haven't eaten all day, or we could go back to your place and fuck, or mine and do drugs and fuck. Or whatever it is that you want to do. I don't mind. ” Toutes ces perspectives lui semblent très faisables et respectables, et ils pourraient tout aussi bien aller danser, se balader ou ce qu'elle veut, du moment qu'elle le regarde comme ça et l'embrasse comme ça et le touche comme ça. Ça ne veut rien dire, tout ça n'est pas une promesse, loin de là. Mais c'est quelque chose et ça lui tord l'estomac; pas de désir, cette fois, mais d'une peur à laquelle il n'est pas habitué. La peur d'être rejeté. “ You're not my second choice. I told you I didn't do dates. But if you want one, here's one. You're my only choice. ” La main d'Hiram retombe, rendant la lumière aux yeux verts de Kida. “ You think too much, ” répète-t-il. Il se recule, à regret, jusqu'à ce que leurs corps ne soient plus éloignés d'un simple souffle. Il se dépêche de remettre en place les murs qu'il a détruit en parlant, ceux qu'elle ne cesse d'abattre sans s'en rendre compte, le rendant nerveux et vulnérable et stupide et lâche. Il se fait insondable, les muscles de sa mâchoire jouant sur sa peau avant qu'il ne se détende brusquement, se forçant à sourire légèrement en coin pour faire celui qui déborde trop de confiance pour que ce soit réel. “ Figure out the rest. Waiting on you. ” Et avec un haussement d'épaules indifférent, de faire volte-face et de quitter les toilettes pour rapidement passer en loge (avoir une petite crise existencielle interne en s'assurant qu'il n'est pas décoiffé ou trop maquillé du rouge de Kida) avant de revenir sur le plateau comme si de rien n'était. |
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WIZARD • always the first casuality Kidagakash Vane ‹ disponibilité : always ready.
‹ inscription : 18/06/2017
‹ messages : 404
‹ crédits : riverdale
‹ dialogues : thistle (design foncé), plum (design clair)
‹ âge : vingt ans (30/04)
‹ occupation : mannequin, égérie (Angel) de Poonima's Secret et chanteuse dans une subunit de soloistes. Elle prend également des cours à la wada.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1995-2002
‹ baguette : bois de saule, crin de licorne, vingt-cinq centimètres
‹ gallions (ʛ) : 3116
‹ réputation : Vain ; l'autre morceau des Vane Sisters, on l'adore (elle est belle) ou on la déteste (c'est une potiche) au choix, mais son visage commence à être partout, affiches, réseaux sociaux, elle touche à tout à la fois semble-t-il, le mannequinat, le chant, bientôt la MirrorTV prédit-on, mais pourtant elle reste pour beaucoup rien d'autre qu'un visage et un corps plus qu'agréable, le reste n'étant jamais qu'agrément. Beaucoup se nourrissent également de la rivalité que l'on cherche à attiser entre elle et sa sœur Romilda, une star elle aussi.
‹ faits : stéréotype de la mannequin creuse, obsédée par son physique et par sa ligne, elle est la première à s'accuser de superficialité. anorexique restrictive, elle fait semblant de manger et quand elle ne peut pas s'en contenter finit la tête dans la cuvette, mais tout va bien puisqu'elle fait en sorte que personne ne se doute de rien et préfère achever seule sa descente aux enfers.
‹ patronus : une couleuvre
‹ épouvantard : son insuffisance congénitale qui lui est renvoyée à la figure par sa mère et sa génitrice.
‹ risèd : un vrai sourire sur son visage
| Elle ne sait pas à quoi elle s’attend, mais ce n’est certainement pas à ce que la main d’Hiram vienne se poser sur ses paupières qu’il maintient closes. Elle se laisse faire, quoiqu’un pli se creuse entre ses sourcils, quand le silence dure un peu et qu’il ne se passe rien et qu’il n’a pas répondu à question. “ You think too much. ” souffle-t-il contre ses lèvres et elle devine leur proximité et fronce les sourcils de plus belle, incapable de comprendre ce qu’il veut dire; parce que c’est vrai qu’elle pense trop quand ça touche à lui, à eux, whatever it is, mais comment ne pas faire autrement avec tous ces mixed signals? Elle attend la suite, persuadée qu’il doit y avoir une suite, s’habituant peu à peu à la main d’Hiram contre son visage, qui l’invite à se détendre et contre laquelle elle voudrait presque s’appuyer. “ I'm relieved she dumped me because now I'm free tonight and I thought we could do something before we start hurting each other again. We could grab something to eat since you haven't eaten all day, or we could go back to your place and fuck, or mine and do drugs and fuck. Or whatever it is that you want to do. I don't mind. ” Elle ne sait pas exactement quand est-ce qu’elle s’est mise à sourire (probablement au moment où il a dit qu’il était soulagé d’avoir été largué), mais le temps qu’il achève sa longue proposition ses joues sont plissées par son sourire qui dévoile ses dents et bouffe la moitié de son visage qui n’est pas masqué par la paume d’Hiram. Elle oublie de relever qu'il a remarqué qu'elle n'avait pas mangé, se promet de le lui faire oublier, si tant est qu'elle accepte, si tant qu'elle y aille ; son sourire dit déjà tout. “ You're not my second choice. I told you I didn't do dates. But if you want one, here's one. You're my only choice. ” Il libère ses yeux au moment où toute la surprise du monde s’invite dans son regard. Elle a tellement de mal à y croire; elle ne peut pas s’empêcher de penser qu’il a dû le dire à d’autres, mais elle a envie d’y croire aussi et, ça lui fait plaisir et- “ You think too much, ” Il a raison. Elle décide que c’est ça son problème. Elle réfléchit trop et elle n’a pas envie de réfléchir avec lui, avec lui elle peut oublier et s’oublier et se sentir suffisante au moins quand ses lèvres sont pressées contre les siennes. Et c’est déjà beaucoup. C’est déjà trop.
Son sourire s'est rétréci pour être plus raisonnable, mais il trône toujours sur ses lèvres, les coins de ces dernières ne s'affaissant que quand il s'éloigne, trop trop et pourtant elle sait qu'ils doivent y retourner. Encore trois scènes et la promesse d'un date ou peu importe ce qu'elle veut que ce soit après. Le visage d'Hiram change du tout au tout se referme malgré le petit sourire assuré qui tord sa bouche, mais elle ne se laisse pas abuser par ça. You think too much. Elle veut croire qu'il a pensé tout ce qu'il a dit, alors elle y croit. “ Figure out the rest. Waiting on you. ” Il hausse les épaules l'air indifférent et s'en va le premier, laissant Kida avec un petit sourire (un peu confus toutefois) peint sur le visage. Elle vérifie que son rouge à lèvres ne déborde pas et se surprend un peu de la joie qui déborde de ses yeux, mais elle refuse de s'en inquiéter et rejoint le plateau sans plus y réfléchir. You think too much. Ce mantra pourrait lui simplifier la vie.
LATER ON † “Thank you everyone. We finally got everything we wanted and more. ” Le réalisateur a insisté pour qu'un runner aille choper une ou deux bouteille de champagne quelque part pour qu'ils puissent fêter la fin du tournage éprouvant pour tout le monde, mais satisfaisant pour quelqu'un au moins. Kida est assise sur le lit où elle a filmé presque toute la journée, le kimono jeté sur ses épaules, mais encore ouvert, elle attend juste qu'il soit acceptable pour elle (pour eux) de partir. On lui a fourré un verre dans les mains mais contrairement à tous les autres elle ne l'a pas porté à ses lèvres et se contente de jeter des regards en coin à Hiram qui parle avec son manager avant que le sien ne vienne la voir. “ What are you doing? ” Elle sursaute presque quand il se poste près d'elle. Il a l'air pressé et Kida serait bien incapable de deviner pourquoi. “ What. — We have to go! — What. — Your interview?! ” Her…what? Elle savait vaguement qu'elle avait un truc de prévu après et que c'était pour ça que ça l'agaçait que le tournage traîne tant…right. Ça lui revient maintenant. Ils ne sont pas déjà trop en retard ? On ne peut pas juste annuler ? “Yeah…I'ma need to cancel it. ” Elle lui offre un sourire d'ange et bat des cils pour achever de le convaincre, sauf qu'il a l'habitude de ses mimiques (mais moins du fait qu'elle annule quelque chose) et ça ne l'amuse pas. “ Kida…… — Oh come on, we finished so late and you probably thought it was gonna be dragged on for much longer, so I'm sure you came up with a perfect excuse and a date to raincheck.” Il ne répond pas pendant une bonne minute et elle douterait presque de son raisonnement, mais elle fait confiance à son agent qui est parfait et auquel (elle n'en doute pas) elle doit les trois quart de sa carrière (le reste à Roksaneh et Ferry Posh). “ You did good today Kida. ” fait-il finalement en hochant la tête l'air de dire qu'il lui concède cette victoire. Elle lui fait une petite place sur le bord du lit. “ So what are you up to? — Uh? Nothing! ” Sa réaction trop vive laisse entendre tout le contraire évidemment et de toute façon John n'avait pas besoin qu'elle confirme ce qui était pour lui déjà certain. “ Have fun… elle n'a pas besoin de suivre son regard pour savoir sur qui il se pose, the both of you. ”
Elle a rosi. Il est nul John.
Dès les premiers verres (des autres) finis, elle se retrouve dans la loge, se rhabillant rapidement, débranchant le POW qui a chargé une bonne partie de l'après-midi et rassemblant toutes ses affaires. Elle abandonne un peu à regret les talons qui lui font gagner quelques centimètres sur Hiram pour la paire de baskets avec laquelle elle est arrivée. Elle sait cependant que c'est le bon choix pour ce qu'elle a prévu.
Quand il la rejoint, elle lui attrape la main sans attendre et l'entraîne jusqu'au parking où sa jolie voiture les attend, balance la moitié des affaires qui encombrent son sac sur la banquette arrière et puis se retourne vers lui, appuyée sur le capot. “I know what I want. ” You. You everywhere, you anywhere, you in anyway I can. Elle lève un doigt. “I want some of that weed again. ” Elle a eu le temps d'élaborer un plan en filmant les dernières scènes, peut-être qu'elle avait l'air un peu trop rêveuse pour le personnage, mais on ne lui a rien dit et de toute façon, toute expression autre que vide ou dégoûtée est acclamée par l'équipe comme étant un progrès incommensurable. Un second doigt vient rejoindre son index. “And then I want to go somewhere I haven't been in ages. ” Elle lève le menton l'attire à elle de leurs doigts noués. “ You don't mind going muggle for the night, right? ” Elle le croyait né-moldu, mais elle a eu tord, ceci dit elle reste persuadée qu'il a des liens étroits avec ce monde, le portable moldu qu'il avait dans poche le premier soir en est une preuve suffisante. Et puis elle lève un troisième doigt à hauteur de leurs visages. “ And then, we can go to your place. ” And do drugs and shag, ou juste le second, ça lui va aussi. Beaucoup du second. C'est-à-dire, s'ils ne se sont pas entretués entretemps.
Elle a un petit sourire en coin (elle ne peut pas s'empêcher de sourire de quelque façon que ce soit et il faut qu'elle arrête), mais elle est nerveuse aussi. On pourrait penser que l'attirer au monde moldu c'est une façon de se protéger elle et son image, ils ne risquent pas (trop) de s'y faire photographier et de nourrir des rumeurs qu'elle serait en cet instant précis incapable de nier (même si elle sait que ce n'est pas ça exactement, il n'a pas un crush sur elle, ils ne sont pas ensemble et le seront sûrement jamais). Il y a un peu de ça sûrement. Ça l'encourage dans son idée, mais c'est pas ça qui l'a poussée à choisir le lieu du date. Si elle n'avait voulu qu'intimité, elle aurait proposé d'aller directement chez l'un ou l'autre. Sauf qu'elle a la possibilité d'avoir un date et ça lui fait incroyablement peur, mais elle en a l'envie et la sensation que l'occasion ne se reproduira pas donc elle saute dessus. Et elle a pensé au lieu parfait en filmant la scène finale. Ça avait un goût de victoire d'être arrivée à la fin de ce tournage houleux et elle n'a pu que repenser à son enfance et aux concours de beauté et aux quelques victoires qu'elle a raflée. Deux fois, deux ans de suite, elle en a gagné un, moldu, comme toujours à l'époque, qui se tenait sur un bateau amarré pour l'occasion près du pont de Southwark. Et quand elle a gagné ces deux années là, Roksaneh l'a emmenée fêter ça dans une arcade située à quelques pas de là. Ça faisait longtemps qu'elle n'y avait pas pensé, qu'elle avait oublié à quel point pendant des années le goût de la victoire lui faisait penser à cet endroit précis, mais quand le réalisateur a lancé le dernier cut, ça lui est revenu tout d'un coup. Elle veut aller là, et elle veut y aller avec lui et une partie d'elle sait que, la fin du shoot n'est pas tout ce qu'elle a envie de célébrer. Et c'est ça qui la rend nerveuse, de l'emmener dans un endroit qui compte beaucoup pour elle, où elle a des souvenirs précieux (si ce n'est pas un peu solitaires, parce que ses victoires voulaient dire les défaites d'Azadeh) et qu'il pourrait tout à fait gâcher. Ou rendre mille fois mieux. Elle baisse ses trois doigts et regarde leurs mains liées. Elle ne lui a pas laissé le choix en l'attrapant comme ils ne se sont jamais véritablement laissés le choix chaque fois qu'ils ont entremêlés leurs doigts, mais cette fois-ci elle le lâcherait presque juste pour voir s'il la rattraperait. “ Are you still game? ” Et elle est déjà prête à courir jusqu'au premier arrêt de bus moldu qu'elle pourra trouver s'il dit oui.
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| | | | | i'll be right there to remind you again † hitdat#2 | |
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