WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| Ste(l)la + beginSmile with me, fly with me 15juillet 04. Il paraît que les moldus, eux, font les remises de diplôme à la fin du premier semestre de l'année suivante. — So what ? — Clairement, ils sont plus malins que notre administration. Maintenant qu'on peut enfin quitter les frontières du pays on se retrouve coincés pour des cérémonies qui auraient pu être organisées à n'importe quel autre moment. Elle est salty à cause du voyage humanitaire qu'elle n'a pas pu caser, programmes familiaux oblige, mais Even a d'autres préoccupations. Ouais ouais. T'as pas vu ma caméra magique ? Elle était sur le bureau hier soir tu l'as bougée ou quoi ? — Qu'est-ce que tu veux qu'je fasse de ta caméra ? Elle a dû tomber ou whatever. — MA' ! LILY A JETÉ MA CAMERA ! — N'IMPORTE QUOI J'Y AI PAS TOUCHÉ ! — Tu viens littéralement d'avouer ?? T'as dit que tu l'as fait TOMBER ! — C'est PAS ce que j'ai dit mais de toute façon tu m'écoutes jamais c'est ce que je déteste avec toi ! — Ouais ? Bein moi je déteste ton vernis là qui m'intoxique. — Je te l'ouvrirai sous le nez la nuit. — Et moi j'te mettrai un coton de térébenthine sous le pif. — Sauf si je te vire de ma chambre, t'auras qu'à dormir dans le débarras. — Avec tes 10 kilo toute mouillée et ta magie de gosse je vois pas trop comment tu comptes me déplacer. — MA' EVEN M'A TRAITÉE DE SAC D'OS A LA MAGIE ATROPHIÉE ! — TU DÉLIRES J'AI PAS DIT PAS ÇA ! — VOUS ALLEZ VOUS TAIRE OUI ? Autant dire que la réponse obtenue n'est pas celle escomptée... et résulte en une cacophonie de voix outrées adressées cette fois à leur mère ; concert de plaintes qui se croisent et se recoupent : TON FILS M'INSULTE ET MÊME PAS TU ME DEFENDS- NON MAIS OK JE VOIS COMMENT ÇA MARCHE DANS CETTE MAISON- DE TOUTE FAÇON TU LUI DONNES TOUJOURS RAISON- Un bang les interrompt quand la porte s'ouvre à la volée et que Daxia apparaît dans le cadre de bois, mains sur les hanches et l'air déjà à bout de nerfs. Even, ta caméra est en bas. J'ai demandé à ton père de la récupérer ce matin pour vérifier son état et les paramètres, pour la cérémonie. ALORS PARDON ?? MAIS ?? DE QUEL DROIT TU FAIS CE BOUFFON TOUCHER A MES AFFAIRES ?? DÉJÀ DÈS QUE JE TOURNE LE DOS VOUS REFILEZ MA CHAMBRE- STEVEN LI tu vas cesser de parler de ton père de cette façon. Et je n'ai pas de comptes à te rendre mais soit : sache que je t'ai prévenu ce matin avant de récupérer ta caméra. Ah oui je me souviens. J'ai entendu un truc pendant qu'on dormait. Pendant que je- ? Non mais ok c'est bon tu te payes ma tête. Tu sais que j'entends rien quand je dors et que je peux pas saquer ton gars mais tu t'en tapes de mon avis de toute façon- Oui. Maintenant qu'on a fait le point, je ne veux plus vous entendre. Soyez au salon d'ici dix minutes et ne gâchez pas la journée de votre petite sœur avec vos jérémiades de pseudo victimes.Elle se casse en claquant la porte et Lily rit quand Even shoote, de frustration, dans le sac de sport où sont entassées ses affaires pour le week-end. Parce que ça te fait rire ? Oui. C'est bien fait pour toi. Tu soules. Ouvre la fenêtre au moins. Nope. Ma chambre, mes règles. Viens j'te vernis les ongles ? T'es folle, les vieux me tueraient. Alleeez ! Pour qu'on soit assortis. Et tu mets pas ce costard tu mets le bleu. Ma robe est bleue. T'es pas ma femme pourquoi je devrais être assorti avec toi ? Parce que je suis ta moitié. En plus Dylan sa robe est bleue. Et papa a une robe de sorcier grise comme ta veste. Autant dire qu'il s'extirpe de ladite veste en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Nao. Bien. Maintenant amène-toi bouffon. C'est toi la bouffonne. Cela dit il se laisse quand même tomber sur le ventre, un avant-bras replié sous son menton et l'autre tendu pour que sa main repose sur la cuisse de sa jumelle. Il la regarde observer, hésiter, et puis opter pour l'index, probablement pour que ce soit moins visible (Daxia risque de le scruter de près quand il prendra les photos et les vidéos de leur précieux bébé et dans ce cas, ses pouces seront beaucoup trop exposés). Sur l'autre main, elle choisit l'auriculaire. Tadaaam. Ouais bof. J'vais voir Dylan. Et juste avant de quitter la pièce, il ajoute : Au fait, t'es pas trop moche. T'es jolie même, mais comme t'es ma jumelle c'est pas surprenant, veinarde. Il ricane quand elle lui balance un de la dizaine d'oreillers et autres coussins qui ornent son lit, projectile évité de justesse. Ils s'adorent les jumeaux ; un peu moins quand ils sont sur le dos l'un de l'autre pendant plusieurs heures d'affilées, comme ce week-end où de la famille venue de taïwan, du Japon et de la Corée occupent l'indépendance réservée aux amies et certaines des chambres, forçant leurs hôtes à se partager l'espace restant. Mais l'agacement est un peu feint, ça dérange pas vraiment Even de crécher dans la piaule de Lily. Il est juste petty as fuck parce qu'on lui a volé sa chambre à lui pour une vieille tante qui bave sur les oreillers. S'il retrouve une auréole jaune sur le tissu il va clairement criser. En vrai il n'a accepté de rentrer pour le week-end que pour ça : pour pouvoir vérifier l'état de sa chambre en douce quand elle en sort et lui lancer le mauvais œil si elle abime ses affaires. Enfin — il est rentré pour ça et pour sa xiao mei. Stressé comme si c'était son diplôme à lui qu'on lui remettrait à nouveau d'ici quelques heures, stressé parce que son bébé grandit et qu'il est super fier, mais qu'en même temps il aime pas ça. Il fait un tour au salon pour récupérer son précieux appareil, adresse un rictus mauvais à son père qui est le seul déjà prêt. Kyohei serre les lèvres. Even ? Je suis navré. Je pensais que tu étais au courant. Il désigne la caméra d'un mouvement de menton et le plus jeune hausse les épaules, frustré. J'espère que t'as pas foutu mes réglages en l'air. ça fait tiquer son père mais comme d'hab il fait sa carpette, zéro autorité parce qu'il s'en fiche bien de l'attitude d'Even. D' Even lui-même anyway. J'ai corrigé certaines choses, tu verras par toi-même. Mais dans l'ensemble c'était très bien. Le " j'ai pas besoin de toi" a vraiment envie de sortir, mais il le ravale parce que grand-mère Hsi Wang Mu arrive dans la pièce au même instant. C'est lǎo lǎo* qui les a quasiment éduqués, ses petites sœurs et lui, avant qu'ils ne partent rejoindre leurs parents et leurs aînées en Angleterre, et si Even respecte quelqu'un sur Terre, c'est bien la matriarche. N'empêche il traine pas ; rester trop longtemps en présence de son vieux lui file de l'urticaire. Les marches en bois n'émettent pas un son sous ses pas tandis qu'il rejoint la chambre de la dernière de la famille : tout a été vérifié, poli, lustré pour accueillir comme il se doit les proches venus la féliciter pour la fin de son premier cycle. Even toque, attend l'autorisation avant d'entrer, et la première chose qu'il fait une fois la porte ouverte est de prendre une photo pour immortaliser l'expression radieuse de sa sœur. Elle réagit aussitôt, habituée : sur l'image animée, elle tourne sur elle-même pour montrer sa jolie robe, lèvres étirées en un sourire éblouissant. T'es sûre que t'es diplômée aujourd'hui ? Il te reste pas encore un an ou deux à faire au CEPAS ? Il tire un peu la tronche, met sa caméra magique de côté pour l'enlacer par derrière. Le miroir auquel elle fait face reflète leur image, Even qui la tient contre lui, joue appuyée contre le haut de sa tête. T'as du culot xiao mei, comment tu peux grandir autant quand j'ai le dos tourné ? Mi-taquin mi-sérieux. Il la libère pour la laisser continuer de se préparer, tandis qu'il pose une fesse sur le bureau pour s'y appuyer, vérifiant les fameux réglages pendant qu'elle finit de se préparer. C'est énervant à constater, et ça l'fait grincer des dents, mais... sans surprise, les changements effectués par son père donnent un rendu excellent. Hey, tu veux qu'on se tire après la cérémonie ? Chiche, on laisse tout le monde en plan et on part rien que tous les deux. Pour faire c'que tu veux. Il lui sert un sourire tout en crescent eyes et bunny teeth, débordant d'affection et de l'envie égoïste de l'avoir rien que pour lui. ____________ * grand-mère maternelle |
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