WIZARD • always the first casuality Astoria Greengrass ‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
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rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.
‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3968
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
| flora carrow Aren't you afraid of dying? she asked her now. She looked at her as if it were a strange question. And then she shook her head. Death comes for everyone, she said simply. I'm not afraid of dying. But I am afraid of dying here. She swept her hand over the room, the tavern, the city. I'd rather die on an adventure than live standing still.(1718) Lilah ne croyait pas aux coïncidences. Elle avait rapidement appris que dans ce monde, on faisait sa propre chance. Que rien n'était offert mais que tout était à prendre; c'était sans doute pour ça qu'elle s'était élancée sur l'Atlantique comme si l'océan tout entier lui appartenait, après la mort de son oncle, après s'être coupé les cheveux et avoir brûlé ses robes. Il n'y avait rien pour la retenir nulle part alors pourquoi prétendre qu'elle voulait rester, pleurer un homme qu'elle n'avait jamais apprécié que de loin quand il s'attardait dans sa propre maison, prétendre qu'elle avait le moindre intérêt à la vente de tabac et voulait se trouver un bon et beau mari? Alors elle était juste partie, à New York tout d'abord, puis plus loin encore; elle avait profité de sa longue figure, de ses cheveux trop sauvages et de son absence quasi-totale de forme qui en avait fait rire plus d'une du temps de l'internat, pour se fondre dans la masse. La première fois qu'elle avait vu l'océan, elle en était tombée amoureuse. Elle n'avait quasiment jamais reposé pied sur terre depuis.
Ça avait été compliqué. Humiliant, douloureux, terrifiant, mais elle avait fini par trouver sa place sur le Queen's Lover, un petit bateau rapide et puissant dont la plupart de l'équipage n'était que composé de femmes. Une anomalie sur les mers, mais elles étaient toutes des anomalies; certains disaient que la nuit venue, elles se transformaient en sirènes, d'autres qu'elles pouvaient lire le futur au fond des tasses de thé, quelques rares les traitaient de sorcières avec le plus grand effroi dans les yeux. Mais peu savait la vérité; Lilah elle-même n'était pas sûre de tout savoir sur les autres membres de l'équipage, malgré plusieurs mois à fouler les planches du bateau à leur côté. Il était vrai que le latin qu'elle parlait était étrange; et que certaines étaient capables de choses incroyables; mais elle n'avait jamais posé de questions, trop terrifiée qu'on lui en pose en retour. Le bateau était entouré d'une brume permanente et ne laissait derrière lui quasiment aucun souvenir de son passage, sauf dans la tête d'un seul et unique membre de l'équipage, généralement le plus jeune; le Queen's Lover était autant une légende qu'un conte horrifiant pour enfants, le genre qu'on partage après un peu trop de rhum ou un fond de bière bien trop amer.
Ce n'était pas une légende qui était amarrée au port, ceci dit. Alors qu'elle restait généralement sur le bateau quand le bateau faisait escale, Lilah s'était laissée entraîner par ses camarades sur la petite île. Elle en ignorait jusqu'au nom parce qu'elle ne l'avait jamais vue sur aucune carte mais il semblait que tous les autres membres de l'équipage connaissaient bien l'endroit qui servaient les gens les plus étranges qu'il ait jamais été donné de voir à Lilah: il y avait à une table l'homme le plus grand qu'elle ait jamais vu, accompagné d'une sorte de... d'elle ne savait trop quoi, un petit homme au nez pointu et à la face émaciée qui lui arrivait à peine à la taille; dans un coin, trois hommes habillés de robes parlaient à voix basse et regardèrent les pirates d'un air appuyé avant de se détourner; et enfin, tout au fond, une femme lisait un livre dont les pages se tournaient sans qu'elle ait à les toucher. Lilah ne posa aucune question. De toutes manières, elle n'avait jamais été très bavarde.
Elle ne croyait pas aux coïncidences. Pourtant, ça devait en être une, de reconnaître quelqu'un dans la taverne la plus obscure et la plus étrange de toutes les Caraïbes. Elles étaient assises à une table pendant que Bella était allée chercher des verres pour tout le monde, certaines commençaient déjà à distribuer des cartes et à discuter alors que Lilah les observait sans rien dire, et Bella était revenue avec quelqu'un, arguant que la nouvelle venue voulait rejoindre leur équipage. La dernière fois que Lilah avait vue Flora, elles avaient à peine douze ans et mère Theresa l'avait prise par le bras pour emmener Flora loin, dehors — la rumeur était qu'elle avait exorcisée des démons qui l'habitaient. Lilah n'avait jamais trouvé Flora démoniaque — étrange, peut-être, mais jamais anormale. Tout le monde avait dit qu'elle était une sorcière. Son prénom était devenu honni dans la petite ville du Vermont dans laquelle elles avaient toutes les deux grandi. Elle s'était longtemps demandée ce qui lui était arrivé, sans oser en parler à son oncle. Elle avait fini par oublier, petit à petit.
Mais impossible de complètement effacer le frisson qui l'agita des pieds à la tête quand elle croisa son regard ce soir-là, plus de dix ans plus tard; le spasme fut si violent, à vrai dire, que le Capitaine (elle n'autorisait aucun autre nom ou surnom) lui adressa un regard curieux avant de tourner une paire d'yeux plissés en direction de la nouvelle venue. Lilah avait été marquée au fer rouge par ses jeux d'enfants avec Flora, par le fait qu'elle ne soit pas comme les autres, par la chaleur de son sourire. Aujourd'hui, il n'y avait rien de chaleureux à son visage; pour ainsi dire, elle pourrait tout aussi bien ne pas l'avoir reconnue, ce qui n'aurait pas été étonnant après tout, juste... décevant. Vexant, en fait.
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