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sujet; (t)helma ♦ many things that are true feel like a cheat |
WANDLESS • wth is happening Helma Svalidottir | Helma Joana Svalidottirft. mackenzie foy • © cahdmuswand less | ❝ The stars look very different today ❞Colour spectrum ☇ nom & surnom(s) ; Thelma Ismene Selwyn, identité volée alors à peine âgée de onze ans. Dans ses rêves, elle entendait parfois une douce voix l’appeler Thely, celle de sa mère biologique. Elle a longtemps cru être Helma Joana Svalidottir, fille de Svali et Brynja Reynirson jusqu'à ce qu'elle ne découvre la vérité. Elle préfère cependant garder son identité moldue à celle sorcière. ☇ naissance ; officiellement, Helma est née dans l’hôpital d’une petite ville en Islande le quinze avril 1986 ; officieusement, Thelma voit le jour à Sainte-Mangouste, Londres. ☇ croyances ; des lieux enchantés se dessinent dans ses rêves, peuplés de créatures fantastiques. Helma est une grande rêveuse, laissant souvent son imagination prendre le dessus. Aussi loin qu'elle ne s'en souvienne, elle a toujours cru en l'existence d'un peuple caché à l'image des huldufólk, bercée par les nombreux récits de Brynja. Aujourd'hui, elle ne sait plus si ses croyances sont liées inconsciemment à son ascendance sorcière ou si elles lui appartiennent vraiment. ☇ occupation ; à la rentrée prochaine, elle entame sa première année de bachelor en astrophysique au King's College London. En attendant, elle travaille dans une des boutiques As nature intended pour financer une partie de ses études et ne pas représenter un trop gros poids pour Nyla, sa grande-sœur. ☇ niveau de vie ; elle vit dans un petit appartement avec Nyla, toujours présente pour la soutenir même loin de tout ce qu'elles ont toujours connu. ☇ réputation ; Helma était une simple jeune femme débarquant sur le territoire britannique pour entamer son cycle universitaire, sans savoir à quel point ce choix bouleverserait sa vie. Depuis peu, elle est connue comme étant l'enfant Selwyn revenu d'entre les morts, la cracmole écartée du monde magique par ses parents à cause de la honte qu'elle leur inspirait. ☇ orientation & état civil ; Helma est célibataire et hétérosexuelle. ☇ phobie ; un monde en guerre, ravagé par les flammes, peur développée durant son enfance lorsqu'elle vivait toujours en Angleterre. ☇ plus grand désir ; même si la magie la rebute en ce moment, Helma sait dans le fond qu'elle aurait aimé être une sorcière avec de véritables pouvoirs magiques, tout en étant entourée de sa vraie famille, celle qui ne l'avait pas rejetée pour ce qu'elle n'était pas mais qui l'avait accueillie. ☇ caractéristiques ; aucune caractéristique physique. ☇ animaux ; un chaton qu'elle vient tout juste de sauver d'un refuge, appelé Meili, comme le dieu de l'oubli dans la mythologie nordique. ☇ objets connectés elles ne possèdent pas encore d'ordinateur, ce qui ne saurait tarder, mais la télévision est bien là et les sœurs Svalidottir ont déjà leurs programmes favoris. ☇ MBTI : INFJ Extraversion (E) ÉnergieIntroversion (I) besoin de contact avec les gens et le monde extérieur pour se régénérer indépendance, observation, besoin de calme et de solitude pour se ressourcerIntuition (N) CompréhensionSensation (S) intuition, plans sur la comète, quête de nouveauté et d'originalité, 6e sens faits concrets, perceptions par les 5 sens principaux, carpe diem mais méthodique et scrupuleuxPensée (T) DécisionsSentiment (F)esprit analytique, raisonnement logique, objectivité, honnêteté, argumentation décisions basées sur les valeurs personnelles, priorité à l’humain, à l'harmonie ; susceptibilitéJugement (J) OrganisationPerception (P) élaboration de plans d'action, ponctualité, décisions souplesse et impro, adaptation à la situation, procrastination ❝ Nothing compares to you ❞Your shadow's still there behind me Appelez-moi .crumble/Sevde. J'ai vingt-trois ans, je viens de France/Grand-Est et j'ai connu le forum via bazzart.
Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. | ☇ Anecdotes & infos ; Connus au fil des siècles comme étant les dignes descendants de la célèbre Mary Boleyn, les membres de la famille Selwyn se considèrent comme nobles, proches de la royauté. Porter ce nom se révèle parfois être un fardeau bien plus qu’un véritable privilège. • Les souvenirs de son enfance à la demeure familiale restent assez flous. Elle se souvient de la voix d’une femme, celle de sa mère probablement, lui raconter des histoires juste avant de se coucher. Tout comme Brynja, qui visiblement avait dû prendre le relai. Elle ne s’était jamais doutée qu’en réalité, elle avait une grande sœur aimante, qui pleurait chaque soir sa disparition lorsque le reste de la maison dormait déjà. Elle ne savait pas non plus que ce vide qu’elle avait laissé involontairement en avait fait souffrir quelques-uns. Et surtout, elle n’acceptait pas l’idée que toute cette histoire soit plus compliquée qu’elle n’y paraissait. • Les pouvoirs magiques de Thelma ne se sont jamais développés, au grand dam de ses parents qui ne pouvaient tolérer la présence d’une cracmole au sein de leur lignée (presque) parfaite. S’ils ont longtemps essayé d’étouffer les rumeurs en espérant qu’elle était juste un peu plus en retard que la normale, l’été quatre-vingt-dix-sept a sonné la fin de leur attente : Thelma n’ira pas à Poudlard puisqu’elle n’a pas reçu la fameuse lettre. • La guerre faisant rage à cette époque, la famille Selwyn veille à rester en retrait et reste spectatrice de nombreux événements sans trop s’impliquer pour autant. Cette neutralité ne plaisant à aucun des deux partis, la famille Selwyn est prise pour cible en août quatre-vingt-dix-sept : en effet, leur plus jeune enfant est déclarée morte suite à l'incendie provoqué dans une aile de leur manoir. Ou du moins, c’est ce qu’ils voulaient faire croire. La guerre se révélait être l’excuse parfaite pour régler leurs problèmes et empêcher Thelma de nuire à la famille ou à elle-même. C’est ainsi qu’elle devient Helma Svalidottir, fille de fermiers en Islande. Sa mère biologique, legilimens expérimentée, a fait en sorte que les souvenirs de sa fille soient modifiés pour coïncider avec sa famille adoptive. Il lui reste pourtant quelques bribes de souvenirs, comme des rêves dont elle ne comprendra jamais la véritable signification. Elle vit dans une ville non loin de la capitale, Keldur á Rangárvöllum, dans une maison typiquement islandaise recouverte d’herbe. • Ses parents biologiques, tous les deux pêcheurs, auraient soit disant succombé en mer suite à une tempête particulièrement violente. • Elle s’intéresse très jeune à l’astronomie, influencée par son cousin Areo avec qui elle passait de longues heures allongés dans l’herbe à observer les étoiles lorsque les repas familiaux s’éternisaient. Intérêt conservé en devenant Helma. • La mort de son grand-frère Kris remet en doute toutes ses croyances. La magie la fascinait, désormais elle l'effraie. La guerre s'intensifie dans le monde sorcier alors que les moldus n'ont pas idée de ce qui se passe à quelques rues de chez eux. •Les sœurs Svalidottir suivent leur scolarité à Reykjavik et Helma se révèle être une élève plutôt assidue. L'anglais est une matière dans laquelle elle excelle particulièrement, mais sa matière de prédilection reste la physique. Ses résultats lui permettent d'intégrer le King's College de Londres dès la fin du lycée. • C'est par l'intermédiaire de Nyla, qui a envoyé une lettre à Adria Selwyn, sa sœur biologique, que Helma découvre sa véritable identité. Partagée entre déception, colère et sentiment d'injustice, elle refuse pour le moment de rencontrer le reste de la famille Selwyn, excepté Adria. • Aujourd'hui, la communauté magique la considère comme étant Thelma Selwyn, ce qu'elle n'accepte pas. Elle se considère bien plus moldue que sorcière. Une association de défense des droits des cracmols l'a récemment contactée pour l'aider à faire face à ce nouveau quotidien. Si pour le moment leur aide ne l'intéresse pas plus que ça, une entrevue avec une certaine Ainsley Yang risquerait bien de changer la donne. Elle est différente, semble la comprendre. • Les souvenirs reviennent par fragments, souvent dans le désordre. C'est assez difficile de s'y retrouver et Nyla lui a assuré que renouer avec sa famille, ou du moins Cassandre, l'aiderait à retrouver une bonne partie de sa mémoire. • Helma hésite, ne sait pas ce qu'elle veut. Elle aimerait retrouver son ancienne personnalité, mais a peur de découvrir des moments désagréables, que tout ça la change irréversiblement. Alors pour l'instant, elle ne décide de rien. C'est peut-être mieux de se reconstruire comme elle l'est actuellement sans pour autant ressasser un passé douloureux. Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Helma Svalidottir le Mar 22 Aoû 2017 - 22:25, édité 14 fois |
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WANDLESS • wth is happening Helma Svalidottir | pools of sorrow, waves of joy are drifting through my open mind
❝ Show me the stars ❞1993, manoir selwyn Les elfes de maison s’activaient dans les cuisines alors que Cassandre Selwyn s’occupait des derniers détails dans la salle à manger. Ce n’était qu’un repas de famille mais elle tenait à ce que tout soit absolument parfait. On ne pouvait se permettre aucune erreur lorsque l’on était une Selwyn. Les invités arrivèrent assez rapidement, tout comme l’ennui que pouvait ressentir Thelma dans des soirées de ce genre. Toute la journée, elle avait essayé de convaincre sa mère de la laisser porter cette si jolie robe, lui promettant de ne pas la salir jusqu’au dîner. Sans succès. Un torchon sur ses genoux, Thelma veillait à ne pas décevoir sa mère en se comportant comme une digne fille Selwyn. Alors que les adultes se lançaient dans des conversations peu passionnates, Thelma vit son cousin, Areo, s’éloigner discrètement des festivités. Un sourire en coin, il ne lui en fallut pas plus pour lui emboîter le pas et finit par se retrouver dans les jardins. « Qu’est-ce que tu fais ? » Surpris, le jeune homme sursauta légèrement. « Pardon. » reprit-elle timidement. « Mais ce n’est pas la première fois que je te vois sortir dehors pendant les réunions de famille. » Un sourire chaleureux étira les lèvres de son cousin, qui s’assit dans l’herbe avant de l’inviter à la rejoindre. Elle s’était précipitée vers lui, curieuse d’en savoir un peu plus. « Je vais te dire un secret. Mais tu dois me promettre de ne rien dire à personne. » Thelma secoua vivement la tête. Elle était plutôt forte pour garder les secrets, même si sa grande sœur disait le contraire. Elle ne lui avait jamais dit que sa visite à Londres devait rester secrète après tout. « Regarde. » Allongé par terre, il pointa le ciel. « C'est pour ça que je sors souvent. Tu ne t’es jamais demandé pourquoi les étoiles s’alignaient de cette manière exclusivement ? Ce que ça pouvait signifier ? » Elle le rejoignit et haussa les épaules. « Non. Je trouve juste que c’est joli. » Cette remarque d’une petite fille de sept ans ne l’avait pas tellement étonné. « Tu n’as pas tort. C’est très joli même… » Thelma passa le reste de la soirée à imaginer des formes se dessiner dans le ciel, les créatures fantastiques de la nuit, comme elle aimait les appeler alors qu’Areo lui expliquait avec patience ce que les étoiles représentaient réellement. Ces petits moments au clair de lune devinrent rapidement son rendez-vous préféré, celui qu’elle attendait avec ferveur, voulant partager la passion de son cousin et prête à en apprendre toujours plus.❝ Nothing else matter ❞1997, manoir selwyn « … devrait être arrivée depuis longtemps, Cassandre ! » La baguette de son père claqua violemment sur son bureau. « Que veux-tu que j’y fasse ? Il doit y avoir une erreur, la lettre a pu se perdre en chemin ! » Il frappa son autre poing sur la même table, avant de lâcher un long soupir. « Tu sais très bien que c’est faux ! – Et alors, que comptes-tu faire ? » Il leva les bras en haussant les épaules avant de les laisser retomber le long de son corps. « Il faut trouver une solution, rapidement. Si quelqu’un apprend que Thelma est cracmole, c’en est fini pour nous… » A la porte depuis quelques minutes, Thelma la poussa instinctivement pour se joindre à la conversation. « Cracmole ? Adria m’avait dit que c’était normal. Que je la recevrai dans la semaine ! – Ma chérie, retourne dans ta chambre veux-tu ? » Elle lui prit doucement la main pour la diriger vers le couloir. « Non. NON ! Je veux savoir, dîtes-moi ! Papa, c’est quoi cette solution ? » Ce fut au tour de son père de l’attraper par le bras pour cette fois-ci la diriger jusqu’aux escaliers. « Pas maintenant Thelma. Retourne dans ta chambre. Nous nous verrons au dîner. » Les yeux embués de larmes, elle comprit qu’il ne reviendrait pas sur sa décision, quoi qu’elle lui dise. Alors elle prit la direction de l’étage inférieur pour regagner sa chambre et imaginer tout ce qu’elle ne serait jamais : une sorcière. Elle venait seulement d’avoir onze ans, mais Thelma avait réussi une éducation assez bonne pour savoir qu’être cracmole ne présageait rien de bon, encore moins dans une grande lignée de sang-purs comme les Selwyn.
Quelqu’un frappa trois fois à sa porte. « Qui que vous soyez, partez ! » Thelma avait sorti la valise achetée à l’occasion de sa rentrée prochaine à Poudlard pour y ranger tous les livres et objets s’y référant. L’écharpe de la maison serdaigle offerte par sa grande sœur, le livre d’astronomie et la carte du ciel que lui avait cédé Areo pour assouvir sa curiosité. Chaque coin de sa chambre lui rappelait un élément de la célèbre école de sorcellerie et elle finit par se jeter dans son lit, la tête dans son coussin avant d’arracher du mur le poster des Harpies de Holyhead. Le choixpeau magique ne la répartira jamais dans cette maison qui deviendrait sa seconde famille, elle n’y rencontrera pas ses meilleurs amis. Les sélections pour intégrer l’équipe de quidditch lors de sa deuxième année ne resteront qu’à l’état des rêve et elle n’apprendra pas à manier de baguette, canaliser ses pouvoirs puisqu’elle n’en avait absolument aucun. Tout ceci lui paraissait si injuste. On lui avait toujours dit que les sorciers d’ascendance pure valaient mieux que les sorciers ordinaires et que le sang royal coulant dans leurs veines les prédisposait à faire de grandes choses. Ce n’étaient que des mensonges, elle n’avait rien d’exceptionnel et ne pouvait pas même se considérer comme ordinaire. « C’est seulement ta mère. Je peux ? » Elle essuya ses larmes d’un revers de main et s’assit sur le bord de son lit. La tête baissée, elle acquiesça légèrement, loin d’avoir le cœur à la conversation. Elle n’avait pas besoin d’en entendre plus. « Tout va bien se passer, tu m’entends ? Personne ne pourra te faire de mal, je vais m’en assurer. » Cassandre glissa une main dans ses cheveux avant de la prendre dans ses bras. « Je ne peux pas rester ici, n’est-ce pas ? » Elle secoua doucement la tête. « Le monde actuel, notre monde, n’est pas assez bon pour remarquer à quel point tu es une petite fille exceptionnelle. » répondit-elle d’une voix brisée. Cassandre avait essayé de rester forte, pour Thelma, mais l’émotion était bien trop grande. Elle l’étreignit une dernière fois avant d’esquisser un léger sourire, sincère mais terriblement triste. « Le dîner sera prêt dans trente minutes. Nous t’attendons en bas. » « Et ma chambre ? Je me suis… laissée dépassée, j’imagine. Excuse-moi maman. » « Ne t’en fais pas pour ça. Rien de grave. A tout de suite. » Elle se pencha pour lui déposer un tendre baiser sur la joue avant de quitter la pièce. Tout allait être différent, maintenant.❝ A story in your head ❞1997, islande « Merci de me recevoir aussi tôt. J’espère que vous comprenez que cette décision est la meilleure… Meilleure pour qui ? Pour vous ou pour elle ? » coupa Svali, un agriculteur vivant non loin de Reykjavik, capitale de l’Islande. Cassandre resta muette. Que pouvait-elle bien répondre ? Elle aurait préféré ne pas avoir à se séparer de son enfant. Quelques mètres plus loin, Thelma dormait paisiblement sans même se rendre compte de ce qu’il se passait. « Comme nous en avions déjà parlé, nous verserons chaque mois une somme d’argent pour qu’elle – vous, ne manquiez de rien. » Le moldu se leva d’un bond, les sourcils froncés. « Nous ne voulons pas de votre argent. A vous de trouver une autre solution pour soulager votre conscience. » Brynja attrapa le bras de son mari, lui demandant de se montrer moins brusque. Même si elle avait du mal à comprendre leur situation, elle aussi était une mère. En regardant Cassandre, elle n’avait aucun doute sur la sincérité de son geste. « Nous l’élèverons comme notre propre fille. C’est promis. » La séparation allait être difficile, Cassandre en était parfaitement consciente, mais l’idée que Svali et Brynja deviennent ses parents se révélait l’être encore plus. C’étaient des gens bien, elle l’avait vérifié. Thelma se retrouvait entre de bonnes mains et elle ne souhaitait que son bonheur. Elle espérait vraiment qu’elle puisse le trouver dans ce petit coin d’Islande. « Encore merci. Est-ce que je peux… » Elle ne parvint pas à terminer sa phrase. « Bien-sûr que oui. » En quelques pas, elle entra dans ce qui devait être la nouvelle chambre de Thelma. Elle paraissait si sereine que Cassandre se mit à l’envier quelques instants… Tout ne serait qu’un vague souvenir dans sa tête, une histoire qu’elle aurait lu dans un livre, quelque chose d’insignifiant. Comme elle avait l’habitude de le faire, Cassandre glissa une dernière fois la main dans les cheveux de sa fille. Elle l’embrassa sur la joue, l’observa longuement pour graver les traits de son visage dans sa mémoire, de peur de l’oublier. « Tu me manques déjà, Thely. Je t’aime. » Elle ferma les yeux quelques instants pour s’immiscer dans l’esprit de celle-ci. La petite rêvait d’un monde où les étoiles s’étendaient à perte de vue, plus brillantes les unes que les autres. Elle était allongée dans l’herbe, seule, mais ne paraissait pas malheureuse pour autant. Personne ne pourrait lui faire de mal, elle s’en était assurée. Elle reprit la direction du salon, où le couple l’attendait toujours. « Même si elle vous jure le contraire, elle aime toujours qu’on lui raconte une petite histoire avant de dormir. » lâcha-t-elle en riant, les yeux brillants. Elle les remercia une dernière fois puis transplana en Angleterre, dans ce manoir qui lui parut soudainement si vide. Le lendemain, l’événement fit les gros titres de la Gazette du Sorcier : Attaque du manoir Selwyn en pleine nuit, les coupables toujours recherchés. Bilan : un mort et deux blessés légers. Thelma s’était éteinte cette nuit de mois d’août. Les spécialistes avaient tenté de les rassurer en soutenant qu’elle n’avait pas souffert, que les gaz toxiques l’avaient emportée dans son sommeil avant qu’elle ne puisse ressentir quoi que ce soit. Mais Cassandre restait inconsolable, sachant que la vérité était tout autre.
Thelma eut l’impression de se réveiller d’un long rêve ce matin-là. Elle observa longuement sa chambre avant de se lever. C’était étrange, elle n’avait jamais remarqué les détails du papier peint et ces photos accrochées au mur ne lui rappelaient absolument rien. « Ah Helma, installe-toi ! » Ce prénom sonnait étrangement faux. « Tu vas mieux ? » Elle fronça les sourcils. Elle ne voyait pas à quoi elle faisait allusion. « Tu as fait une chute à cheval hier soir, tu ne t'en souviens pas ? » Elle secoua doucement la tête. Maintenant qu’elle le lui rappelait, elle ne se sentait pas très bien. Un léger vertige la força à s’asseoir rapidement à table alors qu’elle tentait de se remémorer la journée passée. Rien ne lui revenait cependant. Elle se mit à cherche du jus de citrouille– d’orange, fraîchement pressé par sa mère. Du jus d’orange, c’était bien ça oui. « On devrait peut-être l’emmener chez le médecin. » dit-elle à voix basse en se tournant vers son mari. « Bois ton verre et retourne t’allonger un peu. Nyla, veille sur ta sœur, tu veux bien ? » La jeune fille hocha la tête. Th…Helma la dévisagea de longues secondes avant de finalement s’exécuter et retourner dans son lit. ❝ Tear the world apart ❞2001, islande « Kris rentre quand ? » Assise sur son lit, elle n’arrivait pas à se concentrer sur son livre. « J’en sais rien. Essaye de ne pas trop y penser. » Elle hocha la tête puis lit une ou deux phrases avant de reprendre. « Il nous envoie une lettre une fois par mois au moins. Ça fait déjà trois mois, c’est pas normal. » Nyla retira les écouteurs de son lecteur CD puis le balança sur le lit. Elle avait l’air préoccupée, ce qui inquiéta immédiatement Helma. « Quelque chose ne va pas ? » Devant le silence de son aînée, elle insista et répéta la question. « Nyla ?! » Celle-ci secoua doucement la tête avant de se lever pour aller récupérer une enveloppe dans la pièce d’à côté. C’était une lettre, de la part de leur frère. Elle la lui arracha des mains sans plus attendre, la gorge nouée, puis la lit d’une traite. « Le monde sorcier est en guerre. Kris est parti prêter main forte aux résistants le mois dernier. Plus aucunes nouvelles depuis. » Elle vit son visage se décomposer et Helma sentait les larmes lui monter aux yeux. C’était un mélange de tristesse, de peur et de colère. « Comment as-tu pu me cacher ça ? Comment as-tu osé ? » D’un bond, elle se leva sans savoir où aller. Partout, mais pas ici. Une main la rattrapa par l’épaule, dont elle se débarrassa d’un mouvement brusque. « Papa et maman le savent ? » Elle acquiesça. « Je ne suis plus une enfant ! J’y crois pas… – Attends ! » Elle accéléra le pas. Elle n’avait plus rien à lui dire pour aujourd’hui.
Helma s’était renseignée sur le monde magique. Elle n’y connaissait pas grand-chose mais les nombreuses lettres de Kris l’avaient aidé à y voir un peu plus clair. Leurs parents n’avaient pas accepté sa condition de sorcier et rares étaient les visites de son grand-frère depuis son entrée à Durmstrang. Son absence avait été pesante au début et puis elle avait fini par s’y habituer un peu, malgré elle. Lorsqu’il rentrait, ses valises étaient chargées de cadeaux, dont des livres et objets en tout genre pour assouvir leur curiosité. Elles n’étaient pas prêtes de le revoir de nouveau en Islande depuis qu’elles avaient appris la nouvelle… La guerre semblait s’éterniser et la liste des victimes ne cessait de s’allonger. Un de ses amis s’était chargé de leur envoyer un journal, la Gazette du Sorcier, avec quelques mots écrits à la hâte sur un papier usagé. Kris était mort et Helma ne pouvait retenir ses larmes. Elle espérait que tout ne soit qu’un mauvais rêve. « Tu te souviens du jour où on a appris l’existence de la magie ? Oui… » Elle se rapprocha un peu plus de Nyla, qui la prit dans ses bras. « On l’enviait tellement. » Helma réussit à lui arracher un petit sourire. Elles attendaient avec impatience les récits de leur frère, l’obligeant à l’époque à leur envoyer une lettre par semaine. Chacune. Il aurait pu refuser, faire semblant d’oublier. Mais jamais il ne l’avait fait. Elles y avaient eu le droit durant toute la scolarité de ce dernier. Helma les avait soigneusement rangés dans une boîte et appréciait les relire de temps en temps. Surtout depuis l’annonce de son décès. « J’aurais aimé que ça ne soit jamais arrivé. Qu’il soit comme nous, pas un sorcier. » Elle lâcha un long soupir. « C’est ton chagrin qui parle, tu ne le penses pas. Je te rappelle que c’est toi qui allait dans la forêt pendant des heures pour trouver la branche parfaite qui deviendrait l’une de tes nombreuses baguettes magiques. » Oh oui, elle en avait perdu du temps les week-ends. Une fois pendant les vacances de Noël, son père avait utilisé sa collecte du jour pour allumer le feu de la cheminée. Ça l’avait rendue complètement folle et avait refusé de sortir de sa chambre pendant plusieurs jours. Seule Nyla avait le droit de rentrer, pour lui apporter de quoi manger surtout et lui signaler quand la voie était libre pour filer aux toilettes. « Non, c’est sincère. » ❝ Adventure of a lifetime ❞2004, islande Les mains posées sur les yeux de sa petite sœur, Nyla essayait tant bien que mal de diriger Helma dans leur salon sans qu’elle ne se cogne trop au mur. C’était plutôt raté. « Encore quelques pas … Un peu plus vers la droite, fais attention à la marche juste-là… La marche, Helma ! LA MARCHE !!! » La seconde d’après, elles étaient toutes les deux étalées au sol, riant aux éclats. « Pardon ? » Nyla lui donna une petite tape sur l’épaule. « Tu l’as fait exprès, avoue !– Bien-sûr que non, j’ai juste– Garde les yeux fermés ! Tu m’entends ? Fer-més ! » Helma finit par capituler et parvint difficilement à résister à la tentation. Nyla attrapa une écharpe accrochée dans l’entrée pour la nouer autour de la tête de la benjamine. « C’est plus simple comme ça. » L’idée était bonne mais ne servit à rien. Elle aurait pu garder les yeux fermés vu le peu de distance qu’il restait à parcourir. « Tu peux le retirer dans trois… deux… un… C’EST BOOOON ! » Un grand paquet trônait au milieu du salon, décoré d’un beau ruban rouge. Ses parents et Nyla lui souhaitèrent joyeux anniversaire avant qu’ils ne l’incitent à déballer son cadeau. « On voulait te l’offrir pour ton départ à l'université mais l’attente était beaucoup trop longue ! » Le regard de la jeune Svalidottir s’illumina lorsqu’elle découvrir ce que c’était : un télescope. La seconde d’après, elle se jetait dans leurs bras, les remerciant tour à tour. Elle en avait tellement rêvé. « Comme ça t’arrêteras enfin de faire de l’observation d’amateur ! » balança Nyla en référence à ses nombreuses nuits à la belle étoile. « J’en sais bien plus que tu ne le crois ! » Elle rit de nouveau. « Je n’en doute pas. » Tous les éléments étaient réunis pour qu’ils passent un bon moment. Malgré les rires qui s’élevaient dans les airs et les sourires sur les lèvres, l’absence de l’un d’entre eux restait lourde et pesante. Plus rien n’avait la même saveur sans Kris.
Les valises enfin bouclées, Helma pouvait être fière de ce qu’elle venait d’accomplir : toute sa vie en Islande tenait dans deux valises. Et un gros sac qu’elle prendrait en cabine. C’était une nouveauté pour elle qui prenait l’avion pour la première fois, seule. Acceptée au King’s College de Londres pour la rentrée prochaine, elle avait hâte de commencer cette nouvelle vie même si vivre loin de sa famille l’angoissait assez. « Tout est prêt ? » Elle hocha la tête. « Attends tu as oublié quelque chose. » Nyla sortit de leur maison en traînant une valise, un sourire en coin. « Tout est là, je t’assure. » Elle secoua la tête. Il lui fallut bien une minute pour réaliser qu’elle ne partait pas seule. « Je comptais venir dès le début, t’imaginais quoi ? »❝ All around me are familiar faces ❞2004, londres Une carte de Londres en main, les sœurs Svalidottir avaient l’air de véritables touristes. « On est perdues. » Nyla tira un peu plus sur la carte, visiblement agacée. « Non. – Tiens, regarde ! » Elle pointa du doigt la plaque de la rue dans laquelle elles se trouvaient. « Charing Cross Road. » Son aînée lâcha un profond soupir. « C’est à l’opposé, bravo. » Les lieux lui semblaient étrangement familiers. Elle avait l’impression de se souvenir de quelques enseignes de magasins croisés sur le chemin, reconnaissait des sons alors que les odeurs provenant de la crêperie au coin de la rue lui rappelaient les saveurs de son enfance. Brynja ne leur en avait jamais fait, ou du moins pas dans ses souvenirs. « Est-ce qu’on a déjà visité Londres, plus petites ? » demanda-t-elle alors intriguée. Plus elle s’attardait sur les détails et plus des images surgissaient dans son esprit. L’enseigne d’un pub à l’apparence douteuse attira particulièrement son attention. « Hmm non pourquoi ? » Elle secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits. « Oh rien, juste une sensation de déjà-vu. »
Les jours passaient et se ressemblaient. Helma se débrouillait plutôt bien. Le contact avec la clientèle n’était pas son point fort, d’ordinaire timide et réservée, mais elle s’améliorait un peu plus chaque jour. Même son niveau d’anglais se perfectionnait à une vitesse folle. Sa responsable était même étonnée de cet accent quasi-parfait après seulement quelques semaines de travail. Une jeune femme aux longs cheveux noirs fit irruption dans la boutique, visiblement à la recherche de quelque chose. « Bonjour Madame, puis-je vous aider ? » Celle-ci semblait troublée et se contenta de la dévisager quelques instants avant de lui répondre. « Th-Thelma ? C’est vraiment toi ? » La concernée fit quelques pas en arrière, perdue entre la gêne et une sorte de chagrin dont elle ne comprenait pas l’origine. « Vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre. Moi c’est Helma. » dit-elle alors en pointant son badge d’employée. L’inconnue sourit tendrement, les yeux légèrement humides. Elle se râcla la gorge puis reprit. « Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m’a pris. » Elle s’avança rapidement vers la sortie avant qu’Helma ne l’interpelle. « J’espère que ça ira. – Pardon ? – Quoiqu’il se passe, ça s’arrangera. Tout finit par s’arranger avec le temps, n’est-ce pas ? » Si elle avait bien appris une chose ces dernières années, c’était de relativiser. Malgré les obstacles, la perte de son frère principalement, Helma ne s’était jamais laissée abattre. Elle continuait d’avancer parce que c’est ce qu’il aurait voulu. Dans ses yeux, elle avait pu lire de la douleur et une tristesse intense, exactement ce qu’elle voyait en regardant sa mère. Elle lui sourit une dernière fois puis claqua la porte. ❝ Trying to re-learn my name ❞2004, londres Helma avait une journée de congé et comptait bien en profiter pour se promener un peu. Plutôt matinale, elle se chargea de faire quelques petites courses au coin de la rue avant de rentrer préparer le petit-déjeuner. Au passage, elle récupéra le courrier qu’elle déposa sur la table de leur cuisine, en attendant que Nyla se réveille. Celle-ci la rejoignit une dizaine de minutes plus tard, visiblement ravie que tout soit déjà prêt. « Bien dormi ? – Trop bien même. Et toi ? – Ça allait. » Elle feuilleta rapidement les publicités, dans lesquelles s’étaient glissées une petite enveloppe. « Une lettre de papa et maman ! » Elle la tendit à Nyla pour terminer de faire l’inventaire de ce qu’elles avaient reçu. Elle priait pour que la facture du téléphone ne soit pas encore arrivée. Un papier journal attira son attention, plutôt étrange alors qu'elles n’avaient à sa connaissance souscrit à aucun abonnement. Ou bien c’étaient les voisins qui se débarrassaient du surplus dans leur boîte à lettres, pour changer. Les images s’animaient toutes seules, ce qui était assez inhabituel. La seule fois qu’elle avait vu du papier de ce genre, c'était en Islande, lorsqu’ils avaient reçu un journal sorcier britannique. « Dis, pourquoi a-t-on un exemplaire de la Gazette du Sorcier ? » Elle haussa les épaules, concentrée à lire ce que leurs parents avaient envoyé. Helma remarqua une pliure à une page précise, qu’elle s’empressa d’ouvrir. Ses yeux parcoururent le papier jusqu’à ce qu’elle ne tombe sur la rubrique Faits divers et la photo d’une petite fille lui ressemblant comme deux gouttes d’eau. « Qu’est-ce que c’est ? » Elle finit par lui arracher la lettre des mains pour lui présenter le journal à la place. « Thelma Selwyn, déclarée morte suite au tragique incendie du manoir familial, semble être revenue à la vie. C’est une sorte de mauvaise blague, n’est-ce pas ? » Elle vit en bas de la page un cliché d’elle-même se promenant dans les rues de Londres, non loin de Charing Cross Road. Nous ne pouvons pas confirmer l’identité exacte de la jeune femme, mais ces quelques images remettent en doute les événements de cette nuit de mois d’août 1997. L’affaire a été saisie par le département de justice magique et soulève de nombreuses questions (…), aucun corps n’ayant été retrouvé sur les lieux du drame. « Aucun corps ? Aucun corps ?! Tu sais de quoi il s’agit ? »
Helma – ou plutôt Thelma ? elle ne savait plus – avait refusé de lui adresser la parole pendant plusieurs jours. On lui avait menti. Tout le monde lui avait menti. Aussi bien ses parents adoptifs que biologiques. Elle était une sorcière, une sorcière incapable de faire de la magie et elle avait été chassée pour ça. On l'avait considérée comme une moins que rien. « Pendant longtemps, ta grande sœur Adria te pensait morte. Jusqu’à ce qu’elle ne reçoive ma lettre et que ta mère biologique, Cassandre, ne lui avoue enfin la vérité. Crois-moi, c’est aussi difficile pour elle que ça ne l’est pour toi. – Evidemment. J’ai des affaires à régler pour la fac, on se retrouve ce soir. » A peine levée, Nyla tenta de la retenir un peu plus longtemps. « Elle aimerait te voir. Seulement elle. C'est promis. J'attendrais dehors si tu veux. » Elle fit mine de l’ignorer, attrapa son manteau et prit la direction de la sortie. « C’est d’accord. Mais juste un petit détail : vous êtes ma seule famille. » Malgré les mensonges, la rancœur, ils restaient ceux qui l’avaient accueillie. Et pour ça, elle ne les remerciera jamais assez. Ils lui avaient offert un toit alors qu'elle se croyait orpheline, redonné espoir en une vie meilleure. Et c'est ce qu'ils avait fait, en la protégeant de cette manière.Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Helma Svalidottir le Mar 22 Aoû 2017 - 22:33, édité 49 fois |
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HERO • we saved the world Neelam Rosier | JE SUIS PAS ENCORE SOUS LE BON COMPTE PARCE QU'IL EST PAS CRÉÉ LOL MAIS MA SOEUR!!!! |
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HERO • we saved the world Harry Potter | | | | |
WIZARD • always the first casuality Areo Selwyn | | | | |
OUTCAST • all hail the underdogs Remus Lupin ‹ inscription : 04/05/2017
‹ messages : 150
‹ crédits : avengedinchains (avatar) et uc (signature)
‹ dialogues : sandybrown
‹ âge : quarante-quatre ans.
‹ occupation : Remus a été beaucoup de choses, de bibliothécaire à simple serveur avant d'être sans emploi pendant un très long moment (qui voudrait d'un loup-garou ?) avant qu'Albus Dumbledore ne lui fasse une faveur immense et lui donne le poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal en 1993, après ça, il n'a plus travaillé. Peu de temps après, l'Ordre du Phénix renaissait de ses cendres et il a été un membre plus qu'actif jusqu'à sa mort. Enfin... pseudo-mort. Désormais il erre sans trop savoir où, sans trop savoir pourquoi.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : de sept. 1971 à juin 1978
‹ baguette : Il n'a plus de baguette, Remus. La sienne a dû brûler avec celles de ceux qui sont tombés le 2 mai 1998. Quand il s'est réveillé sur cette pile de cadavres, il n'a pas pensé à chercher sa baguette, il était trop occupé à se rendre compte que Dora ne se réveillait pas et ne se réveillerait jamais plus. Il en a pris une au hasard avant de s'en aller. Son tortionnaire lui a confisqué et il ne l'a pas récupéré en s'échappant. Remus est donc sans baguette.
‹ gallions (ʛ) : 2930
‹ réputation : mort, tout le monde le croit mort. Emporté par un mauvais sort lancé par Antonin Dolohov pendant la bataille d'Hogwarts le 2 mai 1998. Quelque part, c'est un peu vrai. Il est mort ce jour-là. Surtout le lendemain, quand il s'est réveillé à côté du cadavre de Dora. Il a hurlé hurlé hurlé avant de laisser l'animal prendre le dessus et il s'est enfui. Il a pris la fuite en laissant le loup le guider et en oubliant la guerre, la misère et la douleur. Il a fui comme le jour où il a voulu suivre Harry en abandonnant Dora et Teddy derrière lui. Alors tout le monde le croit mort et c'est mieux comme ça. loup, il a caché son statut comme il pouvait. Quand il était pris pour des petits boulots, il a fait de son mieux pour qu'on ignore tout de son côté loup-garou. Il a étouffé les soupçons comme il a pu, mais à force d'être absent aux alentours de la pleine lune, les soupçons arrivent vite et les regards changent. Ils passent souvent des regards amicaux à des regards remplis de méfiance et de dégoût. Remus y est habitué depuis le temps. Mais on l'associe beaucoup à son anomalie. maraudeur, par les quelques élèves de sa promo encore en vie aujourd'hui, on l'associe aux maraudeurs. Ils faisaient une sacrée équipe à Hogwarts. C'est avec eux que Remus a fait les pires conneries, mais avec eux, il a aussi trouvé une famille et des amis tolérants et remplis d'amour à son égard.
‹ particularité : loup-garou, mordu peu avant ses cinq ans, Remus est un loup-garou depuis quarante ans maintenant. On pourrait croire qu'il a fait la paix avec ses instincts et sa condition, mais détrompez-vous. Remus se hait et se haïra probablement toute sa vie. Il a su donner le change quand June Winchester - une amie de Dora - s'est fait mordre et qu'elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais il se déteste et il déteste le fait d'être un loup-garou encore plus depuis la bataille d'Hogwarts.
‹ résidence : la forêt.
‹ patronus : loup, ordinaire le loup, pas garou. Là aussi, Remus a cru à une blague. Mais il oublie vite que les loups dans la nature sont très centrés sur la famille et ne sont pas agressifs ce qui correspond totalement à la personnalité de Remus. Sa famille est plus importante que n'importe quoi d'autre et il est d'une gentillesse parfois un peu agaçante. C'est rare de le voir agressif. Le jour où il a réussi à faire un patronus corporel et qu'il s'est rendu compte de sa forme, il n'a plus jamais réussi à en produire un. Tout ce qui est relatif aux loups lui donne la nausée.
‹ épouvantard : pleine lune, sa plus vieille ennemie. Remus est toujours autant terrifié par la pleine lune principalement parce qu'il se rappelle de la douleur qu'il a ressenti lors de sa première pleine lune en février 1965. L'astre était maîtresse de son domaine et Remus a toujours redouté sa lumière. Alors malgré les tortures qu'il a subies, malgré l'horreur de son réveil après la bataille d'Hogwarts, la pleine lune reste son épouvantard.
‹ risèd : Son désir premier est de retrouver Teddy, mais il souhaite également revoir Nymphadora, Sirius, James, Lily et Albus en vie. Son risèd est un mélange de tout ça. Une vie de famille bien heureuse avec son fils et sa femme et ils sont tous les trois entourés d'une grande famille. Il sait que pour les personnes mortes, il ne peut rien faire alors il se focalise sur le fait de retrouver Teddy. Un jour.
| ELLE EST TROP BELLE j'ai hâte d'en découvrir plus Rebienvenue à la maison et profite de la fin de tes vacances |
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HERO • we saved the world Amelia Cartwright | REBIENVENUE MA JOULIIIIIIE bon courage pour cette nouvelle fiche, hâte de voir ce que tu nous concoctes pour ce nouveau personnage |
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WANDLESS • wth is happening Helma Svalidottir | | | | |
WIZARD • always the first casuality Even Li ‹ disponibilité : dispo !
‹ inscription : 29/01/2017
‹ messages : 766
‹ crédits : neo venus.
‹ dialogues : sienna.
‹ âge : 18 yo (19.12.85).
‹ occupation : ancien élève de Mahoutokoro, 1er cycle achevé au RU par correspondance (vitmagic). désormais étudiant à la WADA cursus Arts visuels. jobbe en tant qu'animateur au CEPAS en semaine et au dirico express le samedi (club d'art pour une ribambelle de gosses qu'il adore).
‹ scolarité : 1992 à aujourd'hui.
‹ baguette : cerisier, 27cm, écailles de kappa.
‹ gallions (ʛ) : 3647
‹ réputation : party boy, slut assumée, toujours partant pour des hook up sans signification et probablement un brin obsédé par le sexe, sans limite, dork en compagnie de ses potes, skater taré, doué avec les gosses, artiste prometteur.
‹ faits : - personnalité:
steven jiélùn li, dit even • pyrokinésiste • il porte le nom de sa mère, sorcière pangcah (taïwanaise), plutôt que le "Matsuoka" hérité de son père (japonais) • il a 4 soeurs • tyrannisé à l'école, il a fait une tentative de suicide à 13 ans et est encore aujourd'hui terrifié par le vide. • il a un soft spot pour les gosses mal aimés de son club d'art. • sa famille paternelle est propriétaire de Shape the Future (grand groupe spécialisé en technomagie), où sa mère travaille en tant que directrice marketing de la branche brit. son père a délaissé l'entreprise familiale au profit de sa passion pour l'art et est désormais directeur de la Wada. sa soeur aînée est créatrice de mode, la cadette ingémage chez des concurrents, tandis que les deux dernières sont encore aux études.
- vu par le monde:
Even est de ces jeunes qu'aucun adulte ayant une vie stable et un boulot respectable ne prend au sérieux. de ces énergumènes aux fringues déchirées et aux piercings jugés rebutants, évoluant au sein de bandes qui dérangent l'ordre social, qu'on qualifie de punks et que l'on considère comme d'éternels adolescents attardés. on le fixe avec un agacement mêlé de dédain losqu'il déambule dans les rues avec sa planche coincée sous un avant-bras peinturluré, on le blâme lorsque les roues sales souillent les coussins d'un café, on l'accuse de risquer de cogner les passants lorsqu'il slalome à vive allure parmi la foule, on s'exclame qu'il est complètement inconscient quand il perd le contrôle en plein trick et que son board file entre les pattes des pauvres badauds (ou fait un vole-plané dans une vitrine) après l'avoir envoyé heurter une calèche de plein fouet. on dévisage ses membres couturés de cicatrices, d'égratignures ou pire, et ses genoux ouverts, en le traitant de casse-cou infréquentable. il s'en fiche, ces gens là ne comprennent pas la passion, refusent de voir que c'est un mode de vie, un vecteur de culture, un regard sur la ville et l'architecture. c'est une chose qu'on lui reproche aussi, d'ailleurs : de sembler se foutre de tout. héritier de culture fun et d'une contre-culture urbaine devenue street culture, adepte de pratique sauvage, obnubilé par l'esthétique underground, revendicateur d'un idéal libertaire. lorsqu'une girlfriend exigeant plus d'attention ou un rabat-joie critique le prend de haut, il soupire lourdement et réplique irrémédiablement, avec une patience feinte : "you don’t understand, mom. it’s not a phase. this is who I am."
il a toujours un appareil photo, des multiplettes ou un pinceau au bout des doigts • big softie sous ses allures punk • aime être sous les feux des projecteurs lorsqu'il est dans son élément mais devient socially awkward et mal à l'aise avec les gens aussitôt qu'il doute de lui-même. • praise kink • il préfère cependant se tenir derrière la caméra plutôt qu'être mis en avant. • dents de lapin, sourire de bunny. • veut devenir photographe pro. • poste des cover de chant et de danse sur son msn pour satisfaire ses autres passions. • trop d'alcool, trop de sexe, trop d'orviétan, trop de boissons énergisantes. il ne peut pas s'empêcher d'abuser, bien qu'il ait vu sa sœur Lily frôler la mort à cause d'une overdose. • ses potes et lui sont adeptes de bodypainting et font office de toiles humaines les uns pour les autres. • a l'air mort quand il dort. • infoutu de cuisiner, vit de bouffe à emporter et de gras de fast food. • passe un quart de son temps au skatepark, un autre à l'Espresso Patronum, et sèche beaucoup trop les cours pour son bien. • il a un caméléon (kowalski) et mickey et lui ont adopté d'autres animaux, dont un hérisson et un chien.
‹ résidence : vit au Sawl Yard, dans un appart pour deux avec son bff Rhee Min Ki (aka Mickey), rentre chez ses vieux un week-end sur deux environ.
‹ patronus : un kappa, encore une fois. Son animal totem, décidément : très protecteur de son territoire.
‹ épouvantard : ses proches privés de mémoire. Depuis qu'on leur a rendu un Shin tout sauf lui-même, Even s'aperçoit qu'être totalement oublié par quelqu'un qu'on aime est presque aussi terrible que le perdre à jamais... ou peut-être pire.
‹ risèd : quelque chose ayant trait à son paternel, probablement, mais Even préférerait crever plutôt que l'avouer.
| REBIENVENUUUUUE bon courage pour la fiche, amuse-toi bien avec ton nouveau bb |
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