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sujet; ☆ they all deserve to die |
| Owen Avery Christian Bale • musclor
| ◄ | • nom complet ; Avery Un nom qui fait froid dans le dos. Un nom qu'il porte non sans fierté. Son prénom ? Rare sont ceux qui le connaissent réellement. Seule sa soeur l'appelle ainsi. Owen. • surnom(s) ; Avery. Juste Avery. Son prénom, il le hait. Il déteste entendre quelqu'un le prononcer. De mauvaise humeur, il tuerait quiconque oserait l'appeler Owen. • naissance ; le 8 février 1960, par un jour particulièrement froid et sombre. On lui a dit qu'il était né juste avant sa soeur jumelle, "mystérieusement" décédée à la naissance. • ascendance ; Il est de sang-pur, évidemment. La famille Avery est prête à tout, absolument tout pour faire perdurer la pureté de son sang. Et comme tout sang-pur qui se respecte, ils ont un sainte aversion pour les nés-moldus. • camp ; Personne n'a été étonné lorsqu'il est devenu mangemort. Et cela n'étonne personne qu'il soit toujours autant dévoué à Voldemort. Non pas qu'il aie toujours été fidèle, mais sa trahison lui a coûté bien trop cher pour qu'il recommence. • métier ; Il n'a pas de métier à proprement parler. Mais il faut dire que des petits sorcier trop faible pour faire du mal le paye pour assouvir leur vengeance. Il est également Effaceur pour les Mangemorts, rôle qui lui tient à coeur. • réputation ; Son âme ? Partie, oubliée, brisée par la magie noire. Du moins, c'est ce qu'on dit. On dit aussi que sa confiance c'est envolée avec son coeur. Des rumeurs plus ou moins fondées. • état civil ; Célibataire. L'amour est un mot qui a disparu de son vocabulaire, mais peut-être est-ce simplement ce qu'il faut pour enlever la noirceur de son coeur. • rang social ; mangemort. • particularité(s) ; Aucune, sauf si prendre de l'Orviétan le rend spécial, mais j'en doute. • patronus ; Il l'a depuis longtemps perdu. Il avait appris ce sortilège à Poudlard et avait eut la surprise de voir apparaître un Cerf. Déçu, il n'a jamais voulu recommencer ce sort. • épouvantard ; Le doux baiser du détraqueur. Il donnerait tout pour vivre, encore et encore. • risèd ; La fin de l'insurrection, tout simplement. Subir les traques et la mauvaise humeur du Maître, il en a plus qu'assez. • animaux ; Il n'est pas capable de s'occuper de lui, comment s'occuper d'un animal ? . • baguette ; Faites d'un bois de cerisier, sa baguette contient une ventricule de dragon, elle mesure vingt-huit centimètres. Très robuste, elle lui ressemble beaucoup. .
• DEATH EATERS • Perso prédéfini |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle :La liberté de pensée se fait rare en ces temps. Loin d'en déplaire à Avery, qui profite pleinement de la situation. Noir. Tout est noir. Le monde des sorciers est en pagaille, et il en est satisfait. Son humour est conquis par cette situation que d'autres qualifieraient de désastreuse. La peur des autres suscite son amusement, et les cris qui résonnent dans les rues font apparaître son sourire sarcastique. Il aime lire la terreur sur le visage, et le montre bien. Sans oublier que maintenant que le Maître lui accorde de nouveau sa confiance, l'époque des tortures et des tentatives pour se racheter est révolue. Et puis, il n'a pas la pire des Rebuts. Une jeune femme sensible, obéissante et enceinte. Et surtout, le bouquet final. Rien n'est plus beau que de voir ces sales sang-de bourbes plus bas que terre, esclaves. Chacun est à sa place. Chacun a ce qu'il mérite. Mais comme rien est parfait, il a bien fallu que les insurgés, ces immondes sorciers viennent noircir le tableau avec leurs frasques. Son bonheur noir n'est pourtant pas très loin. ► Infos en vrac : Son humour. Un sujet à en faire chavirer la plume à papote. Les plus cruels prennent vite goût à son sarcasme sans limite. Des âmes plus sensibles, trop faibles et ignares pour comprendre son humour débordant le qualifient plutôt de sadisme redoutable • Owen n'est jamais seul. Jamais. Il partage son esprit torturé avec sa soeur jumelle décédée. Privé d'une partie de lui à la naissance, arraché d'une partie de son âme, le vide laissé par sa morte est comblé par cette présence. perpétuelle. Rare sont les fois où on ne le voit pas lui parler, à elle. Elle qui le hante, elle qui le conseille, elle qui le fait vivre à sa manière. • L'agressivité et la violence se sont depuis longtemps emparés de lui, ne laissant que très peu , voire nulle place, à la douceur et la bonté. • La loyauté. Un mot qui lui est étranger, lointain. Mais même s'il sait pertinemment qu'être déloyal au Maître lui coûterait bien pire que la vie, il ne serait pas étonnent que sa soeur le pousse à l'abandonner. • Il ne résiste que très peu à l'addiction. Son amour pour l'Orvétian et la magie noire en est la preuve. • Lunatique et mystérieux sont des mots qui lui vont à ravir. Alors qu'il passe du rire à la colère, personne n'a jamais réussi à le comprendre. Et c'est peut-être ce qui lui a valu son caractère sarcastique et cruel. Un manque de compréhension qui a noircit son cœur et terni sa conscience. • Il est facilement influençable. Voldemort l'a conquis facilement, beaucoup trop facilement. Et il ne faut jamais oublier qu'il est loin d'être le seul maître de ses actes. Sa soeur le guide bien plus qu'on ne pourrait l'imaginer. • Il n'a appris que depuis peu pourquoi aucune femme de sa famille ne survit, mais il emmènera ce lourd secret dans sa tombe, six pieds sous terre. Nothing compares to you • pseudo & âge ; Manon, 20 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? par bazzart. • ton avis, tes suggestions ; je suis in love . • connexion ; 5/7. • quelque chose à ajouter ? avada... chut .
Dernière édition par Owen Avery le Jeu 6 Nov 2014 - 20:54, édité 8 fois |
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| Here comes the hurricane ――-―• Highway to hell •―――- La noirceur de la nuit s’était emparée de la maison des Avery depuis quelques heures déjà. Le silence régnait dans la maison. Un silence de mort. Un silence à en faire froid dans le dos. Et l’expression ne pouvait être mieux choisie. On ne comptait plus le nombre de vie qui avait été enlevée dans cette maison. N’importe quel sorcier au petit cœur fragile se sentirait oppressé, tourmenté par cette terreur permanente qui régnait dans la maison. Malsaine. Cette maison était malsaine. Un cri perçant retentit dans la maison. Un cri à en faire trembler les murs, un cri qui témoignait de la douleur. Oui de la douleur. Cette maison était peut-être malsaine, mais rien n’était plus malsain que la douleur de cet enfant. Maltraité, mal-aimé, Owen collectionnait tous les maux. Jamais il n’avait eu le droit à un sourire, jamais il n’avait eu le droit à une étreinte. A vrai dire, le simple mot « amour » manquait à son vocabulaire. L’amour. Un sentiment anodin pour certain, inexistant pour lui. En guise de baisers et de tendresse, ses parents lui offraient cruauté et torture. Et, comme pour remplacer la présence et l’amour d’une mère et d’un père pour son enfant, on l’enfermait souvent dans un cachot, seul, avec peut-être un rat ou deux. « Grace à nous, tu seras fort Owen. Grace à nous, tu seras digne de porter le nom d’Avery ». Alors, sans dire un mot, le petit Owen supportait, encaissait, laissant son cœur noircir de jours en jours. Et, même si la peur disparaissait peu à peu, même si ce sentiment laissait place à un vide amer, cette peur, comme vexée de se voir oubliée venait le hanter dans ses rêves, comme cette nuit-là où il hurlait sans pouvoir s’arrêter. Comme chaque nuit, c’était un éclair vert qu’il avait vu. Un éclair froid et terrifiant qu’il avait déjà aperçu au sein de cette maison. Et, comme chaque nuit où il en rêvait, il sentait la douleur s’emparer de ses membres. Pourtant, il savait qu’il le regretterait. Oui, il le savait. Et il avait raison. Au bout de quelques minutes, il entendit le pas lourd et décidé de son père, suivit de celui hésitant et craintif de sa mère, soumise et sous le contrôle total de son, mari. Puis, il vit bientôt apparaître le bout de la baguette de son père. Il n’osa pas croiser son regard. Son regard noir, emplit de honte. Et la honte, le père Avery la détestait. « Owen, prend ma baguette. » Le garçon de dix ans eut un sursaut. A croire que cette nuit-là était loin d’être comme les autres. Tremblant, Owen tendit sa main. « Non. Je ne veux voir aucun tremblement, aucun signe de crainte. La peur est une chose qui ne fait pas partie des Avery. Et il est grand temps que tu fasses honneur à ton nom. » Le garçon de dix ans eu un sursaut. A croire que cette nuit-là était loin d’être comme les autres. Tremblant, Owen tendit sa main. « Non. Je ne veux voir aucun tremblement, aucun signe de crainte. La peur est une chose qui ne fait pas partie des Avery. Et il est grand temps que tu fasses honneur à ton nom. » . Et tout se passa très vite. Bien trop vite pour le jeune garçon. Il eut juste le temps de saisir la baguette que son père lui saisit la main et fit apparaître ce fameux éclair vert. « Voilà, maintenant tu deviens digne d’être mon fils. » Owen vit sa mère s’écrouler sur le sol. Le visage pale, le regard vide, elle semblait le fusiller du regard, l’accusant d’avoir été pris au piège de son père et de l’avoir tuée. Oui, tuée. Car il ne comprenait pas. Il ne comprendrait jamais qu’il n’était pas le réel coupable. Et toute sa vie, cette image le hanterait, sans qu’il ait le droit de se plaindre ou de le regretter. En un clin d’œil, il se retrouva seul. Seul face au corps de sa mère. Mais la voix, cette petite voix qui venait envahir son esprit ne mit pas longtemps avant d’arriver. Elle était le symbole même de l’étrangeté de cette famille. Owen n’aurait jamais dû être fils unique. Non. Par un étrange hasard, ses deux sœurs aînées sont décédées pour une raison inconnue. Par un étrange hasard, la sœur jumelle d’Owen n’a pas survécu. Mellie. C’est comme ça qu’elle s’appelait. Ou du moins, c’est comme ça que le jeune sorcier l’appelle. Lui-même était victime de cette malédiction et voyait sa jumelle s’emparer de son esprit. Au moins, même dans les moments les plus sombres comme celui-ci, il n’est pas seul. Mellie est toujours là. Mellie serait toujours là. « Ne t’inquiète pas Owen, un jour, on se vengera. Un jour, on fera payer au monde entier ce que nous avons endurés. » Et, dans ce cœur qui disparaissait sous la cruauté, d’autres sentiments apparaissaient. La haine, la colère et la vengeance. Oui, cette famille est maudite à tout jamais. Miss Avery en était la dernière victime, et sa mort avait un l'effet d'une goutte d'eau dans un chaudron. --―• it's where my demons hide •―-- Des cris, des larmes. Et un rire. Un rire tellement cynique qu’il s’apparentait à celui d’une horde de gnomes diaboliques. Mais personne ne l’entendait. Non, personne n’entendait cette pauvre première année qui s’élevait dans les airs, impuissante, et Owen, sa baguette pointée sur elle, qui riait aux éclats. « Pend-là par les cheveux Owen, pend-là par ces fichues nattes de fillettes ! » Il ria de plus belle. « Nom d’un troll, sois pas si pressée Mellie ! » Et le calvaire continuait. Avery la fit monter si haut que l’obscurité commençait à effacer le regard apeuré de sa victime. Il la faisait tourner, virevolter, pendant que sa sœur lui donnait des idées des plus démoniaques encore. Le doux mélange de son rire aux pleures de cette petite sang-de-bourbe sonnait pour lui comme un orchestre. Une délicieuse symphonie qui assouvissait ses désirs de violence et de cruauté. « AVERY, relâche-là tout de suite ! » Une fausse note. Un son immonde qui crispa et agaça l’intéressé, laissant tombé la fillette. Son rire s’envola, emporté par le ton critique de la personne qui avait osé le sermonner. Il se retourna et, sans surprise, découvrit le visage de Lily Evans, qui se précipita vers sa victime. « Lily, tu as toujours cette sale habitude de ruiner un bon moment. » Un sourire sarcastique aux lèvres, il regardait sa camarade de Gryffondor. Une petite rousse qu’il aurait certainement trouvé jolie si elle n’était pas née de parents moldus. Une honte, une risée de la nature. Voilà ce qu’elle était pour lui. Lui parler aussi "poliment" lui avait presque écorché la bouche. « Et toi tu as toujours cette sale habitude de provoquer la souffrance des autres et de t’en amuser. N’as-tu donc pas de cœur ? » Owen ne put s’empêcher de rire. Un cœur. Un bien drôle de mot qu’il n’avait que rarement entendu. Ce n’était certainement pas dans sa famille qu’on lui avait mentionné. Non, certainement pas. Jamais on ne lui avait montré un signe d’attachement, jamais. Seule sa sœur était là pour lui, et il le savait. Il n’avait besoin de rien, de personne, juste de cette petite voix qui le poussait peu à peu dans la folie. Alors, à quoi bon essayer de lui faire la morale sur la sympathie et la gentillesse, choses qu’on ne lui avait jamais accordées ? Les mots de Lily n’étaient que de vulgaires paroles en l’air, aspirés et détruits par un manque d’affections. « Tu me feras toujours autant rire Lily. Allez vas-t’en, avant que je m’amuse avec toi cette fois. Je suis persuadé que ton cri est plus joli que le sien. » Elle se leva, accompagné de la petite première année. Le regard dur et les sourcils froncés, elle s’approcha vivement d’Avery. « Ta mère ne t’as donc pas… » « Ne me parle plus jamais d’elle, tu m’entends, jamais ! » Son sang n’avait fait qu’un tour. Sa baguette pointée sur le visage étonné de Lily, il était presque prêt à la tuer. Dans sa tête, l’image de sa main, piégée dans celle de son père, tenant sa baguette, et de sa mère, s’écroulant sur le sol le hantait. « Owen, sois-patient. Ne la tue pas maintenant. Elle mérite bien pire. » Il recula d’un pas, puis s’éclipsa, rapide comme l’éclair. Son écharpe verte et argent valsait au rythme de ses pas saccadés, près à détruire tout ce que se présentait à lui. Sa mère, il ne voulait jamais en parler, et jamais en entendre parler. Jamais. Ce traumatisme restait gravé en lui, telle une blessure qui ne se refermerait jamais. Pire encore, elle s’était transformée en colère, en haine indescriptible sous les paroles de son père. Ce dernier pouvait d’ailleurs être fier de lui. Il était devenu un Avery, un vrai. Un sorcier cruel et mauvais, mais dont la rage et la présence pesante de sa sœur consumait peu à peu. Même si Poudlard le protégeait de ce destin funeste d’assombrir d’avantage son âme, ce n’était qu’une question de temps. Ses "amis ", sa vie à l’école, ces moralités qu’il apprenait n’arriveraient pas à le rendre meilleur. Certains avaient pourtant essayé. Oui, essayé de s’assoir à côté de lui et lui parler simplement. Mais hormis ses camarades de la maison Serpentard, il détestait tout le monde. Ou plutôt, sa sœur, le faisait détester tout le monde. ――---―• No way back •――--―- Le soleil venait de se coucher, laissant place à une effrayante obscurité. Tous les volets de ce petit village étaient fermés, scellés. Les habitants avaient effacés tout signe de vie, peut-être par peur de se faire remarquer. Pour eux, c’était une soirée banale. Une soirée où Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom se réunissait avec ses fidèles. Une soirée où il était trop risqué de pointer le bout de son nez dehors pour de simples habitants. Mais pour Owen, c’était le grand soir. Oui, ce fameux soir où tout allait changer, où jamais plus il ne pourrait retourner en arrière. Un pont de non-retour qu’il attendait impatiemment, assis à la table de Voldemort. Quelques Mangemorts l’entouraient, prêt à le voir rejoindre leur cercle. Son père était, au bout de la table. Le visage fermé, une once de fierté scintillait néanmoins dans son regard noir. Oui, il était fier. Fier que son fils suive ses pas et se rallie au seigneur des ténèbres. Mais Owen ne le accorda pas l’ombre d’un regard. Ce n’était pas par crainte, mais plutôt par haine qu’il ne daignait même pas le regarder. S’il était là, c’était grâce à Mellie, à sa jumelle, et non à son immonde géniteur. Mais avant de porter fièrement la marque des ténèbres, Avery Jr devait faire ses preuves. Au centre de la table, un homme arborant une immonde moustache de Cockney. Un sang-de-bourbe. Une erreur de la nature qu’il fallait corriger, effacer du paysage. Et c’était ce qu’Owen devait faire. Aider le Seigneur des Ténèbres à purger le monde des sorciers. Sans plus attendre, il sortit sa baguette. « Endoloris ». Le pauvre né-moldu se tordit de douleur, accablé par la souffrance. C'était plutôt plaisant pour Owen, cette torture. Elle avait toujours eu le goût pour se genre de chose, et adorait s'en amuser. Le rire de Voldemort vint bientôt se joindre aux gémissements du sorcier. « Ava Kedavra » Et Owen mit fin aux souffrances du sang-de-bourbe, sans aucune pitié. La compassion était quelque chose qu’il ne comprenait pas, quelque chose qu’il détestait. Un simple signe de faiblesse. Il n’éprouvait aucune tristesse à voir une vie détruire, réduite en poussière. Aucune. Il restait de marbre, satisfait de ce qu’il venait d’accomplir. Rien était cruel selon-lui lorsqu’il s’agissait d’un né-moldu. Rien. Et, après les commentaires des autres Mangemorts qu’Owen jugea de futiles, le Seigneur des ténèbres s’approcha de lui. « Tu fais enfin partie des nôtres » lui-a-t ’il dit sur un ton solennel. Puis, il fit signe à sa nouvelle recrue de tendre son bras. Bientôt, une affreuse douleur se propagea dans son bras. Une douleur intense. Même s’il restait immobile, fier, son visage ne pouvait s’empêcher d’afficher la douleur qu’il ressentait. Les secondes étaient interminables. Il devait rester impassible, histoire que Voldemort ne soit pas déçu de sa nouvelle recrue. Et puis, plus rien. Juste une marque sur son bras, la marque des ténèbres. Il avait attendu ce moment depuis ces dernières années à Poudlard. Et il faut dire que Voldemort n’avait pas eu de mal pour le convaincre. Non, cela avait été si facile de le rallier à sa cause. Beaucoup trop facile. Il avait flatté son égo, il lui avait promis ce qu’il désirait. Ou plutôt, ce que Mellie désirait. D’ailleurs, cette dernière lui rappelait chaque jour ce que le Maître lui avait dit. « Avec moi, tu pourras enfin te libérer des entrailles de ton père. Avec moi, tu seras puissant. Avec moi, tu pourras te venger de lui. Et je serais heureux d’avoir enfin dans mes rangs un Avery digne de ce nom. » Des mots si simples qui pourtant avaient eu l’effet d’une révélation pour Owen et Mellie. Et c’est ainsi que leur but, leur souhait de faire partie des Mangemorts touchait à sa fin, alors que la noirceur s’emparait encore un peu plus de l’âme d’Avery Jr. -―•13 years slave•―- « S’il vous plaît, ne faîtes pas de mal à nos enfants… » Un père apeuré, une mère en larmes. Mais cela ne touchait pas Avery. Sa baguette pointée sur eux, il était prêt à les tuer, sous les petits yeux apeurés de leurs deux enfants. Des sales boulots, il en avait eu à faire. Mais des comme celui-là, jamais. C’était le prix à payer, le prix de la trahison. Alors que Voldemort avait été vaincu quelques années auparavant, Owen avait plaidé l’Imperium pour sauver sa peau. Le confort d’Azkaban ne l’avait pas conquis à l’époque. Mais, lorsque le Maître fut de retour, il l’eu vite, très vite regretté. La marque des Ténèbres l’avait rappelé, et il avait été forcé de se présenté de Voldemort, presque à genou. Mais les vulgaires excuses que lui avaient glissées Mellie n’avaient pas suffi. Il devait payer sa trahison autant d’années qu’elle avait duré. Treize ans. Treize longues années. Tourner le dos à Voldemort lui a donc valu des heures entières torturé sous le sortilège de Doloris, et des missions à accomplir pour se racheter. Il savait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Il savait qu’il devait tuer ces deux sang-de-bourbes quelle que soit la situation. Enfant ou pas, il devait accomplir sa tâche pour retrouver ne serait-ce qu’un peu d’estime aux yeux de Voldemort. Mais cette fois, il hésitait. Les deux enfants, victimes de la nature de leurs parents le faisait réfléchir. Des nés-moldus, il en avait tué, détruit. Il était peut-être vil, cruel et fou, mais il ne voulait pas passer pour ce genre de psychopathe qui aime torturer et faire du mal aux enfants. Non, ce n’était pas lui. Il était peut-être dépourvu de toute sensibilité et de toute pitié, mais les enfants étaient une toute autre histoire. Alors, sans plus attendre, il tua les deux parents, et, pour épargner une vie emplie de tristesse et de traumatismes, enleva aux deux enfants le moindre souvenir de leurs parents. Ils étaient devenus deux orphelins, mais au moins, ils ne souffriraient pas, ou du moins, pas autant que s’ils se souvenaient de la vérité. Et mieux encore, il les avait épargnés, même s’il espérait que le maître ne l’apprenne jamais. ――---―• Madness •――--―- Il avait encore trop pris d’Orviétan. Titubant le long des couloirs, il tentait désespérément de retrouver sa chambre. A chaque pas, il entendait ce bourdonnement qui lui faisait mal au crâne. Il avait mal à tel point qu’il se frapperait la tête contre les murs s’il était davantage fou qu’on ne le disait. Après maints essais ratés, et quelques bleus, il arriva dans sa chambre. Et puis plus rien. Le bourdonnement disparu aussi vite qu’il était venu. Soulagé, il se dirigea vers son lit lorsqu’il vit une silhouette. Elle lui semblait très familière. Si familière, que son cœur se mit à battre de plus belle. Il s’approcha doucement, incrédule. A chaque pas, il devinait un peu plus le visage de la femme qui se trouvait en face de. A chaque pas, il sombrait un peu plus dans l’incompréhension. [crimson]« Mère ? »|/color] Enfin, il pouvait voir son visage. Le visage de la femme qui l’avait mis au monde et élevé jusqu’à ses dix ans. Le visage de la femme qu’il avait tuée avec son père. « Owen, je suis profondément déçue. » Elle marqua une courte pause pour se rapprocher de lui. « Regarde-toi, regarde ce que tu es devenu. Ta vie est un échec. Un échec misérable. Cela ne sert à rien de blâmer ton père. Cela ne sert à rien de blâmer ton statut de Mangemort. Personne ne t’aime. Les autres partisans de Voldemort ont au moins le mérite d’avoir une femme à leurs côtés. Tu… » « Ne l’écoute pas Owen. Je suis là, avec toi. Ne l’écoute pas ! » Et Mellie s’en mêla, comme toujours. « A trop vouloir le pouvoir tu as tout perd… » « MENSONGES, elle ment Ow… » « Tu es un monstre. » « C’est faux, tu le sais ». Des voix, trop de voix se fracassaient dans sa tête. Elles avaient l’effet d’un immonde bourdonnement. Il perdait pieds. Il ne savait plus où il était. Il ne savait plus à quoi il devait croire. Perdu. Il était perdu. Sa tête entre ses mains, il hurlait, alors que sa mère et sa sœur continuaient de lui parler. Mais il n’écoutait plus. Il n’y arrivait plus. A vrai dire il n’arrivait plus à rien faire. Il était comme prisonnier. Dans sa paranoïa, il heurta son armoire et s’écroula sur le sol. Il y resta quelques heures, immobile. Les voies étaient devenues trop lointaines pour qu’il puisse les entendre, mais elles étaient toujours là. Il finit par relever la tête. Sa mère avait disparu, et c’est là qu’il comprit. Tout n’était qu’hallucination. ----―• A new hope ? •―---- La salle était pleine. Pas une place n’était libre. A croire que tout le monde avait eu la même idée qu’Owen ce jour-là. Acheter un Rebut. Une idée loin d’être saugrenue pour lui. Une idée tout à faire normale en ces temps dans le monde des sorciers. Depuis quelques semaines, Avery était en mal de méchanceté. Les menaces récurrentes, les petits meurtres, les tortures sur quelques passants à cause d’un regard de travers étaient devenues une habitude. Une salle habitude qui l’avait plongé dans le début d’un ennui profond. Un ennui où faire du mal à un pauvre inconnu totalement extérieur à sa vie était dépassé. Alors, depuis que cette nouvelle loi était tombée, il en était conquis. Avoir un esclave, un sale sang-de-bourbe sur qui évacuer sa colère était pour lui une chance d’échapper à cet ennui qui le guettait. Assis au milieu d’autres sorciers probablement las des elfes de maisons, il observait les Rebuts. D’un simple regard, il en évinça quelque uns qu’il jugea inintéressant. « Regarde Owen, celle de gauche, avec le ventre rond. » Il esquissa un petit sourire. Mellie ne pouvait s’empêcher de se mêler de tout, en particulier dans ces moments où il devait faire un choix. « Pourquoi pas. » « Pense à tout ce quo’n pourrait faire à cette pauvre fille sur le point de mettre au monde une erreur de la nature. On pourrait s’amuser, elle qui doit s’inquiéter pour la vie de son bébé… » Conquis. Avery fut conquis par les sous-entendus diaboliques de sa sœur. Il n’eu nul autre doute lorsque la demoiselle s’avança pour se faire acheter. Un sourire mesquin au coin des lèvres, il leva la tête. « Cinquante gallions.» Personne d’autre ne voudrait d’elle. Quel saint d’esprit voudrait s’encombrer d’une femme enceinte ? Personne. Mais la folie et la démence d’Avery l’avait poussé à l’acheter. Ou du moins, Mellie l’avait poussé à l’acheter. *** La pointe de sa baguette semblait caresser le cou de sa nouvelle Rebute. Mais c’était des tremblements de colère qui donnait cette impression. Oui, sa colère était si intense qu’il était incapable de la contenir. C’était sa sœur. A vrai dire, c’était toujours sa sœur qui provoquait en lui une rage incontrôlable. Mais elle était toujours très douée pour masquer sa culpabilité. Son esclave, Rebecca, tremblait elle aussi. Mais c’était de la peur qui la rendait si fébrile. La peur de mourir, la peur de voir l’enfant qu’elle portait mourir. Mais elle avait osé commettre une erreur qui allait peut-être lui être fatale. Elle avait délibérément désobéi . Une chose que Mellie n’avait pas laissé passer. Une chose pour laquelle Owen avait voulu être plus clément que sa sœur. Grave erreur. Sa sœur l’avait sermonné, poussé à bout jusqu’à ce que sa pseudo-clémence envers Rebecca se transforme en colère, en haine et en méchanceté. A peine avait-il accueilli sa Rebute chez lui qu’il était prêt à la tuer. [color=crimson« Tu es ici pour travailler et m'obéir. J’ai été très gentil de t’éviter Azkaban, et voilà comment tu me remercie ? Mais peut-être aurais-tu dû choisir la prison. Peut-être que les détraqueras sont meilleurs hôte que moi. »[/color] Cette fois, sa baguette commençait doucement à s’enfoncer dans le cou de la jeune femme. Elle n’osait pas le supplier, et c’était peut-être ça que la terrible fierté d’Owen attendait. Alors qu’il était prêt à commettre l’irréparable, une pure folie, sa main toucha le ventre de la jeune femme. Il eut le souffle coupé. D’abord pétrifié, il s’éloigna de la jeune femme. Une sensation étrange s’emparait de lui. Il avait l’impression de ressentir une chose qu’il n’avait jamais ressentie. Jamais. Perdu, il fit mine de rester impassible face à ce qu’il se passait dans ses esprits, dans son cœur. Oui son cœur. Une chose qu’il avait depuis trop longtemps oublié, évincé, et qui semblait refaire surface. Non. C'était impossible, impensable. Il était bien trop fort, bien trop mauvais pour qu’une telle chose se produise. Et, alors que a soeur lui soufflait de la tuer, il s’éclipsa. « Ne t’en fait pas Mellie. Je lui ai laissé la vie seulement pour mieux la faire souffrir plus tard. Je préfère attendre qu’elle mette au monde son enfant pour ensuite la tuer. Cette ignoble créature qui va naître sera mieux sans elle de toute façon. » Il mentait. Il avait essayé de trouver une excuse pour se débarrasser des ordres de sa sœur. Mais elle ignorait si elle devait le croire ou non. Et vrai dire, Owen lui-même ignorait s’il devait croire à ce qu’il venait de dire. Après réflexion, son idée n’était vraiment pas mauvaise. Mais pour l’heure, il était plutôt perdu quant au sort qu’il réservait à Rebecca. *** Un étrange vent de douceur régnait dans cette maison. Assise sur le canapé, Rebecca regardait son ventre rond. Cela faisait déjà quelques jours que la fatigue de la grossesse l’accablait presque. Alors qu’elle s’étaient attendue à ce qu’Avery la punisse sévèrement, il lui avait conseillé de se reposer. Et, depuis ces fameux jours où il avait failli la tuer, il lui accordait toute la douceur qu’elle méritait. Du moins, il essayait. Jamais il n’avait été contraint de se comporté comme tel, ce qui lui faisait multiplier les faux pas. Rebecca se posait d’ailleurs beaucoup de question. Elle ignorait tout simplement quoi penser. « Ne t’en fait pas, quoi qu’il arrive, je te protégerais. Avery se comporte très bizarrement. Il fait de son mieux pour être doux et prendre soin de moi. Mais il me fait peur. J’ai entendu beaucoup de chose sur lui. Trop de mauvaise chose. Comment un homme qui n’a pas de cœur peut-il être comme il est avec nous ? Et, il arrive que je l’entende parler seul. C’est comme s’il essayait de justifier sa bonté à quelqu’un. Et lorsqu’il sort tard le soir, je sais très bien où il va. Assouvir son besoin de tuer, éteindre sa colère pour ne pas m’assassiner, moi. Je ne sais que penser. J’ai peur qu’il ne t’enlève une fois qu’il sera là, et j’espère être capable d’empêcher cela… » murmura-t’elle à son futur nouveau-né alors qu’elle se croyait seule. Mais Owen était là. Juste là, derrière la porte. Et il avait tout entendu. Les mots de la jeune femme lui rappelèrent à quel point lui aussi ignorait ce qu’il allait faire d’elle et s’il était sincère dans ces gestes. Il avait beau prétendre à Mellie que tout n’était que mensonges pour mieux détruire son esclave, un étrange doute grandissait en lui. Doute qu’il tentait d’oublier en allant tuer des innocents. Doute qu’il faisait disparaître en restant fidèle à lui-même en son absence, cynique, fier et terriblement froid.
Dernière édition par Owen Avery le Jeu 6 Nov 2014 - 19:34, édité 17 fois |
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| oh, non, tu peux pas faire ça à mon petit coeur tout fragile... j'suis en train de faire une attaque... C'EST QUOI CET AVATAR DE MALADE !??? c'est bon, j'suis amoureuse... BIENVENUE SUR EXCI, le meilleur forum de tous les temps ! je crois que tu l'as compris, super bon choix de pv ! si t'es un mangemort, contact-moi...
Dernière édition par Juliet Slughorn le Dim 26 Oct 2014 - 10:04, édité 2 fois |
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| Freyaa C'est moi qui vais faire une attaque Je suis tombée amoureuse du perso, et puis je suis d'accord, l'avatar était juste trop parfait pour passer à côté! Je te contacterai bien vite alors |
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HERO • we saved the world June Winchester | BATMAAAAN BIENVENUUUUUE ! J'adore ce pv non et puis je rejoins Juliet pour l'avatar quoi... il est tout choupi là-dessus (bien que là sur exci, dire d'Owen qu'il est choupi... ) bref si tu as des questions, n'hésite pas à nous mp bonne chance pour l'écriture de ta fiche et amuse toi bien parmi nous |
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| j'suis in love de ton avatar et ton ton pseudo j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire de cet avery bienvenue et bonne chance pour ta fiche |
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| JUNE Merci beaucouuup C'est vrai que dire qu'Owen est choupi... Enfin pourquoi pas, moi je l'aime déjà mon Avery aha. Je n'hésiterai pas merci NAÏS Merci Shailene est tellement belle |
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| est-ce que moi aussi je peux t'aimer toute la nuit ? non parce que tes choix sont parfaits quoi, même le titre est parfait bienvenue |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Simon Rosier | ce pv c'est de l'awesomeness en barres puis Bale et sa classe de dingue. on pourrait peut-être aller manger un bout au Dorsia un de ces quatre. - Spoiler:
bienvenue ! |
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