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sujet; (reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse

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Reaghan I. Phillips
feat Nicolas Simoes & Rick Genest • Nelliel

• nom complet ; Reaghan Ilyes Phillips.

• surnom(s) ; Les raccourcis de son prénom sont les plus courants dans son cercle le plus proche, viennent ensuite son nom de famille ou l'ironie de ses alliés, et pour finir le venin distillé par ses détracteurs ou ennemis. Mais ce dernier point semble le laisser dans une parfaite indifférence... ils ne comptent pas, ils ne sont que des proies qu'il a pour devoir de capturer, et il se fera un malin plaisir de le faire, avec peut-être le petit supplément d'accompagner l'effet de l'ombre de la douleur ; ou bien encore des êtres qui l'indiffèrent.

• naissance ; 7 janvier 1972, en Angleterre.

• ascendance ; Qu'est-ce que naître d'un cracmol et d'une moldue donne ? Un né-moldu à bien des égards, un sang-mêlé à quelques rares autres. Aussi si Reaghan a su justifier sa propre naissance à travers son arbre généalogique, on le considère encore et toujours comme né-moldu, malgré que le ministère lui fiche la paix et qu'il travaille pour le Magister, enfin en partie.

• camp ; Les gallions sont le meilleur camp qu'il connaisse, aussi se ralliera-t-il à celui payant le mieux à un instant T, tout en gardant son indépendance. Tout est question d'argent à ses yeux, tout a un prix dans ce qui est monnayable, dont sa loyauté passagère.

• métier ; Rafleur, lui-même chef d'un groupe de rafleurs, chasseur de primes à ses heures perdues, et bien plus encore le reste du temps.

• réputation ; Reaghan... ce simple nom se glisse sur les langues à la manière d'un venin persifleur. Reaghan fascine, Reaghan effraie, Reaghan intrigue, Reaghan repousse, Reaghan menace, Reaghan énerve, mais il ne laisse personne totalement indifférent. Tous connaissent la malédiction qui frappe sa famille, l'apparence digne d'un Inferius qu'il prend lui-même à la tombée de la nuit, spectre cadavérique bien trop réel s'étant placé au service du Magister. Il est ce rafleur ayant su gravir l'échelon de chef de par son efficacité indéniable.

• état civil ; célibataire ; qui rêverait de serrer entre ses bras un cadavre la nuit venue ?

• rang social ; Prolétariat.

• particularité(s) ; Il est cette ombre dans l'obscurité, ce cadavre au sourire malsain s'étirant sur ses lèvres décharnées. Il est le monstre se glissant derrière vous pour vous offrir le dernier baiser... Ce n'est pas exactement cela, mais la vérité n'est que si peu éloignée de cette image qu'elle en devient terrifiante. Reaghan est maudit, et à l'image de ces pirates sortis tout droit de l'imaginaire moldu, il revêt l'apparence d'un inferius lorsque la nuit laisse chuter sa capeline d'obscurité sur le monde. Il est ce monstre, ce cadavre, qui semble être la personnification de la faucheuse des contes moyenâgeux. Capable de sentir la mort, de saisir son essence comme d'autres percevraient la langueur du souffle du vent venu saisir leur chair.

• patronus ; Il n'est pas certain de parvenir encore à en produire un aujourd'hui, les souvenirs heureux n'étranglent pas son existence, mais du temps de Poudlard, il prenait la forme d'un nundu.

• épouvantard ; C'est dans les bras décharnés du passé que celui-ci l'attire, devant les traits déformés de sa mère le traitant de monstre, avant de voir la chimère prendre son apparence nocturne, un sourire sardonique dérivant sur sa peau sèche, froide et mortifère. C'est sa propre apparence causée par la malédiction qui le dégoûte, le révulse... il hait ce qu'il est autant que sa mère de l'avoir rejeté alors qu'il n'était pas responsable des actes de ses ancêtres.

• risèd ; La normalité, une famille stable, une... vraie vie. Sentir les rayons brûlants de l'astre lunaire dériver sur sa chair et rester humain, sans prendre l'apparence d'une créature échappée des enfers. Ses doigts s'enhardiraient à conserver une main fine dans la sienne, le ventre arrondi de la jeune femme à qui elle appartiendrait, faisant involontairement l'aveu d'une grossesse visible, tandis qu'un autre enfant tiendrait sa seconde main.

• animaux ; Il n'est pas rare de le voir accompagné de Broktail, un véritable fléreur qui s'est attaché à lui sans qu'il ne l'ait réellement désiré. Créature féline très intelligente, ses grandes oreilles, sa fourrure anormalement courte et sa queue de lion à la forme étrangement tordue lui ont valu le nom qu'il porte aujourd'hui. Aussi étrange que son propriétaire, peut-être est-ce finalement la raison du duo qu'ils forment à présent.
Il a par ailleurs, naturellement, un hibou

• baguette ; S'étirant sur 27,1 cm, celle qui sembla s'animer au contact de Reaghan, ne fut en nul autre bois que l'Ebène. Étrangement prédestiné à ce sorcier à la malédiction tenace dont il se pare avec dégoût, sans pour autant s'enfoncer dans un trou pour la dissimuler. Il est ce fossoyeur maudit, cet être à la fois marginal et unique dans ce qu'il est, individualiste et fidèle à son propre être, bois de combat et de métamorphose, cette première partie n'aurait pu être mieux choisie le concernant. Vient ensuite son cœur à la fois si rare et si surprenant : une plume de phœnix recouverte d'une larme du même animal, ouvrant l'éventail de pouvoirs magiques de la baguette, l'indépendance mutuelle des deux créatures a semblé se reconnaître en l'autre sous un étrange respect qui en fait aujourd'hui de puissants alliés, comme si la baguette n'était rien d'autre qu'une autre apparence de Reaghan, l'extension de son humanité, mais également de sa malédiction.

• WIZARDS •
Perso prédéfini

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle :
A chacun sa merde, pourrait aisément résumer l'opinion de Reaghan sur la politique actuelle. A chacun sa merde, car la sienne, si cadavérique et mortifère révulse souvent dans un premier temps, plutôt qu'une autre réaction. Il en a bel et bien conscience, et le rejet a longtemps fait parti de son existence, combien-même le monde magique connaît les conséquences d'une malédiction et étudie la réalité des inferi. Fascinante créature que certains rêveraient d'étudier, il est pour d'autres le monstre crépusculaire, qui a bizarrement su se faire accepter par le gouvernement actuel... Accusé de n'être qu'un né-moldu, la vérité de son sang-mêlé lui a permis de continuer à vivre librement en tant que chasseur de primes, ou autre selon les opportunités. Mais suite à l'accord de sa liberté, il s'est également engagé en tant que rafleur, venant même finir à la tête d'un groupe.

Que pense-t-il alors de la situation des rebuts ? De la traque des insurgés ? De la guerre ? A chacun sa merde, cela a déjà été dit, mais cela n'est que l’indicible reflet de ce qu'il pense dans cette attitude pragmatique qu'il offre au monde. A chacun sa merde. A chacun son travail. A chacun sa manière de réagir face au monde qui tremble et manque de se briser contre les rochers de cette mer agitée qu'est l'univers à présent. A chacun de mettre le prix sur une vie, une existence, que cette commande vienne des justes ou des injustes, du camp des insurgés ou de celui du Magister. Il n'y a finalement que l'argent qui guide les pas du chasseur de primes, et le comprendre c'est cerner la noirceur volage de l'âme de celui qui n'a trouvé sa place qu'en suivant sa propre venelle, qu'en redessinant le monde de sa propre ironie, détaché des ombres suppliantes se plaignant.

► Infos en vrac :
Caractère : revêche, méfiant, indépendant, exigeant, protecteur, colérique, ironique, sardonique, débrouillard, opportuniste, redoutable, dur, critique, moqueur, chasseur, teigneux, intelligent, patient... impatient..., nonchalant, prédateur, réfléchi, impulsif, ... Il est également capable de vaciller entre la douceur et la brutalité.
Informations C'est une cigarette que l'on entrevoit parfois au coin de ses lèvres, sous un léger pincement de celles-ci, mais rien ne présume de son éclat dans l'obscurité, rien ne laisse entrevoir l’extrémité rougeoyante précédant son cadavre de cendres. Car il ne l'allume que trop rarement, préférant en jouer entre ses dents, rendant le décadent décalage entre la morbidité de son existence et le cadavérique avenir pour l'inconscient fumeur. Relativement moqueur, il peut bien se permettre cette attitude vu l'apparence qu'il prend à la nuit tombée. Il aime l'ironie et utilise ce moyen de communication relativement facilement, d'autant plus lorsqu'il s'en sert pour glisser une critique que l'on discerne parfaitement. Indépendant à l'extrême, il reste cet être libre qui ne rejoint un camp que par attrait de l'argent. Mais il n'est ni sous la domination de Voldemort, ni sous celle de qui que ce soit. Et il s'y tient, refusant de n'être que la marionnette d'untel. Serdaigle autrefois, il a depuis bien grandi, mais son habitude de toucher à plusieurs métiers fait de lui cet être curieux et intrigué qu'il a toujours été dans cette maison qui était la sienne. Loin d'être un bourreau des cœurs, si son apparence diurne semble séduire plus que de coutume, celle nocturne pousse celles sensibles à son charme à s'éloigner et à trembler, de peur ou de la répugnance du moindre contact. Il joue parfois de ce point de contradiction pour repousser les indésirables, préférant repousser que ressentir ce contraire qui l'avait blessé du temps de son adolescence. Il n'a généralement eu que de trop brèves liaisons ne prenant vie qu'à la lueur de l'astre du jour, et uniquement de lui. Il a bien conscience qu'il ne trouvera ce qu'il espère que s'il était accepté entièrement ou que sa malédiction finissait par être levée. Or, ni l'un ni l'autre ne se produira, il le sait, il n'y a que des mensonges trop venimeux derrière d'autres promesses. C'est un excellent duelliste, ne respectant pas vraiment les règles, mais il est ce combattant de tous les instants, cet homme de terrain redoutable avec une baguette ou son environnement, qui rêve de battre la fureur du Wesley. Il déteste les réceptions et ne s'y rendrait jamais, combien même il y serait invité. Il préfère bien plus l'obscurité ou la saveur du travail que de blablater autour d'une coupe à bavasser de sujets tous plus creux les uns que les autres. Il laisse aux autres le plaisir de refaire le monde. S'il n'a pas le don de traceur, il est pourtant un excellent pisteur, sachant suivre une piste par une analyse de ce qu'il a sous les yeux. Plutôt doué sur un balais, il faisait parti de l'équipe de Quidditch de sa maison du temps de Poudlard. Encore aujourd'hui, il lui arrive de se poser avec un livre et de le parcourir dans son intégralité si celui-ci l'intéresse. Il aime s'évader, ou apprendre, puisqu'il considère que l'on ne sait jamais tout ce que l'on devrait. Discret, il ne parle jamais de ses contrats. C'est un point auquel il tient, et ses clients le savent. Quelle que soit la demande, tant que l'argent est au bout, le contrat sera accepté et conservé dans le secret de son âme. Mais veillez tout de même à ne pas sous estimer son prix. Il aime diriger le groupe qui est sous ses ordres. Il sait qu'il n'est pas à cette place pour son sang, mais uniquement pour sa valeur sur le terrain et son efficacité. Aussi n'aime-t-il s'entourer que de personnes qu'il sait aussi désintéressées que lui des êtres qu'ils capturent et qu'ils livrent. ...


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; on prend la même et on recommence, je vous renvoie à Astoria  (a) . • comment as-tu trouvé le forum ? je crois que mon autre visage me l'a murmuré une nuit, en me soufflant sournoisement : prends Reaghan, preands Reaghan  Laughing  Arrow . • ton avis, tes suggestions ; Ce forum est déjà parfait ! Comme une maison d'adoption  potte Des admins géniaux  hug Des intrigues bluffantes  foufou Et des membres qui dépotent  yiih  • connexion ; je peux passer tous les jours, c'est toujours pas dur. Après pour les RPs, je crois que je suis assez rapide  :siffle:  • quelque chose à ajouter ? je vous aiiiiiiimmmmmeeeeeeeeeee  hug




Dernière édition par Reaghan I. Phillips le Sam 8 Nov 2014 - 22:28, édité 11 fois
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Here comes the hurricane


――――――-―• Light •――――-―――
Le soleil brûlait le ciel, l'irradiant de sa clarté enveloppante, consumant chaque prunelle lancée inconsciemment dans sa direction. Mais il ne le voyait pas, prisonnier de ce couloir d'hôpital si blanc, si terne, dénué de joie, se noyant sous l'anxiété et les larmes des autres occupants. Lui restait simplement assis sur cette chaise trop grande pour lui, ses jambes pendant dans le vide, se balançant sous lui au rythme de la trotteuse de la montre qui lui faisait face, comme pour lui cracher au visage qu'il n'avait toujours pas de nouvelle, et que cela était peut-être plus grave que la dernière fois où il n'avait eu qu'à la secouer pour la réveiller. Cet autre jour, elle s'était mise à pleurer en le serrant contre elle après avoir été vomir tout ce qu'elle avait pu avaler dans sa morbide fascination pour la faucheuse. Aujourd'hui, elle n'avait même pas tressailli et il était allé frapper chez la voisine pour qu'elle appelle du secours, puisqu'ils n'avaient pas de téléphone. La misère de la bâtisse était brûlante, comme une tare que la société préférait nier tandis que sa mère était obligée de cumuler deux métiers pour parvenir à leur accorder cette maigre survie où il y avait malgré tout toujours à manger sur la table.

Rapidement, il n'y avait eu aucun doute à les voir, ils étaient toute la vie de l'autre, fusionnels, presque amoureux, Reaghan s'était heurté à ces inconnus qu'il voyait le matin quand il prenait son petit déjeuner, une clope aux lèvres, en train de remonter la fermeture de leur jean, un simple salut de la tête avant de prendre la poudre d'escampette à présent que la si fragile créature avait entrouvert ses cuisses pour qu'ils viennent juste prendre leur plaisir avant de disparaître. Ils étaient la musique habituelle, tout comme celles des soupirs et des cris dérobés aux lèvres de sa mère. Une fois, une seule et unique il était venu vérifier qu'elle allait bien... depuis, il s'en abstenait, jouant ceux à qui cela ne faisait rien qu'ils soient là le matin, avant de la voir s'extirper dans un peignoir à peine noué autour de sa taille qui laissait trop entrevoir la blancheur d'un sein. Ses lèvres délicates venaient embrasser son front, alors que la fragrance qui l'enveloppait n'était pas tout à fait elle. Mais c'était leur quotidien, leur habitude, et personne ne venait se mêler de leurs affaires, pas plus quand elle buvait beaucoup trop et se couchait toute habillée, ou encore dans son vomi. Il venait sans cesse prendre soin d'elle, comme s'il était déjà une grande personne alors qu'il n'avait que six ans. L'enfance, il n'en retrouvait les bras tendres et cajolants que lorsqu'elle allait bien... et il était incapable de ne pas l'aimer, plus fort encore dans ces instants où il pouvait être un vrai petit garçon, s'extirpant du bois de son corps de petit homme. 

Alors s'imaginer pouvoir la perdre était au-delà de ses pensées, il ne pouvait s'y résoudre, tandis qu'il restait si sage sur ce siège, un sac où il avait fourré quelques affaires et mal bouffe, se trouvant à ses côtés, à l'instant où elle s'installa de l'autre côté. Ses prunelles dévièrent vers elle, observant l'infirmière qui le regardait avec une tendresse presque déplacée, puisqu'il n'était pas son fils. Mais elle se retenait de passer ses doigts dans ses cheveux mi-longs, légèrement ondulés, qui rehaussaient la beauté de ses traits, et l'éclat bleuté de son regard. Il éveillait en elle ce besoin de maternité quand son corps le lui refusait. Il était ce petit garçon qu'elle ne pourrait jamais imaginer abandonner, ne comprenant pas le geste désespéré de celle qui peinait à reprendre conscience dans sa chambre d'hôpital. C'était l'unique raison qui l'avait empêchée de contacter les services sociaux, désireuse de le préserver un peu plus longtemps, ignorant que la vie elle-même n'avait jamais eu la sensibilité de le faire jusqu'à présent ou dans l'avenir. Mais elle n'était pas ces parques insensibles, alors qu'elle laissa une main repousser une mèche qui retombait dans les yeux du petit garçon qui fixait ses mains à présent. "Comment tu t'appelles ?" demanda-t-elle sans réellement s'attendre à obtenir une réponse, mais il y en eut une. "Reaghan." "Comme le président ?" s'enquit-elle, laissant le petit garçon lever ses yeux bleus dans sa direction. Reaghan ? Un président ? Il n'en savait trop rien, il était sûr d'une chose, il n'y en avait pas en Angleterre, et il ne lui semblait pas avoir lu, vu ou entendu parler d'un type s'appelant comme lui, aussi se contenta-t-il de hausser les épaules, sans trop se préoccuper de ça. "Comment va ma maman ?" préféra-t-il demander à la place, remarquant l'embarras qui se dessinait sur les traits de l'infirmière alors qu'elle tentait de lui répondre. "Elle dort encore..." "Je peux aller la voir ?" insista-t-il, un autre éclat venant s'attarder au fond de ses yeux jusque-là si ternes, comme si cette simple perspective venait de capturer l'astre du jour pour le précipiter dans la clarté songeuse du ciel qui éclairait son visage. Elle détourna les yeux, triturant maladroitement ses doigts sans qu'il n'en perde une miette. "Pour le moment les médecins préfèrent qu'elle n'ait pas de visites." répondit-elle finalement, sans rassurer l'enfant qui sembla de nouveau s'évanouir et s'ancrer sous une terne réalité. "Mon papa est mort avant que je sois là. Elle va mourir aussi ?" expliqua-t-il, avant de conclure sous une question qui la laissa relever les yeux dans sa direction, incitant son regard à croiser ses magnifiques saphirs. "Non ! Jamais elle n'oserait t'abandonner, mais elle a besoin de repos... tu as quelqu'un chez qui aller en attendant ?" Se souvenant des recommandations de sa mère, il hocha la tête avec trop d'assurance sous son petit air presque perdu en réfléchissant à l'endroit où il pourrait aller pour attendre. "Si tu n'as personne, ce n'est pas grave Reaghan, on pourra aller chez moi, et demain on reviendra attendre ici ensemble, qu'est-ce que tu en dis ?" "Non, ma mamie va venir me chercher tout à l'heure, mais je veux savoir que maman va bien avant." insista-t-il, alors qu'il inventait cette histoire... il n'y avait qu'eux deux, il n'y avait jamais eu qu'eux deux. Mais l'infirmière n'était pas obligée de le savoir.



――――――-―• Shadow •――――-―――
Un monstre... tu es un monstre... rien qu'une monstruosité... Tous ces mots qui se précipitaient dans son esprit, toutes ces autres insultes qui n'avaient fait que l'effleurer, alors qu'il n'y pouvait rien s'il était différent, s'il ressemblait... le miroir de sa chambre avait déjà été brisé sous le reflet qu'il s'était cru bon d'imprimer sur ses rétines. Le souffle anxieux, il s'était précipité auprès de sa mère pour être rassuré, et il n'avait eu que ces paroles haineuses qui s'acharnaient à le repousser. Jamais elle n'aurait pu mettre au monde une telle abomination, jamais. Se dissimulant sous une capuche, il était sorti, il avait marché durant des heures, inclinant son visage vers le sol, le souffle saccadé de sa propre intolérance chaque fois il entrevoyait son apparence. Sa mère avait raison, une telle chose n'aurait jamais dû être possible, jamais. Tandis qu'il avait découvert qu'il n'était pas qu'un simple mortel, il était tellement plus... comme dans ces livres qu'il dévorait avec passion, ces histoires abracadabrantes que ceux plus scientifiques niaient dans leur fondements... tout semblait être réel. Il était un sorcier, ses pouvoirs le lui soufflaient comme un murmure abandonné à l'ombre d'un arbre taciturne. Il était un monstre, sa silhouette cadavérique ne pouvait que le crier aux ténèbres, comme si les bras décharnés de la mort ne pouvaient que venir envelopper tendrement son enfant arraché aux enfers. La magie ruisselait dans ses veines comme un fleuve se jetant dans l'océan, sans que rien, jamais, ne puisse l'en empêcher. Il sentait les créatures imprégnées de la mort, il avait conscience de la putrescence, il savait... Comme hantés, ses pas le guidaient toujours plus loin, parcourant les rues de Londres comme autant d'improbables possibilités dans lesquelles il ne se serait jamais rendu seul.

De jour, il usait de sa propre intelligence, de cette ruse et de cette débrouillardise réfléchie pour arnaquer les âmes charitables de Londres et renflouer le compte en banque familial, mais à présent, tout semblait s'étourdir dans son esprit, il ne voyait plus la nuit que comme une condamnation à être chassé, relégué à l'état de cadavre ambulant, festoyante créature malsaine... sans réellement savoir ce que cela faisait de lui. Il se détestait à cet instant, il détestait ce qu'il devenait, ces mystérieux pouvoirs qui rampaient sous sa chair et le condamnaient à revêtir cette allure monstrueuse. Ce fut à cet instant qu'un rapace nocturne s'approcha de lui, tourbillonnant une seconde avant de lâcher une enveloppe en direction de Reaghan, puis de s'élever plus haut et de disparaître dans l'obscurité saisissante de la nuit, seulement troublée par la lueur des lampadaires. Réceptionnant la missive par simple réflexe, ses prunelles s'apposèrent sur l'enveloppe où s'étirait son prénom en lettres calligraphiées. Plissant le front, il l'enfonça dans sa poche, tandis qu'il forçait le pas pour trouver un endroit où il pourrait lire ce qui lui était apparemment destiné sans risquer d'être interrompu. Dans sa hâte, il croisa un être qui allait sûrement lui demander quelque chose, mais les yeux profondément ancrés dans leurs orbites provoquèrent un effet de recul manifeste, laissant l'autre cracher à l'obscurité qui l'avalait déjà... "T'as la lèpre, mec ?" Mais il ne cessait son avancée, se moquait de ce douloureux second jugement qui serait loin d'être le dernier s'il ne redevenait jamais celui qu'il était, les lueurs de la nuit s'effilaient déjà au-dessus de son âme, soufflant la venue prochaine d'une aube qui emporterait les lambeaux de sa malédiction. Quelques minutes... trop longues, tremblantes et hasardeuses plus tard, sa silhouette redevenue humaine dont il sentit la subtile modification que la vision de sa main lui confirma, il s'installa sur un banc pour décacheter la lettre.

Reaghan,

si aujourd'hui tu reçois cette lettre, c'est que tu es différent toi aussi. Tellement différent que tu dois savoir que tu transmettras cette tare, autant que tu la subiras. Elle est l'héritage des Phillips... Tu es un sorcier, comme tes ancêtres paternels l'étaient. Mais peut-être sais-tu que ce n'est pas ce que tu détesteras de toi-même... la menace vient des craintes de ceux qui t'ont mis au monde. Le véritable présent empoisonné est ce qu'ils craignent le plus au monde, puisque cela atteint chaque enfant de la lignée des Phillips. Bientôt tu rejoindras Poudlard. Bientôt tu seras reconnu comme un sorcier, pour la première fois depuis plusieurs générations, mais tu devras en payer le prix. Pour que tu comprennes, je vais tout te raconter, mais il fallait que j'obtienne ton attention, toute ton attention... Tu es un sorcier, mais également un être maudit condamné avec la plus grande peur de tes parents. Si tu sais ce qu'elle est, peut-être vas-tu les haïr ou les aimer plus fort, mais certains de tes ancêtres ont tout fait pour y échapper. (...)

Un ami de ton père.

p.s : j'ai glissé quelques gallions dans l'enveloppe, la monnaie sorcière, uses-en avec intelligence pour ton entrée à Poudlard.



――――――-―• Sunlight •――――-―――
Enfoncé dans l'obscurité de la porte du train, habillé à présent comme il se devait pour rejoindre le château, il retardait pourtant l'instant où il sortirait du wagon. La lune tranchait de ses rayons la réalité des êtres qui esquissaient quelques pas pour se rendre à l'école, écoutant le discours du géant attendant sur le quai, mais Reaghan ressemblait déjà à l'effrayante représentation que sa malédiction faisait de lui. Il écoutait l'homme mais n'esquissait pas un geste pour se révéler, alors que le bleu de ses iris brillaient presque étrangement sous le toucher des caresses de l'astre nocturne, ne laissant que deviner une silhouette. Pourtant, à mesure que les instants s'égrenaient, il descendit de quelques pas silencieux, faisant son possible pour ne pas attirer l'attention sur lui, ses vêtements de seconde main, mais surtout sur la silhouette mortuaire qu'il empruntait chaque nuit aux ténèbres. Pourtant le géant le vit, stoppant ses paroles l'espace d'un instant qui suffit à faire se tourner tous les visages dans sa direction, provoquant un choix de quatre réactions différentes, tandis qu'il esquissait un vague sourire moqueur. "Méfiez-vous, c'est peut-être contagieux." laissa-t-il s'esquiver de ses lèvres pour dissoudre l'apparente tension qui retenait le souffle de l'assemblée, que quelques rires traversèrent, même si on y sentait encore la tension brimant la légèreté. Pourtant l'un des adolescents s'approcha, venant tendre ses doigts parfaitement normaux en direction de Reaghan. "C'est classe ! Comment tu fais ça ?"

Il regarda la main tendue une seconde avant de s'en saisir de ses doigts étrangement décharnés sans que l'autre n'ait le moindre mouvement de recul, ce qui ne fut pas le cas des autres qui gardaient leurs prunelles fixées sur l'étrange échange qui se déroulait sous leurs yeux. "Une vague histoire de malédiction et d'héritage." répondit-il évasivement en récupérant finalement sa main, scrutant cet étrange gamin qui le regardait avec un intérêt qu'il ne prenait même pas la peine de dissimuler. "Classe ! Et tu ressembles à ça tout le temps ?" "Juste la nuit." répondit-il machinalement à l'interrogatoire, puisque de toute façon, tous seraient fatalement au courant, autant le faire d'emblée, et qu'il ne soit plus nécessaire d'y revenir. "Si tu veux, si ça existe, on cherchera un moyen pour que tu puisses le contrôler." Le contrôler ? Effectivement, cela serait un point qu'il jugerait positif, mais ses ancêtres n'avaient jamais trouvé de moyens pour se débarrasser de cette encombrante malédiction qu'il avait hérité sous une forme désagréable, apprenant par la même occasion que son père vivait en reclus à l'autre bout du monde. Il doutait que cela soit possible, mais il était prêt à essayer, ainsi continuèrent-ils à échanger, avant que le choixpeau ne vienne finalement envoyer sa nouvelle relation à Serdaigle, tandis que lui-même s'asseyait sur le tabouret face à l'ensemble des élèves qui retenaient leur souffle, certains s'agitant sur leurs chaises en regardant Dumbledore, mal à l'aise, sans que le vieil homme n'esquisse l'ombre d'un geste.

Le bout de tissu fut déposé sur sa tête, donnant une vision presque irréelle de la scène, le chiffon usagé s'accordant presque parfaitement avec le cadavre vivant que tous avaient sous leurs yeux. "Un Phillips...?" s'étonna-t-il. "Voilà bien longtemps que je n'avais pas croisé un membre de ta famille..." Le choixpeau se racla la gorge... enfin, s'il en avait une, ce serait l'effet donné par l'étrange objet doté de vie. "Intelligent, débrouillard... réfléchi... ce n'est pas le pouvoir que tu cherches, mais la connaissance... Ta place est à... SERDAIGLE !" hurla finalement la chose hirsute, laissant quelques applaudissement s'élever, faiblement comparé à ceux accordés aux autres élèves, mais son nouvel ami ne tarissait pas d'efforts, tout comme certains de sa maison. Les sourires s'élevaient, l'enthousiasme montait... ce n'était pas comme si les Serdaigles n'avaient pas quelques fantômes et membres particuliers parmi eux après tout. Il ne serait ni le premier ni le dernier à être différent.


――――――-―• Paradox •――――-―――
Le souffle nocturne semblait désireux de dévorer tout sourire des traits de la jeune femme formant une étrange posture sur le sol, de la sueur perlant sur ses traits délicieusement dessinés. Malgré les années écoulées, elle n'avait jamais perdu le charme soyeux, la courbe languissante de ses hanches qui même ainsi, appelait au contact, ou la fragilité de son visage délicat, de la gourmandise de ses lèvres entrouvertes par le souffle qu'elle tentait d'y faire glisser, tandis que ses mains restaient à même le sol, s'enfonçant dans la terre. Les prunelles enfoncées à l'intérieur de son visage émacié, elles conservaient pourtant le bleu glacé de son humanité, l'intelligence frémissante qui palpitait à l'intérieur de ce corps qu'il savait repoussant à l'extrême. A cette seconde il la scrutait attentivement, un sourire mesquin déformant ses lèvres décharnées tandis que la brisure sèche du bois de la baguette de sa victime résonnait autour d'eux. "Tu as toujours été tellement prévisible." laissa-t-il s'esquiver de son être, tandis qu'il délaissait au sol les morceaux comme il aurait jeté un mégot usager, sous ce désintérêt malsain, quand il s'approchait du corps si fragile à même ce sol sous les sortilèges à répétition qui s'étaient abattus sur la chétive créature pour laquelle il ne ressentait plus qu'un profond mépris aujourd'hui. "Pitié..." expia-t-elle au contact de la main cadavérique qui venait de s'emparer de son poignet, provoquant en elle un frisson de dégoût qu'il ne cesserait sans doute jamais de faire naître en elle sous l'apparence qu'il arborait à présent. Il l'entendait encore lui promettre, lui assurer qu'elle l'aimait suffisamment fort pour ne jamais être répugnée par son autre apparence, mais c'était le rejet brutal à travers ses larmes dévalant ses joues qu'elle lui avait ordonné de partir, de ne plus jamais la toucher, ou même l'effleurer. Que jamais une femme ne serait capable de ressentir le moindre désir à son encontre, dès son autre forme visible, hantant l'esprit, murmurant l’insidieuse répulsion qu'il savait provoquer. Elle lui avait promis un amour au-delà des apparences, elle ne lui avait offert que l'attitude d'une princesse repoussant la grenouille urticante qu'il était.

Mais il n'était pas ici pour ressasser un souvenir, seulement pour répondre à une demande dont les pièces sonnantes et trébuchantes avaient fini de le convaincre de ramener la jeune femme en un seul morceau à celui qui désirait en faire sa propriété. Le reste de son avenir l'indifférait comme les quelques gouttelettes aqueuses qui venaient s'abattre sur leurs deux corps tandis qu'il s'asseyait sur ses fesses pour être à l'aise en s'emparant du second poignet qu'il nouait sans pitié au premier, lui arrachant un gémissement plaintif qui n'eut pour conséquence que d'étirer les lèvres du prédateur qu'il était et qui la surplombait. "Ce n'est pas comme ça que je te cèderai..." répliqua-t-elle finalement, comme si elle cherchait à le faire réagir. Ainsi, l'ironie se glissa sur les lèvres du chasseur de prime, rôle qu'il avait endossé pour cette mission sans la moindre difficulté. Elle était une proie si facile à pister, une créature tellement prévisible pour qui la connaissait... et il avait été beaucoup trop proche d'elle pour ne pas avoir conscience de l'amour qu'elle vouait à ses parents décédés et à cette habitude grotesque de revenir ébaucher de ses pas l'herbe verte de la clairière où elle avait déposé leurs cendres autrefois. Nulle tombe ne maculait les lieux, mais les vestiges de ces âmes abandonnées devaient encore rôder dans l'esprit trop romantique de son ancienne amante. "Vraiment ?" souffla-t-il si bas que les ténèbres furent les seules témoins de cette interrogation, avec la principale intéressée, alors que sa main se faisait voyageuse. Elle voguait depuis ses mains liées jusqu'à sa nuque, redessinant chaque simulacre de ses os, ébauchant lascivement la peau nue de ses épaules, caressant cette chair que ce contact répugnait, laissait se tendre et frissonner de crainte. Puis elle s'égara dans sa chevelure dont il s'empara avec douceur...

"Ne te lance pas trop de fleurs, ça n'a rien de personnel." laissa-t-il filer de sa gorge, ses doigts resserrant leur prise sur la masse de sa chevelure, tirant sa tête vers l'arrière pour croiser son regard, la laissant se cambrer contre lui. "Tu mens..." répliqua-t-elle alors, lui arrachant un soupir volontairement appuyé pour réponse, avant que sa langue vienne ramper vulgairement contre sa joue. "Tu n'as plus qu'un goût de réchauffé à mes lèvres, mais puisqu'un autre a encore du temps à perdre avec toi, je te livrerai à lui pour honorer notre contrat." "S'il te plaît, non..." supplia-t-elle, comme si brusquement la conscience de la situation prenait une autre saveur, de celle qu'il pouvait presque savourer sur sa langue. "Je te l'ai dit, ça n'a rien de personnel. Juste le business." conclut-il en se redressant souplement, entraînant son corps brimé à suivre le mouvement malgré la douleur, vestige du plaisir qu'il avait pris à la mettre à terre.



――――――-―• Moonlight •――――-―――
La journée toucherait bientôt à son terme et la soirée se poursuivrait très certainement jusque tard dans la nuit, tandis qu'il avait accepté de faire parti de la sécurité, histoire que les insurgés ne considèrent par les esprits détournés des sangs purs comme une invitation à venir s'abattre sur eux. Mais il s'agissait surtout pour lui d'une affaire d'argent, tout n'était que ça à ses yeux, motivant chacune de ses décisions, le retenant d'embrasser inutilement un chemin par pure conviction idiote. Personne n'avait jamais bougé le petit doigt à son encontre, à quelques exceptions près. Autant dire que défendre la veuve et l'orphelin ne faisaient pas parti de ses préoccupations. D'autant plus qu'il chassait allègrement les insurgés sans la moindre hésitation, preuve en était du Wesley qu'il adorerait mettre à terre une bonne fois pour toute. Vulgaire question d’orgueil ou rancune tenace, le tout était surtout que cela lui permettait de décharger toute sa haine, sa colère et sa frustration sur cet être qu'il serait si bon d'éliminer. Mais qui prendrait sa place s'il disparaissait ? Il n'y réfléchissait pas vraiment, d'autres préoccupations cheminaient à l'intérieur de son crâne, comme de gagner, d'être victorieux de leurs incessants affrontements.

Il n'était bien évidemment pas le seul à patrouiller sous l'obscurité qui ne cessait de tomber, recouvrant le monde, provoquant d’indicible changement en Reaghan qui savait l'heure tardive de son costume mortuaire étirer son emprise sur son être. L'habitude faisait qu'il n'y accordait plus guère d'intérêt, la réalité était telle quelle désirait être, le laissant avoir en horreur cette apparence à laquelle il ne pouvait pourtant échapper. Nuit après nuit, il se transformait, prenait l'apparence de ce cadavre qu'il n'était pourtant pas, bel et bien vivant, ses prunelles ne cessaient de le clamer, son intelligence, son indépendance et ses propres réactions continuant à souffler aux ténèbres que personne ne le contrôlait, pas même leur maître. Alors qu'il changeait peu à peu d'apparence, comme un caprice des rayons lunaires, mais qui n'y étaient définitivement pas liés. Nuit après nuit, la malédiction revenait l'étreindre, ébaucher son être, le liant à la mort plus étroitement que n'importe quel dernier soupir. Eux sentaient leurs dernières heures arriver, lui ne faisait que revivre inlassablement l'étreinte salace de la gourgandine aux bas déchirés, aux lèvres aussi appétissantes que les siennes.

Ainsi se contentait-il d'avancer, Broktail trottinant en décalé de son être qui foulait le sol avec toute la nonchalance qui le caractérisait, qu'importait son apparence présente. Mais il n'était plus que le monstre, celui dont tout le monde connaissait la malédiction qui s’abattait sur ses courbes, dont les doigts à la chair abîmée s'enroulaient autour de la baguette qui lui appartenait. Il n'était plus le venimeux secret qui heurterait les âmes sensibles. Il existait, le fait était avéré, vérifié, anomalie de l'espèce, sorcier maudit qui se serait passé de tous ces précieux cadeaux qui lui avaient fait perdre la tendresse de sa mère, allant jusqu'à la pousser à le mettre dehors du haut de ses dix-sept ans, tourner le dos aux moldus incapables d'accepter son anormalité à défaut de la comprendre, contrairement aux sorciers. Mais il faisait encore frémir ses proies, il était encore l'improbable à bien des êtres qui ne le côtoyaient pas assez en un sens.

Extirpant une cigarette de son étui, il leva les yeux en direction du manoir sur lequel il veillait. Nulle envie ne brûlait ses iris. Aller les rejoindre et se mêler à eux par simple jeu ne l'intéressait pas, il détestait ces pas calculés, ce monde de parvenus... Même s'il devait bien reconnaître que certains étaient bien plus que cela, et que d'autres subissaient leurs propres difficultés, leur propre malédiction, à l'image de Blondie qui devait se trouver à l'intérieur à cet instant. Il connaissait nombre de ces visages mais ne les enviait pas... à part peut-être exception faite de leur compte en banque qu'il adorerait posséder. Orientant son visage cadavérique en direction d'un balcon, il vit ses yeux qui pesaient sur lui depuis quelques instants, Broktail se glissant entre ses jambes terminant d'attirer son attention sur le visage séraphin de la douce apparition. Leurs iris se croisèrent, presque une étreinte, presque un pas de danse, avant qu'il ne détourne les siens sous une nouvelle forme de rejet qu'il lui adressait. L'attirance brisait les chaînes, mais elle savait également les resserrer plus étroitement, faire saisir la tournure désagréable d'un jeu qu'il n'aimait guère plus que l'envie qu'il ressentait à son encontre. Qu'elle reste dans son univers de petite princesse, qu'elle s'étourdisse dans les bras d'un promis, et qu'elle cesse de jouer aux tentatrices, il ne voulait pas d'elle, de ce jeu destiné à le blesser... venimeuse menteuse aux mots si doux concernant son apparence mortuaire. Mais le désir était ancré en lui comme un poison qui se glissait dans chaque parcelle de son être. Le désir... de la briser entre ses doigts sous cette certitude qu'elle le rejetterait ou de l'étreindre pour la rejeter le premier, la repousser jusqu'à en crever la lune qui déverserait le liquide argenté de son sein. Mais il l'abandonnait derrière lui, foulait le sol de ses pas, le félin à la queue de lion étrangement tordue sur les talons, se glissant parmi les ombres comme un invisible prédateur flairant un possible danger pour son maître.




Dernière édition par Reaghan I. Phillips le Sam 8 Nov 2014 - 20:19, édité 13 fois
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
iiih iiih iiih
PREM'S !!! fire
EXCELLENT choix de PV !!! bave Et avec ta plume... potte
Oui, oui, et re-oui, re-bienvenue !!! iiih placard
Et bon courage pour cette nouvelle fiche !!! pompom

Je VEUX mon futur lien. jule
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
Mon bb chou est devenu bien...poilu. gaah
OMFG OMFG OMFG - je te l'ai dit à peu près partout (manque plus que je t'envoie un mp pour t'acclamer) (j'vais peut-être le faire, tiens) mais très bon choix de personnage pour ton DC. Je veux des liens avec mes deux perso ofc et si tu as une question, fais comme chez toi puisque tu connais la maison jule REBIENVENUE hinhin
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
LE DC TROP SEXYYY D'ASTRA OMG AVEC CE PV EN PLUS ! potte iiih
Rebienvenue mam'zelle/beau gosse jule
Bon courage pour cette nouvelle fiche ! I love you
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
OMFG OMFG OMFG OMFGOOOOOSH iiih iiih iiih iiih iiih toi en Reaghan, toi en Simoes :

tout est dit ok:

j'te ressors pas le blabla habituel, tu connais bien la maison jule bon couraaaage pour la fiche, même si je ne doute pas que tu nous vendras du rêve hehe éclate-toi avec ce nouveau perso !
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
TOI, MOI, N'IMPORTE QUEL ENDROIT ET DES BÉBÉS gaah
Bon tu le sais, je cherche notre lien et j'ai hâte de lire ta fiche qui sera exceptionnelle, comme toujours (non, c'est faux, je te mets pas la pression, tu mens ö )
Mon petit cadavre ambulant *O*
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
piouf, reaghan + l'avatar + toi : iiih saute inlove bounce
ce personnage, il est génial, trop hâte de te voir le jouer !
rebienvenue parmi nous, ma belle ! kiss
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
OUUUUUH CE CHOIX DE MALADE GURL :-^: hehe gaah cute hinhin potte
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(reaghan) So soft and so tragic as a slaughterhouse Empty
cvjdfjgjdfjgjfdjgfdj :siffle: What a Face gaah yeux
T'es belle comme ça, j'suis amoureuse. bounce
Vas trop nous falloir un lien. leche
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