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sujet; ❝ What's your rush now, everyone will have his day to die. ❞

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Brynmor Perkins
feat Sebastian Stan • crédits

• nom complet ; Brynmor Owain Perkins.

• surnom(s) ; Bryn, Watson.

• naissance ; Le 25 juillet 1969 à Colwyn Bay, Pays de Galles.

• ascendance ; Mêlée.

• camp ; Le mauvais, j'ai quitté depuis deux ans cela dit et j'tente d'oublier ces horreurs. Enfin, si tant est que cela soit possible.

• métier ; Infirmier en chef à Poudlard, ancien gradé de la police magique.

• réputation ; Demandez à mon ancienne collègue. Elle ne tarit jamais d'éloges sur mes coups d'éclats.

• état civil ; Célibataire.

• rang social ; Racheté.

• particularité(s) ; Empathe.

• patronus ; Un requin blanc. On échappe pas à l'hérédité familiale.

• épouvantard ; Moi-même, baguette en main et couvert de sang.

• risèd ; Ma famille. Ouais, je fais pas dans l'originalité.

• animaux ; Un jackdaw surnommé Draeth.

• baguette ; Bois de chêne, 34 cm, ventricule de dragon.


• WIZARD •
Perso Inventé

The stars have faded away

Il serait malvenu que je donne mon avis sur notre cher ministère et ce, pour deux raisons. La première, c’est parce que j’ai été un pion de ce gouvernement, un chien d’attaque parfaitement dressé. La deuxième, c’est parce que je n’ai jamais trouvé le système juste et pourtant je l’ai servit corps et âme. Je n’ai même pas attendu de voir la résistance tomber pour flancher, j’ai été des traitres de la première heure, ceux acclamés en héros de la nation par la masse grouillante des meurtriers. La simple idée que je sois un symbole, un modèle pour la jeunesse qui n’aura connu que la dictature me dégoute. Mais je suis faible, bien trop faible pour être bon à quoi que ce soit d’autre que suivre les ordres, répondre par le sang de la moindre requête. Je ne suis ni neutre ni vendu, je suis un lâche égoïste qui n’est bon qu’à réussir dans sa propre survie. Tout du moins, un ersatz de survie pour un esprit déjà mort. Que puis-je pour les insurgés, les rebuts et les sorciers et sorcières opprimés ? Je ne suis que la main qui abats la sentence, celle que j’applique pour mieux la fuir. Le monde est à une nouvelle ère, une ère de noirceur. Et j'ai choisis de me prosterner.

► Infos en vrac : Il descend d’une famille de sorciers, presque tous marins et dont la plupart ont passé leurs vies à traquer des créatures magiques légendaires Il parle anglais mais sa langue maternelle est le gallois Il est empathique de naissance mais cela ne fait qu’une dizaine d’années que cela s’est réellement développé. Il ne contrôle absolument pas cette capacité qu’il vit comme une malédiction et la bride à l’aide de potions pour vivre presque normalement Il joue de la basse Il ne dors que très peu d'heures par nuit à cause des cauchemars causés par sa culpabilité Du temps de sa scolarité, il était à Poufsouffle et excellait en botanique, études des runes et potions. Il faisait aussi partie de la chorale de l'école, chose qu'il préfère garder secrète Avant de passer du côté des ténèbres, il aspirait soit à être botaniste ou guérisseur Il a apprivoisé lui-même son animal de compagnie, un jackdaw Il est peu loquace mais attentionné et doux, un paradoxe avec ses actes passés Il apprécie le calme de l'infirmerie et du parc. Bien souvent, il laisse plus de temps qu'il n'en faut de repos à ses patients, même si certains feintent leurs conditions Il est très discret et a parfois du mal à se mêler avec le reste du personnel Il en va de même avec les élèves, il est parfois décrit comme "toujours dans la lune Mr Perkins" ou encore "Mystérieux" et il se demande bien ce qu'il a de mystérieux et si ce n'est pas un mot de jeunes pour dire "dans le coup" Il est parfois en décalage avec la réalité et l'actualité Il fait beaucoup de sport mais déteste le Quidditch car il à peur du vide. Il se déplace toujours par tous les moyens sauf par balais Lorsqu'il était adolescent, il a hérité de tous les biens de sa famille à la disparition de son père en mer


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; 23 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Bazzart. • ton avis, tes suggestions ; Un hp de qualité. • connexion ; En ce moment c'est compliqué mais j'ai craqué. • quelque chose à ajouter ? Viens par là que je te mette un coup de sparadrap hello kitty.




Dernière édition par Brynmor Perkins le Dim 9 Nov 2014 - 7:12, édité 15 fois
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Here comes the hurricane




• God knows I can't be an angel •
Tu te souviens de nos rêves ? Oui, tu. Je te parles comme à un inconnu. J’aurais pu utiliser le vouvoiement mais pas sûr que tu mérite tant de respect. Tu, moi, c’est ce qu’on était, ce qu’on a perdu quelque part en chemin. Tu, c’est ton propre arrêt de mort le jour où t’as vendu ton âme par faiblesse et couardise. Tu, c’est ta propre manière, ma propre manière, de te montrer du doigt. Tue, tu. Tu tues. Ta révérence à tout, la marque cuisante de ton abandon. Tu es déjà six-pieds sous terre et tu le sais, décomposé depuis que tu as choisis de trahir plutôt que de mourir. Au final voilà ce que tu en as gagné : un paradoxe qui en serait hilarant s’il n’en était pas triste, une vie sauve de cadavre ambulant. Aller, pas besoin de tergiverser, je sais que t’as oublié. Tout oublié. Le goût des pâtacitrouilles chapardées pour les manger avec elle, les migraines après avoir passé trop de temps à la bibliothèque et la première fois que t’as réussis à métamorphoser le chat dans la cuisine familiale. C’est fou ce qu’avec du recul tout ça semble futile hein. Comment l’innocence peut-elle rivaliser avec l’horreur n'est-ce pas ? Quelles chances avaient encore les matins ensoleillés à respirer l’embrun marin face à l’odeur suffocante du sang ? T’as troqué ton sourire sincère pour un rictus de salopard. Un jeune cocon d’idéaliste rêveur a donné naissance à un affreux insecte adulte, une fourmi laborieuse. J’espère que t’es fier de ce qu’on est devenu et que t’as encore la force de passer devant un miroir. Ah non j’oubliais, y’a facilement cinq ans que tu t’es pas regardé en face. Des circonstances atténuantes ? Je n’irais pas jusque-là. T’as fait ce qu’on t’as dit et le pire, tu y a mis tout ton savoir faire. Quotient réussite maximale sur l’échelle inhumaine, bienvenue nouvelle recrue, aux armées mécaniques. Toujours premier de la classe, tu irais en nationales si le meurtre était un sport officiel. C’est ça ton problème en fait, t’as préféré fermer les yeux sur la distinction entre bien et mal. Mal. Mallory. Tu crois que c’est nécessaire d’aborder ce chapitre ? Pas vraiment le choix hein ? Après tout, elle a toujours été ton excuse à perdre l’esprit.

« Debout idiot ! Il est déjà dix-heures et je meurs de faim ! » Des mêches de cheveux caressent mon visage, l’intru penchée offre son sourire inversé à mon éveil furieux. Il est resté le même, malicieux et pourtant grimé, cette expression d’incertitude qui la caractèrise. Mal n’a pas changé, fidèle à la petite fille insolente qui recopiait mes devoirs de botanique parce qu’elle avait passé plus de temps à errer dans le parc qu’à travailler. Son excuse était toujours la même : « Je vais mourir si je ne bouge pas tu comprends, je vais mourir d’ennui et m’enraciner comme une mandragore et je pleurerais. Bryn, ô Bryn ! Ce n’est pas le destin que tu me souhaites n’est-ce pas ? » Ma réponse s’accompagnait toujours d’un soupire de reddition. Je ne gagnais jamais face à Mallory Williams. Certainement pas après toutes ces années liés comme les membres d’une même famille. Une affection, une amitié enfantine sans limites qui allait être le carburant de nos erreurs adultes. « Ferme-la, t’as qu’à préparer ton petit déjeuner toute seule. » Un grognement bougon pourtant sans animosité. Il n’y a que routine entre nous, deux vieux amis qui n’ont pas su quoi faire de mieux une fois diplômés que de rester ensemble. « Et c’est ton tour de faire la vaisselle. Mais j’te préviens pas de sortilège cette fois, je veux pas avoir à racheter un service complet comme la dernière fois. »  Elle lève les yeux au ciel et je comprends aisément la réponse : prépare tes gallions Bryn. Le matin est encore froid et brumeux, la mer invisible sous la couche épaisse et fantomatique. La faible lumière blanche peine à entrer par les fenêtres. Le froid lui, y trouve facilement son chemin à m’en pétrifier les os. Dans le miroir au dessus de la cheminée, mes traits portent encore les marques des célébrations de la veille, l’image concordant aux odeurs résiduelles de whisky du salon. C’est la dernière fois que je contemplerais mon visage avec fierté. « A quelle heure tu dois te présenter à Ste Mangouste demain ? » Sa voix me parvient depuis la cuisine. Je daigne m’extirper de ma couette, attrapant au passage un parchemin au sceau brisé dont le contenu m’était déjà familier. « Je commence à 8h. « En lumière de vos excellent résultats et de votre parcours exemplaire, la direction générale souhaite vous recommander au poste de guérisseur au département des empoisonnements par potions et plantes. » Je me lasse pas de lire ça. » Un éclat de rire, et je jette le parchemin sur un coin de la table, gratifiant Draeth perché sur une chaise d’une caresse sur la tête. A vingt-sept ans ma vie allait enfin commencer, le dur labeur de mes rêves avait porté ses fruits. Repos mérité sur le bord du canapé, j’attends l’arrivée du petit déjeuner comme un prince. Une odeur éveille pourtant ma curiosité. « Bordel Mal t’as encore brûlé les toasts ! » Je me lève d’un bond baguette en main, entrant furibond dans la cuisine pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Mallory est figée devant l’évier, le regard sur la fenêtre. L’odeur de brûlé s’est amplifiée et à travers la brume, quelque chose. « Bryn… La maison des voisins est en feu. »

C’est ce jour-là que t’es mort, que tu t’es tiré une balle dans le pied après avoir enfoncé le dernier clou sur le cercueil de tes rêves. Bientôt, c’est ta maison qui fut en feu, celle qui avait appartenu à ta famille sur des générations. Tu avais toujours pensé qu’elle était tordue, un peu trop près de la mer à en essuyer des tempêtes contre les fenêtres. Tu n’en aimais pas l’omniprésence marine, l’identité qui s’en dégageait. Ton vieux père avait choisit la mer, la chasse aux créatures magiques rares qui grouillent dans les tréfonds. Il en était mort et tu allais bientôt rejoindre le néant toi aussi, indigne héritier des Perkins. Le 2 août 1997, tu n’as jamais mis les pieds à Ste Mangouste pour devenir ce guérisseur que tu te destinais à être. Le 2 août 1997 tu rejoignais avec Mallory le camp des traitres, ceux qui ont troqué leur allégeance pour rester en vie. Ceux qui glorifient la mort et la violence pour ne pas la subir en retour. Il n’a pas fallut longtemps aux trois mangemorts pour vous convaincre de traquer les impurs, quelques sortilèges doloris sur Mallory on suffit à te faire plier. C’est aussi ce jour-là que tu as mis des mots sur cette chose que tu avais toujours cherché à ignorer. L’empathie. Bien sûr tu avais déjà soupçonné ta condition, fait des recherches sur le sujet avec tout le sérieux qui t’étais habituel. Mais jamais encore tu n’avais ressentit, dessiné les contours si précis de la douleur. Des ongles raclant ta peau de l’intérieur, du verre pilé dans la gorge qui t’empêche de crier et te vole le soulagement d’exprimer de ce qui te déchire l'âme en deux. Le soir même tu raflais une famille de sang-de-bourbe. Une jeune sorcière est morte à tes pieds. Tu en as lâché ta baguette coupable et son sang en a imprégné le bois pendant des semaines. Pourquoi ? C’est la question que tu allais te poser à chaque seconde de ta misérable vie pour les années suivantes. Pour Mallory. C’est la réponse que tu continueras de te donner à mesure que ta baguette magique sombrera dans la noirceur. Mal. Tu as fais le mal pour elle. C’est ça ton excuse ? Faible, influençable, lâche, depuis l’enfance elle a toujours eut une mauvaise influence sur toi. Tu n'as jamais pu te résoudre à te séparer d'elle. Tu n'as jamais pu. Tu sauras un jour. Les mauvaises choses faites par amour, sont la pire des excuses. Oui, Brynmor Perkins est mort ce matin-là et quelque chose à revêtu sa peau. J’espère que tu aimes la marionnette que tu es devenu. Que je suis devenu.


• What will we do with a drunken sailor •
Ma baguette semble prête à se briser entre mes doigts, tout mon corps s’est crispé par la force du dégout. Voûté au dessus de l’évier, je tente de reprendre mon calme et vider mon esprit de l’assaut de sentiments incontrôlables. Au final, c’est mon estomac qui finit par se vider. Ce genre d’épisodes est de plus en plus fréquent, il m’est de plus en plus difficile de maitriser cette part de moi-même, cette faiblesse attentive aux sentences et à la souffrance de mon fait. De criminel sans bornes, je suis passé à assassin officiel. La milice de la police magique comme ils l’appellent maintenant. Je n’ai pas choisit, les choses sont simplement arrivées indépendamment. « Putain t’as une gueule de merde. » Mallory a fait irruption dans la salle de bain et virevolte déjà autour des produits de beauté sur les étagères. « Eurgh ! T’as vomis Bryn, t’es enceint ou quoi ? » La blague incongrue ne m’arrache même pas un sourire. Cela fait un certain temps que nous n’arrivons plus à nous faire rire, que quelque chose a commencé à grandir entre nous, nous repoussant en pôles opposés. Je me redresse en titubant légèrement, évitant mon reflet dans le miroir. Elle ne le sait pas, pourtant je sens qu’elle ne croit même pas à ce que nous faisons. Elle me suit et je la suis, au final nous n’allons nulle part. Cette salle de bain n’est même pas notre, nos vies ne nous appartiennent même plus. Je n’en peux plus, cette double douleur en moi m’étouffe. Pourtant. « T’as finit de nettoyer dans le salon ? Si tu les alignes bien on peut les allumer d’un seul coup. » Elle soupire. « Depuis le temps, c’est l’habitude qui prend le dessus voyons. » L’habitude. L’absence de réflexion. Nous sommes les instruments d’un système injuste. Dans le salon, les cadavres d’insurgés sont en ligne sur le tapis. Mal a prit soin de repousser les meubles contre les murs pour faire plus de place. Baguette en main, un seul murmure suffit.  « Inflamare. »

« Aller Watson, fait pas cette tête ! » De l’autre côté de la table, elle me regarde attentivement par-dessus sa bièraubeurre à moitié pleine. De mon côté, cinq choppes vides gagnent la guerre de l’enivrement. « Ouais c’est vrai Watson ! » Héla une autre voix. « Tire pas cette gueule le jour de ta montée en grade ! » L’homme, un supérieur de la milice, est assit à ma droite. Il a été élu employé du mois pour un tableau de chasse impliquant plus d'une centaine d'insurgés arrêtés. « Mais au fait Mal pourquoi tu l’appelle Watson ? » Demanda l’homme comme soudain conscient de sa propre bêtise. « Parce qu’il ne peut pas être Sherlock. Regarde-le, juste bon à être Watson. Mais à deux, on forme une équipe d’enfer, pas vrai Bryn ? » Son sourire semble soudain si innocent qu’il transperce douloureusement mon cœur. Pour la première fois ce décalage que j’essayais de ne pas voir m’explosa au visage. La vérité venait de me frapper avec une violence si inouïe que j’en perdis le souffle un instant. Ce n’était même plus l’empathie, ce n’était même plus la lassitude, c’était un réflexe que je croyais mort depuis longtemps : la révolte. Mon esprit se révoltait, il se disloquait de cette réalité qui l’avait bercé de mensonges et programmé à obéir à l’immoral. Si je me savais faisant le mal, pour la première fois depuis des années ce constat me parut incongru. Ma capacité à célébrer et dialoguer après un meurtre comme si de rien n’était, cette capacité maitrisée de fermer les yeux et mes sentiments face à mon quotidien. Pour la première fois, je regardais Mallory comme une inconnue. Merde, je me sentais même inconnu à mon propre corps. L’envie de ramper hors de ma peau me soulève l’estomac et sans prévenir je me redresse violemment de la tablée. Mal est en alerte, déjà sur moi pour tenter de poser une main sur mon bras. « Ne me touche pas ! Ne me touche plus jamais tu m’entends ?! » Les mots sortent avec tellement de violence que cela m’en donne la migraine. C’est la première fois que je la rejette ainsi, je peux sentir sa surprise vite suivie de peine et d’incompréhension. Je t’en supplie, arrête d’introduire tes sentiments dans ma tête. Elle lutte pourtant, agrippant sa main dans la mienne. « Tu me dégoutes ! » Je me dégoutes. Cette fois-ci elle me lâche, son visage se fermant instantanément alors qu'elle recule d'un pas. Mon souffle n'est plus qu'halètements, plusieurs badaud nous regardent. Je n'en peux plus.

« Mr Perkins. » La voix de Severus Rogue est glaciale, sa silhouette semble se fondre dans l’ombre omniprésente du bureau richement décoré. « Si j’en crois cette lettre vous avez quitté votre poste supérieur au sein de la milice magique. Permettez donc ma stupeur, quant à votre postulat au simple rang d’infirmier en chef au sein de cet établissement. » Je n’ai pas voulut prendre un siège, le simple fait d’être assis face à cet homme me donne la nausée. Depuis quelques jours je n’arrive plus à stopper les tremblements de mes mains. Le mélange d’herbes que j’ai concocté pour calmer mon empathie fonctionne mais les effets secondaires se font parfois ressentir. Maux de tête, frissons, teint maladif, j’ai conscience que je ne semble pas respirer la santé pour quelqu’un censé s’en occuper. Avec une inspiration, je choisis les mots pour défendre ma cause. « Permettez monsieur que je sois honnête avec vous. » Le directeur fronça un peu plus les sourcils. « J’ai choisis de servir le Seigneur des ténèbres pendant les années qui ont suivit le début de son règne. Mais aujourd’hui j’entends le servir à un niveau plus calme, qui convient mieux à mes capacités. J’ai conscience de l’excellence de mon service actif ces trois dernières années, mais si je puis, j’ai été accepté à l’hôpital de Ste Mangouste avant de préférer notre seigneur. Je pense donc, malgré la banalité de la tâche, avoir les conditions requises. » Il sembla considérer chacun de mes mots un instant, plongeant son regard perçant dans le mien avant de finalement mettre fin au silence. « Très bien. »

Un hiboux grand duc tape de son bec contre la fenêtre mais je fais mine de ne pas l’entendre. Cela fait plusieurs minutes que je joue à ce petit manège, laissant la pauvre bête geler dans le froid de l’hiver. Je sais exactement la provenance de la lettre qu’il tient entre ses griffes, la même que celle des cinquante trois autres soigneusement empilées sur un coin de mon bureau. Je ne les ai jamais ouvertes, n’en ai jamais eut le courage en plus d’être trop fier pour le faire. Elles viennent de plusieurs endroits mais toujours de la même personne : Mal. Elle s’acharne depuis que je l’ai abandonnée, envoie des messages sans savoir leurs destinations ou s’ils me parviennent vraiment. Je n’ai pas besoin de les ouvrir pour en connaître les mots, je les imagines pleines de mensonges trop gros pour elle avec des métaphores pleines d’imagination. J’essaie de figer son image telle qu’elle était lorsque nous avions quinze ans. C’est égoïste mais ça m’aide à tenir le coup, tenter d’effacer ce que j’ai fais, ce que nous sommes devenus même si je sais cette entreprise veine. La lassitude a eut raison de moi, cette grande farce qui me fait aujourd’hui soigner les maux là où je les causais. J’aime à penser que ce choix était le bon, qu’il reste peut-être quelque chose de suffisamment bon en moi pour reprendre vie loin des conflits et des choix de camps. Revenir à Poudlard éveille mes souvenirs d’un passé meilleur même s’ils me rendent mélancoliques. L’infirmerie elle-même m’évoque le théâtre de mon adolescence, les heures passées à feindre la maladie juste pour éviter le cours d’arithmancie. Je soupire, finissant par me lever pour laisser entrer l’oiseau qui lâche sa missive sur le sol et s’envole vers la voute dans un hululement courroucé. Je m’en saisis, touchant le contour du papier savamment plié du bout du doigt. J’hésite un instant à l’ouvrir, allant finalement la ranger avec les autres. Je ne peux pas Mal, ma vieille amie. Lorsque nous sommes ensemble, nous nous détruisons. Pardonne-moi, d’avoir égoïstement choisit de quitter le navire et te laisser seule à la barre. Je suis un moins que rien, un marin saoul dont on ne sait quoi faire. Les choix font ce que nous sommes. Laisse-moi espérer, que celui-ci est le bon. Laisse moi croire ne serais-ce qu'un peu, que je ne suis pas encore mort.


Dernière édition par Brynmor Perkins le Dim 9 Nov 2014 - 6:39, édité 42 fois
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Bienvenue parmi nous jeune homme !!! I love you
Bonne chance et bon courage pour ta fiche ! pompom

Par contre, Stan est déjà tenté par Alec. hm Mais je laisse les @ expliquer ce qui se passe dans ce cas de figure (*a peur de dire des bêtises*).

calin
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Merci pour ton accueil ! trognon
Damn, aurais-je raté quelque chose ? Je n'ai vu aucune fiche commencée ni la présence de son nom dans le bottin :/ Je vais attendre ce que disent les admins dans ce cas, je suis un peu confus hm
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BIENVENUE iiih fire et Stan en infirmier, je sens venir la vague de jeunes filles se déverser sur ta fiche (et mon moi féminin t'agresse sessouellement pour la peine) jule Alors, oui mais non Emrys mdr Tu peux tenter Stan, rassure-toi, la personne qui le tentait n'a pas répondu à mon message de rappel et sera donc supprimé demain avec les membres inactifs - donc pas d’inquiétude au niveau de l'avatar minikr
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Ok, bah autant pour moi, je savais pas ça. ^^' Désolé. ^^'
Dans ce cas... Oui, Stan en infirmier... bave


Dernière édition par Emrys L. Atkins le Dim 9 Nov 2014 - 1:21, édité 1 fois
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Ouf, me voilà rassuré ! Je me sentais coupable d'avoir une info qui avait échappé à mon oeil d'aigle (ou pas).

Haha c'est bien ce qui me fait peur, mais je voulais un truc tellement banal et inoffensif pour mon personnage après les choses pas jolies jolies qu'il à fait que je me suis dit que coller des pansements et faire des bisous magiques c'était destiné 'o'

Merci de votre accueil !
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Clyde Barjow a écrit:
je sens venir la vague de jeunes filles se déverser sur ta fiche (et mon moi féminin t'agresse sessouellement pour la peine) jule
je sors Ivy rien que pour l'occasion, hop hop hop hinhin

STAN STAN STAAAAAAAAAAAAAAN panic fire iiih inlove ce mec est tellement l'un de mes bias omg, et puis stp ça ça s'appelle lien en vue, si si jule BIENVENUE donc parmi nous, avec ton infirmier (tiens, je me sens mal d'un coup, on joue au docteur ? Arrow ) au passé trouble mwaha et après ce rentre dedans subtil et plein de délicatesse pour ne surtout pas donner tort à Clydounet (et pour satisfaire la groupie que je suis inside, oui, j'avoue :siffle: ), le blabla adminitratif : si tu as des questions or whatevs, n'hésite pas à nous contacter, on est là pour ça (: bon couraaage pour ta fiche !
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Ivory, ouh la vilaine elle feint la maladie dans mon infirmerie ?  hmm
Bon ok tu peux rester  yiih Mais pas de bêtises hein, pas de mains baladeuses sinon....(<= là c'est moi qui cherche un gif où il fait une tête pas contente mais trouve pas.)
Sinon je me suis tapé un fou rire (faut vraiment que je dorme) avec ce gif "Bienvenue à l'infirmerie mon mignon, c'est pour quoi ?"
*sort*
Merci pour l'accueil !

Je crois que j'ai finis. J'ai fais fiche intensive all night parce que demain (en fait aujourd'hui) faut que je révise et j'ai une semaine chargée qui vient. Puis j'étais trop impatient de vous rejoindre ow
La femme citée dans ma fiche ça sera le perso d'une amie qui nous rejoindra quand elle aura finit son rapport de stage. (ELLE M'A PROMIT ALORS J'OUBLIERAI PAS)

Bref, j'espère que tout cela sera agréable à lire et que ça plaira.
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STAAAANNNNN ! *mode jeune fille en détresse*
bienvenue parmi nous, ça c'est de la fiche express !
j'exige un lien (ouaip, t'as pas le choix) !
KISSLOVEAGRESSION! love
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