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FONDA • tomorrow's a mystery Oblivion | ENTREE NORD la nature ne sera pas ton amie - Règles:
- Les réponses doivent être courtes, à savoir 400 mots environ.
- pour que perso cités remarquent leur pseudo dans les rp, merci de les mettre entre
- Code:
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<wiz>prénom nom wizard</wiz>, <dea>prénom nom death eater</dea>, <ins>prénom nom insurgent</ins>, <ens>prénom nom enslaved</ens>
Comme l’indique le thème, la nature est reine. Les couloirs du labyrinthe sont, ici, cloisonnés par des murs d’épais feuillage où pullulent les insectes et les plantes douteuses. Vous évoluerez sur une bande de terre battue émergée sinueuse, si mince que deux pieds ne peuvent pas y tenir côte à côte ; autour, le sol saturé d’eau est rongé par la végétation et s’enfonce, marécageux, complètement inégal et instable. Il ne serait guère étonnant que vous vous enfonciez dans des sables mouvants, si l’équilibre n’est pas votre fort… par ailleurs, rien n’est jamais silencieux. Entendez-vous ces râles bestiaux qui semblent se rapprocher au rythme de vos pas ? Sentez-vous ce souffle chaud sur votre nuque hérissée par la crainte ? Tournez-vous en tous sens, épiez les environs : peu importent vos efforts, vous ne verrez vos prédateurs que lorsqu’il choisiront de se montrer. 1) roches piégées : elle passent inaperçu, trop similaires aux pierres et autres mottes de terre pour qu’un œil non averti les remarque. Mais qu’un inconscient en piétine une et l’explosion sera instantanée, accompagnée de projection de sang et de chair… faux, pourtant. Si les témoins du spectacle devront continuer leur chemin avec cette vision cauchemardesque à l’esprit et la certitude d’avoir assisté à une mort, la vérité est que la prétendue victime se retrouve simplement transportée dans une autre zone du labyrinthe ( implication hj : départ forcé vers un autre topic). 2) plantes carnivores : incontournables, elles ont été spécifiquement choisies pour l’occasion. C’est que cette espèce-là exerce une attraction redoutable sur ceux qui ont le malheur de les remarquer… elle se présente sous la forme de boutons à peine éclos, fragiles et de petite taille, qui gagnent subitement en volume pour tenter d’engloutir leurs proies. 3) Filet du Diable : il s’est imposé de lui-même, masqué dans la masse de verdure transportée pour l’élaboration du labyrinthe. Est-il nécessaire de présenter ce piège qui, une fois effleuré, se referme inéluctablement sur l’imprudent pour l’étouffer ? 4) Jets de Belladone : la zone piégée s’étend sur 3 ou 4 mètres. une fois qu’on y a mis les pieds, des fleurs éternuent un poison dont les effets peuvent être : visage violacé et contorsionné de douleur (presque méconnaissable), yeux hagards et exorbités (pupilles ayant doublé de volume), incapacité de reconnaître quiconque, mousse perlant aux commissures des lèvres, la personne touchée semble vouloir parler mais ne parvient qu'à haleter et éructer, voix fêlée et rauque. 5) Le brouillard parleur : à quel point êtes-vous fort mentalement ? Un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ? C'est ce que le brouillard parleur va tester pour vous, maître ou rebut — que l'un tombe dans cette zone trouble au sein de laquelle il évolue tête en bas, et le second, automatiquement, subit le même sort. Des voix seront là pour vous harceler, pour appuyer là où ça fait mal, à tel point que vous serez obligés de leur obéir. Leur but ? Que le maître libère son rebut de son tatouage. Comment ? Quand les voix le sentiront prêt à céder, le sortilège à utiliser lui sera murmuré. Attention, il ne sera pas sans douleur : rebut libéré, mais rebut salement amoché. |
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| La chasse avait débuté. Prudemment, Daphné s'engouffrait dans ce décor marécageux. La végétation dévorait les murs et, les yeux écarquillés, la jeune femme était obligée de constater que son équilibre était de rigueur. La bande de terre sur lequel elle s'avançait était fine, bien trop fine pour y poser ses pieds joints. Chancelante, elle avançait en essayant d'ignorer cette sensation étrange d'être épiée. Baguette brandie, il lui fallut encore quelques secondes avant de reprendre une certaine contenance. Des râles s'échappaient parfois des feuillages, ne faisant qu'accroître les battements désordonnés de son coeur. La sensation d'être épiée était vivace. Et, ses dents agrippées à sa lèvre inférieure, elle se raccrochait la douleur qu'elle s'infligeait pour mieux se concentrer sur ce qui l'entourait. Finalement, elle aperçut la silhouette masculine de celui dont Teresa avait pris l'apparence – Cormac Mclaggen. Si elle ne se trompait pas. Par Merlin, faites qu'elle ne se trompe pas. « Attends-moi ! » la héla-t-elle alors, accélérant sa course pour la rejoindre au plus vite. Elle ne prit pas garde toutefois aux pierres qui différaient de celles qu'elle piétinait habituellement, trop heureuse de trouver un visage familier avec qui continuer son voyage. Son pied se frotta à une pierre et elle eut tout juste le temps d'entendre un déclic avant que –
Il y eut une explosion de chair, d'os et de sang. Presque certaine que son heure était venue, Daphné eut tout juste le temps de hurler le nom de sa comparse avant de se transformer en geyser carmin. Elle ne ressentit en revanche aucune douleur et tomba à genoux sur un sol immaculé et glacé. Se redressant brutalement, elle considéra l'environnement dans lequel elle était tombée. Désormais, Daphné était dans la partie sud du labyrinthe. |
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entrée nord
Le changement de décor est brutal. Et tes yeux peine à s'habituer à l'obscurité créée par la végétation. Dense, te donnant l'impression d'être enfermé dans une tombe. Et le silence finit par se briser, alors que tu sembles entendre au loin le râle d'un animal. Sentant un souffle chaud sur ta nuque, qui te fait aussitôt tourner sur tes talons. Rien, personne. Tu n'oses pas encore te mouvoir, attendant avec une certaine anxiété de voir si une nouvelle nuée ne va pas se ruer vers toi. La sensation de leur dard te reste en mémoire, faisant frissonner ta peau. Cette arène est vraiment bizarre, et ses créateurs vraiment tordus. Mais rien ne se passe, et tu te décides finalement à avancer. Qu'importe la direction, du moment que tu ne tombes pas une nouvelle fois sur l'un de leurs pièges. Du moment que tu ne recommences pas à halluciner -ce que tu es persuadé d'avoir fait avant de te retrouver là. Finalement, la chasse aux rebuts semble être secondaire dans ce spectacle.
Un bruit sourd parvient finalement jusqu'à tes oreilles. Une explosion. Tu te raidis, attendant de voir ce qu'il se passera. Et tu commences à craindre le pire. Tout sauf un insurgé. Et tu oublies bien trop rapidement cette explosion, te concentrant sans savoir pourquoi sur une fleur qui n'a pas encore éclos. Une banale fleur, qui pourtant t'attire sans même que tu ne t'en rendes compte. Sans même que tu ne fasse attention à ton environnement. T'approchant d'elle sans aucune prudence, guidé par une force qui te dépasse. Ta main s'approche de la plante, avant de se retirer subitement lorsque ce qui était il y a quelques secondes encore un simple bouton se met à grossir à vue d'oeil. Se transformant en une plante carnivore, prête à t'arracher les doigts. Et sans doute à te déchiqueter entièrement. Ton instinct de survie reprend alors le dessus, et ta baguette se tend vers le végétal. « Incendio ! » Tu as l'impression d'entendre un hurlement, alors que la plante se laisse consumer par la flamme. Daphné. Tu espères qu'aucune créature de ce genre ne tombera sur elle. Même si, au final, tu as l'impression que le pire reste à venir.
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| Mettre les pieds dans le labyrinthe s'avéra plus difficile qu'elle n'y pensait. La faute à cette teigne de Rita Skeeter. Non contente de débarquer, affreusement vêtue, dans la tente des chasseurs, elle avait jeté son dévolu sur ce cher Cormac McLaggen. Si la sang pur se serait fait un plaisir de ruiner la réputation de son ancien camarade de maison, elle avait préféré écourter cette rencontre le plus vite possible mais c'était sans compter sur l'obstination dont cette harpie pouvait faire preuve. Elle tenait absolument à avoir une interview avec l'une des célébrités les plus prisées du monde du Quidditch. Aussi, la jeune femme décida de flatter l’ego personnelle de la journaliste afin que cette dernière n'insiste pas trop. « Vous êtes ravissante, ma chère ! Cette moumoute en poil de boursouf vous va à ravir ! Malheureusement, il est temps pour moi d'y aller. Rassurez-vous, vous aurez la primeur de mon interview une fois que j'aurais gagné.», avança-t-elle gorgeant ses paroles d'un baratin outrancier, lui offrant un sourire qui se voulait charmeur. Et puis, elle s'éclipsa, quittant la sécurité de la tente pour enfin aborder les choses sérieuses. Avec toutes ces bêtises, Teresa avait raté l'entrée des Rebuts dans le labyrinthe. Décidée à ne plus perdre de temps, la jeune femme rejoignit l'entrée qui lui avait été attribuée. Le Nord. Elle avança, un pas et puis deux...et finalement, elle y était. Le brouhaha causé par la foule s'estompa. Elle fut accueillie par le silence. Du moins, le pensait-elle. Elle ne tarda pas à distinguer des râles étranges, des râles presque bestiaux. Un sourire prit place sur son visage tandis qu'elle se sentait submergée par l'excitation, la baguette brandie devant elle. Fébrile à l'idée de ce qui l'attendait, Teresa ne fit pas attention au terrain marécageux sur lequel elle avançait...et elle s'étala de tout son long sur la fine parcelle de terre qui restait hors de l'eau. Se sentant entraînée vers le bas, elle se releva, couverte de boue et manqua de tomber une nouvelle fois. Par Merlin ! Comment faisait ce crétin de Cormac pour marcher avec les deux péniches qui lui servaient de pieds ?! Après avoir retrouvé un semblant d'équilibre, Teresa s'appliqua à avancer prudemment, un pied après l'autre, essayant d'oublier les grognements qui tonnaient çà et là. Il lui fallut plusieurs minutes pour trouver un rythme et même à vitesse constante, elle priait pour éviter l'attaque d'une créature qu'elle devinait tapie dans la végétation qui dévorait les murs. Derrière son apparente décontraction, elle n'en menait pas large, redoutant les horreurs que leur avaient réservées les organisateurs. Concentrée sur son équilibre, un cri l'interpella plus que les autres. Faisant volte face, la silhouette svelte d'une jeune femme s'avançait vers elle. Daphné, son éternelle rivale ou du moins la jeune femme dont elle avait volé l'apparence. Son visage s'illumina à l'idée d'affronter les épreuves qui l'attendaient dans le labyrinthe avec la jeune femme. Elles seraient plus efficaces à deux qu'isolée chacune de leur côté.
Tout était trop beau pour être vrai, ses fins espoirs furent réduits en cendre alors que les yeux écarquillés d'horreur, elle assistait à la mise à mort de son alliée. Paralysée, ses yeux ne parvenaient pas à se détacher de l'abomination qui se déroulait sous ses yeux. Du sang, de la chair et des os furent projetés sur les murs, jonchèrent le sol...C'était impossible. Teresa ne connaissait pas très bien Daphné mais elle savait que la sorcière était une dure à cuire, qu'il en fallait plus pour lui faire la peau...et pourtant, il ne restait d'elle que le sang qui se diluait dans l'eau sale qui bordait la bande de terre. Secouée par un rire désabusé, les épaules agitées par des hoquets de dégoût, Teresa sentait l'air quitter ses poumons. La panique prenait peu à peu le dessus et bien vite, elle suffoquait. Tremblante de toute part, il lui fallut toute la volonté du monde pour se détourner du cauchemar auquel elle avait assisté, incapable d'apporter son aide. Les jambes flageolantes, elle avançait le plus vite possible. La gorge sèche, elle refrénait avec force l'envie de vomir. Les choses n'allèrent pas en s'arrangeant. La panique lui fit manquer les fleurs étranges qui dormaient dans les fourrés. Et soudainement, elle sentit sa peau se tordre, une douleur cuisante rampant sous sa chair. Paniquée, Teresa chuta une nouvelle fois, portant les mains à sa gorge...puis à son visage - ou à celui de Cormac - qu'elle ne reconnaissait pas. Terrorisée, elle essaya de crier mais seul un grognement effrayant passa ses lèvres. Se relevant maladroitement, chancelant toujours plus, la jeune femme fit son possible pour quitter la zone. Elle distingua une silhouette au loin. A mille lieux de se douter qu'il s'agissait d'Henry, Teresa avançait telle un mort vivant vers le sorcier. « Elle est morte, elle est morte. S'il-vous-plait, aidez-moi », essaya-t-elle désespérément de dire dans un charabia gutturale. |
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| Ta main tenait celle de Julian, accrochée, comme si t'as vie en dépendant, parce qu'en fait, elle en dépendait. Tu la sentais glisser, s'éloigner, comme lui, comme tes deux amis. Tu luttais, tu t'accrochais, mais c'était quelque chose de plus fort que vous qui vous séparaient. Comme aspiré dans deux dimensions inconnus. Ton coeur se débattait. Tu ne pouvais pas y croire que sitôt tes amis de toujours retrouvés, tu les perdaient lamentablement. Tu aurais pu en pleurer si tu n'avais pas été si fier, si brute. Seul, de nouveau seul, toujours seul. Tu ne semblais plus dans la même partie du labyrinthe, tu te sentais cruellement chez-toi, dans la nature, le sol boueux devant toi, d’épais feuillage, n'était-ce pourtant pas toi la proie ? Tu t'étais arrêté, retrouvant le sol pour y marcher comme un animal. Tâchant tes mains de boues alors que tu allais commencer ton exploration, tu entendais des craquements derrière toi. Tu te retournais brusquement dans un grognement, rien. Que le démon, ton démon, celui qui te suivais toujours et qui portais le nom de misère. Il fallait courir Sam, il le fallait. Tu t'y appliquais, mais à peine avais-tu franchis trois mètres dans le labyrinthe que tes pieds furent attraper. Tu jappais, tu te débattais, gigotant, te retournant pour découvrir qui t'avais fait proie ; une plante. Elle serrait ton pied plus cruellement, à t'en couper le sang et tu compris de quoi il s'agissait. Le fillet du diable. Tu tenta d’abord d'y enfoncer tes dents, mais une racine vient entourer ton cou, tu faisais le mort, avant qu'elle ne te tue réellement. Tournant pourtant ton poignet vers la plante pour tenter de lancer un sortilège de flammes bleues. Un échec, ta baguette ne fit que s'illuminer doucement, même pas assez pour faire peur à la créature. Tu n'avais autre choix que de te laisser mourir, Sam. Si seulement tu avais su quelque quelque part dans ton labyrinthe, sous d'autres traits que les leurs se cachaient Daphné, Henry et Teressa, plutôt que des chasseurs assoiffés de ton sang. Tu ne bougeais plus, tu ne lançais plus de sort, trop effrayé que le prochain se retourne contre toi. |
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| Tu n’as pas réellement réfléchie, voilà ce que tu te dis alors que tu t’enfonces dans la masse de sorciers excités, de ceux qui trouvent réellement la situation amusante, intéressante même. Pas toi. Si tu as laissé ta presque sœur t’entrainer, Beatrix c’est pour lui, pour cette tête que tu cherches alors que tout le monde se mêle, que les corps sont emportés. Tu as tout juste le temps de croiser son regard, de voir Julian lâcher la main d’un autre homme, pour être emporté, toi aussi. Et maintenant quoi ? Tu clignes des yeux quand tout cesses de tournoyer et te redresse lentement Tu ne sais pas où tu te trouves, mais les environs ne te font pas peur, au contraire, toute cette végétation te rassure. Tu ne te sens pas intruse ici, tu es tombé sur la partie « facile » du labyrinthe te semble-t-il et déjà tu te mets en marche. Des voix volent plus loin et tu te retournes dans leur direction, ta baguette se dressant devant toi, prête à te protéger. Tu n’es pas à ta place dans ce jeu de force, tu n’as pas envie de jouer, tu veux seulement le récupérer, lui. TON rebut, mais tu ne peux pas. Tu ne peux compter que sur cette demi-sœur, tu ne sais plus réellement ce que vous êtes, mais tu n’as pas le choix. Elle doit le sauver, car toi, tu ne pourras pas, tu dois penser à ta situation. Et alors que tu réfléchis à cette situation, que tu avances trop prudemment, craignant déjà ce qui viendrait à toi, tu ne vois pas les branches se tendres vers toi. Rapidement faite prisonnière, tu ne te débats qu’un court instant, tu connais trop bien cette plante, que tu chéris tendrement dans ton propre jardin. L’idée même de la blesser te révulse, mais il y a quelqu’un d’autre, tu entends un grognement, et même si cet autre prisonnier est un risque potentiel, tu tournes doucement ta baguette vers la pauvre plante, pour souffler doucement : « lumos solem » Les branches te relâchent, l’autre corps aussi et déjà tu tournes la tête vers lui, car c’est un homme. Celui-là même qui tenait la main de Julian quelques minutes plus tôt, « toi ! » Le mot s’échappe tout seul et déjà tu te redresses, cherchant autour de vous, un peu naïve pour ce coup, un peu trop déstabilisée. « Il est avec toi ?! » que tu le questionne, puis tu baisses le ton, parce qu’on vous regarde, parce qu’on ne doit pas savoir et tu souffles tout bas, angoissée : « Julian, il est avec toi ? »
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entrée nord
[font=Georgia]Cette jungle n'est peut-être finalement pas le meilleur endroit où tu aurais pu tomber. L'obscurité est presque totale, la flore recouvre quasiment toute la surface. Et tu es coincé au milieu, sortant à peine du piège d'une plante carnivore. Tu entends encore le crépitement du feu, tandis que tu t'éloignes au pas de course pour éviter une seconde attaque. Tu n'es pas venu jusqu'ici, tu n'as pas pris tous ces risques, pour te retrouver englouti par une plante sortie d'on-ne-sait-où. Pourtant, tu continues d'y penser. Cherchant à comprendre comment elle a pu autant t'attirer sans même que tu ne t'en rendes compte. Ne te laissant que quelques secondes pour te sauver de ses crocs. Ta marche se veut plus rapide, alors qu'un craquement t'oblige à faire demi-tour et à guetter le moindre mouvement. Rien. Si ce n'est ce petit bouton sur le bord du chemin. Qui t'ensorcelle, t'oblige à t'en approcher. A tendre la main pour le toucher. Et à répéter la même opération lorsqu'il se met à grandir et à vouloir t'absorber. T'éloignant aussitôt, tu trébuche sur une racine. Et tu fermes les yeux quelques secondes, pour reprendre ton souffle et tes pensées. Tu viens de retomber dans le même piège, idiot que tu es. « Saloperie. » Tu te redresses, cherchant des yeux un passage plus ou moins sûr. Tentant de te concentrer uniquement sur le centre du chemin, ignorant les bordures pour ne pas retomber une nouvelle fois sur la même plante.
Un nouveau craquement te fait faire volte-face, et tu tombes cette fois réellement sur quelqu'un. Au visage boursouflé, méconnaissable. Tu peux tout juste dire qu'il s'agit d'un homme, sans savoir qu'il s'agit de Teresa Grimaldi, cachée sous les traits d'un adhérant. Elle tente de te parler, mais seul un son guttural sort de sa bouche. Un son que tu ne parviens pas à comprendre. Et tu ne peux rien faire pour lui. Ou peut-être ne veux-tu rien faire pour lui. Qui sait s'il ne s'agit pas d'un mangemort. Mais tout bascule alors que tu t'apprêtes à lui répondre. Une vive douleur te parcourt le corps, te tordant en deux. Un nouveau piège ? Non. Alors tu regardes ta main tremblante, celle-ci commence à changer. Tes traits changent, ton corps se modifie. Et tu redeviens celui que tu es réellement. Tout comme la personne en face de toi, devenue femme. Une insurgée.
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| ENTREE NORD Paineful memories
Dernière édition par Loup de Lancastre le Sam 15 Nov 2014 - 15:49, édité 1 fois |
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HERO • we saved the world June Winchester | Les préparations s’étaient faites rapidement. Peut-être un peu trop au goût de la rouquine qui aurait souhaité échanger quelques mots avec les autres rebuts, mais il était trop tard. On la poussa jusqu’à la sortie de la tente avec les autres. Il était temps pour eux d’être les acteurs du prochain spectacle. On leur attribua des baguettes trafiquées, ce que Greengrass crut bon de préciser. Le regard de June s’assombrit, avait-elle cru un instant qu’ils allaient leur donner de vraies baguettes ? Elle observa le bâton de bois avant de se dire qu’elle allait tout faire pour éviter de s’en servir. Elle n’avait pas envie de se retrouver avec de mauvaises surprises. Si possible, elle allait simplement obéir à son instinct, confiant sa vie aux pattes griffues de la louve qui sommeillait en elle. Elle redressa vivement la tête en sentant une odeur familière. Une odeur de bête. Et ça venait du labyrinthe. Que s’étaient-ils amusés à faire là-dedans ? On la plaça à une entrée, par habitude, June scruta les personnes qui allaient être avec elle, tendant ses muscles pour être prête à partir immédiatement. Elle reconnut Chav, ce pauvre rebut qu’ils avaient amené avec des fers. Elle avait cru devenir dingue en le voyant ainsi ferré. Elle lui adressa un maigre sourire, incapable de pouvoir prononcer le moindre mot. Elle était trop tendue.
Lorsque le labyrinthe daigna à s’ouvrir à eux, June mit un certain temps avant de se mettre en route. Elle voulait être sûre de ce qu’elle faisait et dans quoi elle s’engouffrait, elle comprit qu’il était plus que temps qu’elle bouge lorsqu’elle se rappela pourquoi elle était là. Elle détendit ses jambes et se mit à courir, tenant tout de même fermement cette baguette qui risquait de bien lui faire des défauts. Elle perdit rapidement de vue les autres et se sentit étouffer entre les cloisons. Elle ralentit le rythme, ses sens en alerte. Elle tourna dans un couloir à gauche pour tomber dans un endroit rempli de bourgeons tout bonnement fascinants. Fronçant les sourcils, la rouquine s’approcha avant d’en voir un grossir juste sous son nez et prendre petit à petit l’apparence d’une plante pas si accueillante que ça. « Merde ! » Jura-t-elle. Elle tenta de revenir en arrière avant de s’apercevoir qu’une plante lui bloquait le passage. Si c’était bien ce qu’elle croyait, elle aurait besoin d’un sort. Elle ne réfléchit pas plus de cinq secondes. Tant pis ses bonnes résolutions, elle se devait de tester. « Incendio ! » La baguette cracha quelques flammes pas plus grosses que celles d’un briquet avant de s’éteindre. June jura plus fort que la dernière fois avant de se mettre à courir. Avec un peu de chance, elle ne se ferait pas attraper.
Elle bifurqua sur la droite lorsqu’elle arriva à un croisement en espérant ne pas retomber sur ses bourgeons avant de se prendre les pieds dans une racine apparente. June s’étala de tout son long. En redressant la tête, elle se trouva nez à chaussures avec des gens qu’elle ne semblait pas connaître : un homme et une femme qui étaient en fait Henry et Teresa. Maladroitement, elle pointa sa baguette dans leur direction. « Vous faites un geste et je vous réduis en poussière ! » Elle se redressa tant bien que mal. Son cœur battait la chamade à cause de sa course. Si elle venait tout juste de tomber sur des mangemorts, c’était foutu pour elle. D'autant que si c'était réellement des mangemorts, ils allaient plus se moquer d'elle avec sa pathétique baguette qu'avoir peur.
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entrée nord
Les masques sont tombés. Et te voilà désormais dans le terrain de jeu des mangemorts, sans ta protection magique. Tu lèves un instant les yeux vers le nuage recouvrant l'arène, te doutant que tous les spectateurs savent maintenant que des insurgés ont pénétré l'arène. Et que d'autres se cachent parmi eux, dans les gradins. Tu te demandes si le Magister a prévu tout ça, en faisant préparer tous ces pièges. Ou s'il ne s'attendait pas à voir un tel acte de folie de votre part. Si la seconde est la bonne, nul doute que les minutes qui suivront vont lui faire l'effet d'une bombe. Feudeymon. Tu rêves de le lancer, maintenant. De faire brûler toute cette végétation, tous ces mangemorts qui s'y cachent. Et voir leur visage se tordre de douleur. Mais le moment n'est pas à ça, et Teresa t'extirpe de tes pensées, alors qu'elle est toujours déformée par ce qui l'a atteint. Et tu ne peux rien faire pour elle. « Vous faites un geste et je vous réduis en poussière ! » Ton regard se détourne aussitôt de l'insurgée pour se poser sur cette nouvelle fois. Une jeune femme se tient devant toi, inconnue à tes yeux, se redressant tant bien que mal. Et tu te surprends à lâcher un soupir de soulagement. Elle n'est pas une mangemort, ni une insurgée. Ce qui ne laisse qu'une seule possibilité. Alors qu'un léger rire échappe de ta gorge. « Je tombe sur une boursoufflée et une rebut courageuse, magnifique... »
Un simple regard autour de toi, certain d'être épié. Mais sans doute n'est-ce que le simple fruit de ton imagination. Tu es resté au même endroit trop longtemps, et tu es devenu une cible facile. Surtout si tu dois maintenant gérer deux personnes. « Il semblerait que ce soit ton jour de chance, petite. Suis-moi. » Tu n'attends aucune réponse. Et tu ne cherchera pas à la convaincre de ta participation au mouvement insurgé. Si elle ne veut pas te suivre, tant pis pour elle. Mais alors que tu commences à t'avancer, ta jambe s'immobilise, retenue contre son gré. Par une racine qui ne semble pas vouloir se contenter de ta jambe. Un filet du diable. Saloperie de plantes. Pour la énième fois, tu lances un incendio qui blesse le végétal, le forçant à se rétracter. Et à présent libre de tes mouvements, tu commences à avancer, sans vraiment attendre les deux femmes.
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