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sujet; Je ne suis pas fou, contrairement au reste de l'humanité. #Vyvian |
| Vyvian A. Lesskov feat Sean O'Pry • Valingaï
| ◄ | • nom complet ; Vyvian, c'est simple, court et cela garde aussi une certaine touche d'originalité. Aylward est plus original mais a déjà été porté par un de ses ancêtres du côté maternel. Vyvian a oublié lequel par contre. Nicolaïevitch est le patronyme hérité de son père. Il n'y a pas grand chose à raconter là-dessus. Quant au nom de Lesskov, c'est un vieux nom russe, assez connu dans leur pays d'origine même s'ils ne sont pas des sang-purs. • surnom(s) ; Vyvie est le plus fréquent, même s'il n'aime pas spécialement ce surnom. Il préfère quand on se contente de l'appeler Vian. Il y a eu bien d'autres surnoms, depuis le temps. • naissance ; il est né le 15 juillet 1973, une nuit de pleine lune, nuit appartenant aux loup-garous et autres créatures des ténèbres. Son premier cri a résonné dans une chambre d'hôpital sorcier, à Saint-Pétersbourg, ex-capitale de l'empire Russe humain et royaume des Lesskov. • ascendance ; sang-mêlé, officiellement, même si les branches maternelle et paternelle et battent pour faire reconnaître leur statut de sang purifié. Si on regarde l'arbre généalogique de Vyvian, il n'y a pas un seul né-moldu dans les dix générations précédant la sienne. Mais à partir de la onzième, il commence à y en avoir, pour le plus grand malheur des familles... Vyvian, lui, n'en a que faire de toutes ces histoires. • camp ; Il clamera à quiconque voudra l'entendre qu'il est neutre. À chacun de faire ce qu'il peut pour améliorer sa situation, ils sont trop pathétiques pour qu'il choisisse de s'en mêler. Tout du moins, il ne s'en mêlera pas tant que le conflit ne s'en prendra pas à sa famille. • métier ; il est récolteur de bois à baguette pour le compte des Ollivander, il a longtemps voyagé sur tous les continents pour leur compte, à la recherche des meilleurs arbres à baguettes magiques. Il continue encore aujourd'hui mais se cantonne à l'Angleterre, pour ses enfants. • réputation ; Charmeur invétéré mais gay (l'évoquer devant lui l'a toujours fait rire). Il a la réputation d'être constamment assis sur un nid de doxys, d'être incapable de tenir tranquille. Il a aussi la réputation d'être capable de cerner le caractère d'une personne en quelques secondes, même si la personne en face porte un masque. Certains l'ont évité à Poudlard à cause de cela. • état civil ; veuf, même si rares sont ceux qui savent qu'il a été marié, père de jumeaux : Loukian et Lidia. • rang social ; prolétaire, l'ascension sociale et le léchage de bottes ne sont pas ses domaines de prédilection. Au contraire. • particularité(s) ; aucune, il est tout à fait "normal" et en est bien heureux. Par contre, même si ce n'est pas un don, il est étonnant de constater à quel point il peut facilement cerner le caractère des autres. • patronus ; si presque tout le monde a été surpris lorsque son patronus a pris la forme d'une zibeline, sa famille a trouvé cela parfaitement cohérent. • épouvantard ; le cadavre de sa défunte épouse venant lui ravir les jumeaux. C'est peut-être une peur quelque peu irrationnelle aux yeux des autres mais quand on connaît sa belle famille, il se dit que, dans un cas extrême, ils pourraient provoquer une telle situation... • risèd ; si par hasard Vyvian venait à se trouver devant un tel miroir, celui-ci serait instantanément brisé en mille morceaux. Il n'a plus aucun rêve, plus aucun objectif, si ce n'est de voir ses enfants grandir, s'épanouir et être heureux. • animaux ; depuis quelques années, il a eu l'occasion d'acquérir plusieurs animaux, passion transmise par sa femme. On peut noter Flash, le fléreur, un grand mâle au pelage semblant doré au soleil et incapable de tenir en place, Hector, une chouette effraie qui commence à se faire vieille, Russia, une harfang ramenée d'un voyage à Moscou et la jeune remplaçante d'Hector, Alexandrie, une femelle Rottweiler spécialement dressée pour veiller sur les jumeaux de Vyvian et enfin Durga, un cobra royal femelle qui n'apprécie guère la présence de personnes n'appartenant pas aux Lesskov sur son territoire. • baguette ; sa baguette est faite de bois de chêne blanc, mesure 33,7 cm et renferme une plume de phénix. C'est une baguette curieuse mais caractérielle, très proche de la nature.
• WIZARD • Perso Inventé |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Des regards lassés, d'autres éteints, d'autres encore brûlants de colère. Une salle bruyante, des prix qui s'envolent, les regards des responsables profondément intéressés, avides de découvrir la perle rare au milieu de ces articles. Et d'autres encore observent tout cela d'un regard autant critique que lassé. Vivyan est dans cette dernière catégorie. Il regarde, il est dégoûté mais n'agira pas. L'humanité, sorcière ou moldue, est pervertie, il ne pourra pas changer le monde seul. À ses yeux, l'humanité est perdue d'avance, pourquoi donc s'en soucier ? Il attend qu'ils lui prouvent le contraire, il attend qu'on lui montre qu'il se trompe, mais les lueurs d'espoir se font si faibles, si rares, qu'il n'y croit plus. Peut-être qu'un jour, il aurait pu prendre le parti des insurgés. Peut-être qu'un jour, il aurait pu se battre à leurs côtés. Mais aujourd'hui, seule sa famille lui importe. Qu'ils se débrouillent seuls, qu'ils ne viennent pas demander de l'aide aux Lesskov. Et que Voldemort ne compte pas non plus sur lui pour être un de ses pions sur l’échiquier. ► Infos en vrac : a toujours montré de très grandes affinités pour la nature, il était donc normal qu'il excelle en botanique et en soin aux créatures magiques. • en contrepartie, il a été, et ce durant toute sa scolarité, une catastrophe en potions, en histoire et a eu énormément de difficultés en métamorphose. • agité. • courageux. • loyal. • obstiné. • travailleur. • curieux, intellectuellement parlant. • pessimiste, alors qu'il était tout le contraire quand il était adolescent. • rancunier. • gentleman. • protecteur. • souriant. • charmeur à ses heures. • inventif. • impatient. • un peu trop accroc à l'adrénaline. • bordélique. • ne croit plus en l'humanité. • perspicace. • parfois contradictoire. • voir changeant diraient certains, il est vrai qu'il joue magnifiquement bien avec les différentes facettes de sa personnalité. • ne s'étonne de – presque – plus rien. • on dit que les jumeaux ne sont pas les siens, qu'il les a récupérés voir volés quelque part au cours de ses longs voyages. • la rumeur court que la raison pour laquelle il a voyagé si longtemps loin de l'Angleterre est qu'il a brisé le cœur de la personne de trop. • fait une sévère allergie à la banane. • peut marcher en équilibre sur une branche très fine mais ne tient pas une seule seconde sur un balai magique. • lorsqu'il se trouve du temps libre, la création d'objets magiques est son passe-temps. • a toujours aimé danser, il apprend très vite les pas de danse. Et puis, ça aide lorsqu'il faut charmer les demoiselles. • les rares fois où il essaye de faire des blagues, celles-ci sont nulles. • chante faux, pour son plus grand malheur, alors que sa voix sait se faire très douce et mélodique. Paradoxal. • marionnettiste à ses heures, pour ses enfants. • s'entend bien avec les animaux, même si certaines cicatrices dévoilent qu'il a déjà eu quelques problèmes avec eux. • a une étoile noire tatouée sur chaque genoux. • ainsi qu'une inscription en cyrillique derrière son oreille gauche, signifiant "coupable". • son dos est aussi orné d'une branche d'aubépine dont la base est en fleur et le sommet porte des fruits. Les épines sont bien visibles. L'aubépine, son côté contradictoire, tout comme lui... Nothing compares to you • pseudo & âge ; Tatsuki, 22 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Demandez à Emrys. :3: • ton avis, tes suggestions ; Continuez comme ça les gens !!! • connexion ; Tous les jours sur la cb, 4 pour les rps. • quelque chose à ajouter ? Merciiii ! |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• J'irai à Poudlard •――――-――― Tu ne devrais pas être là. Tu devrais être couché depuis bien longtemps. Tu as eu onze ans il y a peu, tu as reçu ta lettre de Poudlard, t'annonçant que tu étais inscrit à la fameuse école et tu es plus qu'impatient d'aller faire les courses pour la rentrée. Tu ne tiens plus en place, même s'il est vrai que cela ne change pas tellement de d'habitude. Tu es toujours agité, toujours prompt à fuir dans le jardin, à grimper dans les arbres ou même à sortir de chez toi, d'aller dans la rue. Tu n'es qu'un enfant mais tu es difficile à faire tenir en place. Quand on parle de toi c'est toujours ce qui ressort. Mais ils oublient bien vite que tu n'es pas qu'un enfant agité. Combien de fois ta mère t'a-t-elle surpris dans la bibliothèque de la demeure, à lire des livres trop compliqués pour toi, qu'ils soient rédigés en anglais ou en russe. Tu as appris seul à lire l'alphabet latin et cyrillique. Tu as appris à écrire seul aussi, en recopiant ce que tu voyais dans les livres. Tu es doué, c'est incontestable, et tu aimerais qu'on se contente de le reconnaître. Malheureusement, tu es aussi l'aîné d'une fratrie de trois enfants. Tu es l'aîné, tu te dois de montrer l'exemple... Ce que tu ne fais absolument pas. Cela se voit encore à cet instant, tandis que tu écoutes derrière la porte du salon la conversation qu'ont tes parents. -Je continue à penser que Vyvian serait mieux à Durmstrang. -Je ne suis pas convaincue par tes raisons, Nicolaï. Si tu ne parviens pas à le calmer, comment veux-tu que des professeurs y parviennent ? -C'est une autre institution, une autre organisation que celle de l'Angleterre. Aucun écart de conduite ne sera toléré là-bas, je peux te l'assurer, et il grandira au milieu de sorciers de sa caste. -Cela ne changera rien. Notre fils est un esprit libre, il dit ce qu'il pense et fait ce qu'il veut. L'enfermer le rendrait malheureux, j'en suis certaine... -Tu es trop tendre. Il a besoin d'un environnement strict et encadré à chaque seconde. -Tu ne te trouves pas suffisamment strict avec lui ? Faut-il que je te rappelle que j'ai passé près d'une heure à le soigner la semaine dernière ? -Il n'avait pas à me tenir tête. -Merveilleux. J'aurais donc dû expliquer aux médicomages que ton fils s'était pris in diffindo parce qu'il te tenait tête, si j'avais dû l'emmener à Sainte Mangouste ?Tu les laisses de disputer là-dessus. Tu as encore mal à l'épaule à cause dudit sortilège. Ton père n'est pas spécialement violent pourtant, mais il a le sang chaud et ne supporte pas les provocations. Ors, tu ne fais que cela : le provoquer. Tu n'as pas envie d'être un garçon de bonne famille, tu n'as pas envie de te faire bien voir des sang-purs. Toi, tout ce que tu veux, c'est pouvoir t'amuser comme tu l'entends, jouer à ce que tu veux sans qu'on te crie après parce que ce n'est pas "digne de ton rang"... Bref, tu n'aimes pas les ordres, tu n'as pas envie d'être le bon petit garçon obéissant, et cela, il a du mal à le comprendre. Peut-être parce que son père était dix fois pire que lui... Il est vrai que tu as peur de grand-père Lesskov, il t'a toujours fait froid dans le dos, raison pour laquelle tu t'es toujours tenu à carreaux en sa présence. Bref. Il semblerait qu'ils aient fini de se disputer à propos du sortilège, alors tu te fais à nouveau attentif. -Tu penses vraiment que Durmstrang est le meilleur établissement pour lui ? -J'en suis persuadé. S'il ne comprend pas rapidement que le monde n'est pas une partie de rigolade, il tombera de très haut d'ici quelques années. Et j'ai peur qu'il ne s'en relève pas. -J'irai à Poudlard.Instantanément, les deux adultes tournent le regard vers toi, qui viens d'entrer dans le salon. Ton père fronce les sourcils, ta mère esquisse un sourire désespéré... Mais tu n'en semble pas affecté. Au contraire. Tu as l'habitude de tout cela, tu sais garder la tête haute. -Que viens-tu de dire ? -Que je n'irai pas à Durmstrang mais à Poudlard. J'adore la Russie, j'adore votre pays natal et le mien, père. Mais je ne veux pas devenir comme vous.Le silence se fait dans la pièce. Tu sens que a mère retient sa respiration, toi tu ne fais que fixer ton père. Tu vois la colère au fond de ses prunelles, tu devines combien cette déclaration peut le blesser. Tu n'aimes pas agir ainsi, mais c'est pourtant la vérité. Ton grand-père et Durmstrang on fait de ton père cet homme au sang chaud, prêt à blesser les siens sous un coup de sang, cet homme qui regarde de haut les sang moins purs que le sien. Tu ne veux pas devenir comme lui. L'homme en question s'avance... Et t'accorde la gifle du siècle. Tu en recules de plusieurs pas, sonné, tandis qu'il sort de la pièce, sûrement pour aller dans le jardin. Alors tu regardes ta mère, une main sur ta joue plus qu'endolorie... -Il va me tuer, hein ? -Un jour, il faudra que tu apprennes à faire preuve de tact, cela pourrait t'éviter bien des ennuis... Enfin, ne t'en fais pas mon chéri. Je saurai le convaincre.Tu souris doucement. Tu aimes ta mère, et elle te défendra. Désormais, tu sais que tu iras à Poudlard. Il faudra que tu t'en montres digne, cependant... Tu n'as pas fini de détester ta position d'aîné... ――――――-―• Je joue, tu joues, tout va bien ? •――――-――― Un sourire, une caresse, un frisson. Tu te sens bien. Tu cales un peu mieux mieux ta tête sur son épaule, vos doigts entrelacés, vos souffles seuls brisant le silence ambiant. Tu devrais arrêter de jouer. Tu devrais arrêter de te comporter de cette manière. Ce n'est pas bien de jouer avec les sentiments. Tu es en septième année aujourd'hui, et tu as déjà la réputation d'un briseur de cœurs. Un charmeur, quelqu'un qui joue avec les demoiselles, qui s'amuse à faire battre leur cœur avant de s'en détourner sans remords. Cela t'a attiré énormément d'ennuis... Pourtant tu n'as jamais cherché à blesser qui que ce soit pourtant. Tu ne fais que très peu de promesses, et les rares personnes à y avoir le droit sont tes amis. Tu n'as jamais promis à une fille que tu sortirais avec elle. Tu n'as jamais promis quoi que ce soit, les gens se font simplement des idées sur ton côté gentleman et ton charme naturel. Et les rumeurs courent, comme quoi tu serais homosexuel. Tu as essuyé les insultes sans y prêter attention. Inutile de te laisser atteindre par le troupeau des homophobes et des intolérants. Tu es comme tu es, tu ne changeras pas pour eux. À dire vrai, tu en joues même. Tu ne sors avec personne mais tu joues le jeu, tu fais en sorte d'alimenter les rumeurs, uniquement pour avoir le plaisir d'en rire. Et puis, sentimentalement parlant, tu n'es attiré par personne alors pourquoi te gêner ? Enfin, personne sauf le jeune homme contre lequel tu te tiens aujourd'hui. Cela n'aurait pas dû arriver. À la base vous étiez d'accord pour faire semblant de sortir ensemble, pour laisser les autres imaginer des choses pendant que vous riez ensemble. Mais petit à petit, au fil des semaines, tu t'es rendu compte que les sentiments étaient entré en jeu. Tu as toujours envie de le retrouver, de sentir sa main dans la tienne, de plonger ton regard dans le sien... Tu aimerais l'embrasser. Tu voudrais le faire, là, maintenant, tout de suite. Mais tu n'en fais rien. Tu restes sage, parce que ce n'est pas dans vos accords. Les baisers, les gestes mal placés, ce n'est que pour de très rares occasions. Ce sont sans doute elles qui t'ont fait apprécier votre histoire... Un profond soupir t'échappe tandis que tu fermes les yeux, essuyant le regard dérangeant d'un couple qui passe devant vous, bien confortablement installés sur le rebord d'une fenêtre. -Qu'est-ce qui t'arrive, Vian ? -Rien... -Ne fais pas semblant, quelque chose te tracasse. Tu ne pourras pas me le cacher, je te connais trop bien, presque aussi bien que tes plus vieux amis.Un maigre sourire étire tes lèvres. Tu ne peux pas lui dire ce qui ne va pas, tu ne peux pas lui faire part de ton trouble. Tu ne peux rien dire. Alors il va falloir que tu inventes quelque chose de suffisamment convainquant pour qu'il accepte de se faire berner et qu'il ne creuse pas plus loin avec ses questions. Il faut que tu trouves une excuse, n'importe laquelle. Ton rythme cardiaque s'accélère quelque peu... Jusqu'à ce que tu décides de te laisser glisser le long de son torse, ta tête venant reposer sur ses jambes. Il est rare que tu te positionnes ainsi, comme si tu lui étais soumis, sans défense. Mais aujourd'hui, tu le fais. -Je me disais qu'aller dans la foret interdite cette nuit serait peut-être un peu compliqué. -Et pourquoi ça ? Tu adores y aller ! -Oui, mais Rusard a augmenté la fréquence de ses rondes ces dernières nuits. Miss Teigne surveille beaucoup le Hall d'entrée et tu sais qu'elle est difficile à tromper. -Je vois. Tu comptes abandonner juste parce que c'est plus compliqué ? -Non, absolument pas. Mais ce serait sympa que tu m'accompagnes, pour une fois. Une petite expédition, rien que toi et moi, en amoureux dans l'endroit le plus dangereux du coin après les quartiers de Rogue... Non, ça ne te dirait pas ? Pour seule réponse, tu as droit à quelques éclats de rire. Il ne te répondra pas et tu le sais. Tout du moins, pas tout de suite. Et pourtant, c'est une invitation déguisée que tu viens de lui faire. Lui et toi, seuls dans la forêt, l'endroit dans lequel tu te sens le plus à l'aise après le bord du lac... C'est beau de rêver. Reviens sur Terre, Vyvian. Il ne se passera rien. Et pourtant tu frissonnes lorsqu'il glisse une main dans tes cheveux, les ébouriffant au passage. Un sourire presque extatique étire tes lèvres jusqu'à ce que tu t'arraches à son étreinte, à contre-cœur. -Il faut que j'y aille. J'ai promis à Siwan de réviser avec elle et je ne tiens pas à être en retard ! Surtout que j'ai bien envie de la taquiner un peu...Tu as droit à un sourire pour seule réponse, mais cela te suffit amplement. Ta main se frayant un chemin dans ses cheveux, les décoiffant au passage, sert d'au-revoir. Puis tu lui tournes le dos et détalles dans les couloirs. Tu es un peu triste de le laisser seul, de t'arracher à son contact... Mais la perspective de passer du temps avec la demoiselle, de la taquiner, te réchauffe le cœur. ――――――-―• Amour et voyages •――――-――― Tu te retrouves au sol, ta colonne vertébrale à même le bitume, une demoiselle à quatre pattes au-dessus de toi. Vous vous regardez, les yeux dans les yeux, l'océan affrontant la glace. Puis vous éclatez de rire, l'un et l'autre. Peu importe que les passant vous observent, peu importe ce qu'ils penseront, tous deux vous riez, heureux. Oui, tu es heureux depuis que tu as rencontré Zorka. La belle Zorka, rencontrée il y a déjà quelques années. Tu avais vingt ans à l'époque, elle en avait dix-neuf. Vous étiez à la même table dans une bibliothèque, elle dans un livre parlant de créatures magiques, toi dans un registre de botanique, référençant les différentes forêts du pays et le type d'arbres s'y trouvant. Tu avais quitté l'Angleterre depuis un peu plus d'un an, tu vivais au jour le jour, notant dans ton carnet l'emplacement de chaque arbre magique que tu rencontrais au cours de tes voyages, prélevant toujours de quoi faire une ou deux baguettes magiques à chaque fois. Tu aimes ton travail, tu aimes les multiples découvertes que tu fais ainsi. Et elle est la plus belle. Elle n'osait pas vivre de sa passion : les créatures magiques. Elle n'osait pas parcourir le monde sans l'accord de sa famille, mais elle le désirait ardemment. Qu'as-tu fait ? Tu l'as encouragée à suivre sa voie, tu l'as encouragée à passer outre l'avis de sa famille. Résultat, vous voyagez ensemble depuis lors. Vous étiez des connaissances, vous êtes devenus des amis, et à présent, deux bagues identiques ornent vos annulaires gauches. Quatre ans après votre rencontre, vous vous êtes mariés. Depuis vous filez le parfait amour. -Comme tu vois, Vian, la zoologie l'emporte sur la botanique. -Ce n'est pas parce que tu m'as mis à terre que la zoologie vainc la botanique. Les animaux dépendent des plantes, c'est la base de la chaîne alimentaire. -Les bactéries aident les plantes. -Ah, parce que ça entre dans la zoologie, les bactéries ? Elle se tait, tandis que tu abordes un sourire victorieux. Les bactéries ne font pas parti de son domaine d'étude, elle ne peut donc pas te contredire, elle ne peut pas gagner cette bataille. Tu sais que tu auras le dernier mot, comme toujours. C'est l'avantage d'être un Lesskov. Plutôt que de chercher un argument qui ne ferait que l'enfoncer, elle préfère venir s'emparer de tes lèvres, presque sauvagement. Tu rirais volontiers mais puisqu'elle t'en empêche, tu lui réponds, glissant une main dans ses boucles blondes, l'autre venant se poser au creux de ses reins. Tu l'aimes. Plus que tu n'oseras l'avouer, plus que tu n'aurais pu l'imaginer. Tu n'avais jamais envisagé que ton cœur puisse être ainsi prisonnier d'une personne. Tu pensais rester libre sentimentalement parlant, qu'on t'aurait imposé un mariage arrangé dont tu n'aurais pas eu grand chose à faire. Non, ce n'est pas arrivé et tu en es plus qu'heureux. Ton cœur, tu l'as placé entre ses mains, elle peut en faire ce qu'elle veut. Tu la laisses malmener ta lèvre inférieure, jusqu'à ce qu'elle se redresse enfin, restant assise sur ton ventre, n'ayant que faire des regards des passants. -Je suis enceinte, Vian. De toi.Bug. Tu es en bug. Enceinte ? De quoi, pourquoi... Tu as du mal à atterrir, elle éclate de rire devant ton air perdu. Mais bien vite, tu la fais taire d'un baiser. Tu vas être père. Ton bonheur est complet. ――――――-―• Fais profil bas et tais-toi. •――――-――― -Papa ! Le Botruc il m'a attaqué ! -J'espère que ça te servira de leçon. Je t'avais dit de ne pas toucher aux arbres magiques, leurs habitants n'aiment pas les intrus et encore moins qu'on abîme leur maison.Tu regardes la mine boudeuse de ton fils, qui préfère rentrer dans la maison plutôt que risquer de se faire griffer par un être magique. Un soupir t'échappe. Loukian te ressemble beaucoup trop. Il est curieux, agité, toujours prompt à aller explorer un endroit nouveau... En bref, ton fils est un petit garçon de trois ans, plein de vie, heureux de faire continuellement de nouvelles découvertes. Tu es heureux de le voir si épanoui, même si tu aimerais qu'il prenne un peu exemple sur Lidia, sa sœur jumelle. La concernée est d'ailleurs aussi dans le jardin, installée au pied d'un arbre magique. Tu vois les botrucs l'observer mais ils ne chercheront pas à la faire partir, tu le sais. Jamais ta petite ne fera de mal à une créature vivante, qu'il s'agisse d'un animal ou d'une plante. C'est l'une des rares choses que tu as compris. Oui, ta fille est un grand mystère pour toi. Beaucoup la croient muette, parce qu'elle ne dit rien en présence d'un inconnu ou quiconque en qui elle n'a pas une confiance absolue. Résultat, elle ne parle qu'à son jumeau et à toi. Et encore, cela dépend de son humeur. Elle est toujours calme, toujours craintive, elle observe énormément ce qui se passe autour d'elle mais ne prononce jamais le moindre mot. Cette enfant est un mystère, mais te connaissant et connaissant sa mère, tu penses qu'elle comprend déjà beaucoup de choses pour son jeune âge. Si seulement Zorka était encore là pour veiller sur vos enfants... Tu cesses aussitôt de prendre des notes, te mordant la lèvre au souvenir de ta défunte épouse. Le 30 avril 1998 aurait dû être l'un des plus beaux jours de ton existence avec la naissance des jumeaux. Seulement, le rêve a bien vite tourné au cauchemar. Zorka est morte en couche, sa famille t'a jugé responsable de cela. Il est vrai que tu aurais dû la forcer à prendre du repos, tu aurais dû l'obliger à s'allonger et à jouer les femmes exigeantes, te réclamant tout et n'importe quoi à manger afin de satisfaire son appétit et celui des jumeaux. Tu n'as pas réussi à la convaincre. Elle est arrivée à l'hôpital déjà épuisée. Le double effort de la naissance l'a achevé. C'était comme si ton cœur t'avait été arraché, laissant un vide impossible à combler. Ce jour-là, tu as cru mourir avec elle. Puis il a fallu que tu te reprennes, parce que tu devais t'occuper des jumeaux, parce qu'il fallait que tu les tiennes loin de leur famille maternelle. Alors tu es parti, tu es rentré en Angleterre avec eux. En plein trouble, Voldemort prenait le contrôle. Tu t'es fait oublier, pour la protection de tes enfants. Heureusement, ta mère t'a aidé au début, à te faire discret, à t'occuper de tes enfants. Puis tu as pris le coup de main et tu es retourné dans ta propre demeure, dans le monde moldu. Il y a un autre point qui te blesse : ta sœur a disparu le jour même de la naissance des jumeaux. Tout le monde pense qu'elle est morte, la quantité de sang retrouvée était trop importante pour qu'elle survive. Et pourtant, toi, tu crois qu'elle vit encore. Tu crois qu'elle est quelque part, en Angleterre. Prisonnière, attendant de l'aide, ton aide ainsi que celle de ton petit frère. C'est sur sa disparition que tu enquêtes depuis ton retour. Tu continues certes à rechercher de nouveaux arbres à baguette, tu passes beaucoup de temps à créer des objets magiques, mais lorsqu'on te voit dans une bibliothèque ou en train de fouiller dans de vieux journaux, ce n'est ni pour ton travail ni pour ton petit plaisir personnel. Elle est vivante et tu la retrouveras, peu importe le moyen. Et tu as beau ne pas être quelqu'un de violent, tu sais que le jour où tu découvriras qui l'a enlevée, il risque de trépasser suite à un avada bien lancé. En attendant, il faut que tu fasses profil bas et que tu te taises. Ton père s'occupe de faire bien voir la famille, toi tu te contentes de te faire oublier. Les humains ne méritent pas ton aide, de toute manière. Ils ne méritent rien...
Dernière édition par Vyvian A. Lesskov le Jeu 20 Nov 2014 - 19:08, édité 7 fois |
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| Rebienvenue ! J'ai hâte de lire l'histoire de ton perso. Cette histoire d'ex-femme et de jumeaux m'intrigue |
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| Rebienvenue |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9020
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Rebienvenue sur exci et bon courage pour cette nouvelle fichette. Il faudra qu'on se trouve un lien, sous ce personnage ça devrait être jouable vu le groupe |
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| Bry ~> C'est un re, mais merci nounours !!! Fred ~> Ahah, tu ne sauras pas tout de suite mais tu comprendras ! (Je crois. :3:) Merci ! Kidiboo ~> Merci ! Pansy ~> J'aurais dit que ça aurait été plus facile avec Emrys, avec seulement 1 an 1/2 de différence.. Enfin bon, on verra ce qu'on trouve. Lavande ~> Merci !!! |
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| AH MAIS C'ES TOIIIIIIIIIIIIIII (laisse-moi mourir devant ton avatar s'il te plait ) nan plus sérieusement re-bienvenue ! J'ai hâte de voir ce nouveau perso |
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