QUARANTAINE. Froide et austère, la salle de la Quarantaine est l'ombre du tableau, l'abominable défaut qui pourrait réduire à néant toute la bonté de l'hôpital. Les parias, les malades indésirables, les contagieux sont tous cloîtrés dans une même salle effrayante, sans autorisation possible. Les murs n'ont rien du blanc des autres services, ils sont d'un gris sombre, sans aucune ouverture sur le monde extérieur. Comme une petite prison au sien même de l'hôpital : la Quarantaine n'est certainement pas un lieu serein, ni agréable. Au vu des marchés illégaux que Ste-Mangouste a conclu avec le Ministère, les patients de la Quarantaine subissent des analyses confidentielles et souvent dangereuses, puisque la plupart des patients n'ont plus de chance d'être guéris et de retourner dans le monde réel. Les anciens mangemorts pullulent dans la salle de la Quarantaine et certains ne présentent aucun signe de pathologies contagieuses, ils sont simplement coincés entre quatre murs pour subir les expériences des Guérisseurs, des langue-de-plombs et des scientifiques.