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sujet; (tw/ blood) DRALUSY ⊹ like a cold day in august

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14087
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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Like a cold day in august,

We may stumble or fall but we shall always rise again
10 AOÛT 2002 & DRALUSY


Tentative de fuite, portes qui claquent. Luna, perdant son air éthéré, rêveur, et devenant furie le temps de lui faire comprendre qu’il n’irait nulle part et de lui faire ressentir cette tentative comme un délit d’abandon. Et pourtant, n’avait-ce pas été la plus logique des réactions ?

Des longues minutes plus tard, calé dans le dos de Pansy pour la soulager au mieux, Draco serrait les poings à s’en faire blanchir les phalanges. Luna avait depuis longtemps retrouvé ses traits d’origine, mais aucun d’eux n’avait le cœur à se soucier de ce terrible détail. Le temps semblait s’étirer plus que jamais, s’éterniser de façon inhumaine ; ponctué par la souffrance de Pansy, les cris de douleur de plus en plus rapprochés, et puis les exhortations de Luna à pousser, pousser, encore et encore. Au diable la dignité, Draco n’avait pu s’empêcher de retenir son souffle en même temps que la jeune mère, d’expirer frénétiquement au même rythme qu’elle, répétant une litanie d’encouragements de moins en moins sensés, de moins en moins variés, tandis qu’elle lui broyait les phalanges et gémissait à s’arracher les cordes vocales. Elle avait le front tapissé de sueur et l’épiderme rougi par l’effort, et il tentait de repousser ses mèches brunes en lui murmurant à l’oreille, pour oublier combien l’odeur du sang pesait lourdement dans la pièce, nullement rassurant. Le sentiment d’impuissance était un étau cruel ; c’était, sans conteste l’un des instants les plus longs et les plus angoissants qu’il ait pu vivre – mais tout à coup, le temps reprit son cours, précipité, chaotique et flou. La vague de soulagement qu’il éprouva à l’instant où Luna s’émerveilla de tenir l’enfant – une fille – fut indescriptible, tout autant sans doute que l’affection qui lui gonfla la poitrine alors qu’elle le posait sur le ventre de Pansy. Un rire confus, haché, dégringola des lèvres de Draco, presque comme un sanglot jusqu’alors péniblement contenu, étouffé par le premier cri de sa filleule. Dire qu’il était déphasé aurait été un sacré euphémisme ; ce fut avec un entêtement douloureux qu’il chassa les regrets liés à l’absence de Blaise.

« Il faudrait… la laver, non ? », questionna-t-il, sourcils froncés en dévisageant le petit corps qui reposait sur Pansy. Un frisson d’angoisse lui glaça la colonne vertébrale alors qu’il se remémorait la première nuit de Scorpius – si petit et fragile, inerte, jusqu’à ce que le sort de Wyatt lui insuffle un sursaut de vie en faisant jaillir un flot de sang carmin de sa cuisse rageusement sectionnée. Presque instinctivement, il tendit une main hésitante vers sa filleule, l’effleura pour assimiler son arrivée et s’assurer qu’elle allait bien.

Les douleurs, cependant, semblaient persister, tout comme les contractions, et l’inquiétude se fit de nouveau vivace lorsque les iris anthracite croisèrent ceux, perçants, de Loufoca. Son sourire était étrange : réconfortant tant qu’adressé à Pansy, comme pour la bercer d’un faux sentiment de sécurité, mais plus tendu tandis qu’elle s’efforçait de capter l’attention de Draco pour le convaincre de la rejoindre. « Je reviens », souffla-t-il à la brune aussi calmement que possible en s’extirpant délicatement de derrière elle, palliant son absence par un lit de coussins.

« Qu’est-ce qui se passe ? » la pressa-t-il en s’assurant de rester dos à Pansy ; mais la question ne se posait pas réellement. Il suivit par un malheureux automatisme le regard de Luna, oubliant sa résolution de ne pas regarder. « Merlin tout puissant – » quelque chose pressait entre les cuisses de son ancienne amante, écartelant les chairs malléables, et il passa à deux doigts de s’évanouir en comprenant qu’il s’agissait d’une tête. Une autre. Son réflexe fut de fermer les yeux, dans l’espoir vain de faire barrage entre lui et cette vision des plus perturbantes, mais il était trop tard : l’image était imprimée sur sa rétine et s’y rejouait à l’infini. « Je vais être malade », balbutia-t-il en reculant d’un pas, incapable sur le coup de comprendre Luna, qui lui demandait avec insistance de récupérer la première des filles pour lui permettre de procéder au second accouchement.
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HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
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‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10225
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
http://www.smoking-ruins.com/t4738-lovegood-a-circle-has-no-begi
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like a cold day in august
You do care. You care so much you feel as tough
you will bleed to death with the pain of it.

10/08/2002
« Continues, Pansy, continues. C'est superbe ! », la tonalité délicate de sa voix, sa véritable voix, résonnait de concert avec les gémissements douloureux de Parkinson. L'intimant, réconfortante, de ne surtout pas abandonner, de ne pas lâcher prise malgré la fatigue. Malgré le sang, dont l'origine était toujours un mystère pour elle, Lovegood ne pouvait s'empêcher de sourire en profilant le crâne et les rares cheveux de l'enfant s'avancer vers elle. L'arrivée imminente du nourrisson poussa Luna à redoubler d'attention, protectrice naturelle accompagnant le mouvement physique, et elle ne tendit véritablement les mains pour le soutenir que lorsque le buste fut complètement délivré du ventre de la mère. On ne devait pas aider les poussins à percer leur coquille si l'on escomptait les voir grandir sûrement par la suite. Les soupirs de soulagements et de réjouissance de Draco et de Pansy l'accompagnèrent lorsqu'elle souleva la petite fille pour observer son visage se distordre sous les effets des toutes premières respirations de la vie. « Hey, bienvenue jeune fille... », le sentiment de béatitude amena Lovegood à se hisser sur ses deux genoux afin de déposer cette nouvelle âme contre le ventre rebondi de Pansy. Le premier contact physique, entre la mère et la fille, provoqua le premier cri de la nouvelle-née – comme si elle avait simplement attendu sa mère pour faire savoir qu'elle était bel et bien en vie. Les yeux perçants de l'ancienne Serdaigle pétillaient au-travers des cils blonds, ignorant désormais la scène qui se jouait juste devant elle, lorsqu'elle s'activa pour séparer définitivement la nouvelle-née de Parkinson. Ignorant une Pansy qui partait à la découverte de sa progéniture. Ignorant un Draco heureux, soulagé, de savoir que tout était terminé. Que tout irait bien, maintenant. Son aura éthérée s'effaça, laissant aux deux amis l'intimité dont ils avaient besoin pour éprouver le moment, et elle laissa son regard, ses émotions scintillantes, se reporter sur le bassin de la sorcière. Attendant la délivrance du placenta comme elle le faisait toujours lorsqu'elle observait la naissance des Sombrals. La voix de Draco s'éleva interrogativement et, étrangement, pour une fois, Lovegood ne protesta pas : il avait raison tout simplement raison. Nettoyer Pansy et le bébé était ce qu'il y avait de mieux à faire en attendant. Oui, il faudrait les lav... oh, Merlin, non.

Comme pour faire disparaître le mirage de ses rétines, Luna frotta ses paumes ensanglantées contre son jean. Non, réalité. Les lèvres closes pour ne pas laisser échappé l'avertissement, aussi silencieuse que possible pour ne pas brusquer l'enfant, Luna détourna de nouveau son attention vers Draco et Pansy pour tenter de capter l'attention du maître des lieux. En observant le visage de la sorcière, Lovegood devina qu'une nouvelle salve douloureuse devait lui comprimer les entrailles en cet instant. D'un regard mystérieux, elle incita Malfoy à la rejoindre immédiatement, aux pieds de Pansy. « Qu’est-ce qui se passe ? ». Les yeux océans se dirigèrent de nouveau vers l'entrejambe de Pansy, insistant de plusieurs va-et-vient de la tête pour lui faire comprendre qu'un second bébé se précipitait à la suite du premier. Le teint verdâtre de Malfoy apaisa les premières étincelles paniquées qui se distillaient en elle (il prenait finalement conscience du degré d'imprévisibilité dont se paraît cet accouchement, Merlin, merci!) quand soudain : « Je vais être malade », son enthousiasme retomba aussi facilement que les soufflés à la citrouille de son enfance. Après avoir levés les yeux au ciel, Luna jeta vers Draco l'un des linges qu'elle avait étendu sous Pansy avant de récupérer la petite de l'étreinte fatiguée et lasse de cette dernière. « Pansy, il y en a un deuxième... Un deuxième bébé ! Tu ne peux pas la garder pour l'instant. Elle ne va pas loin, ne t'inquiètes pas, Draco va s'en charger, d'accord ? ». Délicatement, rapidement, Luna se releva du sol pour déposer le petit corps dans les bras du blond, qui avait ouvert le drapé automatiquement à son approche. Good boy. Le regard paniqué de l'ancien Serpentard n'échappa pas à l'ancienne Serdaigle et elle se contenta de lui sourire en calant la tête encore souillée de l'enfant au creux de son bras. « Comme pour Scorpius, Draco. Comme pour Scorpius », déclara-t-elle pour l'apaiser simplement. Lovegood rabattit le linge sur la silhouette frêle de la petite qui brailla de plus belle, ne comprenant pas pourquoi elle était soudainement éloignée des bras de sa mère. « Tu vas devoir m'aider... », murmura-t-elle sombrement en plongeant un regard sévère dans celui de Malfoy. Si le problème ne venait pas de la première naissance, alors, elle avait l'intime conviction, l'angoisse, de découvrir qu'il proviendrait certainement de la seconde. « C'est reparti, Pansy ! ».

Un regard sur l'horloge l'informa que trois minutes à peine s'étaient écoulées lorsque ses paumes accueillirent le poids mort de la seconde petite fille. En défaisant le nœud qui entravait le cou délicat et la minuscule main, Lovegood découvrit la provenance du sang qui rendait le teint de porcelaine de Pansy aussi blafard que celui d'un mort et qui avait empourpré progressivement le tapis fastueux de Malfoy. Cinq secondes. Inspires. Deux gestes secs et le cordon ombilical se retrouva entravé net de part et d'autre de la déchirure qui courait sur seulement quelques millimètres du tube vital fait de tissus friables et de veines. Expires. Le sortilège de découpe sépara définitivement la mère de la fille et sans plus de cérémonie, le visage grave, Luna se releva en tenant le plus fermement possible le petit corps qui commençait à s'assombrir. L'éloignant le plus soigneusement que possible du regard empli de panique de Pansy. Dix secondes. Espérant, par Merlin, espérant seulement que le simple mouvement servirait d'électrochoc au système de la petite. En cet instant, seule l'odeur métallique du sang parvenait clairement à la conscience de Luna. Plus encore son silence écrasant, définitivement sombre. Les cris de son aînée ne parvenait même plus à transpercer le brouillard effrayant qui s'était emparé de la logique de la sorcière rêveuse, d'ordinaire sereine. « Tu peux le faire, vas-y, tu peux le faire... », murmura-t-elle dans son oreille. Peine perdue. Quinze secondes. Reprenant place à terre, Luna allongea le nourrisson au sol et laissa les jointures de ses doigts parcourir avec insistance le sternum immobile. La panique envahit alors totalement le cœur de Luna Lovegood pour la première fois de sa vie. D'un regard douloureusement réaliste, Luna supplia à Draco de venir l'aider. « Malfoy ! ». Oui. Pour la première fois de sa vie, Luna ne savait tout simplement pas quoi faire.
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8812
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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like a cold day in august
Let your fire burn bright for
the world to see you are the better part of me.
10/08/2002
La douleur était avilissante, immonde, tout bonnement inhumaine. Des milliards de femmes avaient été à sa place, mais à cette instant, les tempes couvertes de sueur et le corps tremblant de fatigue, à serrer les dents suffisamment fort pour sans doute déboîter sa mâchoire, Pansy se demandait comment certaines avaient pu décider d'à nouveau traverser ça. Soudain, elle ne blâmait plus Méabh d'avoir fait d'elle une simple enfant unique. Soudain, elle comprenait un peu la cruauté de sa mère à son égard, se demandant si on revenait un jour de ce mal, de cette agonie, et si on pardonnait réellement à la créature hébétée et bruyante qui provoquait ça. « Continues, Pansy, continues. C'est superbe ! », soufflait la jeune femme, soufflait... Luna, quand bien même cette idée là était à des lieux de percuter Pansy, qui voulait juste aboyer en retour, d'une voix moqueuse et tranchée, que rien ici n'était superbe. Elle avait l'impression de courir vers sa fin, haletante et déchirée par la naissance dépourvue de la moindre potion. Que celui qui avait décrété qu'il n'y avait là rien de plus qu'un miracle de la nature soit dès à présent brûlé vif, c'était tout ce qu'elle souhaitait, car il n'y avait rien de naturel, rien de miraculeux. Son corps était trop faible, ses forces trop moindres. Elle ne pouvait pas penser à Yselia et pourtant l'idée de la jeune femme mourant en couche voulait s'imposer, pour lui rappeler sa fragilité.

Hoquetant dans un sursaut désemparé, un relent de peur la parcourant, elle ferma les mains à s'en briser les doigts et à nouveau, elle se retrouva à pousser de toute ses forces, jusqu'à ce que, l'espace d'un instant, moment béni, le mal s’amoindrisse, assez pour donner l'impression de disparaître entièrement. La sensation de flottement se répandit rapidement, laissant la jeune femme tremblante et perdue, mais bien vite, la voix de Luna la guida à la réalité, soufflant un : « Hey, bienvenue jeune fille... » qui heurta Pansy sûrement plus fort que la douleur. Trop vite, après ce qui sembla pourtant être une éternité, elle se retrouva avec l'enfant posée sur elle et pendant un temps, plus rien ne sembla compter. Ni le cri plein de vie qu'elle poussa, cette gamine ridiculement petite déjà lovée sur elle, ni le mélange étrange de sang et autres fluides vitaux qui la recouvrait. Pansy l'observait, retenant son souffle, les larmes à ses yeux refusant à présent de couler, car la douleur était loin – du moins c'était ce qu'elle croyait -

Elle n'osait pas la toucher, pourtant. Elle n'osait même pas bouger trop fort, de peur de la casser. Assurément, une agonie sans fin la transpercerai s'il arrivait malheur à cet enfant... Soudain Méabh n'avait plus d'excuse, mais bien vite, la douleur revint et Pansy hoqueta bruyamment, ne comprenant pas, voulant juste frapper les mains qui menaçait de prendre l'enfant, de la lui retirer, de... et puis la vague la submergea, égale à celles survenues maintes et maintes fois avant que la toute petite fille ne se mette à pleurer, à vivre, détachée d'elle, loin de son ventre tiède, loin de sa protection. Vive, accrochée au bord de la falaise du bout des ongles et refusant de céder à la panique qui la menaçait, elle était prête à accrocher d'un coup de griffe le premier cherchant à lui prendre la petite, soudain brutale, mais la voix de Luna s'imposa, ferme dans son étrange délicatesse, pressée dans sa douceur déplacée : « Pansy, il y en a un deuxième... Un deuxième bébé ! Tu ne peux pas la garder pour l'instant. Elle ne va pas loin, ne t'inquiètes pas, Draco va s'en charger, d'accord ? ».



La lutte dura moins longtemps, cette fois et pourtant, elle eut l'impression de passer cent ans à se débattre avec l'odieuse sensation d'être découpée de l'intérieure, son corps se tordant violemment pour expulser ce qui, à présent, semblait être un corps étranger, un intrus dans son système. L'enfant qu'elle avait tenu était une partie intégrante d'elle, tout comme celui qui s'apprêtait sans doute à sortir, si Luna disait vrai du moins, mais rien ne laissait à penser qu'elle était en train de mentir et pourtant... pourtant son corps ne voulait plus rien avoir à faire avec la présence en elle, la forçant à pousser, dans des réflexes qu'elle n'avait pas la prétention de contrôler et qu'elle subissait tant bien que mal. Ce qui clochait, ce qui l'avait fait saigner, venait de là. Le liquide carmin sur ses draps, ses cuisses, ses mains, provoquant panique et douleur, venait de là, elle en était certaine, rincée d'une réalisation brutale, soudain, se demandant depuis combien de temps le souci était présent. Combien de cœurs avaient battus en elle cette nuit ? Un, deux ? Elle avala sa salive en manquant de s'étouffer dessus et, guettant un nouveau hurlement qui pourtant ne vint pas, elle pu sentir le mal la quitter violemment, plus fort que la première fois. Luna extirpa le petit corps mais ne le lui présenta pas, ne le lui donna pas. Elle décida, à vrai dire, de s'éloigner avec l'enfant tandis que les protestations sourdes de la brune restaient sans réponse. Peut-être manquait-elle de force pour être entendue, peut-être devait-elle s'arracher les poumons pour qu'on lui donne sa fille... ses filles ? La deuxième était-elle aussi du même sexe ? Draco tenait la première, celle qui pleurait, respirait, que Pansy n'avait pas osé touché et qui lui faisait à présent regretter chaque opportunité manquée, et Luna... Luna était à nouveau au sol, appliquant ce qui ressemblait à une tonne de pression sur le nourrisson immobile... Immobile. « Non... » chuchota la jeune femme, qui pleurait à nouveau, en silence cette fois cependant, tandis qu'une apostrophe, coupante comme un coup de fouet, rappelait Draco à l'ordre. « Malfoy » siffla la voix de Luna d'un ton que Pansy n'avait jamais entendu venant d'elle. Il y avait de l'urgence, de la peur aussi. Un appel à l'aide. La brune tendit un bras en direction du bébé inerte, incapable de bouger réellement, quand bien même elle voulait se traîner jusqu'au corps si c'était la dernière chose qu'elle faisait.

Le mal venait de cet enfant là. Elle ne lui en voulait pourtant pas, elle voulait juste... l'entendre pleurer, elle voulait que le cauchemar s'arrête, que le soleil se lève et baigne l'appartement, que les souvenirs soient loin. Elle voulait que l'air horrifié de Luna se dissipe, que celui blafard de Draco disparaisse et ne revienne jamais. « Give it... her ? To me... » articula-t-elle, passant une main tremblante d'avoir été si crispée devant son visage et la tendant ensuite en directement de Luna.

Ce n'est qu'en parlant qu'elle réalisa le sanglot dans sa voix. Si c'était trop tard, elle voulait au moins tenir le petit corps inanimé, lui demander pardon, ne pas laisser sa tiédeur s'échapper sur le sol de l'appartement. Si c'était trop tard elle voulait au moins la tenir une fois, la bercer. Elle s'écroulait déjà, elle qui n'avait pas voulu de cette grossesse, tandis que Draco tenait un enfant sain et Luna se débattait avec la mort. « Give me my child ! » répétât-elle, grondant cette fois, mauvaise mais surtout perdue, secouée à en vomir sa colère, sa terreur, des larmes roulant à pleine vitesse sur ses joues. « You don't get it, I need to hold my child... » ajouta-t-elle dans un sanglot, jetant un regard perdu à Draco, suppliant « Tell her... » et cherchant à nouveau à s'en approcher. Si seulement elle pouvait la toucher, la garder, la protéger de la menace déjà penchée sur son petit corps frêle et amorphe. Assurément, le sort ne pouvait pas être si cruel, ne pouvait pas se venger sur un enfant. Si les parents étaient pourris, pourris jusqu'à la moelle, le bambin n'y était pour rien et par Merlin, on ne pouvait pas lui faire ça...
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Draco Malfoy
Draco Malfoy
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‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14087
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
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Like a cold day in august,

We may stumble or fall but we shall always rise again
10 AOÛT 2002 & DRALUSY


Il y avait l’odeur ferreuse qui lui prenait à la gorge et les éclaboussures carmines qui maculaient le sol, de l’entrée au tapis. Il y avait le petit être plein de vie qui gesticulait nerveusement entre ses bras et l’extrémité du cordon qui lui ornait encore le ventre, alors qu’il apprenait à respirer de lui-même comme s’il s’agissait de l’exercice le plus naturel qui soit. Il y avait cette explosion de soulagement qui dénouait les entrailles du jeune parrain alors qu’il se raccrochait à l’enfant, mais surtout… surtout, une hécatombe au creux de sa boîte crânienne. Des interrogations en vrac, un torrent de questions : Astoria avait-t-elle connu cette douleur, cet instant d’horreur, frêle et esseulée dans un lit tâché de son sang, alors qu’il parcourait les rues de Londres dans l’espoir d’arriver à temps ? C’était un instant qui ne se partageait pas, un moment d’intense vulnérabilité qu’on lui avait toujours présenté comme extrêmement personnel et privé ; parce que qu’est-ce qui comptait plus, dans leur monde, que de se présenter constamment sous son meilleur jour ? Il n’avait jamais songé… il n’avait jamais tenté d’imaginer la fragilité exacerbé et les relents de terreur qui atteignaient leur paroxysme entre les murs clos des salles d’accouchement. Il n’avait jamais voulu être convié à partager l’expérience, se drapant plutôt dans une cape de déni en restant cloîtré de l’autre côté d’un mur, solide rempart. Astoria avait-elle refermé ses mains moites sur du vide, quémandant une voix rassurante pour ne se heurter qu’aux formules pré-faites du personnel de l’hôpital ? Il voulait bouger, se rapprocher de Pansy et saisir ses phalanges, les presser dans une solide étreinte, lui montrer le poupon que Luna avait placé contre lui sans pouvoir s’offrir le luxe de se soucier de son état de choc. Il voulait, mais il y avait…

Il y avait tout cet aspect de la scène que son esprit tentait désespérément d’occulter.

Le silence. Le silence anxiogène, qui faisait naître en lui un mal être autrement plus étouffant que la stupeur ressentie face à la déformation naturelle que subissait le corps de Pansy pour donner naissance. Le silence assourdissant que tentaient de rompre les deux femmes en fredonnant des mots et exhortations qui demeuraient sans réponse. Ils étaient cinq (cinq, comment cela avait pu arriver ?), enfermés dans leurs propres bulles hermétiques – Draco figé dans une apathie cotonneuse, Luna prisonnière d’un rôle trop lourd pour elle, Pansy claustré dans une terreur sans nom, la première-née tiraillée par ses propres besoins, et la cadette… la cadette… Il releva les yeux, lentement, nullement maître de ses mouvements. Le monde ne tournait plus tout à fait à cet instant où il se perdait entre deux mondes, entre deux temps – entre le passé et le présent, tout aussi cauchemardesques et oppressants l’un que l’autre. Les mains de Loufoqua pressaient l’estomac frêle et inerte (et d’autres se superposaient sur sa rétine, gantées et tâchées). Il y a avait un corps, un corps muet, des yeux clos. Visage juvénile dont le teint blême virait au bleu, une petite fille (un garçon), sa filleule (son fils) qui suffoquait silencieusement sans même s’en apercevoir – il allait s’effondrer. Il ne pouvait pas – il ne voulait pas revivre ça, et la panique qui refermait sur lui ses serres impitoyables lui laminait le cœur et l’âme. Combien de nuit s’étaient écourtées sous le poids de ces images maintes fois rejouées derrière ses paupières, avec une finalité malheureuse s’éloignant drastiquement des faits réels ? Tantôt il se voyait arriver trop tard et son fils gisait mort, achevé par son propre grand-père. Tantôt il tenait lui-même la baguette, répétant à l’infini la sentence cruelle assénée autrefois à Astoria : débarrasse-toi de ça. Il suffirait que tu acceptes de faire disparaître cette… cette chose et tout serait réglé ! Il les connaissait par cœur, ces visions déformées, et s’attendait à ce que l’impact survienne maintenant : le sort, les cris, les pleurs soudains du nourrisson…

Et comme une claque, les réminiscences se dissocièrent de la réalité pour lui faire reprendre violemment possession de son corps, de ses sens. Pas d’éclair lumineux et assassin, Pas de Wyatt aux traits déformés par la haine, mais un appel à l’aide. Luna qui formulait son nom, dont il voyait se mouvoir les lèvres sans tout à fait l’entendre. Le sang pulsait trop fort à ses oreilles, éveil d’un traumatisme jusque-là enterré comme un odieux secret. Pansy priait qu’on lui rende l’enfant qui venait de lui être arrachée, celle qui semblait –

Non.

Non, il n’en était pas question. La rage qui coula soudainement dans ses veines acheva de dissiper l’engourdissement hébétée et une bouffée d’adrénaline le poussa à se redresser. Si Lovegood devait faillir, se laisser terrasser par le réalisme, il lui incombait d’être l’idéaliste et de se raccrocher à un espoir désespéré, fantasque. En un instant, l’aînée fut confiée à sa mère et avec une infinie délicatesse, il récupérait la seconde fillette, son palpitant pulsant pour deux. Il était incapable de formuler un mot, incapable de rassurer son amie de toujours, mais le regard déterminé qu’il adressa brièvement à Luna avant de tourner les talons parla pour lui. Il ne confierait pas un cadavre à Pansy. Il ne laisserait pas mourir cette enfant.

Ses pas le menèrent jusqu’à la cheminée et dans un brouillard total, il y jeta une poignée de poudre, avant de formuler le nom de l’hôpital aussi clairement que le lui permettait sa mâchoire crispée à l’extrême.

Un quart de seconde plus tard, il apparaissait dans un tourbillon de flammes au rez-de-chaussée de sa destination, et il n’attendit pas de s’être dépêtré des cendres pour rugir – « Une sage-femme, un médicomage, vite ! » Encore et encore, jusqu’à ce que l’exigence couvre les larmoiements des malades et affole les employés à proximité. On lui prit la petite des mains, on le questionna au sujet de son air hagard, du sang qui le maculait de part en part, de la provenance de l’enfant ; mais il ne pouvait quitter les yeux l’enfant de Pansy, et ses lèvres ne pouvaient que fredonner une litanie pressante. « S’il te plait, respire, s’il te plait » Salazar savait pourtant combien tout Malfoy peinait à implorer.

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HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
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‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10225
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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like a cold day in august
You do care. You care so much you feel as tough
you will bleed to death with the pain of it.

10/08/2002
Le regard céruléen happé par l'acier, Luna sentit le poids du vide venir remplacer celui de la seconde petit fille, au creux de ses bras. Étonnante balance, soulagement intense, que de voir Draco continuer ce qu'elle ne réussissait pas à terminer. Ce qu'elle ne pouvait décemment pas terminer, en réalité. Pieds et poing liés par la peur pure et simple de ne pas voir cette âme innocente respirer. C'était une chose que d'entendre son père parler du ciel et des étoiles. C'en était une autre que de le voir par elle-même. Lorsque les flammes incandescentes de la Poudre de Cheminette avalèrent la silhouette de Draco et son précieux chargement, Luna sursauta, semblant s'éveiller d'un long et effrayant cauchemars. Dans son dos, les sanglots douloureux de Pansy se mêlaient étrangement avec les récriminations du nourrisson qui avait déjà rencontré bien trop de monde en si peu de temps. Les sourcils blonds se froncèrent nerveusement lorsque l'ancienne Serdaigle analysa la pièce d'un rapide coup d’œil : tout était sens dessus dessous, le bébé pleurait, Pansy était en sang et... Pansy. Sans un mot, ignorant Parkinson pour mieux se concentrer sur la folie qu'elle s'apprêtait à frôler, Lovegood se dirigea vers le meuble duquel Malfoy avait tiré la dose de Polynectar qui l'avait métamorphosé en Joy, plus tôt dans la soirée. Rapidement, efficacement, elle passa ses paumes ensanglantées contre le tissu de son jean délavé avant d'ouvrir la porte de gauche et d'en retirer deux fioles pleines de la main droite. Merlin, merci, Draco en avait préparé plusieurs ! Sans demander son reste, la jeune fille avala le contenu de la première petite fiole d'une traite, planquant a seconde dans la poche arrière de son pantalon, avant de se diriger vers l'âtre dans lequel s'était volatilisé Draco. Main tendue droit devant elle, les yeux grands ouverts, pour contrôler l'avancement de sa nouvelle transformation. « Pansy, tu m'entends ? ». Les doigts blafards s'allongeaient lentement autour de la baguette en bois de sorbier qu'elle venait de récupérer au sol, encore délaissée près de la couche de fortune sur laquelle gisait toujours Pansy. D'un Accio, l'Insurgée attira à elle la cape usée dont elle s'était drapée pour venir à la rencontre de Malfoy. Pourquoi était-elle venue ?  « Pansy ? », un murmure rien de plus. Luna doutait d'avoir retrouvé assez de calme pour offrir à la jeune femme  la douceur éthérée de son timbre de voix. Il lui semblait qu'une éternité s'était écoulée, là, contre le sol de l'appartement de Malfoy. L'odeur métallique saturant l'air incita Luna à aller plus vite. Pourquoi était-elle venue déjà ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Le geste ample, la cape alla recouvrir les jambe de la mère pour lui rendre un temps soi-peu de dignité avant de s'approche de la cheminée. Le regard se fit un peu perdu, un peu rêveur, très attentif. Et étonnamment, rempli d'espoir. Peut-être Draco allait-il revenir pour les aider... Non, Luna ! Il ne reviendra pas pour le moment.  « C'est bientôt fini Pansy, c'est bientôt fini... ». Un Incendio et la cheminée s'embrasa, infernale. Nouveau regard en direction de ses mains : la couleur de miel remplaçait une nouvelle fois la peau laiteuse qui était originellement la sienne. La main plongea dans la réserve de poudre de Cheminette avant de rester suspendue juste au-dessus des flammes. Le visage bienveillant de Joy s'animait d'un jeu d'ombres étrange à la lueur des flammes. « Tout ira bien. » Le timbre de Joy était clair et constant, dénué du moindre sentiment de doute. Désagréable impression que de se sentir elle-même dans un corps qui n'était pas (ne serait jamais plus?)  le sien. « Tout ira bien... ». La poigne se desserra brusquement, imprégnant le feu de la poussière émeraude et les flammes d'une robe éclatante. Les lèvres de l'Autre formèrent le destinataire de manière quasi-automatique. Mots qu'elle aimerait pouvoir prononcer pour pouvoir sauver la vie des rebelles, certaines fois... Seul le paysage désolant, et vide, de l'accueil de Mangouste imprégna les flammes tandis qu'elle se relevait pour reprendre place aux côtés de Pansy – lui faire savoir qu'elle ne la quitterait, sous aucun prétexte, pour l'instant. Soucieuse de la pâleur de la sorcière, Luna alla caresser la chevelure de cette dernière dans un élan protecteur, soucieux, presque maternel. Un battement. De là où elle était, l'insurgée pourrait voir l'interlocuteur qui se présenterait à elles dans l’encadrement de la cheminée  mais lui, lui ne pourrait pas aisément les apercevoir L'entendre serait amplement suffisant. Que faisait-elle ici, déjà ? La malle remplie de Polynectar sous la table basse. Elle ne pourrait peut-être pas repartir avec ce soir... Deux battements. Le visage de Joy se tordit soudainement en une expression paniquée la seconde d'après. Trois battements. Un bruit dans l'âtre puis... « Sainte-Mangouste, médicomage T... ». La voix douce gagna en octaves, la panique suintant de la moindre syllabe, du moindre mot. « S'il-vous-plaît, s'il-vous-plaît, aidez moi ! Il y a une femme, une femme et un bébé ! Et du sang partout, par Merlin ! Je vous en supplie, aidez-moi ! ». S'engagea alors une courte, efficace, conversation entre le sorcier de garde et la jeune femme. Étaient-ils en vie ? Oui. Étaient-il conscient ? Oui... oui, je crois.... Où êtes-vous ? La Bran Tower... Je... je ne sais pas du tout où je suis ! Le dernier étage, je crois... Il y avait du sang dans le couloir, j'ai craint le pire, par Merlin... Je suis entrée ! Que s'était-il passé ? Je ne sais pas, je ne sais rien. Vite, s'il-vous-plaît vite, venez ! Et la communication s'interrompit, le Médicomage promettant à l'étrange femme paniquée qu'une équipe allait vite arriver. Quatre battements. Le visage se détendit à nouveau pour faire revêtir à Joy l'air lunaire et doux de Luna. Dans l'âtre brûlait encore le feu magique, empêchant ainsi quiconque de pénétrer l'endroit par-là. La sorcière voulait aider mais dans son for intérieur, elle savait que les laisser l'entrevoir, même sous Polynectar, serait plus une source d'ennuis que quoique ce soit d'autre. Ce qu'il y avait de bien, à toujours évoluer sous Polynectar, à toujours jouer, c'était que vous appreniez très rapidement à vous adapter à la moindre situation bancale qui se présentait à vous. Nouveau regard vers Pansy. Luna-Joy irait se cacher dans la chambre une fois que les pas des soigneurs résonneraient à l'extérieur. Cinquième battements. Nouveau sourire paisible. « Tout ira bien, je te le promets, Pansy. »

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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8812
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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like a cold day in august
Let your fire burn bright for
the world to see you are the better part of me.
10/08/2002
La terreur et l’épuisement se livraient un combat sans fin dans ses veines. Terrassée, pantelante encore, perdue dans des sanglots désordonnés et incontrôlables, la jeune femme pouvait sentir son sang battre à ses tempes, dans ses doigts, son cœur se contracter, chaque once de son corps protester contre la douleur et la fatigue. Elle était alerte, pourtant. Coincée dans une carcasse vidée d’énergie, dépourvue de la moindre force, elle restait là. Oh, elle était incapable de discerner ce qu’il se passait, en dehors de l’essentiel, en dehors de ce qui provoquait la peur furieuse et ineffable, cette angoisse monstrueuse qui la gardait en éveil. Elle aurait pu en vomir, elle aurait pu en hurler… A la place elle était là, immobile, tétanisée. Ses nerfs se débattaient, voulant forcer le reste d’elle à bouger mais les muscles, les tendons… Tout était paralysé, tout en dehors de ses poumons qui se gonflaient de façon saccadée pour se vider dans une longue respiration sifflante, tout sauf ses yeux qui se vidaient d’un océan salé sur ses joues devenues livides. Elle avait perdu du sang, en plus reste. Beaucoup de sang. Elle s’en moquait, pourtant. L’inquiétude n’était pas là. Pas pour elle. Draco avait disparu, emportant l’enfant qui en avait le plus besoin. Draco avait disparu et Pansy avait pu sentir son cœur s’arrêter un peu, manquer quelques battements, parce qu’elle aurait voulu le garder pour elle, se blottir entre ses bras, pleurer tout son saoul, s’endormir là, le nez appuyé contre sa clavicule, plongée dans un sommeil sans rêve, un sommeil gardé par celui qui connaissait tous ses secrets, ses travers. Elle ne pouvait pas s’offrir ce luxe, pourtant, parce que quelqu’un avait plus besoin de Draco et de son pragmatisme, à cet instant. Quelqu’un… sa fille. Une de ses filles. Un nourrisson à peine né et déjà en danger, un être vivant dont Pansy était responsable et pour qui elle n’était déjà qu’une déception, loin d’être à la hauteur, loin d’être capable de protéger ce petit corps frêle. L’inquiète qui la rongeait était vicieuse. Insidieuse. Une bête bruyante et sale, laissant des traces partout, la faisant sursauter au moindre bruit… Et chaque sursaut, chaque mouvement, lui arrachait une plainte à peine audible, même pas assez pour couvrir les battements irréguliers de son corps désarticulé.

Lovegood était encore là. Lovegood s’occupait de l’autre enfant. De celle qui allait bien. De celle que Pansy ne décevait pas encore, sauf peut-être en s’inquiétant d’avantage pour sa sœur que pour elle. Elle voulait l’avoir contre elle, contre sa peau, contre sa poitrine, l’englober dans sa chaleur et reproduire un semblant de cette sécurité qu’elle avait pu offrir, jusqu’à présent, lorsqu’elles avaient été au creux de son être. Sentaient-elles la séparation ? Elle regrettait déjà chaque geste, chaque inspiration, chaque mot, souhaitant avoir fait les choses autrement. Elle n’avait pas eu le choix pourtant. C’était le mieux qu’ils avaient pu faire. Que Luna avait pu faire. Elle jeta un regard étrange à la blonde, sa reconnaissance ne sachant pas comment se montrer et débordant déjà partout, pourtant. Elle voulait lui reprocher l’état de l’enfant blessée, elle voulait hurler, elle voulait la punir, mais Luna n’y était pour rien… Luna qui était supposée être morte, fée accoucheuse et Pansy priait pour qu’elle ne devienne pas faiseuse d’ange… Luna qui n’était peut-être qu’un rêve, qu’une illusion, qu’un symbole, quelque part, des traits empruntés et posés sur le visage de la brune qui avait commencé à aider Pansy avant que… Elle s’embrouillait à présent, perdant le fil de ce qu’il se passait et puis la brune revint et un brasier s’éclaira au loin, tandis qu’elle fixait sa fille, trop perdue pour chercher à comprendre réellement ce qu’il se passait. Elle put saisir quelques mots çà et là, apprendre qu’on appelait les urgences. Elle ouvrit la bouche pour demander où était Draco mais les mots ne vinrent pas, interrompu par une affirmation : « Tout ira bien, je te le promets, Pansy. » à laquelle elle s’accrocha tant bien que mal.

Plusieurs minutes s’écoulèrent et puis des bruits pressés dans le couloir se firent entendre, laissant place à un ballet incessant et voyant alors la jeune femme s’éloigner, disparaître, fantôme dans la pénombre bientôt troublée par des médicomages. Hagarde, le souffle court, Pansy réalisa qu’elle tournait la tête encore et encore, oscillant entre un regard farouche sur le bébé et un, désespéré et peut-être un peu fou, à la recherche de la présence maintenant lointaine. « I need you » souffla-t-elle, sa voix lui faisant défaut. Elle se racla la gorge avant de réitérer. « I need you ! » c’était presque un ordre, autoritaire et sans doute un peu désespéré. Quelqu’un décida d’y répondre. « We’re here ma’am, we’re going to help you, we’re taking you to St Mungo’s » souffla le soigneur, de sa voix paisible et monocorde, programmée assurément pour rassurer les patients. « No. » siffla Pansy aussitôt, désorientée. Son corps entier hurlait oui, pourtant, oui emmenez-moi, laissez-moi retrouver ma fille, elle a besoin de sa sœur, de moi, j’ai besoin de Draco… « I need HER » ajouta-t-elle, perfide. « We’re taking your daughter too, don’t worry ma’am » et ce calme olympien l’agitait, tandis qu’elle cherchait encore la jeune femme du regard, son sourire tranquille et serein d’avoir fait ce qu’il fallait gravé sur la rétine de Pansy. « Ready ? » demanda l’homme à son collègue et l’autre marmonna quelque chose, avant de lancer un décompte. « Three, two… » et Pansy réalisa qu’elle avait été installée sur une civière qui flottait à présent sous l’effet d’un sortilège, tandis qu’on l’éloignait de l’appartement partiellement dévasté de Malfoy, scène d’un crime jamais commis, d’une mort en suspend, d’une tragédie en attente. La Parkinson ferma les yeux un instant, bercé par l’enfant qui pleurait à présent, sans violence et sans chagrin, juste des larmes et des cris réguliers, de ceux d’un bébé qui respire, de ceux d’un bébé qui vit. « Tout ira bien, je te le promets, Pansy. » avait-elle dit et elle ne pouvait pas avoir menti, pas après tout ça. « Ma'am ? your second daughter, she's with our staff, Mister Malfoy brought her right in time, it's a... » annonça le médicomage, lui faisant ouvrir les yeux, alors qu'une éternité s'était peut-être écoulée, alors qu'elle pouvait à présent voir du blanc d’hôpital partout autour d'elle, alors qu'on s'affairait comme dans une ruche autour d'elle, autour de sa fille... Juste à temps. Pas trop tard, donc. Juste à temps. Elle n'avait pas menti. Elle, Luna, la brune, l'accoucheuse providentielle avait dit la vérité.


rp cloturé.

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