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sujet; really too late to call (pansy)
MessageSujet: really too late to call (pansy)    really too late to call (pansy)  EmptySam 7 Nov 2015 - 0:10

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29 juin 2002

Parfois, il vient à en espérer que cette journée n’arrive pas. Du vingt-huit au trente juin, bond dans le temps, salvateur. Pourtant, depuis trois ans maintenant, c’est aussi le jour qu’il attend le plus impatiemment. Goyle se refuse à pleurer sa mort le trente-et-un décembre, comme il devrait le faire. Il garde cette date-là pour s’enrober dans une douce déchéance bien méritée, au nom d’une fête qui ne résonne plus de ses airs joyeux depuis déjà longtemps, à ses oreilles. C’est le vingt-neuf juin qu’il annule tous ses plans, pour aller le voir. Parce que Crabbe, c’était Hogwarts. C’étaient les adieux qu’ils ne voulaient pas pathétiques, à chaque fin d’année, alors qu’il retournait docilement au Manoir familial, au fin fond du Pays de Galles. C’étaient leurs rires dans les couloirs sans fin du château, c’étaient leurs détours par les cuisines et c’était la rentrée, où ils se retrouvaient avec une joie non-dissimulée. C’était son amitié, à lui, alors il a bien le droit de choisir la date pour le pleurer, right ? Il avait déjà pas choisi le jour où on lui avait arraché, après tout. Qu’on lui laisse un peu de pouvoir de décision, ça lui semblait pas être trop demandé. N’empêche que parfois, même s’il l’a décidé, il voudrait que le jour ne vienne pas. Mais il est là, déjà, seulement, il lui demande pas sa permission. Alors Gregory s’extirpe de son lit, se prépare. Rendez-vous un peu étrange avec les fantômes du passé, qui l’attendent avec impatience chaque année. Surtout, elle l’attend. L’attendait, peut-être déjà partie, depuis le temps. Tandis qu’il passe le pas de sa porte, il se demande si elle sera là, cette fois-ci. Lui ne l’était pas, l’an dernier. Parce qu’il avait un match amical, prétexte facile pour y échapper, parce qu’il ne voulait pas la croiser, plus proche de la vérité. Il s’y est rendu plus tard, dans la nuit, brisant cette tradition qu’ils avaient instaurée, mais ne voulant pas le laisser tomber – il ne pouvait rien à l’éloignement nocif qui consumait ceux qui pensaient encore à lui. Et Goyle est loyal, alors il y est quand même allé. Juste en retard. Pas comme si Vince avait pu le remarquer, concrètement. Légère entorse aux règles, qu’il n’a de toute façon jamais terriblement appréciées.

Il transplane à quelques mètres du cimetière, ayant l’habitude de faire les quelques mètres restants à pieds, clope au bec. L’endroit est inconnu des moldus, camouflé par un sortilège de repousse-moldus. D’après ce qu’il en sait, ils ne voient là qu’un vaste terrain abandonné, où la nature a repris ses droits et est assez imposante pour les en tenir éloignés. Lui, ce qu’il voit c’est des rangées de tombe, où reposent, rassemblés par leur nom, des sang-purs ainsi que quelques sang-mêlés qui ont pu payer suffisamment pour s’y faire enterrer malgré les protestations de certaines familles, qui ont donc décidé de déplacer leurs défunts. Ce qu’il trouve tout bonnement ridicule. Tout autant que de vouloir atteindre à tout prix le statut des plus puissants, même dans la mort. Y’a quelques années, sans doute que la pensée de voir son vieux pote reposer avec eux l’aurait carrément révolté. Se dit parfois que Crabbe ne doit d’ailleurs pas être ravi à l’idée. Mais il peut plus ouvrir sa grande gueule pour s’en plaindre, maintenant – il se contente donc d’en rire tout seul. C’est déjà ça. Arrivé aux grilles massives installées à l’entrée, il jette son mégot par terre et l’écrase d’un coup de talon négligent. Il fume toujours un peu quand il s’engouffre à l’intérieur. La tombe… Vincent est situé tout au fond à gauche, à côté de son père qui est mort un an avant lui, et de pas mal d’autres membres de la famille. Il s’y dirige du pas décidé de celui qui connaît le coin par cœur ; au début, il s’y rendait toutes les semaines, jusqu’à ce que Pansy lui fasse remarquer que ça n’allait pas vraiment l’aider. C’est là qu’ils ont créé la tradition, après s’être installés pour choisir une date de rendez-vous. Elle lui avait fait promettre de s’y rendre que ce jour-là, et il s’y était tenu. Même quand ça avait foiré, entre eux deux.

En s’approchant, il la voit, droite comme un i. Il ne peut pas encore distinguer sa silhouette, mais il sait que c’est elle – ça ne peut être qu’elle. Ça lui fait un coup, ça le prend par surprise. Il s’y attendait pas. Pensait vraiment qu’elle ne viendrait plus, vu son absence à lui. Il sait pas si c’est une bonne chose ou pas, qu’elle soit butée comme ça. Foutue tradition. Une seconde, il pense à faire demi-tour, à revenir plus tard, quand elle se sera lassée. Il n’y arrive pas. Pas en la voyant là en train de l’attendre, pas sans raison. La dernière fois, c’était facile, se réfugier derrière une excuse sans avoir à faire face à son regard. Vachement plus facile. Là, comme ça, il peut pas. Du coup, il continue à avancer, jusqu’à ce qu’elle entende le bruissement de ses pas et se retourne. Coincé. Il se fige, les mains dans les poches, parce qu’il sait pas trop quoi en faire. Ça fait longtemps qu’il l’a pas vue. Il l’a bien croisée aux événements auxquels elle se borne à l’inviter, à certains matches qu’elle vient de temps en temps voir, parfois même dans la rue, sans aucune putain de raison autre que le hasard qui se fout de sa gueule – mais ça fait longtemps qu’il ne l’a pas vue. Qu’ils ont pas parlé. Des siècles, s’il doit donner un ordre d’idée. « Pansy » lance-t-il platement, comme un con, parce qu’il sait pas quoi dire d’autre. Goyle lui adresse un sourire crispé, ce sourire qu’il aborde d’habitude sur les photos quand il est obligé de poser. Sourire douloureux, qu’il efface bien vite de son visage. Ça sert à rien de faire semblant, il est pas doué à ce jeu-là ; elle le démasquerait en un quart de seconde. Même s’il est vraiment content de la voir au fond, y’a ce malaise qui disparaît pas, qui l’empêche d’être naturel. Et il déteste ça. « J’pensais pas te voir là. » Il enjambe le dernier mètre qui les sépare, et jette un regard à la tombe de Crabbe. Toujours en bon état, par rapport à certaines autres laissées à l’abandon. Sa mère lui doit au moins ça. Il amène rien avec lui, parce qu’il n’a jamais su quoi apporter. Des fleurs ? Il trouverait ça ridicule. Vaut mieux s’abstenir. Il est là, c’est déjà ça. « Tu vas bien ? » ajoute-t-il, redressant les yeux vers la jeune femme. Regrette immédiatement après d’avoir posé la question. Si c’est pour parler de banalité, autant se la fermer. Un autre sourire étire ses lèvres, plus sincère, plus maladroit. « Ça m'fait plaisir que tu sois là. » Première note d’honnêteté simple dans sa voix, quand bien même il évite le sujet qui va sûrement lui retomber dessus – c’est lui, qui était pas là, aux dernières nouvelles.
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MessageSujet: Re: really too late to call (pansy)    really too late to call (pansy)  EmptyJeu 17 Déc 2015 - 16:26

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8820
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Les yeux rivés sur la tombe, la tête baissée dans un semblant d’humilité solennelle, Pansy profitait du silence.

Elle était seule au milieu du cimetière, plantée devant la tombe d’un ami perdu, les mains posées sur son ventre à présent trop rebondi pour être dissimulé, faisant en sorte d’ignorer ce paradoxe étrange entre la sépulture cachant les restes de Vincent et la vie qu’elle porte dans ses entrailles, un peu malgré elle. L’espace d’un instant, elle s’était sentie à vrai dire un peu embarrassée et s’était demandé si c’était pour ça que les gens fuyaient ce genre de lieu une fois le plus gros du deuil passé. Ils n’aimaient pas déranger les morts, parce que les morts avaient tendance, dans leur immobilité immuable, dans le silence les englobant, à renvoyer un écho terrifiant… L’égarement avait duré une seconde de trop et elle avait repoussé tout ça, se concentrant sur la raison de sa visite. Elle était là pour se souvenir de lui, pour poser des fleurs et nettoyer le marbre de la tombe, pour rendre hommage et non se lamenter. Elle avait toujours trouvé le deuil comme étant un exercice égoïste et ne voulait pas se plier à cet affront. Pas pour lui. Pas pour eux.

Cette tombe, pourtant, elle représentait quelque part une jeunesse qui s’étiolait, tandis que les souvenirs de Poudlard se faisaient plus flous, plus ternes, sépia temporel jetant un voile sur sa mémoire. Cette tombe, c’était la marque d’une jeunesse fauchée tandis qu’eux pouvaient continuer leur vie. Il y avait déjà des enfants, Scorpius et celui qu’elle allait faire naître, il y avait des carrières, des projets, de l’engagement, des vies continuant inexorablement. Cette tombe, c’était une bulle figée dans le temps, cependant. Une fenêtre vers le passé, un jour avorté dans l’année, dans la vie d’adulte, dans les incertitudes. Reniflant doucement pour essayer de chasser la tristesse qui menaçait, préférant se demander à quel point Vincent aurait pu se foutre d’elle en l’imaginant mère, elle se demanda un peu à quoi elle jouait, où ils allaient, tous. Cynique, elle aurait pu répondre qu’ils fonçaient pour rejoindre le camarade perdu quelques années plus tôt, celui qu’elle venait voir à la fin du mois de Juin comme un au-revoir pour l’été, comme ceux sur les quais, dans la fumée du Poudlard Express. Elle s’y refusait, pourtant. Elle refusait d’imaginer d’autres noms sur les tombes voisines. Malfoy, Nott, Bulstrode, Zabini, Goyle… Elle sera un peu les dents tandis que le dernier patronyme l’effleurait.

Il fallut quelques instants pour qu’elle percute qu’elle n’était plus vraiment seule. Un craquement dans la distance attira son attention et elle fit volte-face, délaissant brièvement la tombe qu’elle venait de fleurir. Toisant l’intrus qui s’approchait, elle put reconnaître rapidement de qui il s’agissait, levant les yeux une seconde comme pour demander à Merlin si c’était un coup du sort que de le faire débarquer à la seconde même où elle songeait à lui. Gregory s’avançait entre les allées macabres et la brune ne savait même pas comment réagir. A vrai dire elle n’avait pas prévu de le voir, pas après qu’il ait décidé de lui faire faux bond l’année précédente. Ils s’étaient recroisés, évidemment, mais trop fière pour admettre l’avoir attendu des heures, elle avait évité le sujet, se contentant de banalités mondaines et de politesses dénuées d’intérêt. Elle ne lui en voulait pas vraiment – quoi que – elle était juste surprise de le voir, alors qu’il l’apostrophait, avalant la distance entre eux en quelques instants. « J’pensais pas te voir là. Tu vas bien ? » demanda-t-il et presque méfiante, elle hocha simplement la tête en guise de réponse. Techniquement, elle allait bien oui, aussi bien que possible dans sa situation quelque peu bancale. Elle n’avait cependant pas la moindre idée de ce qu’il savait, lui, sans doute parce qu’ils n’avaient pas vraiment discuté depuis des années et qu’à défaut d’être des inconnus, ils étaient devenus des étrangers familiers. Techniquement, aussi, c’était à elle d’être surprise de le voir ici. Il l’avait planté, pas l’inverse. Elle se retint de dire quoi que ce soit à ce sujet, pour cette fois au moins, se souvenant qu’ils n’étaient pas là pour se chamailler un titre. Non, ils étaient là pour être avec Vince, un peu au moins. « Ça m'fait plaisir que tu sois là. » ajouta-t-il, un fin sourire aux lèvres, peut-être pour faire comprendre qu’il n’était pas en train de mentir et encore un peu tendue, elle se contenta d’abord de répondre « De même. » et forçant un peu, mais pas tant que ça, parce qu’au fond, ne pas être seule devant la tombe était quand même plus facile à tolérer, à encaisser. « T’as l’air fatigué » siffla-t-elle, en guise de réciproque à la question qu’il avait posé un peu plus tôt sur son état, trahissant le fait qu’elle lui en voulait quand même, quoi qu’elle puisse prétendre, s’avançant pourtant pour rapidement l’étreindre, sévère dans son port de tête mais rendue douce et gauche par sa grossesse. « Tu pues le tabac, Goyle » ajouta-t-elle en reculant un peu, le nez froncé, ne sachant pas sur quel pied danser. Regrettant presque aussitôt les mots qui suivirent mais ne corrigeant pas, elle lança : « Il ne peut plus venir au pub alors tu lui amènes l’aura de l’arrière-salle, c'est ça ? »

D’une main maladroite, elle alla replacer derrière son oreille une mèche de cheveux secouée par la brise estivale, se retournant un peu vers la tombe du jeune sorcier disparu, celui visités par deux anciens amis à présent incapable de se parler. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à quel point il aurait trouvé ça con, à quel point tout était plus facile, aussi, à l’époque où il avait été en vie.

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Ça lui fait un peu peur, de la voir là, souveraine, soutenant son regard comme elle l’avait toujours fait auparavant. Peut-être qu’il aurait aimé qu’elle n’y soit pas, pour tirer un trait définitif sur une amitié qui s’était perdue en chemin, arracher la page pour passer à la suivante. Il en est pas trop sûr, en observant son expression sans y déceler quoique ce soit, cette facilité qu’elle a d’enfermer ses émotions quand il patauge en plein dans les siennes. Il n’a jamais su comment gérer ce genre d’interactions, se contentant de colères vives ou d’un silence éloquent ; la rage face à un Malfoy fautif et le silence buté qu’il imposait parfois à Crabbe durant leurs discordes qui rappelaient parfois celles d’un couple. Jamais ce malaise au fond de la poitrine, ce visage dont il connaissait si bien toutes les facettes, lui renvoyant à présent ce qu’il prend pour une forme d’indifférence. Ses mains s’enfoncent davantage dans ses poches, déformant un peu le pull à l’effigie des Falcons qu’il a sur le dos. « De même », et elle en a pas l’air certaine, elle non plus. Il ne trouve rien à répondre, à deux doigts de se balancer d’un pied sur l’autre, son regard tentant peu à peu d’éviter celui de l’autre, de peur d’y apercevoir ne serait-ce qu’une once de ressentiment. Il saurait encore moins comment le gérer ; il ne tient pas à provoquer une dispute en plein milieu du cimetière, avec Vince six pieds sous terre. Sans doute qu’il trouverait ça foutrement triste, de les voir là, à un mètre l’un de l’autre, adultes patauds, adolescents mal dégrossis, le poids du passé sur les épaules. Lui, surtout, ne s’est pas totalement tiré de l’époque Poudlard. Pas indemne, en tout cas. Il refuse de voir le temps passer, s’enferme dans ses souvenirs écornés et détourne la tête face à la guerre qui fait rage. Ça le concerne pas, après tout. Rien ne le concerne directement, si ce n’est la batte allant heurter le cognard, dans une rage dont il ne se débarrasse jamais vraiment tout à fait. « T’as l’air fatigué », et elle lui enlève l’épine du pied, pas à lui de réanimer la conversation tuée dans l’œuf. Sifflante, comme d’habitude, et bizarrement, ça lui fait chaud au cœur, un peu, cette honnêteté brutale qu’elle lui a toujours renvoyé à la gueule, attendant de le voir essayer de répliquer, médiocrement souvent, cette répartie qu’il n’a jamais complètement maîtrisée. Le temps que l’idée brillante lui vienne, le moment est toujours passé, et elle riait ouvertement de sa tête déconfite, alors que son poing se serrait et qu’il menaçait de l’encastrer dans un mur. Il ne l’a jamais fait. Ou pas très fort, en tout cas. Elle s’avance, d’un pas rapide et assuré, soudain ses bras l’entourent et l’étreignent. Goyle en reste un peu surpris, n’ayant pas vraiment l’habitude des contacts physiques, se tenant par coutume un peu à l’écart, réflexe de survie d’un homme qui finirait probablement seul face à sa bièraubeurre. Il parvient à peine à libérer ses mains de ses poches pour l’enlacer à son tour qu’elle s’éloigne déjà, comme si elle n’avait jamais été là. « Tu pues le tabac, Goyle » Deuxième remarque acide, qu’il encaisse avec tout autant d’aisance que la première, presque ravi de la voir attaquer sur des sujets anodins. Tout pour contourner le nœud du problème. Il a encore sur le bout de la langue le goût de sa clope, de toute façon, pas comme s’il pouvait nier. Sale habitude qu’il a prise il y a longtemps déjà, dont il ne se défait jamais tout à fait. Double addiction, entre l’alcool qu’il se sert dès le lever du jour, et cette cigarette qu’il met parfois dans sa bouche pendant plusieurs heures avant de l’allumer, le réconfort de savoir qu’elle est toujours là ; ces gestes qu’il fait sans même s’en rendre compte, la santé pourrissante et la tombe un peu plus près à chaque pas. Ça le dérangerait probablement moins qu’il l’admettra, d’le rejoindre là-bas.

« Il ne peut plus venir au pub alors tu lui amènes l’aura de l’arrière-salle, c'est ça ? » Un large sourire qui illumine ses traits fatigués, l’étincelle de la nostalgie qui s’éveille en même temps au fond de la pupille tourmentée. C’est doux-amer, ces paroles-là, ça ramène à la raison première du rendez-vous pas vraiment donné, et il lance un coup d’œil à la dérobée sur la tombe qui n’a évidemment pas bougé, cherchant les mots qu’il n’a jamais vraiment eus. « Il en f’rait autant pour moi. » Aussitôt, l’image de Crabbe en premier plan, versant des tonnes de Whisky Pur feu sur l’herbe fraiche sous ses pieds, probablement complètement bourré, parce que malgré sa carrure impressionnante, il n’avait jamais été foutu de tenir son alcool comme un homme. Les soirées où il avait dû le traîner dans un lit, encore tout habillé, en profitant pour lui asséner quelques coups bien sentis pour les conneries qu’il lui avait lâchées, et son corps à lui qui s’affaissait à côté, repoussant l’ami de toujours le plus loin possible. Le seau qu’il avait appris à placer stratégiquement, s’inquiétant peut-être davantage pour son plancher que pour le comparse mal en point, ou peut-être pas, il ne sait plus vraiment, maintenant. Ça lui semble si foutrement proche, ces échos-là, qu’il a du mal à ne pas rire de bon cœur. Le chagrin a bien souvent tendance à s’immiscer en lui, sournois et vicieux ; il lui préfère la colère, plus reposante parce que si commune. Parce qu’il ne sait pas gérer la boule au fond de la gorge, quand il sait parfaitement comment décharger les vagues de haine qui le submergent. Ne sait même pas s’il a déjà été véritablement triste, avant que l’autre vienne à le lâcher. Sûrement, juste qu’il ne s’en rappelle pas. C’était pas comme ça, en tout cas, ça le prenait jamais au dépourvu, comme un sale poids qui s’abat soudainement sur ses épaules et le lâche pas, parfois en plein milieu d’un match, en plein milieu d’un verre déjà bien entamé, ça le ramollit et lui donne envie de s’allonger pour plus se relever. Alors il gueule et cherche quelque chose à détruire, pour se débarrasser des résidus larmoyants de ce deuil pathétique qui ne se fait pas, instinct de défense dans la violence. Aujourd’hui, heureusement, c’est pas comme ça : il se permettrait pas d’être déprimé juste à côté d’lui. Aurait p’tête un peu peur qu’il revienne simplement pour se foutre de sa gueule. Il sourit à pleine dents, vachement amusé, toujours, à l’idée de Crabbe venant baptiser sa tombe fraichement inaugurée, sans partager la pensée à Parkinson, de ce silence qu’il a souvent, les mots rares et les bavardages évités, de l'éloignement soudain bien trop évident dans les mots qu'il ne trouve pas.

N’empêche que ça fait un moment, quelques secondes, déjà, qu’il ne parle plus, et probable qu’il se sente un peu obligé de dire quelque chose. Ses yeux se reposent sur l’amie étrangère, alors qu’ils étaient encore en train de lorgner du côté du nom familier (foutue ironie, connaître mieux les défunts que ceux qui sont supposés être encore à ses côtés), et descendent sur la silhouette légèrement difforme – c’est le mot qui lui vient à l’esprit, là tout de suite. « T’es enceinte. » C’est con, il se raccroche à ce détail-là, bien trop tard ; après l’avoir vue de loin, l’avoir saluée, l’avoir enlacée, plus ou moins en tout cas. Mais il sait pas. Ou peut-être que si. Sûrement que si. Simplement, il a oublié. Pas oublié au sens propre, il s’en souvient très bien, d’avoir lu ça quelque part, ou peut-être de l’avoir déjà remarqué parce qu’après tout, ça ne l’a pas vraiment choqué, mais il n’est pas vraiment au courant. Personne ne s’est préoccupé de l’en informer. Ça l’emmerde pas tellement, c’est pas comme si il était la première personne à prévenir quand ça concerne des futilités pareilles. Il connait à peine le prénom du gamin de Malfoy, et c’est déjà un gros effort d’admettre que l’autre en a un, il est père, par Merlin. Il est père, et Pansy est enceinte. Lui, il joue au putain de ballon, en allant noyer les années qui passent tous les soirs. Il a l’impression que le monde avance sans lui, souvent, ça lui revient pour la deuxième fois depuis son arrivée, être coincé dans un autre univers, choses immuables de son existence. Gwen qui vient le dépanner pour qu’il puisse manger, les coups de bec d’Arès, les matchs, la bièraubeurre. Il s’y accroche un peu désespérément, plus qu’il ne devrait, certainement, parce qu’en dehors de son appartement, le monde change et avance sans lui. Et ça, c’est déjà un peu plus difficile à avaler. « T’as l’air fatiguée aussi. » Il enchaîne, rebondissant à la fois sur sa première constatation, inutile, et sur sa pique à elle, la réplique qui arrive trop tard, comme d’habitude. « Ça doit être le truc dans ton ventre qui fait ça » ajoute-t-il, légèrement grimaçant, comme si l’idée le perturbait au plus haut point. C’est totalement le cas. Il ose pas trop imaginer comme ça va sortir de là, exactement. Se rend compte de son manque de délicatesse, et déloge l’une de ses mains, retournées dans ses poches après l’étreinte, pour se la passer dans les cheveux. Il n’a rien à ajouter pour sa défense, ceci dit, donc il ferme sa gueule, comme il sait si bien le faire. Et c’est son attitude maladroite qui tente d’excuser son absence prolongée, l’entêtement qu’il met à ne pas parler de ce qui importe vraiment, la distance qu’il y a entre eux, et l’envie qu’il a, tapie au fond, si révélatrice, de s’en aller pour ne plus devoir la confronter.

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MessageSujet: Re: really too late to call (pansy)    really too late to call (pansy)  EmptyMer 17 Fév 2016 - 15:35

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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
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‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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« Il en f’rait autant pour moi. » rétorqua-t-il, presque aussitôt, parce qu’au fond, c’était là une évidence, quelque chose dont ils n’avaient même pas à douter. Vincent et Gregory avaient été trop proches pour qu’il en soit autrement et l’idée força Pansy à serrer les dents pour étouffer un relent douloureux, un pincement au niveau du cœur. Elle avait perdu quelqu’un aussi, lorsque Crabb avait disparu, mais son meilleur ami était encore en vie et Blaise, s’il avait annihilé toute loyauté, toute confiance, en les trahissant, n’était pas vraiment mort non plus. Il n’y avait de pierre tombale pour lui, juste une pour Vincent, parce que Vincent était réellement manquant, comme une pièce de puzzle égarée, un écrou vital dans le grand engrenage qu’était Gregory. Soudain incapable de le blâmer pour l’alcool qui trainait dans son alcool ou le tabac qui meublait ses expirations, elle resta silencieuse afin de ne pas manquer de respect à ce qui ressemblait plus à un hommage solennel que toutes les bêtises futiles qu’incarnaient fleurs et recueillement régulier.

Alors sans prononcer mot, elle se contentait d’observer le jeune homme, se tendant un peu lorsqu’il la toisa de pied en cap, ses yeux trainant sur son ventre rond. A vrai dire, lorsqu’il nota : « T’es enceinte. », plus une constatation qu’une question, elle se retint simplement de lever les yeux au ciel, voulant le traiter de grand détective, oubliant même pendant un instant qu’en dépit du fait que sa condition était visible, impossible à dissimuler à présent, elle préférait faire comme si le problème n’était pas là, comme si de rien n’était. « T’as l’air fatiguée aussi. » ajouta son ancien camarade la poussant à afficher une moue quelque peu boudeuse, comme pour le remercier de la pique pourtant balancée sur le même ton que celle qu’elle ne s’était pas gênée pour lui servir quelques instants plus tôt. Fatiguée, elle l’était. Epuisée même et elle avait conscience que cela se voyait, même lorsqu’elle se débattait pour que rien ne change. Au fond, elle commençait à se demander si ses traits ne portaient pas d’avantage la marque de l’usure lorsqu’elle forçait un sourire absolument faux, mais ce n’était pas la question. Elle n’avait pas le choix, elle devait pour le moment rester tranquille, encaisser les rumeurs et les racontars, entretenir les ragots qu’elle préférait voir circuler afin de contrôler un peu la situation. L’Elite s’était empressée d’accepter l’idée que Draco avait engrossée une seconde héritière et c’était peut-être là la plus sûre des pistes à exploiter, simplement parce qu’admettre la responsabilité d’un traître – et la sienne, également – n’était pas vraiment avisé. Oh, elle aurait pu mentir, puisqu’elle savait si bien le faire, prétendant depuis des mois ne pas souffrir des doutes et d’angoisses, prétendant s’en foutre, de cette guerre, faisant comme si le monde n’allait jamais s’arrêter de tourner, comme si tout ne menaçait pas de s’écrouler… Elle aurait pu mentir, blâmer Zabini, faire de lui un monstre de sadisme et de cruauté s’étant faufilé dans sa chambre afin d’abuser d’elle, rajoutant un crime innommable à l’écarlate blason de déserteur et de traître qui ornait déjà son poitrail. L’idée lui avait traversé l’esprit mais elle n’avait pu s’y résoudre, ne voulant pas que cet enfant vienne au monde au sein d’une communauté avide de perversion et prête à beaucoup de chose pour lui faire savoir qu’il n’était que le produit d’une étreinte volée, vile, criminelle. Ce soir-là, elle avait voulu de Blaise, voulu croire à ses mensonges et c’était peut-être cette naïveté qui l’usait ainsi.

« Ça doit être le truc dans ton ventre qui fait ça » nota Gregory, la tirant de ses considérations. « On peut dire ça comme ça, j’imagine, oui » décida-t-elle de répondre, simplement. C’était le stress, c’était l’incertitude, la peur aussi, parce qu’elle se demandait dans quelle mesure elle allait être à même de s’occuper d’un nouveau-né quand elle savait à peine se débrouiller seule – et pourtant, seule, elle ne l’était jamais. Des elfes de maison à Ginny, elle ne connaissait qu’une vie assistée – et dans quelle mesure elle ne risquait pas de bousiller ce marmot qui n’était même pas encore là quand le seul exemple de mère qu’elle pouvait avoir était à la fois piètre et atroce. Méabh avait fait d’elle un monstre d’insécurités et d’égoïsme et elle se voyait déjà passer ce cocktail explosif dans son lignage.

Ils étaient trop jeunes pour ça. Trop jeunes pour enfanter, pour faire la guerre aussi, mais le climat actuel en avait décidé autrement, poussant la jeune génération, celle qui aurait dû profiter et faire la fête, inconsciente et pleine d’une impunité insolente dans les rangs du Magister. Sans doute que Goyle avait raison, dans son irresponsabilité chronique, dans ses gueules de bois et sa vie tournant autour du Quidditch. Ils fonctionnaient à deux vitesses, presque incapables de se comprendre mutuellement et quelque part, Pansy se sentait égarée entre les deux possibilités, perdue dans les futiles mondanités allant avec son rang et pourtant secouée par les responsabilités, par les menaces, par l’idée incertaine de lendemains qui pouvaient très bien cesser de se présenter. « C’est terrifiant, quand on y pense. » siffla-t-elle, sardonique soudain, « Comme tout s’entête à continuer, à avancer. » Et ses yeux filèrent jusqu’à la pierre tombale, alors qu’elle fronçait un peu les sourcils en notant une ronce qui voulait s’approprier les lieux. Hésitant à sortir sa baguette et se disant que sa magie bancale risquait plus de détériorer la sépulture qu’autre chose, elle décida de le faire à main, se baissant maladroitement à cause de son ventre occupé et grimaçant de se salir les ongles. « On se pense éternels, pas increvables mais immuables au moins, comme si tout aller s’arrêter une fois notre temps passé, mais… » Elle força un peu, tirant sur la plante qu’elle venait d’attraper pour tenter de l’arracher, continuant à parler sans même vérifier que Goyle l’écoutait. « Scorpius finira par arpenter les couloirs de Poudlard, entrainant ce… » truc, songea-t-elle, posant pourtant brièvement une main sur son ventre avant de se corriger mentalement, reprenant sa diatribe un peu amère : « cet enfant dans les mêmes conneries que celles qu'on a pu faire en se pensant originaux et ô combien rebelles, exactement comme nous... » Mal assurée et en équilibre, elle manqua de partir en arrière, s’agaçant contre la tige têtue qui refusait de quitter la terre. Bientôt, elle se retrouva à tirer à deux mains, son souffle déjà un peu court, martelant la suite : « This too shall pass, like us, he was just early in the back-to-dust thing. » Elle soupira devant son échec, pestant à moitié, puis siffla finalement « Un coup de main, sinon ? » en relevant le nez et en tournant la tête pour observer Goyle d’un air contrarié, ce même air vexé qu’elle avait souvent pris lorsqu’elle s’était retrouvée à devoir déplacer un chaudron seule dans les cachots glacés ou lorsqu’on avait refusé de lui tenir une porte à Poudlard.
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