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sujet; Le silence est le dernier refuge de la liberté. [Warning!]

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Vivre seule, avoir plus que mes appartements, avoir mon espace, ma vie. Au fond je ne pouvais nier que tout cela me faisait envie, surtout depuis qu’Arsenius avait quitté le manoir et qu’Aramis était le suivant sur la liste. Me retrouver seule avec ma mère était impossible, impensable, mon espérance de vie et/ou la sienne avoisinerai la demi-heure, guère plus. Oui, je partirais en même temps qu’Aramis. La transition serait sans doute étrange, douloureuse même mais elle serait nécessaire, je devais un jour ou l’autre prendre mon envol. En tant que fille de sang pur j’aurai déjà dû être mariée, fiancée au moins promise mais il n’en était rien, ma mère s’était toujours évertuer à repousser les alliances aussi nobles soient elles. Mon père aurait peut-être une toute autre idée sur le sujet. Mais ignorant tout de l’avenir, je préférais ne pas me lancer dans des plans à long terme. Chaque jour suffit sa peine, surtout quand on s’appelle Lestrange et qu’on est pas vraiment la fille de sa mère. Je préférais ne rien ajouter à ce sujet, je n’allais de toute façon pas prendre une quelconque décision ce soir. Non là, dans ses bras j’étais bien, apaisée. Je reprenais une respiration régulière, tentant de sentir et suivre son propre rythme cardiaque. Sa main dans mon dos ne me dérangeait pas, il ne pouvait pas sentir les frissons sur ma peau lorsqu’il effleurait le tissus qui recouvrait ma cicatrice, le long de ma colonne vertébrale. Je conservais les yeux fermés, entrelaçant ses doigts aux miens. J’esquissais un sourire en sentant son souffle sur ma peau, un baiser puis un second sur la joue. Je le laissais faire, c’était purement égoïste, j’en avais autant besoin qu’envie. J’enfouissais davantage mon visage dans son cou m’imprégnant de son parfum. J’étais loin d’imaginer ce à quoi il était en train de penser bien trop centré sur mon petit nombril jusqu’à ce qu’une erreur impardonnable n’accélère le fil de mes pensées. Un baiser, un simple baiser dans le cou du jeune homme. Aucune préméditation aucun calcul, juste une envie soudaine, une imitation presque de ses baisers. Mais son coeur s’était emballé, je l’avais sentie, entendu même et je comprenais instantanément mon erreur. J’avais ouvert les yeux brusquement et m’était reculée comme si je venais de me brûler. Un regard perdu, confus, inquiet. L’avais-je blessé? Je suis désolée je ne voulais pas... Pas quoi? Que mes lèvres effleurent son cou? ... enfin si mais je n’aurai pas dû. Pas dû quoi? Laisser parler tes émotions plutôt que ta tête? Oublier que tu l’avais repoussé à plusieurs reprises et aujourd’hui parce que TOI en en a besoin parce que TOI tu en a envie, te sentir le droit de te l’approprier. L’étreindre puis l’embrasser comme si de rien n’était, comme si on avis, plus encore ses émotions ne comptaient pas? Bravo, c’était exactement ce que je venais de faire. Je suis la pire amie que tu pourrais avoir. Et c’était peu dire. Je me relevais du canapé. J’étais gênée, honteuse. Je... je vais rentrer, je n’ai jamais voulu jouer avec toi tu sais, je ne voulais pas te mettre mal à l’aise. Jouer avec ses sentiments, avec ses réactions parfaitement compréhensible, non je n’avais pas voulu ça. Il.. il doit rester des chambres au chaudron baveur, je peux y être rapidement, faut pas t’inquiéter, ça va... Parler vite, dire tout ce qui me passe par la tête pour ne pas penser une seule seconde que j’ai pu agir sans réfléchir. Parler assez vite pour qu’il n’ait pas le temps de réagir, de crier, de m’en vouloir. Je reculais, manquant de peu de m’étaler sur sa table basse. Non, ce n’était pas les effet de l’alcool, un simple verre de Whisky, aussi bon soit-il n’avait pas pareil pouvoir sur moi.
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Alors que Caleb rassemblait toute sa résignation pour ne pas faire le geste de trop, celui qui ne pardonnerait pas, il fut prit soudainement en traître exactement par ce à quoi il avait pensé à peine quelques instant auparavant. Les lèvres de Gwen se pressèrent dans son cou, l'embrassant doucement, mais très naturellement, comme si rien n'avait été plus normal. Ce signal totalement contradictoire avec tout ce qu'il avait pu recevoir d'elle jusqu'à maintenant répandit comme une traînée de poudre en lui avec au bout un type jouant avec des allumettes. Ça avait beau avoir été bref, ça avait beau n'avoir été rien comparé à ce qu'il avait déjà pu échanger avec d'autres femmes, c'était énormément venant d'elle.

Elle dû sentir à quel point tout son être s'emballait et son cœur qui avait loupé un battement, car soudainement elle s'était arrachée à lui sous son regard éberlué. Elle ne voulait pas ? Elle voulait ? Elle n'aurait pas dû ? Elle se compliquait beaucoup trop la vie. Il tâchait de ne pas avoir l'air trop perdu en écoutant ce qu'elle disait et se leva en même temps qu'elle. La pire amie qu'il pourrait avoir ? Parce qu'elle l'avait embrassé dans le cou ? De quoi est-ce qu'elle parlait ? Était-elle aussi... innocente que ça ?

-Jouer avec moi ?

À présent c'était définitif, il ne comprenait pas comment tout ceci fonctionnait dans le cerveau de sa très chère Gwen, en revanche il comprenait très bien ce qu'elle voulait dire lorsqu'elle disait qu'elle allait partir et se prendre une chambre au chaudron baveur. Ça il ne pouvait pas le permettre pour un tas monumental de bonnes raisons. La première étant que ce n'était vraiment pas la bonne époque pour qu'une jeune fille seule aille se trouver une chambre à cette heure-là de la nuit, la deuxième était que maintenant qu'il voyait une ouverture, il avait l'intention de s'y engouffrer.

Elle recula et faillit renverser sa table basse, au risque de se blesser, avant que Caleb ne la rattrape fermement par le bras et ne la tire contre lui pour la remettre sur pieds, glissant au passage un bras autour de sa taille alors qu'il la serrait contre elle, les yeux plantés dans les siens et son visage beaucoup trop proche pour être honnête alors qu'il se penchait vers elle, comme attiré magnétiquement par ses lèvres.

-Tu n'iras nulle part Gwen, je ne suis pas mal à l'aise, tu es loin d'être la pire quoi que ce soit que je puisse avoir et en plus de ça...

Elle ne semblait pas au courant de l'attrait qu'il éprouvait toujours pour elle, de cette envie désormais irrépressible de goûter les fruits interdits que représentaient ses lèvres à ses yeux. Il n'avait jamais eu la chance d'être aussi proche d'elle, elle ne lui en avait jamais laissé l'occasion. Ce soir cependant, elle semblait voir les choses différemment et il écarta bien vite les scrupules qu'il avait pu avoir lorsqu'il acheva de se pencher pour déposer ses lèvres sur les siennes.

Ce baiser était doux et tendre. Caleb embrassait Gwen comme la jeune femme fragile qu'elle était, comme s'il avait peur de la briser d'un simple contact de ses lèvres qui bougeaient contre les siennes. Au bout de longues secondes passées à l'embrasser, ses lèvres contre celles de Gwen lui procurant d'agréables frissons, Caleb s'écarta juste assez pour pouvoir finir sa phrase.

-Si quelqu'un est un mauvais ami ici c'est moi pour avoir tant voulu que ça se produise.

Son souffle se mêlait au sien dans l'attente d'un autre baiser. Il avait l'impression d'avoir enfin remporté une victoire qu'il convoitait depuis longtemps et n'avait aucune envie de s'arrêter là, mais il ne souhaitait en aucun cas la forcer.
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Me compliquer la vie ? Oui, en effet c’était même là toute l’histoire de ma vie. J’ignorais faire quoi que ce soit dans la simplicité. Avoir toujours peur de ne pas être légitime, de ne pas faire assez ou de faire trop. Le mensonge rongeait chaque partie de mon être et entraînait des conséquences inattendues sur ma vie. Bientôt j’allais tergiverser sur le chemin à prendre pour me rendre dans une autre pièce. Ajoutez à cela l’impression d’être en faute vis-à-vis de mon ami et vous obtenez un cocktail détonnant qui me faisait agir de façon complétement stupide. S’il n’était pas complétement certain que j’étais folle c’était maintenant chose faire, j’en étais sûre. Raahh pourquoi ne pouvais-je pas me taire plus souvent !! Pourquoi était-il plus simple pour moi de mentir que de dire la vérité !! Je voyais bien qu’il avait du mal à me comprendre, et comment cela aurait-il pu en être autrement ? J’avais passé des années à le repousser pour des raisons aussi farfelues que fausse parce que j’étais amoureuse d’un autre garçon que lui et que je ne pouvais en parler à personne et maintenant c’est moi qui me jetais dans ses bras ou presque. Non, bien sûr je ne l’avais pas non plus sauvagement agressé en l’obligeant à m’embrasser mais, je n’avais en aucun cas demandé une quelconque permission avant de me lover dans ses bras et de laisser mes lèvres se perdent dans son cou. Voilà qui me mettait dans une position délicate, de mon point de vue, embrumé par beaucoup trop de petites choses annexes. J’hochais la tête lorsqu’il me demanda de confirmer le fait d’avoir joué avec lui. C’était la dernière des choses que je souhaitais, je voulais être sincère et simplement laisser quelques émotions, quelques sentiments parlés ce qui n’avait rien d’évident chez moi. Je tentais de fuir, m’éloigner pour réfléchir, pour ne pas m’embourber dans mes erreurs et l’y conduire avec moi. La table basse fut un obstacle –maudite malédiction des objets inanimés- et Caleb m’attrapa par le bras, m’empêchant de tomber, me serrant contre lui. Merlin pourquoi mon cœur battait il si vite ? La peur de tomber sans doute… oui disons cela c’était plus simple (vous voyez que je suis capable de faire simple quand je mens…. Quand je me mens à moi-même). Si mes paroles donnaient l’impression que je n’étais pas d’accord de me retrouver si proche de lui, mes gestes, en revanche criait le contraire, oui j’étais bien dans ses bras, sans doute mieux que n’importe où ailleurs et, non je ne refusais plus une telle proximité bien que mon éducation et tout mon être en furent fort troublés. Mais… si… c’est mieux c’est…   Peine perdue. Les lèvres de Caleb entrèrent en contact avec les miennes, il m’embrassait, non, nous nous embrassions. J’appréciai sa douceur et sa tendresse comme s’il m’effleurait simplement, délicatement. Je voulais profiter de ce qui m’était offert, profiter et lui en faire profiter mais déjà il rompait le contact laissant un gout de trop peu sur mes lèvres. Entre mauvais amis… on peut, peut-être, se comprendre alors.   Avais-je alors murmuré en esquissant un sourire. Il semblait sûr de lui, sûr de vouloir ce qui était en train de se produire. D’un geste délicat bien qu’un peu hésitant ma main effleurait son visage, redessinant ses contours que je connaissais sans avoir osé  les découvrir plus tôt. Avant qu’elle ne se perde dans son cou et de l’attire vers moi. Je…   Tais-toi Gwen ça vaudra mieux pour tout le monde. Je quoi de toute façon ? J’ai envie de t’embrasser ? Oui ? Alors fais-le et par Merlin laisse le ressentir au travers de ce baiser qu’il est loin de te laisser indifférente. Et je ne fus plus seulement spectatrice conquise mais actrice consentante d’un petit jeu qui ne nous ferait de mal ni à l’un ni à l’autre. Naturellement mes yeux s’étaient fermés, mon esprit aussi, m’abandonnant pleinement dans ce baiser. Mon corps ressentait ce contact privilégié, mon cœur semblait vouloir s’enfuir de ma poitrine, ma main elle avait trouvé son ancrage au contact de sa peau. Je l’embrassais comme je me l’étais toujours interdit, refoulant au plus profond de ma mémoire ce deuil de six mois que personne ne pouvait comprendre. M’autorisant seulement à espérer un peu de bonheur, un instant de paix. Et quand il fut nécessaire, vital même de reprendre un peu d’oxygène quelques mots m’échappait. Je vais peut-être rester… finalement.   Une véritable girouette… S’il n’avait pas fait le premier pas, je me serais enfui, regrettant sans doute toute ma vie de ne pas lui avoir laissé sa chance. De ne pas nous avoir laissé la moindre chance.
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Elle avait répondu favorablement à son baiser, il avait eu du mal à y croire. Ses lèvres avaient épousé les siennes sans résistance pendant les quelques secondes que ça avait duré avant qu'il ne s'écarte. Elle n'avait pas chercher à creuser la distance entre eux. Elle était restée là, lui souriant, caressant son visage, puis son cou pour le tirer à nouveau vers elle, lui faisant comprendre à demi-mot qu'elle le désirait aussi.

Caleb aurait sans doute pu pousser un cri de triomphe dans une autre situation, mais pour le moment son contentement ne se manifestait que dans l'abandon avec lequel il embrassait Gwen. Il avait enfin lâché son bras pour poser sa main dans son dos, au creux de ses reins. Plus que jamais conscient de sa présence, de son corps contre le sien, de son souffle qui se perdait alors qu'il l'embrassait, Caleb ne voulait pas résister à l'envie d'en demander plus.

Lorsque le manque souffle se fit critique et qu'ils se séparèrent à nouveau, légèrement haletant dans le cas de Caleb, elle parla à nouveau pour lui annoncer qu'elle resterait sans doute. Il ne pu s'empêcher de rire légèrement et d'appuyer son front contre le sien.

-Oui reste, j'ai assez de place pour deux dans mon lit. Et des macarons.

Des macarons dont tout le monde se fichait pour le moment d'ailleurs. Ils étaient bien trop occupés à faire ce qu'ils auraient dû faire depuis déjà bien longtemps selon lui. Il ne comprenait pas pourquoi elle l'avait toujours repoussé, ses raisons étant toujours sibyllines et bancales. Elle ne lui avait jamais dit qu'elle n'était simplement pas attiré par lui et c'est à cause cette faille dans son discours qu'il avait continué d'insister pour la faire céder.

Ce qu'il comprenait encore moins, c'était pourquoi elle avait craqué aujourd'hui, pendant cette soirée. Sa mère l'avait blessée et elle avait décidé de se réfugier chez lui. Peut-être l'avait-il réellement eu à l'usure ou peut-être n'avait-il été que l'heureux bénéficiaire de ces tristes événements. Cependant pour le moment il n'y réfléchissait plus, il aurait le temps d'y penser plus tard, il ne voulait pas laisser passer l'occasion.

Il se pencha pour embrasser sa joue meurtrie, puis sa mâchoire avant de se pencher encore un peu plus pour embrasser son cou, savourant le contact de sa peau sous ses lèvres tandis qu'il ne pouvait se retenir plus longtemps de glisser ses doigts sous son haut, dans son dos. Il voulait la sentir directement sous ses phalanges, remonter le long de sa colonne ou bien poser sa main sur son ventre pour la glisser plus haut sans se presser. Elle n'avait qu'à l'arrêter si elle le souhaitait, si elle trouvait les choses trop rapides alors que lui-même contenait son impatience.
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Il semblait aussi surpris que ravi de mes réactions. A quoi s’attendait il? A recevoir une gifle? A ce que je le repousse violemment avant de m’enfuir en courant et de faire en sorte de ne jamais le revoir? Pourtant n’avais-je pas fait le tout premier pas, le second même en me lovant contre lui puis en l’embrassant dans le cou? D’accord, c’était minime presque ridicule mais il savait que je n’offrais pas ce genre de marque d’affection à n’importe qui. Depuis mon adolescence déjà on disait de moi qu’aucun homme ne semblait trouver grâce à mes yeux, que j’étais prompte a me faire des amis mais pas à les mettre dans mon lit. Une de ces filles de sang pur frigide et coincée. Les plus mauvaises langues disaient même que mon père avait dû m’envouter afin qu’aucun homme qu’il n’ait pas choisi ne puisse m’approcher plus que de raisons. J’étais souvent la cible de commentaires désobligeant de par mes choix de n’afficher aucune relation sérieuse avec personne et je m’en étais toujours parfaitement accommodé. Au moins il avait le sourire même si j’étais loin, très loin, d’imaginer qu’il se pensait vainqueur d’une quelconque lutte. Je doutais d’ailleurs être réellement un “bon lot”, il aurait pu trouver bien mieux que moi, bien plus simple, plus expérimenté même.Il n’y avait eut ni bon ni mauvais moment, c’était arrivé parce que nous en avions eu envie. Ce soir je redécouvrais un plaisir simple mais très agréable, un plaisir que je m’interdisais depuis plusieurs mois. N’étais-je pas un peu cassé après tout? Sans doute complètement inapte à l’amour mais ce n’est pas ce que Caleb attendait de moi n’est ce pas? Pas après un simple baiser. Nous reprenions notre respiration, sa main trouvais sa place au creux de mes reins et nous ne pouvions pas être plus proche l’un de l’autre. Il n’avait eu qu’à se baisser un peu pour poser son front contre le mien. Je tentais de répondre avec humour à ses paroles. Alors je reste. Pour les macarons bien sûr. Voyait il que je tentais d’être détendue? Comme si tout cela était normal pour moi? Comme si je savais parfaitement ce que j’étais en train de faire. Comme si je maîtrisais la situation? Il n’en était rien bien sûr, je savais que j’avais envie de l’embrasser, d’être près de lui mais pour le reste je me laissais guider par mes instincts et malheureusement pour moi ils étaient plutôt défaillants à ce sujet. Alors mon humour boiteux ferait mouche ou pas, peu importait puisque si j’avais l’impression d’être gauche lui semblait parfaitement savoir ou il voulait aller et déjà ses lèvres rencontraient ma joue puis ma mâchoire et enfin mon cou. Sa main dans mon dos tentait de trouver une ouverture à ma robe de sorcier, chose ardue quand on connaissait mon goût prononcé pour les robes plus compliquées les unes que les autres que ce soit à mettre ou à ôter. Pourtant il avait trouvé une faille entre les lacets et ses doigts caressèrent ma peau, légèrement en dessous de ma cicatrice mais très proche tout de même, trop peut-être. Surprise, mes doigts éraflèrent sa nuque alors que des frissons parcouraient l’ensemble de mon corps. J’avais décidément le don pour détruire chaque moment agréable. Désolée... J’ôtais ma main du cou de Caleb afin de ne pas empirer la situation. Je ne voulais pas, j’ai... juste été surprise. Je posais ma main sur son bras, serrant un peu le tissus lui faisant ainsi comprendre que je ne voulais pas qu’il s’éloigne. Un pas en avant, deux en arrière, incapable de simplement me laisser aller, de ne pas être l’usurpatrice même dans ces moments là. Ma respiration était rapide, irrégulière, j’hésitais à parler, à agir, au fond c’était sans doute pour ça que j’étais plus à l’aise lorsque nos lèvres était occupées. Pourtant cette chaleur au creux de mon ventre, ces picotements au bout de mes doigts, ces signes ne pouvait pas me tromper. L’angoisse, un fond de peur qu’il me découvre sous mes vêtements qu’il n’effleurent des cicatrices si bien camouflées. Agir, faire quelque chose, ne pas le laisser voir mon hésitation, ma crainte. Alors je dégluti non sans difficulté et ma main qui se trouvait sur son torse descend jusqu’à la limite de sa chemise et je défais le dernier bouton puis l’avant dernier. Mes doigts effleurent sa peau alors que mon regard ne quitte pas le sien, cherchant ses encouragements, sa force.
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Le trait d'humour de Gwen, répondant au sien, avait paru être un bon signe à Caleb lorsqu'il commençait à embrasser son cou. Il la connaissait assez pour la deviner nerveuse, mais il lui semblait que c'était normal. Caleb ne savait rien de la vie amoureuse que Gwen avait pu avoir et pour ce qu'il pouvait en deviner, elle n'avait pas dû connaître beaucoup de partenaires. Aucun, à sa connaissance. C'était même possible que ça soit sa première fois, ce soir, dans ses bras. Ces considérations ne lui vinrent à l'esprit que lorsque ses doigts effleurèrent son dos et qu'il en récolta une griffure dans le cou, lâchant un léger « Aïe » à peine audible. Juste assez pour qu'elle l'entende, elle qui était complètement collée à lui.

Il coupa court à ses excuses en secouant doucement la tête, complètement attendri à vrai dire. Gwen était adorable et elle le fut encore plus lorsqu'elle serra son bras pour ne pas qu'il s'éloigne. Ce qu'il ne comptait pas faire, ou du moins pas pour une simple griffure. Il la voit descendre sa main le long de son corps jusqu'à son ventre qui se contracte légèrement sous le contact. Il ne fit rien lorsqu'elle commença à défaire sa chemise par le bas, à part continuer à la regarder avec tendresse tout en réfléchissant.

Ils n'étaient même pas dans sa chambre. Ils n'étaient même pas en présence directe d'un lit. Si c'était effectivement la première fois de Gwen, il n'allait définitivement pas lui faire l'amour sur le canapé et encore moins sur la table basse. Aussi, en essayant de ne pas l'alarmer et de ne surtout pas faire passer ça pour un refus, Caleb se saisit de sa main.

-Attend, dit-il à voix basse. Pas ici.

Il garda sa main dans la sienne et se mit à reculer en direction de sa chambre, sans briser le contact visuel. Il connaissait la disposition de son appartement par cœur, combien de fois était-il rentré complètement saoul d'une fête ou de boîte de nuit et avait dû retrouver seul le chemin de son lit sans même trouver la force d'illuminer la pièce d'un coup de baguette ?

La distance qui les séparait lorsqu'il ouvrit la porte de sa chambre était incroyablement grande. Leurs bras n'étaient même pas tendus, mais elle, son corps, sa chaleur, lui manquaient déjà. Bien vite il l'attira à nouveau contre lui, sans violence, puis raccompagna sa main sur sa peau, la faisant monter le long de son corps pour qu'elle le découvre avec lui, défaisant lui-même le reste de ses boutons au fur et à mesure. Bientôt, il arriva sur son torse où il s'arrêta, sa main sur son cœur qui battait plus fort que jamais.

-Tu le sens ? demanda-t-il. Je suis aussi nerveux que toi.

C'était totalement vrai. Il n'avait jamais réfléchi au fait que Gwen vivrait sans doute une expérience décisive pour sa vie de femme avec lui. Il ne voulait pas la décevoir, il voulait que tout soit parfait pour elle. Il lâcha sa main pour retirer totalement sa chemise puis l'entoura à nouveau de ses bras pour l'embrasser encore. Dans un même temps, il cherchait à défaire les lacets qui retenaient sa robe dans son dos, voulant le faire à la main pour ne pas qu'elle se sente pressée et espérant que ses expériences précédentes avec ce genre de robe pourraient l'aider. Bienheureusement ce fut le cas et Caleb réussit à la desserrer assez pour pouvoir atteindre plus de surface à toucher dans son dos.
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J’aurai aimé posséder le don de mon amie Nyssandra, savoir ce qu’il ressentait. M’infiltrer dans ses pensées également pour agir de la façon qui conviendrait le mieux. Ne pas être trop gauche, trop maladroite ne pas paraître complétement inexpérimenté afin de lui faire plaisir à lui aussi. Dans mon esprit ce genre de moment se devait d’être pleinement partagé, un moment de grande intimité, de grande proximité. Alors bien sûr nous étions déjà serré l’un contre l’autre mais même cette proximité-là ne me semblait pas suffisante. Mes doigts découvraient sa peau peu à peu, lentement, appréciant le contact à sa juste valeur. Les muscles étaient contractés, parfaitement dessinés. Je me figeais à ses paroles. Attendre… oui mais qui ? Quelques fugaces centième de seconde ma crainte fut qu’il souhaite stopper là notre étreinte, peut-être l’avais-je griffé plus profondément que je ne le pensais. Pas ici… Oh. Une interjection rassurée. Je remarquais alors que j’avais cessé net de respirer et ces deux tous petits mots avaient fait repartir mon cœur. Mon regard lui se perdit un instant sur les possibilités qui s’offraient à nous dans cette pièce. Je n’avais pas pensé une seule seconde à ce genre de détails, il faut dire que ma première fois avait eu lieu dans un grenier sur un lit de fortune. L’important restait que nous soyons ensemble peu importe le moment ou l’endroit. Néanmoins je me laissé guider vers sa chambre. J’avais l’impression de danser, suivant ses pas sans même avoir besoin de les voir, comme si ce n’était pas notre première fois, ensemble.  J’aurai pu fermer les yeux que je n’aurai pas trébuché, le laissant maître de notre soirée. Il était le cavalier parfait et la confiance que je lui accordais aujourd’hui n’était pas feinte. Une fois arrivé dans sa chambre j’affichais une petite moue. Pas de macarons alors... La nervosité rendait mon humour plus douteux que d’habitude ou j’étais particulièrement en forme ce soir ? Il m’attira de nouveau à lui et je le laissais poser ses mains sur les miennes. Je remontais doucement sur son torse, retraçant le moindre muscle, le découvrant comme jamais je n’avais osé le faire auparavant. Nous nous arrêtions pile au niveau de son cœur que je sentais battre, qui faisait écho au mien à un rythme effréné. Cette impression terrible d’avoir couru pour rattraper vainement le magicobus. J’hochais la tête lorsqu’il me demanda si je sentais son cœur. Bien sûr que je le sentais et heureusement ! Il avoua être nerveux et mes joues s’empourprèrent sans mon accord. Ma nervosité était donc bien palpable… Mes lèvres étaient trop sèches pour que je puisse répondre avec humour que non je n’étais pas nerveuse c’était sans doute un effet d’optique… hrm. Etonnant pour une menteuse professionnelle non ? Non, ce n’était pas ma première fois, ni la seconde (je ne continuerai pas plus loin, c’était de toute façon ma troisième fois mais il était clair que je n’étais pas au niveau pour tenir un quelconque carnet de note) mais c’était la première avec lui. C’était au fond celle qui comptait le plus entre nous non ? D’amis de longue date nous allions devenir des amants et je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter sur l’après, demain et tous les autres jours… Penser à l’instant présent. Lui. La première fois que mon corps s’embrasait pour un autre homme que celui qui avait partagé mon cœur de longues années. Non, je ne devais pas penser à Liam, pas maintenant, surtout pas maintenant. Je devais l’éloigner, le laisser reposer en paix et vivre ma vie. Accepter que j’avais le droit au bonheur même si ce n’était que pour une nuit. Alors mon regard parcours son corps avec gourmandise. Regarder mon ami avec des yeux tout neuf, un point de vue bien différent. Bien sûr j’avais toujours vu qu’il était bien fait de sa personne mais ce soir, je le trouvais beau. Il retira sa chemise et j’en profitais pour effleurer son flanc avec malice provoquant quelques frissons. Je retrouvais le gout sucré de ses lèvres avec envie et le laissais se battre avec les lacets de ma robe. La gourmandise se transformait doucement en passion et je grignotais ses lèvres alors qu’il parvenait à atteindre ma peau. Mes doigts s’engouffraient dans ses cheveux, mes lèvres recherchaient avec  avidité les siennes. Je reprenais mon souffle dans son cou, l’embrassant une fois encore à cet endroit mais de façon moins sage. Il remontait doucement ses mains dans mon dos, et je me crispais légèrement, inconsciemment tout en pressant mon corps contre le sien. Je reprenais ses lèvres comme pour reculer d’encore quelque secondes le pas à franchir. Il n’avait pas besoin de voir, il la sentirait très bien, cette vilaine cicatrice qui jamais ne se refermerait complétement mas qui, par chance ne me faisait pas souffrir en ce moment. Je répondrais à ses questions qui, j’en étais certaine, allait tomber lorsqu’il découvrirait ma peau aux imperfections plus que flagrantes…
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Les tentatives de Caleb pour la déshabiller se retrouvèrent fort ralenties par la passion qui semblait peu à peu envahir son amie. Ses mains qui se perdaient dans ses cheveux provoquaient des frissons d'envie le long de sa colonne vertébrale. Ses lèvres dans son cou provoquaient dans tout son corps une centaines de réactions simultanées qui finissaient immanquablement par faire s'éveiller son bassin. S'acharnant un peu plus, l'impatience grandissant en lui proportionnellement à son envie, Caleb réussit enfin à atteindre véritablement son dos alors qu'elle revenait l'embrasser, entraînant sa langue dans une danse où Caleb exprimait à la fois tout son désir pour elle et l'impatience qu'il avait de la découvrir entièrement.

Enfin, son habileté finit par payer et il fut en mesure de lui retirer sa robe. Cependant, il ne voulait pas en manquer une miette et fit cesser le baiser pour s'écarter juste assez pour pouvoir la regarder. Il posa alors ses mains sur ses épaules, attrapant le tissu délicat de sa robe entre ses doigts, puis il la fit glisser le long de ses bras, puis de son corps, la dévorant du regard tout du long pendant que ses mains avaient enfin rejoint directement sa peau.

Ses yeux retrouvèrent ceux de Gwen, brûlant désormais d'un feu qui ne connaissait qu'une seule façon de s'éteindre. Sa main se posa sur son ventre et remonta jusqu'à son soutien-gorge, passant dessus, caressant son buste en remontant avant de glisser derrière sa nuque pour la tirer vers lui et l'embrasser à nouveau. Sa main rencontra sa cicatrice, lui faisant marquer un temps d'arrêt avant de continuer à l'embrasser. Il avait des questions, mais elles viendraient plus tard, quand ils auraient terminé de consumer ensemble.

Sa main descendit le long de cette marque qu'il sentait, puis plus bas le long de la peau lisse de son dos jusqu'à ses fesses sur lesquelles il s'arrêta. Les sous-vêtements qu'elle portait étaient beaux et doux. Caleb aurait presque pu croire qu'elle les avait mis pour lui s'il avait été un peu plus naïf. Cependant, Gwen avait des goûts de luxe pour ses vêtements, ce n'était pas étonnant que ses sous-vêtements suivent la même tendance.

Le contact de sa peau contre la sienne sembla le brûler lorsqu'il se colla contre elle à nouveau et son entrejambe désormais complètement éveillé déformait son pantalon, appuyé contre elle, douloureux à cause de la pression exercée. Il la lâcha alors et s'occupa de le défaire avant de s'en débarrasser et de revenir contre elle, en caleçon. Avec un soupir d'envie, Caleb embrassa à nouveau son cou, puis son buste, avant de faire de même avec la naissance de ses seins le long de son soutien-gorge, ses mains caressant ses hanches, puis ses cuisses. Sa bouche descendit encore, atteignant son ventre et la léchant juste à la limite de sa culotte bleue nuit.

Sans s'attarder, Caleb remonta jusqu'à sa bouche qu'il embrassa brièvement avant de mordiller légèrement sa lèvre inférieure tandis que l'un de ses mains, hardie, s'aventurait entre les jambes de Gwen, par dessus sa culotte.
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D’abord doux puis langoureux nos baisers s’intensifiaient naturellement au gré de notre désir commun qui amplifiait à chaque contact, peau à peau, lèvres contre lèvres, un cercle vertueux qui ne cesserait pas dans l’instant. Je n’avais pas imaginé une seule seconde être impatiente à ce point de posséder et d’être possédé par Caleb. Lui l’ami, lui que j’avais repoussé sans qu’il ne se lasse complètement, lui qui était telle une bouée de sauvetage en pleine mer, un protego face à un assaut de sortilèges d’attaque. Lui, le plus simplement du monde que je découvrais avec envie, avec plaisir et désir. Le connaître de A à Z à commencer par le moindre pli de ses lèvres, gouter à la moindre parcelle de sa peau. Venait-il de grogner? De soupirer? Un savant mélange des deux sans doute, je lisais dans son regard toute l’impatience du monde, ce serait la robe où lui et j’espérais sincèrement que ce serait lui. J’allais même proposer mon aide quand le lacet céda. Le tissus n’était plus aussi tendu du moins de mon côté. Il s’éloigna de moi et je comprenais rapidement que c’était pour mieux me voir, m’observer sous toutes les coutures. J’avalais ma salive avec difficulté et mes joues s’était empourprés totalement. Il me dévorait littéralement du regard alors que ma robe finissait au sol. Mes sous-vêtements assortis pour seul camouflage. Je triturais mes doigts comme une enfant prise en faute, gênée, presque pétrifiée de me montrer si vulnérable alors que lui ne semblait pas le moins du monde dérangé de se savoir bientôt complétement nu face à moi. Les hommes avaient définitivement beaucoup moins de complexes que les femmes. Lorsque ses doigts se posèrent sur mon ventre celui-ci se contracta instantanément comme si tout mon être réagissait à la moindre sollicitation. Des frissons, de la chaleur, il manipulait le chaud et le froid sans que je ne sois capable de maîtriser quoi que ce soit. J’étais perdue et me sentais légèrement… « Inutile », je devais agir moi aussi non d’un boursoufflet !! Heureusement je retrouvais rapidement le gout rassurant de ses lèvres et mes mains la douceur de sa peau. Pourquoi ces contacts étaient-ils aussi addictifs ? Une seconde, peut-être même deux qui me parurent une éternité lorsqu’il hésita. Il avait senti sous ces doigt cette partie de mon corps moins lisse, disgracieuse même, cette cicatrice à vif, marque aussi visible que ne l’était le tatouage de voldemort. Aucun mot ne quitta ses lèvres que j’avais emprisonné avec les miennes avec beaucoup d’ardeur, sans doute rassurée qu’il ne soit pas complétement stoppé en découvrant ce que je cachais depuis tant d’années. Je sentais contre moi le tissu tendu de son pantalon, ravie de lui faire autant d’effet. Je reculais d’un pas et profitais qu’il ôte son vêtements pour retirer mes talons perdant par la même occasion presque 10 cm de hauteur, je me sentais minuscule, ridiculement petite en face de lui. Mais Je n’eus pas vraiment le temps de trop réfléchir à tout cela que ses lèvres parcouraient mon corps frémissant. Il descendait vite, trop vite. Mes mains se perdait dans ses cheveux, sa nuque alors que je me mordais la lèvre inférieur tentant de me retenir jusqu’à ce qu’un soupir d’aise ne m’échappe. Il allait finir par… me rendre complétement dingue. Caleb… Son nom prononcé dans un soupir. Tu vas me rendre… Par Merlin Morganne et tous ces p*tains (putain est un terme très usité chez les Lestrange, pour toute contestation merci de demander au coupable, Rabastan Lestrange) de sorciers avec une dose de magie assez puissante pour qu’on pense encore à eux aujourd’hui. …folle avant que nous ayons atteint ton lit. Je n’avais jamais mis autant de temps pour prononcer aussi peu de mots. Lorsqu’il récupéra mes lèvres je me pressais contre lui afin de le faire reculer en direction du lit, justement même si physiquement l’essai ne fut pas une réussite. Ma main dans sa nuque descendait sur ses épaules, son flanc, son bassin atteignant bientôt son caleçon. Il était compliqué de comprendre comment mes jambes pouvaient encore me porter. La sur la pointe des pieds j’avais la délicieuse impression que mes muscles plus que jamais tendu s’était métamorphosé en coton… Sa main… sa main était bien trop imprudente et il m’était difficile de contenir quelques sons appréciateurs. La mienne s’aventurait à son tour à ce niveau juste au-dessous de la ceinture mais contrairement à Caleb elle s’était déjà faufilée sous le tissu découvrant avec douceur mais envie la virilité du jeune homme. Ma bouche elle s’évertuait à gouter à son cou, l’embrassant, le mordillant. Si je devais devenir folle ce soir, je ne partirais pas seule !
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Caleb était perdu à présent. Perdu dans les sensations, dans un tourbillon de chaleur, de lèvres, de mains, bras entrelacés et de peaux pressées l'une contre l'autre. Il n'était plus sûr que le cœur qui battait si fort était le sien, ou bien celui de Gwen et il s'en moquait éperdument. Son nom qu'elle avait soufflé semblait être l'expression même de son désir pour lui et la suite de ses paroles ne fit que le confirmer avant qu'elle ne se presse complètement contre lui, comme impatiente de ne faire qu'un.

Sa main pressée sur l'entrejambe de Gwen était d'autant plus chaude qu'elle était en contact avec la source même du plaisir de son amante, cette source qui la faisait gémir contre lui, chercher le contact de son corps, la poussait au vice en glissant sa propre main à l'intérieur de son caleçon, découvrant sa virilité en la prenant avec délicatesse dans sa main, lui arrachant lui-même un gémissement de plaisir mêlé d'impatience.

-C'est toi qui me rend fou, réussit-il à souffler alors qu'elle semblait décider à vouloir dévorer son cou.

De sa main libre, il détacha habilement le soutien-gorge de Gwen qu'il retira, lui faisant lâcher son sexe dans le mouvement. Il glissa alors ses mains sous les cuisses de la jeune fille et la souleva aisément avant de se retourner pour l'allonger sur le lit, lui au dessus d'elle et l'entrejambe sur le point d'exploser alors qu'ils n'étaient même pas encore totalement nu.

Sans attendre, il descendit embrasser ses seins, en prenant un dans l'une de ses mains pour la caresser, la masser, l'embrasser jusqu'à pouvoir en sucer délicatement l’extrémité. Lorsque l'impatience fut trop grande pour continuer ainsi, Caleb se redressa pour lui retirer définitivement sa culotte, se débarrassant au passage de son caleçon avant de revenir s'allonger sur elle en reposant une main entre ses cuisses. Il ne savait toujours pas si c'était sa première fois, mais il ne voulait pas lui faire mal et pour ça, il devait la préparer.

Doucement, embrassant ses lèvres, puis sa mâchoire jusqu'à son oreille où il lui glissa de ne pas s'inquiéter, il commença à la caresser directement, ses doigts s'imprégnant du fruit de son excitation avant de faire pénétrer sa première phalange, puis sa deuxième et son doigt tout entier sans se précipiter. Elle était serrée autour de lui et il devait se retenir de grogner d'impatience, gémissant contre son oreille, entre ses dents serrées.

Il lui mordit légèrement le cou, sans la marquer, sans la blesser, tandis qu'il faisait pénétrer un deuxième doigts en elle tout aussi progressivement, initiant lentement les mouvements de va et vient jusqu'à ce qu'il se décide à les sortir pour guider son sexe contre le sien. Il marqua alors un temps de pause, la regardant dans les yeux comme pour chercher son accord avant de pousser pour la pénétrer enfin dans une explosion de plaisir et de sensations, exprimant son plaisir et commençant à se déhancher lentement en elle presque tendrement alors que tout son corps semblait incandescent contre le sien.
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