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sujet; (iskandar) She wears strength and darkness equally well, the girl has always been half goddess, half hell.

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(iskandar) She wears strength and darkness equally well,  the girl has always been half goddess, half hell. Empty
Iskandar Na Ho Liu
feat krystal jung • crédit soojunqa
❝ We're running in circles again ❞Wizards ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Iskandar, qui se voulait conquérante, qui n'est finalement que poupée avec le poids d'un destin tout tracé sur ses frêles épaules. Ils disaient que L'Ouest serait sien. Na Ho, comme pour fortifier ses racines, pour lui rappeler qu'elle n'appartient qu'à l'Empire Céleste. Et enfin, Liu, ils s'immiscent les Liu, ils dirigent, et derrière le calme souverain, il y a la destruction.
☇ naissance ; Par une nuit orageuse, le 7 novembre 1981, dans l'un des pavillons familiaux, à Taipei. Elle a vingt-et-un ans.
☇ ascendance; Préservé de toutes souillures, son sang est pur tout autant qu'il est bleu. On dit qu'elle n'est pas du commun des mortels, elle est lunaire, Iskandar.
☇ métier ; En dépit de son jeune âge, Iskandar siège au conseil de direction de la branche anglaise de la chaîne hôtelière de luxe „Liánhuā“. Elle compte bien créer un partenariat avec les célèbres D'Anjou, faire prospérer les affaires familiales. Sa place à la tête de la compagnie n'est qu'une épreuve de plus à passer pour prouver sa valeur à un père encore trop frileux.
☇ camp ; Iskandar se veut neutre, naviguant entre les eaux. Il lui arrive de prêter son don à quelques contacts proches du gouvernements mais elle n'annoncera jamais ouvertement son allégeance à un camp, sa loyauté offerte aux siens depuis sa naissance.
☇ réputation ; Méfiez-vous de l'eau qui dort. Voilà un conseil qu'il faut prendre au sérieux lorsque l'on parle d'Iskandar. En Angleterre, nul n'aura entendu parler de la cadette des Liu. En Asie, la jeune femme jouit d'une double réputation nébuleuse. Il a longtemps été dit que l'héritière avait la santé fragile et bien qu'il ait été prouvé qu'elle se portait à merveille, plus personne ne cherche à démentir cette pensée commune. Iskandar, elle se joue de cette image qui la veut précieuse et vulnérable. Elle s'arrange de cette rumeur pour surprendre. Ceux qui ont déjà eu à lui faire face savent à quoi s'en tenir. Iskandar ne connait ni la pitié, ni la délicatesse. Elle est une duelliste hors pair qui a fait ployer nombres de présomptueux. De plus, digne enfant de ses parents, la jeune femme se révèle coriace en affaires, mettant son don à profit pour donner le change.
☇ état civil ; Fiancée. Dans la fratrie, on s'amuse volontiers à dire qu'elle ne récolte que les miettes. Il avait toujours été de convenance que la dynastie des Liu étendrait ses tentacules. Marier leurs héritiers à des personnes influentes dans le reste du monde n'était qu'un pas de plus. Cadette d'une famille de cinq enfants, la jeune femme est promise à un sang pur, de dix ans son aîné, à la réputation sulfureuse.
☇ rang social ; On ne dissocie pas le nom Liu de l'élite sorcière. Cela fait des générations que les Liu côtoient les étoiles. Statut acquis au détriment des Chang, on ne compte plus sans eux.
☇ baguette ; Contrairement à ses aînés, la baguette d'Iskandar n'est pas faite de bois de cerisier. Le bois de prunellier lui convient très bien. Ne dit-on pas qu'il est le bois des guerriers ? D'une longueur relativement normale, elle porte en son cœur un ventricule de dragon.
☇ épouvantard ; Que la roue tourne. Que la dynastie des Liu, réduite à néant, soit forcée de fuir comme l'ont été les Chang. Qu'elle se retrouve à côtoyer la plèbe.
☇ risèd ; Qu'elle ne soit plus dans l'ombre de ses frères et sœurs. Elle se voit à la tête du clan, un clan puissant, respecté et craint encore plus qu'il ne l'est.
☇ patronus ; Un tigre, symbole de royauté aux yeux des siens.
☇ particularités ; Iskandar est empathe. Un don qu'elle a mis du temps à identifier et encore plus à accepter. Elle se sent prisonnière des émotions des autres, a l'impression de se perdre un peu plus chaque jour. Responsable de son isolation sociale, elle le tolère uniquement car il lui apporte des avantages non-négligeables.
☇ animaux ; Yalta, son fidèle compagnon, un Kuvasz qui l'a suivie jusqu'en Angleterre.


☇ Avis sur la situation actuelle ; Arrivée il y a presque deux années, elle n'avait pas pris conscience de l'ampleur du bouleversement touchant l'Angleterre. Avant, elle n'y avait jamais vraiment porté attention, persuadée que son futur se trouvait à des kilomètres de là. Elle se garde donc de dire qu'elle trouve la situation désolante. Il était dépassé de se livrer la guerre pour un motif aussi ridicule qu'un sang supposé pur. Critique, elle observe sans vraiment se mouiller. Si elle aide le gouvernement, c'est uniquement par profit, pour se creuser sa place et faire ses preuves. La politique, elle s'en fiche. Elle ne sera jamais de celles qui chantent les louages du Magister sans avoir un dessein précis derrière la tête. Elle part du postulat de base que cette guerre ne la concerne pas. Ils peuvent s'entre-exécuter, cela ne l'empêchera pas de dormir sur ses deux oreilles. Elle espère simplement être assez subtile pour ne pas être prise pour cible par ces insurgés qu'elle tient en aussi haute estime que ce fameux Magister. Fière dignitaire de la nation de l'Eau, elle sait où va sa loyauté.

☇ Infos complémentaires ; sous ses airs inoffensifs, Iskandar est une petite force de la nature. elle considère que sa réputation de jeune femme fragile est un atout pour se jouer des autres. elle n'a donc jamais cherché à contredire les ragots colportés à son sujet, les encourageant même volontairement. très exigeante, envers son entourage mais encore plus envers elle-même, elle ne se met pas de limites pour se forcer à toujours aller plus loin, toujours faire mieux. il s'agit d'une obsession, d'une quête éternelle de la perfection qui finira probablement par avoir sa peau. la peur de représailles, les conséquences de ses gestes, Iskandar n'y pense jamais avant de se lancer dans un projet. elle estime que le risque en vaut toujours la chandelle. ressortir indemne ne fait jamais partie de ses préoccupations. elle est prête à souffrir pour atteindre son but. peu lui importe, si pour ce faire, on doit lui briser tous les os du corps. de fait, elle est souvent considérée comme une intrépide par ses proches respectueuse des traditions, elle continue d'exécuter les rituels propres à la nation de l'eau. véritable moment de méditation, elle y puise la force nécessaire pour continuer à se battre, y retrouve sérénité et quiétude.   cadette d'une famille nombreuse, elle a toujours souffert d'un complexe d'infériorité, pensant qu'elle n'était jamais aussi bien que ses aînés. impression confortée par la rudesse et l'austérité d'un père qui en demandait toujours plus. en grandissant, elle  a fini par comprendre que tous étaient logés à la même enseigne, qu'elle était la seule à y voir une course à la reconnaissance paternelle. bien qu'estompée, l'impression ne l'a jamais vraiment quittée. son père lui a toujours répété que pouvoir et solitude allaient de pair, que la seule confiance à accorder était à soi-même. ne pas douter de ses propres capacités, ne jamais placer ses espoirs en autrui. ayant profondément assimilé ces mots, Iskandar a inconsciemment saboté toutes ses relations, érigeant des murs de plus en plus difficiles à outrepasser. elle n'a désormais pour compagnon que son fidèle Yalta, chiot offert pour ses seize ans. contrairement à ce que l'on pourrait penser, Iskandar ne fait pas de différence entre les sangs. plus vicieuse que ça, elle voit la différence dans les statuts sociaux, les différentes castes. peu importe que votre sang soit pur si vous n'êtes qu'un paysan. malgré les remontrances de sa famille, elle éprouve encore du mal à dissimuler le mépris que la plèbe lui inspire. mépris qui lui vient de mauvais souvenirs passés, quand enfant, elle étouffait de l'attention qu'on lui portait, aussi bienveillante ait-elle été. ses visites dans les quartiers populaires ont toujours été un véritable calvaire à ses yeux. elle est toujours habillée à la dernière mode. elle suit les tendances avec intentions, tant côté moldu que sorcier. iskandar excelle dans l'art du duel. ses adversaires n'en ressortent jamais indemnes tant elle est brutale, explosive. elle considère qu'il s'agit de l'un des rares domaines où son don se montre utile. derrière ses airs de jeune fille bien élevée se cache l’implacabilité des Liu. affûtée, tranchante dans ses paroles, elle évite de faire dans la dentelle, n'enjolive que rarement la réalité. pourtant tous lui prête un discours agréable. lunatique du fait d'un don qu'elle ne contrôle jamais assez, il lui arrive de passer d'un état à l'autre sans transition, laissant ses hommes de mains pantois.   elle pratique le tir-à-l'arc monté et les arts martiaux. le café la répugne, l'odeur même lui donne la nausée. elle n'y connait rien en quidditch et a fait venir un conseiller directement de Chine quand elle s'est aperçue que le sport avait autant de popularité. pour autant, elle considère qu'il s'agit d'un jeu de barbare. fiancée à un homme plus âgé qu'elle, elle estime ne pas être la plus lésée des héritiers. au-delà de la réputation sulfureuse de son futur époux, elle apprécie énormément sa vivacité d'esprit et trouve fascinant le mépris dont il fait preuve à l'encontre des mœurs de son propre pays. on lui reproche souvent d'être insensible. le comble pour elle qui ne peut prétendre à avoir la paix. il lui arrive encore trop souvent de confondre ses propres sentiments avec ceux de tiers personnes. la situation de son pays d'accueil ne la préoccupe qu'à moitié, elle n'y porte attention que parce qu'elle influe sur les affaires. se considérant de l'élite, elle ne sent pas inquiétée pour le moins du monde. elle s'assure simplement de ne jamais ouvertement prendre parti. on ne sait jamais quand la roue tournera.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Halloween. J'ai 23 ans, je viens de Bikini Bottom et j'ai connu le forum via Je jouais Teresa Grimaldi et je reviens vous hanter. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? Yo mama so fat, her patrous is a cake!



Dernière édition par Iskandar N-H. Liu le Mer 3 Fév 2016 - 21:36, édité 7 fois
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heavy lies the crown
Moving, be like water. Still, be like a mirror. Respond like an echo.


Socha
The Hidden Vulnerability of Others
1989 & Chine

Les gens se bousculaient aux portillons du pavillon. Ils répondaient présents à une heure bien matinale de la journée, malgré le froid mordant de l'hiver. Un sourire ne quittait pas leurs lèvres desquelles s'échappaient un filet de vapeur à chaque mot et ils échangeaient joyeusement entre eux, chacun allant de sa petite remarque. Il se dégageait une ambiance chaleureuse et bonne enfant de la petite foule. L'entraide était le maître mot, on s'échangeait nourriture et boissons chaudes, gentillesse et bonté, on essayait de réchauffer les corps et les cœurs avec les moyens du bord. La file n'en finissait pas de s'allonger, Iskandar n'en voyait plus la fin. « I hate them. » Dissimulée à la vue de tous, la gamine, encore en pyjama, les observait d'un œil critique. Elle n'avait jamais aimé la foule, savoir que des dizaines de personnes allaient passer la journée à fouler le sol du temple lui déplaisait. A les voir là, elle se sentait déjà oppressée mais ce n'était rien en comparaison à l'état fiévreux de la veille. Aujourd'hui, elle était de repos. On lui épargnait les apparitions mondaines, ordre du médicomage. Ses frères et sœurs n'y échapperaient pas, eux. Elle voyait déjà Zhen, la plus âgée de ses sœurs, s'avancer vers l'attroupement, sourire de convenance aux lèvres et port de tête altier. Bientôt, elle leur ferait la conversation, les convierait à entrer, leur distribuerait quelques cadeaux et ils s'en iraient heureux avec la conscience tranquille. Les gens d'en-bas étaient si faciles à contenter. « They're so stupid. » Il suffisait de quelques mots plaisants, d'un discours harmonieux, quelques belles idées, des petits présents et ils étaient prêts à se jeter dans les flammes pour eux. Les petites gens étaient avides de l'attention qu'on leur accordait, elle leur donnait l'impression d'être importants. Ils ne l'étaient pas, ils étaient remplaçables, interchangeables. « Oh Na Ho, you're being cruel. You shouldn't say things like that. » Elle ne comprenait pas pourquoi. Dans sa nonchalance d'enfant, elle était persuadée d'avoir raison. Ces gens se contentaient de si peu, étaient prêts à vendre leurs enfants pour un simple sourire. Avaient-ils seulement conscience de ce qu'ils leur inspiraient vraiment ? Du mépris, du dégoût, de l'indifférence ou au mieux, de la condescendance et de la pitié. Mais elle consentit à acquiescer. Il était mal vu de contredire un aîné, quand bien même s'agissait-il de son grand-frère. « I know but... » Elle sentit son amusement avant que le rire ne quitte ses lèvres. Il lui ébouriffa les cheveux tendrement.  « It wasn't always like that, you know ? Our family was probably the most hated one among the water's nation. People would say that the Liu were coming from the sea, that we were thieves and that one day we'd return to it. Then our ancestor prove them wrong. Time has changed, you should be grateful. » Iskandar connaissait sa leçon. Elle n'ignorait pas le parcours de sa famille ; de la mauvaise réputation à l’ascension jusqu'au pouvoir. Elle avait pourtant du mal à concevoir ses ancêtres ployer devant les autres. Les Liu ne ployaient pas. De tout temps, ils avaient inspiré la peur. « Dad says they fear us. For Liu means "to destroy". » Et ils finissaient toujours par tout détruire. Il valait mieux ne pas se mettre au travers de leur route. Son père lui avait raconté la chute des Chang, la déchéance et la fuite. Leur réputation sulfureuse les avait toujours précédés. Parce que Liu signifiait détruire et qu'ils avaient pris plaisir à le faire, à les voir toucher le fond. « They do. But now, they love and respect us too. It's easier like that. » Une main de fer dans un gant de velours. Ça aussi, elle le savait. On ne se révoltait pas contre les personnes que l'on appréciait mais cela ne l'empêchait pas de les détester. « I know but I'm tired. » Son frère lui adressa un regard compatissant, pressa doucement son épaule. Il était inquiet, elle le sentait. Ce n'était pas son but, elle allait mieux. Elle espérait que son sourire parviendrait à le convaincre. « Let's go inside or you'll catch a cold. » Elle ne se fit pas prier, quittant sa cachette. A l'abris dans ses quartiers, entre ses draps chauds, elle se sentirait mieux.

Anemoia
Nostalgia For A Time You’ve Never Known
1990 & Chine

Les rires des convives résonnaient dans la demeure. Les effluves de nourriture se mélangeaient, remplissaient l'espace, lui mettaient l'eau à la bouche. La musique accompagnaient les rires et discussions de la haute noblesse chinoise. Les décorations alliaient Chine et Etats-Unis avec harmonie. La dame de maison, sa mère, n'en finissait pas de récolter les éloges des innombrables invités. Aujourd'hui, Zhen se mariait. Elle était la première de ses sœurs à passer le cap. Elle n'avait que dix-huit, plus vraiment une enfant, pas encore une adulte. Son destin allait être lié à celui d'un riche dignitaire américain, un héritier de choix, tout comme elle. Mais elle l'aimait. C'était assez rare pour le souligner. Les Liu se mariaient rarement par la force des sentiments préférant nouer des alliances solides, des alliances sordides. Le mariage de Zhen était une exception, il conciliait amour et affaire avec une harmonie nouvelle. Qu'elle était belle dans sa robe de mariée rouge — robe que la belle famille avait consenti à accepter pour respecter les traditions séculaires de la dynastie. Le soleil la baignait de ses rayons, projetant un tableau magnifique aux yeux aguerris, le vent venait parfois soulever le voile et Iskandar pouvait admirer le sourire timide, le sourire radieux de sa sœur alors que la gamine serpentait entre les convives, dans sa robe blanche cousue pour l'occasion. Coursée par un garçon de son âge, elle se faufile entre les corps pour se frayer une place au premier rang, désireuse de ne rien rater de la première danse. Ses yeux brillent de malice, elle se sent bien, euphorique. Elle frétille devant les deux silhouettes d'abord timides, puis virevoltantes sur la piste, rayonnant de bonheur. Elle s'émerveille de la délicatesse de son aînée, de la maladresse touchante de son beau-frère, des longs regards échangés. Elle s'assure de tatouer ce moment sur ses pupilles, de ne jamais l'oublier. Naïve, encore insouciante, elle se permet d'espérer connaître ce bonheur un jour. « Can I have this dance ? » Elle lève les yeux vers son frère, sourit de plus belle, glisse sa main dans la sienne et se laisse emporter à son tour. Bien sûr, elle est encore trop jeune, elle lui marche sur les pieds, elle n'a rien de la grâce de Zhen. Bien sûr, il sait que ce moment est éphémère, une illusion dans un monde comme le leur. C'est bien pour ça qu'il lui permet cette pause, il n'était pas question de la tromper sur son futur, il était question de lui fournir le plus de souvenirs heureux avant que la réalité ne la rattrape, dans le vain espoir qu'elle puisse y puiser la force nécessaire pour affronter les inexorables maux de son destin.

Nodus Tollens
When Your Life Doesn't Fit into a Story
1992 & Chine

Les années ont passé et avec elles, ses illusions d'enfants. L'oisiveté n'était plus à l'ordre du jour et chacune de ses journées était occupée à présent que la cause de ses maux avait été trouvée. Iskandar passait ses journées à apprendre. Il n'était plus questions de se prélasser dans les jardins. D'abord politique, affaires et bienséance. L'art de mentir, de naviguer parmi les loups avec pour première règle de ne jamais faire confiance aux autres. Apprendre à se comporter comme une dame, les danses de bals, la littérature et la musique. Ensuite arts martiaux et duels. L'esprit tout autant que le corps. Qu'elle soit une fille ne changeait rien. Les traditions ancestrales des Liu lui étaient inculquées par des précepteurs de choix, par ces moines dont les moldus raffolent. Sévères, strictes, ils passaient leur journée à lui répéter la même chose, toujours la même phrase. Be like water. Et ils fendaient ses lèvres, entaillaient sa peau, brisaient ses os. Be like water. Ployer sans jamais se briser. La seule défaite est l'abandon.  Be like water. Insaisissable, doucereuse. Be like water. Encore et encore inlassablement, jusqu'à ce que la douleur ne soit plus qu'un mot. Jusqu'à ce que la gamine s'efface et que naisse la guerrière. Les journées commençaient tôt, se finissaient tard. Bientôt, commenceraient ses leçons de magie. De toute façon, le pavillon s'était vidé. Zhen vivait aux Etats-Unis, à présent, elle attendait son premier enfant. Kun avait épousé la fille unique d'un dirigeant de la nation de l'air, il était père de deux enfants, des jumeaux. Jian était en passe de se marier avec un sang pur russe. Ne restait plus que Chen et elle. Et aucun des deux ne vivait plus dans l'illusion que la vie serait facile.

❝ Lachesism ❞
Longing for the Clarity of Disaster
1998 & Chine

« He's just a friend. » Iskandar, elle ne comprend pas l'intérêt soudain pour leur relation. Il n'a jamais rien demandé avant. Et puis, Iskandar, elle l'a vu sourire à l'autre fille. Alors elle ne comprend pas ce que ça peut lui faire qu'elle rit avec un autre. Peut-être qu'il veut simplement remuer le couteau dans la plaie. Parce que lui, il l'a elle. Et qu'elle, elle ne l'a pas lui, ni l'autre d'ailleurs. Pouvoir et solitude. « Well, he was just a friend. It's over already. We're not friends anymore, he just doesn't know it yet. » Elle ment, elle minimise l'existence de l'autre dans sa vie. Ce sera plus facile quand il arrivera avec ce regard perdu, qu'il lui pardonnera son attitude comme il le fait toujours même lorsqu'elle ne le mérite pas. Lui qu'il lui semble connaître depuis toujours. Son pilier lors des réunions d'affaires, des cours de politique, des mondanités imposées. Oh comme elle regrettera sa présence auprès d'elle. Ses propres mots sont comme un coup de poignard, ils lui coupent le souffle et elle doit se rappeler de continuer à respirer, de continuer à ignorer la douleur qui rampe sous sa peau, qui résonne dans sa tête. Elle sait pourtant, Iskandar. Elle sait que le pouvoir appelle à la solitude. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir mal alors elle continue à bâtir des murs autour d'elle. Et elle sourit, d'un sourire brisé à l'éclat terni par ce qu'elle sait. The one who wants to wear the crown, must bear its weight. C'est ce que son père lui répète souvent. Alors Iskandar, elle soupire et reporte son attention sur la page qu'elle avait délaissée. Elle n'a même pas le temps de se replonger dans la lecture qu'il s'invite dans le petit salon. Elle ressent son agitation, elle en a la nausée, les mains qui tremblent et la peau qui pâlit. « Why ? » Il était son meilleur ami, son seul ami. Ils avaient grandi ensemble et elle l'avait trahi. Si seulement il savait comme elle se détestait pour ça. Elle a tellement honte qu'elle continue à fixer obstinément la page de son livre mais il reste là, debout devant elle. Elle aimerait être comme l'autre, bavarde, bruyante, entre éclats de rire et murmures tendres. Elle aimerait être comme sa grande-sœur et être capable de trouver les mots en toutes circonstances. Mais elle n'est qu'Iskandar et ses mots ne sont jamais qu'un venin doucereux, ils tuent à petits feux. Les bons mots, les compliments, les excuses, ils viennent s'écraser contre ses lèvres. Comme en ce moment. Elle pourrait tout arranger, présenter ses excuses. Être vraie et pleurer, être vraie et afficher sa peine. Mais les vagues de colère qui le secouent la submergent et bientôt, elle n'est plus que poison à nouveau. « Seriously ? You know I'm not the one to blame. You know I have absolutely no power over my dad. We always knew that. What happend to the "we're not responsible for our parents acts" ? » Elle ne lève toujours pas les yeux vers lui, fait preuve d'un mépris crasse alors qu'elle le sent bouillir, qu'elle le sent s'effondrer aussi. Mais elle ne ment pas. Elle n'a rien fait. Au fond, elle sait qu'il en a conscience mais la peine reste là, logée entre eux. Ils savaient que ce moment finirait par arriver. Tôt ou tard, leurs familles se déchireraient. Les Liu ne comptaient pas céder leur place et ils étaient implacables. Iskandar aurait pu le prévenir, lui donner le temps de limiter les dégâts mais elle ne l'a pas fait parce que la famille passait d'abord, parce qu'il aurait fait pareil. Désormais, il était trop tard. Solitude et pouvoir. Elle soupire, dépose son livre sur la table devant elle. Il est toujours agité mais abattu. « We're done then ? » Dans ses mots, elle perçoit toute la peine et le désespoir, toute sa résolution. Il n'y avait plus rien à faire. Sa famille venait de tomber en disgrâce, ils n'étaient plus égaux à présent. Pire, il était vu comme le fils des traîtres qui avaient visé trop haut. « I think you know your way out. » Elle se bat pour ne pas pleurer, se bat pour résister à l'envie de le serrer dans ses bras une dernière fois. L'instant parait durer des heures avant qu'il ne quitte la pièce. C'en était fini de leur amitié. Plus de balade à vélo, plus de course sur balai, plus de nuits à contempler les étoiles, de plans idiots pour libérer les grenouilles destinées aux cuisines. Plus rien. Juste elle et ses responsabilités. The one who wants to wear the crown, must bear its weight.

Yu Yi
The Desire to Feel Intensely Again
1999 & Chine

Il y avait des jours où elle était en colère. Contre le monde, contre elle-même, contre tout. Elle ne se l'expliquait pas. Mensonge, mensonge, bien sûr qu'elle savait. Elle s'était réveillée, encore fatiguée, à peine capable de s'extirper de son lit. Bercée par un silence royal, mordue par le froid et la boule dans son estomac. Une ambiance étrange flottait dans le pavillon depuis quelques jours, prémices d'un embrasement prochain. La tension contenue, la colère retenue, elles finissaient toujours par éclater. Iskandar n'avait pas de raisons d'être en colère mais elle l'était tout de même parce que les personnes autour d'elle l'étaient. A commencer par son père qui lui avait littéralement jeté un dossier à la figure il y a deux jours de ça. Pas assez bien. Pas assez bien. Iskandar soupire, se pince l'arête du nez et se masse les tempes, trouve la force de se lever, enfile une chemise à la va-vite et ouvre grand les cloisons. Accueillie par la fraîcheur de l'automne, l'odeur de la terre, les gouttes gelées qui viennent lui lécher le visage. Peut-être la journée sera-t-elle plus belle que prévue. Guidée par la faim, ses pas la mènent vers la cuisine. Par l’entrebâillement de la porte, elle le voit, le garçon de cuisine. Un sourire glisse sur ses lèvres malgré elle. Et elle se dit que, peut-être, vraiment, la journée serait plus belle que prévue. Son cœur d'adolescente bat plus vite et elle ne peut s'empêcher de se trouver idiote de réagir de la sorte. Mais il est si prévenant, si gentil avec elle, elle a l'impression de compter réellement en sa présence. Parfois, elle se laisse même rêver aux histoires qu'il lui raconte, quand il lui dit qu'elle vaut mieux que ça, qu'il l'encourage à s'envoler, à prendre sa vie en main, à partir avec lui. On ne pouvait pas dire qu'Iskandar appréciait les autres mais elle l'appréciait lui et c'était beaucoup. Du bout des doigts, elle pousse la porte. Elle l'entend rire, chuchoter et son sourire s'efface. Elle a l'impression d'être poignardée, de manquer d'air. Stupide. Elle est stupide. La colère emplit chaque atome de son corps. Elle bout de rage. Ils sont là, sous ses yeux, penchés sur elle-ne-sait-quoi. Il chuchote, elle rit et il sourit. Elle la déteste de tout son être. Sans plus attendre, elle brise le moment privilégié qu'ils partagent, s'installe royalement à sa place et attend qu'on la serve. On la sert alors. Un gâteau d'anniversaire. Pour son anniversaire, elle l'avait presque oublié. « It's Yue's idea. She thought you'd like it. » Son ton est chaleureux, comme toujours. Mais Iskandar reste de marbre à cette bonne intention. Pire, elle se lève et balaye l'assiette d'un revers de la main, l'envoyant valser à terre. « Obviously she was wrong. I'd never ask for something like that. Maybe she should remember she's being paid to clean our mess, not to have some stupid idea. » Soudainement, Iskandar n'a plus faim. Elle quitte la cuisine, rejoint sa chambre, pressée d'enfouir son trop plein d'émotion. Mais il la suit. Trop audacieux, trop téméraire. Il dépasse les bornes, lui attrape le poignet. « Stop being cruel » Elle ricane, il n'est pas le premier à lui dire ça. « She did her best to make you that cake. She doesn't deserve that. You should apologize to her. » S'excuser, elle ? Elle préférerait s'arracher la langue. Elle était une Liu, elle ne devait aucune excuse à la plèbe. « I'm not cruel. I'm a Liu. You of all people should know the difference. » Elle croit en avoir fini mais il ne la lâche pas. Il ressert même sa prise sur son poignet. « You shouldn't...you...Please stop acting this way. You're so much better than that. I already told you, you could... » Il ajoute, suppliant. Il se trompait sur elle, elle n'était pas la fille généreuse qu'il s'était inventé. Elle n'était jamais assez. Elle n'était jamais à la hauteur. Ne venait-il pas de lui préférer une servante ? La gorge nouée, elle venait d'entendre la phrase de trop. Et commence l'explosion alors qu'elle inverse les rôles, qu'elle se fait aussi insaisissable que l'eau. Comme tous les autres, il n'a pas le temps de réagir. Il se retrouve avec la baguette sous la gorge, pressé contre le mur, incapable de bouger, incapable de respirer, avec la désagréable impression que se gorge est prise en étau par un filet d'eau. « I could what ? Leave my family behind to embrace your shitty kind of life ? And for what reasons exactly ? Being free ?! Because you think you're free ? Well, bad news. You're not and you never will be. You're so blind. Stop lying to yourself when you know that your birth made you mine. I am the one who choose if you die or if you live. So you better show me some respect. » Ses mots sont acérés, frappent là où ça fait mal. Pourtant, elle a l'impression de perdre, de s'enfoncer. Il est à sa merci, une pression de la baguette et elle en a fini de lui. Elle ressent sa peur mais l'horreur qu'il lit sur son visage la dépasse. Ou était-ce de la pitié ? De la tristesse ? Elle ne comprend plus. Il la regarde comme si elle allait se briser, ses orbes chaleureuses la couvent tristement. C'est alors qu'elle remarque que ses joues sont mouillées de larmes. Puis l'horreur à nouveau. Une douleur affreuse derrière son crâne et puis le néant.

***

Ils l'ont laissée là. Là, seule, à même le sol. Ils l'ont laissée là, sans même effacer leurs traces. Elle ne sait pas pourquoi ou elle le sait trop bien. Ils l'ont laissée là, étalée sur le parquet dur, les cheveux entourant son visage si pâle. Et elle sait pourquoi. Ce qu'elle aimerait pleurer, ce qu'elle aimerait rire, ce qu'elle aimerait hurler. Mais elle a le regard vitreux, ses yeux ne quittent plus le plafond immaculé de sa chambre et elle ne fait rien. Elle ne bouge pas. Oh comme elle est fatiguée. Comme à chaque fois, comme lors de ces catastrophes, quand les vagues se retirent pour laisser place à la dévastation. Elle, elle est la ville détruite par le tsunami. Elle est la population hagarde après la catastrophe. Elle a toujours été une accidentée de toute façon. Un peu plus ou un peu moins. Elle se dit que c'est ce qu'ils ont du penser. Et si elle n'était pas déjà si loin, elle aurait un peu mal. Non, son cœur ne se pince pas, elle est juste fatiguée et elle continue de fixer ce plafond blanc. Au fond, elle aurait aimé avoir tort. Elle aurait aimé qu'ils reviennent vérifier son état. Ils auraient été stupides mais ça l'aurait réconfortée. Mais ils ne sont pas là, et ils l'ont laissé crever toute seule. Sauf qu'elle n'est pas morte. Elle se demande s'ils ont vérifié. Elle a peut-être été assez conne pour penser qu'ils tenaient à elle, juste un peu mais elle ne l'est pas assez pour attendre que quelqu'un lui vienne en aide. Et franchement, elle n'a pas envie qu'on lui tende la main. Ces périodes de vide, elle en a déjà traversées des tas. Elle sait que ça finira par passer — comme se plaisent à le rappeler les médicomages, le vide après le trop plein. Ce foutu mal de crâne se dissipera aussi, lui qui aurait du provoquer sa colère. Mais elle est tellement fatiguée qu'elle n'envisage même pas de rejoindre son lit. Le sol, ce sera très bien. Et puis, même si elle sait que personne ne viendra, les torrents grondent tout de même au fond de sa carcasse. Ils lui susurrent qu'on ne sait jamais, que quelqu'un la trouvera peut-être et qu'elle pourra se venger à travers eux. Mais en attendant, elle ferme les yeux et elle s'endort. Elle n'avait plus personne. Son père avait raison, une fois de plus.

Opia
The Ambiguous Intensity of Eye Contact
2001 & Londres

« Please, let's save both of our time since we both know you can't afford to decline my offer. » Iskandar soutient le regard de l'homme installé en face d'elle, dans ce petit salon de thé réputé de la capitale londonienne. Il lui semble que le temps s'est arrêté. Devant eux, le breuvage dans les tasses en porcelaine s'est refroidi — preuve s'il en est qu'ils sont là depuis bien trop longtemps. Tout a commencé par la surprise, le plaisir de la découvrir. Iskandar, s'était-elle présentée. Enchanté, avait-il répondu. Comblé, il l'était. Après la surprise, vient toujours l'assurance. Elle l'avait toujours détestée, cette façon qu'ils avaient d'empester l'eau de Cologne et la confiance en eux. Mais tout commence toujours par la surprise et l'assurance. Puis vient la deuxième phase. La compréhension. C'est ce qu'elle préfère. Quand, impassible, elle contemple la panique, elle observe les visages se décomposer au fur et à mesure que l'illusion s'estompe. Qu'ils sont tranchants, finalement, les mots de la poupée. Oh, comme ils auraient du se méfier. Quand ils la dévisagent, il y a de la colère dans leurs yeux. Parce qu'après tout, comment osait-on leur faire un affront pareil ? Comment avait-on pu se jouer d'eux de la sorte ? L'acide leur brûle les lèvres. Ils se laissent ronger morceaux par morceaux par le brouillard du discernement. Il n'y a jamais eu de jeu, jamais eu de victoire. Plus rien à fêter pour le champagne. La défaite avant même d'avoir pu déplacer les pions. C'est généralement à ce moment que la lueur lubrique dans leurs regards s'éteint et qu'ils se décident à avoir la décence de relever les yeux vers son visage. Que pouvaient-ils discerner à travers le tissu de toute façon ? Les épaules s'affaissent, les gorges se font sèches, les regards fuyants, les voix tremblantes « What about... » Le dossier s'abat sur la table. Parfois, ils sursautent et elle a du mal à retenir un sourire. Lui, il ne sursaute pas. Il se passe la main derrière la nuque. Elles tremblent légèrement, de colère et de crainte. « It seems like you don't understand. So listen for the last time. Either you choose to sign the papers, either I'll stop waisting my time with you. In any case, you know you won't see such an opportunity again. » La vérité est mordante et finit d'abattre les derniers murs de résistance. Elle feint de se lever, le toise de sa hauteur. Elle n'est que mépris et dédain.  « I'll do it. I'll sign those damn papers. » Il attrape la plume, ne parcourt plus les mots couchés sur le parchemin et il appose sa marque. Enfin. Il lève les yeux vers elle.  « See ? It wasn't that hard after all. » Ses lèvres se froissent en un sourire timide. A nouveau, elle n'est plus que délicatesse et raffinement.

Kenopsia
The Eeriness of Places Left Behind
2001 & Londres

Iskandar ne l'aurait jamais cru possible mais elle appréciait son fiancé. Elle ne le lui dirait pas mais elle s'en rendait compte un peu plus chaque jour. Quand elle s'endormait sur le canapé après une longue journée de travail et qu'elle se réveillait sur son lit, un post-it sur le front. Don't overwork yourself. De son écriture presque illisible, lettres à peine finies. Ou quand il l'invitait à dîner mais qu'ils finissaient par simplement disputer des parties acharnées d'échec version sorciers. Les débuts avaient pourtant été difficiles. Elle débarquait dans un pays étranger, aux mœurs exotiques, il lui avait fallu du temps pour prendre ses marques — et aujourd'hui encore, elle était certaine, après presque deux ans passés dans la ville londonienne, de ne jamais pouvoir s'habituer totalement à ce mode de vie. Le bal des prétendants avaient alors commencé. Tous n'avaient vu en elle qu'un trophée à exhiber — elle, elle n'avait vu en eux qu'un boulet à sa cheville. Elle avait eu droit aux mêmes compliments, parfois mots pour mots, jamais une discussion intéressante, pas le moindre signe d'un réel intérêt. Elle avait perdu espoir, s'était rendu à l'évidence, elle ne récoltait que les miettes comme s'amusait à le dire Jian. Puis il était arrivé, en retard, sans s'excuser, s'en amusant même. Fidèle à sa réputation, il n'avait que faire des règles qui régissaient leur monde. Il avait été sa seule source d'amusement lors de ces soirées qui n'en finissaient jamais si bien qu'elle attendait sa venue avec impatience, appréciant leurs joutes verbales, qu'elle ne pouvait s'empêcher d'être déçue lors qu'il ne se montrait pas. En un sens, il la comprenait, il ne la sous-estimait pas, ne la voyait pas que comme une rentrée considérable d'argent et encore moins comme un moyen de redorer sa réputation. Elle avait fait son choix. Elle n'attendait rien de lui, il n'attendait rien d'elle. Les fiançailles étaient annoncées.

***

Elle n'appréciait jamais les soirées mondaines mais elle ne pouvait plus y couper. Elle étouffait pourtant, cherchait trop souvent le réconfort des balcons et des pièces vides pour éviter la morosité, la peur, le cacophonie de sentiments qui n'étaient pas les siens. Fière représentante de la nation de l'eau, elle se noyait entre les âmes en peine. Parfois, elle avait l'impression qu'ils étaient déjà morts à l'intérieur, qu'ils erraient sans but et qu'ils ne cherchaient qu'à l'attirer vers le fond. L'air lui manquait déjà, elle ne pouvait pas se permettre de défaillir ici. La respiration saccadée, elle porta sa main à sa gorge, son regard se perdait à la recherche d'une issu. Elle sentit alors une main sur sa taille, la guidant vers la piste de dance. Pas besoin de relever la tête pour identifier l'homme derrière ce geste. Ce même homme qui s'efforçait de la calmer, s'assurant qu'elle soit la seule à l'entendre. « C'mon princess'. Ain't no thing you can do.  » Elle respire, ses doigts se serrent plus fort sur le smoking de son fiancé. « Focus on me.  » Elle essaye, s'aide de ses sens. Son parfum, sa voix, sa chaleur. Quand ils heurtent un homme. « We're gonna play a game, ok ? See this man behind me, the one we bumped into ? I think he actually hates me but I'm not that sure. Maybe you could help with me with that, huh ? » Elle darde son regard vers lui, essaye de faire le vide, elle se calme, se concentre. Il le hait, bien sûr qu'il le hait. Pas besoin d'avoir un don pour le remarquer tant il les fusille du regard. « Doesn't everyone hate you ? What did you do to him ? Screw his wife ? » Il rit, elle sourit. « See, that's my girl. Let's get you out of here. » Il attendit que la chanson s'arrête pour la guider vers la sortie. Il la raccompagne jusqu'au pas de sa porte. « Told you that you'd be bored to death. Stop doing that to yourself. » Il n'attend pas de réponse, dépose un baiser sur son front et disparaît aussi vite qu'il est arrivé.



Dernière édition par Iskandar N-H. Liu le Mer 3 Fév 2016 - 21:55, édité 16 fois
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Bienvenue ** J'aime beaucoup le prénom trognon
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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7587
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE iiih j'suis super contente de te revoir parmi nous trognon minikr on pourra peut-être voir pour un lien ensemble aussi du coup ! Si tu as des questions, n'hésite surtout pas hein brille bon courage avec ta fiche et bon jeu parmi nous cute
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Luna Lovegood
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‹ inscription : 31/05/2015
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‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
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‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10223
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
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JE SUIS FAN DU PSEUDO AUSSI gaah potte BIKINI BOTTOM FTW string superman

REBIENVENUE CHEZ NOUS kr j'ai hâte d'en lire plus craque
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Rebienvenue parmi nous trognon
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Nephtys Shafiq
Nephtys Shafiq
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‹ âge : vingt-six
‹ occupation : musicienne, batteuse des Rotten Apple avant que le groupe ne se disloque. Autrefois elle était également une des boules de cristal ambulantes du gouvernement. Aujourd'hui, elle tente encore de créer mais passe surtout son temps à jouer pour les patients de Ste Mangouste.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : fait 21 cm, elle est en saule et contient de la poudre de griffe de sphinge.
‹ gallions (ʛ) : 5233
‹ réputation : Traîtresse, lâche, infâme catin du gouvernement de Voldemort. Parce qu'elle a aidé en toute connaissance de cause le Lord et ses sbires, par ses visions et par sa musique, et parce qu'elle est longtemps restée fiancée à un mangemort même lorsqu'elle était libre de se défaire de la promesse, Nephtys est regardée de travers la plupart du temps. Son sang pur n'aide en rien.
‹ particularité : voyante, affublée à sa naissance d'un don lui provoquant dans son sommeil des visions sporadiques et imprévisibles mais particulièrement violentes.
‹ faits : Orpheline de mère, il lui reste son père, Aswad Shafiq, devenu fou après l'attaque d'Herpo Creek.
‹ résidence : dans un appartement miteux sous les toits, quelque part dans un immeuble peu rutilant de l'allée des embrumes.
‹ patronus : un chacal, symbole de clairvoyance dans l’Égypte ancienne. Elle n'arrive que rarement à en conjurer une forme corporelle.
‹ épouvantard : Tantôt, elle craint que l'on abrège les souffrances d'Aswad et panique. Parfois, elle se dit que ça serait pour le mieux, moins égoïste. A ce moment là, sa véritable peur prend le dessus. Elle voit les gros titres, "Mangemort appréhendé et abattu" et l'avis de décès de Nott quelques lignes plus bas.
‹ risèd : Theodore en sécurité, avec ou sans elle. Des nuits calmes. Du silence. Ne plus rien sentir, à défaut de l'avoir lui.
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Rebienvenue sur le forum, n'hésite surtout pas si tu as besoin de quoi que ce soit, nous sommes là pour ça. Bon courage pour la suite de ta fiche, j'ai hâte d'en voir plus potte
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merci à tous. j'avance dans ma fiche mais je préfère quand même demander un délai si possible.  craque
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14085
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
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sûr, je te mets jusqu'au 2 février dear kr
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Bienvenuuuuue & bon courage pour ta ficheeee kr
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