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sujet; Coco x I tell you whats inside of me will never die

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Coco "Coralie" LadouceurMy body is shaking, my knees are weak, intense emotions overflowing me
❝ We're running in circles again ❞Hunted ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Coco vient de Cocorico, le bruit que faisait la bestiole soulevée magiquement par l'enfant de neuf ans lorsque des envoyées de la Maison de la Douceur la trouvèrent. Coco, c'est le surnom que lui a donné la Mama, le jour de son arrivée dans la maison close. De son véritable prénom, Coco ne s'en souvient pas, ou ne veut pas se souvenir, on ne sait pas trop, on ne sait jamais où finit la bêtise et où commence la lucidité chez celle-là. En tout cas quand on lui demande, elle hausse les épaules et change de sujet, complètement désintéressée par la question. Voilà, c'est ça Coco.
Ah ? Ladouceur ? Ca c'est parce qu'il fallait un nom pour lui faire des faux papiers pour qu'elle puisse traverser la frontière. Alors, après un sourire entendu de la Mama, elle a juste pris le nom de la maison close. Elle l'a emmené avec elle par delà la Manche, comme un petit trésor. Ce nom n'existe que sur ce passeport incongru et rempli de mensonges, mais elle le trésore étrangement, comme un lien vers sa famille.

☇ naissance ; En 1979 apparemment, sûrement en été, quelque part dans les alentours de Paris, supposerons-nous.
☇ ascendance; Aucune idée. Elle a quelques souvenirs, discrets, flous, de sa tendre enfance, qu'il y faisait chaud et qu'il y sentait bon.
☇ métier ; Prostituée, depuis ses seize ans, avant elle était aide de maison close. Mais disons que là tout de suite elle va bientôt se retrouver au chômage.
☇ camp ; Absolument aucune idée.
☇ réputation ;  Bon, ça, déjà, c'est plus facile. Coco est une prostituée de qualité, en bonne santé, assurée, tout compris, arrivée de Paris il y a trois ans. Elle est douce, tendre, aimante, propre, obéissante et se spécialise dans le dépucelage des jeunes innocents ou les rôles de jeune ingénue effarouchée.
☇ état civil ; Il y a un client qui la voulait en robe de mariée dans une église, ça compte ?
☇ rang social ; Hors-la-loi. Tout nouvellement échappée de la maison close, la patronne veut récupérer son bien, les mangemorts veulent récupérer le bien de la patronne.
☇ baguette ; 25cm, cèdre, crin de licorne.
☇ épouvantard ; Actuellement, l'épouvantard de Coco aurait sûrement le visage du dernier mangemort abusif qui a voulu d'elle. Mais concrètement, cela change souvent en fonction de qui ou quoi lui a fait peur dernièrement.
☇ risèd ; Là tout de suite, Coco se verrait sûrement propre, coiffée, bien habillée, à Paris, avec la Mama et les autres prostituées de la Maison de la Douceur.
☇ patronus ; Coco doit se concentrer pour le moindre sort, un patronus est bien au delà de ses capacités.
☇ particularités ;  Traceuse.
☇ animaux ; Aucun.
☇ miroir ;Aucun.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Coco a encore beaucoup de mal à comprendre ce qu'il se passe en Angleterre. Le premier obstacle est celui de la langue : elle a un anglais plus qu'approximatif et cela l'empêche de comprendre les subtilités, les sous-entendus, les euphémismes dont on est obligé d'utiliser pour parler de la situation. Ensuite, vivant dans un petit cocon de plaisir, de fêtes et de journées passées à dormir pour mieux gérer ses nuits blanches, elle n'a qu'une vision limitée du monde extérieur et de ses réalités. Enfin, Coco ne s'est jamais véritablement intéressé à la politique, au sang moldu ou non moldu, et n'a pas assez de proches en Angleterre pour se préoccuper de leur sort.

Il y a cependant des choses que Coco voit et comprend. Bien sûr Coco ne dit rien, car ce n'est pas le métier de Coco, mais elle voit la peur dans certains regards, elle lit la tension dans certaines soirées, et elle ne dit rien. Elle est la jolie petite call-girl qui sourit et rigole tout en essayant d'ignorer qu'une véritable guerre de pouvoir se joue autour d'elle.
Elle est, aussi, la jolie petite prostituée qui se retient de grimacer lorsqu'elle comprend que, ce soir, elle est encore avec « un des monsieurs qui ne payent pas », ceux que vous appelez mangemorts.

☇ Infos complémentaires ; Coco ne comprends pas très bien l'anglais, ou plutôt elle le comprend mieux qu'elle ne le parle, et elle ne le parle vraiment pas bien. Par contre, elle sait proposer son corps en une dizaine de langues. Elle lit difficilement, écrit très lentement, mais très joliment. Elle lit peu, très peu, et ne s'intéresse pas à la politique. Dessine absurdement bien, chante très correctement, et a une connaissance de l'art insoupçonnée. Les plaintes de ses clients, après le fait qu'elle soit bête, niaise, inculte et analphabète, concernent sa capacité à être autant excitée par une petite fleur sauvage et par une cascade de diamant. Tout émerveille Coco. Et c'est parfois un peu vexant pour ses prétendants. Elle aime la nature, la ville, sauter dans les flaques, porter une fortune en guise de vêtements, rire avec ses copines, faire l'amour à des inconnus, visiter les églises, écouter quelqu'un lui raconter sa vie, raconter sa vie, sourire à un joli monsieur, boire de l'alcool, faire des galipettes, faire des cadeaux, manger du chocolat, chanter. A été élue produit de l'année par la Maison de la Douceur en 1998.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Gérard / Augustus. J'ai 22 ans, je viens de Paris et j'ai connu le forum via RABBYNOUCHOUUU. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? CO-CO-COMING What a Face

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Coco Ladouceur le Mer 24 Aoû 2016 - 18:19, édité 2 fois
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Your Pale Blue EyesBut I tell you whats inside of me will never die
❝ Cocorico ❞1988 & Paris


L'animal lui échappe, encore et encore. L'enfant n'en peux plus, de lui courir après. L'enfant a faim, l'enfant est fatigué, l'enfant a besoin de ce coq. Elle en a besoin pour se nourrir, et nourrir tous les autres qui l'attendent. L'enfant n'a que neuf ans, elle n'a que neuf ans mais déjà la faim laisse ses traces sur son visage d'ange et la misère salit ses grands yeux brillants. Elle ne remarque pas qu'on  la regarde, ne s'en préoccupe plus et, alors, qu'elle a l'impression qu'elle n'arrivera jamais à récupérer l'animal, elle le voit soudain s'élever dans les airs et atterir dans ses bras. Comme par magie.
L'enfant ne se formalise plus des évènements étrannges qui se déroulent autour d'elle. Un immense sourire resplendissant traverse juste son visage et un éclat de joie sort de ses lèvres. Elle s'accroche à l'animal, l'étouffe, suffoquant de fierté de pouvoir manger quelque chose d'aussi précieux. Elle ne remarque que trop tard les trois femmes magnifiquement habillées, coiffées et maquillées au dessus d'elle, la regardant avec un étrange sourire tendre.

Elle a déjà vu les madames de ce genre dans le coin. Elle sait relativement ce qu'elles font. Elle sait qu'elles sont belles, qu'elles sont riches, que les hommes les aiment beaucoup beaucoup et les femmes beaucoup beaucoup moins. Elles sortent de nuit, elles sourient beaucoup, et actuellement elles la regardent avec un peu trop d'intérêt pour ne pas inquiéter l'enfant. Elle se recroqueville instinctivement, serrant sa proie contre son cœur.
« Bonjour ma petite, comment tu t'appelles ? »
Les très jolies choses effrayent l'enfant. Elle a cette peur irrationnelle de se faire attraper, emmener, charmer et tromper par ces belles choses. Mais la peur ne dure qu'un instant, un court instant, puis elle se laisse entraîner par sa fascination. Pour l'instant, elle a juste peur et reste obstinément silencieuse face à la question. Cela fait rire la madame. Elle les entend parler d'elle à la troisième personne. Elle les entend parler de son visage, de ses yeux, de son regard. Elle comprend qu'elle est jolie. Elle sait déjà qu'elle est  jolie, mais elle sait que pour l'instant cela  ne lui a apporté que des mauvaises choses. Alors elle ne comprend pas pourquoi elles en parlent avec autant d'enthousiasme. On se retourne finalement vers elle pour lui demander avec tendresse :
« Dis-moi ma chérie, est-ce que tu as des parents ?. »
L'enfant remue la tête de droite à gauche.
« Est-ce que tu as un endroit où rentrer ? »
L'enfant répète le mouvement.
« Est-ce que tu voudrais venir avec moi voir la Mama ? »
L'enfant fronce les sourcils, ne réagit pas.
« Elle a peut-être du travail pour toi. »
L'enfant réfléchit, écoute un instant le cœur battant du coq contre son petit torse, puis finit par acquiescer. Elle est de ces enfants des rues qui rêvent plus d'un travail que d'une maman.

La Mama est une femme d'une quarantaine d'années, d'une beauté froide, d'un regard dur mais juste. Elle est sèche, sévère, le caractère forgé à l'acier se lit dans chacun de ses mouvements. Elle rassure l'enfant aussi parfaitement que les jolies et tendres choses lui font peur. Elle lève un sourcil à la vue du coq dans les bras de la gamine, mais en voyant le regard à la fois décidé et effrayé de son interlocutrice, elle ne dit rien.
Féline lui a parlé de l'enfant. Elle a de la magie, elle est seule, jolie, et décidée. Et visiblement elle n'a rien, absolument rien, même pas un prénom. La voix sèche claque dans l'air, faisant sursauter la petite blonde :
« Comment tu t'appelles ? » Elle ne répond pas. La dame fronce les sourcils.
« Je ne peux pas te proposer de travail sans nom. » Cela semble la faire réagir, car une vague de peur panique envahi ses yeux. Elle déglutit. Une petite voix finit par murmurer quelques mots.
« Je ne m'en souviens pas. » Le choix des mots est précis et fait tiquer la matrone. Elle a déjà vu ce genre d'enfant.
« De quoi est-ce que tu te souviens ? » Elle recule d'un pas, serre l'animal encore contre elle, la Mama a vu juste. Elle n'a pas besoin de réponse à cette question-là, elle a compris. Elle s'approche de la gamine, s'accroupit en face d'elle, pour pouvoir la regarder dans les yeux et commence, doucement, tendrement à lui parler.

« On va t'appeler Coco pour l'instant, ça te va mon petit coq ? » L'enfant acquiesce avec émerveillement. « Ecoute-moi bien Coco, car ceci est très important. Plusieurs choix s'offrent à nous. Nous pouvons t'emmener à l'orphelinat le plus proche. Tu seras nourrie et logée, mais ce sera tout. Nous ne pourrons garantir ni ta sécurité, ni ton bonheur. Tu te retrouveras peut-être vendue à un gros dégueulasse ou exploitée dans une famille abusive. Mais tu seras libre, tu ne devras rien à personne. Tu seras autonome. » Elle laisse l'idée faire son chemin dans le cerveau de la gamine qui n'avait certes pas l'air d'une lumière, mais qui avait la gravité et le sérieux des personnes dans le besoin. « Ou alors je peux te trouver du travail ici. Tu seras nourrie et logée. Nous t'offriront aussi une éducation, du linge, une possibilité de vivre une vie de douceur et de luxe. Cependant tu nous appartiendras. Tu nous devras beaucoup pour ton éducation et ta nourriture. Je ne fais pas de charité. Tout ce que je te donne, tu devras me le rendre. Et tu travailleras pour moi aussi longtemps que cela sera nécessaire. Tu m'appartiendras, mais tu seras en sécurité. Cela, je peux te le garantir. »

Elles restèrent longtemps silencieuses, l'une en face de l'autre, attendant le choix d'une enfant de neuf ans qui n'avait rien et qui voulait tout. Après de lentes minutes de silence, elle accepta l'offre de la matrone et rejoignit la maison close de la Douceur.

❝ Petit cancre ❞1991 & Bureau de M. Baudry

Cela fait maintenant vingt ans que M. Baudry enseigne les matières élémentaires de la magie aux jeunes filles de la Maison de la Douceur. Les enfants sont souvent travailleuses, sages, et si elles ne viennent certainement pas de milieux aisés, elles ont la soif d'apprendre. Elles sont, d'autant plus, extrêmement jolies, et il a toujours le plaisir de découvrir leurs autres talents une fois leur majorité révolue. Monsieur Baudry est fier de ses cours, de ses élèves, de son travail. S'il a parfois des soucis moraux avec l'entreprise de la Maison, il est beaucoup trop reconnaissant de pouvoir profiter de ses services malgré son ascendance modeste.
La Maison de la Douceur est une des maisons closes les plus réputées de Paris. La majorité des clients sont des nobles ou des milliardaires qui ne sont pas loin d'acheter un titre. La noblesse fait tout sur Paris. Sans titre, inutile de chercher à percer.
Ainsi donc les filles doivent être gracieuses, cultivées, discrètes et délicieusement surprenantes. Leur qualité n'a aucune comparaison dans la ville. En tout cas, c'est ce que Monsieur Baudry assure à quiconque lui pose des questions sur ces cours mystérieux.

Mais il y a une élève, une terrible élève qui lui fait perdre foi en sa Maison. Coco.
L'enfant a douze ans, fraiche et jolie comme un cœur. Des longs cheveux blonds bouclés, de grands yeux bleus, la peau douce et rose, un peu petite pour son âge mais rien d'alarmant. Elle a le potentiel pour faire une merveilleuse fille de joie... Malheureusement, sa bêtise est un incroyable handicap. Et Monsieur Baudry ne sait vraiment pas quoi en faire. Elle n'écoute rien en classe, se laisse distraire par tout et n'importe quoi, se laisse aller à des bavardages inutiles.
Actuellement assise sur une des chaises du bureau des professeurs, l'enfant reprime à peine les immenses baillements qui déforment son visage d'ange en celui d'une insupportable petite impertinente. Il sent déjà l'énervement l'envahir.
« Mlle Coco. Est-ce que vous savez ce que vous faites ici ?
-Vous voulez me crier dessus parce que je suis bête ? »
Encore une fois, il réprime la colère. Ne pas répondre à son impertinence. Ne pas se laisser aller non plus à croire ces grands yeux innocents et naïfs. Ne pas entrer dans son jeu.
« Je ne suis pas ici pour vous crier dessus. Je suis ici pour essayer de comprendre ce qui vous dérange dans mon cours.
-Mais je suis bête, je n'y arrive pas, c'est trop dur la magie !
-Ne vous laissez pas abattre ainsi ! Un déclic peut arriver, il faut de la persévérance et du travail.
-Mais pourquoi travailler sur quelque chose où je suis nulle et que j'y arrive pas, alors que je pourrais passer du temps à faire quelque chose que je fais bien ? »
Sa répartie est terrible. Il déteste les confrontations avec cette gamine. Il hésite à juste la laisser papoter dans le fond de la classe sans y prêter attention. Mais non. La réputation de la Douceur dépend de son professionnalisme.
« J'ai parlé à vos autres professeurs. Vous n'aimez pas lire. Les mathématiques vous ennuient. L'histoire vous endort. Et avec moi, vous avez toujours des difficultés à apprendre le moindre sort ou à mener à terme la moindre potion.
- Oui mais je sais danser, et chanter, et je dessine bien, et puis on me dit que je suis jolie ! »
Le professeur, comme d'habitude, explose à cette réplique. Il se lève et commence à crier sur la gamine qui ne semble pas plus choquée ou effrayée que cela :
« Vous êtes un cancre Mademoiselle ! N'avez-vous pas honte de prétendre travailler ici ? Vous êtes l'image de la Maison et vous marchez dessus sans respect ! Vous êtes idiote, irrespectueuse, innatentive, sans grâce ! Vous ne méritez pas de vivre ici ! Vous devriez avoir honte ! […] »
Il continue ainsi un long moment sous le regard calme et distant de l'enfant qui attend tranquillement qu'il se calme. La gamine a l'habitude, a incroyablement l'habitude de ce genre de chose. Elle ne prend plus la peine de lui expliquer qu'elle y arriverait autrement, qu'elle n'avait pas besoin de cela pour réussir au Cadran. C'était la Mama qui l'avait dit. Alors elle attend juste qu'il finisse avant de se lever et de lui dire, avant de quitter la pièce :
« Vous voyez que vous m'avez crié dessus parce que je suis bête. Mais c'est normal, je ne vous en veux pas. Bonne journée Monsieur. »

❝ Jolie Coco ❞1995 & La Maison de la Douceur

Coco a seize ans. Pour tous les clients, ce soir, elle en a dix-huit. On n'a pas le temps de se formaliser avec ce genre de détails à la Douceur. Elle fait son âge et même un peu plus avec le bon maquillage et le rembourrage aux bons endroits. Elle respire l'innocence et la naïveté dans sa jolie robe rose, et la Mama compte bien là-dessus pour vendre aussi cher que possible la virginité de sa petite dernière, cette gamine si particulière dont elle ne sait jamais trop si elle est très bête ou très maline.
Coco est nerveuse. Elle est dans le Hall de la Maison de la Douceur, elle parle avec un des clients qui la dévore des yeux. Elle épie qui va parler à la Mama, qui va proposer un prix pour elle ce soir. Elle veut être vendue cher. Elle veut être vendue à un duc, voire à un prince. Elle veut faire mieux que toutes les autres et leur montrer que ce n'est pas en avalant par cœur des livres qu'on rend fier la Mama. Elle épie, surtout, l'âge et le métier de ceux qui vont parler à la Mama. Elle cherche aussi à voir leur visage, à savoir s'ils sont jolis.
Tous ces paramètres entrent en compte pour savoir la qualité du client, en tout cas dans le cerveau des filles de la Maison, ces petites princesses de la misère, vivant dans ce petit cocon isolé au cœur de la maison close. Elles s'adorent, mais la compétition reste féroce chez celles en âge de travailler dans les chambres.
Elle rigole, encore, à la blague du monsieur. Elle ne les trouve pas très très drôle, surtout parce qu'il n'est pas très très beau, mais la Mama lui a bien dit de  ne pas faire d'histoires et de traiter tous les clients de la même manière. Elle lui a surtout dire de rire beaucoup, de sourire beaucoup et surtout, surtout, de ne pas parler. Elle est censée garder le mystère sur sa personnalité et les laisser penser à une innocence ingénue. Elle ne se rend pas compte que c'est aussi pour cacher sa bêtise.
En vérité, cela fait longtemps que la Coco n'est plus innocente. Elle ne compte plus le nombre de nuits où elle a espionné les grandes avec les clients. Elle ne cherche pas non plus à compter le nombre de fois où elle a compris les regards de certains employés, ni le nombre de jeux interdits auxquels elle s'est laissée prendre avec ses amies. Non, Coco n'a rien de la petite pucelle innocente qu'on essaye de vendre aux nobles influents de Paris. Mais elle laisse dire, elle laisse faire, elle comprend que c'est comme ça qu'elle aura le meilleur choix. Encore une fois, elle laisse la main du client se poser sur son épaule, elle rigole une énième fois à sa blague censée être subtilement graveleuse. Elle hésite à prétexter une terrible soif pour aller piquer un peu d'alcool sur le buffet. Avec de la chance, la Mama ne remarquerait pas... C'est au moment où elle commence à essayer de mettre son plan en branle qu'une autre voix, plus jeune, plus charmante, vient remplacer celle du vicomte qui l'occupait depuis un trop long moment déjà :
« Ne seriez-vous pas Coco ? »

L'homme est un membre du gouvernement, elle le voit de suite à sa façon de porter le costume et à sa façon de se tenir. Riche, bien sûr. Peut-être pas noble de naissance, mais visiblement d'achat. Il est beau, grand, musclé et il a les yeux qui font des fossettes quand il sourit. Son propre sourire s'aggrandit et elle fait de son mieux pour ne pas répondre avec trop d'entrain. La Mama lui a bien dit de limiter l'entrain.
« Oui, c'est moi monsieur. Que puis-je pour vous ? »
Il a un petit rire, il semble voir son jeu, ses efforts, son calme simulé. « Détendez-vous mademoiselle, je ne vais pas vous manger. On m'a tiré jusqu'ici pour des raisons qui dépassent mon entendement, j'ai vu que vous aviez des soucis avec le monsieur, j'ai voulu venir à votre rescousse. Je n'ai pas mal fait n'est-ce pas ? » Le cœur de l'adolescente bat plus vite en sentant le doux sourire de l'homme glisser sur elle. Il la regarde dans les yeux, il semble l'apprécier, elle n'a peut-être pas besoin d'autant faire semblant ? Elle se retient encore un peu, difficilement, beaucoup trop tentée de charmer cet homme comme elle voudrait pouvoir le charmer. « Non non, merci beaucoup de votre aide, je ne m'y attendais pas. » Ils rigolent tous deux. Il doit avoir dix ans de plus qu'elle, elle se demande ce qu'il fait là, pourquoi lui avoir parlé à elle. Son cœur bat vite. Elle a envie de lui plaire, alors quand il lui propose de l'accompagner au buffet, elle n'hésite pas un seul instant et le suit, des lumières dans les yeux.

Elle sourit à chacun de ses regards, rigole à chacune de ses blagues. Il s'appelle Raphaël, c'est un nouveau noble, un Vicomte aussi, il travaille au gouvernement, il est riche, très riche, grâce à ses parents. Il a deux petites sœurs, mais elles ne ressemblent pas à Coco, elles sont beaucoup moins jolies. Elle a rougi à cette remarque. Elle s'enhardit, elle lui pose des questions sur là d'où il vient, il vient d'Alsace, il n'est que depuis peu sur Paris. Alors elle lui demande ce qu'il pense de Paris, ils partagent leurs endroits préférés, elle laisse échapper quelques naïves idioties qui font des charmantes fossettes sur le coin des yeux de Raphaël. « Cela ne vous dérange pas que je vous appelle Raphaël ? -Non absolument pas, je vous appelle bien Coco. »
Il y a un moment où elle touche son bras dans un éclat de rire, et le sent reculer, un peu effrayé. Elle ne comprend pas d'abord puis, la deuxième fois, réalise que ce n'est pas qu'elle lui déplait, mais bien qu'elle lui plait trop. Elle rougit, encore, ravie de convenir à cet homme charmant. Il a l'air honteux, et timide, et effrayé d'apprécier une prostituée. Elle ne se formalise pas, elle regarde l'heure, réalise qu'il lui reste encore un peu de temps. Elle décide de l'avoir. Peut-être qu'il ne mettra pas assez d'argent pour la gagner mais elle veut au moins qu'il aille demander à la Mama, qu'il essaye, qu'il la veuille. C'est tout ce qui compte.
Le reste de la demi-heure est passée à regarder Coco s'enhardir sous le regard sévère de la matrone dans un coin de la pièce, qui ne peut rien y faire. Elle lui raconte les méchancetés des professeurs, elle lui parle de la gentillesse dissimulée de la Mama : « Vous savez, elle fait genre, comme ça, de nous voir uniquement comme des employées et des objets. Mais vous devriez voir son visage quand elle parle de nous. Et vous devriez voir l'état des clients qui osent mal se comporter avec nous. Elle dit que c'est parce qu'elle a investi beaucoup d'argent... Mais on sent qu'on est importantes. C'est pour cela qu'on travaille aussi dur. … Je  ne devais peut-être pas dire tout ça, non ? » Il rigole, s'attendrit une énième fois : « Ce que vous dites est très touchant, ne vous inquiétez pas. Vous êtes adorable. » Et il y a une véritable tendresse dans sa voix quand il dit cela, qui fait rougir l'enfant avec une rapidité phénoménale. Voilà, là c'est fait, il le sait qu'elle est vraiment pucelle. Maudite Coco. Il rit devant sa honte, elle se cache le visage dans ses mains, il l'en déloge, leurs yeux se rencontrent, elle sent son cœur battre toujours plus vite. Elle vient de voir dans le regard de l'homme la petite touche du désir. Elle a réussi.

Elle le laisse quelques minutes avant les derniers paris. Son cœur bat à tout rompre. Elle n'a pas regardé depuis un long moment qui était allé voir la Mama. Elle s'en fiche. Elle veut celui-là. Celui qu'elle a charmé, celui qui  lui plait, celui qui l'a vraiment regardée et qui la trouve vraiment charmante. Elle a envie de faire plaisir à cet homme, de façon professionnelle, capable, consciente. Elle sourit niaisement à un autre, mais du coin de l'oeil elle surveille Raphaël qui la regarde, qui hésite, qui se rapproche de la Mama, se ravise, avance encore. Ses yeux ne peuvent se détâcher de lui. Et bien sûr, au moment fatidique, il y a Alice qui l'attrape par le bras avec un air sévère pour la ramener dans la conversation. Et elle attrape le verre qu'on lui tend en tremblant. Et elle essaye vainement de comprendre la question qu'on lui pose, et de trouver un moyen plat et sans entrain pour réagir.
Durant les minutes qui suivent elle n'entend plus vraiment les discussions autour d'elle. L'adrénaline l'emplit, le stress la détruit, elle entend finalement la Mama se glisser derrière elle et lui souffler un numéro de chambre, ainsi qu'un nom. Un nom qui n'est pas celui de Raphaël.

Le monde s'écroule sous ses pieds. Heureusement, la force de sa volonté la garde fraiche et souriante alors qu'elle se glisse discrètement dans les couloirs de sa Maison. Elle pousse quelques portes, arrive finalement dans sa chambre et reste interdite devant les yeux rieurs aux fossettes si reconnaissables qui se tiennent devant elle.
« Mais... mais je croyais que...
-Vous ne pensiez tout de même pas que je vous avais donné mon véritable prénom ?
-Je... je ne sais pas. J'aime beaucoup Raphaël.
-Alors appelle-moi Raphaël. »

❝ Miss Coco ❞1998 & Salon des Filles

Maud se tient, interdite, devant son emploi du temps. Elle déglutit, mal à l'aise, regarde autour d'elle pour vérifier que personne ne regarde par dessus son épaule et relis, encore et encore, qui sera son client pour ce vendredi. Pierre-Henri de Bourgogne. Il est à Coco celui-là, elle le sait, et elle ne comprend pas ce qu'il fait sur son emploi du temps. Cela doit être une erreur.

Maud est depuis quelques mois à la Maison de la Douceur, elle vient de Lyon, d'une autre maison très reconnue. Si son travail n'a pas véritablement changé, grâce au merveilleux microcosme qu'est la prostitution de luxe chez les sorciers nobles, elle n'apprend que lentement à connaître ses nouvelles collègues. Coco, cependant, est immanquable. La jeune femme de dix-neuf ans a été élue Miss de La Douceur 1998 (ou « Produit de l'année » pour les cyniques) et on se l'arrache pour dépuceler son jeune fils ou juste passer une nuit de tendresse. La force de Coco est de fidéliser. Personne ne comprend vraiment trop. Certes elle est jolie, tendre et douce, mais elle aussi niaise, imbécile et sans grande subtilité. Mais en même temps, même parmi les filles, personne ne déteste vraiment Coco. On la jalouse, on la méprise, mais on l'aime. Elle a ce talent, parfois, inexplicablement, de te trouver lorsque tu es au plus mal et d'être là pour toi, sans rien avoir à lui dire. Elle a fait cela à Maud juste la semaine dernière, et elle éprouve depuis une incroyable tendresse pour sa collègue.

Alors être là, aujourd'hui, face au nom de Pierre-Henri, cela n'est pas possible. C'est elle qui l'a dépucelé. Il lui est « fidèle » depuis. La demande souvent. Il l’idolâtre et elle l'adore, ils font partie de ces quelques romances absurdes qui naissent dans les maisons closes, surtout avec des femmes comme Coco, qui te font si facilement te faire te sentir si proche. Elle se demande quoi faire, hésite à aller parler à la Mama, qui la terrifie, lorsqu'elle entend que les deux filles non loin d'elles sont en train de parler de Pierre-Henri.
« Je me demande qui récupèrera Pierre-Henri.
-S'il revient un jour.
-Oh, ils finissent toujours par revenir tu sais. Ils choisissent quelqu'un d'autre, même s'ils n'oublient jamais véritablement, mais ils oublient quand même beaucoup.
-Le pauvre quand même...
-Non. Je la comprends. Tu verras toi aussi, enfin si t'y arrives. Quand un homme noble, riche, marié, avec des enfants, te propose maison, domestiques, opulence, et une visite par semaine, tu as tendance à décliner. Surtout quand tu es aussi populaire que Coco, et que tu tiens autant à la maison. Si elle n'était pas aussi nulle en affaires, elle prendrait la suite de la Mama. J'ai jamais vu une fille aussi dévouée.
-Faut dire, je crois qu'elle a rien d'autre que la Maison. En tout cas je l'ai jamais entendu parler d'autre chose.
-T'es arrivée quand ici toi ?
-A mes onze ans, pour payer les dettes. Mais moi je vois encore mes frères et sœurs parfois, et j'envoie de temps en temps de l'argent à mes parents... »
Elles changent de sujet et Maud s'éloigne, affolée. Tout s'explique. L'emploi du temps tremble dans ses mains. Elle ne sait pas trop quoi faire et ses pas la guident sans y réfléchir vers la chambre de Coco, qui a quitté les dortoirs lorsqu'elle est devenue fille supérieure.

La porte est entrouverte et, après une hésitation, elle s'immisce dans l’entrebâillement avec des petits yeux inquiets. Ce qu'elle découvre lui brise le cœur. La charmante Coco, la belle femme si joyeuse et  pleine de vie, allongée sur le lit, le visage enfoui dans l'oreiller, en train de pleurer toutes les larmes de son corps avec de gros sanglots à peine étouffés par le tissu. Sa gorge se noue et elle a d'abord l'instinct de s'enfuir, gênée de faire irruption dans cette scène si intime, devant cette jeune femme pleurant comme un enfant. Mais elle repense à sa douceur de la semaine précédente et, lentement, elle vient près d'elle et pose une main délicate sur son épaule. Cela fait se lever un visage, un visage trempé par les larmes, rouge de peine, les lèvres encore tremblantes. Deux yeux bleus s'ouvrent grand à sa vue, elle réprime un hoquet, s'essuie les yeux, se redresse et demande avec sa petite voix fluette : « Maud ? Qu'est-ce qu'il y a ? »
Maud ne sait pas trop quoi dire. Elle reste là, toute bête, à regarder ce petit ange de peine. Elle voit Coco voir son emploi du temps, deviner le nom du vendredi. Un petit sourire triste s'installe sur son visage, de grosses larmes coulent encore, sans réfléchir Maud la serre dans ses bras. Elles restent longtemps ainsi, en silence, en dehors de quelques reniflements de la prostituée. Enfin, Maud se laisse avoir par la curiosité et demande en chuchotant :
« Si tu pleures autant, pourquoi ne pas avoir dis oui ? »
Un petit rire étouffé par un reniflement lui répond. Elle essuie ses larmes, la regarde avec douceur, et commence à lui expliquer comme on explique à un enfant :
« Cela me rend toujours très triste quand ils me prennent en pitié, quand ils m'offrent la charité, quand moi je veux leur amour et leur respect. J'essaye de leur dire, de leur expliquer, que c'est mon métier, que je ne sais rien faire d'autre, que je ne peux rien faire d'autre, que je dois tant à  la Mama, à la maison, aux autres filles, que je veux l'aimer mais que je ne veux pas être seule et loin et que je ne veux pas être qu'à lui, que j'aime beaucoup de gens, et que parmi ces gens il y a vous. » Il y a un silence après ces paroles. Pendant que Maud essaye de comprendre ce qu'on essaye de lui dire, Coco la regarde avec un air presque maternel, elle finit par lui murmurer : « Tu comprends ? - Je comprends... un peu. »
Un petit rire cristallin s'élève en réponse, attendri. « Merci Maud, je me sens mieux. Mais il est temps que j'aille chercher mon emploi du temps, moi aussi. » Elle se lève à son tour et regarde avec amusement la lyonnaise toujours un peu interloquée, et elle l'embrasse tendrement, avant de quitter la pièce.

Des longues minutes plus tard, lorsque Maud expliquera avec un air mi-incrédule mi-fasciné sa discussion avec cette prostituée folle amoureuse, son amie Lola lui rira au nez et lui lancera un : « Ah oui Coco et ses amants ! Crois-moi tu vas finir par te lasser. Elle chiale trois jours puis elle est repartie à détruire le cœur des petits nobles qui s'imaginent qu'elle va tout quitter pour eux. Elle peut pas s'en empêcher. Tu croyais vraiment que c'était pour ses petits nichons qu'ils étaient obnubilés par elle ? Elle est maline la Coco, même si elle se prête souvent au jeu. »

❝ Coco Ladouceur ❞Janvier 2000 & Bureau de la Mama

Coco est dans le bureau de la Mama. Elle a vingt-et-un ans et rien n'a changé. Elle a toujours ce petit air naïf et obstiné, la Mama reste cette femme froide et sérieuse qui la met étrangement à l'aise. Cependant, aujourd'hui, la jeune femme ne tient plus de coq entre ses bras. Elle se tient bien, est maquillée, a des belles boucles et elle porte la robe que lui a offert un de ses nombreux clients. Elle est une habituée, une fille supérieure, de celles qui font partie des stops touristiques du parfait petit noble en visite de Paris. Sans être la plus connue et la plus populaire des prostituées de la maison – son imbécillité restant un incroyable obstacle – elle a trouvé son public, qui s'accroche à elle becs et ongles.
Elle regarde la Mama. Elle se souvient de leur rencontre comme si c'était hier, et pour cause, c'est un de ses premiers véritables souvenirs. La Mama a vieilli, la Mama est fatiguée, même si elle reste, à ses yeux, la plus belle femme du monde. Elle a été appelée la veille à venir dans son bureau. Elle se doute un peu de ce qu'il se passe, elle est stupide, certes, mais elle sait sentir les émotions des gens, ce qu'il se passe, parfois de manière bien plus précise que les autres. Combien de fois a-t-elle touché un des vêtements de la Mama, un manteau abandonné sur une chaise, et senti l'effroyable stress qui la parcourait ?
La Maison de la Douceur ne va pas bien. Leur principal investisseur est décédé, son fils est un petit coincé qui refuse d'entendre parler du bordel. On essaye de trouver d'autres sponsors, d'autres moyens de ramener de l'argent, mais la bonne vieille prostitution et son microcosme si particulier part de plus en plus en désuétude, même parmi les sorciers. Sans trop savoir utiliser tous ces mots (à commencer par microcosme), Coco comprend ce qu'il se passe, à l'instinct, comme d'habitude.

La Mama commence à lui parler. Elle parle beaucoup, ce qui n'est pas normal. Elle lui parle de la Maison, de son état, du marché, des taux, des salaires, du prix du luxe. Coco n'entend rien, n'écoute rien de tout cela, d'abord parce qu'elle n'en comprend que la moitié, ensuite parce que cela ne l'intéresse pas. Par contre elle entend son stress, son inquiétude et le fait qu'elle n'arrive pas à lui dire exactement ce qu'elle veut. Elle entend son appel à l'aide. Elle l'entend surtout dans le silence soudain de la Mama au milieu d'une phrase. Elle prétexte la réflexion, mais la blonde sent son malaise. Sous le regard surpris de la Mama elle se lève, contourne le bureau, s'accroupit devant elle et saisit la main posée sur l'accoudoir. On ne touche pas la Mama. On ne touche jamais la Mama. C'est la différence, fondamentale, cruciale, entre la Mama et les prostituées : elle n'est pas touchée.
Elle ne lui laisse pas le temps de s'offusquer, elle la regarde juste droit dans les yeux et lui demande avec le sérieux si simple qui lui est particulier : « Qu'est-ce que vous avez besoin que je fasse ? »
Il n'y a pas d'hésitation dans le regard de Coco. Elle sait qu'elle est prête à tout pour ce lieu qui lui a donné un ersatz de famille, une sensation de sécurité, mais surtout un travail, de l'argent, des capacités, une éducation et surtout, surtout, l'impression d'appartenance. Elle sait qu'avant d'être compétente ou charmante, elle est ici parce qu'elle est la plus dévouée de toutes. La Mama le sait. Et elle sait qu'elle dira oui. Alors pourquoi partir dans des conversations compliquées ?

Ce dont la Mama a besoin, c'est d'argent, beaucoup d'argent. Et il y a un contrat, un très beau contrat, qui lui en propose beaucoup. Avec les complications politiques de l'Angleterre vient la montée du luxe et des excès et, avec la drogue, les prostituées sont de plus en plus demandées sur le territoire d'outre-manche. Et il y a une agence d'escort qui est très, très intéressée par Coco.
Elle explique à Coco que c'est dangereux, que ce n'est pas sûr, qu'ils ne parleront pas français, que ce ne sera pas le même métier, mais son employée s'entête, s'obstine, ne fait que demander « C'est vraiment tout ce dont vous avez besoin ? » Et après un long moment de discussion, on arrive à la décision qui était évidente dès le départ, mais qui ne pouvait cependant pas se prendre à la légère.
Coco ira à  Londres.

La nouvelle est propagée dans la Maison de la Douceur, on pleure, on crie, on s'insurge, on s’extasie. Coco, elle, réalise lentement, très lentement, qu'elle va quitter tout ce qu'elle aime pour pouvoir le préserver. Elle n'arrive pas à comprendre comment elle a pu dire oui. Si elle n'est plus là pour en profiter, pourquoi protéger la Maison ? Elle cherche à comprendre son obstination, sa dévotion, elle se heurte à l'égoïsme primaire de la jeune orpheline dont le soucis principal a toujours été de survivre. Elle finit par se contenter d'une explication bancale : la Maison de la Douceur continuera de la porter à travers la Manche, et c'est cela qui compte.

La soirée d'adieu de Coco fut monumentale. On vint fêter et pleurer le départ de la jeune femme. Elle rit et pleura tout autant, comme à son habitude.

Elle adopta, avec un sourire ravi, le nom et l'anniversaire de la Maison de la Douceur sur le passeport factice qu'elle n'utilisa que pour cet unique trajet.


❝ Coralie ❞20 avril 2003 & Derrière un mur

! Ce qui est en italique est en langue originale. Pour que Coco vous traduise tout ça, n'hésitez pas à passer la souris sur le texte !

Coco s'appelle Coralie maintenant. Quand elle est arrivée, on lui a expliqué qu'elle allait devoir utiliser un « vrai » prénom pour les soirées mondaines à laquelle elle allait souvent participer au bras d'un homme important. Elle pouvait toujours se faire surnommer Coco par la suite, mais Coralie devait devenir son prénom. Elle avait voulu rétorquer quelque chose, mais le sourire doucereux et manipulateur de sa nouvelle matronne l'avait poussée au silence.
On lui avait ensuite expliqué son rôle. Elle devait être la petite française ingénue qui  ne comprend rien, mais alors rien à l'anglais. On insista bien sur ce point : rien. Elle ne devait rien comprendre des discussions très importantes et parfois très secrètes qui avait lieu autour d'elle.
Elle répondit qu'il n'y avait aucun soucis. Après tout, sans un traducteur, elle n'aurait juste rien compris à l'anglais de sa nouvelle Mama. En dehors du « How do you ?» Comment allez-vous ? qu'elle avait appris à cause de My Fair Lady pour rire avec ses amies, elle ne savait rien de cette langue.

Le travail commence. Il est identique sur bien des points, mais tellement complexe sur d'autres. Le temps passe, elle s'habitue, mais les soirées ne changent pas. Coco est au milieu d'une foule incompréhensible, dans une langue qu'elle s'efforce de ne pas trop apprendre. Si le vocabulaire ne peut pas s'empêcher de s'inscrire en elle, elle reste incapable de conjuguer ou de comprendre la grammaire anglaise. Les années passent, elle reste incapable de former une véritable phrase. Heureusement, certains de ses clients connaissent un peu plus que le « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? » et elle passe ainsi des soirées passables. La plupart du temps elle joue l'imbécile, rigole à ce qu'elle ne comprend pas, et fais les yeux doux. Rien ne change vraiment, au fond, mais les rires qu'elle éveille sont ici bien plus moqueurs et bien moins tendres qu'à la Maison de la Douceur.

D'autres choses changent. Si elle était loin d'être une enfant de cœur en France, et si elle était habituée aux étranges histoires de successions, de meurtre et de vol, elle ne s'attendait pas à découvrir un pays aussi violent dans l'Angleterre si distinguée. Souvent au bras d'hommes au tatouage de serpent, elle assiste à des spectacles dont elle se serait bien passé et participe à des scénarios sexuels encore plus dérangés que d'habitude. Ces mangeurs de mort l'inquiètent, mais elle n'en est pas à ses premiers requins.

Au fond, ce qui la terrifie le plus, c'est de ne plus être à la Maison. L'agence d'escort dont elle fait partie est loin d'être une maison close accueillante et familiale. La plupart des filles n'habitent pas dans  le dortoir de leur boss, et celles qui sont là sont le plus souvent, comme elle, des filles importées de l'étranger dont on ne veut pas qu'elles prennent trop leurs aises, et qui ne le peuvent pas vu qu'elles ne connaissent rien au pays et ses règles. Coco réalise parfois avec effroi qu'elle en fait pleinement partie. Si elle connaît Paris comme sa poche, Londres et ses alentours lui restent incroyablement étrangers.
Elle ne fait plus partie d'une famille, d'un groupe, elle ne peut plus se vanter d'être sous un nom glorieux. Elle n'a ni la même connexion, ni la même compréhension de ses collègues. A Paris, elle savait toujours, assez inexplicablement, où était quasiment chaque fille et chaque client, ainsi que leur état d'esprit. Elle a ainsi empêché bien des désastres, et aidé la Mama dans beaucoup de ses plans. Elle réalise aujourd'hui à quel point ces capacités sont inhabituelles, et comment il est étrange que la Mama ne lui ai jamais posé de questions sur comment elle le savait, et comment elle n'avait jamais cité la petite blonde comme étant sa source.
Enfin, Coco réalise sa différence. Elle réalise, au regard de certaines personnes, qu'elle n'est pas censée savoir ce qu'elle sait. Cela fait trois ans qu'elle est à Londres, elle se met enfin à cacher ces moments étranges où elle peut savoir où sont les autres. On l'a prévenu qu'elle pourrait se retrouver dans de drôles d'ennuis à cause de ça. Elle répond toujours que l'agence va la protéger, mais avec toujours ce fond de peur étrange, cette inquiétude qui est née du manque de confiance. Elle n'est plus chez elle, elle n'est plus protégée quoi qu'il arrive.

Nous sommes au cœur de l'année 2003. C'est l'après-midi. Coco se prépare lentement pour son rendez-vous du soir. Elle remarque, dans l'entrée, le manteau de la patronne avec un autre, inconnu. Elle regarde autour d'elle, vérifie qu'il n'y a personne et, avec un étrange plaisir qu'elle ne connaissait pas avant, elle commence à entrer dans cet état de concentration si particulier. Elle reconnaît vite l'odeur de sa patronne, se glisse dans sa peu, ressent ce qu'elle a ressenti... et ressort immédiatement, haletante.
La peur. Elle avait ressenti la peur, ici, à cet endroit, une espèce d'inquiétude, teintée par l'odeur de la pluie extérieure, et de la nervosité. Le cœur de Coco bat la chamade pendant qu'elle se souvient de ce même sentiment, ressenti par la Mama, des années auparavant. Elle tâte les deux manteaux, tous les deux encore humides. Elle ne réfléchit par un seul instant et suit la piste qu'elle a découvert : le bureau de la patronne. Elle attrape un verre au passage, s'introduit dans la salle adjacente et après avoir murmuré plusieurs fois un sort d'écoute assez simple, elle colle son oreille au mur pour essayer de comprendre ce qu'il se passe dans le bureau.
Elle entend deux voix, celle de la patronne d'abord, suave, douce, puis celle d'un homme, et elle sent un autre frisson la parcourir en reconnaissant la voix d'un de ses clients des jours précédents. Un de ceux qui mangent la mort.
Elle finit de paniquer complètement au moment où elle entend distinctement son nouveau prénom : Coralie.
« Your girl, Coralie. How much would you sell her ?» “Ta fille, Coralie. Combien vendre elle ?
« She's not for sale.» “Elle pas vendre.”
« Please don't make it more difficult for you and your girls... You know better than to angry me. How much, before I take her for free ?» “S'il te plait, ne fais pas quelque chose de difficile pour toi et tes filles. Tu sais très bien m'énerver. Combien avant que je la libère ?”
« ... Put your wand away. Can't we stay civil ? I will draw you a number, just a second» “... Enfonce ta baguette très loin. Peut-on rester en civil ? Je vais te dessiner un numéro, juste une seconde."
Coco ne peut plus en écouter d'avantage. Déjà parce que l'idée d'entendre sa patronne faire l'amour à celui qui mange la mort ne l'enchante pas, et ensuite parce qu'elle a bien compris qu'elle allait être vendue. A l'homme très très effrayant. Elle n'a pas tout compris, mais l'important est là : vendue, revendue, utilisée, souillée. Elle sait pourquoi il la veut. Elle se souvient des discussions, des regards, de l'inquiétude qui était née après sa rencontre avec l'homme. Il veut utiliser sa capacité pour faire des choses mauvaises. Et cela, Coco ne le veut pas.

Elle est assise là, dans la pièce adjacente au bureau, le coeur battant, elle regarde sa vie se décomposer. Avec l'étrange pragmatisme qui lui est propre, elle comprend qu'elle va devoir quitter son métier et, avec lui, tout ce qu'elle connaît et qui lui est cher, afin de se protéger. Elle comprend aussi que la Maison de la Douceur va souffrir si elle fuit. Mais elle sait aussi qu'elle ne pourra pas vivre au service de ces monstres. Elle préfère retourner à la misère que se retrouver à leur service.
Elle sait ce que c'est la misère, elle la connait. Elle sait qu'elle peut y survivre. Elle se fait confiance pour ça. Et puis ce soir il y a Idris, il va l'aider, elle sait qu'il va l'aider. Au pire elle a un peu d'argent elle peut survivre. Elle va juste finir de se préparer, prendre la bourse d'économies qu'elle garde précieusement sous son lit, en bonne orpheline, aller au travail comme si de rien n'était et fuir dans la nuit sans un mot. Elle n'aura peut-être ni amis, ni famille, ni travail, mais elle garde sa débrouillardise, sa capacité à se contenter de peu, et son pouvoir, aussi étrange et incompréhensible qu'il peut être.
Elle va survivre. C'est le seul choix qu'elle a. Alors pourquoi n'arrive-t-elle pas à s'arrêter de  trembler et pleurer ?




Dernière édition par Coco Ladouceur le Mer 24 Aoû 2016 - 18:21, édité 9 fois
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HUNTED • running man
Adele Bones
Adele Bones
‹ inscription : 03/08/2015
‹ messages : 2056
‹ crédits : LUX AETERNA, astra, sia, tumblr, simon/mathydabest.
‹ dialogues : #336699
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‹ âge : 38
‹ occupation : en fuite, déchue de tout type de privilèges.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1976 et 1983.
‹ baguette : est en bois d'if, mesure 23,7 centimètres et possède un ventricule de dragon en son cœur.
‹ gallions (ʛ) : 5774
‹ réputation : je suis sans aucun scrupule.
‹ particularité : semi-Vélane.
‹ résidence : ici et là, clamant comme miens les différents cottages investis durant notre cavale.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : une vie silencieuse, ponctuée par des râles de douleur, et non plus par les rires des rares personnes auxquelles je tiens.
‹ risèd : une journée d'été, Artur m'aidant au jardin ; Owen Avery se moquant de l'activité sans chercher à dérober son regard attendri.
http://www.smoking-ruins.com/t2469-adele-you-re-gonna-wish-you-n
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o

edit 1 : bande de jalouuuuuuux yeah

edit 2 : cet épouvantard, omg. yeah (imagine VDM, c'est pire hinhin )(Owen est bô dans sa tenue d'Adam, j'te permets pas fck )(je vais rééditer à ce sujet d'ailleurs :russe: zarma)

edit 3 : sur ma vie, si Adele sait, juste sait, que tu as souillé l'existence d'Avery avec ton auguste croupe, elle se fâchera, elle te traquera, et elle te tuera.

edit 4 : voilà maintenant qu'Adele a annoncé la couleur, je peux redevenir moi-même, la jolie fleur qui aime tout le monde, la terre, l'eau, le feu et le vent yeah

OMG COCO EST LAAAAAAA gaah :jambon: gaah :jambon: :stare: depuis le temps que tu en parles, je suis so happy de la voir enfin, omg, Luna la poutoute, elle la protège, en attendant que son preux chevalier n'arrive, je vais mourir geeeeez tbe

palpite palpite palpite palpite EMILIE EMILIE EMILIE EMLIE palpite palpite palpite palpite

JE VAIS FAIRE COURT POUR LE MOMENT. TMTC JE VAIS REVENIR GG, J'PEUX PAS TE LAISSER COMME CA hug hug

REBIENVENUUUUUUUE CHEZ NOUUUUUUUS inlove comble de bonheur mes yeux scintillants devant ta chevelure dorée et brillante !


Dernière édition par Adele Bones le Ven 8 Avr 2016 - 19:07, édité 6 fois
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MISERE LA VOILA! LA PLUS BELLE! LA PLUS....insouciante et inconséquente aussi MAIS BON DIEU QU'ELLE EST MIGNONNE!!! dévore iiih palpite

BAS LES PATTES LES MANGEMORTS OU TIAGO VOUS COUPE LES GRELOTS! grrr

Tu vas faire des étincelles avec ce perso, et c'est à la fois la joueuse et le perso qui le disent
PAIX AMOUR ET JOIE SUR TA FRIMOUSSE ET TES PETITES FESSES COCO rainbow bbmouton
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OUTCAST • all hail the underdogs
Anastasiya Kovaliova
Anastasiya Kovaliova
‹ inscription : 09/03/2016
‹ messages : 321
‹ crédits : ultraviolences, ms.palmer (signature) et royksopp (texte).
‹ dialogues : #745489
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‹ âge : 28 ans
‹ occupation : la nouvelle propriétaire du Centuries (en théorie), et à la tête d'un réseau illégal d'Orviétan. Je gère également un prétendu réseau de proxénétisme.
‹ baguette : est en bois d'orme, contient un coeur de crin de sombral. Relativement souple, elle mesure 31 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3429
‹ réputation : je suis un ornement décoratif que les hommes se plaisent à arborer lors des soirées mondaines, et la catin préférée de Maksim Dolohov.
‹ particularité : humaine et vélane, une moitié de chaque.
‹ faits : je suis le vrai visage de Loki, ce fantôme aux mille visages (Peu se doutent que ce trafiquant est en fait une femme, aveuglés par leur machisme et leur arrogance inouie) et que j'ai conquis le marché en trahissant Maksim Dolohov, qui s'est retrouvé forcé de me laisser faire main basse sur son réseau depuis qu'il est devenu un criminel de guerre.
‹ résidence : dans les quartiers riches du Londres moldu. En ce moment, je vis dans l'appartement secondaire d'un fils à papa du nom de Marc Strain, au sein d'un immeuble hautement sécurisé (par des moyens moldus).
‹ patronus : une grive de Sibérie
‹ épouvantard : le visage de mon possesseur, déformé par la rage, ses doigts serrant un peu trop fort mon bras.
‹ risèd : certainement ceux et celles qui auraient pu être ma descendance.
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SNITCH MEL yeah Voleuse Laughing

edit: viens dans mes bras bb, tu sais qu'on est bien chez Loki, elle rendra ta vie plus belle touça touça, paillettes et jambon dans ta vie yeah
HEIN DIS yeah
love you, rebienvenue dans ta zonmé de la douceur. :russe:
Nan mais elle a raison, les mangemorts à poil ça fait peur. Tout de suite moins classe sans le masque /sbaff
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Vous êtes belles ♥️

*fait à l'amour à Tiago, puis Nastya, puis à Adèle.* *Puis à Owen What a Face *

Ravie que son épouvantard vous fasse rêver, BANDE DE GROSSES DEGUEULASSES.
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OUTCAST • all hail the underdogs
Anastasiya Kovaliova
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‹ âge : 28 ans
‹ occupation : la nouvelle propriétaire du Centuries (en théorie), et à la tête d'un réseau illégal d'Orviétan. Je gère également un prétendu réseau de proxénétisme.
‹ baguette : est en bois d'orme, contient un coeur de crin de sombral. Relativement souple, elle mesure 31 cm.
‹ gallions (ʛ) : 3429
‹ réputation : je suis un ornement décoratif que les hommes se plaisent à arborer lors des soirées mondaines, et la catin préférée de Maksim Dolohov.
‹ particularité : humaine et vélane, une moitié de chaque.
‹ faits : je suis le vrai visage de Loki, ce fantôme aux mille visages (Peu se doutent que ce trafiquant est en fait une femme, aveuglés par leur machisme et leur arrogance inouie) et que j'ai conquis le marché en trahissant Maksim Dolohov, qui s'est retrouvé forcé de me laisser faire main basse sur son réseau depuis qu'il est devenu un criminel de guerre.
‹ résidence : dans les quartiers riches du Londres moldu. En ce moment, je vis dans l'appartement secondaire d'un fils à papa du nom de Marc Strain, au sein d'un immeuble hautement sécurisé (par des moyens moldus).
‹ patronus : une grive de Sibérie
‹ épouvantard : le visage de mon possesseur, déformé par la rage, ses doigts serrant un peu trop fort mon bras.
‹ risèd : certainement ceux et celles qui auraient pu être ma descendance.
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REBIENVENUE yeah yeah yeah
Coco Ladouceur a écrit:
et se spécialise dans le dépucelage des jeunes innocents
J'vais avoir besoin de tes services mdr Nan j'déconne, mais Coco a l'air trop coule, j'ai hâte d'en lire plus chou
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HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
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‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4245
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Elle est làààààààà pompom

J'ai hate de lire tout ça, olala ! iiih  Beaucoup trop de mignonitude dans Coco ow kr

FORCE ET JAMBON POUR TA FICHE MEME SI JE SAIS QUE TU VA GEREEEEER kr :jambon:



Tiago Blacksmith a écrit:


BAS LES PATTES LES MANGEMORTS OU TIAGO VOUS COUPE LES GRELOTS! grrr


J'ai hate de voir ça mwaha
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Invité
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Hahaha, j'adore cette idée de nouveau personnage.
de Ravin, un bail que j'avais pas croisé cette bouille.
Je sens que la Coco elle va nous ramener plein d'arc-en-ciel par ici, et ça promet des rp qu'on va lire les larmes aux yeux à force de rire.
Rebienvenue chez toi, et bon courage pour la suite I love you
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