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sujet; Sweet Nostalgia | Ft JJ
MessageSujet: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyDim 7 Aoû 2016 - 23:45

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Miss you America


Feel down ; Drink up❞ Mai 2003

 Le printemps est déjà bien engagé, dans quelques mois l’été devrait verser son étouffante chaleur sur l’Angleterre, et pourtant il faisait gris. Le ciel de ciment plus lourd que jamais menaçait dangereusement de s’abattre sur vos têtes et pourtant tu semblais être le seul à t’en soucier le moins du monde. Pourquoi partageraient-ils ta peine après tout ? C’est ici qu’ils sont nés, c’est ce sale temps permanent qu’ils ont connu toute leur vie, c’est cette atmosphère maussade et lourde qui est leur foyer. Ce sont des gens d’ici. Ce sont des gens du Royaume-Uni, et qui plus est, des gens de la ville. Eux trouveraient probablement l’odeur des marais de ton enfance infecte, prendraient peur devant les araignées , seraient dégoûtés par la boue et craindraient de se faire dévorer par les moustiques, à défaut des alligators et des serpents. Ils s’y sentiraient mal à l’aise au même titre que toi noyé dans les fumées, le brouhaha de moteurs et de passants et le pavé de leurs villes.

Absolument rien. Tu n’as absolument rien à faire. L’insurrection semble ne pas avoir tant besoin de vous depuis le retour de votre dernière « mission », Lara n’a aucune information juteuse à se mettre sous la dent, et tu n’as aucune envie de donner raison à Frank en allant rechercher sa compagnie pour briser la solitude. L’amour de ta vie te manque terriblement et tes amis presque autant. Ça ne fera que quelques mois que tu es parti, et pourtant aujourd’hui tu aurais juré que ça ferait des années. L’absence de Kenta peut-être, que tu auras laissé au centre équestre pour aujourd’hui en échange d’un peu plus de liberté de mouvement ; ou alors simplement, l’ennui. En temps normal, les missions ne te laissaient pas le temps de penser à ce que tu laissais derrière, pas le temps de réfléchi à autre chose qu’à demain. Il fallait penser au futur s’il on voulait espérer retrouver ce que l’on a abandonné hier, mais là… là les creux étaient trop nombreux, et plus remplis par les disputes entre les deux Sentinelles que par du constructif. Et malgré tout, tu en arriverais presque à regretter leurs élans de voix, à regretter de t’être écarté d’eux pour ta tranquillité. Avec la tranquillité se renforce l’ennui après tout.

L’ennui et la frustration. Merveilleux partenaires que voilà. Attendre, se fondre autant que tu le peux dans le monde moldu en attendant la suite, alors que les entrées vers le monde magique sont si près, omniprésentes autour de toi, au point de te pousser à te demander comment elles peuvent bien avoir été maintenues dans le secret si longtemps. Comment se faisait-il que le hasard n’ait jamais poussé l’un d’entre eux en travers d’un des passages ? Comment se faisait-il que les disparitions et réapparitions des passeurs n’aient jamais alerté personnes ? Et puis tu te rappelles que le jeu est le même chez toi, que ce ne sont pas que les Non-Maj d’ici qui sont atteints de cette cécité, et comme chaque fois, la réponse te saute aux yeux quand ils croisent ceux des passants. On ne trouve pas ce que l’on est persuadé ne pas exister. La mémoire efface à défaut de reconstituer de manière plus plausibles les images qu’elle ne conçoit pas. Ce qui échappait aux sortilèges de désillusion, les Non-Maj l’effaçaient eux-même.

Tu marches sans réelle direction, porté par ton corps hanté de souvenirs, te raccrochant aux mémoires d’antan, cherchant dans le paysage des clins d’œil qui auraient traversé la mer. Des franchises communes aux deux côtés du monde moldu, dont les échanges n’avaient pas été gelés comme chez les sorciers, des odeurs de plats de chez toi, des mélodies populaires ayant traversé la mer, le goût d’une boisson…

- I’ll have a Bourbon please.

Une phrase si courte et ton accent semblait déjà déchirer les tympans de tes voisins accoudés au bar. Un échange de regards cinglant avec les puristes, que tu clôtureras d’une onomatopée bien sentie, merveilleux héritage créole, avant d’aller t’isoler à une table et de porter le verre de boisson dorée à la bouche.

- Well then, and I thought the weather was dull.  

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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyMar 9 Aoû 2016 - 2:09

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Mes doigts effleurent doucement les cordes tendues de mon instrument alors que je chantonne dans un coin de mon bureau. À cette heure-là, j'ai déjà fini ce que j'avais à faire, mes dossiers sont rendus, du moins ceux qui ne sont pas irrémédiablement perdu dans l'incroyable tas de paperasse qui avait récemment explosé sur mon bureau. Brave toutou, j'aurais du lancer la balle dans une autre direction, je le sais bien, mais pris comme je l'étais dans le jeu, j'ai pas fais gaffe. Tant pis, personne n'avait vu la différence avec mon système de rangement habituel de toute façon. Pas non plus d'appel d'urgence malheureusement, les gens évitaient d'appeler une brigade de police pleine de mangemorts pour leur sauver les miches.

Ça nous empêche pas d'être souvent en déplacement malgré tout ! Le nouveau Gouvernement n'avait pas réglé la criminalité anglais, bien au contraire. Rien qu'aujourd'hui on m'avait envoyé faire le tour du pays pour intervenir ça et là. Les agressions contre les moldus n'étaient toujours pas autorisées, le secret devait rester entier pour eux. Certains sorciers reportaient aussi leurs doutes sur certains voisins qu'ils soupçonnaient d'être des insurgés, mais en fouillant un peu on se rendait toujours compte qu'il y avait un conflit entre les deux et que c'était la solution la plus imaginative que l'autre aie trouvé pour se débarrasser de l'importun. Avec certains collègues ça passait peut-être, mais pas moi. Sauf en cas de sérieux doute.

Enfin bref, je gratte mes cordes, je chantonne et je ne vois pas le temps passer. Ce sont ces instants de tranquillité, même au travail, qui importent vraiment dans la vie. Ces moment où le temps file entre les doigts comme les notes de mon ukulélé. Pas besoin de luxe, pas besoin de richesses, juste quelques accords et un brin d'inspiration. De la détente, les doigts de pieds en éventail. Il ne manquait plus qu'un peu de chaleur et tout serait parfait. Les bureaux étaient bien sûr climatisés, mais le beau temps fuyait encore et toujours l'Angleterre, comme si l'île n'avait pas assez d'intérêt pour être véritablement visitée par le soleil au moins une fois par ans. C'est dans le cœur des gens ça, tout le monde est trop froid ici. Pour un semi empathe comme moi, c'est une désolation en plus.

Un dernier accord de gratté, puis je me lève enfin, emportant avec moi mon petit instrument et ma baguette magique, un pull en laine jeté en travers de l'épaule pour le moment. Eh, j'ai entendu dire que l'hiver le plus froid était l'été californien, mais visiblement, ce gars là n'avait jamais mis un pied à Londres en début de printemps. Comme les autres je ressors par les chiottes magiques du ministère, peu commodes, j'ai toujours peur de me prendre les fesses d'un moldu une fois à la surface. Ça ne sera pas pour aujourd'hui, encore heureux et j'inspire une bouffée d'air au détergent souligné d'un léger fumet d'urine. Plus qu'à mettre mon pull et aller me retaper dans un bar, reprendre pied dans une réalité qui ne doit pas tirer la chasse pour se retrouver sur son lieu de travail.

Je suis un grand habitué de ce bar depuis le temps. J'y suis tous les soirs à la même heure, ou presque et je commande toujours la même chose. Les habitudes ont la vie dure, mais ça ne dérangeait absolument pas le barman qui m'adressa un regard ennuyé en me voyant passer la porte. Il déposa devant moi la commande que je lui avais passé hier, comme tous les jours et je restais au bar pour siroter tranquillement cette marque de jus de chaussette américaine qui me rappelle tant mon pays.

-Don't give meh dat look. I'll try your Irish liquor, just not today. Today I need to remembeh my world.

Il lève les yeux au ciel et je souris. On a toujours la même « conversation ». Il ne prend même plus la peine de répondre désormais. Un courant d'air froid, quelqu'un qui entre. Je me tourne, mais je ne connais pas le type à la peau sombre qui entre avec un air perdu. Toi non plus tu ne sais pas ce que tu fais là mon pote ? J'étais comme toi avant, puis j'ai compris qu'une voie s'offrait à moi et que je n'avais qu'à la prendre pour faire mes preuves.

Mon grand verre retrouve le chemin de ma bouche lorsque mon oreille se dresse. Qu'entends-je ? Je dirais même, qu'ouïs-je ? Il y a comme un parfum dans l'air désormais. Je repose mon verre pour mieux observer l'inconnu, comme si je pouvais lui trouver un air de famille en forçant mon œil à bien le regarder. Comme si ses yeux pouvaient déceler le secret que je recherchais. Cette façon de s'exprimer, ces mots traînant, mais ce ton si éloquent que tout le monde trouvait presque déplacé par ici. Ça ne pouvait être qu'un touriste Américain.

Ni une ni deux, je prends mon verre et mon instrument et je vais les poser sur sa table, comme si on se connaissait déjà depuis longtemps, comme si on avait rendez-vous là. Peut-être était-ce le cas ? Peut-être le destin nous avait-il réunis pour une entreprise extraordinaire, ou simplement pour réchauffer les cœurs languissant de deux exilés du plus beau pays du monde. Mon sourire bouffe totalement mon visage alors que je me laisse tomber sur la chaise à côté de lui. Je me file pas mal de savoir s'il vient de Floride ou du Texas, c'est un Américain, donc dans mon cœur, c'est un frère.

-'Dis barman is devilish. He was tryin' to make me drink 'dat dam' bourbon for month, how bad is it ?

Disant ça, j'adresse un clin d’œil au barman qui secoue la tête d'un air navré, mais amusé. Je dois être à côté de la plaque, une fois encore, mais mon accent a répondu à celui de cet illustre inconnu.

-I'm Jessie. Jessie Jenner. 'Call me JJ and now tell me. How a fellow citizen of the greatest country above all ends up in an English bar, drinking some evil juice ?

Le tout est dit sur le ton de la plaisanterie, parce que j'aime taquiner les anglais et parce que mon pays me manque. Celui où le soleil brille pour de vrai. Celui où les filles ne s'offusque pas d'être appelées « beautiful » dès le premier coup d’œil.
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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyMar 9 Aoû 2016 - 7:05

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Feel down ; Drink up❞ Mai 2003

Quelques mois à ne jamais échanger plus qu’un hochement de têtes, salutations furtives et regards évasifs avec les Non-maj et tu avais déjà presque oublié. Ils ne font pas que te voir et t’entendre. Tu es un être humain dans leur monde, une personne avec laquelle ils sont dans la possibilité d’interagir. Interagir… c’était compliqué d’interagir avec les moldus, plus compliqué qu’avec les sorciers. Vos codes sont approximativement les mêmes, vous modes de vies sont des parallèles parfaites, à cela près que votre technologie suit les lois d’une physique bien moins orthodoxe que la leur. Face aux moldus, il fallait surveiller ce que l’on dit s’il on ne voulait pas au mieux passer pour l’idiot du village, et au pire attiser leur curiosité et les guider jusqu’aux portes du monde magique.

Non pas que tu n’en présentes pas l’envie, mais pris de court, tu ne sais pas exactement comment réagir à l’agression – tu ne vois pas de mot plus juste – dont tu es victime en ce moment même. Quel imbécile heureux pouvait se permettre d’être à ce point extraverti ? Pas un imbécile que tu connaisses en tout cas… ou alors, peut-être que… non. Tes sourcils se lèvent bien haut alors qu’il s’installe même pas comme s’il était un pote, ou encore un ami, mais avec une aise qui laisserait à penser que tu es tout bonnement de sa famille. Ah, ce que tu aurais aimé avoir un petit-frère ; mais pas un petit-frère qui joue ukulélé. Un sourire amusé se dessine sur ton visage. Soit ce mec égayerait ta soirée, soit il finirait de la pourrir.

- Am I supposed to know you or something ?

Non, loin de là, mais c’est loin de lui être un souci. Pas besoin de lui faire une demande et bonne et due forme pour qu’il se présente. Est-ce qu’il t’a entendu et répond à ta question, ou est-ce qu’il comptait enchaîner là-dessus de toute façon, tu n’en sais rien, tu ne le sauras probablement jamais et ça ne t’intéresse pas le moins du monde. Pour l’instant par contre, son accent t’intéressait, et les questions qui venaient avec ne faisaient que renforcer cette idée. Un Américain. Un compatriote lui aussi piégé par la barrière de nuages de pluie Anglaise. Tu voulais te souvenir, tu voulais une pincée de chez toi, et finalement, à défaut de l’écoeurante contrefaçon que tu as osé mettre en contact avec tes papilles, le destin t’avait offert un compère pour te rappeler le goût de la douce Amérique.

- Dominique choc linguistique Dominique B…

Tu ne peux pas. Tu ne peux pas donner ton véritable nom de famille, pas à un Américain. Pas à un Américain avec un accent de la côte Est qui plus ait. Au mieux il connaissait les rumeurs voletant autour de ces immigrés des Antilles et de... mais qu’est-ce que tu peux bien t’en fiche en réalité de ces rumeurs. Tu ferais comme avec tes camarades Non-Maj de la New-Orleans, s’il commençait à devenir trop curieux, il suffirait de lui raconter une quelconque histoire abracadabrante sortie des légendes – et des vérités cachées derrière - de ton terroir. Et puis, il est jeune. Les jeunes moldus n’accordent plus la moindre attention à ce genre de racontars. Trop pragmatiques, trop confiants dans leur science, trop ancrés dans leur réalité empirique.

-…oudreaux. But let’s go by Dom. French ain’t anyone’s cup of tea outside New Orleans.

Et maintenant ? Tu es un nom, une personne en Angleterre, mais pour quelles raisons ? Dis-lui que tu es un touriste, et il ne comprendra pas comment le temps d’un séjour pourrait déjà te laisser dans un tel état de nostalgie. Particulier le jeune homme, mais pas stupides, pas avec un regard aussi perçant. Reste à te trouver un faux rôle dans cette société maintenant. Un rôle crédible.

- Laws won’t let you serve home, y’know, ‘cause they worry you’d provide yo’ ratchet friends with special treatment and all. Tu roules des yeux, comme sincèrement embêté par la condition que tu t’es inventé And it ain’t no secret how nosy our beloved country can be with whoever that they call partners. We had to look out for the helpless English people that would soon come to face terrorism in the same tragic way that we did on 9/11. Tu soupires en repensant aux tours qui s’écrasent, au feu et aux cris Long story short, I’m mounted police here, and it freakin sucks.

Tu poses les yeux sur le verre contenant une quantité toujours plus que raisonnable de liqueur doré.

- Tsh. Would suck even more than this mockery’s taste… if it even had one. Tu ris, et tu te rends compte que c’est quelque chose qui t’avait manqué. Man I’m telling you, it’s like they made it taste like ass on purpose. Surely there’s some conspiracy going down to ensure that people in here think America is shit. I mean, I feel for them. We got the sun, the beaches, the pretty girls and the shiny things. Good’ol Elizabeth would lose her people if she didn’t brainwashed them with her mind-control tea.

Ton coude vient se poser sur la table, et ta mâchoire se poser sur la main portée par le meuble légèrement bancal. Armé du regard inquisiteur des gens de la police, c’est à toi de poser les questions maintenant.

- And you JJ ? Why'd you lose your tan in here ?


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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyJeu 25 Aoû 2016 - 18:26

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La police montée ! Voilà qui est parfaitement exotique, j'adore le concept, les moldus ne cesseront jamais de me faire sourire avec leurs étranges coutumes. Bien entendu, j'y connaissais un rayon avec tous les amis que je me suis fais parmi ces braves sans magie, que ce soit sur la côte est ou bien ici même, en Angleterre, par erreur ou par hasard. Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher d'être éblouis en pensant à la manie que les moldus avaient pour mettre leurs policiers sur toutes sortes de choses ou véhicule. Voiture, vélo, chevaux, roller, moto, avion... je suis même presque sûr que si un jour ils réussissent à faire voler des crevettes, ça ne sera qu'une question de temps avant qu'ils ne mettent un policier par dessus.

Quoi qu'il arrive, ça nous faisait un point en commun, on était tous les deux des agents des forces de l'ordre, chacun de son côté du miroir, chacun avec les mêmes responsabilités. Il paraît que les moldus sont sensibles aux changements survenus dans notre univers, que les temps se font plus moroses chez eux en ce moment. Ce Dominique avait l'air morose aussi d'ailleurs, mais je pouvais comprendre pourquoi. L'angleterre était un caillou sans vie comparée à la belle Amérique. D'autant plus qu'il venait de la Nouvelle-Orléans selon ses propres dire, qui était un climat et un paysage parfaitement différent à ce qui était proposé ici même, en plein cœur de Londres.

-I would say that French ain't anyone's cup of tea outside France, periode. However it's kinda hot to hear a girl trying to speak English when she come from this strange country – Man, do you know they eat frog, there ?

Je secoue la tête. Le pays de la gastronomie paraît-il, avec leurs macarons délicieux et leurs vins hors de prix, mais rien ne vaudra jamais un bon hamburger comme on en fait chez nous. En revanche, les touristes françaises valaient le coup d’œil la plupart du temps. D'ailleurs, j'avais connu une française, quand j'étais à Poudlard. Elle n'aimait pas les garçons, mais elle leur filait tous des torticolis en passant près d'eux dans les couloirs. Je me demande où elle est en ce moment. Je reste quelques secondes avec un air un peu perdu, revivant des scènes qui semblaient provenir d'un autre monde, là où on pouvait encore être tous ensemble, là où on pouvait encore apprécier la vie telle qu'elle était, puis je me reprends, me rendant compte que mon nouvel ami attend que je parle avec un air interrogateur.

-Oh well, long story short story, I'm a policeman too, but a regular man, who walk with his foot haha. I was born here, but I grew up in California. I only spend mah college here, an then I decided to stay because I'm profundly convince that English people need guys like me, not just for their safety, but also simply for a little but of sunshine, of positivism. Je me mets à rire. But trust me, everytime I can afford it, I fly right back to Miami beach, where my palls and sun are waiting for me !

Je me gratte la tête, repensant à ce que le gouvernement avait cru bon de faire pour protéger les anglais. L'Amérique décidément, quel beau pays. Vouloir protéger son prochain comme ça, aider les anglais avec gratuité malgré tout ce passé houleux qu'il y avait entre eux et nous, je trouvais ça particulièrement beau. Et osé. Je savais d'expérience à quel point les Anglais étaient fier et pointilleux sur leur habitudes. Essayer de fréquenter une fille ici c'était un peu comme essayer de retirer un papier à l'administration. Il fallait passer par toutes sortes d'épreuve, attendre pendant trois semaines, puis reprendre un délais parce que quelque chose n'était pas à jour, retenter sa chance, mais les bureaux sont fermés et finalement dépenser beaucoup d'argent, tout ça pour finir par embrasser la fille au bout de six mois avant de se faire dire que finalement ça n'allait pas être possible. La galère. Voilà pourquoi je ne fréquentais que mon ukulélé.

-I must admit that I have no idea why our governement thinks it's necessary to send men on horses here, but well, as long as English people don't get mad it's ok. It's not like if they couldn't protect themselves. People here are so... touchy.

Il suffisait de regarder ma première copine pour comprendre. Aujourd'hui c'était ma meilleure amie mais bon sang ce qu'elle pouvait être susceptible. J'étais presque sûr qu'elle n'avait rejoint les insurgés que parce qu'elle était vexée de ne pas avoir réussi à convaincre Âqen de s'enfuir avec elle. J'espérais qu'elle allait bien. Elle serait capable de se mettre dans des situations impossibles simplement parce que quelqu'un aurait mis en doute ses capacités sur un sujet ou l'autre. Un reflet sur la main gauche de l'Américain attira mon attention.

-Don't you miss home ? You came here with your wife ? I hope she like to be spy by the neighbours, because it's what everyone do here !

Je me mets à rire à nouveau, mon propre voisin de palier passait son temps à me regarder d'un air soupçonneux, à s'arranger pour me croiser à chaque fois que je rentrais ou sortais de chez moi, simplement pour trouver quelque chose à redire de mon comportement. Malheureusement pour lui, je suis toujours aussi impeccable et américain, donc jamais rien de nouveau à noter. Ce qui ne l'empêche pas de continuer, même après plusieurs années. Brave gars.
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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptySam 27 Aoû 2016 - 3:30

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❝ Feel Down ; Drink UpMai 2003

La fougue de la jeunesse… pas que tu te considères déjà comme ayant atteint le troisième âge, mais une fois passée la première décade de mariage, il est certaines discussions qui finissent par ne plus devenir qu’un souvenir du temps de l’innocence. L’attraction envers les femmes devenait naturellement l’une de celles-là. Que l’on ne s’y méprenne pas, l’homme en couple qui se dit incapable d’apprécier les charmes d’une demoiselle autre que la sienne est un menteur. Les autres femmes ne deviennent ni moins belles, ni moins attirantes lorsque l’on est amoureux. L’élue de votre cœur leur devient simplement une compétition déloyale. Et puis, quand l’accent franchouillard t’étais devenu une habitude à cause de ton entourage, il devenait bien difficile d’écarter tes pensées de ta merveilleuse Siobhan pour si peu.

- Trust me, I’ve ate way worse than frogs down in old ‘Merica. Le caïman vient naturellement en tête et les tripes ne tardent pas à suivre la marche Can’t say it’s bad until you had a taste.

Tu imagines bien ne pas être le premier à le lui dire. Les parents, même les moins strictes partagent tous une liste d’adages qu’ils tentent avec plus ou moins de succès d’inculquer à leurs enfants. Celui-là devait bien être l’un des plus populaires. Tu te perds dans des souvenirs au même moment que ton vis-à-vis, te baignant dans la douceur de tes mémoires d’enfance au point de siroter sans te plaindre de ton écœurant bourbon. Tu ne te réveille que lorsque le mot policier échappe à ses lèvres, et tu te réveilles brusquement. Mince, pas de chance. Il fallait absolument que tu tombes sur un policier. Comment pourrais-tu expliquer que vous ne vous soyez jamais croisés maintenant ? Comment pourrais-tu lui expliquer qu’il n’ait jamais entendu ton nom papillonner parmi ses collègues ? Un envoyé de l’Amérique ça ne passe pas inaperçu pourtant, et en tant qu’Américain lui-même, ça ne lui serait sûrement pas passé inaperçu à lui en particulier. Est-ce qu’il fallait que tu te résolve à lui jeter un sort pour lui faire oublier, que tu joues avec chance et malchance pour qu’il pense à autre chose, fallait-il que tu disparaisse ? Pas vraiment. Tu gardes un sourire de façade pour constater qu’il continue la conversation comme si de rien n’était. Alors finalement, rien ne le dérangeait de ce que tu lui disais. Soit il est trop heureux de croiser un camarade du pays, soit il est simplement vraiment tête en l’air. Espérons seulement pour la police britannique que ses officiers ne soient pas tous aussi peu méticuleux. Toi en revanche, tu avais de la chance d’être tombé sur celui-là plutôt que sur un autre. En poussant cette même chance un peu plus loin, il t’aurait déjà oublié d’ici qu’il soit revenu au travail et cette incident ne serait rien de plus qu’un racontar de bar comme un autre.

- Horses are classier than motorbikes I guess. Scores points among Englishmen. Classy is a winner down here.  Tu sirotes une gorgée de breuvage le petit doigt en l'air pour prouver ton point avant de reprendre That neighbour of yours seems to be an exception to the rule. But anywyay, if you had lived among Carribeans, you’d be quick to retract that statement ‘cause let me reassure you, aint no one mako better than Carribeans. There are for sure a bunch of islanders that know everything about me even though I’m not even aware of their existence. Carribean gossip network bends the laws of time and space. At least, nosy English people are easy to spot. Tu ris à nouveau, à gorge déployée, avant de laisser ton regard glisser sur l’horizon  Yeah. I miss home. Miss it moreso because my wife’s still there. Women these days don’t stay home anymore, y’can’t just decide to take them to your missions, they’ve got bigger jobs than you to attend to.

Siobhan… elle te manque Siobhan. Souvent il te prend l’envie de simplement transplaner chez toi, à côté d’elle, de la prendre dans tes bras et de lui dire que tu ne repartiras jamais. C’est pour cette exacte raison ( et parce qu’il ne serait décidément pas raisonnable de transplaner une telle distance ) que tu te refuses à tout mettre en œuvre pour communiquer avec elle durant tes missions. De temps en temps un appel ou une lettre se perd dans un sens ou dans l’autre, mais jamais bien souvent. La tentation serait trop forte. Chaque rappel de l’attente et de l’anxiété dans lesquelles baignent  ta femme est une raison de tout arrêter, de tout abandonner et par la même occasion de trahir le serment que vous avez tous les deux faits envers vos convictions.

- I would so love to have her by my side right now. She loves herself an evening drink. Tu lèves un sourcil plaisantard You however do not look like the guy that left a girlfriend behind. Still enjoying youth ain’t you ?

EXCIDIUM
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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptySam 27 Aoû 2016 - 12:43

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Je grimace en imaginant quel genre de spécialités culinaires ils pouvaient bien préparer en Louisiane. Tout ce que je me rappelle à propos de cet état, c'est qu'ils s'amusaient à épicer tout et n'importe quoi, j'ai même un ami qui a passé un moment là-bas et qui est revenu traumatisé en racontant que même leurs soupes faisaient cracher du feu si on y faisait pas attention. Brave gars, on en faisait pas des comme ça en Angleterre. Cette pensée m'arrache un sourire amusé et joyeux, comme à chaque fois que je pense aux Américains que j'ai pu connaître avant que tout ce bordel ne se mette en place.

Je me mets à rire doucement lorsqu'il m'assène sa vérité générale que chaque personne doit avaler de force par ses parents devant un plat à l'air particulièrement peu avenant. Vrai. On ne pouvait pas dire qu'on aime pas tant qu'on ne goûtait pas, mais parfois, passer son tour ne faisait pas de mal. L'aventure c'était chouette, mais l'empoisonnement accidentel ne faisait pas partie des expériences que je comptait vivre. Pour faire bonne mesure, je pris une gorgée de ma bière américaine, accoudé sur la table avec décontraction malgré une nouvelle grimace. Les Américains n'étaient vraiment pas fait pour créer des bières, il fallait laisser ça aux Belges et aux Allemands.

J'approuve ses paroles lorsqu'il parle de la classe, ce que les anglais apprécient par dessus tout. Ça ne m'avait jamais avantagé, je n'avais jamais été du genre à pouvoir me mettre sur mon trente-et-un tous les jours. Ni même un jour. Faire l'effort était incroyablement éreintant, l'humain n'est pas fait pour être tiré à quatre épingle, sans pouvoir bouger ni bailler à sa convenance. Trop de restriction dans ce pays. Je me mets à rire avec lui lorsqu'il parle des commères des caraïbes, parce que j'ai le rire facile, parce que je passe un bon moment, parce qu'il faut l'encourager à continuer sur son pays avant qu'il ne commence à me demander dans quel commissariat je suis. Comme souvent, j'ai parlé un peu vite, habitué à lancer le même métier à tous les moldus que je croise, mais celui-ci pourrait aisément retrouver qui je suis.

-A bigger job than to keep the town safe from the back of yo' horse ? Répliquais-je avec un air à la fois innocent et plaisantin. Se moquer un peu des gens n'est jamais trop mauvais, sauf en cas de susceptibilité extrême.

Je passe une main dans mes cheveux d'un air légèrement pensif lorsqu'il me parle de profiter de ma jeunesse. Je suis plus tout à fait jeune, l'an prochain j'aurais la trentaine déjà. Cependant on pouvait dire que j'en avais bien profité en effet. Profité de ma jeunesse uniquement ? Pourquoi se contenter de seulement la jeunesse ? J'avais profité de chaque occasion de chaque journée passée sur cette terre, tout comme maintenant je profitais de croiser un Américain pour avoir une petite conversation. Les vagues dans le cœur et l'océan dans l'âme, le tout c'était d'avoir le soleil dans la tête pour profiter de tout le reste.

-I'm not quit sure that it's the good way to say it. I think it's much more like I'm enjoying life, whatever it takes. Yeah, that's it, enjoying life and everything it bring to me, that's how il want to live until my end.

Je me rends compte que j'ai sans doute répondu à la question avec un peu plus de philosophie que ce qu'elle aurait requis à la base. Je lui adresse donc un sourire avec un clin d’œil.

-I'm still looking for the one, but yeah, in the mean time I enjoy what life put on my path, when it do me this favour.

J'avais eu des aventures bien entendu. Pas plus ni moins que la plupart des gens, sans doute, cependant j'avais comme un brin de réticence à l'idée de rester avec seulement une seule personne jusqu'à la fin de ma vie. Ça m'avait l'air à la fois bien, puisqu'il y avait possibilité de créer une famille, ce genre de choses, et mal à cause de toutes ces occasions manquées après ça. Une copine, ça demandait du temps et de l'attention. Beaucoup d'attention. J'en avais fait les frais.

-But well, I'm kind of a free mind in the matter. Already been in a relationship that was nice and all but you see, she was very demanding, and I couldn't bear it when it became too... stifling. Je lève les mains en l'air comme pour m'excuser. But no regrets, we figured out that we were much more confortable as friend, she's still...

J'allais dire qu'elle était encore ma meilleure amie, mais un flashback de notre dernière rencontre me revint. Pouvais-je vraiment dire ça ? N'était-elle pas prête à me tuer si je me mettais en travers de son chemin ? Je savais qu'il y avait encore de l'affection entre nous, mais la guerre nous avait séparé et beaucoup de rancœur subsistait en elle.

-She is still a very good friend of mine.

En tout cas à mes yeux c'était le cas. N'était-ce pas le plus important ? Pour me sortir de mes pensées, je termine ma bière en m'étouffant à moitié, je tousse, puis je reprends.

-So, you come back to the states every now and then ?

Je ne sais pas s'il se rend compte de la faim que comporte ma question. Je brûle d'envie d'y retourner, ne serait-ce qu'un week-end, juste le temps de refaire un peu le plein avant de revenir ici pour être confronté à une guerre dont il ignorait tout. Je me mets à rigoler.

-I miss mah country the way you miss yo wife !
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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptySam 27 Aoû 2016 - 17:17

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Swee t MemoriesMiss you America

❝ Feel Down ; Drink UpMai 2003

- Yup, bigger job. The girl’s keeping countries safe all from behind her desk !

Il n’est plus si jeune. Si tu ne te trompes pas, c’est bien ce que ses premiers mots insinuent. S’il on avait définitivement ouvert la page philosophie du manuel, tu aurais sûrement répliqué que jeunesse n’est qu’un état d’esprit, que tu vois dans ce mot plus l’insouciance et la légèreté des années de totale liberté que l’absence de rides et de cheveux blancs. Parce que physiquement tu es encore jeune, mais la majorité du temps tu te comportes comme une vieille âme. Soucieux de tes devoirs, de tes responsabilités, et déjà ancré dans une certaine forme de routine. Tu ne t’en plains pas le moins du monde. Cette routine, tu ne l’as développée que parce que tu l’apprécies, et tu te sais capable de la briser lorsqu’elle devient trop étouffante. Mais cette routine au départ elle fait peur, parce que s’y installer avec une moitié qui n’est pas la vôtre, la bonne, la parfaite pièce à vôtre puzzle, c’était se condamner à lentement se détruire. Les aventures et les conquêtes, tu n’as pas connu cela bien longtemps, et tu t’en estimes chanceux, mais ce n’est pas pour autant que tu allais nier leur nécessité dans la vie d’autres personnes. Les hommes sont différemment faits, les destins différemment écrits, pourquoi s’insurger du chemin qu’un autre a pris lorsque si peu de mal est commis.

- I’m a lucky man. I’ve been quick to find my half, so can’t really say I’ve experienced the same. But I’ve seen fellas struggling with their girlfriends and I can tell I would’ve ditched them even faster that they did may I’been at their place.

Rester ami avec son ex… la légende disait que c’était mission impossible, mais si Jessie te disait le contraire, alors tu veux bien le croire. Restait à approfondir l’étude pour savoir s’il était l’exception qui confirme la règle ou la réalité derrière les mensonges.

- Quite a feat eh ?

Situation plus compliquée que tu ne pourrais l’imaginer… et pourtant la fuite vers la boisson en dit déjà long sur la complexité du chemin emprunté. Oui tu juges, tu te moques un peu, mais c’est de bonne guerre. D’aussi bonne guerre que la question suivante. Ça aurait pu être interprété comme un tacle, si seulement il savait depuis combien de temps tu étais ici. Sauvé par son ignorance.

- Good god, do I look that depressed ? I’ve only been here for a few months. I’m not qualified for vacation already. Tu aurais aimé pourtant You however look like you could use a walk by the California Beach. You’re talking ‘bout going home like you’ll never get the chance to see it again. Tu arques un sourcil Don’t tell me you’re terminal cancer or something please. You look way to fresh for that kinda business.

Ce pourrait être une explication logique au déroulement de toute cette entrevue. S’il était gravement malade, sur ses derniers temps, alors la police lui aurait probablement accordé un congé, ce qui expliquerait qu’il en sache peu sur les dernières arrivées à l’office. S’il était malade, sur ses derniers jours, il aurait de toute façon autre chose à penser que de vérifier si un quelconque individu dans un bar lui dit la vérité ou pas. Il profite de tout ce que la vie lui donne, aborde les gens avec insouciance, parce qu’il n’a rien à perdre. Mais le congé maladie, c’est aussi un salaire moins important, et pas forcément les moyens de voyager… et donc peut-être une condamnation à ne plus jamais revoir sa terre de cœur.

- I’d rather you tell me than you’se worried about gettin shot by a random thug really. ‘Cause I’m not about to deal with no death sentenced person.

Tu parles sur le ton de la plaisanterie, à moitié convaincu par ton raisonnement, à moitié convaincu que tu ne fais que t’inventer des histoires abracadabrantes pour expliquer le pourquoi du comment du personnage encore plus abracadabrant et c’est décidément le mot juste qui se trouve en face de toi. Tu plaisantes à moitié, conscient que le sujet de plaisanterie est sensible, espérant seulement qu’il te suive sur ce chemin et choisisse de le mettre de côté en rigolant plutôt que de passer à de sombres confessions ou de s’insurger pour ce qu’il considérera comme une blague de mauvais goût.

Un mec pareil vraiment… ça ne pouvait pas mourir… et encore moins s’énerver.

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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyLun 29 Aoû 2016 - 21:18

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-Wow that's awsome ! She's like a FBI agent ? Or CIA maybe ? or... je me penche un peu vers lui, is she working in the white house ?

Quand il disait « derrière un bureau » la seule chose dont j'étais certain est qu'elle n'était pas présidente des États-Unis, puisque le président actuel était encore George W. Bush. Cependant, protéger les États depuis un bureau présageait au moins quelque chose d'aussi cool que les services secrets ou bien le Gouvernement. Le Gouvernement d'ici était craignos à cause de la guerre, mais l'Amérique c'était le pays de la liberté, donc tout de suite ça faisait beau quand on en parlait. Sans compter les centaines de films qui en parlaient, eux, leurs agents secrets, leurs travers, leurs avantages, les aliens qu'ils cachaient dans leur zone super secrète... enfin bref, le tout avait l'air absolument excitant !

Sa moitié comme il le disait semblait être bien trouvée. Les deux travaillaient pour la défense de leur beau pays qu'était l'Amérique. Personnellement, je croyais en toute ces histoires d'âme sœur et ce genre de chose, j'en avais eu l'exemple parfait avec mes parents et notamment ma mère qui le ressentait bien plus fort grâce à son talent d'empathe dont j'avais en partie bénéficié. Ils semblaient tous les deux partager la même énergie, mais de façon complémentaire, c'était compliqué à expliquer. J'aimerais pouvoir prétendre l'avoir déjà vécu moi-même, mais rien de tel ne m'était arrivé pour le moment. D'ailleurs, je doutais trouver cette moitié ici, en Angleterre. Les gens étaient bien trop différents de moi, on ne se comprenait pas.

-Well, lucky you !

Je le disais avec chaleur, je n'étais pas jaloux du bonheur des autres, au contraire. Les gens heureux avaient tendance à émettre des énergies positives qui me rassérénait. Qui de plus heureux que l'homme amoureux qui a trouvé quelqu'un pour répondre à cet amour ? Voilà le genre de chose qui réchauffe le cœur.

-A walk ? A walk ? No, I need at least a full month to get my spirit in the right place again ! But my boss is kinda greedy when it comes to vacation, and I can't just quit, ya see ? And I have an odd feeling that being here is important, like if it was the place I'm suppose to be. Isn't it weird ?

Soudainement, j'éclate de rire. Mourir ? Non, mourir n'est définitivement pas prévu. Être policier est dangereux, surtout de mon côté de la barrière et surtout en ces périodes de trouble. Cependant, je suis resté vivant jusqu'à maintenant, donc je peux dire que je me débrouille pas mal pour esquiver les sortilèges de mort.

-No, no, no, no, I'm not going to die, exept if one armed punk decide to shoot me between the eyes, but until now I managed to stay alive, so I hope it will simply keep going that way ! The job isn't very safe, but I'm healthy, don't worry. I'm so healthy that I'm vegetarian.

Si on exceptait le demi poulet que j'avais avalé il y avait deux ou trois jours plus tôt. Mais c'était pas de ma faute, je me suis laissé inviter par un collègue, je ne pouvais pas refuser un demi-poulet ! En  plus j'ai senti au plus profond de mon demi-don qu'il avait besoin qu'on se partage se poulet. Juré. Je ne peux pas laisser un gars comme ça dans la détresse alors que les temps sont si troublés tout de même !

-So tell me, dude, do you practice any sport beside patrolling on your horse ?

Les sports moldus j'adore ça, surtout les sports de glisse. J'en suis venu au sport à cause de mon commentaire sur le fait d'être sain de corps. Je regarde souvent le sport à la télé, les coupe du monde de rugby, de football, je m'arrange pour capter le baseball aussi, mais c'est compliqué depuis l'Angleterre. Fort dommage d'ailleurs, car j'adore le baseball. C'est vraiment dommage que les sorciers ne fassent la suprématie que d'un seul sport quand on voit à quel point les Américains en adorent une multitude de différents. Enfin, les moldus. L'Amérique est de toute façon un terrain moldu pour moi, tous mes amis là-bas sont des sans magie.
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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyJeu 1 Sep 2016 - 4:35

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❝ Feel Down ; Drink UpMai 2003

Le voir s’enflammer à la simple évocation du travail de Siobhan suffirait presque à chasser la mauvaise humeur accumulée durant la semaine entière. L’effet miroir probablement. Vous les membres des forces de l’ordres et votre vieille obsession pour les rangs et les récompenses… au moins voilà quelque chose qui ne changeait pas après avoir traversé l’Atlantique.

- Already told you more than enough, have I not ?

FBI, CIA… il n’était pas bien loin du compte, il se trompait simplement de côté du monde. Maintenant ne restait-il plus qu’à le laisser vaquer à son imagination. Certaines choses sont plus amusantes pour tout le monde lorsqu’elles ne sont pas avouées. Une part de mystère ne fait jamais que du bien. Faire du bien à quelqu’un qui n’en avait plus pour bien longtemps à arpenter cette Terre, ce silence ne venait-il pas nourrir une noble cause ? Probablement pas. Ce que tu pouvais être terrible lorsqu’il s’agissant de te trouver des excuses Dominique. Et tu pourras remettre tes talents à l’œuvre, puisqu’il aura vite déconstruit ta justification première. Heureusement. Aucun risque sinon celui de se prendre une balle en pleine tête, ton cher interlocuteur n’est pas malade, juste un véritable mordu de son pays d’origine en manque de soleil et de vagues.

- What’s weird is how thankful I am foryou not being sick or something. Tu hausses un sourcil You really gotta give me your thing, ‘cause I’ve never seen someone so talented at making friends. Ten minutes ago I was minding my own sad business, and now here I am caring ‘bout yo’health… I usually suck at connecting with people but looks to me like you’re equiped with the latest WiFi.

Heureusement que tes plaisanteries ne faisaient pas parti de ta démarche pour gagner le cœur de ta douce. Si tu n’avais pas attendu quelques temps avant de lui présenter tes talents d’humoriste, alors tu aurais probablement encore été célibataire à l’heure qu’il est. Dans un bar, face à un autre homme et verres en main, c’était une autre affaire. On dit souvent des messieurs qu’ils ont le rire plus faciles que ces demoiselles, tu ne saurais confirmer ou infirmer cette observation, mais c’est avec la subliminale influence de cette maxime que tu gères tes rapports sociaux… et dans le cas de Jessie, il te le rendait bien. Qui sait, la boutade sur le végétarisme aurait pu être une sincère confession, dans quel cas tu te serais retrouvé bien ridicule à si sincèrement en rire.

- Shocking revelation though, I’m not that much of a sportsperson. I mean, quidditch, non tu ne peux pas dire quiddich ...oits is very popular around my parts… and it’s not that exciting of a sport, so dumb child that I was, I decided that I was just gonna hate sports in general.

Tu aurais aimé pouvoir parler du quidditch, raconter comme ce sport est populaire auprès de la communauté sorcière, puis danser autour de ton malaise avec les balais pour justifier avec une pointe d’autodérision pourquoi ce sport ne te plaît pas ; mais il a fallu que tu mentionnes les arceaux. Des imbéciles d’arceaux. Fallait-il vraiment que le seul sport que contienne ton vocabulaire qui puisse dissimuler ton erreur soit aussi stupide que celui-là ?

- Took a bit of interest in playing basketball later on, but I’m mostly just punching sandbags, jogging and lifting weights. Y’know how it is. Not allowed to make a sloppy mess out of your body when you’re supposed to be fighting for your country
tu t’autorises un sourire en coin complice and you better be on point for them calendar pictures.

Ah… les fameux calendriers des armées, de la police et des pompiers. Monde moldu ou monde magique, c’était la même chose. La fascination pour l’homme en uniforme ( tout particulièrement quand il ne porte pas son uniforme ) est quelque chose que tu ne comprendras jamais entièrement, mais tu ne peux pas dire que tu ne t’y complais pas. Dans un monde qui vous rappelle tous les jours à quel point vous êtes insignifiants, chaque petit boost à l’égo est bon à prendre.

- Gosh, Siobhan loved these shots so much... not like she enjoyed looking at them, but her colleague's reactions would just give her life. Et voilà que ton regard se remettait à divaguer She'd listen to the girls cackling and just be like "this one's my fiance" whenever she had the chance. Good times.


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MessageSujet: Re: Sweet Nostalgia | Ft JJ   Sweet Nostalgia | Ft JJ EmptyVen 2 Sep 2016 - 23:49

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Il était vrai que si sa femme était effectivement agent dans une entreprise gouvernementale, la discrétion devait être son maître mot, donc pas question de commencer à déblatérer sa vie avec des quasi-inconnus tels que moi. Je hoche donc la tête d'un air concentré, mais avec le demi-sourire qui refuse de partir, j'ai toujours aimé les films avec des agents spéciaux et ce genre de choses, le cinéma moldu est vraiment quelque chose d'incontournable, tous les sorciers devraient s'y essayer au moins une fois, car il était vrai que ce côté du miroir était plutôt arriéré en terme de média. Rien d'étonnant, la technologie n'avait pas d'intérêt pour ceux qui pouvaient déjà tout faire à coup de baguette. Malgré tout, les divertissement s'en retrouvaient plus limités dans le monde sorciers.

-Surely !

Mon sourire s'élargit lorsqu'il parle de se faire des amis plus ou moins facilement. Il n'y avait pourtant pas de secret, quelques sourires, un ton enjoué, l'envie et l'audace d'aller vers les gens sans craindre de se faire jeter, tout ça suffisait. J'avais tendance à me dire que rien n'était aussi agréable qu'une bonne discussion avec une ou un parfait inconnu, si ce n'était une discussion autour d'un feu de camp avec des amis qui débattaient les grandes lois de l'univers, mais dans le sens philosophique du terme et absolument pas scientifique.

-Haha, you know, it works only if I get a little bit of cooperation, so you did half of the job and you did it really good !

Je venais d'un endroit où adresser la parole à quelqu'un était aussi simple que de respirer. Mes parents étaient tous deux beaucoup trop extravertis pour leur bien et j'avais bien heureusement hérité de ce trait de caractère. Dans le quartier où j'ai grandi, il y avait peu de gens de mon âge ou environs à qui je n'avais pas adressé la parole, sans parler des amis que je me faisais directement à la plage, par intérêt commun pour un château de sable ou bien une figure de surf particulièrement impressionnante. Poudlard n'avait vraiment pas été un problème, une fois habitué au froid glaçant des hivers et des Anglais. Il suffisait d'un peu de chaleur pour arranger tout ça la plupart du temps !

Lorsqu'il me dit ne pas être trop sportif, je m'en étonne un peu. Il avait pourtant l'air dans une forme que l'oisiveté ne permettait pas, je le savais bien et le mystère se résolu tout seul lorsqu'il avoua pousser un peu de fonte malgré tout et agresser de pauvres sacs de sables innocents. Ça ressemblait à un entraînement typique pour celui qui prend son job dans les forces de l'ordre un peu au sérieux. Après tout, dans « force de l'ordre » il y avait « force ». Chose que la plupart des flics américains moldus semblaient oublier à la vu d'un hamburger. J'étais content de voir que certains d'entre eux au moins relevaient le niveau.

En revanche, j'éclatais de rire lorsqu'il parla des calendriers. Une copine un peu crâneuse sur les bords lorsqu'il s'agissait de son copain, c'était toujours amusant dans ce genre de situations. En tout cas ça l'était quand ça n'était pas absolument tous les jours à la moindre occasion, mais il fallait avouer que les calendriers étaient le genre de moment où l'on pouvait effectivement se vanter sans que ça fasse trop. Le but du jeu était de se montrer après tout, donc autant marquer son territoire en exhibant son trophée !

-Well, I'm looking forward the day when my police department would do that ! English cops are in good shape, but English people are so bashful... I wonder if they would dare. And if English women would dare to buy it ha ha !
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